Motion du comité national de l’Union syndicale Solidaires, 5-6 octobre 2022
Le gouvernement, en accord avec le MEDEF, a décidé d’accélérer le rythme d’une nouvelle réforme des retraites. Il ne fait aucun doute qu’Emmanuel Macron voudra imposer un recul de l’âge du départ à la retraite à 65 ans, y compris en passant en force par le 49.3. Leur motivation : faire payer les travailleuses et les travailleurs et augmenter les profits des capitalistes.
Pour Solidaires les choses sont claires : aucune petite amélioration sur les pensions pour certain.es ne justifierait une détérioration pour toutes et tous les autres. La majorité de la population est d’accord avec nous.
Pendant que les milliardaires accumulent, pendant que les actionnaires se gavent de dividendes issus des supers-profits, pendant que le patronat est exempté d’impôts et de cotisations sociales, la situation matérielle des travailleuses et des travailleurs, y compris en formation ou retraité.es, se dégrade chaque jour. Comme sur les salaires et les pensions, il y a un choix profond de société à faire sur le partage des richesses et le partage du travail. Nous refusons de travailler des années de plus pour le profit des plus riches.
L’Union syndicale Solidaires s’oppose à tout report de l’âge de départ à la retraite et à tout allongement de la durée de cotisation. La seule réforme des retraites acceptable, c’est celle d’un retour aux 60 ans maximum à taux plein avec 37,5 années de cotisation, dans le privé comme le public. C’est la prise en compte de la pénibilité qui doit permettre des départs anticipés. Ce sont des pensions alignées au minimum sur le SMIC. C’est une prise en compte des années d’étude. C’est un rattrapage des pensions pour les femmes.
L’Union syndicale Solidaires appelle dès maintenant les travailleuses et travailleurs et l’ensemble de la population à s’emparer du sujet des retraites et du partage des richesses. Nous allons mener une campagne active pour déconstruire les mensonges sur les retraites, les discours visant à justifier une hausse des inégalités. Contre une retraite que le gouvernement et le patronat voudraient être l’antichambre de la mort, nous exigeons une retraite qui soit un moment de vie et de plénitude.
Pour faire face à cette attaque d’ampleur, nous avons besoin de l’unité syndicale la plus large possible pour gagner. Nous devons construire, dans les semaines et mois à venir, un rapport de force suffisant pour empêcher cette régression sociale. Nous nous préparons dans les entreprises et les administrations à la construction d’un blocage coordonné de l’économie, par la grève reconductible interprofessionnelle et invitons le plus grand nombre à en faire de même.
Nous sommes des millions, ils ont nos milliards :rien n’est inéluctable, ensemble, imposons un autre avenir !
Le verdict du procès en appel France Telecom est tombé… À cette occasion, l’Union syndicale Solidaires 78 organise une série d’événements autour de cette affaire…
Le 05/10 rencontre, projection (Les Impactés), débat, lectures et repas partagé (à la librairie La Nouvelle Réserve, Limay, de 18 h à 22 h)
Du 27/09 au 11/10 : exposition des dessins de Claire Robert sur le procès (à la librairie La Nouvelle Réserve, Limay, de 10 h à 19 h)
La journée interprofessionnelle de grève pour nos salaires a débuté à Mantes dès 11 heures avec un rassemblement devant la gare.
Certain·es grévistes ont ensuite rejoint la manifestation parisienne pendant que d’autres se retrouvaient à Limay pour un repas partagé suivi d’un moment d’éducation populaire sur le décryptage de nos fiches de paie.
Une belle journée qui visait aussi à ancrer les mouvements nationaux dans le local…
Abondance mon cul ! Tract distribué le 29 septembre par les grévistes
La fin de l’abondance nous est annoncée depuis un palais cossu, mais de quelle abondance parle-t-on ?
Non au mépris de ceux qui veulent nous faire choisir entre nous chauffer et manger correctement.
Non au mépris de ceux qui nous donnent des conseils pratiques pour nous faire porter des cols roulés plutôt que d’allumer le chauffage, ou d’éteindre le WiFi pour faire des économies d’énergie.
Non au mépris de ceux qui nous expliquent depuis leur fauteuil doré qu’il n’y a plus d’argent et qu’on coûte trop cher par rapport à nos voisins.
Non au mépris de ceux qui nous disent qu’on est déjà gâtés parce qu’il y une ristourne de quelques centimes sur l’essence et des augmentations de pacotilles, qui sont loin de compenser l’inflation.
C’est le mépris d’une classe, celle des riches et des puissants, qui sont d’autant plus gras à mesure que nous galérons. Quand certains s’enrichissent alors que d’autres s’appauvrissent, est-ce vraiment une coïncidence ?
Il faut aussi remettre les pendules à l’heure : qui prend la population en otage ? Ce serait nous, les grévistes, qui nous battons pour une vie digne pour tous ? Ou les patrons et l’État qui nous maintiennent dans la galère avec le blocage des salaires, du chômage et des pensions ?
Alors, pour gagner des augmentations de salaire, il est trop tard pour demander gentiment. Nous sommes en grève, parce que nous n’aurons que ce que nous prendrons. Nous appelons à s’organiser pour la généralisation de la grève, notamment contre les prochaines attaquées qui nous sont annoncées.
Ce samedi 1er octobre, Fabienne Lauret et Philippe Guillaume sont venu·es, à la librairie La Nouvelle Réserve de Limay, présenter le roman graphique Une féministe révolutionnaire à l’atelier, l’envers de Renault Flins(La Boite à bulles).
Une rencontre passionnante qui a débuté par un rappel des liens entre la librairie La Réserve (l’ancêtre de la Nouvelle réserve) et l’établissement en usine de militant·es révolutionnaires dans les années 70. Puis ce fut une présentation de la genèse de l’ouvrage, un projet qui a vu le jour ici, dans le Mantois.
Dans la continuité du livre de Fabienne, L’Envers de Flins, cette BD en est à la fois et une synthèse et un prolongement avec l’évocation de nouveaux aspects des engagements de notre camarade.
Un livre à se procurer d’urgence !
Extrait de la préface de Ludivine Bantigny
Revue de presse…
Une belle BD sociale avec Une féministe révolutionnaire à l’atelier : L’envers de Renault Flins aux éditions La Boîte à Bulles, sortie le 14 septembre 2022
L’auteur Philippe Guillaume raconte avec Fabienne Lauret une histoire d’hommes et de femmes au coeur de la France industrielle. La jeune Fabienne a débuté en 1972 son travail à l’usine Renault de Flins, haut lieu du syndicalisme et des luttes pour protéger les droits des ouvriers. La lutte a aussi concerné les droits des travailleurs immigrés et des femmes alors que les élections ne donnaient jamais les forces de gauche en tête des élections, jusqu’en 1981 et l’arrivée de François Mitterrand au pouvoir. Le trait et les bulles sont hyper dynamiques pour raconter l’histoire de la lutte des ouvriers au XXe siècle, une passionnante histoire.
La lutte des classes par le menu
L’envie de défendre ses camarades a très tôt animé Fabienne Lauret. Les 144 pages de la BD livrent un récit vibrant d’une vie passée à défendre les camarades et à se confronter à toutes les luttes du quotidien. Face aux tentatives de déstabilisations du partenariat, aux réflexes souvent machistes des ouvriers et aux difficultés de la vie, la syndicaliste CFDT fait face, apportant son soutien à ceux qui en ont besoin. L’histoire est vibrante d’implication, jamais démentie malgré les coups du sort personnels et la dureté des journées de travail dans les usines. Les dessins d‘Elena Vieillard sont à mi-chemin entre la BD belge et le manga, donnant une énergie considérable aux récits et aux dialogues.
Les 144 pages se lisent sans effort, pour une plongée sans fard dans le quotidien de la classe ouvrière tout le long du XXe siècle. Un très beau moment de lecture.
Synopsis:
Comme d’autres « établis » – démarche amorcée à la suite de mai 1968 et visant à faire entrer des militants révolutionnaires dans les usines – Fabienne Lauret se fait embaucher à l’usine Renault-Flins, dans les Yvelines, le 3 mai 1972.
Son engagement pour la cause ouvrière, à l’instar de nombreux établis, deviendra très vite la trajectoire de toute une vie. Elle passera ainsi plus de trente-six ans à l’atelier de couture et au comité d’entreprise de l’usine.
Dans cette BD coscénarisée par Philippe Guillaume, Fabienne Lauret retrace une vie de luttes syndicales et féministes, de l’obtention du samedi comme jour de congé au droit à des conditions de travail et salaires décents. Véritable journal d’usine des années 1970 à 1990, ce témoignage raconte la condition ouvrière et les discriminations sexistes qui révoltaient Fabienne, sans oublier le racisme omniprésent envers les nombreux immigrés qui occupaient les postes les plus pénibles.
Un témoignage tout à la fois personnel, intime, sociologique et historique, à l’heure où la menace d’une fermeture plane sur Renault Flins…
Préface de l’historienne Ludivine Bantigny. »
Auteur: Philippe Guillaume & Fabienne Lauret (scénario), Elena Vieillard (dessin), Ludivine Bantigny (préface)
Une féministe révolutionnaire à l’atelier : l’envers de Renault Flins
Alors autant vous le dire tout de suite, vous n’êtes pas prêts. Non vous n’êtes pas prêts à lire ce titre à moins d’avoir vécu comme l’auteure. Cette plongée dans le monde ouvrier, dans le milieu syndical révolutionnaire et dans l’atmosphère de la lutte féministe des années 70… c’est d’une violence morale voir physique…. assez dingue.
Ce titre bibliographie de Fabienne Lauret qui va volontairement se faire embaucher dans l’usine Renault Flins pour défendre la cause des ouvriers est dépoussiérant. Car oui on a tous vu aux actus les grèves de ces entreprises, on a tous entendu la revendication des acquis sociaux obtenus au bout des jours, mois, années de grêves mais non, on ne se rend pas bien compte de ce que ça veut dire derrière. Grêve générale.
Derrière cela il y a donc Fabienne et tant d’autres personnes qui ont patiemment expliqué, pris parti, pris en pleine tête (aussi) qu’un autre monde était possible. On découvre les magouilles des patrons mais aussi et surtout des syndicats entre eux et entre partis. Effarant. On découvre les cadances infernales, les taux de rendements, les accidents de travail, tout un univers ouvrier qui est peu connu et encore moins reconnu.
On salut le dessin en noir en blanc très simple, et il le fallait vu le nombre d’infos qu’on doit digérer. Le rouge vient reveiller tout cela, le rouge symbole de la lutte. On se perd parfois un petit peu dans les prénoms des collègues syndicalistes et dans les dates des grèves, mais l’important n’est pas là. Tu es toute seule Fabienne.
Enfin Fabienne a défendu les causes feministes, autant dire que dans un milieu d’hommes ça n’a pas été chose simple. Sans oublier l’accès à la culture, qui est percu comme un luxe. Bref, je n’étais pas prête pour cette plongée en eaux sombres et on ressort forcement un peu changé.
Nombre de Porchevillois.es n’ont pas manqué de remarquer que les cours de récréation du groupe scolaire Mandela bénéficiaient d’illuminations à des horaires ne le nécessitant pas : en début de soirée (alors qu’il fait encore jour) jusqu’à la nuit bien avancée aux environs de 21h, mais également le matin tôt bien avant l’ouverture. Donc en dehors de toute présence humaine mise à part quelques oiseaux virevoltant !
Alors que même à Paris nos plus grands monuments s’éteignent et que notre célèbre Dame de fer quitte plus tôt sa parure scintillante pour revêtir une robe de chambre grisâtre on ne peut que s’interroger.
Certes il s’agît de l’école Mandela, illustre personnage dont la mémoire mérite d’être éclairée, lui qui a vécu tant d’années dans un sombre cachot. Mais compte tenu de ses convictions on peut penser avec certitude qu’il préférerait que cette électricité bénéficie à des familles dans le besoin. (la précarité énergétique touche 20 % des ménages soit 12 millions de personnes en France, combien à Porcheville ? )
Certes Porcheville doit tenir son rang, elle qui a bénéficié sur son territoire de 2 puissantes centrales électriques et de leurs retombées financières qui ont fait de notre ville une commune riche.
Mais le contexte actuel ne doit -il pas engager les collectivités à montrer l’exemple et à faire preuve de sobriété tant pour des raisons économiques qu’environnementales?
Pendant ce temps, les puissants projecteurs éclairent en partie le fameux «monticule », comme le surnomment de nombreux porchevillois, monticule fait de 26 500 m3 de déchets de terres excavées sur des chantiers en échange de 20 000 euros, montant fièrement brandi par les élus promoteurs du projet.
Ouf, une partie de cette somme pourra être utile au paiement des factures d’électricité. Philippe Morice Porchevillois
Au sommaire : fermeture commerce (Camaïeu Mantes-la-Jolie), grève animateur·trices et Atsem à Plaisir, grève agent·es médicaux-sociaux à Versailles, grève à l’Ehpad de Houdan et à l’hôpital de Mantes.
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Le Conseil local de la FCPE du collège Jacques Cartier, Le Collectif des citoyens et citoyennes de Porcheville,
Les parents des élèves,
A
RD Mantois Impasse Sainte-Claire Déville
78200 Mantes-la-Jolie
Limay, le 28 Septembre 2022
Mesdames, Messieurs,
Depuis cette rentrée scolaire nous constatons des changements importants dans la desserte du lycée Condorcet de Limay, ce qui n’est pas sans conséquence pour la sécurité de nos enfants. Nousavons découvert ces changements à la rentrée scolaire de septembre, et avons été mis devant lefait accompli. Personne n’a jugé utile de nous consulter ou de nous informer de ces modifications. Nous vous demandons donc de rétablir le fonctionnement de l’an passé, il en va de la sécurité des élèves et de la sérénité des parents.
En effet, le bus de la ligne 20 (Juziers – Issou – Condorcet), ne s’arrête plus à aucun des 4 arrêts de la commune de Porcheville qui étaient desservis lors de l’année scolaire précédente. Pour quelles raisons, cette diminution de l’offre ?
De ce fait la ligne 9 récupère les arrêts de la commune de Porcheville, (Hardricourt – Mantes la Jolie). Le bus dépose désormais les lycéens et lycéennes du lycée Condorcet sur l’avenue du Val, de la Zone Industrielle de Limay Porcheville à près de 500 m du Lycée, les obligeant à traverser la chaussée, dans une zone de circulation à 70 km/h. Sans omettre que c’est une zone où sont implantées de nombreuses usines avec une circulation intensive de camions.
De plus l’arrêt « alpa » n’est pas du tout sécurisé pour les élèves, la descente du bus n’est pas optimale. Le passage piéton est trop distant de l’arrêt de bus, les lycéens et lycéennes traversent cette avenue de 20 mètres de large avec une circulation intense, dans une zone non protégée qui entraîne des coups de frein des automobilistes ainsi que des coups de klaxons. D’ailleurs, comme nous le craignions, un lycéen s’est fait renverser le mercredi 28 vers 8h20.
Nous demandons le rétablissement au plus vite de l’arrêt concerné, c’est-à-dire, la modification du circuit de la ligne 9 avec un arrêt au lycée devant le gymnase Guy Moquet. Cela atténuerait l’angoisse permanente des parents ainsi que celle des élèves.
Par ailleurs, de nombreuses anomalies sont à déplorer sur la ligne 109 Porcheville-Issou Jacques Cartier (bus supprimés, nombreux retards…). Cela entraîne des désagréments importants : retards et manques de cours pour les élèves, déplacements des parents pour déposer ou récupérer les enfants alors qu’ils ont payé un abonnement. Sur la pause méridienne, les collégiens et collégiennes, privés de bus, prennent leur repas au collège où le tarif maximum leurs est appliqué. Et, ces élèves sont privés de leur matériel scolaire l’après-midi car ils n’ont pas pu rentrer chez eux. Tout ceci crée des tensions pour tout le monde.
Ci-joint à ce courrier une pétition des usagers qui n’ont vu aucune baisse du tarif alors que l’offre de service a, quant à elle, diminué.
Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, nos salutations distinguées.
Copie :
Monsieur le Maire de Porcheville
Monsieur le Maire de Limay
Ile de France Mobilité
Monsieur le Proviseur du lycée Condorcet Monsieur le Principal du collège Jacques Cartier
Monsieur le Députe des Yvelines
La presse
Fcpe lycée Condorcet allée Condorcet 78520 Limay
Fcpe collège Jacques Cartier route départementale 190 78440 Issou
Collectif de Porcheville 16 boulevard de la République 78440 Porcheville
Notre camarade Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92, fait actuellement l’objet d’une procédure de répression anti-syndicale. Il s’est vu notifier le jeudi 22 septembre, le lendemain d’une mobilisation très réussie devant le ministère, une mutation dans un lycée des Yvelines. Le rectorat justifie cette mesure en évoquant nommément son activité syndicale. Le ministre a écrit à Kai jeudi 29 septembre pour lui signifier qu’il levait sa suspension : c’est absurde puisqu’il est affecté dans un nouvel établissement, mais cela montre que le dossier est sur la table du ministre.
En effet, la répression dont Kai fait l’objet est la dernière d’une longue suite de répressions depuis plusieurs années, dans deux vagues principales. La première est la répression suite aux mobilisations contre les E3C, dans une logique typique de l’autoritarisme de Blanquer. Cela a été le cas au lycée de Melle (79), au lycée Mauriac de Bordeaux (33), au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (63), à Dole (39) ou à Cahors (46) par exemple.
La seconde, peut-être plus inquiétante encore, concerne des personnels victimes de “mutations dans l’intérêt du service”. Dans ces situations, des syndicalistes font l’objet de décisions administrative de mutation qui ne font l’objet d’aucune procédure contradictoire, puisque depuis la loi de transformation de la Fonction publique en 2018 il n’est plus besoin de les présenter en commission paritaire. C’est tout simplement le fait du prince, qui n’est pas acceptable dans un État de droit. Cela a été le cas au collège République de Bobigny (93), à l’école Marie Curie de Bobigny (93), ou encore à l’école Pasteur de Saint-Denis (93). C’est le cas maintenant de Kai Terada.
Dans une majorité de ces situations, ce sont des personnels de SUD éducation qui sont visés : en effet, notre syndicat, dont les équipes sont toujours en première ligne des mobilisations, est dans le viseur du ministère depuis Blanquer.
Il faut mettre un coup d’arrêt à la politique ministérielle ! Obtenir la réintégration de Kai, ce serait une victoire pour le syndicalisme dans son ensemble, et au-delà pour le droit des personnels à se mobiliser en défense du service public d’éducation.
Pour SUD éducation, il est temps de passer à la vitesse supérieure pour gagner !
Pour cela, SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à construire une grande journée d’action en soutien à Kai et à tou·tes les victimes de la répression anti-syndicale le 11 octobre :
par la grève
par des rassemblements dans les territoires
SUD éducation prendra contact avec les intersyndicales aux différents niveaux pour faire de cette journée une réussite dans les territoires. SUD éducation invite les personnels à s’emparer de cette journée de mobilisation pour protester contre toutes les situations de répression anti-syndicales qui existent localement.
Siège de DPD, 11 rue René Jacques, Issy-les-Moulineaux
Le 29 septembre 2022,
Les travailleurs sans-papiers de l’agence d’Intérim RSI de Gennevilliers, de la plateforme de DPD du Coudray-Montceaux et de l’agence Chronopost d’Alfortville sont en grève, respectivement depuis le 22 octobre, le 15 novembre et le 3 décembre 2021.
Des délégations ont été reçues à la Direction Général des Étrangers en France, au Ministère du Travail et au Ministère de l’Intérieur. Nous y avons exposé les éléments relatifs aux entreprises dans lesquelles travaillent les grévistes. La principale revendication dans ce conflit du travail est la régularisation des travailleurs en lutte des 3 piquets dans le cadre d’une négociation collective.
Ce conflit dure depuis plusieurs mois maintenant et il est urgent que des réponses concrètes, qui permettent la régularisation de tous, soient trouvées dans les meilleurs délais. Ce conflit, de par sa durée, a une dimension politique majeure qui relève d’une décision du ministère de l’Intérieur.
M. Darmanin a reçu ce 29 septembre une délégation suite à l’interpellation de Mme Faucillon, députée des Hauts-de-Seine en commission de lois concernant la situation du piquet de RSI à Gennevilliers. Aucune réponse n’a été donnée concernant les piquets de DPD et Chronopost alors même que l’État est un actionnaire stratégique du donneur d’ordre qu’est La Poste. Nous demandons donc des réponses concrètes pour la régularisation de l’ensemble des occupants des 3 piquets, lutte qui dure depuis bientôt un an. Nous réitérons donc notre demande, restée sans réponse, qu’une délégation des 3 piquets et de nos organisations soit reçue au Ministère de l’Intérieur en ce sens.
Le 4 octobre une manifestation partira du siège de DPD (11 rue René Jacques, Issy-les-Moulineaux) à 13h30 pour rejoindre celui du Groupe La Poste (7 rue du Colonel Pierre Avia, Paris 15e).
« Il faut qu’on réfléchisse à une dimension nouvelle du Service national universel (SNU) : […] Je pense qu’il y a un chemin autour de la vérité et du partage des contraintes. C’est ça la résilience »
Passons sur le terme de résilience, désormais employé à longueur de discours, la plupart du temps sans qu’on sache trop ce que ça veut dire. Mais que dire du « chemin autour de la vérité et du partage des contraintes », prôné par le ministre des Armées, dans ses propos du 24 septembre 2022 ?
Comment le gouvernement ose-t-il nous parler de « vérité », alors qu’il aligne mensonge sur mensonge depuis des années, tant par rapport aux engagements militaires coloniaux de l’armée française, pour rester dans le champ de ce ministère, que, plus largement, sur le plan social, sanitaire, économique, etc. ?
Comment le gouvernement ose-t-il nous parler de « partage des contraintes » quand les inégalités, les injustices, les profits d’une toute petite minorité sur le dos de la masse de la population, ne cessent de croître, grâce notamment à diverses mesures gouvernementales ?