à partir de 19 h – Librairie la Nouvelle Réserve, Limay

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Après une semaine de cirque politico-médiatique Emmanuel Macron vient de renommer Sébastien Lecornu comme Premier ministre. Par cette provocation, il franchit un nouveau cap dans son obstination à poursuivre envers et contre tout sa politique au service des plus riches.
Minoritaire à l’Assemblée nationale comme dans le pays, Emmanuel Macron accentue la fracture entre la population et des élites politiques de plus en plus déconnectées. Il assume à nouveau le risque toujours plus grand de jeter le pays dans les bras de l’extrême droite.
L’absence de réponses aux revendications des millions de grévistes et manifestant·es en 2023 comme en cette rentrée a conduit le macronisme dans l’impasse. Il n’y a aujourd’hui qu’une seule voie possible : répondre aux revendications.
L’Union syndicale Solidaires exige sans délais :
-la suspension immédiate de la réforme des retraites et un vote de l’Assemblée nationale sur son abrogation,
-l’abandon de l’année blanche et un budget de justice fiscale, sociale et environnementale,
-la conditionnalité des aides aux entreprises,
-la hausse du SMIC,
-en finir avec la multiplication des plans de licenciement.
À défaut, Sébastien Lecornu prend le risque du blocage du pays.
Paris, le 10 octobre 2025
Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Avec : SUD Santé Sociaux 91, CGT Action Sociale 91, Collectif “Enseigner sans en saigner” 91, Gaëlle Martinez (secrétariat national de l’Union syndicale Solidaires)
Avec : Amal Bentounsi (Militante antiraciste et contre les violences policières), Monira Moon (Militante/formatrice antiraciste et syndicaliste), Sabrina Sebaihi (députée Les écologistes), Nathalie Tehio (Présidente de la Ligue des Droits de l’Homme), Véronique Poulain et Tayeb Khouira (secrétariat national de l’Union syndicale Solidaires)
Avec Caroline Chevé (FSU), Thomas Vacheron (CGT) Youlie Yamamoto (ATTAC), Eric Coquerel (Président de la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale) Murielle Guilbert et Julie Ferrua co-déléguées Union Syndicale Solidaires
Avec : Denis Gravouil (membre du bureau confédéral de la CGT), Gilles Perret (réalisateur), Michèle Rault (Union syndicale Solidaires), Gisèle Riqueau (SUD Recherche/Collectif pour une Sécurité sociale de l’alimentation) Elie Lambert et Julie Le Mazier (secrétariat national de Solidaires)
Verveine Angeli (militante syndicale et associative), Denys Gorbach (militant ukrainien, universitaire), Félix Le Roux (militant de SUD éducation), Lana Sadeq (Forum Palestine Citoyenneté), Linda Sehili (Union syndicale Solidaires)
Union syndicale Solidaires
31 rue de la Grange aux Belles – 75 010 Paris
01 58 39 30 20
Nous contacter
Publié le 14 mars 2025
En-tête par ComSolidaires
Le gouvernement persiste dans sa politique autoritaire, répressive, raciste et xénophobe avec sa loi immigration et sa circulaire Retailleau. Alors que les actes et violences racistes se multiplient sur le territoire et au travail, il reprend encore aujourd’hui les idées et les discours de l’extrême droite !
(cette partie sera mise à jour régulièrement)
Tract RacismeLire plus de publications sur Calaméo
La société française est profondément structurée par le racisme, un système de domination et d’exploitation qui hiérarchise les vies et les droits en fonction de leur origine, leur provenance, leur religion réelle ou supposée, leur couleur de peau . Ce racisme (racisme antiarabe, islamophobie, négrophobie, antitziganisme, antisémitisme…) est largement hérité du colonialisme. Il a déjà des effets concrets : oppressions, discriminations, violences.
La loi interdit et sanctionne le racisme lorsqu’il s’exprime sous forme :
Publié le 21 mars 2025
Les derniers chiffres du défenseur des droits nous indiquent qu’année après année, les statistiques sur les discriminations en raison de l’origine réelle ou supposée restent très élevées. Dans son baromètre il indique que plus de la moitié des saisines reçues par l’institution en matière de discriminations liées à l’origine se sont déroulées dans la sphère professionnelle. Les analyses de l’INSEE montrent que la discrimination raciale à l’embauche est massive en particulier contre les candidats issus de l’immigration. Face à l’ampleur du phénomène, l’ensemble des organisations syndicales, dans une déclaration commune le 11 juillet 2024, ont décidé de mener une campagne contre les discriminations, contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie au travail.
Cette campagne a été lancé officiellement le 21 mars 2025 avec une table ronde intersyndicale suivi d’une conférence de presse.
Cette campagne comprend des affiches et des tracts téléchargeables sur cette page : Racisme, antisémitisme, xénophobie au travail : c’est non !
Le gouvernement entend faire des économies sur notre santé en relayant les propositions du patronat. Dérembourser toujours plus de médicaments et de soins, et cibler encore les arrêts-maladies.
Pour le privé, le patronat propose des jours de carence qui ne seraient payés ni par la Sécu ni par l’employeur et voudrait interdire le paiement de tout jour de carence dès le 3e arrêt de travail dans une même année.
Camille, 2200 € brut, perd 117 € pour 7 jours d’arrêt maladie ! Pour Gaby, AESH à 1000 € brut, c’est – 53 € !
Les économies ne sont pas à chercher dans la poche des travailleur·euses malades, mais dans les politiques de soutien aux entreprises perfusées à l’argent public ! Les 80 milliards d’exonérations de cotisations patronales sont autant en moins dans les caisses de la Sécu. Pour combler ce “trou de la Sécu”, il faut mettre fin à ces allègements et exonérations.
Ce qui abîme la santé des travailleurs·euses ce sont les conditions de travail, la pénibilité, l’absence de politiques de prévention. Pour réduire les arrêts maladie, il faut améliorer les conditions de travail.
Publié le 26 mars 2025
Les agressions xénophobes, racistes, physiques et verbales sur nos lieux de travail sont en hausse ces dernières années. Elles se sont intensifiées depuis la dissolution en juin 2024 de l’Assemblée Nationale, légitimées par la montée du rassemblement national et le caractère omniprésent et décomplexé de la pensée raciste dans certains médias.
Publié le 21 mars 2025
Les derniers chiffres du défenseur des droits nous indiquent qu’année après année, les statistiques sur les discriminations en raison de l’origine réelle ou supposée restent très élevées. Dans son baromètre il indique que plus de la moitié des saisines reçues par l’institution en matière de discriminations liées à l’origine se sont déroulées dans la sphère professionnelle. Les analyses de l’INSEE montrent que la discrimination raciale à l’embauche est massive en particulier contre les candidats issus de l’immigration. Face à l’ampleur du phénomène, l’ensemble des organisations syndicales, dans une déclaration commune le 11 juillet 2024, ont décidé de mener une campagne contre les discriminations, contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie au travail.
Cette campagne a été lancé officiellement le 21 mars 2025 avec une table ronde intersyndicale suivi d’une conférence de presse.
Cette campagne comprend des affiches et des tracts téléchargeables sur cette page.
Constat que partout la parole ou les actes racistes se répandent particulièrement ces dernières années . Ceci n’est pas propre qu’aux lieux de travail, et certains médias, mais aussi des politiques discriminatoires assumées sur l’immigration y compris par ce gouvernement ont aggravé la situation.
Nous avons en tant que syndicat une responsabilité particulière à agir pour stopper ces expressions ou actions racistes “décomplexées” sur les lieux de travail. Plus profondément Solidaires dénonce un racisme systémique de la société, que nos valeurs et notre syndicalisme de transformation sociale imposent de combattre, tout comme l’ensemble des systèmes de domination. La lutte contre le sexisme, les violences sexistes et sexuelles a été pleinement prise à bras le corps par nos syndicats, nous entendons qu’aujourd’hui il se passe la même chose contre le système raciste. Il n’est pas normal qu’un salarié noir gagne en moyenne 407€ de moins qu’un salarié blanc comme le souligne une enquête de l’observatoire des inégalités de 2023.
Il s’agit pour Solidaires de combattre le racisme sous toutes ses formes, notamment l’antisémitisme toujours présent et le racisme lié à l’histoire coloniale qui touche les personnes africaines, arabes, asiatiques, antillaises, guyanaises, polynésiennes, kanaks, réunionnaises et mahoraises.
Reconnaître et lutter contre les discriminations particulières dont sont victimes les populations ultramarines, particulièrement aujourd’hui pour la population à Mayotte concernant l’accès aux services publics, les prix, les salaires et le développement économique.
Dénoncer et combattre toute forme de discrimination liée aux croyances religieuses, particulièrement lorsqu’elles sont porteuses de pratiques racistes.
Nous n’allons pas nous attarder sur le droit existant, qui est nécessaire, mais manifestement pas suffisant pour changer les mentalités, déconstruire les stéréotypes.
Pour nous il s’agit non pas d’avoir une posture morale, mais bel et bien de comprendre et cibler les ressorts du racisme systémique.
Les femmes ont un plancher collant, les personnes racisées en ont un. C’est pour cela que l’on doit lutter contre le processus de racisation qui attribue automatiquement certaines compétences et comportements à un groupe en raison de leur origine réelle ou supposée ou de leur couleur de peau. Et ça comment dès l’école, où en fonction de nos origines, couleurs de peau, on ne va pas avoir le choix de nos études, et souvent on nous oriente vers un nombre de secteur restreint. Et ces métiers sont les plus précaires, les moins rémunérés et les moins reconnus dans leur carrière professionnelle.
Cette campagne est aussi une campagne de lutte contre la xénophobie. Ce qui implique aussi de s’interroger sur les travailleurs et travailleuses étrangèr·es et les discriminations légales. Aujourd’hui on ne peut pas être fonctionnaire en France si on n’est pas issu d’un pays de l’Europe. C’est une discrimination légale. Et on a une pensé particulière aujourd’hui envers les milliers de médecins étrangers qui essaient d’obtenir leur régularisation et être enfin rémunérés à diplôme égal de leur collègues. Sans eux et elles nos hôpitaux ne tiendraient pas.
Et pour Solidaires nous y incluons également les luttes que nous menons avec nos camarades sans papiers, nous dénonçons les politiques d’immigration choisie et exiger l’abrogation de toutes les lois et circulaires restreignant les conditions d’accès au travail pour les migrant·es. C’est pour cela que nous revendiquons la régularisation immédiate de tou·tes les sans-papiers,, et l’abrogation des lois anti immigré·es comme la dernière loi Darmanin ou la Circulaire Retailleau.
Pour l’Union syndicale Solidaires, au-delà de la campagne unitaire qui est essentielle, nous avons plusieurs formations syndicales sur le sujet, et il faut comme tout système de domination “déconstruire” nos visions stéréotypées, et bien sûr n’admettre aucun propos ou comportement raciste.
C’est à la fois un travail de terrain à mener, où faire des campagnes préventives a tout son sens, c’est aussi pour Solidaires travailler à la construction d’un baromètre contre le racisme, qui aidera notamment au recensement des situations, et des réponses à y apporter. Mais il faut aussi donner une dimension de lutte à ces sujets. Notre syndicat des pompiers Sud Sdis a dénoncé récemment le racisme ambiant dans leur profession, et ça peut et doit aussi constituer une lutte collective.
elle est unitaire et exprime à la fois l’urgence d’agir et la réponse à décliner partout. Pour Solidaires, il était important d’être inscrit·es dans cette démarche unitaire inédite. Tout reste à faire, mais les outils sont là, et la formation de nos militant-es est un enjeu clef pour mener à bien cette campagne. Ce n’est que le début
Les 25 et 26 mars ont lieu les Assises de la Santé et la Sécurité des travailleurs et travailleuses.
Toutes les informations et le programme définitif figurent en pièce jointe.
Associations et syndicats organisateurs : CGT, FSU, Solidaires, Andeva, ASD-Pro, Association des experts intervenant en santé au travail, ATTAC, Ateliers Travail et Démocratie, Cordistes en colère, Réseau féministe « Ruptures », Association-Santé-Médecine-Travail.
• Tu es convoqué·e par ta hiérarchie sans en connaître le motif ?
• Tes projets sont régulièrement refusés ?
• Ton travail et tes interventions sont discréditées ?
• Ta hiérarchie te confie des tâches, pour te les retirer quelques jours après et les confier à d’autres, sans raison ?
• Tu n’es pas soutenu·e face aux parents d’élèves ?
• Ta hiérarchie te menace d’un rapport ? D’une inspec-tion ?
• Ta hiérarchie retient des informations importantes ou tient des discours différents selon ses interlocuteurs ?
• Tu ressens des pressions et des attaques sur ta liberté pédagogique (comme des projets imposés) ?
• Tu t’es fait·e alpaguer par ta hiérarchie dans une salle, dans un couloir, au CDI, alors que tu étais seul·e ?
• Ta hiérarchie te fait des remarques désobligeantes devant les élèves ou les familles ?
• Cela va jusqu’au harcèlement moral ou sexuel ?
• Bref, tu te sens dépassé·e ? Humilié·e ?
Rien de cela n’est normal et il existe des moyens de se défendre, collectivement, contre ces directions toxiques !
• Demander systématiquement, par écrit, à être accompagné·e aux convocations hiérarchiques, par une collègue, syndiqué·e ou non syndiqué·e. Ne pas s’y rendre en cas de refus. Un·e professeur·e peut accompagner un·e AED et vice versa.
L’accompagnement n’est cependant pas possible aux entretiens de carrière ou d’évaluation professionnelle.
• Si un entretien a priori ordinaire se transforme en entretien disciplinaire, ne pas hésiter à y mettre fin en disant qu’il faudra convenir d’un autre rdv, avec accompagnement syndical.
• Demander systématiquement des traces écrites des entretiens, des refus, des reproches, des ordres. Sinon, rédiger soi-même un compte-rendu et l’envoyer suite à l’entretien.
• Se renseigner sur ses droits auprès de camarades syndiqué·es ou grâce aux ressources disponibles en ligne.
• Libérer la parole entre collègues lors d’Heures mensuelles d’informations (2nd degré) ou de Réunion d’informations syndicale (1er degré).
• Prendre la parole collectivement lors de conseils des maîtres·ses, conseils de cycle, conseils d’administration ou conseils pédagogiques.
• Remplir une fiche SST (Santé et sécurité au travail) présente dans tous les établissements ou en ligne, en veillant à insister sur les causes organisationnelles du problème pour ne pas tomber dans le piège du « c’est juste un problème relationnel ». La fiche peut être remplie de manière anonyme.
• Dans le cas d’un arrêt de travail consécutif à ces événements, demander sa requalification en accident de service : parce que sortir d’un bureau en pleurs, c’est un accident de service !
* Nous rappelons que les directrices et directeurs d’école ne sont pas et ne doivent pas agir en supérieur·es hiérarchiques !
Pour toutes ces démarches n’hésitez pas à nous contacter
sudeducation78@ouvaton.org
07 52 08 85 03 (Trappes – Versailles)
06 71 48 60 88 (Mantes – Thoiry)
06 01 77 93 49 (Les Mureaux – St Germain)
07 44 44 82 61 (Les agent-es)
Le tract à télécharger en pdf