Solidaires 78 souhaite mettre en place un départ en car pour la manif féministe du 8 mars… Pour concrétiser cette initiative, vous pouvez vous pré-inscrire en écrivant à
contact@solidaires78.org
Le départ est prévu entre 12 h 30 et 13 h
Solidaires 78 souhaite mettre en place un départ en car pour la manif féministe du 8 mars… Pour concrétiser cette initiative, vous pouvez vous pré-inscrire en écrivant à
contact@solidaires78.org
Le départ est prévu entre 12 h 30 et 13 h
Le monde du travail est totalement déséquilibré : les patrons et les hiérarchies sont puissants si on reste isolé·e. Au quotidien il y a également un grand nombre d’injustices, d’irrégularités ou de non respect du code du travail. Les syndicats sont des outils créés par les travailleuses et les travailleurs pour se défendre au quotidien et pour améliorer nos conditions de travail : le nombre et la solidarité font notre force.
A Solidaires, nous ne voulons pas en rester au statu quo : nous agissons pour gagner de nouveaux droits. Par exemple, nous nous battons pour un SMIC minimum à 1700 euros net et une augmentation générale des salaires, pensions et minimas sociaux de 400 euros par mois.
L’Union syndicale Solidaires c’est plus de 110 000 adhérentes et adhérents membres de syndicats, dont les SUD, en fonction du secteur professionnel dans le privé comme dans le public. Nous agissons aussi toutes et tous ensemble dans les territoires via nos unions départementales et locales.
Se syndiquer à Solidaires, c’est renforcer un syndicalisme démocratique qui est indépendant des patrons, des gouvernements et des partis politiques.
Écologiste et anticapitaliste, féministe, antiraciste, LGBT+, antifasciste et internationaliste, Solidaires porte des valeurs au quotidien qui visent à améliorer le monde dans lequel nous vivons, en luttant pour l’égalité des droits et pour mettre en place à toutes les échelles un système économique qui préserve la planète.
La généralisation du Service national universel a fait l’objet de plusieurs articles de presse. Le Collectif Non au SNU, qui mène campagne depuis près de cinq ans contre ce projet, se félicite que l’information sur ses méfaits circule enfin dans des médias.
Notre plateforme unitaire rassemble de nombreuses organisations syndicales, associatives, partidaires, cultuelles, des collectifs locaux ; elle rappelle ce qu’est le Service national universel :
Le Service national universel que le gouvernement veut rendre obligatoire pour les jeunes de 16 ans
Une opération de soumission de la jeunesse : il s’agit d’inculquer un esprit d’obéissance aux règles, un respect absolu des normes… Règles et normes qui, pour la plupart, ne visent qu’à perpétuer les inégalités et injustices inhérentes à l’organisation actuelle de la société. Cette volonté de soumission passe aussi par un contrôle renforcé, notamment à travers la mise en fiches de tous les jeunes de 16 à 25 ans ; on sait comment ce genre de fichier peut être utilisé ! Volonté de soumission, enfin, car elle ne reconnaît comme « engagement » des jeunes que les dispositifs étatiques.
La remise en cause des droits des travailleurs et travailleuses : les jeunes du SNU seront utilisé/es pour remplacer des emplois aujourd’hui occupés par des employé/es qui ont un salaire, une convention collective ou un statut, la possibilité de s’organiser syndicalement, des droits individuels et collectifs. Avec le SNU, chaque année, 800 000 jeunes seront exploité/es, sans aucun de ces droits, pour des durées variables ; ils et elles seront très vivement encouragé.es à poursuivre leur « engagement volontaire » par un service civique, dans les mêmes conditions de précarité.
Des dépenses considérables : 6 milliards €/an1, selon un rapport sénatorial de 2017. Ces milliards seraient bien plus utiles pour le service public de l’Éducation, qu’aux mains des militaires !
Le renforcement de la militarisation. Encadrement militaire, levée du drapeau, chant guerrier, uniforme, parcours du combattant, raid commando, etc. contribueront à l’endoctrinement des jeunes. La propagande visera à banaliser encore plus le rôle de l’armée, alors que celle-ci est en pointe dans la répression, sur le territoire français, dans les colonies et diverses régions du monde. Sans surprise, il n’est nullement question dans le programme de pacifisme, de non-violence, ni de remise en cause du rôle de l’armée.
Le gouvernement parle aujourd’hui de 2 milliards. C’est toujours énormément d’argent gaspillé !
Le gouvernement a peur des jeunes !
Il prévoit la généralisation du Service national universel, en le systématisant à tous les jeunes des classes de Seconde ou de Première CAP et en l’organisant sur le temps scolaire. Le gouvernement refuse de prononcer le mot mais cette « généralisation » serait bien une obligation ! Le président de la République avait prévu d’annoncer début janvier le caractère obligatoire du SNU ; puis ce fut février, puis mars, maintenant en avril et juin … La raison ? Sa crainte de la mobilisation massive de la jeunesse, alors que celle-ci s’inscrit déjà dans le mouvement social d’ampleur qui s’oppose à la contre-réforme détruisant nos droits relatifs à la retraite !
Militarisation de la jeunesse pour renforcer la militarisation de la société
Depuis l’été dernier, le SNU est passé sous le contrôle conjoint du ministère de l’éducation nationale et celui des armées. Le 20 décembre 2022, le président déclarait : « je sais pouvoir compter sur les militaires et les anciens militaires pour faire face au défi de renforcer les forces mo rales de la nation, en particulier de la jeunesse ».
Mais de quelles « forces morales » parle-t-on lorsqu’on en charge « les militaires et les anciens mili taires » : Le colonialisme que l’armée française défendit ardemment durant des années, à travers le monde, par les occupations militaires, les viols, la torture ? Ce colonialisme que l’armée est toujours chargée de protéger en Afrique et aussi aux Antilles ou en Kanaky par exemple ? Mais peut-être que ces « forces morales » des anciens militaires sont l’aide aux coups d’état fascistes, comme ce fut le cas en Amérique latine naguère ? A moins qu’il s’agisse de l’obéissance à l’ordre établi, de l’absence de libertés démocratiques, du respect stupide des hiérarchies, qui sont parmi les caractéristiques de l’ar mée ? Mêler la morale et l’armée, relève de l’ineptie !
Derrière les propos et projets présidentiels, c’est une sévère reprise en mains de la jeunesse qui s’or ganise ; Le SNU en est un des outils. Nous refusons cette politique militariste (413 milliards pour la loi de programmation militaire) et réactionnaire. Le personnel de l’Education nationale ou de Jeu nesse et Sports ne sera pas complice !
Uniforme, réveil, 6h30, lever du drapeau, Marseillaise « donnent un cadre à chaque journée » expli quait le ministère dans sa note brièvement rendue publique en décembre, avant d’être rapidement retirée du site gouvernemental. Le titre de cette note que notre Collectif Non au SNU évoquait dans un communiqué du 11 décembre ? « Foire aux questions Post annonce SNU obligatoire » ! On comprend mieux sa rapide disparition.
Le gouvernement nous dit : Il faut que les jeunes s’engagent.
Mais c’est déjà le cas !
Ils et elles s’engagent pour lutter contre le racisme, pour que cesse la destruction de la terre, pour défendre leur droit à étudier, pour le partage des richesses, pour le droit au logement, pour l’égalité des droits et contre les discriminations, etc. Ce n’est pas à l’État de les forcer à s’engager !
Non au SNU ! Abrogation du SNU !
Campagne unitaire contre le SNU : Union pacifiste, Union syndicale Solidaires, ASSO-Solidaires, Solidaires Lycéen·nes région parisienne, Fédération Solidaires Étudiant·e·s, Fédération SUD éducation, SUNDEP Solidaires Sud Enseignement privé, Solidaires Jeunesse et Sports, Fédération SUD Collectivités territoriales, Fédération Éducation de la Confédération Nationale du Travail, CNT Santé, Éducation, Social et Territoriale de Lorraine, Syndicat unifié du bâtiment de la région parisienne de la Confédération Nationale du Travail, Fédération éducation/recherche de la CNT-SO, Émancipation tendance intersyndicale, Les Jeunesses Syndicalistes, Mouvement National Lycéen, Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne, Fédération nationale de la Libre Pensée, Droits Devant !!, Ni guerres ni état de guerre, Causes communes, Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami(e)s Contre la Guerre, Réseau des Centres de Recherche, d’Etude et de Formation à l’Animation et au Développement, Mouvement de la paix, ATTAC-France, Stop Fuelling War, Abolition des Armes Nucléaires – Maison de Vigilance, Mouvement de l’Objection de Conscience Nancy, GRATLIB, Queer Education, Fédération Nationale Laïque des Amis des Monuments Pacifistes, Mouvement pour une Alternative Non-violente, Unjourlapaix, Parti Communiste des Ouvriers de France, Europe Écologie – Les Verts, Fédération Anarchiste, Union Communiste Libertaire, L’insurgé, Les Jeunes écologistes, Union des Jeunes Révolutionnaires, Union Prolétarienne ML, Unité Communiste de Lyon, Groupe libertaire Jules Durand, Pour une Ecologie Populaire et Sociale, Mouvement Résilience, Alternatives et autogestion, Cercle 49, Radio-Libertaire, Revue Silence, Cerises la coopérative, Questions de classes, L’Allume-Feu, Arc en ciel théâtre réseau coopératif. Collectifs locaux unitaires Non au SNU Loire-Atlantique, Lyon, Bordeaux, Angoulême, Nancy, Chambéry, Hérault, Vendée…
Pour rejoindre le collectif : nonsnu@lists.riseup.net
Les organisations syndicales et de jeunesse saluent la mobilisation de ces millions de travailleurs.euses, jeunes, retraité.e.s qui, depuis le 19 janvier, expriment leur opposition à cette réforme des retraites. Ils et elles sont déterminé.e.s à empêcher le recul de l’âge légal à 64 ans et l’allongement du nombre de trimestres, ce qui aurait pour effet de faire aussi baisser plus rapidement leurs pensions.
Malgré la propagande du gouvernement qui ne convainc pas du bien-fondé de sa réforme, l’écrasante majorité de la population comme 90% des salarié.e.s font preuve de « bon sens » et rejettent cette réforme brutale, inacceptable et inutile.
En opposition à ce projet de réforme des retraites, l’unité des organisations syndicales a construit un mouvement social solide, déterminé, ancré dans le paysage social de tout le pays. Il révèle également l’inquiétude face à la désertification des territoires, le manque de services publics, les incertitudes en matière d’emploi, de salaires et de pouvoir d’achat.
En complément de ces manifestations, c’est plus d’un million de personnes qui ont signé et diffusent la pétition en ligne proposée par les organisations syndicales. Cette opposition à la réforme touche désormais toutes les strates de la population.
Malgré cela, le gouvernement et le président de la République restent sourds et dégradent la cohésion sociale du pays en refusant toujours de retirer ce projet injuste.
C’est pourquoi, comme annoncé lors du précédent communiqué le 11 février, l’intersyndicale réaffirme sa détermination pour mettre la France à l’arrêt le 7 mars prochain en appelant les travailleurs.euses à participer massivement aux manifestations et à se déclarer en grève.
Les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse continuent leurs actions d’information et de conviction pour élargir encore le mouvement social. Le 7 mars doit être une véritable journée morte dans les entreprises, les administrations, les services, les commerces, les écoles, les lieux d’études, les transports…
Pour y parvenir, elles organisent partout régulièrement de nombreuses initiatives publiques sur les lieux de vie et appellent la population à y participer.
Elles interpellent localement les parlementaires sur la base du courrier commun qui leur a été adressé, pour qu’ils votent contre cette réforme.
Elles se saisissent du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, pour rendre visibles les conséquences particulièrement graves de ce projet pour elles.
Elles agissent avec les organisations de jeunesse qui militent sur leurs lieux d’études pour élargir encore le rejet de cette réforme des retraites particulièrement injuste. Elles soutiennent aussi leur mobilisation du 9 mars pour améliorer notamment le système des bourses d’études.
Ensemble, dès le 7 mars, mettons un coup d’arrêt à ce projet de réforme des retraites inacceptable.
Paris, le 21 février 2023
4 mars
Manifestation à Mantes – départ 10 heures de la collégiale
Événement féministe de 15h à 19h à Paris : nombreuses interventions et moments festifs
Rendez-vous locaux pour le 8 mars journée internationale pour les droits des femme et grève féministe :
Mantes de 11 h à 12 h : rassemblement animé par les Fffrac devant la mairie – départ en car à la manif parisienne ( République -Bastille)
Les Mureaux : 20 h ciné-débat au cinéma Frédéric Dard : La Syndicaliste : avec Isabelle Hupert, en lanceuse d’alerte chez Areva (histoire réelle) – proposé par la mairie et participation au débat d’Attac 78 Nord.
Les articles parus sur VISA en février. |
---|
Communiqué intersyndical 78 : Non au racisme, non à la haine anti-pauvres et anti-sociale ! |
---|
Le samedi 11 février est le jour choisi par le parti identitaire et xénophobe d’Eric Zemmour pour manifester contre un centre d’hébergement pour SDF au domaine de Thiverval-Grignon dans notre département des Yvelines. Ce centre d’hébergement accueille majoritairement des femmes avec leurs enfants ! En plus de faire la chasse aux pauvres, cette action coup… afficher en ligne. |
Dégradation des locaux de la CGT Poissy L’extrême droite : ennemie des travailleurs et travailleuses |
---|
L’Union syndicale Solidaires 78 dénonce l’attaque perpétrée le 19 février 2023 contre les locaux de l’Union locale CGT Poissy et apporte tout son soutien à nos camarades de la CGT. Ces dégradations, ciblant le camp des travailleurs et des tra- vailleuses, surviennent dans une situation très vive de lutte contre la réforme des retraites. Dans… afficher en ligne. |
Interview d’un camarade de VISA dans revue “Témoins” du SNJ CGT |
---|
“Il faut resister aux information non vérifiées et valoriser la rigueur intellectuelle” Bernard Schmid, avocat au barreau de Paris et militant antifasciste depuis la fin des années quatre-vingt, adhère en 1992 à Ras l’Front. En 1995, il s’implique dans la défense des services publics et perçoit le travail de terrain et la défense des luttes… afficher en ligne. |
CGT PJJ Île de France : Lettre Ouverte à l’attention de Monsieur le Directeur interrégional de la PJJ d’Île de France & d’Outre-Mer : « Du vide de l’esprit à la lourdeur des actes » |
---|
Monsieur le Directeur interrégional, La pensée réactionnaire serait-t-elle devenue fréquentable, décomplexée, affichée ? Les résultats des dernières élections nationales ont mis à bas nos dernières illusions sur le sujet tant les candidats adorateurs de cette France « qui rayonnait dans le monde » ont attiré sur leurs noms des millions d’électeurs désœuvrés. Quand certains préféraient… afficher en ligne. |
Communiqué de presse Biélorussie : L’intersyndicale appelle à la libération de Aliaksandr Yarashuk et tou.te.s les syndicalistes biélorusses emprisonné.e.s |
---|
Après avoir emprisonné des dizaines de dirigeant.e.s et militant.e.s syndicaux.ales, en avril, puis interdit le mouvement syndical, le régime biélorusse a poursuivi une série de procès contre des syndicalistes, dont plusieurs ont déjà été condamné.e.s à de longues peines de prison. Le dernier procès en date contre le président du BKDP Aliaksandr Yarashuk, le vice-président… afficher en ligne. |
CGT Auvergne Rhône-Alpes : L’extrême droite n’a rien à faire dans nos manifestations |
---|
Que ce soit le Rassemblement National (RN, ex-FN) ou ses satellites des Patriotes, de Reconquête, le parti d’Eric Zemmour, ou bien de la Cocarde étudiante, les organisations d’extrême droite tentent de se réapproprier la colère légitime contre le projet de réforme des retraites du gouvernement Macron. Elles s’infiltrent dans nos manifestations à travers la région… afficher en ligne. |
Tract VISA 38 : L’extrême droite n’a rien a faire dans nos manifestations |
---|
L’extrême-droite, une imposture sociale ! Que ce soit le Rassemblement National (RN, ex- FN) ou ses satellites des Patriotes, de l’Action Française ou de l’UNI ou bien reconquête, le parti d’Eric Zemmour, les organisations d’extrême droite tentent de se réapproprier la colère légitime contre le projet de réforme des retraites du gouvernement Macron. Pourtant, derrière… afficher en ligne. |
Communiqué : Justice pour les camarades Antifascistes à Marseille |
---|
Communiqué suite à l’interpellation de 3 manifestants contre l’inauguration d’un local Reconquête à Marseille. afficher en ligne. |
Communiqué de presse intersyndical Côtes d’Armor – Abandon du projet Horizon à Callac : NON, les fascistes ne gagneront pas ! |
---|
C’est par la presse que l’intersyndicale CGT, FSU et Solidaires apprenait l’abandon du projet Horizon par la municipalité de Callac le 21 décembre 2022. La pression permanente exercée sur les élu.es par les groupuscules d’extrême droite a eu raison de ce projet porté par le fond de dotation Merci et la municipalité de Callac. Les… afficher en ligne. |
Communiqués syndicaux contre l’extrême-droite à Carhaix |
---|
Plusieurs communiqués en soutien aux employé.es du journal Le Poher et à la rédaction de France 3, menacé par l’extrême-droite après leurs sujets sur le projet Horizon à Callac. afficher en ligne. |
Pour accompagner le mouvement social et informer sur les rdv locaux dans le département, le syndicat Sud éducation 78 propose un bulletin de lutte “quandonveutmadaire”
Le 8 mars, ce n’est ni la fête des mères, ni la fête des femmes, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Nous appelons à la grève féministe en solidarité avec nos sœurs du monde entier, notamment iraniennes, afghanes et kurdes qui subissent une remise en cause de leurs droits fondamentaux et qui payent parfois de leur vie leur résistance acharnée à l’oppression. Nous soutenons nos sœurs ukrainiennes confrontées à une guerre cruelle et meurtrière dont un grand nombre vit en exil ou ont à affronter la peur des bombardements et les exactions des soldats russes. Nous soutenons nos sœurs féministes russes qui manifestent contre ces menées militaristes au prix souvent de leur liberté.
Nous appelons à la grève féministe pour gagner l’égalité au travail et dans nos vies, pour garantir notre indépendance économique.
En France, le gouvernement s’attaque de nouveau et frontalement aux femmes avec une réforme des retraites, qui va les percuter de plein fouet. Au cœur de la lutte contre cette réforme, le 8 mars est l’occasion demettre sur le devant de la scène la situation et les revendications des femmes et d’amplifier la mobilisation. Le 8 mars 2020 a été la dernière manifestation avant l’enterrement de la réforme des retraites à points ! Faisons du 8 mars 2023 celui du retrait de cette nouvelle réforme de régression sociale majeure. Ensemble, nous gagnerons !
Toujours payées un quart en moins, concentrées sur les emplois moins bien rémunérés et à temps partiels, les femmes sont de plus en plus nombreuses à ne pas pouvoir boucler les fins de mois. Au lieu de sanctionner les entreprises qui discriminent, au lieu d’augmenter les salaires et les pensions,de lutter contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes, ce gouvernement et le patronat veulent imposer une réforme des retraites violente et injuste. Contraintes par des salaires plus faibles et des carrières plus courtes du fait de la prise en charge des enfants et des aîné·es, nous touchons déjà aujourd’hui une pension en moyenne inférieure de 40% à celle des hommes. Reporter encore l’âge de départ, alors que nous sommes nombreuses à partir en retraite avec une carrière incomplète dégradera encore notre situation. Nous refusons de travailler plus pour gagner moins ! Au contraire, mener des politiques volontaristes pour l’égalité des salaires et des taux d’emploi procurerait des cotisations supplémentaires supérieures au déficit invoqué par le gouvernement pour justifier la réforme des retraites.
Handicapées, nous subissons d’autant plus les violences sexistes, y compris sexuelles, qu’elles soient privées, institutionnelles, médicales, ou économiques. Nous ne voulons plus être invisibles, privées de nos droits à l’auto-détermination, à l’éducation, à l’autonomie, à l’emploi, aux soins, et à la procréation pour celles souhaitant devenir mère. Nous voulons notre indépendance économique, l’accessibilité universelle de l’ensemble de l’espace public, des logements, des écoles et lieux de formations, professionnels ou de loisirs.
Travailleuses sans papier, nous voulons être déclarées et pouvoir cotiser. Pas question, comme le fait le projet de loi asile immigration, de donner les pleins pouvoirs aux patrons pour décider de notre régularisation !
Privées d’emploi, nous ne voulons pas que la durée de notre indemnisation, comme le prévoit désormais la loi, dépende des aléas de la conjoncture économique.
Nous refusons de subir les effets du projet de loi sur le logement Kasbarian-Bergé actuellement en discussion qui criminalise les locataires et occupantes précaires mises dans l’illégalité en accélérant les mises à la rue, précarisant encore davantage celles qui subissent des violences et des inégalités.
Nous appelons à la grève féministe pour défendre le droit à l’avortement toujours menacé ou criminalisé dans le monde. En France, ce droit doit être inscrit dans la Constitution ! Il doit aussi être effectif sur l’ensemble du territoire avec le maintien et la réouverture de maternités et hôpitaux de proximité.
#MeToo a mis en lumière que les violences contre les femmes et les filles étaient partout. Nous voulons enfin en tous lieux être respectées et 2 milliards pour l’accompagnement des victimes, la mise en œuvre des politiques de prévention pour assurer la fin des violences sexistes et sexuelles. Nous en avons assez de l’impunité des agresseurs ! Nous voulons une réelle solidarité avec les victimes ! Nous voulons que les lois existantes soient complétées et appliquées !
De bons salaires, de bonnes retraites, c’est la garantie de notre indépendance économique. Pas question, de dépendre de nos pères, de nos conjoints ou de toute forme de patriarcat !
Nous voulons du temps pour vivre, un vrai partage des tâches domestiques et parentales, une réduction du temps de travail pour toustes ! Nous voulons des services publics pour socialiser ces tâches et prendre en charge nos enfants et nos parents !
Nous voulons avoir les moyens de faire nos choix de vie et de vivre librement notre orientation sexuelle et nos identités. Nous voulons mettre fin aux attaques et discriminations misogynes, racistes et LGBTQIAphobes. Celles-ci sont relayées par les discours de l’extrême droite dont l’ADN est la haine de l’« autre ».
Nous voulons une éducation non sexiste, la mise en place effective d’une éducation à la sexualité et au consentement, la fin des stéréotypes dans les manuels scolaires et une orientation scolaire et professionnelle non genrée.
Organisations nationales : APEL-Egalité, Attac France, Collectif National Droit des Femmes, CGT, CNT-Solidarité Ouvrière, Femmes Egalité, Femmes Solidaires, FSU, Fédération Nationale des centres d’information sur les droits des femmes et des familles (FNCIDFF), L’Assemblée des Femmes, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID), Marche Mondiale des Femmes France, Mouvement des Femmes Kurdes (TJK-F), #NousToutes, On arrête Toutes !, Planning familial, Réseau féministe “Ruptures”, Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques France, Union des femmes socialistes (SKB)France, UNEF (union nationale des étudiant•e•s de France ), Union Syndicale Solidaires,
Organisations locales : Collectif CIVG Tenon, Le Planning Familial 94, ZORA Paris, Fédération Régionale des Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles du GrandEst, Fédération Régionale des CIDFF d’Auvergne Rhône-Alpes
En soutien : Ensemble!, Gauche Eco Socialiste, Génération S., Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF), NPA, Parti Communiste des Ouvriers de France, Parti communiste français, Union Communiste Libertaire,
Communiqué de Sud éducation 78
Le syndicat Sud éducation 78 souhaite réagir à la publication de l’article « Inscrire mes enfants à La Boussole : “Je regrette seulement de ne pas l’avoir fait plus tôt” » (édition du 15 février).
Alors que ces dernières semaines des révélations ont mis en lumière de graves problèmes au sein de ce réseau (voir l’enquête du Média « Violence, racisme, maltraitance… La face cachée d’un réseau d’écoles privées », 9 décembre 2022), il est important de porter un autre point de vue sur ces écoles low cost et néo-coloniales que celui mis en avant dans Le Courrier.
Pour toutes les personnes – personnels et familles – attachées au service public d’éducation ce réseau d’écoles qui célèbre ses 10 ans est une véritable provocation sociale, pédagogique et politique. Cette « vitrine » de l’enseignement privé hors contrat a vocation, de l’aveu même de ses fondateurs, à redorer l’image du hors contrat alors que de nombreuses dérives ont été pointées dans ce type d’établissements notamment dans un rapport de l’académie de Versailles de mars 2017.
Quand Espérance banlieues communique sur ses classes à 15 élèves, nos écoles publiques se retrouvent avec 30 élèves… parce que non seulement les écoles Espérance Banlieues prospèrent sur le désengagement financier de l’État et des collectivités territoriales (mairies, département, région) mais surtout elles captent une partie de l’argent qui devrait revenir à l’école publique à travers la défiscalisation des dons de grands groupes du CAC 40 (à hauteur de 66 %) et des subventions publiques de centaines de milliers d’euros au nom de la politique de la ville (pratique qui a été retoquée dans la région Pays de la Loire mais pas encore en Île-de-France).
Il s’agit d’une menace pour une école publique, gratuite et accessible à toutes et tous que nous défendons contre celles et ceux qui veulent fragmenter la société et casser le service public d’éducation qui reste la seule richesse de celles et ceux qui n’en ont pas. De nombreux articles ont révélé comment ces écoles qui appliquent les positions éducatives de la droite extrême ont été fondées par des militants issus des réseaux catholiques traditionalistes les plus radicaux et de la Manif pour tous, avec le soutien des nostalgiques du colonialisme et de l’OAS (comme l’association Secours de France).
Concernant la pédagogie, nos collègues qui récupèrent dans leur classe les élèves passés dans ces écoles se sont publiquement inquiétés de la faiblesse de leur niveau scolaire et des graves lacunes dans la maîtrise des programmes scolaires, en particulier en histoire et en sciences (voir par exemple le témoignage de Jordi Le Cointe, professeur à Montfermeil dans les Cahiers pédagogiques). Des témoignages qui recoupent ceux de parents qui se sont sentis abusés par Espérance banlieues et que relate le journaliste Thierry Vincent dans deux articles de Off Investigation.
SUD éducation 78 revendique depuis toujours l’intégration de l’enseignement privé dans un unique service public laïc gratuit.
Dans notre département cela concerne particulièrement le réseau Espérance Banlieue avec les cours la Boussole de Mantes, Charles-Péguy de Sartrouville et La Galiote de Poissy.
Localement dans le Mantois, cela concerne La Boussole, mais aussi toutes les écoles confessionnelles : groupes scolaires Notre-Dame et Mathurin Cordier et l’école Eva de Vitray.
Limay, le 23 février 2023
Départ 10 h de la collégiale de Mantes pour un défilé dans la ville suivi d’un moment festif (Place Saint Maclou – à confirmer)