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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Commerce Grande distribution Luttes contre les discriminations

Le succès d’Hmarket et le fantasme du grand-remplacement alimentaire

Les Mureaux – Via le Bondy Blog – Par Héléna Berkaoui, Alexandre Bourasseau

Aux Mureaux (Yvelines), le supermarché halal se voit accuser d’avoir « terrassé » son concurrent, Auchan. Un article du Parisien qui dépeint cette enseigne comme une menace a beaucoup fait réagir. Une polémique qui reflète un climat nauséabond.

https://www.bondyblog.fr/societe/le-succes-dhmarket-et-le-fantasme-du-grand-remplacement-alimentaire/

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Actu Solidaires 78

Pourquoi se syndiquer ?

Face aux injustices, nous avons décidé de nous organiser en tant que travailleuses et travailleurs

et de créer des syndicats dans nos secteurs professionnels. Nous savons par expérience que si nous restons isolé·es nous sommes en position de faiblesse face aux attaques des patrons, des directions, des hiérarchies ou de l’État pour défendre nos droits et libertés. C’est pourquoi nous nous sommes regroupé·es dans Solidaires, une union interprofessionnelle implantée sur tout le territoire. Nous sommes actuellement autour de 110 000 syndiqué·es, aussi bien dans le privé que dans le public. Le collectif c’est notre force !

Se syndiquer, c’est disposer d’un outil pour ne pas être seul·e au quotidien, pour défendre ses droits et ses intérêts, faire face à l’arbitraire, défendre nos salaires, protéger notre santé…

Par exemple, c’est le syndicat SUD Solidaires Amazon qui a obligé sa direction à mettre en conformité ses sites en France au début de la pandémie de COVID-19 devant la quasi absence de mesures de protection des salarié·es.

L’Union syndicale Solidaires regroupe des syndicats dans l’ensemble des secteurs professionnels. Nous sommes également organisés en unions départementales et locales sur l’ensemble du territoire.

Tu te reconnais dans nos valeurs et pratiques ? Tu souhaites agir et faire la différence ? Construire une liste syndicale Solidaires au service des collègues pour les élections ? Rien de plus simple  !On a des droits, faisons-les respecter !

Comment se syndiquer et rejoindre Solidaires ?

Les valeurs et pratiques de Solidaires en résumé

Nous souhaitons que le travail et l’économie soient au service de l’intérêt collectif, en prenant en compte les équilibres écologiques. Nous voulons vivre dans un monde où personne ne reste sur le côté, à la rue, ne meurt de faim ou n’est parqué dans des camps aux frontières de l’Europe. Nous voulons vivre, pas survivre ! Nous voulons sortir du système capitaliste, générateur d’inégalités, d’exploitation des humains et de destruction de la planète. La socialisation des entreprises et leur autogestion sont une alternative crédible à explorer.

Au travail comme en dehors, personne ne doit subir d’oppression liée à la perception de sa couleur, de son sexe, de son genre, de sa religion, de son handicap ou de sa culture. Nous luttons pour l’égalité des droits. Notre syndicalisme est féministe, antiraciste, lgbti+ et s’attaque aux systèmes de domination.

Les services publics sont notre bien commun. Nous les défendons (contre les fermetures, les privatisations, la dématérialisation) et souhaitons les développer, en créer de nouveaux. Le statut de fonctionnaire qui assure l’indépendance doit être défendu et renforcé. La protection sociale est un autre bien commun qui doit être développée et préservée des appétits capitalistes de rentabilité.

Nous nous opposons résolument à l’extrême-droite qui n’amène que la violence et la haine et qui travaille main dans la main avec les patrons. Jamais l’autoritarisme, le repli sur soi et la xénophobie ne seront des solutions.

Nous luttons pour nos libertés publiques et individuelles qui sont régulièrement remises en cause, rognées au nom de l’antiterrorisme ou de l’État d’urgence, sur fond de multiplication des violences policières.

Nous pensons que tous les sujets qui touchent ou que vivent les travailleuses et les travailleurs, comme le handicap, l’accès à un logement digne, le racisme ou les lgbtiphobies, l’accès à l’avortement, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles nous concernent partout et tout le temps et pas seulement sur nos lieux de travail. C’est pourquoi nous travaillons avec de nombreuses associations de lutte du mouvement social.

La crise écologique et climatique est très grave. Il y a urgence à changer en profondeur les systèmes de production et à sortir d’un consumérisme destructeur. Il faut rompre avec le capitalisme qui est incapable de se réguler. Nous sommes écologistes. Nous participons activement à l’Alliance Ecologique et Sociale (AES) qui regroupe syndicats et associations, pour agir ensemble et lier urgence sociale et urgence écologique, fin du monde et fin du mois.

Nous entretenons des relations avec de nombreuses organisations syndicales et associations à l’étranger pour faire vivre la solidarité internationale. Nous participons notamment au Réseau Syndical International de Solidarité et de Lutte (RSISL).

L’Union syndicale Solidaires défend les travailleuses et les travailleurs en France, quels que soient leur statut, leur origine et leur culture, avec ou sans-papiers.

Un syndicat ça permet aussi de construire le rapport de force pour gagner. Ainsi en 2019 nous avons appelé à construire la grève de façon reconductible à partir du 5 décembre, ce qui a été un des éléments permettant de repousser la réforme de la retraite à points voulue par le gouvernement. En 2023 nous avons construit la mobilisation sur les retraites dans l’intersyndicale nationale interprofessionnelle. Pour gagner nous pensions qu’il fallait aller plus loin, c’est pourquoi nous avons appeler à construire la grève reconductible et des actions de blocage à partir du 7 mars.

Il existe de nombreux syndicats avec des positions, des pratiques et des valeurs plus ou moins éloigné·es de Solidaires. Nous essayons toujours de privilégier l’unité en intersyndicale pour avancer et construire le rapport de force nécessaire pour permettre aux salarié·es de gagner.

Nous sommes indépendant·es des patrons, de l’État et des organisations politiques.

La recherche de démocratie est au cœur de notre syndicalisme. Nous fonctionnons principalement au consensus. Ce sont les adhérent·es qui décident des orientations, des revendications et des mobilisations. Nous soutenons l’auto-organisation des luttes et des grèves et la tenue d’assemblées générales décisionnelles.



Toutes nos positions et revendications : solidaires.org/se-syndiquer/nos-positions/


Des outils syndicaux pour connaître et défendre ses droits
Une interrogation sur ses droits en tant que travailleuse ou travailleur ? Besoin d’un courrier type pour répondre à votre hiérarchie ou à une administration ? Solidaires a développé un certain nombre d’outils disponibles gratuitement et sans codes d’accès :
solidaires.org/connaitre-ses-droits/rechercher/

Comment se syndiquer et rejoindre Solidaires ?

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Éducation Internationalisme Podcast

Podcast : l’actu des Oublié·es : penser loin, luttes dans l’enseignement

A qui profite le crime ? L’enseignement en lutte

« Les écoles publiques sont en train de mourir, et ce n’est pas de la faute des profs ; c’est de la faut des politiques qui n’ont aucune considération pour nous. » Cette phrase, prononcée par une professeure portugaise en février dernier, pourrait résumer l’une des problématiques majeures du monde enseignant en lutte.

Pour alimenter une réflexion de lutte face aux grandes transformations que nos systèmes éducatifs sont en train de subir, nous partons en Argentine, puis en Hongrie, où la lutte des profs fait face depuis plus de 400 jours à des attaques répétées et violentes du gouvernement.

SOURCES
Argentine : Pagina Siete, La Prensa, HoyDia
Hongrie : Nepzsava, Slate ou les articles d’Ivan Bajomi disponibles sur Open Editions
Sur la réforme des lycées pro en France : Rapports de Force ; sur le SNU : Politis et Médiapart

https://audioblog.arteradio.com/blog/157476/podcast/205316/saison-iii-episode-17-a-qui-profite-le-crime-l-enseignement-en-lutte-i

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Actu Solidaires 78 Retraites

15 juin avec SOLIDAIRES Retraité.e.s : faisons entendre notre colère pour exiger l’augmentation des pensions

15 juin avec SOLIDAIRES Retraité.e.s : faisons entendre notre colère pour exiger l’augmentation des pensions

Appel unitaire en PDF 15 JUIN SOLIDAIRES RETRAITE.Eudirs

Dossiers revendicatifs de l’UNIRS (Union Nationale Interprofessionnelle des Retraité·e·s Solidaires) : cliquez ici /se-syndiquer/les-syndicats/unirs-union-nationale-interprofessionnelle-des-retraite-es-solidaires/unirs

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antimilitarisme Éducation

Déclaration commune d’organisations membres des Collectifs « Non au SNU » et « « Jeunesses Citoyenneté Émancipation »

Nous avons décidé de rendre publique notre opposition conjointe à la mise en œuvre et à la montée en charge du Service National Universel décidé par Emmanuel Macron et son gouvernement.

Ainsi, nous sommes unis par notre volonté :

– De refuser la militarisation de la jeunesse, par les levées et les saluts au drapeau, l’uniforme, les chants martiaux, les exercices physiques pour les « casser et discipliner », pour leur apprendre à obéir, ainsi que la place prise par les actuels ou anciens membres de l’armée dans l’encadrement.

– De refuser un des buts affichés du SNU présenté dans le rapport « Jeunesse et citoyenneté : une culture à réinventer » du Sénat : « dans une logique de contribution à l’esprit de défense, d’informer les jeunes des perspectives de carrière dans les armées et la gendarmerie, et des besoins des forces de réserves, la professionnalisation imposant un effort particulier pour susciter des vocations ». En clair, un réservoir de recrutement pour l’Armée.

– De dénoncer les pratiques de certains encadrements en l’absence de professionnels qui aient une vraie formation d’encadrement des jeunes. La presse s’est déjà fait l’écho à plusieurs reprises de violences et comportements inappropriés et maltraitants. Nous ne les identifions pas comme de simples dérives individuelles, et estimons que le projet et le cadre du SNU les favorisent. Ces pratiques nous alertent d’autant plus que les SDJES et les DRAJES sont chargées de l’organisation du SNU, mais aussi de son contrôle. Un mélange des genres inquiétant qui ne permet pas de traiter avec indépendance et sérieux les problèmes qui sont et qui pourraient survenir sur les séjours.

– De mettre en lumière un autre rapport du même Sénat relatif au coût exorbitant du SNU dans un contexte où l’école publique comme le secteur de l’éducation populaire manquent de moyens, et son impossibilité pratique de trouver une réalisation concrète. Nous revendiquons que les sommes importantes dévolues pour le SNU soient consacrées à l’Éducation nationale, à la Jeunesse et aux Sports et à de réelles politiques jeunesses ambitieuses, elles y seront ainsi plus utiles et mieux employées.

– De repousser la politique argumentative du Gouvernement insinuant que la jeunesse pourrait être achetée pour participer au SNU par des avantages matériels comme le permis de conduire, l’accès aux concours de la Fonction publique, l’obtention du BAFA, des facilités pour Parcours-Sup, etc. Ces propositions sont la marque d’un certain mépris envers la jeunesse et remettent profondément en cause le principe d’égalité des droits des jeunes.

– De rejeter la politique d’instrumentalisation budgétaire intentée au secteur de l’animation par Mme Sarah El Haïry afin de faire accepter le SNU. Cette tentative et la considération des organisations du secteur comme de vulgaires prestataires de service par la Secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et du Service national universel témoignent d’un double discours autour de la construction des politiques de jeunesse.

– D’exiger la non-obligation pour les jeunes d’aller au SNU si celui-ci devait perdurer sous sa forme actuelle, ce que nous contestons. Cette obligation entraînerait inévitablement la revendication de l’obtention d’un statut d’objection de conscience. Si les jeunes s’engagent dans une « action civique », cela ne peut leur être imposé : cela doit être uniquement sur la base du volontariat. Tout devoir imposé est une servitude et de surcroît, contre-productif. D’ailleurs, on observe déjà ce refus du SNU : chaque année depuis 2019, les objectifs gouvernementaux, pourtant « mesurés » sont très loin d’être atteints.

– De souligner, a contrario, l’importance que nous attachons à des politiques publiques qui viennent soutenir et favoriser l’émancipation des jeunes, la lutte contre leur précarité aggravée, la construction de leur esprit critique, et leurs capacités d’engagement volontaire.

En conséquence, les deux Collectifs « Non au SNU » et « Jeunesses Citoyenneté Émancipation » demandent l’abandon et l’abrogation du Service National Universel.

Paris, le 5 juin 2023

PRÉCISIONS : Le Collectif « Non au SNU » est opposé à toute forme de « service de la jeunesse, militaire ou civil, car il refuse par principe toute forme d’embrigadement de la jeunesse. Le Collectif « Jeunesses Citoyenneté Émancipation » propose une action de substitution au SNU, conforme aux intérêts et aux besoins de la jeunesse. Il s’emploie à construire une alternative au SNU et non un SNU alternatif. Les deux Collectifs sont unis par leur refus du SNU concocté par le gouvernement.

Membres du collectif « Jeunesses Citoyenneté Émancipation » : Fédération nationale de la Libre Pensée, Ligue des Droits de l’Homme, Le Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne, Forum français de la jeunesse, Union Nationale des Etudiants de France.

Membres du collectif « Non au SNU » : Union pacifiste, Union syndicale Solidaires, ASSO-Solidaires, Fédération Solidaires Étudiant·e·s, Fédération SUD éducation, SUNDEP Solidaires Sud Enseignement privé, Solidaires Jeunesse et Sports, Fédération SUD Collectivités territoriales, Fédération Éducation de la Confédération Nationale du Travail, CNT Santé, Éducation, Social et Territoriale de Lorraine, Syndicat unifié du bâtiment de la région parisienne de la Confédération Nationale du Travail, Fédération éducation/recherche de la CNT-SO, Les Jeunesses Syndicalistes, Mouvement National Lycéen, Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne, La Voix Lycéenne, Union Etudiante, Fédération nationale de la Libre Pensée, Droits Devant !!, Ni guerres ni état de guerre, Causes communes, Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami(e)s Contre la Guerre, Réseau des Centres de Recherche, d’Etude et de Formation à l’Animation et au Développement, Mouvement de la paix, ATTAC-France, Stop Fuelling War, Abolition des Armes Nucléaires – Maison de Vigilance, Mouvement de l’Objection de Conscience Nancy, GRATLIB, Queer Education, Fédération Nationale Laïque des Amis des Monuments Pacifistes, Mouvement pour une Alternative Non-violente, Unjourlapaix, Parti Communiste des Ouvriers de France, Europe Écologie – Les Verts, Union Communiste Libertaire, Les Jeunes écologistes, Union des Jeunes Révolutionnaires, Union Prolétarienne ML, Unité Communiste de Lyon, Groupe libertaire Jules Durand, Pour une Ecologie Populaire et Sociale, Mouvement Résilience, Alternatives et autogestion, Cercle 49, Radio-Libertaire, Revue Silence, Cerises la coopérative, Questions de classes, L’Allume-Feu, Arc en ciel théâtre réseau coopératif, Toustes en Colo Collectifs locaux unitaires Non au SNU Nantes, Lyon, Bordeaux, Angoulême, Chambéry, Hérault, Vendée, Marseille, Var, Vosges…

Pour rejoindre le collectif : nonsnu@lists.riseup.net

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