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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Automobile En grève ! Nettoyage

Les directions de Renault et de PEI choisissent l’épreuve de force

Dévalidation des badges des grévistes de PEI, envoi de vigiles, d’huissiers et de chiens.. La direction de Renault refuse même de rencontrer une délégation des salariés en grève depuis 3 semaines. Quant à celle de PEI, elle est aux abonnés absents.

Face aux revendications des salariés de PEI : le mépris et l’absence de dialogue

80 salariés de la société PEI, qui assurent le nettoyage du Technocentre, sont en grève depuis mardi 3 mai suite à l’annonce d’une nouvelle baisse de la prestation de nettoyage décidée par Renault.

Jeudi 5 mai, la direction de l’établissement a dévalidé les badges de tous les grévistes. Le prétexte invoqué a été « l’intrusion » des grévistes au Design. Or les grévistes de PEI, dont plusieurs travaillent habituellement au Design, ne sont pas entrés par « intrusion », mais avec l’autorisation du responsable de la sécurité du Technocentre. Les grévistes ont même laissé leur téléphone portable dans un sac avant d’entrer au Design, comme le responsable de la sécurité leur avait demandé.

C’est donc du fait de la direction de l’établissement que les grévistes sont bloqués à l’extérieur du Technocentre. C’est aussi la direction de Renault, et pas les grévistes, qui bloque les entrées du Technocentre pour empêcher les grévistes d’entrer sur leur lieu de travail.

Les grévistes ont également proposé de faire un service minimum de nettoyage, notamment des sanitaires. A ce jour, celui-ci leur est toujours refusé. Au contraire la direction de PEI, avec l’accord de celle de Renault, fait venir des salariés qui habituellement ne travaillent pas au Technocentre pour occuper les postes de travail des grévistes.

Les salariés de PEI qui travaillent se tirent une balle dans le pied. Ils affaiblissent la grève, dont la victoire leur serait aussi bénéfique. Et ils montrent qu’ils peuvent faire le travail à moins nombreux.

La direction de Renault veut faire des économies sur les salariés les plus mal payés du TCR. Les salariés de PEI ont été aux premières loges pendant le Covid. Ils ont travaillé sans masque lors du premier confinement. Plusieurs ont attrapé le Covid, le transmettant à leurs proches dont certains ont été en réanimation et sont toujours malades. Ils font des périodes de chômage partiel et perdent du salaire, et maintenant Renault supprime une partie du nettoyage les vendredis. Voilà comment ils sont remerciés !

Ces économies entrainent la suppression de 30 emplois parmi les salariés de PEI du Technocentre, et autant sur les sites Renault du Plessis, de Boulogne et de Paris.

Ce que les grévistes de PEI demandent :

  • Que ces suppressions de postes se fassent par un plan de départs volontaires (pour les salariés proches de la retraite notamment qui sont usés par le travail) avec des indemnités de départ supra-légales,
  • Qu’il n’y ait aucun licenciement ni mutation imposée,
  • Le maintien à 100 % des salaires qui sont déjà bas. En effet, la plupart des salariés gagnent le SMIC horaire, et beaucoup de salariés sont à temps partiel.
  • Que les salariés non-grévistes de PEI assurent uniquement la prestation correspondant à leur poste de travail habituel, et que les grévistes puissent assurer un service minimum.
  • Le déblocage des badges de tous les grévistes, y compris ceux des délégués de PEI, et l’accès au Technocentre des élus CSE et des Délégués Syndicaux de PEI.

Les directions de Renault et de PEI se renvoient la balle. La direction de Renault dit que ce n’est pas à elle de gérer la baisse du personnel de PEI. Tandis que celle de PEI dit qu’elle n’a pas d’argent pour maintenir les salaires et financer un plan de départs volontaires. Pourtant, cette diminution d’activité chez PEI est bien la conséquence d’une décision de Renault. Et PEI a été racheté par le groupe T2MC qui se vante d’être dans les 10 plus grosses sociétés de nettoyage de France.

Versez à la caisse de grève des PEI

Notre demande de CSSCT extraordinaire est restée sans réponse aussi bien de la part de la direction que des rapporteurs de proximité de la CFE-CGC et de la CFDT.

SUD demande la tenue d’une réunion entre toutes les parties, direction de Renault, de PEI, représentants des grévistes et des salariés du Technocentre, pour trouver une issue positive à ce conflit.

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Culture En grève !

Bibliothèque Nationale de France , reconduction de la grève jusqu’au 29 mai !

Vendredi 27 mai a eu lieu une journée de boycott de la BnF lancée par l’Association des Lecteurs et Usagers de la BnF (ALUBnF), afin de protester contre la dégradation du service public offert par l’établissement en raison du sous-effectif.

L’intersyndicale BnF CGT-FSU-SUD et l’Assemblée Générale du personnel soutiennent cette mobilisation,la grève ayant aussi été reconduite jusqu’au dimanche 29 mai !

Prochaine Assemblée Générale BnF
LUNDI 30 MAI, 13h HALL OUEST
SOYONS NOMBREUSES ET NOMBREUX !

À relayer sans modération :

►Informations sur #BnFgate ; #BnFbibliothèquemorte et sur le compte Twitter de l’ALUBnF : @ALUBnF

►Campagne d’envoi d’un courrier type de protestation : academia.hypotheses.org

►Lien vers la pétition des usagers : https://www.mesopinions.com/petition/art-culture/bibliotheque-nationale-france-retour-aux-communications/175704

> Caisse de solidarité des grévistes : https://www.lepotcommun.fr/pot/7qpwgjpn <

Grève reconductible à la BnF : communiqué de presse

Intersyndicale BnF CGT-FSU-SUD Culture, représentants élus des usagers et ALUBnF

Toute la BnF en grève à partir du 23 mai pour défendre le service public, pour les créations de postes nécessaires et contre l’ultra-précarité :

L’Intersyndicale CGT-FSU-SUD Culture des personnels de la BnF, les représentants élus des lecteurs et usagers au Conseil d’Administration de la BnF, l’ALUBnF et le public mobilisé réaffirment leur opposition totale à la réduction drastique de la communication directe des documents conservés en magasins aux usagers de la Bibliothèque de recherche, ainsi qu’aux mesures qui l’accompagnent : augmentation du tarif d’entrée pour les lecteurs, réorganisation des plannings et dégradation des conditions de travail des personnels, politique de recrutement de contractuels ultra-précaires pour travailler en service public…

La direction de la BnF a choisi de passer en force en mettant en place dès le 2 mai cette réforme qui ne répond qu’à une logique budgétaire et comptable (comme le reconnaît désormais elle-même la direction), la BnF souffrant d’un manque massif de postes pour assurer à la fois ses missions essentielles et les nouveaux chantiers en cours. En effet, en 10 ans, la BnF a perdu plus de 400 postes, dont 270 de magasinage, ces pertes continuant ces dernières années avec 122 postes de catégorie C perdus entre 2017 et 2021, malgré une relative stabilité des effectifs globaux, montrant bien le choix marqué de la direction de la BnF de continuer à supprimer des postes pourtant nécessaires au service public. La réduction des services rendus au public est donc la conséquence directe d’une politique d’embauche délétère que l’intersyndicale CGT-FSU-SUD dénonce depuis des années. De plus, la mise en place précipitée de cette réorganisation, imposée sans concertation et contre l’avis de l’unanimité des organisations syndicales, des représentants élus des usagers, de l’ALUBnF et de plus de 18 000 lecteurs, usagers et amis de la BnF, s’avère déjà concrètement intenable, provoquant une désorganisation de plus en plus grave des services aux lecteurs et une dégradation inquiétante des conditions de travail des personnels.

De plus la réouverture des salles de recherche du site de richelieu avec des horaires élargis se fera à moyen constant en mutualisant les salles et avec le retour de l’ultra précarité. La création d’un musée et d’une salle grand public (la salle ovale) nécessitent du personnel et a entraîné un transfert de postes du site de Tolbiac vers celui de Richelieu (car il n’y a pas eu de créations de postes spécifiques), ce qui a aggravé la situation sur le site de Tolbiac.

Tout cela était, malheureusement, prévisible. Les organisations syndicales et les lecteurs n’ont cessé d’alerter la direction sur ces problèmes depuis des mois, et sur les dangers que cette réforme fait peser sur l’ensemble des personnels et des usagers de la BnF, mais aussi sur son image nationale et internationale, aujourd’hui fortement écornée par cette réforme et par le refus de tout dialogue entretenu par la direction.

En conséquence, l’Intersyndicale CGT-FSU-SUD Culture et les personnels, avec le soutien total des représentants élus des usagers, de l’ALUBnF et des lectrices et lecteurs mobilisés, appellent à une grève reconductible des personnels à partir de ce lundi 23 mai, qui vise à obtenir :

  • le retrait immédiat de la réforme actuelle et le retour aux conditions de communication directe en vigueur avant mars 2020
  • la suspension des chantiers internes supplémentaires pour permettre à la BnF d’assurer ses missions essentielles au public
  • la mise en place immédiate de toutes les mesures nécessaires pour pourvoir les postes dont la BnF a besoin, en particulier de magasiniers titulaires, avec la publication dès maintenant des postes vacants, puis l’organisation rapide d’un recrutement direct conséquent.
  • l’abandon immédiat du recrutement des contractuels à temps incomplet sur besoins permanents sur des CDD d’un an, contrats ultra-précaires sans droit, et retour à leur recrutement en CDI.
  • l’augmentation des moyens en personnel et financiers de la BnF pour pouvoir remplir dans de bonnes conditions l’ensemble de ces missions.
  • la révision du fonctionnement prévu pour le site de Richelieu et la fermeture des salles de recherche à 18h. Le recrutement du personnel titulaire nécessaire pour le musée, la salle ovale et les salles de lecture.
  • l’ouverture de consultations élargies sur les priorités de la BnF

Contacts : cgt@bnf.fr ; fsu@bnf.fr ; sud@bnf.fr ; lecteurs.ca.bnf@gmail.com ; alubnf@gmail.com

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En grève ! Santé-Social

Secteur sanitaire, social et médico-social – Le 31 mai et le 1er Juin partout en France, on se mobilise pour…

  • un secteur sanitaire, social et médico-social adossé à un service public fort, laïc, exercé par des agent.es, titulaires, seule alternative à la marchandisation du secteur
  • des moyens humains et financiers nécessaires, afin de garantir à la fois le maintien et le développement d’un dispositif de qualité et la mise en œuvre à égalité de droit sur tout le territoire des missions de service public, pour tout le secteur social et médico-social.
  • l’intégration des assistantes familiales dans la fonction publique territoriale comme agent.es titulaires
  • un accès universel et gratuit aux services et établissements médico-sociaux prenant en compte les besoins de la population
  • l’augmentation immédiate de 400€ des salaires de l’ensemble des professionnel·les du secteur
  • la modification du décret n° 2022-728 du 28 avril 2022 rendant obligatoire l’attribution des 49 points d’indice du Ségur à tou·tes les agent.es des filières sociales, médico-sociales et administratives travaillant dans les services sociaux et médico-sociaux, ainsi que la transformation immédiate de cette prime en CTI
  • la refonte des grilles de traitement et le dégel du point d’indice
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Automobile En grève ! Industrie Nettoyage

Les salarié·e·s de la société de nettoyage de PEI occupent le siège social de Renault à Boulogne Billancourt

 

Les salarié·e·s de PEI qui assurent le nettoyage du Technocentre (Yvelines), en grève depuis le 3 mai, occupent depuis ce matin le siège de Renault quai Le Gallo à Boulogne Billancourt.Ils et elles dénoncent un plan d’économie de Renault qui se traduit par la suppression de 60 emplois sur les sites Renault d’Ile de France.

Il y a toujours le piquet de grève aux entrées PC 4 & PC 65 du Technocentre.

La direction de Renault qui refuse la tenue d’une réunion entre toutes les parties, les directions de Renault et de PEI, les représentant·e·s des grévistes et des salarié·e·s du Technocentre, pour trouver une issue positive à ce conflit est la seule responsable de ces blocages.

Les 3 mails envoyés à la direction ET aux rapporteurs de proximité de la CFE-CGC et de la CFDT demandant un CSSCT extraordinaire sont restés sans réponse. La situation des salarié·e·s de PEI semble ne pas intéresser ces gens-là.


Déclaration SUD sur la grève de PEI au CSE du 19 mai

Les élus SUD sont intervenus lors du Comité Social et Economique de Guyancourt/Aubevoye du Jeudi 19 mai 2022 pour demander la tenue d’une réunion entre toutes les parties (Renault, PEI et grévistes) pour trouver une issue positive à ce conflit.

Comité Social et Economique du Jeudi 19 mai 2022

Déclaration SUD sur la grève des salariés de PEI au Technocentre

Les salariés de la société PEI, qui assurent le nettoyage du Technocentre, sont en grève depuis mardi 3 mai suite à l’annonce d’une nouvelle baisse de la prestation de nettoyage décidée par la direction de Renault.

Mardi 3 mai, avant même le déclenchement de la grève, la direction de l’établissement a refusé l’accès au Technocentre à plusieurs délégués de PEI, dont la direction de PEI lui avait envoyé les noms. Cette situation perdure toujours aujourd’hui et constitue une entrave à la libre circulation des représentants du personnel et syndicaux.

Jeudi 5 mai, la direction de l’établissement a dévalidé les badges de tous les grévistes. Le prétexte invoqué a été l’« intrusion » des grévistes au Design. Nous avons déjà signalé à la direction que les grévistes de PEI, dont plusieurs travaillent habituellement au Design, ne sont pas entrés par « intrusion », mais avec l’autorisation du responsable de la sécurité du Technocentre. Les grévistes ont même laissé leur téléphone portable dans un sac avant d’entrer au Design, comme le responsable de la sécurité leur avait demandé.

Les grévistes, leurs représentants et les élus du syndicat SUD Renault Guyancourt/Aubevoye, demandent le déblocage des badges de tous les grévistes, y compris ceux des délégués de PEI.

C’est donc du fait de la direction de l’établissement que les grévistes sont bloqués à l’extérieur du Technocentre.

Les grévistes ont également proposé de faire un service minimum de nettoyage, notamment des sanitaires. A ce jour, celui-ci leur est toujours refusé.

Au contraire la direction de PEI, avec l’accord de celle de Renault, fait venir des salariés qui habituellement ne travaillent pas au Technocentre pour faire le ménage et occuper les postes de travail des grévistes.

Les grévistes, leurs représentants et les élus du syndicat SUD Renault Guyancourt/Aubevoye, demandent que cette situation cesse, que les salariés non-grévistes de PEI assurent uniquement la prestation correspondant à leur poste de travail habituel, et que les grévistes puissent assurer un service minimum.

Les élus du syndicat SUD Renault Guyancourt/Aubevoye demandent également la tenue d’un CSSCT extraordinaire sur le sujet du nettoyage, avec la présence d’élus du CSSCT de PEI.

Sur le fond de ce conflit, la direction de Renault veut faire des économies sur les salariés du nettoyage, c’est-à-dire les plus précaires et les plus mal payés du Technocentre. Ces salariés ont été aux premières loges pendant le covid. Ils ont travaillé sans masque lors du premier confinement. Nombre d’entre eux ont attrapé le Covid, le transmettant à leurs proches dont certains ont été en réanimation et sont toujours malades. Et voilà comment ils sont remerciés.

Ces économies entrainent la suppression de 30 emplois parmi les salariés de PEI du Technocentre, et autant sur les sites Renault du Plessis, de Boulogne et de Paris.
Les grévistes et leurs représentants demandent :

  • Que ces suppressions de postes se fassent par un plan de départs volontaires (pour les salariés proches de la retraite notamment qui sont usés par le travail) avec des indemnités de départ supra-légales,
  • Qu’il n’y ait aucun licenciement ni mutation imposée,
  • Le maintien à 100 % des salaires qui sont déjà bas. En effet, la plupart des salariés gagnent le SMIC horaire, et beaucoup de salariés sont à temps partiel.

Les directions de Renault et de PEI se renvoient la balle. La direction de Renault dit que ce n’est pas à elle de gérer la baisse du personnel de PEI. Tandis que celle de PEI dit qu’elle n’a pas d’argent pour maintenir les salaires et financer un plan de départs volontaires.

Pourtant, cette diminution d’activité chez PEI est bien la conséquence d’une décision de Renault. Pourtant, PEI a été racheté par le groupe T2MC qui se vante d’être dans les 10 plus grosses sociétés de nettoyage de France.

Les élus du syndicat SUD Renault Guyancourt/Aubevoye demandent la tenue d’une réunion entre toutes les parties, direction de Renault, de PEI, représentants des grévistes et des salariés du Technocentre, pour trouver une issue positive à ce conflit.

SUD Renault Guyancourt/Aubevoye
1, avenue du Golf
TCR LOG 0 23
78084 GUYANCOURT Cedex
www.sudrenault.org

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Automobile En grève ! Industrie Nettoyage Santé-Social

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 32

Au sommaire : grève nettoyage, soignant·es… Guyancourt, Buchelay


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


7ème jour de grève des salariés de PEI, entreprise de nettoyage, à Renault Guyancourt

https://sudrenault.org/7eme-jour-de-greve-des-salaries-de-pei

Voici le lien vers la collecte en ligne pour le soutien aux salarié·e·s de PEI en grève totale depuis le 3 mai 2022. https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/solidarite-grevistes-de-pei-technocentre-renault

Si vous perdez ce lien ou voulez en parler, c’est simple : Il suffit chercher Papayoux Solidarité, puis, sur ce portail, dans l’onglet “campagnes publiques”, taper PEI.

Merci d’avance pour votre solidarité. SUD Renault Guyancourt/Aubevoye 1, avenue du Golf  TCR LOG 0 23   78084 GUYANCOURT Cedex www.sudrenault.org


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En grève ! Santé-Social

12 mai – ARS Versailles. Mobilisation des personnels des services de soins critiques et intensifs

Tract d’appel départemental à mobilisation pour les personnels des services de soins critiques et intensifs suite à l’attribution d’une prime mensuelle de 100€ uniquement aux cadres et infirmier·es.
Nous vous donnons rendez-vous le 12 mai de 13h30 à 15h30 devant l’ARS de Versailles, 143 boulevard de la Reine.

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Automobile En grève ! Nettoyage

Renault – 4ème jour de grève des salariés de PEI

La grève des salariés de PEI continue. La direction de Renault leur a bloqué l’accès aux bâtiments du Technocentre depuis jeudi matin, mais les grévistes sont bien déterminés à continuer à se faire entendre.

Jeudi 5 mai : En arrivant le matin sur le site, les salariés de PEI ont découvert qu’ils ne pouvaient plus pénétrer dans les locaux du Technocentre [1] : la direction de Renault avait dévalidé leur badge, y compris ceux des délégués du personnel PEI du Technocentre. Ils ont juste pu entrer dans la partie de l’accueil située avant les tourniquets. Malgré ce blocage, les grévistes ont fait du bruit toute la journée pour continuer à se faire entendre.

Les directions de Renault et de PEI ont d’autre part sélectionné quelques salariés, en leur disant qu’ils n’étaient pas concernés par les motifs de la grève, qu’ils ont fait rentrer par l’entrée livraison, dite « PC4 », à l’arrière du site.
 

Signez la pétition de soutien aux salariés de PEI en grève

La direction de Renault a également convoqué un CSSCT (Comité Hygiène Sécurité Conditions de Travail) pour « faire le point sur la prestation de nettoyage » avec les représentants du personnel Renault. Le nouveau directeur du Technocentre y assistait. Face aux retours des salariés inquiets de l’état des sanitaires, la direction a assuré construire des solutions de « back-up » pour maintenir le niveau de propreté du site, mais elle n’a pas voulu dire lesquelles. Elle a affirmé également avoir des « contacts pluri-quotidiens » avec la direction de PEI, mais là aussi sans en dire plus.

C’est en fait par la presse que les grévistes ont appris que « concernant l’entretien du centre de recherche et de développement, le nouveau contrat prendra effet le 20 mai prochain » (Le Parisien du 5 mai 2022). Il est fortement à craindre que ce nouveau contrat soit revu à la baisse par Renault et qu’il ait des conséquences néfastes pour les salariés de PEI : réduction des horaires de travail (et donc des salaires), mutations sur d’autres sites, voire des licenciements.
 

Article du Parisien sur la grève PEI

Le directeur du Technocentre a également envoyé un mail dans la matinée à tous les résidents pour les rassurer sur les « perturbations » engendrées par le « mouvement social des équipes PEI en charge du nettoyage » et affirmer « pouvoir aboutir rapidement à une situation maîtrisée ».

Vendredi 6 mai : Les grévistes ont découvert qu’ils ne pouvaient même plus rentrer à l’accueil du Technocentre. La direction avait fait installer des barrières 20 mètres devant l’entrée du bâtiment de l’Avancée, avec la présence de « gorilles » chargés de filtrer les entrées. Les grévistes de PEI, qu’ils soient ou non délégués, se sont vus refusés de nouveau l’entrée, même pour aller aux toilettes.

Lors d’une nouvelle assemblée générale, les grévistes ont élu un comité d’organisation de la grève composé de délégués et de non syndiqués, avec autant de femmes que d’hommes.

Ils ont appris que la direction de Renault menaçait de faire appel à une autre société pour faire le ménage si PEI n’assurait pas un service minimum. Les grévistes ont longuement discuté de cette nouvelle situation, d’abord dans le comité d’organisation de la grève, puis en Assemblée Générale. Face au chantage de faire intervenir une autre société, les grévistes ont accepté d’assurer un service minimum à certaines conditions :

  • Mise en place d’un service réellement « minimum » qui ne vise pas à briser la grève,
  • Ouverture des négociations,
  • Accès au Technocentre pour les grévistes et les délégués.

Ces propositions ont été ont votées à l’unanimité des grévistes.

Les revendications des grévistes de PEI sont toujours :

  • Paiement des salaires à 100% (le chômage partiel mis en place depuis 2 ans fait perdre jusqu’à 2 à 300 € par mois à certains salariés, et la perte de salaire serait encore supérieure avec le non-paiement des vendredis),
  • Fin de la politique des paliers [2],
  • Arrêt de la dégradation des conditions de travail,
  • Aucun licenciement, aucune mutation imposée.

La lutte continue !

Notes

[1] Jusqu’à jeudi matin, la direction de Renault avait interdit l’accès au site uniquement aux élus du personnel et aux représentants syndicaux de PEI extérieurs au site, et cela avant même le déclenchement de la grève, ce qui est illégal. A partir de jeudi matin, ce sont tous les grévistes qui ont subi le même sort.

[2] Renault impose des « paliers » budgétaires dans ses contrats commerciaux passés avec PEI, ce qui lui permet de baisser le tarif de la prestation en cas de circonstances exceptionnelles.

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Actu Solidaires 78 Automobile En grève ! Nettoyage

Technocentre Renault : Solidarité avec les salariés de PEI !

Après avoir fait grève lundi et mardi dernier, les salariés de PEI se sont remis en grève ce matin pour exiger le maintien de leur salaire et aucun licenciement suite aux mesures d’économies décidées par la direction Renault sur les prestations de services aux résidents du Technocentre.

Communiqué de l’intersyndicale SUD/FO/CGT/CFDT de PEI

Suite à de nouvelles mesures d’économies décidées par la direction de Renault sur les prestations de service aux résidents, l’ensemble des salariés de PEI qui assurent le nettoyage du Technocentre Renault à Guyancourt se sont mis en grève illimitée le mardi 3 mai 2022, pour revendiquer le maintien de leur salaire à 100%, ainsi qu’aucun licenciement ni aucune mutation.
 

Tract de l’intersyndicale SUD/FO/CGT/CFDT de PEI


La Direction PEI a une fois encore laissé éclater au grand jour son mépris des salaries au travers de leurs élus au Comité social et économique (CSE).
En suspendant notre mouvement de 48 heures sur les sites Renault, nous pensions que la société PEI allait répondre favorable à nos revendications, mais au lieu de ça, PEI n’a fait que confirmer la poursuite de sa précarisation et de la baisse de notre pouvoir d’Achat Pire encore, elle nous a indiqué que cette politique allait s’intensifier dans les prochains jours et
Cela risque de se pérenniser de manière de définitive.
Renault doit assumer ses responsabilités !
Comme à chaque fois, le donneur d’ordre « Renault » cherche à baisser le coût du contrat, c’est lui qui fixe un prix pour faire des économies.
Comme Renault peut-elle faire des économies sur le dos des salaires au SMIC et qui sont déjà amputé depuis plus de 2 ans de 30% en raison d’un programme de chômage partielle qui n’en
finit pas.
Mensuellement chaque agent perd environ 200 à 300 € par mois, ce montant oblige beaucoup d’entre nous à faire des sacrifices sur notre budget courses afin de boucler notre fin de mois, alors
que parallèlement Renault a annoncé en 2021 faire un milliard d’euros de bénéfices.
Tous les agents de propreté intervenant sur Renault ont vécu une période inédite et bouleversante et que devant cette crie, ces salariés étaient en première ligne sur le front à risquer leur vie.
Notre métier est utile et vital pour la survie des autres, c’est pour cette raison que devant autant de mépris, que nous devons rester mobilisé.
La seule récompense que nous avons eu pour notre engagement depuis plus de 2 ans, est de continue à perdre du pouvoir d’achat de manière continue.

Nos collègues de Renault ont été récompensé de leurs efforts et nous exigeons également le même traitement.
– Plus de chômages partiels sur tous les sites
– Pas de fermeture du vendredi
– Fin de la politique des paliers
– Fin de la dégradation de nos conditions sociales
A sa s’ajoute une volonté de la part de Renault de faire taire nos organisations syndicales, afin de faire avorter toute tentative de mouvement.
Renault refuse l’accès à nos représentants du personnel et aux délégués syndicaux de PEI sur ces établissements, se rendant coupable d’un délit d’entrave.
TOUS MOBILISÉS ET TOUS UNIS !
pour faire cesser la dégradation de nos conditions de travail

Ambiance garantie sur le piquet de grève des salariés de PEI aujourd’hui !




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En grève ! Santé-Social

Le service des urgences du Centre Hospitalier de Versailles est en grève illimitée

Le service des urgences du Centre Hospitalier de Versailles est en grève illimitée à compter de ce jour (lundi 2 mai) avec les revendications suivantes :
– A court terme : Notre demande principale est d’accueillir et de s’occuper dignement de nos patient·es (temps d’attente trop long lors de la prise en charge, personnels insuffisants pour le flux actuel, entraide avec les services spécialisées, temps d’attente moins long entre la pose du diagnostic médical et la prise en charge dans les services, plus de rapidité entre les différents examens et le compte rendu final, entraide des agents des services avec nos brancardiers lorsqu’un·e patient·e est transférée)
Pour les soignant·es, le remplacement systématique des agents absents quel que soit la cause de leur absence, de leur donner les moyens humains et suffisants pour assurer une qualité des soins optimum et de pouvoir exercer leur fonction dignement.
– A long terme : Projection sur les travaux envisagés avec consultation de l’équipe et groupes de travail, réorganisation avec une filière gériatrique pour tous patients âgés afin qu’ils ne restent plus sur des brancards pendant des heures

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