Au sommaire : grève fonction publique territoriale, éducation & extrême droite, grève bus, fermeture des services publics…
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr
Mantes-la-Jolie : les agent·es en grève
Mantes-la-Jolie : l’alliance des écoles néo-colonialistes Espérance banlieues et BASF
Le réseau d’écoles Espérance banlieues, liée aux réseaux militants d’extrême droite et aux nostalgiques de l’empire colonial continue à recevoir le soutien de grands groupes capitalistes, comme ici BASF. Pour mieux connaître ce réseau et ses soutiens voir l’enquête de Questions de classe(s).
Versailles : grève des bus jeudi 18 novembre
Houilles : à nouveau des services publics qui ferment…
Au sommaire : grève intérimaires bâtiment, grève automobile PSA, grève hôpitaux, lutte pour des logements décents…
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr
Bonna-Sabla à Achères – Les intérimaires grévistes bloquent le site
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr
Grève – Les salariés de l’entreprise Bonna Sabla en grève à Conflans-Sainte-Honorine
Alors que ces travaux sont terminés, les intérimaires, qui représentent ici 70 % des travailleurs, n’ont pas touché leur prime de 4 000 euros de « bonne fin de chantier ». Pourtant négociée avec la direction, cette prime a été versée aux salariés en CDI seulement.
Après avoir travaillé pendant le premier confinement, ils n’ont pas reçu non plus leur prime Covid de 1 000 euros qui leur aurait été promise. En outre, la direction leur a annoncé que le site allait fermer. La raison avancée : elle n’a pas remporté d’appel d’offres pour les lignes 18 et 16.
« Notre contrat se termine le 20 novembre mais on restera même après cette date si on n’obtient pas notre prime », assure Briphil. Au-delà de cette inégalité de traitement, le gréviste ne comprend pas pourquoi le site ferme. Il est ouvrier chez Bonna Sabla depuis un peu plus de deux ans : « Lorsque j’ai commencé, on m’a assuré que, grâce aux chantiers du Grand Paris Express, j’aurais du travail ici jusqu’en 2025. » Comme pour tous les autres
Février 2011, le scandale explose : suite à une énième brimade de son chef de section, une technicienne EDF aux « Logistiques moyens », révèle aux représentant.es CGT en CHS-CT des faits de harcèlement dont elle est victime depuis de nombreux mois.
Par la suite, d’autres témoignages affluent, plusieurs victimes d’entreprises sous-traitantes se déclarent. Des faits perpétrés au début des années 2000 à l’encontre d’une toute jeune femme de ménage saisonnière à la Centrale ressurgissent également. Les élu.es CGT prennent la mesure de la gravité de la situation et se rapprochent de leur syndicat et de l’Association AVFT (Association européenne Contre les Violences faites aux Femmes au Travail), très investie dans ce domaine. Oui, il s’agit bien de faits qui pourraient être qualifiés de harcèlement moral et sexuel, par le comportement inadapté de ce cadre qui pourrait être qualifié de prédateur, pervers narcissique.
Les élu.es CGT informent le directeur de la Centrale qui saisit l’Inspection du Travail. Une enquête est réalisée sur place dont les conclusions sont restituées lors d’un CHS-CT extraordinaire en mars 2011. Les faits relevés constituent des infractions aux articles L1152.1 (harcèlement moral) et 1153.1 (harcèlement sexuel) du Code du Travail. Par conséquent, il est demandé à l’employeur, en application de l’article L4121.1 du Code du Travail, de faire cesser ce trouble manifeste et il est demandé que le cadre n’exerce plus de fonction sur le site de la Centrale EDF de Porcheville.
Le cadre est sanctionné d’une mutation à 70 kms de son domicile, dans un poste dorénavant sans subordonné.
EDF condamnée aux Prud’hommes
L’employeur ayant failli à ses obligations de protection de la salariée, la technicienne EDF demande réparation auprès du Tribunal des Prud’hommes de Mantes-la-Jolie. En juillet 2014, en s’appuyant sur l’enquête de l’Inspection du Travail ainsi que de nombreuses pièces matérialisant des agissements répétitifs constitutifs de harcèlement moral et sexuel, les Prud’hommes condamnent EDF au versement d’une indemnité à la victime pour dommages et intérêts. EDF se désistera de la procédure en appel.
La victime tient bon et malgré la souffrance engendrée elle engage une procédure au pénal à l’encontre de son chef de section. Une longue procédure qui aboutit à une audience devant le Tribunal correctionnel de Versailles le 5 octobre 2021. Durant cette audience de plus de 2h30, de nombreux témoignages étayent les propos de la plaignante et révèlent le comportement du cadre.
Pour sa défense, le prévenu reconnaît le fait d’une altercation avec la technicienne qu’il a enfermée à clé dans son bureau pour une « explication musclée ». Cette situation est vécue par la victime comme un « passage à tabac » verbal.
Le prévenu a également été confronté au témoignage écrit d’une salariée du restaurant d’entreprise se plaignant de son comportement inadmissible. Il dit au contraire qu’il s’agissait d’une relation amoureuse consentie d’autant plus qu’elle a duré 4 ans. Cette salariée, reconnue victime lors de l’enquête de l’Inspecteur du Travail, dément formellement.
Le prévenu affirme que tout ce dont on l’accuse ne serait que mensonges et complot… ourdi par la CGT !!! Un prévenu qui crie au mensonge alors qu’il invente une relation amoureuse consentie et qui ne se gêne pas de mentir au Président du Tribunal en minorant son niveau de rémunération !!!
L’audience met en lumière la descente aux enfers subie par la victime avec une dégradation de sa santé physique et mentale causée par les agissements du cadre. La victime a été reconnue souffrante d’un syndrome post traumatique sur la base d’une expertise psycho judiciaire.
Le cadre condamné en correctionnel
En fin de journée, le Tribunal rend une décision qui dépasse les réquisitions du Procureur. Le cadre, reconnu coupable, est condamné à une peine de 8 mois de prison avec sursis et au versement de 20 000 euros d’indemnisation pour la victime. Le condamné devra également s’affranchir d’un euro de dommage ainsi que de 1 000 euros de frais de justice au bénéfice de la CGT, partie civile.
C’est un encouragement à toutes les femmes pour briser le silence et dénoncer le harcèlement et les violences quotidiennes qu’elles subissent sur leur lieu de travail (En France, 32 % des femmes ont déjà subi du harcèlement sexuel au travail). C’est aussi un encouragement à toutes et à tous les militant.es syndicaux sur le terrain à se tenir aux côtés des victimes pour fissurer les remparts du patriarcat et l’omerta qui couvrent trop souvent ce genre d’affaire.
On ne peut également que déplorer la lenteur judiciaire qui alourdit le fardeau à supporter pour les victimes.
Le condamné n’ayant pas fait appel au terme du délai légal de 10 jours, le jugement est donc exécutoire.
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Grève – Aubergenville, Seine entretien : “On est là depuis 4h du matin jusqu’à 13h ou 14h. On n’a pas d’heures en fait”
Mobilisation du collectif AESH 78 à Mantes-la-Jolie
Un petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr
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Éducation : mobilisations contre les fermetures de classe
Cette rubrique propose un petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Informations forcément non-exhaustives, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Grève dans les laboratoires…
18 mai : grève des techniciens de laboratoire du plateau technique d’Eurofins Biolab aux Mureaux (Yvelines)
Une technicienne expose les revendications des grévistes : ” Nous voulons être reconnus comme personnel de santé. Nous sommes les oubliés du Ségur ! Pourtant, nous avons beaucoup donné depuis le début de la crise sanitaire et en échange, il y a toujours ce manque de considération. On nous explique que si on ne veut pas faire d’heures supplémentaires, on a qu’à changer de métier. Pareil si on ne veut pas travailler quand on est cas contact.”
Yvelines. Rambouillet : grève au laboratoire de l’hôpital
Quasiment toute l’équipe du laboratoire de l’hôpital de Rambouillet a participé à la grève ce mardi. Ils s’estiment “les oubliés” de la crise sanitaire.
A Rambouillet (Yvelines), si six laborantins été réquisitionnés, la plupart des 23 membres du personnel étaient en grève ce mardi, à l’appel de la CGT.
« Nous sommes un maillon essentiel de l’hôpital. Nous nous relayons 24h sur 24 et 7j sur 7, or, nous avons été oubliés des revalorisations de salaires », soulignent les grévistes devant le centre hospitalier de Rambouillet (Yvelines).
Quel avenir pour les salarié·es de l’entrepôt Hachette de Maurepas-Coignières ?
La perspective d’un déplacement du centre de logistique vers Allainville d’ici 2026 se confirme. Les personnels s’inquiètent des difficultés pour accéder au site prévu par la direction, situé à plus de 30 minutes de leur site actuel, et ne savent pas encore quelles conséquences la modernisation du travail aura sur les emplois, sans compter ce que deviendront les dizaines d’intérimaires constamment employé·es par Hachette. De nouveau, la modernisation et le profit, au détriment des conditions de vie des salarié·es !
Une nouvelle association, un nouveau nom, un nouveau logo…, un même engagement pour l’hôpital et la santé publique…
Depuis sa création en 2015, le collectif de défense et de développement de l’hôpital de Rambouillet s’est mobilisé pour informer les habitants, les patients, les personnels hospitaliers et les élus des menaces qui pesaient sur son devenir.
Nous avons décidé de transformer le collectif en une association déclarée dont le nom devient : « Collectif hôpital – santé publique – sud Yvelines ». Nous voulons continuer à œuvrer pour la défense, le développement et la modernisation de l’hôpital public de Rambouillet. Notre ambition est aussi d’agir avec les habitants et les élus de Rambouillet Territoire et du Sud Yvelines contre la désertification médicale qui s’aggrave par la mise en place d’un Centre public de Santé avec des médecins généralistes salariés appliquant le tiers payant s’appuyant sur un Projet de Santé partagé.
Dans cette période de crise sanitaire grave, chacun prend conscience de l’importance d’un hôpital public avec des moyens à la hauteur des besoins mais aussi d’un réseau dense de médecins de ville. Dès que les conditions sanitaires le permettrons, nous reprendrons nos distributions de matériels, ainsi que des initiatives publiques.
Nous avons décidé de publier tous les mois environ, un Flash Infos dont le premier numéro est ci-dessous. Nous vous joignons aussi un bulletin d’adhésion à nous retourner.