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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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En grève !

Fin de l’abondance ? Pas pour les riches. Grève nationale le 29 septembre

Nourriture, électricité, essence, transports, logement, gaz, fournitures scolaires, abonnements divers : pas un jour ne passe sans que nous voyons les prix flamber. Bien sûr, la guerre en Ukraine a un impact. Mais elle ne doit pas cacher le problème de fond : ce n’est pas la crise pour tout le monde. Les milliardaires et les millionnaires ne se sont jamais autant enrichis en France que ces dernières années (44,3 milliards d’euros versés au 2ème trimestre). Les versements des dividendes des grandes entreprises pour les actionnaires n’ont jamais été aussi importants. Pire, certaines entreprises en profitent pour augmenter artificiellement les prix : après les profiteurs de guerres, revoici les spéculateurs sur l’inflation … toujours sur notre dos.

Face à cela, le gouvernement ne fait quasiment rien : des mesurettes et rien de précis concernant les superprofits. Pour l’heure, il faudrait se contenter de la “charité” de Total sur l’essence. Il appelle aussi à la fin de l’abondance alors que le SMIC à 1 300 euros ne permet pas de vivre dignement, et que l’inflation augmente plus vite que les salaires des travailleur-ses y compris des agent-es publics. L’Etat est bien le premier à ne pas montrer l’exemple et ose nous parler de “fin de l’abondance”.

Et du côté des patrons et des entreprises qui ont touché des dizaines de milliards d’aides et d’allégement de cotisations sociales (au détriment de notre protection sociale), ce sont des larmes de crocodiles : il ne faudrait surtout pas augmenter les salaires, au risque de remettre en cause la sacro-sainte compétitivité et surtout leurs bénéfices. Car s’ils ne peuvent vous augmenter c’est pour défendre leurs intérêts : la vente de gros SUV, de résidences secondaires avec piscines et les voyages en jets privés augmentent en flèche… Ce sont les mêmes qui accélèrent la crise climatique. Cet été nous l’a encore montré avec les canicules, feux de forêts et inondations : il y a urgence écologique. Avec l’urgence sociale, c’est le capitalisme le point commun.

Nous n’aurons rien en attendant ou en demandant gentiment. Nous ne gagnerons que ce que nous prendrons par notre action collective. Des mobilisations existent dans certaines entreprises, dans des administrations, dans des secteurs professionnels. Le problème est global. C’est pourquoi, pour gagner des augmentations de salaires, de pensions, d’allocations chômage, de bourses, de minimas sociaux, nous appelons avec la CGT et la FSU à converger sur la

Grève nationale interprofessionnelle jeudi 29 septembre

Nous savons qu’une journée ne sera pas suffisante. Mais il faut un point de départ ! Si nous agissons toutes et tous ensemble, nous avons les moyens d’imposer un autre partage des richesses.


Solidaires a des mesures d’urgence :

+400 euros pour toutes et toutes

Le SMIC à 1700 Euros NET

Pas de pensions, allocation chômage ou minima social en dessous du SMIC

Egalité des salaires femmes/hommes

Revalorisation du point d’indice des fonctionnaires

Echelle des salaires de 1 à 5 au maximum

Gratuité des transports en communs

Pour les financer on prend sur la fraude et l’exil fiscal, les dividendes, les superprofits, les fortunes des milliardaires et la limitations des hauts revenus

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En grève ! Internationalisme

Au Royaume-Uni, la vague de grèves salariales se durcit

Cheminots, dockers, avocats… Chaque jour ou presque, le pays est confronté à un nouveau mouvement de colère.

« L’été du mécontentement », comme il a été surnommé, a débuté en juin et tend à se durcir. Il s’agit désormais de la plus grande vague de grèves depuis une trentaine d’années.

A l’appel des syndicat CWU, RMT et UCU[1], une campagne unitaire a été lancé mi-août intitulée Enough is enough[2].L’objectif : gagner sur la question du coût de la vie, c’est-à-dire de la rémunération des travailleurs et travailleuses, des pensions des retraité∙es, des indemnités des personnes sans ressources… Bref, de faire payer les riches, les patrons, de remettre en cause l’exploitation capitaliste.

De nombreuses grèves locales et sectorielles ont été déclenchée, notamment dans le ferroviaire : jeudi 18 août, les trains britanniques étaient en grève et la circulation fortement perturbée. Le lendemain, le métro de Londres se trouvait à l’arrêt. Le surlendemain, les trains étaient de nouveau bloqués. 

Plusieurs journées d’action sont organisées allant jusqu’aux grèves nationales étalées entre les 26, 27 et 30 août à l’appel de CWU. Notons également la volonté de rassembler les milieux syndicaux, associatifs, culturels, dans un mouvement social qui créé ainsi la politique est une nouveauté d’importance.

L’Union syndicale Solidaires apporte son soutien à ces mobilisations. La question salariale et du partage des richesses est centrale dans la période, en France aussi, c’est pourquoi nous appelons à une grève et une mobilisation d’ampleur à construire dans la durée dès le 29 septembre.

[1] Communication Workers Union (CWU) – National Union of Rail, Maritime and Transport Workers (RMT) – University and College Union (UCU).

[2] Littéralement : « Assez, c’est assez » ; en français, nous dirions « Trop, c’est trop ». Site de la campagne : « Nous disons “assez” »

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Actu Solidaires 78 Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Répression Revue de presse Santé-Social

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 34

Au sommaire : grève foyer de l’enfance maltraitée (Mantes-la-Jolie) – Éducation : scandaleuses formations à la laïcité – Répression à Korian (Poissy) – Fermeture de classe (Vélizy)


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr

Source 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr
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En grève ! Énergie

Les personnels des sites de stockage souterrain de gaz naturel en grève reconductible

Dernière minute (infos du 10 juillet) :

Les stockages sont toujours en grève (le mouvement entre dans sa 3éme semaine) 
Après le rejet de l’accord de branche la semaine dernière, il y eu une rencontre syndicats/direction de l’entreprise Storengy qui n’a pas abouti.
Dans certains sites les constats nominatifs par huissier ont commencé. À Beynes (78), l’injection sur le réservoir profond est arrêtée du fait de la grève car certains contrôles réglementaires n’ont pu avoir lieu. 

La mobilisation a débuté le mardi 28 juin en réponse aux propositions indécentes du patronat (UFE-UNEMIG) de la branche des IEG ( Industries Électriques et Gazières) avec 0,5 % d’augmentation de salaire alors que la perte de pouvoir d’achat subie est de 15 % sur les 10 dernières années.
La grève affecte l’ensemble des 10 stockages souterrains de gaz naturel de Storengy FRANCE dont 2 dans les Yvelines (Beynes et St Illiers la ville ), 1 dans l’Oise (Gournay sur aronde), et 1 en Seine et Marne (Germigny sous coulombs) avec des pourcentages de grévistes allant de 68 à 95 % sur l’effectif normalement présent sur les stockages.
L’action se matérialise par des piquets de grève avec filtrage de site, et par des rassemblements de soutien faits de délégations de retraités, de l’Interpro CGT, ou d’autres sites des IEG en action. Par exemple, le personnel en grève à Beynes a ainsi reçu la visite de collègues des centrales nucléaire de Paluel et Penly.
L’action affecte le remplissage en gaz des nappes souterraines risquant de créer un déficit de gaz disponible cet hiver alors que les autorités demandent un remplissage maximale compte tenu du contexte de guerre en Ukraine.
A Beynes et sur les autres sites la direction multiplie les constats d’huissier pour intimider les grévistes. La détermination ne faiblit pas « Vu le prix de l’essence, on ne partira pas en vacances,
on est là, déterminé à passer l’été » et cela se concrétise par l’installation de parasols et de piscines à l’entrée de nombreux sites.
Le 4 juillet, lors de la dernière réunion de négociations de branche le patronat qui avait d’abord relevé sa proposition à 0,7 % l’a arrondit à 1 % assortie d’un prime de 400 euros.
Le 5 juillet, au niveau de l’entreprise, les Organisations Syndicales ont été reçues par le Directeur General de STORENGY France, alors que les salariés réclament du salaire, la seule proposition de l’employeur serait une prime one shot, les Organisations Syndicales ont coupées court à la discussion.
Provocation et mépris sont ressentis par le personnel gréviste qui reconduit le mouvement.

CGT, le 4 juillet

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En grève ! Poste / Télécom

Sud PTT : Procès de France Télécom Orange

Procès de France Télécom Orange – Dernière audience en appel :
Aucun remords des prévenu.e.s …
… malgré l’évidence de leurs responsabilités !

Paris, le 6 juillet 2022
Fédération des activités postales et des télécommunications
25/27 rue des envierges 75020 Paris
Tél : 01 44 62 12 00 – fax : 01 44 62 12 34
sudptt@sudptt.fr – www.sudptt.org
Un site fédéral : https://proceslombard.fr/
Le site de Solidaires : la-petite-boite-a-outils.org/category/proces-france-telecom/

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En grève ! La Poste Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

Régularisation des postiers et de tout·e·s les sans-papiers !

Publié le 7 juillet 2022

Depuis plus de 8 mois des travailleurs de l’agence d’intérim RSI de Gennevilliers (92), de la plateforme colis DPD du Coudray-Montceaux (91) et de l’agence Chronopost d’Alfortville (94), ces deux dernières entreprises étant des filiales de La Poste, sont en grève pour leur régularisation. Pour continuer à mettre la pression sur la Poste (concernée par 2 des 3 piquets) et plus largement sur les employeurs et le gouvernement ainsi que pour soutenir financièrement la grève, Solidaires et Sud PTT lancent une campagne pour l’été.

2 novembre, 15 novembre et 2 décembre. Ce sont, respectivement, les dates de début de grève des travailleurs de l’agence d’intérim RSI de Gennevilliers (92), de la plateforme colis DPD du Coudray-Montceaux (91) et de l’agence Chronopost d’Alfortville (94), ces deux dernières entreprises étant des filiales de La Poste. Ces trois grèves ne forment en réalité qu’une lutte, les trois piquets participent ensemble à toutes les initiatives (rassemblements, manifestations…). Leur unité, leur détermination et leur courage face à l’adversité forcent le respect. Ils bravent des conditions climatiques allant du gel aux températures caniculaires, en passant par la pluie. Mais leurs adversaires principaux ne sont pas le soleil, le vent ou la pluie, mais l’État et le patronat.

L’État, rouage du système d’exploitation des travailleurs/euses sans-papiers…

En durcissant toujours plus les conditions de régularisation, en multipliant les contrôles policiers, en maintenant des centaines de milliers de personnes en situation de précarité et de fragilité, l’État les livre, en toute conscience, à l’exploitation la plus brutale. Or ces travailleuses et ces travailleurs fuient, au péril de leur vie, la misère et les guerres qui sont le fruit d’un système néo-colonial dont l’État français est un des piliers. La politique ultra-répressive en matière de séjour des étranger·e·s en France a des conséquences sur les conditions de travail et de salaires.

Concernant DPD et Chronopost, l’État se fait le complice actif de la surexploitation des travailleurs mise en place au sein du groupe La Poste, deuxième employeur de France. Il s’agit bien d’un véritable système, basé sur la sous-traitance en cascade, du donneur d’ordre aux agences d’intérim, en passant par des sous-traitants. La principale entreprise sous-traitante utilisée par La Poste est Derichebourg, une entreprise présente dans une multitude d’activités industrielles et de services et qui dégage plus de 3 millions d’euros de chiffre d’affaires. C’est cette entreprise qui emploie des travailleurs sans-papiers pour le compte de La Poste, au Coudray-Montceaux comme à Alfortville. Ou plutôt employait car, sous pression de la mobilisation, La Poste a résilié les contrats avec Derichebourg… mais uniquement dans les deux sites concernés par la grève, alors que nous savons fort bien que des cas similaires existent un peu partout ailleurs.

La préfecture de l’Essonne, depuis le début de la mobilisation a préféré discuter avec ces patrons voyous, leur déléguant même une partie de ses prérogatives (l’établissement de dossiers), plutôt que d’échanger avec les grévistes victimes de leurs combines. Dans le Val-de-Marne, la porte est close à double tour depuis des mois. Il n’est pas étonnant que cette complicité étatique bénéficie également au donneur d’ordre qu’est le groupe La Poste.

Le vrai visage du groupe La Poste

La Poste bénéficie (encore) d’une image d’entreprise de service public proche de la population, avec l’image d’Épinal du facteur ou de la factrice rendant de multiples services, notamment en milieu rural. Certes, l’image s’est écornée ces dernières années avec les suppressions d’emplois et de bureaux de poste qui s’enchaînent, dégradant à la fois le service public et les conditions de travail des agent·e·s. Les suicides et tentatives de suicide de postier·e·s depuis dix ans témoignent, de la manière la plus brutale qui soit, de cette dégradation.

Mais, plus on descend dans la chaîne de sous-traitance, plus le tableau se noircit. Philippe Wahl, le PDG de La Poste, ne s’en cache pas. Il déclarait ainsi, en février 2021 devant la Commission des finances de l’Assemblée nationale : « La cohabitation dans une structure de salariés du groupe et de sous-traitants est une façon de tenir la concurrence. Tel est le cas de Chronopost ou DPD. Si les conditions sociales des facteurs étaient transposées sur tous les salariés de Chronopost, cette société disparaîtrait. ». On pourrait aussi discuter du « modèle social » de La Poste maison-mère, mais, sous couvert d’une lutte contre la concurrence (encouragée par les patrons successifs de La Poste), c’est l’existence de conditions sociales au rabais qui est assumée. Or, au bout de cette chaîne, il y a l’exploitation sans vergogne de travailleurs/euses sans-papiers obligé·e·s de bosser avec des horaires de dingues, incompatibles avec l’usage des transports en commun, dont les heures supplémentaires (voire même une partie des heures tout court) ne sont pas payées et dont les missions sont interrompues dès qu’ils réclament leurs droits. Et ça, en revanche, la direction La Poste, ne l’assume pas publiquement. Elle n’a de cesse de nier tout lien entre ces travailleurs et le groupe. L’honnêteté patronale a des limites, le cynisme non.

Une lutte qui concerne tou·te·s les travailleurs/euses

Dernièrement, sur un chantier des Jeux Olympiques, un scandale sur l’exploitation des Sans-papiers a éclaté et a conduit à leur régularisation. Les grands groupes, Bouygues, Eiffage, Vinci ne sont jamais mis en cause. C’est toujours au bout d’une cascade de sous-traitance qu’on trouve les Sans-papiers… et, si ce n’est pas en travail au noir, c’est en intérim. Les grévistes de RSI à Gennevilliers sont ainsi tous intérimaires avec des contrats à la semaine et travaillaient sur des chantiers dans des conditions indignes.

L’enjeu de la lutte des travailleurs des trois piquets est très important !

→ ll est important pour leur dignité, l’égalité des droits et pour que justice leur soit rendue.

→ Il est important pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs sans-papiers dans le pays, dans un contexte où le poids grandissant de l’extrême-droite et son influence sur une large partie du spectre politique fragilisent encore plus leur situation.

→ Il est important pour l’ensemble du monde du travail, car quand les droits des plus précarisé·e·s progressent, ce sont les conditions de toutes et tous qui s’améliorent. Dans le cas inverse, tout le monde paie l’addition. Pour s’en convaincre, il suffit, en prenant l’exemple de La Poste, de noter par exemple que l’intérim explose littéralement (+ 132 % en deux ans !).

À La Poste et ailleurs, la solidarité doit s’exprimer le plus massivement possible, par tous les moyens nécessaires (militants, financiers, politiques…).


Défi de l’été : diffusons ce tract, collons des autocollants, soutenons cette lutte pour la régularisation des Postiers et de tou·te·s les sans-papiers devant tous les bureaux de Poste !

Pour les Chronopost : https://www.cotizup.com/sans-papiers-chrono-alfortvill,
ou envoi de chèques à Solidaires 94 ou Sud Poste 94
(Maison des syndicats 11/13 rue des Archives 94010 Créteil Cedex)
Cagnotte en ligne pour les DPD :
https://www.cotizup.com/sanspapiersdpd
Pour les RSI :
https://lydia-app.com/collect/48135-caisse-de-grave/fr

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antifascisme En grève !

Après les législatives, nos luttes feront toutes les différences !

L’Union syndicale Solidaires, indépendante de tout parti politique, retient plusieurs éléments de ce scrutin :

  • Les élections législatives ont été marquées par une abstention extrêmement massive qui montre l’affaiblissement croissant de la démocratie représentative.

  • La forte progression de l’extrême-droite en nombre de député-es est très inquiétante. Alors qu’il avait été élu en 2017 avec la promesse de combattre l’extrême droite, le président de la république, ses ministres et député·es en portent une lourde responsabilité. En multipliant les mesures antisociales, ils ont favorisé le désespoir. En adoptant des lois liberticides, ils ont couru après le discours et le projet de société de l’extrême-droite. Par ailleurs, on ne peut renvoyer dos à dos un parti raciste et une autre force politique, créer des amalgames, sans salir le débat public et s’esquiver ensuite de la responsabilité d’avoir facilité l’élection de députés d’extrême droite.

  • Les urnes ont confirmé l’élection de deux ministres accusés de violences sexuelles. Pour Solidaires, l’écoute réelle de la parole des femmes et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles a encore un long chemin à faire. Le choix de maintenir de telles personnes au gouvernement marque là aussi le déni de cette lutte essentielle par le pouvoir macronien.

  • Un pas en arrière pour la parité en politique avec 37% de femmes élues députées à l’issue des législatives (soit un recul de 2% par rapport à 2017).

Pour l’Union syndicale Solidaires, les priorités sont sociales, écologiques, elles sont de construire l’égalité contre les discriminations et les dominations multiples.

Face à l’inflation, il faut une hausse immédiate du SMIC pour le mener à 1700 euros net, avec un alignement des pensions de retraites et des minimas sociaux sur ce minimum. Nous revendiquons une hausse de 400 euros par mois pour toutes et tous, avec une limitation de l’échelle des salaires de 1 à 5. Nous exigeons l’égalité salariale réelle pour les femmes et les hommes.

Nous sommes pour la retraite à 60 ans, avec 37,5 annuités de cotisations. Nous lançons la campagne “Partageons le travail” qui va permettre d’aller à partir de cet été vers nombre de travailleuses et travailleurs pour échanger sur ce sujet et porter des solutions.

Nous n’attendons pas grand-chose d’une assemblée dont le centre de gravité risque de se porter encore plus vers des projets ultra-libéraux, contre les intérêts de la grande majorité des salarié·es, ceux des chômeurs·euses, retraité·es, étudiant·es et satisfaire les intérêts des puissants et des riches.

Nous devons avant tout compter sur nous-mêmes. Pour nous défendre au quotidien et ne pas rester isolé·e, se syndiquer est une première étape. Ensuite, c’est par nos actions, nos luttes, indépendantes, unitaires et auto organisées que nous ferons toutes les différences. Ils ont le pouvoir et les milliards ? Nous sommes des millions !

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En grève ! Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

Une délégation de Solidaires au ministère du travail. Régularisez les Sans-papiers en grève !

Une délégation de l’Union syndicale Solidaires a été reçue par le Ministre du Travail Olivier Dussopt le lundi 20 juin 2022. Aboubacar Dembele , représentant de la lutte des sans-papiers face à La Poste, entreprise d’État et ses filiales (Chronopost et DPD) et à l’agence d’intérim RSI était présent au sein de la délégation.

Il a pu porter les revendications des sans- papiers, en grève depuis 8 mois mois pour dénoncer leurs conditions de travail, leur exploitation et la demande de leur régularisation.

Il a pu répondre à toutes les questions du Ministre nouvellement nommé, qui a dit avoir découvert la situation il y a 3 jours. Celui-ci a demandé le nombre de personnes qui demandaient leur régularisation, a parlé de la dénonciation par La Poste du contrat avec le sous-traitant Derichebourg.

Aboubacar Dembele a précisé le nombre de demandes de régularisation par sous-traitant, a dénoncé le fait que la dénonciation du contrat par La Poste ne résolvait pas le problème des sans-papiers, a rappelé que G. Darmanin refusait de les rencontrer et qu’ils se heurtaient à un mur vis à vis des préfectures, alors que certains sans- papiers avaient les Cerfa (promesses d’embauche).

Le ministre s’est engagé à reprendre contact avec la délégation de Solidaires pour dire les avancées possibles.

La balle est dans le camp du Ministre du travail ! Il est plus que tant que l’État prenne enfin ses responsabilités, et cesse de soutenir de fait, par son inaction (comme il le fait pour tant d’autres), les employeurs qui exploitent les travailleurs sans-papiers de DPD, Chronopost et RSI. Il est temps que le gouvernement donne l’ordre aux préfectures de recevoir les grévistes et leurs représentants, et régularise les travailleurs en lutte !

La mobilisation et le soutien continuent !

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En grève ! Santé-Social

Hôpital : retour sur la mobilisation du 7 juin

Rassemblement à l’appel de différents syndicats et collectifs devant le ministère de la santé pour la défense de l’hôpital public.

Cette fois-ci, et malgré les différentes mobilisations et alertes de ces dernières années, nous sommes dans le mur et bien malin celui qui pourra dire comment l’hôpital public s’en relèvera. Mais le privé n’est pas mieux loti. Comble de l’ironie, ce rendez-vous, Place Pierre LAROQUE, qui est avec Ambroise CROIZAT le fondateur de la Sécurité Sociale, accueille aujourd’hui les fossoyeurs de ce bien commun.

Sud Santé Sociaux 78

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