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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Les utopiques – N°19 – Dossier : Pouvoirs, politique, mouvement social

Pouvoirs, politique, mouvement social. L’articulation des trois termes a traversé l’histoire du mouvement ouvrier, et, en cette veille d’élections présidentielle et législatives, continue à interpeller. Dans une telle période, revenir sur cette question est un enjeu nécessaire pour « les jours d’après ». Indépendance et autonomie (les deux n’étant pas identiques) ou, a contrario, « courroie de transmission » du « Parti », recherche d’un débouché politique aux luttes, tout cela continue de polariser les débats parmi celles et ceux qui veulent changer la société.

Nous avons d’abord fait le choix d’y revenir d’un point de vue historique. Des contributions (Thierry Renard d’une part ; Christian Mahieux d’autre part ; la dernière, collective, de Florent Cariou, Julien Gonthier, Bernard Guillerey et Francky Poiriez) s’intéressent ainsi à la postérité de la Charte d’Amiens, texte fondateur du syndicalisme hexagonal adopté par le congrès de la CGT en 1906 fixant pour but la « double besogne, quotidienne et d’avenir ».

Trois autres textes traitent respectivement :

– de la CGT et du Programme commun d’union de la gauche, de 1972 à 1984 (Jean-Yves Lesage) ;

– de la CFDT et des Assises du socialisme de 1974 (Théo Roumier) ;

 du mouvement syndical face à l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981 (Gérard Gourguechon).

Un dernier article, rédigé par deux de leurs signataires (Pierre Contesenne et Léon Crémieux), revient sur ce qui était porté par les appels pour l’autonomie du mouvement social de la fin des années 1990.

Croisant les problématiques syndicales et féministes, Murielle Guilbert interroge l’institutionnalisation au long cours de l’égalité professionnelle femmes/hommes, et Nara Cladera l’indépendance du féminisme vis-à-vis des institutions et de l’État.

Un entretien, mené par François Marchive, avec le rédacteur en chef du journal local Le Postillon, Vincent Peyret, permet de détailler les rapports du mouvement social grenoblois à sa mairie « alternative ». Des contributions de Verveine Angeli, Pierre Zarka et, collectivement, de Philippe Angré, Anne Debrégeas et Jérôme Schmitt, s’intéressent plus généralement aux liens du mouvement social au « politique ».

Également, nous décentrons le regard sur la question en proposant des articles sur la réalité de ce que fût le syndicalisme soviétique (Pierre Znamensky), la place des mobilisations populaires dans les élections états-uniennes de 2021 (Alexandra Bradbury), l’attitude que le syndicalisme de lutte et de classe entretient dans l’État espagnol avec les « mairies rebelles » (José Villaverde Garcia) et les rapports de la Centrale unique des travailleurs du Brésil avec le gouvernement Lula de 2003 à 2011 (Étienne David-Bellemare).

En varia, nous proposons dans ce dix-neuvième numéro des contributions sur la grève des agents du nettoyage de la fac de Jussieu (Section SUD Education Sorbonne Université), le « nouveau statut du salariat » (Romain Casta), la critique de l’économie politique (Ivan Jurkovic), la crise sanitaire (Alain Véronèse) ou encore l’actualité de Pierre Bourdieu (Pierre Contesenne).

Enfin, nous rendons hommage à notre camarade Michel Desmars, décédé lors de la préparation de ce numéro.2022 3 23 Présentation du numéro 19

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2022 3 23 Présentation du numéro 19

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Culture Idées, débats, cultures

Exposition « RE-EXISTENCE » chapitre 2 à Limay

Erwan KÉRUZORÉ, « artiste ouvrier » – dans l’esprit d’un Maximilien Luce et des artistes libertaires fin du 19e et début 20e siècles – limayen, invité à présenter son travail plastique aux Réservoirs, avait réuni, sous le titre « RÉ-EXISTENCE », plusieurs exposants autour des thématiques qui lui sont chères pour manifester un art engagé qui vise à dénoncer les formes plus ou moins insidieuses des violences et aliénations induites par la société.

Erwan KÉRUZORÉ, attaché à ce projet, a imaginé un second chapitre pour les Réservoirs ; ainsi, reprenant le principe de 2019, il assure le commissariat de cette nouvelle exposition intitulée « RÉ-EXISTENCE II » qui se tiendra du 10 mars au 17 avril 2022 au Centre d’exposition les Réservoirs jusqu’au 17 avril, Limay.

Exposants : Erwan KÉRUZORÉ – Malachi FARRELL – Pierre ARDOUVIN – BRODETTE – Adel BENTOUSI – Pierre GRANDCLAUDE. Auteur : Florian GAITÉ


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Actu Solidaires 78 Bâtiment - travaux publics Collectivités territoriales Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Industrie Luttes logement Précarité

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 29


Au sommaire : Industrie, éducation, logement, petite enfance, université… Trappes, Meulan, Bouafle, Guyancourt, Les Mureaux …


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr

Une illustration locale de la dégradation régulière des services sociaux notamment concernant l’accueil des enfants : encore une fois, les femmes souvent en charge de leur garde, devront se débrouiller seules ! 

Source : 78actu.fr

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Enquête en ESAT : quand l’exploitation des ouvriers passe pour de l’action sociale

Enquête en ESAT quand l’exploitation des ouvriers passe pour de l’action sociale / article blog Médiapart

Il y a de nombreux ESAT et EA dans le 78.

https://www.reseau-gesat.com/Gesat/Yvelines-78/

L’enquête sur les ESAT réalisée par Thibault Petit confirme ce que les militants antivalidistes dénoncent depuis longtemps: l’exploitation d’ouvriers et d’ouvrières privés du SMIC et du droit du travail. S’y expriment la colère et les revendications de ces travailleurs jusqu’alors largement ignorés par les organisations du mouvement ouvrier et les travaux sur la condition ouvrière.

morin cecile

morin cecile Militante contre le validisme. Doctorante en histoire contemporaine Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ce texte a été initialement publié sur le site de la revue Dièses.

Après les révélations de Victor Castanet sur ORPEA, voici que paraît un autre livre enquête signé par le journaliste Thibault Petit et intitulé Handicap à vendre[1]. Pendant six ans, l’auteur a mené une investigation sur les ESAT, les bien mal nommés « Établissements et services d’aide par le travail ». Le bandeau de couverture donne le ton : « Resteriez-vous sept heures à trier des vis ? eux, oui ! »

Qui croiraient qu’il s’agit là d’une dénonciation des conditions de travail en ESAT par l’auteur se méprendrait : la citation est issue d’une publicité conçue par un directeur d’établissement à l’attention d’entreprises désireuses de sous-traiter leur production.

Dans une annonce qu’il intitule « Cost killing & externalisation », ce directeur vante ainsi les avantages de la main d’œuvre de l’ESAT : « Plus de 175 travailleurs handicapés sont prêts à répondre à vos besoins à un coût défiant l’externalisation tout en vous permettant de réduire votre taxe AGEFIPH », « Leurs différences, leurs petits défauts sont, bien souvent dans le domaine du travail de sous-traitance (minutieux, répétitif, taylorisation) un réel avantage », «Ne déviez-vous jamais du travail fixé par votre chef : eux non. »[2]

Le patronat du XIXe siècle n’aurait pas parlé autrement de l’intérêt d’employer des enfants dans l’industrie : main d’œuvre quatre fois moins coûteuse que les adultes, particulièrement docile, dure à la peine et pourvue d’une surprenante dextérité. « Dans le milieu ordinaire, les travailleurs font chier. Et les handicapés, bah, ils travaillent mieux, oui » déclare d’ailleurs ce facétieux directeur à Thibault Petit[3]

Pas de SMIC ni de droit du travail

Il est vrai que les entreprises auraient tort de se priver de sous-traiter aux ESAT tant la main d’œuvre y est sous-payée et dépourvue de droits. Le journaliste décrit page après page la condition des travailleuses et travailleurs des ESAT que ne cessent de dénoncer différents collectifs antivalidistes, comme l’avaient fait avant eux les militants handicapés des années 1970[4]. La rémunération en ESAT équivaut en moyenne à 11% du SMIC rappelle l’auteur en citant un rapport du Sénat sur le sujet.

Lire la suite…

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève ! Précarité

5 avril – AESH en grève le 5 avril : dossier complet

SUD éducation appelle avec l’Intersyndicale à une nouvelle journée de grève le 5 avril pour les droits des AESH, pour l’école inclusive, contre les Pial.

Vous trouverez dans ce dossier tout le matériel pour préparer et réussir cette journée de grève.

SUD éducation appelle les AESH à se mettre massivement en grève, mais aussi l’ensemble des personnels.

Le tract de SUD éducation d’appel à la grève
Le communiqué intersyndical
La caisse de solidarité pour la grève du 5 avril
AESH : comment faire grève?
Visuels pour les droits des AESH
Le guide “droits des AESH”
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Automobile Industrie Ressources juridiques

À Renault, Télétravail : gare aux pick-pockets

Le dispositif de décompte des jours variables de télétravail a été mis en service avec retard. Mais les salariés ont découvert que leur « pocket » de 15 ou 35 jours de télétravail complémentaires avait été débitée de façon rétroactive…

Depuis la semaine dernière, de nombreux salariés ont découvert dans l’Intranet Renault le compteur correspondant à leur « pocket » de 35 ou 15 jours variables de télétravail [1]. Ce compteur apparait dans l’onglet « Solde » du « Planning & Congés » de « mavie@renault » sous l’intitulé « Jrs variables télétravail ».

La mise en place de ce compteur initialement prévu en septembre 2021 arrive avec retard. Et il a été effectué sans aucune information des RH auprès des salariés et de la hiérarchie. Il a également été débité de façon rétroactive.

Lors du CSE du 24 février, une question relative à cette mise en place avait été posée. La direction avait répondu aux représentants du personnel que la « pocket » n’était pas encore prête à être activée, sans donner de date d’application.

Il n’était alors nullement question de rétro-activation. Au contraire, la direction s’était engagée à ce que les jours pris pendant la période de télétravail renforcé, qui a pris fin le 4 février, ne soient pas décomptés de cette enveloppe.

L’actu’paie de janvier 2022 précise bien que :

  • « Si mon activité est télétravaillable, je dois prolonger un rythme de télétravail renforcé au moins jusqu’au 4 février 2022 inclus ».
  • « Je saisie ces jours de télétravail complémentaires dans l’application Planning&Congés de mavie@renault. »
  • « Ces jours ne sont pas décomptés de ma pocket liée au dispositif de travail hybride. »

Or la « pocket » de nombreux salariés a été débitée par des jours de télétravail pris non seulement avant la mise en place de ce dispositif dans « mavie@renault », mais également pendant la période de télétravail renforcé.

Les élus SUD ont signalé le problème à la direction, notamment lors de la réunion extraordinaire de la commission de proximité n°8 du 18 mars. Celle-ci a semblé le découvrir.

Les élus SUD ont également écrit à la direction de l’établissement pour lui demander de remettre les « pockets » à 35 ou 15 jours selon les cas, ainsi qu’une communication officielle en bonne et due forme. Celle-ci a répondu qu’elle allait « documenter la réponse détaillée ». Affaire à suivre…

Notes

[1] Selon l’Accord relatif aux nouveaux modes de travail du 10 juin 2021, les salariés qui peuvent faire du télétravail disposent d’une enveloppe de 35 jours de télétravail complémentaires maximum par année civile (enveloppe cumulable avec les formules de 2 ou 3 jours de TT par semaine), qui peuvent être positionnés en journée ou en demi-journée. Ceux dont l’activité n’est pas télétravaillable disposent d’une enveloppe de 15 jours par an.

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Actu Solidaires 78 Automobile Idées, débats, cultures Lecture

5 avril Sud Renault Guyancourt – Conférence/débat avec Daniele Linhart


Mardi 5 avril 2022 à 12h, Daniele Linhart sera au Technocentre. La sociologue et directrice de recherche émérite au CNRS y débattra des derniers modes d’organisation du travail et de management que les salariés de Renault connaissent bien. Venez nombreux !

Mardi 5 avril, venez débattre avec Danièle Linhart autour de son dernier livre « L’insoutenable subordination des salariés »

Nous sommes tous impactés par les changements profonds impulsés à marche forcée par l’entreprise, de plus en plus souvent et violemment : volonté d’étendre à toute l’entreprise un mode de fonctionnement façon start-up et des méthodes de travail « agiles », bureaux partagés, télétravail, évaluation des salariés sur leurs comportements professionnels, réorganisations permanentes… alors que le groupe Renault se dote d’une nouvelle « raison d’être ».

Pour mieux comprendre les mécanismes qui sous-tendent tout cela, vous êtes invités à participer à cette conférence qui sera suivie d’un débat avec les salariés.

Sociologue et directrice de recherche émérite au CNRS, Danièle Linhart est l’auteure de nombreux ouvrages, seule ou en collaboration. Ce qui fait d’elle une spécialiste reconnue du monde du travail. Depuis de nombreuses années, elle étudie, dans le cadre de ses travaux de recherche, les évolutions du travail dans les entreprises, les stratégies managériales et les nouvelles formes de mobilisation des salariés.
 

Mardi 5 avril 2022 à 12h

Conférence/débat avec

Daniele Linhart

dans les locaux du syndicat SUD

au Technocentre

Son dernier livre, paru en 2021, est une lecture sociologique des innovations managériales en cours, qui tendent à faire oublier les véritables objectifs des employeurs : continuer à mettre en œuvre la subordination des salariés, seule garantie de leur exploitation « légitime ».

« Les salariés sont pris dans un dilemme qui les met en grande vulnérabilité. Au-delà du besoin financier qui les tient, et malgré les contraintes permanentes qu’impose la subordination inscrite dans leur statut, ils ont pour leur travail de réelles aspirations en termes de sens, d’utilité sociale, d’identité professionnelle et citoyenne.

Cette situation permet aux directions d’entreprise d’asseoir et de pérenniser leur emprise sur leurs salariés, de façon de plus en plus savante et sophistiquée. En stimulant et exacerbant les désirs qui sous-tendent leur rapport au travail, elles parviennent à imposer de nouvelles méthodes d’organisation et d’implication des salariés, toujours plus déstabilisantes et délétères. » (extrait de la quatrième de couverture).

Ne ratez pas cette occasion unique d’échanger !

Rendez-vous mardi 5 avril à 12h au Technocentre,
dans les locaux du syndicat SUD (bâtiment Logistique, porte 1, 1er étage), buffet sur place.

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Fonction publique

Fonction publique – Annonce de dégel du point d’indice : à ce stade, rien n’y est

La ministre de la transformation et de la fonction publiques a annoncé lundi 14 mars par voie de presse le dégel du point d’indice d’ici l’été.

Malgré un préavis de grève sur ce sujet salarial, préavis qui l’obligeait à négocier, c’est uniquement en réponse à l’interpellation des organisations syndicales lors d’une réunion vendredi qu’Amélie de Montchalin les a clairement informées.

Si le caractère électoraliste de l’annonce faisait peu de doute, les quelques propos tenus vendredi ont montré une nouvelle fois à quel point la situation des agent-es publics est méprisée.

La ministre a ainsi indiqué que de négociations avec les organisations syndicales, il n’y aurait pas. Les seules discussions se feront avec les employeurs.
Elle a par ailleurs confirmé que rien n’interviendrait avant l’été pour des “raisons budgé-taires”.
Exit donc toute négociation avec les organisations syndicales pourtant porteuses de nombreuses propositions sur le sujet.

Pour Solidaires FP, compte tenu des pertes accumulées, l’augmentation attendue de-puis de trop nombreuses années doit être plus que conséquente. 20% de pertes cumu-lées depuis 10 ans, couplées à une inflation galopante ces derniers mois… tout cela ne peut plus durer. L’Etat doit être un employeur comme les autres et doit répondre à la problématique salariale.

Exit également l’urgence salariale que connaissent les agent-es publics qui n’ont connu aucune revalorisation durant les 5 années de ce quinquennat. Et quasi rien dans le quin-quennat précédent.
Pour Solidaires ce n’est pas à l’été qu’il faut agir mais immédiatement. Dégeler le point d’indice et attribuer à toutes et tous un nombre de points d’indice identique afin de ré-duire nettement les inégalités.

C’est d’un bien grand mépris encore que le gouvernement fait preuve quand il indique encore qu’il faudra comparer avec l’inflation pour voir ce qui sera gracieusement oc-troyé aux agent-es publics…

La ministre n’a en revanche pas oublié d’indiquer qu’une négociation sera ouverte autour de la remise à plat de la structure de la rémunération. Et qui sera une nouvelle attaque contre le statut et les garanties des agent-es publics.
Donner l’espoir de miettes d’une main pour mieux reprendre et casser de l’autre, telle est l’action de ce gouvernement en fin de quinquennat.

Solidaires s’opposera à tout recul et toute casse des droits et garanties des agent-es et continuera d’exiger une véritable réponse à l’urgence salariale.

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(Fp) Annonce de dégel du point d’indice : à ce stade, rien n’y est

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Grande distribution Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Ukraine : une pétition des salariés ukrainiens de Leroy Merlin

Lettre ouverte aux dirigeants mondiaux d’ADEO et à l’Association Familiale Mulliez (AFM), de toutes les personnes concernées par la décision de l’AFM, dont Leroy Merlin, de poursuivre ses activités en Russie

Dès le premier jour de la guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine, les magasins Leroy Merlin Ukraine ont fermé leurs portes à leurs clients et leurs employés ont commencé à travailler à titre gratuit, exclusivement avec des volontaires, l’armée ukrainienne et la défense territoriale, pour renforcer les positions des militaires, mettre en place des points de contrôle, des abris anti-bombes et d’autres installations pour se protéger contre les actions agressives des occupants russes et des saboteurs.

Au même moment, les collaborateurs de Leroy Merlin Ukraine ont été informés de la décision du groupe ADEO de continuer son activité en Russie (il s’agit de Leroy Merlin Russie).

Leroy Merlin Russie compte parmi les dix plus gros contribuables de Russie.

Chaque jour de travail de cette entreprise, chaque rouble apporté au budget de l’Etat-agresseur sous la forme d’impôts, aide à financer l’armée et à détruire encore plus de vies ukrainiennes, parmi lesquelles celles d’enfants, de femmes enceintes, de personnes en territoire occupé qui se trouvant dans une situation de crise humanitaire.

Il faut souligner que le Groupe ADEO (maison mère de Leroy Merlin) fait partie de l’Association Familiale Mulliez (AFM), entreprise multinationale de la famille Mulliez, l’un des plus riches empires commerciaux familiaux de France. AFM comprend aussi des sociétés telles qu’Auchan et Decathlon, qui continuent également leur activité en Russie. Si l’on additionne les impôts payés par ces trois sociétés en Russie, cette multinationale monte encore plus haut parmi les contribuables au budget du pays agresseur.

La position du groupe ADEO concernant la solidarité avec ses collaborateurs, notamment russes, ne ne peut supporter la comparaison avec le fait qu’un soutien aussi important à l’économie du pays-tueur n’est rien d’autre qu’une collaboration à un crime contre 42 millions d’Ukrainiens.

Malgré l’escalade des hostilités de la part de la Russie et, par conséquent, l’augmentation incontrôlable des décès d’Ukrainiens dus aux frappes aériennes et aux missiles, il est prévu d’élargir la gamme et les emplois de Leroy Merlin Russie pour soutenir l’économie terroriste et continuer cette guerre agressive.

C’est inadmissible !

“Human first”, “L’Homme au cœur de l’entreprise” : depuis des années, le groupe ADEO affiche et met en œuvre ses principes auprès de ses collaborateurs, non seulement au sein de Leroy Merlin Ukraine mais aussi partout dans le monde.

On aimerait croire qu’ADEO reste fidèle à ces valeurs.

- Nous, citoyens ukrainiens, qui sommes maintenant contraints de défendre notre pays, nos vies, la vie de nos enfants, parents et amis,

- Nous, citoyens de l’Union européenne et des autres démocraties du monde, qui sommes avant tout des HUMAINS qui démontrent au monde entier notre capacité à défendre les valeurs humaines et démocratiques,

- NOUS appelons CHACUN catégoriquement à arrêter le business en Russie, ce qui privera à son tour l’agresseur de la possibilité de financer les hostilités et les massacres en Ukraine.

Nous voulons que nos revendications soient entendues, comprises et traitées de manière adéquate tant au niveau des dirigeants du Groupe Adeo qu’au niveau de l’Association Familiale le Mulliez (AFM).

Aidez-nous, aidez le monde entier à retenir l’agresseur, arrêtez le business en Russie ! Prouvez au monde entier que les valeurs universelles : préservation de la vie humaine, décence, honnêteté, dignité et empathie, sont supérieures à la performance, aux résultats financiers, au chiffre d’affaires et à l’argent !

Passez ce test d’Humanité !

Arrêtez le business en Russie !!Nous voulons croire qu’ADEO est restée fidèle à ses principes.

Nous sommes les citoyens de l’Ukraine, qui sont maintenant obligés de défendre notre pays, nos vies, les vies de nos enfants, de nos parents et de nos amis,

Nous sommes les citoyens de l’Union européenne et des autres pays démocratiques du monde, qui sont avant tout des PEUPLES, qui démontrent au monde entier leur capacité à défendre les valeurs humaines et démocratiques,

NOUS demandons tous instamment à ADEO GROUP et à AFM de cesser leurs activités en Russie, ce qui privera l’agresseur de la possibilité de financer les hostilités et les meurtres de masse en Ukraine.

Nous voulons être entendus, compris et répondre au niveau des dirigeants du Groupe Adeo et de l’Association Familiale Mulliez (AFM).

Aidez-nous, aidez le monde entier à retenir l’agresseur, à arrêter les affaires dans la fédération russe ! Prouvez au monde entier que les valeurs humaines globales : préservation de la vie humaine, décence, honnêteté, dignité et empathie sont plus importantes que les résultats financiers, le chiffre d’affaires et l’argent !

Passez le test d’humanité !

20 mars 2022
Leroy Merlin Ukraine de Kyiv

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