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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78

Expressions Solidaires, numéro spécial 25 ans de luttes

Il y a 25 ans, le Groupe des 10 composé de syndicats autonome est devenu l’Union syndicale Groupe des 10 et s’est doté de statuts et de valeurs communes. C’est cette histoire que l’on vous raconte à travers ce numéro spécial, en confrontant joyeusement les différents moments de nos luttes

.L’histoire d’une rencontre, d’une volonté de construire en interpro un syndicalisme différent, un syndicalisme de lutte et de transformation sociale.

https://solidaires.org/sinformer-et-agir/les-journaux-et-bulletins/expressions-solidaires/expressions-solidaires-n109-special-25-ans/

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antifascisme Éducation

Alerte sur les agissements de Parents Vigilants – courrier intersyndical au ministre

A Paris, le 15 novembre 2023

Monsieur Gabriel Attal
Ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse,
110 rue de Grenelle
75007 PARIS

Objet : alerte sur les agissements de Parents Vigilants

Monsieur le Ministre,

Le samedi 4 novembre, l’association Parents Vigilants, créée par le parti Reconquête, a tenu un colloque au Sénat, à l’invitation de Stéphane Ravier, sénateur de ce parti. A cette occasion, les membres de cette association d’extrême droite ont fait état de leurs pratiques et ont rappelé leurs objectifs. Sans surprise, ils s’inscrivent dans la lignée des pratiques déjà connues et particulièrement inquiétantes.

Ainsi, Parents Vigilants a opté pour des pratiques dangereuses pour nos collègues. En général, ce sont les cours ou activités prévues par ces enseignant·es qui sont visées : sorties scolaires, contenus des cours, ateliers et conférences organisées dans les établissements. Les thématiques visées sont toujours les mêmes : la lutte contre les LGBTIphobies, les droits des personnes migrantes, l’éducation à la vie sexuelle et affective.

Le mode opératoire est également bien identifié. Une personnalité d’extrême-droite dénonce sur les réseaux sociaux tel cours ou telle activité, s’ensuit une campagne de harcèlement en ligne, allant parfois jusqu’à la publication du nom et de l’adresse d’enseignant·es visées, et parfois d’un rassemblement devant l’école ou l’établissement Face à la gravité des menaces, certains de nos collègues ont même dû bénéficier d’une protection policière. De plus, Parents Vigilants n’a pas caché son intention d’infiltrer les conseils d’école et les conseils d’administration des collèges et lycées ce qui leur permettra de toucher plus de parents pour diffuser leurs idées nauséabondes et dangereuses, mais aussi de tenter de contrôler les projets pédagogiques.

Nous tenons à vous faire part de notre plus vive inquiétude. Nous considérons que l’École, par son rôle émancipateur, est un rempart contre toutes les formes d’intolérances et de discriminations. Il est inacceptable que les activités et enseignements proposées dans les écoles et établissements fassent l’objet de la pression de la part des obscurantismes de tous bords, dont l’extrême droite, qui cherchent ainsi à imposer une vision réactionnaire et antirépublicaine de l’École. L’École publique, laïque et émancipatrice, celle qui fait grandir les élèves et éveille les consciences, celle où la liberté pédagogique est au service de l’émancipation, doit être défendue et protégée.

Les collègues et communautés éducatives visées sont plongées dans des situations intenables où la peur devient quotidienne, dans leur vie professionnelle comme dans leur vie privée. Les pratiques de Parents Vigilants (raids numériques, identités et coordonnées rendues publiques) ne sont pas nouvelles et nous savons qu’elles peuvent avoir une issue dramatique : elles nous font craindre un passage à l’acte dont serait victime un·e de nos collègues. Monsieur le Ministre, vous avez à plusieurs reprises exprimé votre volonté de défendre et protéger les personnels de l’Éducation nationale. Nous attendons de vous des paroles et des actes sans ambiguïtés face aux menaces que fait peser le collectif Parents Vigilants sur nos collègues et sur l’École.

Veuillez recevoir, Monsieur le Ministre, nos salutations respectueuses.

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Actu Solidaires 78 Internationalisme Palestine

Les Mureaux : samedi 9 décembre journée pour La paix à Gaza

– L’Assemblée de mobilisation des Mureaux et alentours  organise samedi 9 décembre une journée pour La paix à  Gaza° 

Manifestation départ 15h aux Halles d’Auchan jusqu’à la mairie en passant par les Bougimonts.° 

Ciné-Débat au cinéma Frédéric Dard des Mureaux à 18h :Yalla Gaza – Intervenants : Un membre de l’AFPS 78 ( Association France Palestine Solidarité) et Lahsen Zbayar (ASIP Association Soutien Inter Peuples) 78S

Synopsis Gaza est un petit territoire palestinien de 40 km x 12 km où vivent plus de 2 millions de personnes. La population est complètement enfermée depuis 2007 par Israël et régulièrement bombardée au mépris de toutes les règles de Droit International et conventions des Nations Unies. La société y est encore structurée et organisée mais pour combien de temps ? Les nombreux témoignages des Palestiniens de Gaza sont mis  en perspective avec les analyses de responsables politiques locaux, d’historiens, de journalistes, d’Israéliens, de juristes spécialistes de Palestine/Israël. Les gazaoui-e-s parlent de leur quotidien, de géopolitique, de religion, de sionisme, de droit international, bref de tous les éléments nécessaires à la compréhension du vécu de cette société palestinienne et de son environnement si anxiogène. Appréhender leur résilience pour que  le désespoir ne s’installe pas et comprendre comment se transmet de génération en génération cette flamme de la culture et de la  terre.

Un film pour démystifier les préjugés…  Précision : ce film est sorti juste avant la guerre actuelle.

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Actu Solidaires 78 Conditions de travail Dans les Yvelines, une classe en lutte... En grève ! La Poste Poste / Télécom Précarité

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 62

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : Actu.fr


Source : Actu.fr

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Éducation En grève !

Lycée pro en grève le 12 décembre contre une réforme catastrophique

Le gouvernement s’obstine dans sa volonté de casser le lycée professionnel, en s’attaquant à la classe de terminale. Pour répondre au désastre issu des réformes successives qu’a subies le lycée professionnel, la ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels enfonce le clou avec une année de terminale présentée comme à la carte pour l’élève, mais qui est en réalité un dispositif pour masquer les difficultés que rencontre le lycée professionnel.

Tract – Le 12 décembre, en grève contre la réforme du LP !
Communiqué unitaire – Réforme du lycée pro : l’ensemble des organisations syndicales et la FCPE claquent la porte de la commission spécialisée des lycées
L’intersyndicale voie pro exige le retrait du projet de réforme Grandjean contre le lycée professionnel
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Internationalisme Palestine

Palestine – Israël. Enfin. Pour un cessez-le-feu permanent

L’Union syndicale Solidaires se réjouit de la liesse des populations palestiniennes et israéliennes suite à la libération des détenu·es en Israël et à Gaza, dans le cadre d’un échange négocié le 22 novembre. Nous saluons également la libération des travailleurs immigrés thaïlandais et philippins, dans l’indifférence générale qui n’a d’égal que celle qu’ils subissent en Israël tout le reste de l’année.

Le gouvernement israélien a refusé toute trêve et accord avant d’avoir, par ses bombardements, tué 15 000 civil·es, hommes, femmes et enfants, blessé·es et traumatisé·es des milliers d’autres et opéré des destructions massives dont celles des camps de réfugié·es et celle totale du système de santé au nord de la bande de Gaza. Cette politique relève des crimes de guerre au regard du droit international. La Cisjordanie n’est pas restée à l’écart de cette furie vengeresse : des centaines de tué·es, des arrestations par milliers depuis le 7 octobre. La menace d’une nouvelle Nakba, c’est-à-dire l’expulsion plus massive encore qu’en 1948, des Palestinien·nes de leurs terres reste une option pour le gouvernement israélien.free-palestine@2x

Ces massacres et destructions relèvent de la vengeance suite aux crimes de guerre, commis le 7 octobre par le Hamas et sont dirigés contre la population gazaouie dans son ensemble. Ainsi, comme le dit Joan Deas, directrice exécutive de l’Institut de Recherche et d’Étude Méditerranée et Moyen-Orient (Iremmo), les objectifs militaires israéliens sont « inatteignables et complètement fantaisistes » mais cette politique cause des désastres humains considérables. Nous espérons donc que le processus de libération d’otages, de libération de prisonnier·es et de trèves militaires va se poursuivre, et annonce un cessez-le-feu permanent que nous appelons de nos vœux depuis plusieurs semaines lors, notamment, de manifestations partout en France et dans le monde qui ont rassemblé des milliers de personnes de la société civile, des partis politiques, associations et syndicats.

Nous rappelons que rien ne saurait remplacer une solution politique juste pour que cesse une guerre qui dure depuis 75 ans et dont tou·tes les Palestinien·nes subissent les conséquences, malgré la résistance, armée ou non violente, les négociations et les accords, rarement respectés.

Pour l’Union syndicale Solidaires, les termes de cette issue passent par le respect du droit international, tant dans la guerre que dans les moments d’une paix apparente : fin des bombardements, retrait des troupes israéliennes, aide humanitaire, fin du blocus, fin de l’occupation et de la colonisation, fin de l’apartheid, retour dans leurs foyers de tou·tes les réfugié·es palestinien·nes, et libération de tou·tes les otages et de tout·es les prisonnier·es, pour que la situation puisse déboucher enfin, sur une paix juste et durable entre Palestinien·nes et Israélien·nes.

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antifascisme antiracisme

Se défendre et combattre la déferlante de racisme anti-arabe et anti-musulman

Samedi 25 novembre, un groupe d’extrême-droite a organisé une tentative « d’expédition punitive » raciste à Romans-sur-isère en criant des slogans comme « Islam hors d’Europe », « La France aux Français ». Ils ont attaqué le quartier de la Monnaie, avec l’intention affichée d’aller frapper des personnes supposées être d’origine maghrébine, instrumentalisant la mort de Thomas à Crépol la semaine dernière. Les participants à cette attaque sont présentés dans de nombreux médias comme des « militants » renvoyant les idées d’extrême droite à une opinion comme une autre. Ce n’est pas un événement isolé.

Dans la plupart des médias de masse, de manière quotidienne, les propos racistes, les amalgames stigmatisants, les violences verbales se banalisent et se multiplient contre les personnes cataloguées comme arabes ou musulmanes. Jusque dans les écoles, des enfants sont suspectés, signalés, réprimés, sous des motifs fallacieux ce qui dans la plupart des cas n’appelle que des approches éducatives.

La situation internationale est aussi instrumentalisée pour amplifier cette rhétorique : des images de morts horribles de civil·es israélien·nes sont utilisées pour marquer du sceau de la barbarie tou·tes les « arabes » et « musulman·es », dans la continuité de l’imagerie coloniale.

Cette stigmatisation permanente est largement responsable du développement des actes et agressions racistes : injures, menaces, violences policières, agressions physiques, inscriptions dégradantes sur les lieux de culte, etc. Le gouvernement refuse de se donner les moyens de quantifier ces faits, et pour cause, il y participe de par certains discours.

Ce climat nauséabond est entretenu par l’extrême droite pour qui chaque crime ou délit est le fait d’étrangers ou d’immigrés Et les nouvelles initiatives racistes de groupes d’extrême-droite dans plusieurs villes se multiplient de manière inquiétante.

Mais ce discours est également alimenté par les droites, – qu’on peine de plus en plus à distinguer de l’extrême droite – ce gouvernement, Darmanin et ses acolytes ne font pas illusion en condamnant ici ou là une scène particulièrement choquante. Toute leur politique et toute leur rhétorique nourrissent le racisme. On ne peut pas prétendre combattre le racisme en votant une énième loi sur l’asile et l’immigration xenophobe et répresssif, en supprimant l’aide médicale d’État, en jetant un soupçon général contre toute un partie de la population, sous prétexte de lutter contre le terrorisme.

L’Union syndicale Solidaires :

  • témoigne avec force sa solidarité avec l’ensemble des personnes qui subissent le racisme et ce qui va avec : l’oppression, la discrimination, la surexploitation et les violences.
  • réaffirme sa détermination à combattre le racisme sous toutes ses formes, d’où qu’il vienne et quelles que soient ses cibles.
  • se mobilise avec Unie·es contre l’Immigration Jetable, pour une politique migratoire d’accueil et la Marche pour l’égalité le 3 décembre prochain « Pour l’égalité, pour la justice, contre le racisme et contre la Loi Darmanin ».

La lutte antiraciste ne se divise pas. Le combat pour l’égalité et l’émancipation est un combat de tou·tes pour tou·tes.


Solidaires contre le racisme

Lors de son dernier congrès, l’Union syndicale Solidaires a adopté une résolution contre le racisme dont voici un extrait :
– Nous combattons le racisme sous toutes ses formes.
– Nous luttons contre l’antisémitisme inscrit dans l’histoire de la France et de l’Europe et toujours vif aujourd’hui.
– Nous combattons le racisme lié à l’histoire coloniale, à l’encontre des personnes africaines, arabes, asiatiques, antillaises, guyanaises, polynésiennes, kanaks ou réunionnaises, racisme qui touche les générations successives et qui a de lourdes conséquences sociales, répressives, discriminatoires au travail, dans l’accès au logement, aux services publics.
– Les populations ultramarines sont victimes de discriminations particulières dans les départements et régions d’Outre-mer dans l’accès aux services publics, sur les prix, les salaires (SMIC…), le développement économique.
– Nous dénonçons et combattons toute forme de discrimination liée aux croyances religieuses, notamment lorsqu’elles sont porteuses de pratiques racistes.

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Agriculture Écologie

SUD Rural-Territoires : Je vous écris depuis le congrès…

49 à Mainsat…

Rien à voir avec l’article 49.3, le préféré de nos oligarques nationaux.

Mainsat, charmant village de Creuse, a ouvert ses portes aux camarades de SUD Rural Territoires, le temps d’un congrès.

Venu·e·s de toute la France, de Marseille à Quimper, de Saint Omer à Perpignan, de Dax à Dijon, des ambassadeurs et ambassadrices, engagé·e·s, enragé·e·s et mobilisé·e·s, ont pris les routes de l’hexagone pour partager ce temps fort de notre vie syndicale.

Échanges formels et informels, dans une ambiance conviviale, nous ont permis de faire le bilan des années précédentes et de définir nos orientations pour les années à venir. Les réunions se sont enchaînées, les débats en plénière ou en commissions, ont été riches, fruits de cogitations individuelles et collectives.

Malheureusement, les constats sont les mêmes dans tous les services représentés : casse de nos missions de services publics par des voyous en costard, technocrates au service des plus riches et qui n’hésitent pas à collaborer de manière éhontée avec celles et ceux qui vendent des armes, détruisent nos forêts, artificialisent nos sols. En bref, nombre de cadres de nos ministères, nous le savons malheureusement, pactisent sans sourciller avec le diable. Ça c’est pour le côté obscur de la force.

Mais ce congrès, c’est aussi l’espoir. Tout d’abord parce qu’on est encore là et qu’on ne lâche pas le morceau. Vous savez, l’histoire du grain de sable dans l’engrenage, du petit caillou dans la chaussure… Autre motif de satisfaction, pas mal de nouvelles têtes, ce renouvellement met du baume au cœur et on se dit que rien n’est perdu. Enfin, des camarades qui s’engagent en décidant de participer aux instances et au bureau syndical. La relève est assurée. L’occasion pour nous de saluer les camarades qui quittent le bureau national et de les remercier pour le travail qu’elles et ils ont abattu (ils et elles se reconnaîtront).

Côté vie nocturne creusoise, des soirées animées et festives, culturelles aussi. Spéciale dédicace à Vlad et Gilles, musiciens locaux, grâce auxquels nous nous sommes trémoussé·e·s et avons appris que nos enfants sont de droite ; à Paco et sa librairie itinérante et contestataire, La Limou’Zine ; à Klem (SUD Rural canal historique) pour sa micro-conférence gesticulée, son atelier de réalisation de bombes de graines et son animation du jeudi après-midi.

Enfin, avant de clore le chapitre, un grand merci à nos intervenant·e·s de jeudi après-midi, qui sont venu·e·s enrichir nos débats autour de la transition agro-écologique (T.A.E) : Thomas de la Conf’, Étienne d’un comité qui n’a pas été dissout, Justine pour le réseau AB du département, Arnaud maraîcher bio et Antoine, représentant de la société civile creusoise. Leur participation et le partage de leurs connaissances et expériences nous ont permis de construire une réflexion intéressante sur ce concept de T.A.E., de nous questionner et de nous emparer de problématiques contemporaines.

Au moment de tourner la page, on regarde par la fenêtre : pas de loup, pas d’ours. Tant pis, ça aurait fait plaisir à un camarade qui se reconnaîtra…

Allez, on vous laisse, on vous dit à bientôt et on ne lâche rien !

Vigilance et Résistance !

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Luttes féministes

Solidaires et féministe !

Dans Expressions Solidaires : Expressions Solidaires n°109 – Spécial 25 ans

La question d’un travail sur l’égalité femmes/hommes est apparue assez vite dans la construction du Groupe des 10, puis de Solidaires, dès le début des années 2000.
Certaines fédérations, comme Sud Ptt, avaient l’expérience de commissions femmes en leur sein et d’une forte préoccupation politique en ce sens.
Certaines organisations n’avaient jamais vraiment travaillé cette question, ne voyaient pas comment la prendre en charge ou avaient d’autres priorités ;
d’autres pensaient qu’étant implantées dans la Fonction publique, la question de l’égalité professionnelle était réglée ;
d’autres enfin considéraient que ce n’était pas une question à prendre en charge dans le syndicat, mais relevant plutôt des associations.

Pour autant, il existait dans ces organisations des militantes qui étaient sensibilisées sur les enjeux féministes, mais elles étaient souvent isolées dans leur structure. La mise en place formelle d’une commission s’est faite sans tension ni opposition, mais avec une participation de très peu de structures nationales au départ. Ce travail a été porté par des militantes volontaires et motivées. Petit à petit, cette commission s’est élargie à partir du travail réalisé : tracts pour le 8 mars, participation aux initiatives du mouvement féministe, de la Marche mondiale des femmes, création des journées intersyndicales femmes, développement de formations sur les inégalités et les stéréotypes, mais aussi articles et matériel sur des enjeux revendicatifs d’actualité.

Lors des mobilisations sur les retraites en 2003, 2010, 2019, la commission a produit un travail d’analyse genré sur les inégalités de pensions, et leurs causes.

C’est cette dynamique qui a permis qu’au 4ème Congrès national de Solidaires, à Saint-Jean-de-Monts, soit intégré dans le Préambule de nos statuts, un paragraphe sur ces enjeux et qui commence par : « Le syndicalisme s’inscrit dans une démarche féministe en agissant par l’égalité entre les hommes et les femmes. » Une telle déclaration ne suffit, certes pas, à changer la réalité et à faire en sorte que ce combat devienne celui de toute l’organisation syndicale, à tout moment… Mais elle a permis de donner une visibilité et une légitimité politique à la prise en charge de ces combats par Solidaires et au travail de la commission femmes…

Et a permis par la suite que soit adopté au congrès de Dunkerque en 2014 une plateforme féministe qu’il faut continuer d’alimenter et d’actualiser.

Extrait des Utopiques n°14, Syndicalisme et Féminisme

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Actu Solidaires 78 Dans les Yvelines, une classe en lutte...

Dossier : élections CSE

Mis en place il y a 4 ans, les CSE (comité sociaux et économiques), sont largement renouvelés entre la fin 2023 et le début 2024. Ils résultent d’une fusion en une instance unique des anciennes instances : CE, DP et CHSCT. Si Solidaires est opposée à leur logique de cumul et d’éloignement des salarié·es, ils jouent un rôle primordial :

  • ce sont les élections CSE qui déterminent qui représente les salarié·es de l’entreprise ou de l’association ainsi que la validité des accords collectifs
  • ce sont les CSE qui gèrent les activités sociales et culturelles
  • Il a des compétences sur la santé et sécurité au travail (ex-CHSCT), l’organisation de l’entreprise, s’assurent du respect du droit du travail…

De plus les voix obtenues dans les élections CSE sont prises en compte pour les représentativités de branche et interprofessionnelles. Pour être représentative dans une branche, chaque organisation syndicale doit obtenir au moins 8% des voix et avoir une implantation territoriale équilibrée au sein de la branche. Pour la représentativité au niveau interprofessionnel les organisations syndicales doivent obtenir 8% en moyenne sur l’addition des voix dans l’ensemble des branches professionnelles.

Notre objectif est bien d’être représentatif à terme au niveau interprofessionnel national. Cela implique de déposer des listes partout où nous sommes présent·es et de dévelloper nos implantations.

Je constitue ma liste au CSE de mon entreprise ou de mon association, tous les outils :

modèles d’affiches

des exemples de profession de foi

les bandeaux pour les réseaux sociaux

des visuels réseaux sociaux

le générateur de visuels (qui vous permet de composer votre propre affiche, d’ajouter facilement les dates de votre élection et votre logo sur le modèle d’affiche…)

se former

Je n’ai pas de codes pour la partie interne :

j’écris à ma fédération/mon syndicat national ou à mon union départementale.

Je souhaite me syndiquer à Solidaires et déposer une liste au CSE :

je contacte le syndicat de mon secteur.

Si je ne le trouve pas : https://solidaires.org/se-syndiquer/nous-rejoindre/

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