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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève ! Répression

En grève et en rassemblements le 11 octobre : soutien à Kai Terada et contre la répression anti-syndicale dans l’Éducation nationale  !

Notre camarade Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92, fait actuellement l’objet d’une procédure de répression anti-syndicale. Il s’est vu notifier le jeudi 22 septembre, le lendemain d’une mobilisation très réussie devant le ministère, une mutation dans un lycée des Yvelines. Le rectorat justifie cette mesure en évoquant nommément son activité syndicale. Le ministre a écrit à Kai jeudi 29 septembre pour lui signifier qu’il levait sa suspension : c’est absurde puisqu’il est affecté dans un nouvel établissement, mais cela montre que le dossier est sur la table du ministre.

En effet, la répression dont Kai fait l’objet est la dernière d’une longue suite de répressions depuis plusieurs années, dans deux vagues principales. La première est la répression suite aux mobilisations contre les E3C, dans une logique typique de l’autoritarisme de Blanquer. Cela a été le cas au lycée de Melle (79), au lycée Mauriac de Bordeaux (33), au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (63), à Dole (39) ou à Cahors (46) par exemple.

La seconde, peut-être plus inquiétante encore, concerne des personnels victimes de “mutations dans l’intérêt du service”. Dans ces situations, des syndicalistes font l’objet de décisions administrative de mutation qui ne font l’objet d’aucune procédure contradictoire, puisque depuis la loi de transformation de la Fonction publique en 2018 il n’est plus besoin de les présenter en commission paritaire. C’est tout simplement le fait du prince, qui n’est pas acceptable dans un État de droit. Cela a été le cas au collège République de Bobigny (93), à l’école Marie Curie de Bobigny (93), ou encore à l’école Pasteur de Saint-Denis (93). C’est le cas maintenant de Kai Terada.

Dans une majorité de ces situations, ce sont des personnels de SUD éducation qui sont visés : en effet, notre syndicat, dont les équipes sont toujours en première ligne des mobilisations, est dans le viseur du ministère depuis Blanquer.

Il faut mettre un coup d’arrêt à la politique ministérielle ! Obtenir la réintégration de Kai, ce serait une victoire pour le syndicalisme dans son ensemble, et au-delà pour le droit des personnels à se mobiliser en défense du service public d’éducation.

Pour SUD éducation, il est temps de passer à la vitesse supérieure pour gagner !

Pour cela, SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à construire une grande journée d’action en soutien à Kai et à tou·tes les victimes de la répression anti-syndicale le 11 octobre :

  • par la grève
  • par des rassemblements dans les territoires

SUD éducation prendra contact avec les intersyndicales aux différents niveaux pour faire de cette journée une réussite dans les territoires. SUD éducation invite les personnels à s’emparer de cette journée de mobilisation pour protester contre toutes les situations de répression anti-syndicales qui existent localement.

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Actu Solidaires 78 En grève ! Poste / Télécom

Face à la crise sociale, à l’augmentation des prix de l’énergie, de l’essence, des produits alimentaires… L’attaque gouvernementale contre nos retraites

Grève et manifestation je udi 29
Départ : Denfert-Rochereau, 14H

Chez Orange, face à la hausse des prix : Il faut AUGMENTER les salair€s

 – L’INSEE prévoit, en août, une augmentation des prix de 5,8 % en glissement annuel (+22,2 % pour l’énergie).

 – Quant à l’Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH), utilisé pour les comparaisons entre membres de l’Union européenne, il augmente de 6,5 %.

 À comparer avec le résultat des NAO 2022 à Orange : alors que l’inflation s’accélère…

Les s alarié.es d’Orange se contenteront d’une augmentation générale de :

• 2,45% pour les CDI niveau B à D
• 1,15% pour les fonctionnaires des niveaux I et II
• 1,05% pour les cadres Dbis à F !
La purge va s’amplifier pour les salarié-es, Orange va nous serrer la vis un peu plus encore. Les réjouissantes perspectives en vue : pas d’augmentation de l’indemnité télétravail, dégradation généralisée des conditions de travail et de transport, accélération des projets immobiliers de concentration…

Alors GRèVE et manifestation :

Parcours Manif : Denfert-Rochereau, Port-Royal, bld St Michel, bld St Germain, Pont de Sully, Bastille

Ordre des cort&# 232;ges : CGT-(jeunes)-FSU-Solidaires – suivis possiblement par les syndicats UNSA transport (et CFDT ?). L’UNSA et FO pourraient se joindre à la manif selon les prochaines déclarations gouvernementales sur les retraites.   

Info de dernière minute

 Alerte pour nos retraites !

Macron dépasse les bornes

Tentative du pouvoir exécutif de passer en force l’allongement de la durée de l’âge légal de départ à la retraite pour le mener à 64 ans d’ici 2027 !!!

La nouvelle arnaque de Macron est d’intégrer cette dérive libérale par un amendement dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale de fin septembre (PLFSS), soit un cavalier législatif.
Il fait le pari d’une sorte de “blitzkrieg” contre les droits des travailleurs et travailleuses, en bloquant au maximum le débat public. Il se confirme la volonté de l’exécutif de faire adopter le projet au plus vite pour  faire taire toute contestation…

[ Alors contre-attaque des salarié.es, jeudi, toutes et tous en grève pour le retour à la retraite à 60 ans !!!

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En grève ! Vidéo

CLIP Augmenter les salaires

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Lire ou écouter également :

Vidéo :Des militant·es de SUD CT de collectivités diverses en France présentent en 1mn15 ce que veut dire être à SUD. Nous, à SUD ! SUD Collectivités Territoriales… c’est quoi ?

Vidéo : Voici une vidéo de 5mn pour mieux comprendre l’intérêt et les enjeux de ces élections professionnelles et connaitre les valeurs portées par les syndicats SUD Collectivités Territoriales. (5mn pour comprendre) Les élections professionnelles

Salaire : Ils se gavent…on en bave !

Précarité :Ras le bol de la précarité !

Extrême droite : L’Extrême Droite est l’ennemie des travailleur·euse·s. Combattons-la !

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Collectivités territoriales Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Luttes logement Répression Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 36

Au sommaire : répression syndicale (Poissy), logement (Les Mureaux), grève éducation (Houilles), fermeture des piscines (Mantes)


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : Actu 78.fr

Source :78actu.fr
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Automobile En grève ! Industrie Précarité

Face à la hausse des prix, il faut augmenter les salair€s

Entre aout 2021 et 2022, les prix ont augmenté de 6,5% en France selon l’INSEE. C’est loin d’être le cas des salaires à Renault… sauf pour certains dirigeants. L’heure est à la mobilisation, seule capable d’obtenir une Augmentation Générale des Salaires afin de préserver notre pouvoir d’achat.

L’INSEE prévoit en aout une augmentation des prix de 5,8 % en glissement annuel (+22,2 % pour l’énergie). Quant à l’Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH) utilisé pour les comparaisons entre membres de l’Union européenne, il augmente de 6,5 %.

À comparer avec le résultat des NAO 2022 à Renault :

  • 20 € d’augmentation mensuelle pour les APR (1,2%)
  • Suppression des Augmentations Générales de Salaire (AGS) pour les ETAM
  • Un budget de 1,9% pour les ETAM : 1,5% pour les Augmentation Individuelle (AI), 0,2% pour l’ancienneté, 0,2% pour les primes individuelles.
  • Un budget de 1,9% pour les Augmentations Individuelles des Cadres (la direction n’a fourni aucune donnée concernant les primes individuelles des Cadres).

Pourtant la direction se félicite des résultats financiers de Renault du 1er semestre 2022 :

  • « Amélioration significative de la profitabilité : 4,7 % de marge opérationnelle »
  • « Forte génération de free cash-flow : 956 millions d’euros »
  • « Renforcement de la structure financière : dette nette réduite de 1,2 milliard d’€ à -426 millions d’€ »
  • « Résultat net des activités poursuivies à 657 millions d’€, en hausse de 458 millions d’€ »

Il y a donc de quoi augmenter les salaires de tous : APR, ETAM et Cadres. La preuve avec la rémunération des cadres dirigeants de Renault :

  • En 2021, Luca De Meo a perçu 4,7 millions d’euros en 2021, soit +26% par rapport à 2020.
  • En mai 2022, l’Assemblée des actionnaires de Renault a approuvé, sur proposition du conseil d’administration, une révision des critères d’attribution des actions gratuites de De Meo pour qu’il n’en perde pas la totalité à cause de la crise liée au Covid.
  • En fait, toute une partie des cadres de Renault touche des actions gratuites. Ils se répartissent en 3 groupes : le groupe des 27 membres du Comité de direction Corporate, le groupe des cadres dirigeants et le groupe des « cadres supérieurs et des cadres à fort potentiel ». Soit entre 1000 et 2000 bénéficiaires d’actions gratuites selon les années.
  • En 2021, 2 015 Cadres de Renault ont ainsi touché 1 529 996 actions gratuites, soit 759 actions en moyenne par personne. Et plus on est haut dans la hiérarchie, plus c’est le jackpot. Les 10 plus hauts salaires ont touché en moyenne 16 000 actions gratuites chacun. Le reste des salariés devrait avoir cette année à 6 actions gratuites. L’« abondance » ne concerne pas tout le monde…
Télécharger le tract SUD du 6 septembre 2022

SUD demande la réouverture de négociations sur les salaires et appelle les salariés à la mobilisation, seule capable d’obtenir une Augmentation Générale des Salaires, dès la rentrée de septembre.

Nous n’aurons que ce que nous irons chercher

Oui, il faut augmenter les salaires au moins au niveau de l’inflation, pour ne pas perdre de pouvoir d’achat ni voir notre niveau de vie régresser. À la différence des primes ou de l’Intéressement, une hausse de salaire est en plus durable dans le temps et alimente les caisses de la Sécurité Sociale grâce aux cotisations sociales.
Cela permettrait d’éviter de nouvelles dégradations de nos retraites (conditions de départ, niveau des pensions) ou de la prise en charge de nos dépenses de santé.

Les cotisations sociales (qu’elles soient dites « patronales » ou « salariales ») sont bien une partie de notre salaire. Le gouvernement et le patronat parlent de « charge », comme ils parlent de notre salaire comme d’un « coût du travail ».

Dans cette logique, le Parlement vient d’adopter le 16 août 2022 une « loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat ». Celle-ci ne comprend ni hausse du SMIC, ni incitation à augmenter les salaires dans le Privé, mais une prime de « partage de la valeur » qui peut se monter jusqu’à 6000 euros exonérés de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu.

Une bonne prime, ce serait toujours ça de pris. Mais elle n’est pas obligatoire et dépend du bon vouloir des employeurs… Autant dire qu’il va falloir de fortes mobilisations pour faire bouger la direction, que ce soit sur une prime ou sur les salaires !

SUD Renault va contacter les autres syndicats de l’établissement pour proposer des actions communes.

D’ores et déjà, l’union syndicale Solidaires, qui regroupe les syndicats SUD, et la CGT appellent à une journée de mobilisation interprofessionnelle et nationale jeudi 29 septembre pour les salaires et les retraites. Cette initiative a été rejointe par de nombreuses organisations syndicales et politiques : l’Alternative, ATTAC, CGT, Confédération paysanne, Convergence services publics, Copernic, EELV, FSU, Génération.s, LFI-NUPES, MAN, NPA, OXFAM, Union syndicale Solidaires, PCF, PS, UNEF…
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Actu Solidaires 78 En grève !

Jeudi 29 septembre- Ce sont nos mobilisations qui feront plier le gouvernement !

Les luttes sur les salaires continuent, et ce ne sont pas les indemnités, chèques, revalorisation de 3,5 % du point d’indice dans la fonction publique, 2,9 % des indemnités chômage ou de 4 % pour les pensions et autres mesurettes cache-misères, qui compenseront l’absence de revalorisation réelle des salaires, du SMIC, des minima sociaux et bourses étudiantes !

Ce gouvernement a par ailleurs validé sa feuille de route : continuation de la liquidation du droit du travail et de l’assurance chômage, RSA conditionné au travail, continuation de la fiscalité en faveur des plus riches sous couvert d’efficacité économique au détriment du financement des services publics et de la transformation sociale et écologique.

Même si le gouvernement n’affiche plus les 65 ans comme âge de départ à la retraite, il a réaffirmé sa volonté de poursuivre une réforme injuste des retraites, en nous faisant travailler plus longtemps.

Vivre dignement, et bien vivre n’est pas une option. C’est un choix de société qui découle d’une transformation sociale radicale.

L’Union syndicale Solidaires, mène sa campagne « Partageons le travail » avec des revendications concrètes sur les salaires, la protection sociale, les services publics, à faire partager à l’ensemble des salariées, et de la population.

Elle s’appuie et s’appuiera sur toutes les luttes sectorielles pour construire le rapport de force large et efficace pour faire aboutir ces revendications.

Ce sont des mesures urgentes, structurelles qu’il nous faut collectivement imposer :

Solidaires revendique :

  • un SMIC à 1 700 euros net
  • une réelle revalorisation du point d’indice dans la fonction publique
  • l’égalité salariale et la revalorisation des métiers les plus féminisés
  • des augmentations de salaires, pensions, minima sociaux de 400 euros
  • un écart de salaires de 1 à 5 (entre les plus bas et plus hauts salaires dans les entreprises, administrations)
  • le RSA pour les moins de 25 ans
  • la retraite à 60 ans max avec 37,5 annuités
  • l’arrêt de la casse des services publics

SOLIDAIRES APPELLE À UNE GRÈVE ET UNE MOBILISATION D’AMPLEUR À CONSTRUIRE DANS LA DURÉE DÈS LE 29 SEPTEMBRE

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En grève !

Fin de l’abondance ? Pas pour les riches. Grève nationale le 29 septembre

Nourriture, électricité, essence, transports, logement, gaz, fournitures scolaires, abonnements divers : pas un jour ne passe sans que nous voyons les prix flamber. Bien sûr, la guerre en Ukraine a un impact. Mais elle ne doit pas cacher le problème de fond : ce n’est pas la crise pour tout le monde. Les milliardaires et les millionnaires ne se sont jamais autant enrichis en France que ces dernières années (44,3 milliards d’euros versés au 2ème trimestre). Les versements des dividendes des grandes entreprises pour les actionnaires n’ont jamais été aussi importants. Pire, certaines entreprises en profitent pour augmenter artificiellement les prix : après les profiteurs de guerres, revoici les spéculateurs sur l’inflation … toujours sur notre dos.

Face à cela, le gouvernement ne fait quasiment rien : des mesurettes et rien de précis concernant les superprofits. Pour l’heure, il faudrait se contenter de la “charité” de Total sur l’essence. Il appelle aussi à la fin de l’abondance alors que le SMIC à 1 300 euros ne permet pas de vivre dignement, et que l’inflation augmente plus vite que les salaires des travailleur-ses y compris des agent-es publics. L’Etat est bien le premier à ne pas montrer l’exemple et ose nous parler de “fin de l’abondance”.

Et du côté des patrons et des entreprises qui ont touché des dizaines de milliards d’aides et d’allégement de cotisations sociales (au détriment de notre protection sociale), ce sont des larmes de crocodiles : il ne faudrait surtout pas augmenter les salaires, au risque de remettre en cause la sacro-sainte compétitivité et surtout leurs bénéfices. Car s’ils ne peuvent vous augmenter c’est pour défendre leurs intérêts : la vente de gros SUV, de résidences secondaires avec piscines et les voyages en jets privés augmentent en flèche… Ce sont les mêmes qui accélèrent la crise climatique. Cet été nous l’a encore montré avec les canicules, feux de forêts et inondations : il y a urgence écologique. Avec l’urgence sociale, c’est le capitalisme le point commun.

Nous n’aurons rien en attendant ou en demandant gentiment. Nous ne gagnerons que ce que nous prendrons par notre action collective. Des mobilisations existent dans certaines entreprises, dans des administrations, dans des secteurs professionnels. Le problème est global. C’est pourquoi, pour gagner des augmentations de salaires, de pensions, d’allocations chômage, de bourses, de minimas sociaux, nous appelons avec la CGT et la FSU à converger sur la

Grève nationale interprofessionnelle jeudi 29 septembre

Nous savons qu’une journée ne sera pas suffisante. Mais il faut un point de départ ! Si nous agissons toutes et tous ensemble, nous avons les moyens d’imposer un autre partage des richesses.


Solidaires a des mesures d’urgence :

+400 euros pour toutes et toutes

Le SMIC à 1700 Euros NET

Pas de pensions, allocation chômage ou minima social en dessous du SMIC

Egalité des salaires femmes/hommes

Revalorisation du point d’indice des fonctionnaires

Echelle des salaires de 1 à 5 au maximum

Gratuité des transports en communs

Pour les financer on prend sur la fraude et l’exil fiscal, les dividendes, les superprofits, les fortunes des milliardaires et la limitations des hauts revenus

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En grève ! International

Au Royaume-Uni, la vague de grèves salariales se durcit

Cheminots, dockers, avocats… Chaque jour ou presque, le pays est confronté à un nouveau mouvement de colère.

« L’été du mécontentement », comme il a été surnommé, a débuté en juin et tend à se durcir. Il s’agit désormais de la plus grande vague de grèves depuis une trentaine d’années.

A l’appel des syndicat CWU, RMT et UCU[1], une campagne unitaire a été lancé mi-août intitulée Enough is enough[2].L’objectif : gagner sur la question du coût de la vie, c’est-à-dire de la rémunération des travailleurs et travailleuses, des pensions des retraité∙es, des indemnités des personnes sans ressources… Bref, de faire payer les riches, les patrons, de remettre en cause l’exploitation capitaliste.

De nombreuses grèves locales et sectorielles ont été déclenchée, notamment dans le ferroviaire : jeudi 18 août, les trains britanniques étaient en grève et la circulation fortement perturbée. Le lendemain, le métro de Londres se trouvait à l’arrêt. Le surlendemain, les trains étaient de nouveau bloqués. 

Plusieurs journées d’action sont organisées allant jusqu’aux grèves nationales étalées entre les 26, 27 et 30 août à l’appel de CWU. Notons également la volonté de rassembler les milieux syndicaux, associatifs, culturels, dans un mouvement social qui créé ainsi la politique est une nouveauté d’importance.

L’Union syndicale Solidaires apporte son soutien à ces mobilisations. La question salariale et du partage des richesses est centrale dans la période, en France aussi, c’est pourquoi nous appelons à une grève et une mobilisation d’ampleur à construire dans la durée dès le 29 septembre.

[1] Communication Workers Union (CWU) – National Union of Rail, Maritime and Transport Workers (RMT) – University and College Union (UCU).

[2] Littéralement : « Assez, c’est assez » ; en français, nous dirions « Trop, c’est trop ». Site de la campagne : « Nous disons “assez” »

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Actu Solidaires 78 Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Répression Revue de presse Santé-Social

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 34

Au sommaire : grève foyer de l’enfance maltraitée (Mantes-la-Jolie) – Éducation : scandaleuses formations à la laïcité – Répression à Korian (Poissy) – Fermeture de classe (Vélizy)


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr

Source 78actu.fr

Source : 78actu.fr

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En grève ! Énergie

Les personnels des sites de stockage souterrain de gaz naturel en grève reconductible

Dernière minute (infos du 10 juillet) :

Les stockages sont toujours en grève (le mouvement entre dans sa 3éme semaine) 
Après le rejet de l’accord de branche la semaine dernière, il y eu une rencontre syndicats/direction de l’entreprise Storengy qui n’a pas abouti.
Dans certains sites les constats nominatifs par huissier ont commencé. À Beynes (78), l’injection sur le réservoir profond est arrêtée du fait de la grève car certains contrôles réglementaires n’ont pu avoir lieu. 

La mobilisation a débuté le mardi 28 juin en réponse aux propositions indécentes du patronat (UFE-UNEMIG) de la branche des IEG ( Industries Électriques et Gazières) avec 0,5 % d’augmentation de salaire alors que la perte de pouvoir d’achat subie est de 15 % sur les 10 dernières années.
La grève affecte l’ensemble des 10 stockages souterrains de gaz naturel de Storengy FRANCE dont 2 dans les Yvelines (Beynes et St Illiers la ville ), 1 dans l’Oise (Gournay sur aronde), et 1 en Seine et Marne (Germigny sous coulombs) avec des pourcentages de grévistes allant de 68 à 95 % sur l’effectif normalement présent sur les stockages.
L’action se matérialise par des piquets de grève avec filtrage de site, et par des rassemblements de soutien faits de délégations de retraités, de l’Interpro CGT, ou d’autres sites des IEG en action. Par exemple, le personnel en grève à Beynes a ainsi reçu la visite de collègues des centrales nucléaire de Paluel et Penly.
L’action affecte le remplissage en gaz des nappes souterraines risquant de créer un déficit de gaz disponible cet hiver alors que les autorités demandent un remplissage maximale compte tenu du contexte de guerre en Ukraine.
A Beynes et sur les autres sites la direction multiplie les constats d’huissier pour intimider les grévistes. La détermination ne faiblit pas « Vu le prix de l’essence, on ne partira pas en vacances,
on est là, déterminé à passer l’été » et cela se concrétise par l’installation de parasols et de piscines à l’entrée de nombreux sites.
Le 4 juillet, lors de la dernière réunion de négociations de branche le patronat qui avait d’abord relevé sa proposition à 0,7 % l’a arrondit à 1 % assortie d’un prime de 400 euros.
Le 5 juillet, au niveau de l’entreprise, les Organisations Syndicales ont été reçues par le Directeur General de STORENGY France, alors que les salariés réclament du salaire, la seule proposition de l’employeur serait une prime one shot, les Organisations Syndicales ont coupées court à la discussion.
Provocation et mépris sont ressentis par le personnel gréviste qui reconduit le mouvement.

CGT, le 4 juillet

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