Skip to content

Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

Catégories
Actu Solidaires 78 Dans les Yvelines, une classe en lutte... En grève ! Retraites

Mardi 7 février : tou·tes en grève et en manif non à la contre-réforme des retraites Départ collectif Solidaires 78 en car

Grève et manifestations dans toute la France

Un car Solidaires partira de Plaisir pour la manif parisienne

Départ Plaisir 13h à l’hôpital de Plaisir (rdv 12h45) , 220 rue Mansart , pour un retour 20h de Paris (21 h plaisir) , participation 5€/inscrit.e

contact@solidaires78.org

Catégories
En grève ! Répression Retraites

Violences policières sur le campus Condorcet : le ministère de l’ESR doit se positionner

Depuis décembre, des étudiant-e-s partout en France se mobilisent chaque semaine en Assemblée générale contre la réforme des retraites et contre la précarisation des conditions de vie et d’études. Le lundi 23 janvier au soir, faute de salle consacrée à la vie étudiante, 29 étudiant-e-s ont tenté d’occuper l’Espace associatif et culturel du Campus Condorcet de l’EHESS. En moins de 30 minutes, ce n’est pas la présidence qui est venue dialoguer mais la police qui est venue réprimer. Grâce à une forte mobilisation sur le Campus Condorcet qui a réuni étudiant-e-s et personnels, les pouvoirs publics ont pu être interpellés pour demander la libération de nos camarades. Car au cours de cette garde à vue, de nombreuses violences ont été commises par la police. Les étudiant-e-s n’ont pas pu se nourrir, boire, voir des médecins même lorsqu’ils étaient inconscients ou avec le visage en sang. Si les violences policières sont malheureusement récurrentes, celles-ci avaient clairement un objectif politique : briser la mobilisation étudiante par la force. Cette garde à vue collective, ignoble et brutale va à l’encontre de la volonté étudiante de s’organiser dans un mouvement social qui concerne le pays entier.

L’intervention à l’EHESS est la démonstration d’une recrudescence policière au sein des espaces universitaires depuis plusieurs années. Cette intervention policière est le second pas dans la répression de la contestation étudiante. Tandis qu’à Strasbourg une Assemblée générale a été délogée par des CRS, un pas supplémentaire dans la répression a encore été franchi au campus Condorcet. Nous condamnons avec la plus grande fermeté ces recours à la violence à l’initiative des chef-fe-s d’établissement qui vont à l’encontre de la franchise universitaire, garante des libertés d’expression et de mobilisation au sein des universités, même si celle-ci s’avérait être bruyante. De plus, la présence d’intérêts privés, comme l’incarne le Campus Condorcet, ne garantit plus la franchise universitaire et met à mal les espaces de solidarité étudiante.

De même pour les poursuites judiciaires, nous sommes inquiet-e-s et incertain-e-s. Grâce à la mobilisation sur l’EHESS, le président du Campus Condorcet, Pierre-Paul Zalio, s’est engagé à ne pas poursuivre les étudiant-e-s. Pourtant, nous ne savons pas quelles seront les suites de la répression policière contre les 29 étudiant-e-s mobilisé-e-s. Pour cela, nous demandons la plus grande solidarité envers nos camarades étudiant-e-s brutalisé-e-s et nous interpellons le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, qui doit se positionner sur cette recrudescence d’interventions policières brutales sur nos campus. Le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche doit rappeler aux président-e-s d’université de ne faire intervenir la police qu’en cas de crimes ou délits graves, comme le veut la franchise universitaire.

Le potentiel de mobilisation étudiante et de sa conjonction avec les travailleur-euse-s est puissant. Le gouvernement le sait et en a peur. Nous soutenons la mobilisation des étudiant-e-s pour défendre leurs retraites, en solidarité avec toutes et tous les travailleur-eus-es. Nous appelons à continuer le mouvement social, à amplifier la journée du 31 pour frapper encore plus fort que le 19 janvier.

Catégories
En grève ! Retraites

On va gagner la bataille des retraites !

La mobilisation est massive et historique, mais Macron et Borne ne lâcheront pas facilement. Mais nous avons les moyens de les faire céder et de protéger nos retraites. Pour gagner il faut un certain nombre d’ingrédients, voici la liste :

L’unité dans la lutte. Plus nous serons unis autour du rejet de cette réforme, plus nous aurons de chance de gagner. Il faut mettre de côté les divergences entre syndicats. Par contre, on ne transige pas : l’extrême-droite n’est pas la bienvenue dans nos luttes.

Visibiliser la mobilisation. On ne doit voir que ça dans l’espace public renforcera nos chances de victoires : banderoles aux ponts, collages, moments festifs, diffusions de tracts…

Continuer de convaincre autour de nous. Tout le monde est globalement contre cette réforme. Continuer de donner des arguments pour contrer cette réforme, c’est donner plus de force au mouvement pour durer.

Ne pas les laisser tranquille. Il y a des ministres, des députés, des organisations politiques, le MEDEF qui défendent cette réforme et/ou vont la voter. Il faut porter partout la contradiction. Ils veulent nous faire mourir au travail ou avoir une retraite à l’hôpital ? Il faut assumer !

Des initiatives locales et des actions le plus souvent possible. Dans les grandes agglomérations, les manifestations et actions ont souvent lieu dans la ville centre. C’est important, mais il ne faut pas délaisser toutes les villes de périphéries où se trouve une population nombreuse qui ne peut pas toujours se déplacer aisément.

Pour la démocratie : organiser des assemblées générales (AG). Pour enraciner la mobilisation il faut tenir des AG décisionnelles dans les secteurs où chacun.e peut prendre la parole et décider des actions à mener, du rythme de la lutte. Il est important aussi dans les territoires de tenir des AG interprofessionnelles, si elles émanent et représentent des secteurs en lutte.

La grève (reconductible) : libérer du temps, bloquer l’économie. La grève est l’arme des travailleuses et des travailleurs. En arrêtant de travailler nous libérons du temps pour renforcer la mobilisation et pour manifester. Nous arrêtons aussi le système de production économique. Nous le savons, la suite de journées isolées peut servir pour renforcer la lutte au départ mais peut vite devenir épuisante et ne pas suffire pour le niveau de rapport de force nécessaire. C’est pourquoi nous mettons en débat dans les AG le moment où il faudra lancer la grève reconductible. Il faut construire les conditions pour partir avec le maximum de collègues et essayer de se coordonner avec les autres secteurs professionnels.

Manifester C’est bien en occupant la rue massivement que nous montrons notre force et que nous reprenons de l’énergie pour continuer. Manifester c’est indispensable. Et il peut y avoir des initiatives également le soir et le week-end pour permettre à l’ensemble de la population de participer. Tout ce qui renforce le rapport de force est bon à prendre.

Notre solidarité Les plus précaires d’entre nous seront en difficultés financières. Des caisses de grève locales et/ou sectorielles peuvent aider. La solidarité est notre force !


Se syndiquer c’est défendre les retraites et ses droits

Se syndiquer Solidaires c’est également porter des valeurs d’écologie, d’émancipation et d’égalité pour les femmes, les LGBT+, contre le racisme, d’indépendance des patrons et des hiérarchies mais aussi des pratiques démocratiques.

Pour entrer en contact avec nos syndicats et nos solidaires départementaux : https://solidaires.org/

Catégories
En grève ! Retraites

La Grève n°11 interprofessionnelle pour la retraite à 60 ans

ON NE VA PAS LES LAISSER TRANQUILLES! DES CALENDRIERS QUI SE REMPLISSENT.

Avant même les appels aux 7 et 11 février, partout dans le pays, les syndicats, les grévistes et les mobilisé-es avaient commencé à remplir leur calendrier.

Plusieurs centaines de personnes ont défilé le 2 février à Toulouse et à Hendaye.

Le 3 février, on danse à Aubervilliers et on défile au Pré-Saint-Gervais, à Pantin et Saint-Denis.

Le 4 février, on se réunit en AG à Marseille entre travailleurs de l’audiovisuel et du spectacle vivant.

Et ce n’est qu’un début… viennent des diffusions de tract massives, d’autres marches, des soirées festives, des débats, rassemblements… partout on construit, le projet du gouvernement ne passera pas !

Suivez le programme sur les réseaux sociaux de Solidaires.

Et pour la suite, un petit florilège de divers tracts des structures qui appellent au 7 et au 11 février :
– SUD Santé Sociaux : deuxième round, le gouvernement est dans les cordes !
– Solidaires Finances Publiques : après la déferlante dans la rue du 31 janvier, enracinons la mobilisation.
– SUD PTT : 3 millions dans la rue le 31 janvier ! On peut faire plus fort !
– SUD Education : Retraites, la mobilisation s’amplifie, faisons plier le gouvernement !
– Solidaires 93 : calendrier de la mobilisation en Seine-SaintDenis

image tract SUD PTT 44

Le secteur social se mobilise

Ce jeudi 2 février, le secteur social avait prévu de descendre dans la rue de longue date pour dénoncer la destruction des secteurs du social et du médicosocial ! Ils étaient des milliers à manifester à Paris pour demander des augmentations de salaire et des conditions permettant de faire leur métier ! La mobilisation contre les retraites était aussi dans toutes les têtes.

Les liens entre la réforme des retraites et les réformes qui ont touché nos collectifs de travail sont plus qu’étroits.

Lutter pour nos métiers, c’est lutter pour nos retraites. Lutter pour nos retraites, c’est lutter pour travailler dignement !

numero-11-22

numero-11

Catégories
En grève ! Retraites Vidéo

La bataille des retraites : le meeting Solidaires du 27 janvier

Pourquoi lutter contre le projet de réforme des retraites à 64 ans ? Comment gagner ? Et qu’est-ce qui se passe dans les secteurs ?

En moins de 30 minute Solidaires dresse un panorama général de la situation, avec en complément l’intervention de SUD Éducation, de SUD Commerces et Services, des camarades sans-papiers en grève, de Solidaires Finances Publiques et de SUD Rail.

Catégories
Retraites

Petit guide contre les bobards de la réforme des retraites – Attac France

Le gouvernement d’Emmanuel Macron l’a annoncé : il souhaite repousser l’âge de départ à la retraite à 64 ans. Pour ce faire il multiplie les mensonges et contrevérités.Notre petit guide décrypte les bobards du gouvernement, pour comprendre les enjeux et se mobiliser face à ce projet de réforme injuste et injustifié !

Petit guide contre les bobards de la réforme des retraites – Attac France

Catégories
En grève ! Retraites

La grève, bulletin interprofessionnel pour la retraite à 60 ans ! Numéros 1 & 2

ÉNORME ! Plus de 2 millions de personnes ont manifesté ce 19 janvier en France contre la réforme des retraites de Borne/Macron. 250 manifestations avec 400 000 manifestant·es à Paris,140 000 à Marseille, 55 000 à Nantes, 25 000 à Nancy, 18 000 à Rouen, 15 000 à Avignon mais aussi 7 000 à Angoulème, Vannes…. Avec partout des cortèges de Solidaires fournis et dynamiques ! Et partout la mobilisation des travailleurs et travailleuses, retraité·es, étudiant·es a été extrêmement puissante à la hauteur de l’enjeu du rejet de la réforme des retraites de Macron mais également de toute sa politique antisociale, salaires, assurance chômage, protection sociale…1 vol sur 5 est d’ores et déjà annulé, un chiffre qui pourrait augmenter.

Catégories
Luttes féministes Retraites

les femmes grandes perdantes de la #ReformeDesRetraites

Contrairement à ce que nous dit le gouvernement. On vous explique pourquoi dans cette vidéo

https://https://twitter.com/UnionSolidaires/status/1615381656613027840?s=20

retraites : les femmes grandes perdantes from Union Syndicale Solidaires on Vimeo.

Prise de parole Manif Mantes la Jolie 20/01/23 : Avec Fabienne et Myriam

FEMMES ET RETRAITE

Bonjour,

Nous sommes deux militantes syndiquées à Solidaires, et du collectif féministe les FFFrac à Mantes , Myriam et Fabienne.

Nous allons vous présenter les 5 raisons principales pour lesquelles cette réforme est sexiste et discrimine les femmes.

Nous nous sommes inspirées d’un tract de CGT Educ’action, de la Collective 93 et d’un texte de Christiane Marty d’Attac.

  1. La première Raison : La pension minimum est conditionnée à une carrière complète:

Nous les femmes, nous voyons constamment nos carrières se hacher : à cause de la charge de famille ; en effet les femmes se retirent totalement ou partiellement, lors de l’arrivée d’enfants, du fait du manque de modes d’accueil de la petite enfance.

En ajoutant également que nous subissons des contrats courts et précaires, comme des temps partiels imposés : rappelons que 80% des emplois à temps partiel sont des féminins.

Le résultat ? En 2018, déjà les femmes percevaient des pensions de retraite inférieures de 28% à celles des hommes !

  1. Deuxième raison: les congés parentaux sont pris très partiellement en compte:

Seulement 4 trimestres seront comptabilisés pour la retraite: du fait des stéréotypes de genre et de leur précarité, ce sont bien les femmes qui en majorité prennent ces congés ( 2⁄3 des congés parentaux sont pris par les mères en 2018). Même si le congé paternel a été augmenté à 28 jours, il n’est majoritairement pas utilisé.

  1. Troisième raison : cette réforme entraînera de façon prévisible, la précarité en fin de carrière !

Car parmi les personnes au chômage ou en invalidité avant la retraite, 60% sont des femmes.

Donc allonger, la date de départ à la retraite, c’est allonger cette précarité pour des milliers des femmes!

4. Quatrième raison: La pénibilité des métiers féminisés n’est pas toujours reconnue.

L’espérance de vie d’une infirmière est de sept ans inférieure à la moyenne des femmes. 20% des infirmières et 30% des aides soignantes partent à la retraite en incapacité.

Sans oublier, les aides soignantes, les caissières, et les femmes de ménages et tant d’autres mé tiers invisibilisés.

5. Cinquième raison de refuser cette réforme: la décote à 67 ans est injuste et touche plus les femmes.

Le gouvernement se fout des femmes en déclarant maintenir la décote jusqu’à 67 ans pour les femmes, et l’annuler pour les hommes !

Tout recul de l’âge de départ, comme tout allongement de la durée de la cotisation, ne pourront qu’aggraver la situation des femmes et les inégalités. Et ce qui permettrait de les réduire n’est pas prévu !

Toute notre carrière, NOUS subissons les salaires plus faibles, les contrats plus précaires: l’absence de primes ou d’évolution de salaire.

Cette réforme amplifie ces inégalités.

Toutes en lutte

et en grève,

pour le retrait

de la réforme

des retraites!

Catégories
Éducation En grève ! Retraites

SUD éducation En grève reconductible le 31 janvier pour nos retraites ! 

Le gouvernement s’attaque une nouvelle fois au système de retraites. Pour SUD éducation, le mot d’ordre est clair : pas un jour de plus, pas un euro de moins ! Notre priorité est de mettre en échec ce gouvernement au service des capitalistes. Au-delà, SUD éducation revendique plus que jamais le retour à la retraite à 60 ans (55 pour les métiers pénibles) et 37,5 annuités.

La journée de grève du 19 janvier, à l’appel d’une intersyndicale unie, a été un succès historique. La prochaine date nationale de grève du 31 janvier doit être plus forte encore. et être le point de départ d’un mouvement reconductible massif, seule garantie de notre victoire. SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à la grève reconductible à partir du 31 janvier.

D’ici le 31 janvier SUD éducation mettra donc tout en œuvre pour construire et engager fermement cette reconduction afin de hisser le rapport de force à la hauteur de l’enjeu :

  • en organisant partout des AG d’établissements et/ou de territoires ;
  • en tournant dans les écoles, les établissements et les services pour convaincre de la nécessité de la reconduction ;
  • en prenant des initiatives militantes (type marches aux flambeaux), voire des temps de grève interprofessionnelle localement, lorsque c’est possible ;
  • en ouvrant une caisse de grève nationale, destinée aux grévistes de l’éducation et notamment aux plus bas salaires, à reverser dans les caisses de grève locales par le biais de ses syndicats départementaux.

La lutte ne doit pas se limiter à notre secteur, il est important de mettre tout en œuvre pour construire un mouvement de masse. Face aux attaques injustifiées de ce gouvernement au service des capitalistes, seule une action collective interprofessionnelle puissante permettra d’inverser le rapport de force. La convergence des luttes doit émerger de stratégies et de revendications unifiantes. Il s’agit de mettre en lien les différents secteurs du privé comme du public, à toutes les échelles (AG interpros, comités de luttes, intersyndicales).

C’est ainsi que nous pourrons prendre notre avenir en main et construire un mouvement historique capable de renouer avec la victoire, ouvrant la voie à une période offensive de reconquête des acquis sociaux.

Éducation

Dans notre secteur également, les motifs de mécontentement ne manquent pas. La nouvelle menace à l’horizon concerne le collège. En effet, il s’agit du seul secteur à ne pas avoir subi de contre-réforme d’ampleur depuis le début du mandat de Macron, c’est désormais en cours ! Les conséquences sont la remise en cause des statuts, l’explosion des missions supplémentaires, notamment pour les PE amené·es à enseigner en collège. L’enseignement de la technologie, qui perd une heure en 6e, en est d’ores et déjà la première victime.

L’identification du cycle 5e-4e-3e comme objet de la réforme, couplé à la découverte des métiers dès la 5e, montre bien le risque de l’introduction de l’orientation dès cette période. Ces projets ne sont pas nouveaux, et convergent vers un objectif: la remise en cause du collège unique, et la mise en œuvre d’une orientation précoce. Pour SUD éducation, la réponse est sans ambigüité : non au projet Macron-Ndiaye de réforme du collège ! Non à la casse du collège unique !

Par ailleurs, la mobilisation contre le projet de réforme du lycée professionnel reste une priorité : les dernières annonces de la ministre chargée de la formation professionnelle dans le cadre de la concertation en cours ne nous rassurent aucunement, et SUD revendique l’abandon pur et simple du projet.

Les conditions de travail se dégradent plus largement. Face aux suppressions de postes, les mobilisations locales se multiplient et SUD éducation les soutiendra partout. Alors que des écoles, établissements scolaires et universités sont menacées de coupures d’électricité, donc de fermeture, pour SUD éducation ce n’est pas à l’éducation et à ses personnels de payer la crise énergétique ! Par ailleurs, la question salariale reste centrale dans notre secteur comme dans le reste de la société : il faut d’urgence une augmentation à la hauteur de l’inflation pour l’ensemble des personnels, quel que soit le stade de la carrière et sans contrepartie. Il faut également une égalité dans les traitements et les primes aux personnels. Si les AED et AESH ont enfin gagné le droit à bénéficier de l’indemnité REP/REP+, il est d’autant plus intolérable qu’elle soit minorée que ces personnels sont les plus mal rémunéré es.

Dans l’enseignement supérieur et la recherche, la situation est tout particulièrement critique pour les collègues les plus pauvres et les plus précaires. Les perspectives d’accès à un poste de titulaire se sont encore réduites pour les collègues précaires, puisque la LPR a ancré le principe de la généralisation des emplois précaires et que les universités, asphyxiées par l’austérité budgétaire, ont réduit drastiquement les recrutements de titulaires au cours des quinze dernières années. Le montant des vacations, dont vivent un nombre important de collègues précaires à la recherche d’un poste de titulaire, n’a pas été revalorisé et tombe encore plus bas en dessous du SMIC. La mensualisation du paiement des vacations, seule disposition progressiste de la LPR, est loin d’être mise en place dans la totalité des universités; quand elle l’est, elle demeure insatisfaisante, avec des paiements tardifs aux montants irréguliers. Pour SUD éducation, l’amélioration des conditions de rémunération des précaires payé-es en vacation est une urgence. Les missions accomplies par ces collègues correspondent à des besoins permanents: SUD éducation revendique de manière urgente leur contractualisation, étape vers la titularisation de l’ensemble des collègues précaires qui le souhaitent dans le cadre d’une politique de créations de postes massives.

Luttes sociales

La mobilisation féministe du 8 mars approche. La lutte pour l’égalité de genre est une dimension centrale du combat mené par SUD éducation, dans un ministère où plus de 73% des personnels sont des femmes. SUD éducation porte la perspective d’une véritable grève féministe pour le 8 mars. Pour mettre en avant les secteurs féminisés, SUD éducation portera en intersyndicale nationale la date du 8 mars comme prochaine date de mobilisation et de grève pour les AESH, qui luttent pour une amélioration de leurs conditions d’emploi, de rémunération et de travail.

SUD éducation fera le lien avec la réforme des retraites : en effet, un allongement de l’âge légal de départ à la retraite, ainsi qu’une baisse des pensions pour les personnels qui choisiront de partir dès celui-ci, touchera davantage les femmes que les hommes, notamment au vu des plus faibles rémunérations qui servent de base au calcul des pensions et du fait de leurs carrières davantage hachées.

SUD éducation dénonce également la dimension validiste de cette réforme qui va davantage exposer les personnes malades, en situation de handicap, âgées à des situations fragilisantes.

De plus en plus de personnels sont confrontés à des situations d’élèves et de familles privés de papiers et de domicile ou d’hébergement, élèves en situation de handicap qui ne bénéficient pas des aides dont elles et ils auraient besoin. De nombreux personnels, à travers l’ensemble du territoire, viennent en aide à des familles à la rue en occupant des écoles. SUD éducation condamne l’inaction de l’État, soutient et encourage les actions de solidarité (manifestations, grèves, occupations, actions juridiques…) avec des élèves et familles en difficulté et s’opposera à toute forme de répression destinée à bâillonner ces actions.

Familles sans toit, école inclusive sans moyens, maltraitance, droit à l’éducation bafoué… Les fronts de lutte se multiplient : SUD éducation fait de la lutte pour le respect des droits de l’enfant une priorité de son intervention.

RSS
Follow by Email