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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Automobile

Sud Renault : mobilisation en hausse à l’Ingénierie/Tertiaire


La journée d’action du 30 mars contre l’externalisation de la maintenance des moyens d’essais Renault et le démantèlement de l’Ingénierie/Tertiaire a été un succès, avec 830 salariés mobilisés. Une cinquantaine de salariés de Lardy a voté la poursuite de la grève pour au moins toute la journée.

Ce mardi 30 mars, la mobilisation a été plus forte que le 18 mars à Lardy et Aubevoye. Le Technocentre et VSF ont rejoint le mouvement en organisant également un premier débrayage.

Nous avons compté au débrayage de 10h à 11h :

  • Lardy : 330 personnes (+ 40 extérieurs au site : délégations de Renault Cléon, Choisy, Le Mans, la maire de Lardy…)
  • Aubevoye : 170 (+ 30 extérieurs au site : délégations de Renault Cléon, Cergy, Choisy…)
  • Technocentre : 100
  • Villiers-Saint-Frédéric : 30
  • Connections Teams : 200
  • Total : 830 salariés de l’Ingénierie/Tertiaire (+ 70 extérieurs)
     
Salariés menacés d’externalisation : « Moi, je n’en dors plus la nuit »

Une cinquantaine de salariés de Renault Lardy a voté la poursuite de la grève au moins toute la journée.

Un prochain temps fort est prévu le 8 avril à Boulogne-Billancourt, avec un rassemblement de tous les sites Renault et Filiales devant le siège social de Renault.

La lutte continue !

Débrayage à Renault Lardy
Et plein d’autres photos en cliquant ici !
Débrayage au Technocentre
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Actu Solidaires 78 Éducation Ressources juridiques

Fermeture des écoles et établissements : SUD éducation répond à vos questions

Vous trouverez ci-dessous toutes les FàQ de SUD éducation, pour les différentes catégories de personnels, mises à jour au 01/04/2021

Le président Macron a indiqué le mercredi 31 mars que les écoles seraient fermées à compter du 6 avril, mis à part pour les enfants de soignant-e-s et les enfants en situation de handicap. Il a également indiqué que le télétravail devait être la règle pour éviter la propagation du virus. Il n’y a donc aucune raison que les enseignant-e-s se rendent sur leur lieu de travail à partir du 6 avril, mis à part pour exercer ces missions. 

1/ Je suis enseignant-e en poste ordinaire, quelle forme doit prendre le télétravail ?

À ce stade, aucun texte réglementaire n’impose le télétravail aux agent-e-s de la Fonction publique. Par conséquent, le télétravail pour les enseignant-e-s ne doit faire l’objet d’aucune prescription de la part de l’administration. Les personnels enseignants conservent l’intégralité de leur liberté pédagogique, et emploient les dispositifs qui leur apparaissent les plus adaptés au regard des objectifs pédagogiques qu’ils et elles se fixent et des solutions matérielles et logicielles à leur disposition.

La hiérarchie ne peut ainsi pas imposer l’utilisation de dispositifs type classe à distance ou visioconférence au détriment d’autres dispositifs que vous avez mis en place.

Si vous subissez des pressions de votre hiérarchie, n’hésitez pas à entrer en contact avec votre syndicat SUD éducation local.

2/ Je suis enseignant-e sur un poste spécialisé, quelles sont mes obligations ?

  • ULIS école: L’enseignement se ferait à distance selon le calendrier énoncé avec une « continuité pédagogique » assurée, notamment, via la présence des AESH, elles et eux  aussi en distanciel comme lors du premier confinement. 
  • ULIS collège: idem
  • ULIS lycée: idem
  • SEGPA: idem
  • ITEP, IME et EREA : tous les établissements médico-sociaux accueillant des personnes handicapées, enfants comme adultes, en externat et internat, resteront ouverts durant ces quatre semaines et la classe serait assurée  normalement en présence des enseignant-e-s de l’Education nationale. A l’inverse, les unités d’enseignement externalisées au sein des écoles et collèges ordinaires ferment mais les associations gestionnaires , en tant qu’ autorité  fonctionnelle pourraient mettre en place une scolarité en interne au sein des établissements médico-sociaux auxquels ils sont rattachés.

3/ Que peut-on exiger de moi en situation de télétravail ?

Pour rappel le télétravail est encadré dans la Fonction Publique (Décret 2016-151 modifié par le Décret n° 2020-524) : il se fait à la demande de l’agent-e et l’administration doit fournir les équipements en respectant les normes d’équipement en vigueur, donc si nous ne sommes pas volontaires pour le télétravail, rien ne nous y oblige.

La prime d’équipement de 150 euros versée en ce début d’année n’entre pas dans ce cadre. Le ministère est dans l’obligation de fournir le matériel adéquat au télétravail, et ne permet pas de l’imposer.

Les obligations réglementaires de service des personnels enseignant-e-s sont toujours applicables. Nous sommes à la disposition de l’employeur uniquement sur ces horaires et dans le cadre de notre service ; nos obligations de service sont d’assurer ce service et les missions qui y sont liées.

→ On ne doit pas attendre des collègues qu’ils/elles se connectent au delà de leurs obligations réglementaires de service, les règles du télétravail visent à faire respecter le cadre habituel du travail notamment par rapport aux horaires auxquels les agents sont joignables, sachant qu’il n’y a pas d’obligation de fournir son numéro de téléphone .

En cas d’injonctions qui outrepasseraient les droits des personnels, prenez contact avec votre SUD éducation pour une intervention syndicale.

Les personnels ne sont pas tenus à une obligation de résultat en matière de télétravail. À l’impossible, nul-le n’est tenu-e en raison des conditions de vie et sanitaires auxquelles nous faisons face, et en raison des conditions techniques. Les serveurs institutionnels saturent, les plateformes libres exhortent les institutions à créer leurs propres moyens. La saturation est par ailleurs le signe que les personnels essayent de travailler.

Contacter les élèves et leur famille, répondre aux sollicitations du public

L’employeur ne peut nullement exiger que les contacts avec les élèves et leurs responsables soient effectués avec les moyens de communication personnels des agent-e-s. Demander aux personnels d’utiliser leur téléphone personnel est ainsi proscrit.

L’administration doit mettre en œuvre les moyens de communications habituels et d’assurer leur bon fonctionnement (plateforme type ENT, redirection d’appel si nécessaire, etc.)

4/ Je dois garder l’un-e de mes enfants scolarisé-E en école élémentaire

Pour SUD éducation, il est évident que la garde d’enfants n’est par définition pas compatible avec le télétravail.  La ministre de la Fonction publique a indiqué que les agent-e-s qui peuvent exercent leur mission en télétravail doivent bénéficier d’une ASA dès lors que leur enfant est scolarisé en école élémentaire.

Si votre enfant est handicapé-e, il l’y a pas de limite d’âge.

SUD éducation vous invite à exiger d’obtenir une ASA qui garantit le maintien de la totalité de votre traitement.

Si votre hiérarchie fait des difficultés, contactez votre syndicat SUD éducation.

5/ Qu’en est-il de ma rémunération ?

Pendant la période de fermeture, les personnels de l’éducation nationale sont considéré-e-s comme étant en service, la fermeture des établissement est une mesure de réorganisation du service du fait des circonstances, de fait le traitement est maintenu en application de l’article 20 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires.

Le régime indemnitaire est également maintenu pour les enseignant-e-s du premier degré avec l’ISAE et l’indemnité REP/REP+.

Pour les contractuel-le-s dont les contrats se terminaient au moment de la période de fermeture, SUD éducation revendique le même dispositif que lors de mars 2020 : une prorogation des contrats des remplacements de courte durée pour la durée de la période de fermeture.

6/ Est-ce que je dois répondre à mon-ma supérieur-e hiérarchique depuis mon domicile ?

Un-e agent-e n’a pas l’obligation de transmettre à l’employeur ses coordonnées personnelles (numéro de portable par exemple), donc il n’y a pas d’obligation à répondre par téléphone. Les personnels ont cependant l’obligation de consulter leur messagerie professionnelle régulièrement.

En tout état de cause, si un-e agent-e bénéficie d’un congé maladie (y compris en raison du risque lié au coronavirus, et même s’il ou elle n’en est pas atteint-e) ou d’une autorisation spéciale d’absence, il n’existe aucune obligation de communication directe et fréquente avec l’administration. 

7/ Qui sont les “personnels vulnérables” ?

Le décret n°2020-1365 du 10 novembre 2020 pris pour l’application de l’article 20 de la loi de finances rectificative n°2020-473 du 25 avril 2020 pour 2020 a été publié, mettant à jour les critères de vulnérabilité face à l’épidémie de COVID-19. Le ministère de la Fonction Publique a publié le 10 novembre une circulaire relative à l’identification et aux modalités de prise en charge des agents publics civils reconnus personnes vulnérables :

La vulnérabilité mentionnée au I de l’article 20 de la loi du 25 avril 2020 susvisée répond à l’un des critères suivants :

1° Etre âgé de 65 ans et plus ;

2° Avoir des antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;

3° Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;

4° Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale : (broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ;

5° Présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ;

6° Etre atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;

7° Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;

8° Etre atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise :

– médicamenteuse : chimiothérapie anti cancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;

– infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;

– consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;

– liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;

9° Etre atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;

10° Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;

11° Etre au troisième trimestre de la grossesse.

8/ Je suis personnel vulnérable, que dois-je faire ?

Si vous répondez aux critères prévus par l’article 1 du décret 2020-1365 du 10 novembre 2020, il faut :

  1. Consulter son médecin traitant, qui s’il le juge nécessaire, établira un certificat médical indiquant que vous présentez un risque particulier de développer une forme grave de la Covid-19 en raison d’une pathologie particulière.
  2. Présenter ce certificat à la hiérarchie. Votre chef-fe de service, IEN, chef-fe d’établissement doit alors, en application de la circulaire relative à la prise en compte dans la fonction publique de l’Etat de l’évolution de l’épidémie de covid-19 du 31 août 2020 :
  • organiser votre poste de manière à permettre le télétravail ;
  • si ce n’est pas possible, en raison de la nature de votre mission, une autorisation spéciale d’absence doit vous être accordée.

Les autorisations d’absence peuvent être circonscrites dans le temps, mais doivent être renouvelées sans limite de temps tant que les textes réglementaires actuels sont en vigueur.

Le télétravail ou l’ASA ne doivent pas avoir d’incidence sur votre salaire (indemnités, HSA comprises).

Quels critères pour organiser le télétravail ?

La circulaire du 10 novembre prévoit ces critères :

  1. a) L’isolement du poste de travail (bureau individuel ou permettant le respect de la distanciation physique) ou, à défaut, son aménagement, pour limiter au maximum le risque d’exposition (horaires, mise en place de protections) ;
  2. b) Le respect strict, sur le lieu de travail, des gestes barrières applicables (l’hygiène des mains renforcée, le respect de la distanciation physique et le port systématique d’un masque à usage médical lorsque la distanciation physique ne peut être respectée ou en milieu clos, avec changement de ce masque au moins toutes les quatre heures et avant ce délai s’il est mouillé ou humide) ;
  3. c) L’application des mesures de protection susmentionnées à tout lieu fréquenté par la personne à risque à l’occasion de son activité professionnelle (restaurant administratif notamment) ;
  4. d) L’absence ou à défaut la réduction au maximum du partage du poste de travail ;
  5. e) Le nettoyage et la désinfection du poste de travail et des surfaces touchées par la personne au moins en début et en fin de poste, en particulier lorsque ce poste est partagé ;
  6. f) Une adaptation des horaires d’arrivée et de départ afin de garantir le respect de la distanciation physique, lorsque les horaires de travail habituels de l’agent ne permettent pas, compte tenu des moyens de transport qu’il utilise, le respect de cette distanciation au cours du trajet entre le domicile et le lieu de travail ;
  7. g) La mise à disposition par l’employeur, si les moyens de transport habituellement utilisés par l’agent pour se rendre sur son lieu de travail l’exposent à des risques d’infection par le virus SARS-CoV-2, de masques à usage médical en nombre suffisant pour couvrir les trajets entre le domicile et le lieu de travail.

Si ces critères ne peuvent être respectés, alors l’administration doit placer l’agent-e en télétravail.

Et si l’administration refuse de me placer en télétravail ?

La circulaire du 10 novembre indique :

En cas de désaccord entre l’employeur et l’agent sur les mesures de protection mises en œuvre, l’employeur doit saisir le médecin du travail, qui rendra un avis sur la compatibilité des aménagements de poste avec la vulnérabilité de l’agent. En attendant cet avis, l’agent est placé en ASA.

Pour mémoire, le médecin de prévention doit agir dans « dans l’intérêt exclusif de la santé et de la sécurité des agents dont il assure la surveillance médicale. » (article 11-1 du décret 82-453).

Pour SUD éducation, cette formulation de la circulaire est insuffisante : les préconisations du médecin de prévention doivent s’imposer à l’administration. Contactez votre syndicat SUD éducation pour vous faire accompagner.

9/ Je présente les symptômes du Covid-19, que dois-je faire ?

Pour mémoire, les symptômes de la Covid listés par l’assurance-maladie sont les suivants :

  • une fièvre ou sensation de fièvre,
  • des signes respiratoires, comme une toux, un essoufflement ou une sensation d’oppression dans la poitrine,
  • le nez qui coule, un mal de gorge,
  • une fatigue importante inexpliquée,
  • une perte du goût : le goût d’un aliment ne peut être différencié de celui d’un autre (par exemple le poisson et le poulet ont le même goût),
  • une perte de l’odorat avec impossibilité de reconnaître une odeur même marquée comme celle d’une viande grillée,
  • des maux de tête,
  • des courbatures et/ou des douleurs dans les muscles,
  • une diarrhée avec au moins 3 selles molles dans la journée.

En cas de symptômes, il faut :

  1. avertir son chef d’établissement / son IEN par simple courrier en informant que l’on ne se rendra pas sur son lieu de travail et que l’on va prendre rendez-vous chez son médecin traitant pour se faire diagnostiquer ou passer directement un test. Vous pouvez vous déclarer directement sur le site de la Caisse nationale d’assurance-maladie. L’administration doit alors vous placer en autorisation spéciale d’absence.
  2. Il vous appartient de prendre rendez-vous avec votre médecin traitant et de vous faire dépister au plus vite.

En cas de diagnostic positif :

  1. Il faut rester isolé-e et suivre les recommandations du médecin.
  2. La sécurité sociale prendra contact avec vous pour établir la liste des personnes avec lesquelles vous avez été en contact, et se chargera de les contacter.
  3. Transmettez l’arrêt de travail dérogatoire fourni par l’assurance-maladie à votre administration.

10/ Je suis en congé de maladie diagnostiqué-e Covid-19, quid de ma rémunération ?

Le jour de carence au titre des congés de maladie directement en lien avec la covid-19 accordés aux agent-es est suspendu jusqu’au 31 mars inclus. Un décret présenté le 8 mars aux organisations syndicales en Conseil commun de la Fonction publique dont Solidaires doit permettre la prolongation de cette dérogation jusqu’au 1er juin inclus.

Vous percevrez donc un salaire plein (ou les indemnités journalières pleines si vous n’êtes pas fonctionnaire).

SUD éducation, avec l’Union syndicale Solidaires, lutte pour la suppression définitive de la journée de carence.

11/ Qu’est-ce qu’un “cas contact” ?

Pour l’assurance-maladie, un cas contact est une personne qui, en l’absence de mesures de protections :

— a partagé le même lieu de vie que le cas confirmé ou probable ;

— a eu un contact direct avec un cas, en face à face, à moins d’1 mètre, quelle que soit la durée (ex. conversation, repas, flirt, accolades, embrassades). En revanche, des personnes croisées dans l’espace public de manière fugace ne sont pas considérées comme des personnes-contacts à risque ;

— a prodigué ou reçu des actes d’hygiène ou de soins ;

— a partagé un espace confiné (bureau ou salle de réunion, véhicule personnel…) pendant au moins 15 minutes avec un cas ou étant resté en face à face avec un cas durant plusieurs épisodes de toux ou d’éternuement.

On n’est donc pas concerné-e tant que la personne avec qui vous avez été en contact n’est pas diagnostiquée positivement, même si elle est isolée à titre préventif.

Pour être considéré comme cas contact par l’administration, il faut soit :

  • avoir été contacté par l’ARS ou la CPAM (donc la personne positive doit avoir donné vos coordonnées) ;
  • que l’administration vous déclare directement.

12/ J’ai été en contact avec une personne diagnostiquée Covid-19, que dois-je faire ?

Si la hiérarchie ou les autorités sanitaires vous indiquent que vous êtes cas contact, voici la marche à suivre.

Il faut avertir son chef d’établissement / son IEN par simple courrier électronique en informant que l’on ne rendra pas sur son lieu de travail conformément aux directives des autorités sanitaires. Il ou elle doit immédiatement vous proposer le télétravail ou vous placer en ASA si celui-ci n’est pas possible, conformément aux consignes de la DGAFP. En aucun cas les personnes cas contacts ne doivent être placées en congés maladie ordinaire dans l’attente du résultat du test.

Il faut réaliser immédiatement réaliser un test antigénique pour savoir si l’on est contaminé. Dans ce cas, il faut alors avertir l’administration et les autorités de santé, afin de rechercher les cas contacts pour briser autant que faire se peut la chaîne de contamination.

Opérez une déclaration d’isolement dès que vous avez été contacté par les autorités sanitaires (ARS, CPAM) sur ameli.fr (même si vous êtes fonctionnaire) : https://declare.ameli.fr/cas-contact/conditions. Vous recevrez par mail et/ou courrier papier une attestation qui pourra vous être demandée par votre hiérarchie.

Il faut ensuite rester isolé-e au moins 7 jours. À J+7, un test négatif vous permet de retourner sur le lieu de travail. Si vous vivez avec une personne contaminée, il faut attendre un test négatif réalisé 7 jours après sa guérison.

12/ Je participe au dispositif d’accueil des publics prioritaires, que faire ?

Les modalités de la participation au dispositif d’accueil des publics prioritaires n’est pas encore précisé par le ministère.

Si vous participez au dispositif, vos obligations réglementaires de service normales continuent de s’appliquer : on ne peut pas exiger de vous un bouleversement de votre rythme de travail.

Vous devenez alors prioritaire pour l’accueil de vos enfants dans le primaire et le secondaire.

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Actu Solidaires 78 Licenciements Précarité

Abrogation immédiate du décret chômage ! En colère le 2 avril !

Le 31 mars est donc paru le nouveau décret portant réforme de l’assurance chômage. Sans surprise il confirme l’ensemble des régressions que le gouvernement veut faire avaler aux chômeurs et aux précaires. Face au cynisme du gouvernement, le 2 avril, cessons le travail et participons massivement aux manifestations de la colère contre ce gouvernement indigne ! Abrogation du décret !

Sur Paris, rassemblement le 2 avril Place de l’Hotel de Ville, 13h.

Alors que plus d’une centaine de lieux culturels sont occupés pour revendiquer l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage, le décret qui la met en oeuvre est paru le 31 mars. Sans surprise il confirme que le gouvernement compte faire des milliards d’économies sur le dos de la population la moins en capacité de se défendre !

Il contient ainsi l’ensemble des régressions que le gouvernement entend imposer à la population des travailleurs-euses la plus fragilisée par la crise sanitaire à savoir les chômeurs-euses et les précaires. Pourtant c’est elle qui devrait être la plus protégée en cette période de crise économique. Mais c’est évidemment bien plus facile de s’en prendre aux pauvres et aux précaires que de mettre à contribution le patronat et la finance ! Cela démontre, une fois de plus, toute la dangerosité de laisser l’Etat administrer l’un des pans les plus indispensables de la protection sociale !

Voici quelques-unes des potions (très) amères que le gouvernement est bien décidé à imposer coûte que coûte :
• Augmentation à terme de la durée d’affiliation sur une période plus courte pour pouvoir bénéficier d’une indemnisation chômage (6 mois de travail sur 24 mois),
• Dégressivité des allocations chômage des cadres dès le 9ème voire le 7ème mois,
• Réforme du salaire journalier de référence qui, en prenant en compte les jours non-travaillés, entend faire baisser de moitié les allocations des intermittents de l’emploi….

Tout cela alors que même l’UNEDIC ne cache pas que plus d’un million de chômeur-euses actuel-les vont perdre près de 20 % du montant de leurs allocations dès juillet prochain, et que plusieurs centaines de milliers n’y accéderont plus… Et nous sommes priés d’avaler la potion au motif que la baisse ne serait pas aussi dramatique que prévue au départ « grâce » à un plancher qui éviterait de perdre trop ! Que l’allongement de la durée d’affiliation ne s’appliquera qu’en cas de retour à « meilleure fortune » (sic)….

Le cynisme et la violence du gouvernement Castex n’appellent qu’à la colère la plus noire et déterminée : ce décret, l’union syndicale Solidaires va l’attaquer devant les tribunaux comme son prédécesseur et obtenir espérons-le sa nécessaire censure.

Rejoignons les occupations ! Mobilisons-nous le vendredi 2 avril, cessons le travail et participons massivement aux manifestations de la colère contre ce gouvernement indigne !

Abrogation du décret chômage du 31 mars ! 100 % des chômeurs-euses indemnisé-es à hauteur minimale du SMIC dès 18 ans ! Année blanche sur les droits au chômage pour tous-tes les intermittent-es de l’emploi jusqu’à la reprise totale des activités ! RSA aux 18-25 ans en attendant un véritable salaire étudiant ! Réduction du temps de travail à 32 h hebdomadaires sans perte de salaire ! Arrêt des exonérations et des suppressions de cotisations sociales !

Et les vendredis suivants on continue !

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Actu Solidaires 78 Stages syndicaux Vidéo

Le télétravail en questions… Connaître ses droits, les faire respecter.

Avec la crise sanitaire, le télétravail s’est généralisé à tous les niveaux de la société, souvent dans la précipitation et l’improvisation, toujours au détriment des salarié·es.

Si le télétravail est actuellement présenté comme une « évidente » protection pour la santé des travailleuses et des travailleurs, voire des enfants, parfois même comme un confort appréciable, la réalité nous dit tout autre chose : surveillance accrue par les chef·fes, risques psychologiques, mise à mal des collectifs de travail, etc.

Cette formation a pour objectif de lever le voile sur les réalités du télétravail, d’en analyser les tenants et les aboutissants, ainsi que les limites. Dans cette optique, et en vue d’éventuelles négociations d’entreprise sur le télétravail, il s’agira aussi de proposer des pistes de réflexion pour construire, collectivement, les bases d’une résistance à ce qui pourrait vite devenir une exploitation des salarié·es.

3 intervenant·es pour dresser un portrait du télétravail et de ses implications. Puis un débat en vue de construire un cahier revendicatif par les travailleurs et travailleuses.

Participation à la réunion sur Zoom :
Inscription à solidaires78@wanadoo.fr

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Actu Solidaires 78 Santé-Social

Sud Santé Sociaux – Spécial visite de Macron à l’hôpital de Poissy…

Ce n’est pas de bienveillance ni d’opération de COM dont a besoin le CHIPS!

Visite surprise de Messieurs MACRON et VERAN à l’Hôpital de Poissy, jeudi 17 mars.

Sans prévenir, toute une équipe de sécurité rapprochée occupe les lieux, perturbant la bonne marche de l’hôpital qui pourtant n’avait pas besoin d’une visite de courtoisie mais de moyens pour fonctionner.

Dès son arrivée, le cortège présidentiel a pu apprécier une des trop nombreuses malfaçons de la réanimation, une fuite d’eau coulant du plafond du hall de l’accueil, arrosant les usager.es et de l’Hôpital.

Au mépris des règles élémentaires d’hygiène, la Direction s’est empressée le matin de retirer rubalises et plots de chantier, jugés sans doute trop voyants pour une arrivée présidentielle…

Profitant de l’occasion, SUD a pris l’initiative de solliciter un entretien avec Mr MACRON ou son chef de cabinet. La CFDT a pris le pas avec nous pour cette demande. Ce fut finalement avec le chef de cabinet d’Olivier VERAN que nous avons pu nous entretenir.

Cet entretien a duré 40 min, en présence de SUD, CFDT et CGT, de Mr GROSEIL et d’une représentante de l’ARS. Nous avons abordé les points qui nous paraissaient les plus importants… le temps nous étant compté malheureusement.

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Actu Solidaires 78 TPE / TPA

Élisons des représentant·es Solidaires !

Salarié·e·s des très petites entreprises (TPE), de très petites associations (TPA) ou à domicile, du 22 mars au 6 avril 2021, nous voterons pour choisir le syndicat qui nous représente le mieux. Dans chaque région, nous élirons 10 représentant·e·s syndicaux issu·e·s eux·elles aussi de TPE qui nous représenteront face aux employeurs dans des Commissions Paritaires Régionales Interprofessionnelles (CPRI). Ces élections comptent pour la représentation syndicale dans les branches professionnelles et les conseils de prud’hommes. Avec un score important, nous pourrons mieux défendre nos droits.

Nous sommes 5 millions, c’est une force ! Élisons des représentant·e·s qui défendent nos intérêts !

Dans nos secteurs, les employeurs veulent nous maintenir isolé·e·s : l’absence voulue de délégué·e·s du personnel, en divisant les entreprises ou en utilisant les franchises, l’isolement ou encore la proximité avec l’employeur ne doivent pas être un frein à l’exercice de nos droits. Il est indispensable que notre syndicat sans concession y joue un rôle essentiel ! Nous sommes 5 millions en France à travailler dans des entreprises ou associations de moins de 11 personnes ou être salarié·e·s des particuliers et des services à la personne. Social, commerce, industrie, bâtiment, hôtellerie, restauration, employé·e·s de maison, santé, journalisme, associations… nous participons à la vie économique du pays. Nous exigeons le respect de nos droits ! ‌

Ne pas perdre sa vie à la gagner !

Partout, nous sommes confronté·e·s à des organisations du travail de plus en plus violentes et à des employeurs qui nient ou banalisent les dégâts humains engendrés. La crise sanitaire de 2020 liée au coronavirus a montré que nous sommes souvent en « première ligne » au mépris de notre santé et nous étions nombreux et nombreuses dans les « premier·e·s de corvées ». Produits toxiques, travaux dangereux, travail de nuit et du dimanche, pressions managériales…, Solidaires lutte au quotidien, pour empêcher la casse, améliorer les conditions de travail, gagner de nouveaux droits.

Nos employeurs, des patrons
pas comme les autres ?

L’ambiance et les rapports humains sont souvent différents des grandes entreprises. Il peut paraître plus compliqué de faire valoir ses droits dans un contexte où la proximité avec l’employeur est plus grande, les enjeux affectifs plus importants et la hiérarchie pas toujours assumée. Mais trop d’employeurs en profitent pour nous exploiter plus, par exemple en ne payant pas toutes nos heures supplémentaires ! Pour Solidaires, c’est inacceptable, nous devons avoir les mêmes droits que tou·te·s les salarié·e·s.

L’unité d’action syndicale, c’est l’efficacité !

Il existe plusieurs syndicats. C’est normal, c’est la démocratie ! Chacun·e peut ainsi contribuer au développement du syndicat dont il se sent le plus proche. Pour Solidaires, la diversité d’opinion est une richesse qui sert l’intérêt collectif. Les syndicats doivent s’unir pour être plus forts et imposer des avancées sociales.

L’Union syndicale Solidaires :
des outils à notre disposition

Dans nos secteurs où le droit syndical est quasi inexistant, l’Union syndicale Solidaires avec ses permanences juridiques, ses conseiller·e·s du/de la salarié·e, ses défenseurs prud’homaux et, pendant l’épidémie de coronavirus, son numéro vert nous permet d’être assisté·e·s face aux patrons et d’être défendu·e·s.

Pour Solidaires, l’égalité femme/homme
est une priorité

24 % de salaire en moins pour les femmes : les inégalités entre les femmes et les hommes sont encore une réalité qu’il faut changer. Cela se vérifie sur les salaires mais aussi les temps partiels subis qui compliquent notre vie quotidienne (horaires hachés, transports, garde des enfants…). Nous exigeons le respect de nos droits et la liberté de choisir.

Faire respecter nos droits !
En gagner d’autres !

L’Union syndicale Solidaires exige :
• Salaire minimum à 1700 € nets pour un temps plein et treizième mois généralisé.
• Travail du dimanche et de nuit mieux compensés.
• CDD, intérim, sous-traitance, temps partiels subis : stop à la précarité.
• Un statut du/de la salarié·e qui garantisse à chacun·e la poursuite de ses droits tout au long de la vie.
• Renforcement des moyens de l’Inspection du travail.
• Autorisations d’absences payées pour consulter l’Inspection du travail et le syndicat. ‌

Un syndicalisme de lutte

L’Union syndicale Solidaires veut être un contre-pouvoir et propose un syndicalisme de lutte qui lie défense quotidienne des salarié·e·s et transformation de la société.
Contre les politiques patronales et gouvernementales qui vont à l’encontre des intérêts des salarié·e·s.
Pour des projets alternatifs favorables aux salarié·e·s quels que soient leur statut ou la taille de leur entreprise, aux chômeurs·euses, aux précaires, aux retraité·e·s et aux sans-droits.
Contre toutes les discriminations, qu’elles soient liées au sexe, à l’orientation sexuelle, à la couleur de peau, à l’origine ou à la religion.

D’autres choix économiques, sociaux et environnementaux doivent être imposés

Agir localement contre les décisions patronales ou gouvernementales ne peut suffire si on ne s’attaque pas à leurs causes. L’Union syndicale Solidaires permet de faire le lien entre ce qu’on vit au travail au quotidien et une mondialisation libérale et financière exploitant les salarié·e·s et détruisant la planète.

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Actu Solidaires 78 Commerce

Ouverture du procès IKEA

Communique de presse——-communique de presse——— vendredi 19 mars 2021

TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE VERSAILLES

Du 22 mars au 2 avril 2021

Ouverture du procès IKEA

Enfin le procès pour fichage par IKEA des syndicalistes, de l’ensemble des salarié.es et même des clients avec la complicité active de plusieurs fonctionnaires de police couverts par une partie de leur hiérarchie va débuter après 10 ans d’instruction.

Au rang des accusé.es :
• IKEA France
• Deux anciens présidents d’IKEA France
• L’ex DRH d’IKEA
• Le responsable national de la sécurité IKEA
• Des directeurs de magasin
• Des anciens policiers recyclés dans des sociétés de sécurité au service de dictateur
africain et d’IKEA
• Des policiers de base ou des renseignements généraux

De 2000 à 2012, IKEA était prêt à dépenser des centaines de milliers d’euros pour obtenir de policiers les fichiers STIC (système de traitement des infractions constatées) de syndicalistes et plus largement de l’ensemble des salarié.es.

Ainsi à chaque ouverture de magasins une liste de l’ensemble des salarié.es était envoyée à la société EIRPACE dirigé par un ancien policier qui renvoyait la fiche police STIC pour la modique somme de 80 euros par salarié.e.

Apres la grève de 2010 très suivie à Franconville, IKEA dépensait jusqu’1 million d’euros pour enquêter et essayer de ’faire tomber ’ les syndicalistes qui avaient animé la grève allant jusqu’à recruter des ’fausses caissières’ pour espionner les syndicalistes.

A IKEA St Priest (Rhône) le directeur de la sécurité envoyait à la police le numéro d’immatriculation du véhicule du délégué SUD en leur demandant d’enquêter sur la façon dont il avait acquis cette voiture et comment il l’avait payé.

Tels des délinquants chevronnés, certains hauts cadres d’IKEA et quelques policiers barbouzes ont su garder le silence lors des premiers interrogatoires et faire disparaitre en quelques jours après le premier article du canard enchainé une grande partie des dossiers. Ainsi le coffre d’IKEA a été vidé et 100 kilos de document ont été brulés par la société EIRPACE de l’ancien policier.

Les syndicats SOLIDAIRES et SUD Commerce et Services sont parties civiles à ce procès révélateur de partenariat étrange entre délinquant patronaux et policiers peu scrupuleux.
Nous demandons un jugement exemplaire et l’exclusion de la police de tout policier ayant transmis les fichiers STIC.

Leschiera Frédéric
SUD COMMERCE ET SERVICES 125 rue Garibaldi 69006 Lyon 06 51 25 40 77

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Actu Solidaires 78 Éducation

#Blanquerment – Le ministre zappe les prof’docs et l’éducation aux médias

« Vous conduisez un travail indispensable auprès des élèves » dit le ministre aux professeurs-documentalistes, dans un message envoyé le 04 mars dernier. A Sud-éducation, nous en sommes tous/toutes convaincu·es mais nous ne nous satisfaisons pas de belles déclarations. Car, si le ministre tente d’amadouer les prof’docs par ces paroles lénifiantes, en leur annonçant qu’il augmente royalement leur indemnité de sujétions particulières de 233 € (par an !!!!), ses propos cachent des actes moins glorieux.
Parce que cette indemnité reste nettement inférieure à l’ISOE (Indemnité de suivi et d’orientation des élèves) accordée à tous les autres enseignants. Pourtant, les professeur·es-documentalistes contribuent aussi à l’accompagnement pédagogique et à l’orientation des élèves. D’ailleurs, le ministre le reconnaît dans son message, mais se garde bien d’aligner l’indemnisation des prof’docs sur celle des autres professeur·es. DISCRIMINATION
Le ministre ne dit pas un mot de la prime d’équipement informatique dont sont exclu·es les professeur·es-documentalistes, alors qu’ils et elles utilisent autant leur ordinateur personnel que les autres enseignant·es. Si, à Sud éducation 78, nous dénonçons toute forme de primes parce qu’elles masquent l’insuffisance de nos salaires, nous dénonçons également leur inégale répartition entre les personnels quand elles existent. DISCRIMINATION !
Le ministre ne dit pas un mot de l’Education aux médias et à l’information, première mission des professeur·es-documentalistes. Comme s’il voulait la gommer de la circulaire du 28 mars 2017 (qui fixe les missions des prof’docs). Alors que les discours officiels promettent de développer cette EMI pour lutter contre l’obscurantisme, l’Education nationale la fait en réalité reposer sur la seule bonne volonté des enseignant·es. La réalité est celle-ci : tou·tes les profs sont censé·es faire de l’EMI, mais elles et ils ont d’autres programmes à boucler, et une infime minorité d’élèves en bénéficie. Le ministre trompe les familles et minimise le rôle des prof’docs dans cette mission. TROMPERIE !
Rappelons enfin que 86 % des prof’docs sont des femmes. Ainsi, en instaurant une telle différence de traitement, le ministère accentue encore les inégalités entre les femmes et les hommes au sein même de l’Education nationale, ce contre quoi Sud éducation 78 ne cessera de lutter. DISCRIMINATION !
Syndicat intercatégoriel, féministe et égalitaire, Sud-éducation refuse cette discrimination. Nous demandons l’égalité de traitement pour tou·tes les enseignant·es !

Sud éducation 78, le 24 mars 2021

Pour tout contact : 06 71 48 60 88 | sudeducation78ouvaton.org
Permanence d’accueil syndical dans le Mantois :
Tous les mardis de 16 à 18 heures,
(Librairie La Nouvelle Réserve – Limay)

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Actu Solidaires 78 Automobile

Non au démantèlement de l’Ingénierie Renault


5 organisations syndicales de l’établissement Guyancourt/Aubevoye appellent les salariés Renault et sous-traitants à débrayer massivement mardi 30/03 à 10h devant le CTA et au TCR contre l’externalisation de la maintenance des moyens d’essai et le démantèlement de l’Ingénierie.

Les documents préparatoires au CSE extraordinaire du 29 mars le confirment : la maintenance DEA-TM est à vendre avec ses salariés RENAULT !
 

MOBILISONS-NOUS NOMBREUX Mardi 30 mars à 10h00 Aubevoye : devant l’accueil du CTA (bâtiment G1) Technocentre : Parvis de La Ruche au TCR (ou par Teams)

La semaine dernière environ 150 salariés ont répondu à l’appel de l’intersyndicale et se sont mobilisés à Aubevoye. Simultanément, une centaine de salariés du TCR ou de VSF se sont connectés par Teams. Ce mouvement inédit par son ampleur montre notre détermination à ne pas laisser passer ce projet.

Télécharger le tract intersyndical

Non à l’externalisation de la maintenance !

Les CRAINTES que nous exprimions la semaine dernière, sont INTEGRALEMENT CONFIRMÉES par les documents préparatoires au CSE extraordinaire du 29 mars.
G. LE BORGNE veut rééditer ce qu’il a réalisé chez PSA en 2015 : externaliser le même secteur (pilotage de la maintenance opérationnelle des moyens d’essais), en se basant sur le même article du code du travail (L. 1224-1) et en le vendant à la même société (P2M).

Le transfert est prévu au 01/11/2021 et sera précédé d’une réorganisation qui prendra effet le 01/04/2021, et dont le seul objet est de créer les conditions d’application de l’article L. 1224-1.

Ça n’arrive pas qu’aux autres !

La RCC ne fait pas recette, et la direction a maintenant recours aux départs contraints. Si un tel projet passe c’est le début du démantèlement de l’ingénierie France. Dans le viseur Lardy , VSF, Aubevoye et le TCR.

Une menace mortifère pour nos sites dont l’avenir après 2024-25 n’est à l’heure actuelle assuré par aucun projet. Après la maintenance, à qui le tour ?

5 organisations syndicales de l’établissement Guyancourt/Aubevoye appellent tous les salariés Renault et sous-traitants à participer massivement au débrayage de mardi 30/03 à 10h devant le CTA et au TCR pour faire échouer ce projet déloyal, lâche et méprisant.

A cette occasion, les élus du personnel feront un compte-rendu du CSE de la veille.

RDV mardi 30/03 à 10h
Devant l’accueil du CTA (bâtiment G1)
Parvis de La Ruche au TCR (devant chez Paul)

Nous sommes tous concernés, MOBILISONS-NOUS !

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