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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Automobile Dans les Yvelines, une classe en lutte... En grève ! Énergie Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 41

Au sommaire : en grève dans l’énergie, l’automobile…


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr

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Actu Solidaires 78 Dans les Yvelines, une classe en lutte... Écologie Éducation En grève ! Industrie Luttes logement Santé-Social Transport

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 40

Au sommaire : mobilisations et grèves – Santé, lycées pro, éducation aux Mureaux, industrie, logement, écologie, etc.


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


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Saint-Germain-en-Laye. Rénovation du lycée Jeanne-d’Albret : les parents et enseignants ne décolèrent pas

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Actu Solidaires 78 En grève ! Poste / Télécom

Démantèlement d’Orange… STOP ! ! !

Le bilan dévastateur de Stéphane Richard : en 12 ans,

Filialisation généralisée et externalisation de l’ensemble des activités :
Service client sous-traité à 90%
Activités techniques sous-traitées (SCOPELEC, RC CENTRIC)
Les Pylônes mobiles transférés à la filiale TOTEM
Le réseau fibre non dense basculé chez Orange Concession
Le Système d’information partiellement externalisé chez SOFRECOM/C2S Tunisie…

Conclusion : plus de 40 000 suppressions d’emplois.

Aujourd’hui, après la casse d’Alcatel, la Directrice Générale, Christel Heydemann poursuit le démantèlement d’ORANGE . . .

MOBILISation

CONTRE la BRADERIE

DES BOUTIQUES

Six mois après son arrivée, Christel Heydemann accélère le processus et sa première décision stratégique est de sacrifier la vitrine commerciale d’Orange en transférant 2/3 de ses boutiques vers sa filiale Générale de téléphone. Avec son projet industriel qui s’attaque à l’intégrité de l’entreprise,

c’est l’ensemble des 65 000 salarié-es d’Orange qui se retrouve  dans une insécurité permanente.

Aujourd’hui, ce serait le dilemme pour les vendeurs et vendeuses des boutiques, partir vers la filiale, sous une autre convention collective, ou changer de métier pour rester sur leur bassin de vie…  mobilités forcées, comme sous l’ère de l’ancien PDG Didier Lombard, dont la condamnation pour harcèlement moral institutionnel a été confirmée en appel.

La nouvelle direction ose lancer ce nouveau projet d’ampleur de cession au détriment de la santé mentale et physique des salarié-es, alors que nous déplorons au moins 6 suicides au sein d’Orange depuis ces derniers mois. Déterminé, SUD, à l’initiative de la plainte qui a abouti à une jurisprudence historique, protégera et défendra les droits de tous-tes ses collègues.

Pour le maintien du réseau distribution au sein d’Orange

SUD appelle à la Grève

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève !

Casse des lycées pro – courrier aux parents d’élèves – Mantes-la-Ville

Le 18 octobre, au lycée Camille Claudel, une trentaine de grévistes: prof matière professionnel et général, AESH, CPE, secrétaire du proviseur et chef des travaux du tertiaire.

Nous avons décidé de nous diviser en 3 groupes, un sur Paris,l’autre sur l’AG à la gare de Mantes la Jolie et le dernier à préparer un écrit (en pièce jointe) que nous allons remettre aux parents délégués afin d’expliquer les motifs de grève de cette journée.

Nous avons pris contact avec le Courrier de Mantes, LFM et une autre radio Locale, celle ci nous a proposé 20 mn d’antenne.

Très peu de mobilisation des lycées prof du coin, malgré la casse de celui ci, c’est bien dommage car on aurait pu organiser un rassemblement dans Mantes, avec tract, pour informer les gens de ce qui va nous tomber sur le nez dès septembre 2023.

Courrier aux parents d’élèves du lycée Camille Claudel (Mantes-la-Ville)

Vous vous demandez pourquoi les enseignants de LP font grève ce 18 Octobre 2022 ?

L’enseignement professionnel est en danger.

L’inquiétude est vive depuis la rentrée car les Lycées Professionnels ne sont plus gérés par le Ministère de l’Education nationale mais par une ministre déléguée avec une double tutelle du Ministère du travail.

Dans les faits, cela aura un impact direct sur la formation des élèves et leur parcours.

  • Réduction du temps de formation générale et professionnelle
  • Des formations spécifiques à chaque bassin qui ne laisseraient plus le choix de formation aux jeunes
  • Un patronat bien éloigné des problématiques sociales de nos jeunes, qui prendrait la main sur leur formation.
  • Des jeunes utilisés à moindre coût par les entreprises
  • Une perte de poste conséquente avec un budget toujours plus limité : moins de projets, moins d’encadrants, la fin des sorties scolaires
  • A terme, ce serait la fin d’un diplôme national
  • En résumé, cette réforme donne la main au patronat sur la formation de nos jeunes

Comment nos jeunes de 14 ans pourraient sérieusement s’intégrer dans le monde de l’entreprise ? C’est une régression inquiétante !

Nous revendiquons que sans formation scolaire générale et professionnelle, un jeune ne peut pas envisager un avenir professionnel dans de bonnes conditions et devenir un citoyen conscient du monde dans lequel il vit.

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Actu Solidaires 78 En grève !

Mobilisations et grèves le 18 octobre pour l’augmentation des salaires et la défense du droit de grève

Communiqué intersyndical

Que ce soit dans les raffineries, l’agroalimentaire, les crèches, les transports publics, l’énergie et nucléaire, les organismes sociaux, les banque-assurances, les services informatiques, la maintenance industrielle, l’éducation, la santé, le commerce, la métallurgie… les salarié.e.s de très nombreux secteurs professionnels se mobilisent depuis des mois dans leurs entreprises ou leurs services pour revendiquer et gagner de légitimes augmentations de salaire, de meilleures conditions de travail, des emplois de qualité. Les jeunes se mobilisent aussi, pour leurs conditions de vie et d’études ainsi que pour une réforme des bourses ambitieuse.

Le mouvement des lycées professionnels, d’ores et déjà décidé pour le 18 octobre, s’inscrit dans cette dynamique.

Pourtant et alors qu’elles réalisent d’énormes profits, les entreprises de la branche Pétrole, en particulier Total ou Exxon, refusent d’accéder, aux exigences des salarié.e.s massivement mobilisés par l’ouverture immédiate d’une négociation sérieuse. Ces dernier.e.s réclament avant tout le rattrapage de l’inflation et une meilleure répartition des richesses créées par les travailleuses et travailleurs, alors que des milliards d’euros de dividendes ont été versés aux actionnaires.

C’est cette situation de blocage patronal qui crée aujourd’hui la pénurie de carburants. Mardi dernier, une limite a été franchie par le gouvernement, annonçant faire procéder aux réquisitions des salarié.e.s des raffineries et dépôts par les préfectures. Elles sont en cours depuis hier. Cette procédure déjà condamnée par l’OIT constitue une atteinte inacceptable au droit constitutionnel de grève et aux libertés fondamentales.

La mobilisation gagne des secteurs de plus en plus nombreux dans le privé comme dans le public. Elles et ils obtiennent par leurs actions avec leurs organisations syndicales l’ouverture de nouvelles négociations et des avancées salariales significatives. C’est aujourd’hui qu’il faut se mobiliser dans tous les secteurs professionnels, public comme privé.

C’est pourquoi les organisations syndicales et les organisations de jeunesse signataires décident d’appeler ensemble les travailleuses et travailleurs et la jeunesse à la mobilisation y compris par la grève le mardi 18 octobre pour l’augmentation des salaires, des pensions et minima sociaux, et l’amélioration des conditions de vie et d’études.

Elles appellent également les salarié.e.s, les retraité.e.s, les privé.e.s d’emploi et la jeunesse à se mobiliser pour la défense du droit de grève en participant aux rassemblements organisés devant les préfectures et sous-préfectures.

Le 18 octobre, elles s’engagent à organiser partout avec les jeunes et les salarié.e.s des différents secteurs professionnels des mobilisations et actions, dans les entreprises et les services.

Montreuil le 13 octobre 2022

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève !

18 octobre – Casse des lycées professionnels publics : on ne va pas se laisser faire !

Sud éducation 78, comme la majorité des syndicats du secteur, dénonce la réforme de l’enseignement professionnel annoncée par le président. Celle-ci vise à détruire purement et simplement le Lycée professionnel. C’est une atteinte au droit à l’éducation pour les élèves de la voie pro.

La réforme Blanquer de 2018 avait déjà supprimé 300 à 400 heures de cours en Bac Pro, 200 heures en CAP. Augmenter les périodes de stage de 50 % c’est faire encore pire. Les risques concrets et immédiats ? Pour les personnels : reconversions forcées, mutations impossibles, suppressions de postes et licenciements de contractuels. Pour les élèves : pertes massives d’heures de cours, soumission accrue aux patronats locaux.

Macron a annoncé que son projet s’appliquerait établissement par établissement avec la « liberté » d’adapter les heures de cours. Les entreprises pèseraient dans les choix. C’est le service public subordonné aux intérêts privés. C’est la fin des horaires disciplinaires identiques partout, donc de l’égalité de traitement des personnels et d’un même droit à l’éducation pour les élèves.

Macron veut aller vite. Les premiers décrets réglementaires seraient publiés dès janvier 2023, son projet s’appliquerait dès la rentrée de septembre 2023. Nous aussi nous devons agir ! L’intersyndicale qui appelle à la grève le 18 octobre est très large : elle doit se traduire par une riposte forte et déterminée des personnels, dès maintenant.

SUD éducation 78 appelle les personnels des LP à se saisir massivement de la journée de grève du 18 octobre et surtout à se réunir en Assemblées générales pour décider des suites, dès novembre.

Sud éducation 78

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Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Enseignement supérieur, recherche Luttes logement Précarité Revue de presse Transport

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 39

Au sommaire : mobilisation éducation aux Mureaux, logement anti-social, précarité étudiante, galère de bus à Limay et grève des transports à Poissy


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


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Éducation En grève !

AESH en grève : quels sont mes droits  ?

Le droit de grève est un droit fondamental et constitutionnel incontestable. Les personnels accompagnant-e-s des élèves en situation de handicap ont donc le droit de se mettre en grève, comme tous les personnels de l’Éducation nationale, qu’ils-elles soient fonctionnaires ou non-titulaires.
1) Comment ça marche ?

En théorie pour faire grève il faut qu’il y ait un préavis de grève déposé par une organisation syndicale. Il doit être adressé à l’autorité compétente (DSDEN, recteur ou rectrice, ministre) en principe au plus tard 5 jours francs à l’avance (c’est à dire 5 jours plus celui de l’expédition et celui de la grève). Les préavis de grève couvrent l’ensemble des catégories de personnels qui y sont mentionnées et pas uniquement les syndiqué-e-s de l’organisation syndicale qui dépose ce préavis.

SUD éducation dépose un préavis de grève généraliste quotidien qui permet d’être couvert-e pour les grèves ponctuelles, reconductibles ou locales : https://www.sudeducation.org/agir/preavis-de-greve/

Des préavis de grève spécifiques et ponctuels sont également déposés lorsqu’il y a des appels à la grève.

Dans l’éducation nationale la grève est décompté par journée : on peut faire grève seulement une partie de la journée mais c’est une journée entière que sera décomptée.
2) Dois-je me déclarer gréviste à l’avance ?

Non, les personnels AESH, qu’elles-ils travaillent dans le premier ou le second degré, n’ont pas à déclarer leur intention de faire grève, ni 48h à l’avance, ni le jour même. Si certain-e-s collègues font le choix de se déclarer gréviste c’est par choix et non par contrainte. Dans tous les cas, c’est à l’administration de faire la preuve de votre absence.
3) On me met la pression, que faire ?

Si on vous met la pression pour vous déclarer gréviste à l’avance vous pouvez ne rien en faire, vous êtes protégé-e par le préavis de grève et la loi.

Le chantage à la culpabilité, « mais comment va faire l’élève que vous accompagnez si vous n’êtes pas là » ne doit pas être un frein et c’est à l’administration de se débrouiller. L’utilisation de tels arguments pour tenter de vous empêcher d’exercer votre droit de grève est parfaitement déplacé et inadmissible.

Lorsque vous êtes en grève vous êtes détaché-e de tout lien de subordination hiérarchique. Votre supérieur-e hiérarchique, ou quiconque, n’a pas le droit de vous appeler pour vous demander de vous justifier ou d’exercer une quelconque pression. Ce serait considéré comme une entrave au droit de grève.

De même, après la grève lorsque vous retournez travailler aucune remarque et aucune menace de sanction ne peut vous être faite. Le fait de faire grève n’est pas un motif légitime pour ne pas renouveler votre contrat de travail.

Si vous vous retrouvez dans ce genre de situations n’hésitez pas à contacter le syndicat SUD éducation de votre département.
4) Et après, que se passe-t-il ?

Aucun tableau de gréviste ou courrier de déclaration post-grève ne peut vous être présenté. Le seul document que vous devez normalement recevoir est un « constat de service non fait ». Cela n’est pas toujours le cas et il n’y a pas à le signer ou à le retourner (seulement si vous contestez votre absence).

Une journée de grève entraîne une retenue sur salaire d’1/30e, quel que soit votre temps de travail ce jour là. C’est le-la supérieur-e hiérarchique direct-e qui fait remonter le nombre de jours de grève au rectorat ou à la DSDEN et cela est retiré sur votre salaire dans les mois suivants (souvent plusieurs mois après). Si vous travaillez sur plusieurs écoles / établissements le jour de la grève, un seul trentième doit vous être retiré. En cas d’erreur il faut contester et les sommes indûment prélevées doivent vous être remboursées.

En cas de grève reconductible, autant de trentième que de jour de grève doivent vous être retirés. Cependant, l’administration peut faire le choix d’appliquer l’arrêt Omont décision du conseil d’État du 7/07/78. Il s’agit d’une décision de justice qui permet à l’administration de prélever l’ensemble des journées comprises entre le premier jour de grève et le dernier jour de grève inclus. Il s’agit alors clairement d’une tentative de répression de la grève. Si par exemple vous faites grève un vendredi et le lundi suivant, l’administration peut vous retirer 4/30e de votre salaire, mais ce n’est pas systématiquement appliqué.

Le prélèvement des jours de grève doit être échelonné : tous les jours de grève ne peuvent pas vous être retirés d’un coup sur le même salaire, respectant la règle du montant maximum saisissable sur le revenu.
Les caisses de grève

La grève, si elle est l’arme des travailleuses et des travailleurs, a un impact financier d’autant plus important pour les personnels non-titulaires qui perçoivent des salaires très bas. La solidarité financière doit jouer pour permettre à toutes et tous de participer à une action collective. C’est le principe de la caisse de grève, qui permet aux collègues qui ont des revenus plus faibles de recevoir une aide afin de limiter les pertes. Les syndicats SUD éducation disposent de caisses de grève et des caisses peuvent également être mises en place à l’échelle d’une école ou d’un établissement, d’une ville, etc. Les règles de redistribution doivent être discutées et décidées collectivement.

Contact
Fédé Sud éduc
Les guides juriques Sud éducation

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