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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes féministes

Affronter la peur : que nous apprennent les femmes iraniennes ?

Une émission à écouter…

Depuis la mort de Masha Amini, le 16 septembre dernier, nombre d’Iraniennes se sont filmées en train de se couper les cheveux et sont descendues dans la rue crier leur colère face au régime en place et à la loi instaurée depuis la révolution islamique de 1979.

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Éducation

2 décembre Limay Rendez-vous Apéro vin chaud Sud éducation

#aperovotauvinchaud 2 décembre 18h Limay Librairie La Nouvelle Réserve

Tu aimes SUD ?
Tu aimes voter ?
Tu aimes le vin chaud, le thé, le café, la chicorée ?
Alors viens passer une soirée conviviale et combattante avec nous.
Tu n’aimes rien de tout ça mais tu veux lutter pour une autre école et une autre société ?

Alors viens aussi…

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Services publics

Du 1er au 8 décembre, voter et faites voter pour les syndicats SUD et SOLIDAIRES

L’Union syndicale Solidaires dans la fonction publique, ce sont 25 organisations SUD et Solidaires, présentes dans la plupart des secteurs. Pour faire avancer le syndicalisme de lutte et vos revendications, le vote SUD et Solidaires doit être massif.
Alors on vote et on fait voter ! Même quand on n’est pas soi-même agent·e public, on connaît tous·tes quelqu’un dans notre entourage qui peut voter : un prof, un personnel soignant, quelqu’un·e qui travaille dans une collectivité… un·e voisin·e, un·e ami·e, un·e cousin·e ! Qu’ils et elles soient titulaires ou contractuel·les, tout le monde peut voter !

Voter et faire voter pour un syndicalisme de lutte, écologiste, féministe, antiraciste…

C’est exiger des revalorisations salariales :

  • pas de salaires à moins de 1700 €
    • 400 € pour tous-tes immédiatement
    • l’indexation des salaires sur l’inflation
    • des mesures d’égalité salariale réelles.

C’est exiger un plan massif de titularisation des contractuel·les afin de lutter contre la précarité. Le statut de fonctionnaire est protecteur pour la population et lui permet un accès sans discrimination aux services publics.

C’est lutter pour de bonnes conditions de travail.

C’est revendiquer et défendre des services publics, pour toute la population,sur l’ensemble du territoire. C’est imposer des moyens humains et matériels suffisants pour la santé, l’école, la culture, les collectivités.

C’est aussi lutter pour de nouveaux services publics en lien avec l’écologie et la transition énergétique, la petite enfance, le 4e âge.

SOLIDAIRES, C’EST DÉFENDRE LES SERVICES PUBLICS ET EN CRÉER DE NOUVEAUX!

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Actu Solidaires 78 Éducation

Une autre école Élise et Célestin Freinet : pour une pédagogie émancipatrice

Vendredi 25 novembre, Sud éducation 78 co-organisait à Mantes un stage avec la CGT éduc’action 78 sur la pédagogie Freinet.

SUD éducation se bat au quotidien pour une école publique, gratuite, laïque, égalitaire et pour encourager et développer au sein de nos classes et de nos établissements des pratiques pédagogiques émancipatrices.

Syndicalistes révolutionnaires, Élise et Céles­tin Freinet ont tenté de repenser leur pédagogie, avec pour objectif d’aller vers une organisation coopérative et égalitaire de la classe et de l’école. Comme d’autres, enseignant·es et/ou pédagogues, qui ont questionné l’enseignement « traditionnel », les Freinet posent pour principe fondamental de l’éducation l’émancipation individuelle et collective en reliant luttes sociales et syndicales et pratiques pédagogiques.
Recentrer l’école sur l’élève, lui donner et écouter sa parole, transformer le rapport éducateur·rice/apprenant·es, encourager le travail entre pair·es, développer l’esprit critique et la pratique d’une véritable démo­cra­tie, etc., pour faire de chacun·e un·e acteur·rice de ses apprentissages.
Au-delà des élèves, les pédagogies critiques pensent l’émancipation des enseignant·es. En questionnant régulièrement leurs pratiques, leur organisation de classe, les discriminations et inégalités à l’œuvre, ces pédagogies les poussent à s’émanciper d’une méthode hégémonique, descendue d’« en haut », qui maintient les élèves et l’enseignant·e dans une relation dominant·e/dominé·e.
Visant ainsi l’émancipation des élèves et des enseignant·es dans la classe, c’est également au sein de la société que celle-ci est souhaitée.
C’est pour continuer à faire vivre ces réflexions et ces pratiques que la CGT Educ’action, SUD éducation 78 et l’ICEM 78-95 proposent un stage syndical : Pédagogie Freinet – Découvrir, démarrer, enseigner dans le 1er et le 2 d degré . Ces deux journées (25 novembre 2022 et janvier 2023 à Mantes-la-Jolie – voir QR code ci-contre) nous permettront, ensemble, d’aborder les aspects historiques, politiques et théoriques du mouvement Freinet avant de découvrir, en ateliers, plusieurs pratiques représentatives des pédagogies critiques et coopératives.

(extrait du journal de Sud éducation 78 n° 5)

La pédagogie on s’en “fiche” pas !


Une série de fiches à découvrir sur le site de Sud éducation 78 en suivant le lien
– Le Conseil de coopération ;
– Les pédagogies critiques ou radicales ;
– Quelles pédagogies ? ;
– Le texte libre, une pratique émancipatrice ;
– La pédagogie institutionnelle contre
l’école caserne ;
– Entrer en pédagogie antiraciste :
représentations en littérature jeunesse ;
– Pour des écrits inclusifs ;
– L’apprentissage de la lecture :
un enjeu politique ;
Mais aussi des brochures (École et antiracisme, LGBTI+ et EN, La démocratie à l’école, etc.)

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Licenciements

30 novembre, les Mureaux, projection du film Reprise en main





Mercredi 30 novembre2022 à 20h30 Entrée : 6€

Gilles Perret passe à la fiction !

L’auteur des documentaires Les Jours heureux, sur la genèse du programme du Conseil National de la Résistance, La Sociale, sur la naissance de la Sécurité Sociale, Debout les femmes !, s’essaie à la comédie… sociale, forcément.

En écho à l’un de ses premiers films, Ma mondialisation, où il montrait l’industrie du décolletage de la vallée de l’Arve en proie aux délocalisations, il raconte, dans Reprise en main, l’épopée drolatique de trois bras cassés pour sauver leur usine,

Un ouvrier dépolitisé, un petit patron épuisé et un banquier renégat tentent de sauver une entreprise de la mainmise d’un fonds vautour. Cédric, ouvrier passionné, travaille – comme son père avant lui – dans une entreprise de mécanique de précision en Haute-Savoie.

Déjà rachetée par un fonds d’investissement, avec son lot de restructuration, d’optimisation, de licenciements, l’usine s’apprête à être cédée de nouveau. Inquiet des conséquences de ce nouveau changement de propriétaires, Cédric et ses amis d’enfance décident de tenter l’impossible : se faire passer pour des financiers et acquérir eux-mêmes leur entreprise.

Ancré dans sa vallée de l’Arve natale, le cinéaste choisit le ton de la comédie pour insuffler humour et espoir à un contexte social difficile – et bien réel. Fidèle à ses origines et à ses valeurs, il réalise ainsi un film joyeusement engagé.

Entre montagne grandiose et usine impitoyable, une fable revigorante pour donner du baume au cœur et aux luttes.

Le débat sera animé par Attac78Nord (ass pour taxations des transactions financières) et le syndicat Solidaires 78.

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Automobile Industrie

Des voix pour SUD pour une autre voie

Profession de foi des candidates et des candidats SUD aux élections du Comité Social et Économique de Renault Guyancourt/Aubevoye/Vélizy du 21 au 23 novembre 2022.

Non au démantèlement de Renault

La fuite en avant pour réduire les coûts et récupérer du cash met en danger l’avenir de Renault et de ses salariés. La perte de compétences place Renault sous un seuil critique et nous met sous pression.
  • Ventes de Horse et du Technocentre, délocalisation dans l’Ingénierie/Tertiaire, réductions d’emplois… Faisons obstacle à cette casse sociale et industrielle par notre mobilisation individuelle et collective.
  • Le transfert des salariés de la maintenance des moyens d’essai de l’Ingénierie dans une autre société a suscité une forte mobilisation. Celle-ci a permis d’en réduire l’impact et d’empêcher d’autres transferts.
  • La stratégie de Luca De Meo et JD Senard interroge. La crise de l’Alliance n’en finit pas. Renault fait entrer Geely dans son capital alors que la concurrence et les tensions avec la Chine s’intensifient. Les délocalisations et le démantèlement de Renault déstabilisent les collectifs de travail et réduit ses capacités industrielles.
  • L’avenir des salariés qui travaillent en France sur des activités thermiques ou transverses est menacé. Le statut de ceux transférés dans Ampère n’est pas connu. Servons-nous du vote SUD pour montrer notre désaccord !

La transition écologique doit se faire pour et avec les salariés

Si notre modèle actuel doit absolument se transformer face aux enjeux environnementaux, cette mutation ne doit pas se faire au détriment des salariés du secteur automobile.
  • Face aux enjeux climatiques, il faut développer des moyens et des compétences en Ingénierie et embaucher.
  • La voiture électrique permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de polluants, mais elle est chère. La production d’électricité, la fabrication et la fin de vie des batteries posent toujours d’énormes problèmes.
  • Le thermique et l’hybride sont des savoir-faire à ne pas abandonner pour l’instant.
  • Diversifier nos activités permet de ne pas dépendre des aléas d’un seul secteur.
  • Le secteur automobile ne peut à lui seul résoudre tous les problèmes environnementaux. L’urgence climatique impose un changement de notre modèle de société, de ses modes de production, de consommation et de décision.

Des acquis sociaux à défendre et de nouveaux droits à conquérir

Avec la signature par la CFDT, la CFE/CGC et FO d’une nouvelle convention collective de la Métallurgie, la direction a pu mettre fin aux accords Renault et à 70 ans de conquêtes sociales. C’est le sombre bilan du syndicalisme d’accompagnement.
  • Un nouveau système de classification des emplois, impactant fortement notre évolution salariale et professionnelle, et des nouveaux accords d’entreprise vont voir le jour, rendant nécessaire de nouvelles résistances.
  • Il faut une Augmentation Générale des Salaires pour tous au moins du niveau de l’inflation, y compris pour les salariés en Dispense d’Activité dont les revenus stagnent, et une remise à niveau des salaires des femmes.
  • Pour arrêter de s’autofinancer, l’allocation télétravail doit prendre en compte les frais de chauffage, les indemnités kilométriques doivent être augmentées, l’avance des frais professionnels rétablie et le pool taxi réaligné.
  • Les bureaux partagés doivent être réaménagés pour réduire les nuisances sonores et les salariés qui le souhaitent doivent disposer d’un poste de travail nominatif.
  • Toute heure travaillée doit être payée ou récupérée. SUD a fait condamner Renault pour écrêtage illégal du compteur Horaire Variable des ETAM et absence de consultation par les Cadres de leurs heures de travail.
  • Le temps passé en télétravail doit être mieux encadré et la déconnexion ne pas être à la seule charge du salarié.

Des activités sociales et culturelles mieux partagées

La grille de subvention doit être réévaluée pour que tous les salariés, quels que soient leurs revenus et leur situation familiale, puissent partir en vacances, accéder aux sports, aux loisirs et à la culture à un coût abordable, y compris à Aubevoye.
  • Un « compteur subvention » doit permettre à chaque salarié de connaitre à tout moment le solde de sa subvention et d’utiliser celle-ci en totalité.
  • Le processus de subventionnement des vacances doit être simplifié pour que la totalité de la subvention allouée vienne se déduire de la facture du salarié, avec des conditions de subventionnement moins contraignantes.
     

Telles sont les actions prioritaires que les élus SUD mèneront avec vous !

Télécharger la profession de foi SUD

Des candidates et des candidats qui vous représentent

1er collège : Ouvriers et Techniciens Professionnels
Loïc ThibaultMohamed Cheikh
2ème collège : Employés, Techniciens et Agents de Maitrise (ETAM)
Christian MorelChristine SeignéEmmanuel RinguetStéphanie BoudierJérôme ThierryIsabelle Folliot
Jean-Jacques AndréAnne MartinonOlivier HuglinSiham RemiliSébastien CapelleCéline Bécaud
Olivier ChalumeauWilly HuaultOlivier AubierSimon Le GourvellecChristophe DelaineJérôme Rawyler
3ème collège : Ingénieurs et Cadres
Emmanuelle Cohen-SolalPascal LabbéCécile Thomas-PoignantStéphane GuillemetSylvie SanguiolPascal Bodin
David AllenicDelphine PetitjeanFabrice HeurtelOlivier LouisetFrançois GuérinDenis Mozzo
Pascal LauwersTin Tan Tai Hang
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Actu Solidaires 78 Conditions de travail Dans les Yvelines, une classe en lutte... Énergie Industrie Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes contre les discriminations Pourquoi des prisons ? Transport

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 43

Au sommaire : centrale de Porcheville, maltraitances, déshumanisation, mobilisation contre les bombardements turcs au Kurdistan, prison de Magnanville, etc.


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Porcheville / centrale électrique

Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Porcheville. Les cheminées de la centrale électrique vont bientôt disparaître

Source : 78actu.fr

Mantes-la-Jolie : la communauté kurde s’indigne après les frappes turques en Irak et en Syrie

Source : 78actu.fr

Yvelines : l’État ne cède pas et veut toujours sa prison à Magnanville

Source : 78actu.fr

Mantes-la-Jolie la galère des SDF pour accéder aux toilettes

Source : 78actu.fr

soupçons de maltraitance est menée au foyer de vie d’Ecquevilly où sont accueillis des adultes handicapés.

Source : 78actu.fr
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Collectivités territoriales Conditions de travail Répression Ressources juridiques

Le guide du dé-management

Pourquoi ce Guide ?
Les politiques d’austérité infligées aux services publics opèrent
une transformation des méthodes RH qui s’appuient, entre autre, sur une conception, une idéologie de l’organisation du travail issue de l’entreprise privée.

Nos collectivités territoriales n’en sont plus épargnées. Nous faisons face à…

Un système qui se développe pour s’imposer sur l’ensemble du territoire ;

Un système mené par une technostructure qui uniformise les procédés de la plus petite Commune à la plus grosse Région ou Département ;

Un système qui prône l’évaluation du « savoir être », gratifie le « mérite » et les « talents » de celles et ceux qu’il qualifie de « collaborateurs » et qui brutalise les agent·es les plus engagé·es dans leurs missions de services publics, celles et ceux qui interrogent le sens, les moyens et l’intérêt des populations ;

Un système qui laisse de moins en moins de possibilité d’action collective parce qu’il détruit progressivement toutes les règles communes en mettant les agent·es en concurrence entre eux/elles ;

Un système renforcé par une chaine hiérarchique ultra verticale et incarnée par des individus qui trouvent souvent là un super terrain de jeu quand le seul intérêt de leur fonction est l’exercice du pouvoir.

Les syndicats de notre Fédération sont témoins des dégâts occasionnés par la généralisation des pratiques « managériales » violentes.

Nos collègues, victimes de ce système, tombent malades et certain·es se suicident.

Nous accueillons nos collègues maltraité·es, recueillons leur parole, leurs témoignages, les soutenons, les accompagnons… et nous retrouvons donc nous aussi, de fait dans une gestion individuelle des conséquences.

Pour mettre à bas ce système, il faut l’analyser, le démasquer, nommer clairement « la violence managériale » en contrant notamment toutes les tentatives des employeurs et directions d’atténuer et de masquer la brutalité du lien de subordination (avec leur « non bien-être au travail », leur « risque psycho-social », leur « management non optimal », etc.).

C’est donc sur la base de notre expérience syndicale menée auprès de collègues et d’équipes, appuyée par les recherches et analyses de sociologues, historiens, psychanalystes… que nous avons décidé de rédiger ce guide pour aborder de front ce sujet qui n’épargne maintenant plus aucune collectivité, établissement.

Et parce que comprendre, décoder ne suffit pas… Il faut pouvoir aussi se protéger, nous y avons joint en page centrale un kit de survie en milieu hostile pour agir dès les premières manifestations de violence organisationnelle et managériale.

Page 3 : Pourquoi ce guide ?

  • Page 6 : Le management, c’est quoi ?
  • Page 6 : D’où vient-il ?
  • Page 9 : Comment fonctionne-t-il ? À quoi ressemble-t-il ?
  • Page 11 : À quoi sert-il ?
  • Page 14 : De quoi s’habille-t-il ?
    • Page 14 : du langage managérial – la novlangue
    • Page 15 : Le happy management
  • Page 17 : Les conséquences du management
    • Page 17 : Sur les agent·es
    • Page 20 : Sur les populations et le service public

Page 21 : Le Management, comment le combattre ?

  • Page 21 : Comprendre le rôle essentiel de la hiérarchie
    • Page 22 : À quoi sert la hiérarchie ?
    • Page 23 : Les expressions de la violence managériale par la hiérarchie
  • Page 25 : Supprimer le lien de subordination et le devoir d’obéissance
  • Page 26 : Repenser la fonction d’encadrement
    • Page 29 : Se débarrasser de la pression de l’entretien annuel d’activité
    • Page 30 : Recréer partout du collectif

Page 32 : Pour conclure…

  • Page 33 : Une petite fable (quoique) managériale

Page 34 : Qui sommes-nous ?Guide du démagement

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