UPE2A : se rencontrer, s’organiser pour lutter contre les inégalités
La matinée du stage sera consacrée aux parcours migratoires et à l’intégration des enfants migrants à l’école publique en France, avec les interventions de Maxime Lemaitre, chercheur associé au Centre Max Weber, Lyon 2, dont la thèse porte sur ce sujet, et de Frédéric Moreau, militant RESF.
L’après-midi sera l’occasion de présenter les actions intersyndicales menées cette année par nos organisations et d’établir collectivement un bilan de la situation des UPE2A de l’académie afin de construire un plan d’action pour celles-ci.
Ce stage est ouvert à tous les personnels intéressé·es par ces questions et particulièrement les enseignant·es qui enseignent en UPE2A ou celles et ceux qui ont une UPE2A dans leur établissement ainsi qu’aux CPE et psyEN.
Quand ? Jeudi 13 juin de 9h30 à 16h30.
Où ? Local FSU nationale : 22 rue Malmaison 93170 Bagnolet
Transport : Métro 3 Gallieni.
Comment participer ?
1) Si vous avez cours le jour du stage, remettre, au moins un mois avant la date du stage, une demande d’autorisation d’absence adressée au Recteur à partir du : modèle d’autorisation d’absence pour les titulaires et non titulaires ci-dessous :
Date limite de remise de la demande d’autorisation d’absence : lundi 13 mai.
2) S’INSCRIRE au stage auprès auprès du syndicat SUD Éducation 78 : sudeducation78@ouvaton.org afin de participer au stage.
3) Si vous n’avez pas cours, vous devez malgré tout vous inscrire auprès du syndicat SUD Éducation 78 : sudeducation78@ouvaton.org
LES STAGES SYNDICAUX, UN DROIT POUR TOU·TES !
Chaque enseignant dispose d’un droit à 12 jours par an pour congés de formation syndicale avec traitement intégral. Ce droit n’est assorti que d’une seule contrainte : le dépôt auprès du chef d’établissement d’une demande d’autorisation d’absence un mois au moins avant la date prévue du stage.
L’Union syndicale Solidaires 78 et l’Université Populaire du Mantois
avec le partenariat de la librairie La Nouvelle Réserve
vous proposent
DES PREMIERS ÉCHANGES
AUTOUR DES BOURSES DU TRAVAIL
à partir du film documentaire de Patrice Spadoni. 59 mn.
Fernand Pelloutier, syndicaliste, poète, anarchiste, mort en 1901 à l’âge de 33 ans, fut l’un des principaux artisans d’une expérience hors du commun, celle des Bourses du Travail. Le film met en lumière la richesse de cette grande oeuvre collective, à travers la biographie d’un des acteurs majeurs du syndicalisme naissant.
VENDREDI 31 MAI 2024 à 19H
~ à la Maison des Syndicats ~
19 rue de la Vaucouleurs à Mantes-la-Ville
L’Université Populaire du Mantois
en partenariat avec SUD Education 78 et La Maison des Syndicats
vous proposent
Une Histoire de la Bourse du Travail de Mantes la Jolie
présentée par Roger Colombier
Auguste Goust, maire de Mantes-la-Jolie, lors de l’inauguration de la Bourse du travail Place de Lorraine, affirmait qu’établie en ce lieu central de l’agglomération mantaise, elle offrait “aux travailleurs et à leurs syndicats tous les dégagements nécessaires et évitait de trop longs trajets pour s’y rendre”.
Puis le temps a passé … et les choses ont changé …
Contre le “choc des savoirs” Pour l’école publique : un choc des moyens et la lutte contre les inégalités !
Les organisations syndicales des Yvelines, CGT éduc’action 78, FSU 78, Sgen-CFDT 78, Unsa éducation 78, SUD éducation 78, ainsi que la FCPE 78 appellent à poursuivre toutes les mobilisations possibles dans les établissements contre le choc des savoirs, mais aussi pour un choc des moyens et pour la lutte contre les inégalités. Vous trouverez ci-dessous du matériel commun pour dénoncer les mesures inégalitaires et stigmatisantes du gouvernement (tract pour les familles, motions pour les CA, conseil d’école ou conseil école-collège).
Ces organisations appellent à la journée de mobilisation du 25 mai et à la manifestation parisienne qui aura lieu dans l’après-midi.
Les organisations du 78 organisent également une Réunion d’information le mercredi 15 mai
écrire au syndicat pour avoir le lien de la visio : sudeducation78@ouvaton.org
Ce numéro 25, consacré aux 25 ans de Solidaires, a été distribué en avant-première la semaine passée aux 400 congressistes de l’Union syndicale Solidaires, et sa diffusion est en cours pour les abonnements cette semaine.
Les 25 ans de Solidaires sont le thème de ce numéro 25 de notre revue Les utopiques. La date retenue comme point de départ de ce quart de siècle est le congrès de décembre 1998 où fut décidé de mettre le mot « Solidaires » dans notre nom statutaire commun. Disons-le d’entrée : comme cela est signalé dans un des articles, « nous parlons des 25 ans de Solidaires, mais l’histoire ici contée [l’éclosion des SUD] date de 28 ans, celle de SUD PTT et de SUD Santé remonte à 36 ans,… 76 ans si on parle de Solidaires Finances publiques, héritier de 1948, 106 ans pour le Syndicat national des journalistes, fondé en 1918. »
La mémoire collective de notre organisation tient une place importante de ce numéro. Mais il ne s’agit pas d’une commémoration. Partager, apprendre, comprendre, discuter notre histoire permet de solidifier les liens d’aujourd’hui et de demain. « Réfléchir, lutter, gagner », nous disent Simon Duteil et Murielle Guilbert.
Notre Union syndicale a des origines diverses ; la revue n’étant pas une encyclopédie, il nous fallait faire des choix ; nous avons voulu qu’ils représentent les différentes facettes de l’histoire de Solidaires. Daniel Gentot nous parle du Syndicat national des journalistes (SNJ), Gérard Gourguechon du Syndicat national unifié des impôts (SNUI, aujourd’hui Solidaires Finances publiques) ; voilà pour nos syndicats ancêtres, toujours sur la brèche ! Les SUD historiques devaient trouver leur place ici : Annick Coupé raconte SUD PTT, Pascal Dias le CRC Santé-Sociaux, devenu SUD Santé-Sociaux. Après la grève de 1995, on vit « l’éclosion des SUD », ici évoquée par Christian Mahieux à travers l’exemple du secteur ferroviaire. Des responsables de SUD Industrie expliquent le cheminement amenant à passer de syndicats d’entreprise à des syndicats départementaux. Les Unions interprofessionnelles locales et départementales sont des pièces essentielles de notre syndicalisme. Mathilde Peyrache nous donne un aperçu de leurs réalités à travers son expérience en Loire-Atlantique.
Des thèmes sont transverses à notre activité militante. Gérard Gourguechon indique comment nous sommes passé « du fonctionnement de fait aux règles statutaires » ; la recherche du consensus, le refus de se contenter de majorité/minorité qui freinent la construction commune, sont au cœur de notre « fonctionnement innovant inspiré d’autres pratiques », comme nous le rappelle Elisabeth Gigant Claude. Dans ce qui sera son dernier article, Gérard Coste, décédé en mars 2024, revient sur l’histoire, la pratique et les débats liés à la formation syndicale. Annick Coupé, Cécile Gondard-Lalanne, Murielle Guilbert et Julie Ferrua traitent de « l’évolution des questions féministes dans Solidaires ».
Trois moments font l’objet d’articles spécifiques. Les Marches européennes contre le chômage, la précarité et les exclusions de la fin des années 1990, sont l’occasion pour Patrice Spadoni de revenir sur l’expérience, toujours vivante, de Canal Marches. Anouk Colombani traite du mouvement contre la LEC-CPE en 2006. Christian Mahieux resitue le contexte de la manifestation nationale organisée par Solidaires en mars 2012.
Sophie Béroud et Martin Thibault d’une part, Jean-Michel Denis d’autre part, nous offrent leurs regards de sociologues sur une organisation qu’ils et elle suivent depuis au moins 25 ans. « 1989, 1996, 2003 : SUD, Solidaires, vu d’ailleurs », le long entretien croisé entre Annick Coupé, Maryse Dumas, Gérard Aschiéri, Christian Mahieux, Claude Debons et Patrice Perret entre en résonnance avec la volonté d’ouvrir Les utopiques aux autres courants syndicaux, aux contributions de militantes et militants d’autres organisations, que nous remercions pour leurs contributions.
Sans doute fallait-il quelques repères chronologiques pour mieux situer cette aventure, ces aventures. Nara Cladera nous en propose vingt-cinq. Enfin, Judicaël Livet nous dit « Solidaires à 25 ans, moi aussi ». Quelle belle note pour clore ce numéro. Une ouverture vers la suite !
Ce 25ème anniversaire de notre organisation nous donne l’occasion de remercier deux personnes qui ont énormément œuvré à sa construction : Gérard Gourguechon, co-fondateur et porte-parole du Groupe des 10, premier porte-parole de l’Union syndicale Solidaires, de sa création à 2001, et Annick Coupé, porte-parole de 2001 à 2014. Leur engagement militant, leur intelligence politique, leur souci des personnes ont donné l’élan nécessaire aux structures du G10 et aux SUD nouvellement créés pour se connaître, se respecter et agir ensemble pour gagner des revendications, penser une société plus juste et plus humaine, organiser les salariés·es ! Leur relation égalitaire et confiante est remarquable et nous inspire encore aujourd’hui ! Et ne voyez surtout pas dans ces quelques mots un culte de la personnalité ou une idolâtrie ! Simplement, il s’agit de reconnaître l’apport essentiel de certaines personnes aux organisations collectives.
Un numéro particulier puisqu’il y a deux couvertures différentes et deux 4ème de couv. différentes. Vous avez donc soit Annick, soit Gérard en couverture et l’inverse en 4ème de couv.
De par son thème, ce numéro nous a amené à citer plus de noms, à mettre plus de photos de militantes et de militants qu’à l’accoutumée. Bien d’autres auraient pu, auraient dû, y figurer. Le nombre de pages, qu’il faut bien limiter, ne le permet pas.
Mais l’outil commun, Solidaires, n’est propriété de personne, il nous appartient à tous et toutes, celles et ceux qui l’ont fait vivre, le faisons vivre, le ferons vivre ; vivre et évoluer en fonction d’une perspective, celle de l’émancipation sociale. Le syndicat est à chacune et chacun d’entre nous, mais n’existe et n’est utile que sous sa forme collective.
Après une semaine de grève et une proposition irrecevable de la direction, la grève illimitée continue dans les deux dépôts du réseau situés à Montesson (78) et à Argenteuil (95).
Avec les salarié.es, l’intersyndicale CGT, FO, Sud, Unsa, CFE-CGC demande au minimum 4 % (comme l’an dernier) pour compenser l’inflation. La direction n’a proposé que 2,5 %.90 % de grévistes, toutes les catégories de salarié.es sont en grève, aucun bus ne sort des dépôts.
Ce mardi 30 avril à la librairie La Nouvelle Réserve (Limay) de 17 à 19 h, un atelier à partir de situations concrètes d’accidents du travail, avec un inspecteur du travail pour nous aider à nous auto-défendre
Avec un goûter partagé où chacun vient avec un petit truc…
Le 1er mai, journée internationale des travailleurs et travailleuses, va se tenir dans un contexte marqué par les guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine. Nos organisations réaffirment leur engagement pour une paix juste et durable dans le cadre du droit international, qui ne peut se faire aux conditions de l’agresseur.
En France, les travailleur·euses sont sous la menace d’un nouveau plan d’austérité. Pour multiplier les cadeaux aux entreprises, ce qui aggrave les inégalités sociales, le gouvernement annonce faire des milliards d’économies sur les politiques sociales et les services publics, la transition écologique ou en faisant les poches des chômeurs et chômeuses, de celles et ceux qui sont malades, ou encore en s’attaquant une nouvelle fois au Code du travail. Loin de “désmicardiser” le pays, il poursuit sa politique au service des plus riches en distribuant de l’argent public aux entreprises privées, notamment les plus grosses, sous forme d’exonérations de cotisations sociales : plus les salaires sont bas, plus les aides publiques sont conséquentes, ce qui encourage les directions d’entreprises à maintenir des millions de salarié·es avec des fiches de paie proches du SMIC. A l’image du SMIC, il faut a minima indexer les salaires, pensions et le point d’indice sur les prix. Il y a urgence d’augmenter les salaires et les retraites.
La précarité et la pauvreté gagnent du terrain, en particulier chez les étudiant·es : un·e sur deux travaille pour financer ses études, deux étudiant·es sur trois sautent régulièrement des repas et plus de trois étudiant·es sur dix renoncent à des soins faute d’argent. Un·e sur deux est mal logé·e. Un.e étudiant.e sur 5 ne mange pas à sa faim. Il faut augmenter les minima sociaux, les bourses d’études et réformer en urgence ce système d’aide pour que chacun·e puisse étudier dans des conditions dignes.
Nos organisations appellent à s’opposer aux politiques d’austérité en France comme en Europe. Alors que des profits records sont enregistrés, il faut sortir du choix délétère que l’on nous impose. Pour une Europe sociale et des peuples : ni dépendance à la finance, ni poison de l’extrême-droite, pire ennemi des travailleurs et travailleuses ! Nos organisations militent pour le renforcement de la protection sociale et s’opposent aux projets de contre-réformes qui réduisent les droits et conquis des travailleurs et travailleuses.
Elles dénoncent les attaques aux libertés collectives et individuelles, notamment contre les bourses du travail et le droit de manifester, les libertés syndicales mais aussi les entraves à la liberté d’expression, par exemple sous-couvert des lois anti-terroristes.
Le 1er mai doit aussi être le prolongement des mobilisations du 8 mars pour l’égalité réelle alors que les femmes sont moins payées et plus souvent en situation de précarité.
Nos organisations appellent les travailleuses et travailleurs, les jeunes, étudiant·es et retraité·es, à manifester partout en France le 1er mai contre l’austérité, pour l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix juste et durable dans le monde.
Les luttes des travailleurs et travailleuses d’ici sont indissociables de celles menées dans d’autres parties du monde. Nous appelons à faire de ce 1er mai une journée de solidarité internationale :
Parce que l’existence et la défense des droits sociaux, des salaires, des conditions de vie, des libertés syndicales, du droit de grève n’ont de véritable sens qu’à l’échelle des pays du monde entier,
parce que les artisans de la mondialisation néolibérale s’attachent à détruire les droits sociaux et empêcher la hausse des salaires par les délocalisations,
parce que les conflits qui se passent ailleurs ont une résonance ici, et que cette journée s’inscrit dans un contexte marqué par les guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine.
Nous dénonçons aussi la complicité de notre pays et de nos gouvernements dans la vente d’armes et les relations avec des régimes oppressifs et colonisateurs. L’Union syndicale Solidaires réaffirme son engagement pour une paix juste et durable, fondée sur le respect du droit international.
En France, nous sommes confronté·es à la menace d’un nouveau plan d’austérité qui laminera un peu plus les services publics et les politiques publiques garantes du respect de l’intérêt général et d’égalité. Ce gouvernement favorise les intérêts des grandes entreprises au détriment des plus vulnérables et prépare une nouvelle attaque du Code du travail à venir sans compter une énième réforme de l’assurance chômage. Nous refusons cette politique qui creuse les inégalités sociales et met en péril les services publics, la transition écologique et les droits fondamentaux des travailleurs et travailleuses.
Face à la précarité croissante, en particulier chez les étudiant·es, les femmes, les chômeur et chômeuses et les retraité·es, nous demandons des mesures urgentes pour garantir des conditions de vie dignes pour tous et toutes. En ce 1er mai, nous devons également poursuivre les mobilisations pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, car les inégalités persistent notamment sur le plan salarial et plus de 70% des personnes en situation de précarité alimentaire sont des femmes.
Pour détourner l’attention des questions sociales, Emmanuel Macron a fait adopter en début d’année une nouvelle loi sur l’immigration inepte et alignée sur les idées l’extrême droite. Nous exigeons son abrogation et la régularisation des sans-papiers à commencer par nos camarades de DPD et Chronopost en grève depuis depuis plus de 29 mois !
Nous dénonçons aussi l’imposture sociale de l’extrême droite qui ne vote aucun des textes permettant de réduire les injustices et les inégalités mais véhicule un néolibéralisme populiste et exacerbe les haines.
Contre l’extrême-droite et l’ultralibéralisme, nous devons renforcer les luttes sociales.
Nous serons aussi dans la rue pour défendre les libertés collectives et individuelles, y compris le droit de manifester et les libertés syndicales, et nous nous opposons aux atteintes à la liberté d’expression sous prétexte de lutte contre le terrorisme.
L’Union syndicale Solidaires appelle les travailleurs et travailleuses, jeunes, étudiant·es et retraité·es, à se joindre aux manifestations en France et dans le monde le 1er mai, pour lutter contre l’austérité, défendre l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix juste et durable dans le monde.