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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Luttes féministes Revue de presse

Avant la grève du 8 mars, les FFFRAC sur bpm radio et LFM radio

“Parce que les inégalités hommes femmes sont toujours un sujet d’actualité, le collectif FFFRAC (Fortes, Fières et Féministes et Radicales et en Colère) appelle à un rassemblement à Mantes-la-Jolie ce samedi 6 février de 11h à midi Mantes la Jolie.Un rassemblement qui sonne comme une “répétition” en préparation de la journée de la femme, ce 8 mars 2021 ou l’association compte mettre en place une grève des femmes.

Cette mobilisation féministe ouverte à tous a pour objectif de dénoncer les violences sexistes, les discriminations et les inégalités dont sont encore bien trop souvent victime les femmes. Pour en apprendre davantage sur le concept de la grave des femmes nous avons rencontré Fabienne Lauret représentante du collectif FFFRAC.

Bonne écoute !”

Un reportage réalisé par Jésus Zoumara

à réécouter ici

Interview de Fabienne, membre du collectif FFFRAC (Fortes, fières, féministes, radicales et en colère). Elle présente la journée internationale des droits des femmes du 8 mars, et nous parle de la dernière répétition du collectif à Mantes la Jolie, prévue samedi 6 février.

à réécouter ici (à 3mn35)

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Actu Solidaires 78 Automobile

APLD : déclaration SUD Renault au CSE du 1er février 2021

Les représentants du personnel de l’établissement Renault de Guyancourt étaient consultés ce matin sur « la mise en œuvre par décision unilatérale d’un dispositif d’Activité Partielle de Longue Durée (APLD) dans les Établissements d’Ile-de-France ».

Comité Social et Économique extraordinaire du 01/02/2021 : Information/Consultation sur le projet de mise en œuvre par décision unilatérale d’un dispositif d’APLD dans les Établissements d’Ile de France.

Déclaration SUD

Selon la direction, le recours au dispositif d’Activité Partielle de Longue Durée (APLD) serait inévitable dans nos établissements d’Ile de France. Dans le même temps, la mise en œuvre au plus vite du plan Renaulution entraîne des changements complexes d’organisation dans toutes les directions : ingénierie, qualité, design, supply chain, etc. Chacun est exhorté à se retrousser les manches pour exécuter sans discuter cette nouvelle stratégie. A un moment où la tâche est immense, où il serait nécessaire de recréer du lien dans les nouvelles organisations, il nous est imposé une mise en activité partielle. Cherchez l’erreur !

Le recours à l’APLD n’est pas fondé dans notre établissement.

La direction met en avant une « réduction naturelle de la charge en 2021, due à la réduction de la diversité et de la complexité des projets à développer et à une priorisation des activités ».

Mais la direction se garde bien, dans son diagnostic de la situation, de mentionner la réduction des effectifs, pas vraiment « naturelle » celle-là, de 1900 salariés dans le cadre d’une Rupture Conventionnelle Collective.

Car finalement, c’est bien une charge de travail accrue pour les salariés qui restent. D’autant que l’usage de l’activité partielle ne s’accompagne d’aucune révision des objectifs individuels, d’aucune remise en cause des jalons projets, si ce n’est, à l’inverse, pour fixer des objectifs toujours plus déconnectés de la réalité de raccourcir d’un an la durée de développement des véhicules.

Pour une journée de chômage partiel, ce sont quatre jours d’intense activité et d’horaires à rallonge, avec une dégradation manifeste de l’équilibre vie privée/vie professionnelle.

Dans le contexte de généralisation du télétravail et de neutralisation du portail MTT, il devient impossible de maîtriser et reconnaître le temps de travail effectif des ETAM, grands perdants de l’activité partielle.

Le recours à l’APLD, c’est « touche pas au grisbi » pour Renault et la double peine pour les salariés.

L’APLD est une mesure de soutien aux entreprises financée par l’Etat et l’Unedic. A ce titre, Renault reçoit une allocation égale à 60 % du salaire brut retenu dans la limite de 4,5 Smic. D’autre part, l’indemnité versée par l’employeur au salarié étant considérée comme un revenu de remplacement, elle est exclue de l’assiette de cotisations et contributions de Sécurité sociale.

Pour maintenir la rémunération nette des salariés à 100%, le Contrat de Solidarité et d’Avenir (CSA) – accord si mal nommé – réussit l’exploit de ne faire porter les efforts que sur les seules épaules des salariés. Au rythme d’un jour ponctionné toutes les 5 semaines, le compteur CTI ne suffira pas pour certains d’entre nous. Qu’à cela ne tienne, la direction puisera dans les congés principaux si nécessaire, congés si précieux pour permettre à tous de décompresser.

En résumé, quand Renault économise du cash grâce au chômage partiel, les salariés eux subissent la double peine : d’abord en perdant des jours de congés, ensuite en perdant aussi leur « salaire différé ». Les exonérations de cotisations de l’employeur sont autant d’argent en moins dans les caisses de retraite ou de la sécurité sociale. Elles sont le terreau des futures baisses des pensions de retraite, des remboursements médicaux ou des allocations chômage.

La justice sociale, c’est pour quand ?

L’accord de branche de la métallurgie (dit A.R.M.E.) stipule dans son article premier que l’employeur doit indiquer sa « décision d’appliquer, ou non, aux dirigeants salariés, aux mandataires sociaux et aux actionnaires des efforts proportionnés à ceux demandés aux salariés pendant la durée de recours au dispositif d’activité réduite ».

La direction a décidé de ne pas suivre cette juste recommandation. Considérant que les cadres dirigeants pourraient voir leur part variable annuelle amputée dans le contexte économique actuel, elle annonce que « s’ils sont amenés à être placés en APLD, ils contribueront dans les mêmes proportions que les autres salariés ». La direction ignore manifestement la différence entre égalité et équité.

Plus cynique encore, l’annonce que « l’entreprise appliquera des principes de modération salariale pour ses cadres dirigeants ». Nos dirigeants savent parfaitement présenter des chiffres quand ils évoquent leurs objectifs de profitabilité, de génération de cash et de réduction d’effectifs. Mais quand cela touche à leur intérêt personnel, ce n’est que vague promesse…

Aucun engagement non plus de Renault de non-versement de dividendes aux actionnaires, sujet pourtant si symbolique !
Pourtant les pistes ne manquent pas, SUD suggère par exemple :

  • le prélèvement à tous les cadres dirigeants d’un jour de CTI. Le montant correspondant serait versé dans le fonds de solidarité, toutes charges comprises.
  • la mise en place d’une progressivité dans la ponction des congés, en fonction des revenus.
    La direction a raté une belle occasion de s’attaquer aux inégalités salariales indécentes dans le Groupe, ignorant délibérément une demande largement partagée par les salariés de plus d’équité de traitement.

Toutes ces raisons conduisent les élus SUD à émettre un avis défavorable sur ce projet.

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Actu Solidaires 78 Éducation Revue de presse

Grève du 26 janvier : Sud éducation 78 à radio bpm

– Interview de William, enseignant, Souad, accompagnante d’élèves en situation de handicap, et Véronique Hummel, professeure documentaliste, tous trois membres du syndicat Sud éducation 78. Ils reviennent sur leurs conditions de travail et leur situation en marge des deux grèves du 26 janvier et du 4 février.

À réécouter ici

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Actu Solidaires 78 Luttes féministes Revue de presse

Mantes-la-Jolie. Féminisme : qui connaît les FFFRAC ? [revue de presse]

“Le collectif FFFRAC – Fortes, Fières, Féministes, Radicales et en Colère ! – prépare une grève des femmes pour le 8 mars 2021. Ultime répétition demain au marché de Mantes.”

Le site de Solidaires 78 se fait régulièrement l’écho des mobilisations du collectif FFFRAC, nous signalons ici un article du Courrier de Mantes qui leur est consacré

L’article est illustré par une vidéo à voir ici :

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Actu Solidaires 78 Éducation Revue de presse

Rassemblements départemenaux du 26 janvier : personnels de l’éducation maltraités, jeunesse sacrifiée !

Communiqué Sud éducation 78 – 26 janvier 2021

Ce mardi matin 26 janvier, les personnels de l’éducation du Mantois (et au-delà) se sont rassemblés devant l’inspection de Mantes-la-Ville. À l’appel d’une intersyndicale CGT éducation 78, FSU 78 et Sud éducation 78, une soixantaine de personnes étaient présentes pour dénoncer leurs conditions de travail et celles de leurs élèves et protester contre 20 années de stagnation de leur salaire. Cette mobilisation forte s’est inscrite dans le cadre d’un mouvement national où 40 % des personnels se sont mis en grève.
À Mantes, tous corps et statuts confondus, accompagnantes d’élèves en situation de handicap (AESH), infirmières, professeures documentalistes et enseignant·es des écoles, collèges et lycées de la région ont témoi­gné des difficultés extrêmes rencontrées en cette période de pandémie et de la maltraitance dont elles sont victimes de la part de l’institution. Les témoignages poignants des infirmières scolaires en première ligne, ou encore des travailleuses précaires de l’éducation (à peine plus de 800 € par mois) ont démonté la communication mensongère et démagogique du ministre Jean-Michel Blanquer.
Comme dans les hôpitaux, après des années de casse du service public, l’école ne tient que par l’engagement de ses personnels.
Aujourd’hui épuisés, plus que jamais maltraités, à Mantes comme ailleurs, les personnels relèvent la tête. À la même heure, s’est tenu un autre rassemblement à Guyancourt devant le siège de la Direction académique des services de l’Éducation nationale.
Une nouvelle AG (en distanciel) est prévue le mercredi 27 janvier à partir de 14 heures.
Pour Sud éducation 78, cette journée marque une étape. Il s’agit maintenant d’ancrer le mouvement dans la durée :
– par la multiplication des prises de position dans les AG et les réunions syndicales pour un plan d’urgence pour l’éducation ;
– par l’ancrage dans la durée des mobilisations contre la précarité, notamment celle des AESH, des AED ;
– par la mise en œuvre de mobilisations locales sur les questions de moyens (DHG, cartes scolaires).
Au-delà de notre secteur, c’est l’ensemble de la politique antisociale du gouvernement qu’il s’agit de combattre. Faisons converger nos colères avec les autres secteurs professionnels attaqués par la politique de destruction des droits sociaux et des services publics menée par le gouvernement !

Sud éducation 78, le 26 janvier 2021

Pour tout contact : 06 71 48 60 88 | sudeducation78ouvaton.org

Permanence d’accueil syndical dans le Mantois :
Tous les mardis de 16 à 18 heures – Librairie La Nouvelle Réserve (Limay)

Revue de presse

Article du Courrier de Mantes :

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Actu Solidaires 78 Collectivités territoriales Éducation Nettoyage

27 janvier : bilan de la mobilisation des Agent·es d’entretien des lycées

Les agent·es des lycées d’Ile-de-France étaient appelé·es à la grève ce mercredi 27 janvier. Un rassemblement devant le siège de la Région IdF s’est tenu et une délégation composée de représentante·es de Sud éducation 91, 92 et 78 a été reçue par Jean-Michel Valentin, conseiller éducation auprès de la présidente de la Région.

Nous avons évoqué les revendications suivantes :

Manque d’effectifs, les agents ressentent toujours un excès de tâches à accomplir. En fait depuis la régionalsiation, le nombre d’agent attribués dans un établissement est défini par rapport à la surface au sol de l’établissement et plus au nombre d’élèves que celui-ci accueille. Le travail demandé est très largement suffisant pour ne pas dire excessif.

Manque de personnel aussi car non titularisation des contractuel.les. Ceux-ci ne sont embauchés qu’en cas de nécessité extrême et pendant ce temps les agents présents supplantent au manque de personnel.

Nous avons évoqué la titularisation des contracteul.les. Elle nous semble arbitraire et obscure. En effet si un agent, une agente fait correctement le travail demandé pendant plusieurs années, alors pourquoi ne sont-ils pas titularisés, pourquoi les “baladent-on” sans arrêt en faisant miroiter une titularisation ? A qui s’adresser pour régler ces problèmes de titularisation ? De qui dépendent-ils, Chef.fes de l’établissement ? De la Région ? Les responsables des antennes R.H sont rarement disponibles pour répondre à ces questions et à bien d’autres encore !

De plus de nombreux et nombreuses agent.es sont à temps partiel pour des raisons médicales et ne doivent pas effectuer certaines tâches. Tout cela n’est pas toujours respecté.

A ce propos nous avons évoqué aussi le manque de médecin de la Médecine du Travail et la difficulté parfois pour obtenir un rendez-vous.

Suite à la situation sanitaire dû à la COVID et au protocole sanitaire imposé, la tâche des agents c’est encore accru, les temps de pause réduits, la fatigue accumulée.

Des intérimaires nommé.es par les chefs d’établissement sont présents en aide d’urgence pour pallier au manque d’effectifs survenus du fait d’absences liées à la crise sanitaire. Le conseiller nous promet que ces embauches ne sont que temporaires et que la Région cherche à recruter des personnels pérennes. D’un côté des non titularisation de gens motivés et de l’autre côté des intérimaires !

Les conditions de travail, d’entrée de jeu nous avons évoqué les problèmes engendrés par la double hiérarchie ! Renvoi régulier entre la/le gestionnaire et la Région. Chacun rejetant la responsabilité sur l’autre dès qu’un problème survient.

A ce propos, la compréhension des emploi-du-temps — souvent distribués après la date “officiel”, d’où une contestation difficile — pose problème. Selon les établissements la version diffère et sont donc peu clair. Les erreurs rejetées sur la “faute du logiciel” !! Qu’apparemment peu de gens maitrise ! (Tant à la Région que dans les établissements). Les congés à rattraper après un arrêt de travail, souvent oubliés ou tronqués.

Bien sur nous avons insisté sur le surplus de travail dû au protocole sanitaire. La grande fatigue des agent.es.

Nous avons évoqué aussi le matériel fourni aux agent.es, les EPI, pas toujours bien adapté, les chaussures souvent ne donnent pas satisfaction.

Le plan Vigipirate qui fait que certains agent.es se retrouve à faire le “vigile” (ou autre fonction de sécurité) à l’entrée des établissements, cela n’est pas leur fonction.

Et justement, les fiches de postes peu clair, imposée sans concertation entre les personnes concernées. En désaccord avec les fiches de fonction Région.

Des personnels qui travaillent dans des lieux non chauffés, en effet le chauffage est coupé quand les élèves ne sont pas présents, le soir, le mercredi après-midi, les jours de permanence. Tout cela montre bien le peu de considération qu’on leur prête !

Les contractuels, auxquels on demande de faire des tâches qu’ils n’ont pas à effectuer (nettoyage des appartements de fonction, par exemple) et qui n’osent pas dire non de peur d’être licenciés.

Le manque de considération, c’est un ressenti qui revient très souvent. Les agent.es se sentent oublié.es, négligé.es, leur travail peu reconnu.

Les registres Sécurité et Santé, Danger Imminent Grave, le DUS (document unique de sécurité) ne sont pas facilement disponible, voir introuvable, ou dans le bureau du/de la gestionnaire, où il est dissuasif de le remplir. On s’arrange à l’amiable.

Il a été saluer le dévouement des agent.es pendant le confinement et après pour remettre les établissements en état de salubrité. Des agent.es ce sont portés volontaires dans les internats pour assurer la sécurité sanitaire, mais la “prime COVID” promise et dû n’est toujours pas arrivée pour certain.es.

Enfin être écouter, concerter et avoir un interlocuteur, ou interlocutrice bien plus disponible et attentif à la région.

À lire : le 8 pages Sud éducation entretiens avec des agent.es de la région :

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Actu Solidaires 78 Vidéo

Grève interpro 4 février : mobilisations dans le 78

Les plans de licenciements, les suppressions d’emplois seraient inéluctables… C’est ce qu’on veut nous faire croire ! On assiste à une avalanche de plans de licenciements dans le commerce, l’automobile, l’aérien, le tourisme… dont les patrons nous disent qu’ils sont totalement liés à la crise économique : ils sont surtout le résultat de leur choix de préserver et maintenir leurs niveaux de profits avant tout ! Les services publics plus que jamais indispensables subissent aussi les coupes délé-tères et la privatisation est dans les coulisses. Il y a des mesures urgentes à prendre : baisse et partage du temps de travail (32 h) pour lutter contre le chômage de masse, fin des aides publiques sans contrepartie sociale et écologique, hausse immédiates des moyens pour les services publics…

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Actu Solidaires 78 Luttes féministes

6 février 11 h , Mantes-la-Jolie : mobilisation féministe avec les Fffrac Mantes la Jolie

Cela fait plusieurs mois que nous préparons par des rassemblements publics et animés, la grève des femme pour le 8 mars 2021, journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Car oui, ils sont toujours niés ou en danger ici ou ailleurs !


Notre dernière “répétition” se déroulera en déambulation animée  à travers le marché de Mantes la Joliesamedi 6 février de 11h à midi  Mantes la Jolie.Départ : au croisement de 2 rue d’Alsace et rue Gate-Vigne.


Nous appelons à rejoindre notre déambulation animée, avec vos pancartes, slogans, chansons, prises de parole….
#ONARRÊTETOUTES DE BRIQUER#ONARRÊTETOUTES DE TRAVAILLER#ONARRÊTETOUTES DE CONSOMMER#ONARRÊTETOUTES DE CUISINER


La grève des femmes :  pour quoi, comment ? 

La grève des femmes est une grève totale. Une grève du travail productif, du travail reproductif, de la consommation et des études. Une grève au travail, à la maison, à l’école, partout,Nous représentons 52% de la population française et très souvent en 1erè ligne !Pourtant, notre travail est invisibilisé et dévalorisé. Notre salaire est inférieur de 26% à celui des hommes.Le partage des tâches domestiques et familiales ne progresse que très peu.Les insupportables violences sexuelles, les incestes, sévissent encore !
Rassemblons-nous, parlons-nous, organisons-nous pour faire de la journée du 8 mars 2021 une grève des femmes internationale et puissante !

Les FFFRAC : Fortes, Fières, Féministes, Radicales et en Colère !  Collectif du Mantois
Page Facebook : FFFRAC*
Mail  :  fffrac@protonmail.com

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Actu Solidaires 78 Licenciements

Manif du 23 janvier contre les licenciements, des camarades de Solidaires 78 au micro de FPP

Lors de la manifestation parisienne contre les licenciements, des camarades de l’Union syndicale Solidaires 78 ont été interviewé pour l’émission “L’Actualité des Luttes”… à écouter ici (2ème partie de l’émission) :

https://actualitedesluttes.info/foyers-adoma-ivry-ibrahima-bah-tui-france/

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Actu Solidaires 78 Défense de nos libertés Revue de presse

Solidaires 78 à LFM-Radio pour la défense des libertés…

Présentation : Cette semaine dans “On en parle” nous avons abordé la question du contexte sanitaire et des libertés individuelles.

En effet la mise en place d’un état d’urgence sanitaire par le gouvernement a conduit à une restriction des libertés publiques. Les libertés individuelles de mouvement, de rassemblement ou de manifestation… autant de principes fondateurs que les mesures inédites de confinement ont restreints au nom de la sécurité sanitaire collective.

Si le besoin de restreindre temporairement certaines libertés est unanime et peu contesté le manque de contrôle des certaines mesures gouvernementales, interroge et est souvent pointé du doigt. La crise sanitaire crée-t-elle une culture de restrictions des libertés ? Doit-on limiter les libertés individuelles des citoyens afin que les mesures de confinement soient efficaces ? Sommes-nous en train de renoncer à nos libertés ?

C’est pour répondre à ces questions que nous recevons aujourd’hui Alain Boudou, président de la section yvelinoise de la ligue des droits de l’homme Freddy Bruneel de l’Union syndicale Solidaires des Yvelines et Gérard Reix de la Libre Pensée des Yvelines.

Retrouvez l’émission en intégralité via le podcast.

Bonne écoute !

ON EN PARLE, une émission présentée par Jesus ZOUMARA tous les jeudis de 11h00 à 11h45 sur le 95.5 FM et lfm-radio.com via le player.

Texte de l’intervention de Solidaires 78 au rassemblement du 16 janvier à Mantes-la-Jolie

Sécurité globale, retrait total !

Nous rappelons cette scène, celle de l’arrestation collective scandaleuse qui a fait le tour du monde :ce petit reportage, peu glorieux pour les forces de l’ordre, qui a pourtant été réalisé par un agent porteur de l’autorité publique, sans doute très fier de ce coup de filet de 151 adolescent.es et enfants (certains et certaines n’avaient que 13 ans à peine), mis à genoux, [certain.es]certain.es face à un mur. Il va même, ce pandore, jusqu’à faire un live avec des commentaires acerbes, se sentant à son avantage de par ce fait d’armes, où il se met en scène sur les réseaux sociaux…Et oui, c’est arrivé sur les Yvelines, à Mantes la Jolie ce fameux jeudi 6 décembre 2018.

C’était alors une vaste répression sur toute la France, particulièrement féroce, et qui visait les lycéens et lycéennes, le monde de la jeunesse qui contestait les réformes Blanquer et Vidal. La manière dont ces élèves ont été humilié.es est tout simplement révoltante… Selon les témoignages recueillis, plusieurs procédures légales n’ont pas été respectées, en particulier celles concernant la protection des mineur.es (présence d’avocats, de médecins etc…)Mais les propos et les pratiques de ce policier étaient sans doute une synthèse de ce que veut ce gouvernement pour notre société : museler la jeunesse, lui formater l’esprit au consentement, à la docilité, quitte à remettre en place aujourd’hui un très coûteux Service National Universel, chercher à briser toute velléité émancipatrice de futur.es citoyen.iennes.

Ce policier trop zélé disait notamment « voilà une classe qui se tient bien sage… » et cette funeste opération qui se voulait discrète, a scandalisé l’opinion.Parce qu’aujourd’hui, ce qui est global est la politique de ce gouvernement qui n’a de cesse de légiférer pour créer sa propre vision de la société, celle de ceux qui veulent imposer l’arbitraire total partout.Celle de dirigeants.es qui matent violemment la population qui ne supportant plus leur politique de régression, anti-sociale, cette population osant le revendiquer, ce qui est ressenti par ce pouvoir comme un crime de lèse-majesté…

Un régime au pouvoir qui pourrait facilement basculer vers l’autoritaire, l’autoritarisme, puisque les mesures envisagées (projet de loi « Sécurité Globale », le Schéma national de maintien de l’ordre, le fichage et le traçage de toute la population par décrets…), préparent le terrain législatif pour que la société reste « bien sage ». Des lois et des projets de lois qui confirment le paradigme imaginé par Macron, basé sur la répression, la contrainte et la permanence de la contrainte.Parce qu’il faut le rappeler, cette répression existe depuis des années  :  souvenons-nous des manifestations contre les lois de  la réforme du travail, réprimées et violentées dès le gouvernement Hollande.

Les militant.es de la liberté sont perpétuellement sous le joug d’armes, comme les LBD, de menaces incessantes en manifestation, des menaces de répression, de flicage, de traçage et de fichage.

Manifester son opinion deviendrait répréhensible et contester le pouvoir en place reviendrait à enfreindre ces lois liberticides.La permanence de la surveillance accompagne déjà notre quotidien. Avec ces dernières mesures du gouvernement, tous nos faits et gestes, “nos habitudes de vie” (comme c’est écrit textuellement dans les récents décrets) pourront être récoltés, pour sans doute établir à chacun.e un profil, un pseudo niveau, un étalonnage de la dangerosité de chacun.e, pour sans doute écarter les contestataires…

La docilité deviendrait la norme, le macronisme dans toute sa dérive, « une société qui se tiendrait bien sage” en somme …

Non au projet de loi de Sécurité Globale, non à la SNMO, non au fichage et traçage de la population.   Retrait total de la Sécurité Globale ! 

https://lfm-radio.com/podcasts/on-en-parle-la-crise-sanitaire-cree-t-elle-une-culture-de-restrictions-des-libertes-355
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