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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Éducation

Être militante syndicale et Défendre les services publics ne sont pas des délits…

L’une de nos camarades de SUD éducation 28 / SOLIDAIRES 28 est aujourd’hui victime de répression du fait de son engagement syndical et citoyen pour la défense de l’école Jean Macé. Mobilisée en faveur d’un service public d’éducation décent, en zone prioritaire, notre collègue se voit faire l’objet d’une procédure disciplinaire.

Notre camarade n’a commis aucune faute justifiant une sanction, aucun des faits mis cause n’est imputable au service puisqu’elle agissait dans la cadre de l’action syndicale.

Mais aujourd’hui ce sont ses droits et libertés fondamentales que l’on attaque car ce sont ses actions syndicales et citoyennes telles que le droit de manifester et d’informer qui lui valent ces mesures disciplinaires.

Pour l’Union Syndicale SOLIDAIRES 28 ces tentatives d’intimidation et de répression sont parfaitement inacceptables !

La liberté d’expression, le droit de manifester et la liberté d’action syndicale sont des droits fondamentaux et constitutionnels.

L’Union Syndicale SOLIDAIRES 28 condamne fermement cette répression syndicale et citoyenne et demande l’arrêt immédiat de toutes les procédures disciplinaires prises à l’encontre de notre militante !

L’Union Syndicale SOLIDAIRES 28 appelle à se joindre aux rassemblements de soutien de notre camarade les :

– Mercredi 28 avril à 14h devant l’Inspection Académique / DSDEN 28 à Chartres

– Mercredi 05 mai à 10h (heure de la convocation de la camarade) devant l’Inspection Académique / DSDEN 28 à Chartres.

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Actu Solidaires 78 Défense de nos libertés

Danser encore – 24 avril à Mantes-la-Jolie

Auto-métro-boulot-conso
Auto attestation qu’on signe
Absurdité sur ordonnance
Et malheur à celui qui pense
Et malheur à celui qui danse

Chaque mesure autoritaire
Chaque relent sécuritaire
Voit s’envoler notre confiance
Ils font preuve de tant d’insistance
Pour confiner notre conscience

Nous on veut continuer à danser encore
Voir nos pensées enlacer nos corps
Passer nos vies sur une grille d’accords
Oh, non non non non non
Nous on veut continuer à danser encore
Voir nos pensées enlacer nos corps
Passer nos vies sur une grille d’accords

Danser encore, HK

Danser encore samedi 24 avril, à l’appel des FFRAC qui a rejoint l’appel national de HK et les Saltimbamks à le faire partout avec la chouette fanfare mantaise des Bâtons dans les rues (qui accompagne souvent nos manifs et rassemblements) On peut dire que c’était très réussi, pendant 30 mn au marché de Mantes la Jolie, près de 80 personnes de tous âges (notamment du secteur culturel ), dans super ambiance très chaleureuse, avec comme une énorme envie de lien social, de dire la résistance collective qui libère, les yeux brillants sur les visages masqués. On en redemande  !

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Actu Solidaires 78 Automobile

AG des actionnaires de Renault : Ce ne sont pas aux marchés financiers de dicter leur loi

En cette veille d’Assemblée générale annuelle des actionnaires de Renault, la direction promet de générer des milliards de chiffre d’affaire en France grâce à de nouvelles technologies et énergie. En attendant, Renault ferme des usines et supprime des milliers d’emplois…

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Actu Solidaires 78 Licenciements Transport

Solidarité avec Ahmed, militant CGT RATP

Fidèle à son obsession répressive, la direction de la RATP poursuit son acharnement disciplinaire contre les élu.es en général, et contre Ahmed Berrahal en particulier…

Fabienne Lauret, militante Solidaires 78 : «La parole des femmes se libère, et des hommes enfin les défendent! Chapeau Ahmed!»

Pétition pour Ahmed Berrahal et témoignages vidéos qui montrent la situation catastrophique des femmes a la RATP et le travail quotidien effectué par Ahmed a ce sujet 
https://www.facebook.com/CGT.RATP.Bus.Flandre/

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Actu Solidaires 78 Éducation

Rentrée du 26 avril… des annonces toujours largement insuffisantes

Le gouvernement a eu trois semaines pour préparer la réouverture des écoles. Jeudi soir, il a présenté son plan de réouverture des écoles et établissements alors même qu’il est obligé d’admettre que la situation sanitaire a peu évolué.

Les annonces concernant le déploiement des tests salivaires et auto-tests pour les personnels et les élèves n’inspirent aucune confiance. Voilà en effet un an désormais que le ministre Blanquer répète qu’une campagne de dépistage massive est sur le point de débuter. Chacun-e a pu constater que cela n’a jamais été le cas. Jean Castex annonce une montée à 400 000 tests réalisés par semaine au maximum et Blanquer 600 000 , quand les élèves sont plus de dix millions dans le primaire et le secondaire, et les livraisons d’auto-tests ne sont pas prévues en collège. Qui plus est, le ministère s’est montré particulièrement flou sur les modalités de formation des élèves et des personnels.

Dans ces conditions, la règle de la fermeture des classes dès le premier cas risque de manquer son objectif. De même, les modifications continuelles des protocoles sanitaires laissent envisager de nouveaux changements qui correspondront plus à l’aveuglement du ministre qu’à la réalité de la situation sanitaire dans les établissements.

De même, l’annonce de la reprise en demi-jauge dans les collèges de certains départements en classe de 4e et 3e, qui plus est réduite à une liste limitative dans les départements, relève à nouveau du trucage, destiné uniquement à l’affichage. SUD éducation exige de véritables demi-groupes en collège, pour lesquels les personnels s’étaient déjà mobilisés massivement en octobre dernier.

Dans le premier degré, au lieu de recruter des personnels enseignants pour remplacer les enseignant-e-s absent-e-s, le ministre invite les élèves à rester chez eux et chez elles.

En ce qui concerne la vaccination, le Premier ministre n’avait rien à annoncer : les personnels ne seront toujours pas prioritaires. Seuls les personnels âgés de plus de 55 ans, c’est-à-dire seulement 13,26 % des personnels, sont concernés. Certaines catégories de personnels sont exclues de la mesure, comme les AED, les PsyEN ou les CPE. Le gouvernement met en danger la santé des personnels en rouvrant les écoles le 26 avril dans ces conditions.

Les enseignant-e-s du second degré s’apprêtent le 26 avril à retrouver le chemin de l’enseignement à distance, toujours sans matériel mis à disposition par l’employeur et dans le cadre d’environnements numériques de travail dont on peut penser qu’ils ne tiendront pas plus la charge que lors de la semaine du 5 avril. Le ministère anticipe déjà l’incapacité des systèmes à tenir la charge, en demandant aux personnels de limiter l’envoi de messages aux élèves, et aux élèves comme aux personnels de se déconnecter fréquemment. Il recommande l’usage de la classe à la maison (CNED) alors qu’il disposait d’un an pour préparer au mieux l’enseignement à distance.

Face à cette incurie du ministère, les personnels et au premier chef ceux du premier degré qui reprendront en présentiel dès le 26 avril, auront toute légitimité à se considérer en danger.

• Partout où cela sera nécessaire, SUD éducation appuiera les équipes qui choisiront de se mettre en droit de retrait ou de faire grève pour obtenir satisfaction sur leurs revendications. SUD éducation met ainsi à disposition des équipes son préavis de grève.

• Dès à présent, SUD éducation appelle les personnels à anticiper la reprise en organisant des Assemblées générales pour faire le point sur la situation et établir leurs revendications.

• SUD éducation appelle enfin à signer et à faire signer massivement la pétition intersyndicale “Pour la reprise du 26 avril : il faut agir rapidement”.

Pour faire face à la crise de manière durable, il s’agit au-delà de ces revendications immédiates de recruter massivement pour permettre une baisse des effectifs sans diminution des heures de cours en présentiel. C’est le sens du plan d’urgence pour l’éducation que revendique SUD éducation depuis le printemps 2020 et pour lequel une mobilisation d’ampleur est plus que jamais nécessaire.

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Actu Solidaires 78

100 premiers morts au travail recensés en 2021

“Est considéré comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne travaillant, à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit pour un ou plusieurs employeurs ou chef d’entreprise.” Article L. 411-1, Code de la Sécurité sociale.

Source : site Une Histoire populaire

Commémorer les victimes d’accidents du travail

Appel du site Une histoire populaire :

Le 28 avril est la Journée Mondiale de la sécurité et de la santé au travail. A cette occasion je lance une page afin de répertorier les plaques ou édifices en hommage aux victimes d’accidents du travail. Ces éléments mémoriels sont plutôt rares en France. On en trouve cependant apposés à l’entrée de certaines entreprises, usines ou même en pleine rue sur un bâtiment ou une station de métro. Les anciennes cités minières, théâtres de dramatiques catastrophes par le passé,  disposent souvent de stèles commémoratives. On retrouve aussi dans les cimetières des ports de pêche bretons des espaces en mémoire des marins qui ont péri en mer. Ailleurs dans l’hexagone, la relative absence d’inscriptions en mémoire des victimes d’accidents du travail témoigne malheureusement de la relative indifférence que suscite ce sujet dans le débat public. En parallèle du travail de recensement que je mène sur Twitter ou Facebook, il me parait important de débuter ce projet afin de rendre davantage visible le sujet. Il faudrait d’ailleurs inciter l’Etat, les collectivités territoriales et les entreprises elles-mêmes à commémorer les morts du travail en apposant après chaque accident mortel une plaque mémorielle.

Je remercie toutes les personnes qui depuis une semaine m’envoient régulièrement des photos. Si vous connaissez d’autres plaques commémoratives n’hésitez pas à les partager sur les comptes Twitter ou Facebook.

Image de Une

A la mémoire des égoutiers d’EAV (Poissy)

Le 12 juin 2006, Didier Burel (47 ans), son fils Tony (28 ans), Hubert Fur (44 ans), et Michel Pinto (22 ans), quatre agents de la société EAV, chargée de l’entretien du réseau d’assainissement de la ville de Poissy (Yvelines), trouvaient accidentellement la mort au cours d’une opération d’entretien des égouts. Une plaque à leur mémoire a été apposée à l’angle de l’avenue Meissonier et de la rue Jacob-Courant à Poissy. Pour davantage d’informations.

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Actu Solidaires 78 Éducation

Stop à la langue de bois néo-managériale du rectorat de Versailles !

Réponse aux allégations du rectorat de Versailles par nos camarades de Sud éducation 95

C’est sans vraiment de surprise que nous avons lu la réponse du rectorat à la mobilisation des enseignant-e-s concernant la DHG suite à la journée de mobilisation du 8 avril – journée à la base orientée sur la lutte des AESH dont il n’est pas question dans l’article.

Les éléments de langage employés par les services du rectorat cités par l’article du Parisien relatant cette journée sont toujours les mêmes et montrent qu’ils ne veulent pas entendre les revendications des personnels et des parents d’élèves mobilisés. Pire que cela, le Rectorat de Versailles s’inscrit totalement dans les projets destructeurs du Ministère.

La « marge d’autonomie » (sic) ne correspond à rien d’autre qu’à un concept néo-managérial qui vise à cacher et à donner de faux choix aux personnels de l’Éducation Nationale.
Cette « marge d’autonomie » (re-sic) laisse les équipes pédagogiques avec moins de moyens constants. Celles-ci se retrouvent à devoir déterminer ce qu’elles jugent prioritaires dans leur enseignement.

Toujours dans l’article, le Rectorat affirme « cette année encore, les établissements les plus défavorisés du département auront des dotations supérieures aux autres établissements ». La question posée était pourtant celle des baisses de moyens mais là encore… Langue de bois !

Nous avons pu observer que, cette année, les établissements touchés par la baisse des DHG étaient justement les établissements où le contexte social est le plus défavorisé : les établissements REP et REP +. Il y a bien en action une politique de destruction de l’éducation prioritaire avec la volonté de baisser les moyens dans certains bassins précisément.

Les établissements REP ont de moins en moins de moyens et sont de plus en plus proches des dotations des établissements les « moins défavorisés ». Dans bon nombre d’établissements REP, les classes sont à 28 ou 29 élèves et l’Institution nous répond qu’il serait réglementairement possible d’aller jusqu’à 30 élèves par classe.

Les baisses de DHG, n’en déplaisent aux services du rectorat, sont structurelles. C’est une véritable destruction de l’éducation prioritaire qui est engagée depuis maintenant plusieurs années mais qui s’accélère particulièrement depuis l’arrivée de Blanquer à la tête du Ministère de l’Education Nationale.

Dans les établissements, les conséquences de cette gestion de la pénurie sont très claires : hausse du nombre d’élèves par classes, moins de suivi des élèves en difficulté, hausse des violences, tarissement des dynamiques de travail collectif, épuisement professionnel et augmentation des risques psycho-sociaux pour les personnels.

Alors que l’Italie a décidé l’embauche de 84 000 nouveaux et nouvelles enseignant-e-s, Blanquer, en pleine pandémie, a supprimé 1800 postes cette année.

Sud Education exige :

  • Le retour des lycées dans l’éducation prioritaire
  • Une hausse significative des moyens dans les établissements scolaires et des recrutements massifs de titulaires en fonction des besoins
  • Des effectifs à 20 élèves par classe en éducation prioritaire pour améliorer le suivi et faciliter le travail pédagogique.
  • Une baisse du temps de travail significative pour tou-te-s.
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Actu Solidaires 78 Automobile

Devant le siège de Renault le 8 avril


Le rassemblement du 8 avril devant le siège de Renault a été un succès. 300 salariés Renault et sous-traitants de l’Ingénierie, de la Fonderie MBF à Saint-Claude ou encore de Renault Cléon ou Flins ont répondu à l’appel de plusieurs syndicats SUD et CGT Renault.

Le Covid et le renforcement des restrictions de déplacement n’ont rien fait à l’affaire. Le rassemblement du 8 avril devant le siège de Renault à Boulogne-Billancourt a été un succès avec environ 300 salariés Renault et sous-traitants de l’Ingénierie venus en car de Lardy (Essonne), d’Aubevoye (Eure) et du Technocentre (Yvelines). Les salariés de la Fonderie MBF à Saint-Claude, qui travaillent pour Renault et PSA et sont en redressement judiciaire, sont venus avec deux cars partis à 3h du matin du Jura. Des délégations d’autres sites Renault, comme Cléon, Le Mans, Flins ou des retraités, étaient également présentes.

L’ambiance était combative, et les prises de parole dénonçant les suppressions d’emplois à Renault et chez ses sous-traitants ont été suivies et appréciées.

Ce rassemblement avait été maintenu par les syndicats CGT et SUD de Renault Lardy, Guyancourt et Aubevoye malgré un communiqué de presse la coordination CGT Renault annonçant deux jours avant son annulation, un communiqué qui a semé le trouble et a été ressenti comme un coup de poignard dans le dos par de nombreux militants Renault.
 

Consultez l’album photos du 8 avril en cliquant ici

 
Des représentants du NPA et de la France Insoumise étaient aussi venus soutenir la mobilisation, ainsi que la CGT TUI qui a invité les présents à participer à une réunion de coordination contre les licenciements et les suppressions d’emplois samedi 10 avril à Saint-Denis.

Les salariés de l’Ingénierie Renault ont ensuite improvisé une Assemblée Générale pour faire le point sur la situation, avec la volonté de préparer la suite. Une expertise sur l’externalisation des 27 salariés de la maintenance des moyens d’essai de l’Ingénierie a été votée par les élus des CSE de Lardy et de Guyancourt/Aubevoye. Elle doit être envoyée aux élus CSE début mai. La direction met la pression pour refaire une information/consultation des deux CSE le 18 mai sur l’externalisation. Mais les salariés entendent bien bloquer les projets de la direction de Renault. La lutte continue !

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