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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Éducation Luttes migrant·es

RESF 78 – groupe des jeunes lettre au 17 octobre 2020

Attention, il ne s’agit pas d’une fiche juridique, mais uniquement d’une lettre d’info mensuelle adressée aux 300 jeunes qui ont rejoint le groupe des jeunes du RESF 78 depuis 2013 en remplacement des réunions et compte-rendu qui avaient lieu avant le covid…

Ces infos sont donc utilisables uniquement dans les YVELINES, et peuvent à tout moment changer.

Le numéro de téléphone du RESF 78 est le 06 16 55 95 60

Situation sanitaire difficile

Des réunions sont prévues uniquement pour les jeunes qui n’ont pas encore commencé leurs démarches vers la préfecture. Ces réunions ne peuvent pas être ouvertes à tous. C’est dommage…

Une première réunion a eu lieu le 3 octobre ; seuls les jeunes qui devaient demander dès maintenant un rdv pour déposer leur premier dossier ont été invités. Il en sera de même en décembre. Nous indiquer dès maintenant si vous souhaitez recevoir une invitation pour la réunion de décembre.

Ceux dont le titre de séjour ou le récépissé avait une fin de validité entre le 16 mars et le 15 juin, ont été prolongé de 6 mois. Mais ATTENTION aucune autre prolongation n’est prévue.

les bonnes nouvelles

Heureusement il y a beaucoup de bonnes nouvelles

Des anciens qui sont devenus français, des premiers titres de séjour qui ont été reçus, des renouvellements ou changement de statut qui se sont bien passés,…

Une jeune qui avait reçu un refus avec une OQTF (obligation de quitter le territoire) a récupéré son récépissé suite à notre intervention.

La préfecture est toujours fermée, sûrement pour encore longtemps…. Ne peuvent entrer que ceux qui ont une convocation.

Pour obtenir un rendez-vous pour déposer une première demande de titre de séjour

Nés en 2002 ou début 2003, vivant en “famille”, si vous êtes scolarisés depuis assez longtemps, vous pouvez dès maintenant demander un rendez-vous pour déposer votre dossier. Actuellement les rdv sont pour le mois de novembre. NOUS DEMANDER DES CONSEILS…

pour renouveler son récépissé

Comme on ne peut toujours pas entrer dans la préfecture sans convocation, il faut demander un rendez-vous. Voilà le lien : https://contacts-demarches.interieur.gouv.fr/etrangers/renouvellement-recepisse/

S’y prendre, plusieurs semaines à l’avance.

pour renouveler son titre de séjour

pas de changement ; prendre rendez-vous 4 mois avant la fin de validité de sa carte pour pouvoir déposer son dossier juste avant la fin de validité

Voilà le lien : http://www.yvelines.gouv.fr/booking/create/6342

problème : il y a trop peu de proposition de date à choisir. Conclusion, quand chaque semaine ils rajoutent une semaines, toutes les dates sont prises en moins de 24 heures. Actuellement les rendez-vous sont pour fin janvier.

pour récupérer son titre de séjour

vous recevrez un SMS qui vous indiquera que votre carte est prête.

Suivre les instructions.

Si elle est à Versailles, il faudra alors aller sur le site de la préfecture pour choisir la date et l’heure pour aller la récupérer . Voilà le lien : http://www.yvelines.gouv.fr/booking/create/22101

problème : de nombreux jeunes ont un récépissé entre les mains et attendent depuis plus de 2 mois de recevoir le SMS. En général, ces jeunes devaient envoyer des documents complémentaires qui manquaient le jour du rendez-vous. Ce qu’ils ont fait très rapidement.

pour payer, c’est toujours en timbres fiscaux à acheter

ou en ligne : http://timbres.impots.gouv.fr/

ou dans un bureau de tabac

Pour un titre étudiant, c’est 75 euros ( 25 euros pour la fabrication de la carte + 50 euros de taxes)

Pour les autres titres de séjour, c’est 225 euros (25 euros pour la fabrication de la carte + 200 euros de taxes)

et pour les premiers titres, il faut rajouter le prix du visa de régularisation (200 euros dont 50 euros payés lors du dépôt de dossier)

pour demander un changement de statut

Vous avez un titre de séjour “étudiant”, vous avez obtenu votre diplôme en juin et vous souhaitez arrêter vos études et rentrer dans la vie active. Le métier que vous allez commencer doit correspondre à votre formation que vous venez de finir.

– demander un rendez-vous à la préfecture comme pour un renouvellement

– lors du rendez-vous, apporter : votre scolarité (bulletins scolaires 2019-2020 + réussite à l’examen), et pour le changement de statut ( contrat de travail, de préférence un CDI et le cerfa employeur (numéro 15186-03) qui s’engage à payer la taxe).

avoir le droit au travail à titre accessoire, c’est, pouvoir travailler 964 heures pendant l’année de validité de sa carte. Cela correspond par exemple : à travailler toutes les semaines de l’année pendant 21h (on peut même signer un CDD ou un CDI à temps partiel) ou à travailler tous les week-end et toutes les vacances.

pour les jeunes isolés pris en charge par l’ASE

pas de changement, il faut demander directement un rdv pour déposer son dossier 3 mois avant ses 18 ans à pref-ase@yvelines.gouv.fr

ATTENTION : il est nécessaire de pouvoir prouver son identité : acte de naissance (avec jugement supplétif…) + passeport (ou récépissé de demande, ou attestation de non délivrance,…). Et avoir commencer sa formation.

N’oubliez pas de demander à l’ASE un accueil provisoire jeune majeur – APJM. Il s’agit de poursuivre votre prise en charge à votre majorité pour vous aider à devenir autonome (recherche d’un logement, obtention d’un titre de séjour,…). Cela se demande par écrit 2 à 3 mois avant vos 18 ans.

et pour finir, conseils habituels pour tous :

ÉVITER LES FAUX

ne pas déménager hors des Yvelines

une question qui revient souvent : c’est quoi le numéro AGDREF demandé pour les démarches sur internet ? il s’agit de ce que l’on appelle aussi le numéro d’étranger. En général, il commence par 78031….. écrit en haut à droite des récépissés ou sur le côté des cartes.

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Actu Solidaires 78 Luttes féministes

Retour sur le 8 octobre 2020 : Mobilisation féministe à Mantes-la-Jolie

Ce 8 octobre, comme chaque 8 de l’année, les militant·es féministes étaient dans la rue. A Mantes, le collectif FFRRAC appelait à un rassemblement avec prises de parole devant la mairie.

A cette occasion, plusieurs prises de parole ont mis en lumière la nécessite d’une mobilisation quotidienne contre le sexisme…

Voilé ou dévoilé le corps des femmes toujours coupable ?

La tenue des femmes reste une obsession française inépuisable,

Petit rappel de la loi du 17/11/1800 : « toute femme désirant s’habiller en homme doit se présenter à la préfecture de police pour en obtenir l’autorisation », loi modifiée en 1909 autorisant les femmes à porter le pantalon si elles tenaient par la main un guidon de bicyclette ou les rênes d’un cheval…

Durant l’été d’aucun, d’aucune, pérore sur les birkinis, fin août une femme se voit refuser l’entrée au musée d’Orsay sous prétexte que son décolleté est trop plongeant, et en septembre durant cette rentrée des classes pour le moins inhabituelle, une lycéenne se fait renvoyer du lycée car sa tenue n’est pas « correcte ». Des lycéennes décident de résister -rendons hommage à leur inventivité et leur courage car elles sont très jeunes- en débridant leurs tenues, en s’habillant de façon provocante selon le regard « masculin » de notre société.

Le Ministre de l’Éducation, à la tête de ce grand ministère qui est censé éduquer, protéger, empêcher la violence, prôner l’égalité des filles et des garçons somme les lycéennes de s’habiller normalement pour que tout se passe bien… sinon quoi ? sinon les hormones des garçons vont s’emballer et gare à vous… vous ne viendrez pas vous plaindre, et c’est ainsi qu’une fois de plus la culture du viol est lentement mais surement distillée au sein de la société…et que le ministre justifie en quelque sorte cette violence…

La formule du ministre de l’éducation nationale équivaut à limiter la liberté vestimentaire des jeunes filles dans un geste inégalitaire, puisque ces polémiques ne visent que les jeunes filles. La récurrence des controverses à propos du vêtement féminin n’en finira jamais. Trop courte, la minijupe fait problème, trop longue aussi, car elle serait devenue un signe religieux ostentatoire. On s’inquiétait il y a peu de temps des risques sociaux de la mode non genrée…

Cette offensive relève d’une logique patriarcale bien ancrée : garder un œil sur les corps des filles, les protéger de la libido intrinsèquement débordante des garçons ; les protéger des insultes sexistes que, forcément, elles provoquent un peu avec leur soutien-gorge trop visible, ou, pire encore, leur absence de soutien-gorge.

Une offensive qui relève d’un vieux système qui vise tantôt à nous couvrir, tantôt à nous découvrir, toujours nous contrôler, de la plage au musée, de la piscine à l’école, de la rue au travail.

Dans le même temps nous vivons, faut-il encore le rappeler, dans un monde où le corps des femmes reste un bon vieux levier marketing, la publicité sexiste continue d’inonder les écrans les rues et les magasins, la représentation des femmes en publicité a encore du chemin à faire. Sexisme banalisé, femme objet, hyper-sexualisation, injonctions et biais culturels… la liste est longue et s’accompagne encore d’images et de messages subliminaux dégradants.

Ces jeunes lycéennes décident de résister à des règlements vestimentaires glosant sur la longueur des jupes, des shorts, des crop-tops, sur la profondeur des décolletés et la largeur des bretelles de débardeurs pour manifester leur liberté de s’habiller comme elles le veulent, pour briser l’idée qui voudrait qu’une femme qui se vêtit doive le faire dans le respect des cadres qui cloisonnent le corps féminin dans la sexualisation pour dire qu’une partie du corps dénudé n’a pas vocation à exciter les passants pour répéter encore et toujours qu’une tenue stricte respectable de bon sens ou condamnable n’est pas la source du viol pour dire stop aux injonctions contradictoires quant à savoir si les jupes des filles sont assez ou trop courtes si elles sont assez couvertes ou trop couvertes…

Et maintenant revenons à la norme, qu’est-ce que la norme si ce n’est le produit d’un rapport de forces au service de ceux qui peuvent en tirer avantage. Des normes vestimentaires, corporelles, sexuelles, familiales, sociales, politiques, raciales ou religieuses ? Interrogeons ces normes, déconstruisons et détricotons-les sans cesse et n’oublions pas qu’elles ne viennent pas de nulle part, elles ont une histoire et des finalités, notamment celle de la domination.

Et enfin dans une rentrée que tout le monde qualifie de « hors norme », dans un monde très peu normal où l’on navigue à vue, où les forêts brulent, les maisons et leurs habitants sont emportés dans des coulées de boue, qu’est ce qui est normal ? le climat est il normal. Le chômage est-il normal ? la pauvreté est-elle normale, le traitement réservé aux migrants est-il normal ?

Foutez la paix à nos corps à nos tenues à nos désirs et à nos plaisirs, nous nous en chargeons seules comme on se charge un paquet de trucs dans la vie que nous faisons seules.

Résistons contre le retour de l’ordre moral

Et si nos désirs font désordres, alors soyons le désordre !

Femmage à Gisèle Halimi 8 Octobre 2020 – FFFRAC

A notre dernier rassemblement nous avions passé assez vite sur les apports essentiels de Gisèle Halimi, cette grande avocate et formidable militante féministe décédée le 28 juillet 2020 à 93 ans.

Beaucoup de ses livres personnels, historiques, romancés ou politiques, en attestent, car elle avait aussi la passion de l’écriture. Le meilleur femmage (elle aurait aimé ce nouveau mot!) serait donc de la lire !

Féministe depuis son enfance difficile en Tunisie, elle fit bien sûr avancer considérablement le combat pour le droit à l’avortement en défendant les femmes lorsque celui-ci était encore interdit avant 1975. Ainsi le procès de Bobigny gagné pour la jeune Marie-Claire (qui avait avorté après un viol) fut une étape essentielle pour le mouvement des femmes.

Mais aussi le combat sur la question du viol, marqué par sa très longue défense des 2 jeunes femmes lesbiennes violées à Marseille sur une plage en 1974 et dont le procès à Aix en Provence fut gagné en 1978 avec la reconnaissance du viol comme crime passible des assises.

Elle fit aussi avancer la cause homosexuelle.

Gisèle Halimi, qui créa en 1971 le mouvement Choisir-la cause des femmes- avec Simone de Beauvoir, fut aussi farouchement anticolonialiste et antiraciste : elle défendit des militants algériens pendant la guerre d’Algérie, notamment Djamila Boupacha, torturée et violée, qui échappa à la peine de mort en 1962.(voir le livre de G.H)

Gisèle Halimi liait toujours ses plaidoiries aux mouvements de lutte de libération dont elle était partie prenante.

C’est ce qui la différencie à mes yeux de Simone Veil.

Et les hommages officiels et convenus, le projet de sa panthéonisation, l’auraient certainement fait sourire ou irritée.

Javais justement envie de vous faire partager cette réflexion d’une écrivaine à propos d’une autre écrivaine féministe actuelle, Alice Coffin qui ne mâche pas ses mots !

«  Il faut dire qu’un sacré travail d’adoucissement et d’invisibilisation a été mené, au fil des décennies, pour rendre les rares militantes féministes célèbres compatibles avec la tiédeur des positions féministes républicaines françaises.

Dans La Cause des femmes, le temps des malentendus, Gisèle Halimi écrivait « l’humanisme, qui a phagocyté la femme sous le prétexte de la fondre dans l’individu — masculin — constitue le piège le plus redoutable de nos démocraties modernes ».

Le jour de sa mort, Emmanuel Macron a osé lui rendre « hommage » en la qualifiant de « républicaine passionnée » pour qui « le féminisme était un humanisme ».

L’avocate féministe s’attaquait pourtant à tout : « Notre numéro de Sécurité sociale commence par le chiffre 2. Celui des hommes par le chiffre 1. Ce n’est évidemment pas un hasard. Nous restons reléguées au second rang, inessentielles derrière les essentiels ».

Des mots qui, s’ils étaient balancés sur un réseau social par une militante moins connue, seraient moqués et tronqués. Relégués au rang des « combats inutiles » des femmes idiotes qui n’auraient rien compris à la hiérarchie des combats. 

« Personne n’est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou méprisant, qu’un homme inquiet pour sa virilité », écrivait aussi Simone De Beauvoir, que les hommes de pouvoir (pas tous, bien sûr) aiment encore à citer comme monument de respectabilité et de nuance. Intouchable.

Pendant ce temps, Alice Coffin est une « identitaire », une femme à craindre, un épouvantail lesbien brandi pour décrédibiliser un discours qui dépeint pourtant des réalités.

Pour conclure en forme de boutade :

Alors plutôt qu’un Dupont-Moretti, arrogant et machiste, on se dit qu’une Gisèle Halimi aurait été formidable comme ministre de la justice !

Mais elle ne cherchait ni les honneurs ni la gloire, elle faisait son boulot et ses tâches de militante pour l’avancée de tous les droits dont ceux des femmes.

Un de ses livres porte le magnifique titre Ne vous résignez jamais !

Comme nous aujourd’hui, encore et ici à Mantes la Jolie.

Fabienne

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Actu Solidaires 78 Santé-Social

Sud santé-sociaux 78 accords Ségur : des revalorisations sélectives mais des reculs sociaux pour toutes et tous

Les accords du Ségur de la Santé, signés en juillet par les syndicats CFDT, FO et UNSA, annoncés en grande pompe et présentés comme la solution à la crise des hôpitaux révélée par la pandémie COVID 19, s’avèrent en fait être un pas de plus dans la casse du système de santé et du statut des personnels.
La plus inique de ces mesures est la création du fameux Complément de Traitement Indiciaire (CTI), présenté comme un dispositif spécifique à la Fonction Publique Hospitalière qui sera entériné par le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale le mois prochain et dont le décret du 19 septembre dernier détermine déjà les conditions d’attribution.
En effet, alors qu’était annoncée une revalorisation salariale pour les personnels hospitaliers, nous ne pouvions que l’accueillir favorablement, du fait des années de gels et retards de revalorisation depuis de nombreuses années, évalués à plus de 300€.
Sauf que cette revalorisation représentera 183€, le compte n’y est pas !
Sauf qu’il ne s’agit aucunement de relever les grilles indiciaires de 49 points pour toutes et tous (24 points en septembre avec effet rétroactif + 25 points en mars), mais bien de créer une ligne supplémentaire sur la fiche de paie, sujette aux aléas des réformes et cures d’austérité futures.
Sauf que, pire encore, ce complément de traitement indiciaire ne sera réservé qu’aux seuls agents des établissements hospitaliers et EHPAD. Rien pour les personnels exerçant dans les autres structures médico-sociales : FAM, MAS, Foyers de vie, EMP, SESSAD, Maisons de l’Enfance, etc….
Sur les Yvelines, dans des services qui n’ont pas été épargnés par les drames du COVID, que le Ségur était censé prendre en compte, c’est plusieurs centaines d’agents sacrifiés (CH Plaisir, Chevreuse, etc…), et plus de 40 000 dans toute la France !
C’est une attaque sans précédent du statut et de l’universalité des grilles indiciaires, qui paiera les agents non plus selon leur grade et éventuellement certaines sujétions spécifiques, mais selon leur seule affectation !
Comment comprendre que les ASH, infirmier·es, aide-soignant·es… de la MAS, des FAM… ne mériteraient pas d’être payé·es comme leurs collègues des autres services ? Comment motiver les agents à travailler dans ces services si difficiles ? Comment envisager des évolutions de carrière et changements de service dans ces conditions ? Même la FHF (Fédération hospitalière de France), fédérant les directions des hôpitaux publics, condamne cette discrimination ! La même FHF qui a pourtant signé cet accord, tout comme des syndicats de personnel qui disent aujourd’hui qu’ils ne savaient pas, alors que c’est écrit noir sur blanc !!!
De plus, si ce Complément de Traitement Indiciaire est sélectif, les autres mesures du Ségur quant à elles, rétrogrades pour la plupart, concerneront bien tout le monde : dérégulation du temps de travail et des heures supplémentaires, diminution de 12h à 11h du repos obligatoire entre 2 jours travaillés, etc….


Contre cette injustice et Pour la défense de la Sécurité Sociale
De l’hôpital et de ses agents
TOUTES ET TOUS DANS LA RUE
Jeudi 15 octobre
13h30 PARIS Place Vauban

Voir aussi le précédent tract de Sud Santé sociaux 78

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Actu Solidaires 78 Idées, débats, cultures Stages syndicaux

Stage syndical Solidaires 78 : Culture de lutte, culture syndicale 13 novembre 2020

Le mouvement des Gilets jaunes et la grève contre la réforme des
retraites, témoignent d’un renouveau et d’une radi­­calisation de la contestation sociale, en lien avec d’autres mobilisations (féminisme, écologie, antiracisme, sans-papiers et migrant·es, etc.).
L’objet de cette journée de stage* est de réfléchir à la manière dont se transmet l’héritage des luttes et à la réactualisation du syndicalisme de transformation de la société.
Formation, discussion, interventions d’acteur·trices des mobilisations, ce stage se veut un moment de réflexion, d’échange et de résistance collective.

Ouvert à tous et à toutes
Syndiqué·es / non syndiqué·es
Salarié·es, étudiant·es,
retraité·es, chômeur·euses
tous secteurs d’activité
tous statuts
Participation libre & gratuite
inscription obligatoire

  • La participation aux stages syndicaux est de droit,
    elle se fait sur le temps de travail sans retenue de salaire.
  • Nous contacter pour avoir les modalités précises.

De 9 h à 16 h – Local syndical SNCF, 14, rue des 2 gares, Mantes.
Repas partagé.

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Actu Solidaires 78 Luttes migrant·es

La marche des sans-papiers sera dans le 78 mercredi 14 octobre

A l’appel de 20 collectifs de Sans-Papiers, de la Marche des  Solidarités, des États Généraux des Migrations et de plus de 230 organisations, des Sans-Papiers marchent depuis le 19 septembre des quatre coins du pays pour atteindre Paris pour une grande manifestation le samedi 17 octobre.

Le Réseau pour l’Accueil des Migrants dans les Yvelines, qui regroupe une trentaine d’associations et de collectifs locaux appelle tous et toutes à se mobiliser pour soutenir les marcheurs/marcheuses sans-papiers venus de l’ouest de la France lors de leur passage dans les Yvelines

PROGRAMME du Mercredi 14 octobre
11h: Rassemblement devant la préfecture – avenue de Paris à VERSAILLES –
accueil des marcheurs/marcheuses,  prises de paroles, apportez vos banderoles
12h : Départ de la marche Versailles-Plaisir (15 km) pique-nique sur le parcours
18h : Rassemblement devant le Centre de Rétention Administrative (CRA) de PLAISIR – 889 avenue F.Mitterrand- accueil des marcheurs/marcheuses,  prises de paroles, apportez vos banderoles
19h/19h30 : Fin de la manifestation. Départ pour les hébergements.

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Actu Solidaires 78 Défense de nos libertés

Mais pourquoi donc le président Macron aux Mureaux ?

Déclaration Union Syndicale Solidaires Yvelines, Vendredi 2 octobre 2020

Vendredi 2 octobre, le centre-ville des Mureaux est privé de liberté de circulation, ni voiture, ni stationnement, ni piéton.nes dans plusieurs rues et axes importants : la ville des Mureaux est quasiment occupée par la police.

    Faut-il que les visiteurs du gouvernement et leur chef de bande soient protégés de la population…?

    Voici sans doute un avant-goût de la société que désire ce gouvernement : un paradigme où chaque « individu » serait à mettre au pas, un pouvoir qui s’assoit sans vergogne sur la devise nationale depuis l’affaire Benalla. Le séparatisme est bel et bien là, organisé par ce gouvernement qui protège et laisse courir ce voyou et qui muselle toute liberté à toute une ville lors de ses visites de communication : une opération de « com » mais sans les habitant.es.

    Nous devrions de gré ou de force subir la 2nde campagne électorale de « Macron » (il l’a déjà pratiqué en tant que ministre de l’économie, avec l’argent public). A l’approche des élections présidentielles, il lui faut ratisser, ratisser large, y compris dans la fange, y compris dans l’idéologie de l’extrême droite, séparer le grain de l’ivraie de la société… ainsi il y aurait des bons et des mauvais.es citoyen.nes : les mauvais.es étant les habitant.es des quartiers populaires, plus particulièrement ceux et celles de confession musulmane (ou assigné.es tel.les).

    Les mesures phares sont révélatrices et marquent un tournant inquiétant : fin de l’instruction obligatoire dès 6 ans, pour l’école obligatoire dès 3 ans ; présence “républicaine” au bas de chaque immeuble, chaque tour ! De toute évidence ce gouvernement veut diviser la société, se trouver un ennemi intérieur et faire diversion pour faire oublier sa politique anti-sociale désastreuse. 

    En attendant, les habitant.es des Mureaux sont encore une fois stigmatisé.es… humilié.es,  comme les lycéen.nes de Mantes La Jolie, agenouillé.es  des heures par la police le 6 décembre 2018.

    Oubliée leur galère quotidienne partagée par nombre d’autres villes, dont ce président ne dit pas un mot : le chômage qui explose, les boulots précaires et mal payés, le logement, l’avenir bouché des jeunes, la pollution environnementale, les services publics démantelés, les violences contre les femmes, les contrôles de police au faciès…

    Voilà un gouvernement qui vient se repaître dans l’Espace des Habitants des Mureaux (mais sans la présence des habitant.es de la ville, à part des complices, le Maire et ses élu.es), se goinfrer d’un copieux repas “républicain”, non loin des précaires qui habitent les barres…

    Une véritable provocation pour cette ville qui sera malheureusement touchée par les projets de baisse d’activité de l’usine Renault-Flins.

    Combien coûte cette opération de communication ? à combien peut-on évaluer le préjudice que subissent les habitant.es des Mureaux dont l’image est encore salie ?

Solidaires Yvelines 

06 71 21 44 23

solidaires78@wanadoo.fr

http://solidaires78.org/
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Actu Solidaires 78 Collectivités territoriales Éducation Nettoyage Restauration

Cantine & entretien, dans les collèges des Yvelines, stop C’Midy  !

Défendons-nous !


Depuis l’arrivée de C’Midy dans nos collèges, tout le monde a pu constater la dégradation, et en premier lieux les agents et les agentes.
La cantine est désormais déshumanisée par une entreprise guidée par le seul appétit du profit capitaliste. Ce qui affecte à la fois les conditions de travail et la qualité de la nourriture et des services rendus.

Unissons-nous !


L’éclatement des statuts et des contrats alimente la divi­sion et la défiance… alors que pour tous ceux et toutes celles qui partagent le même lieu de travail, la solidarité doit être de mise !
Même la cantine, auparavant espace de convivialité pour les personnels comme pour les élèves, est aujour­d’hui désertée par ceux et celles qui le peuvent…

Organisons-nous !


Les personnels des collèges et parents d’élèves peuvent agir avec les personnels de C’Midy, en faisant pression sur le département : sensibilisation des parents, motions au Conseil d’administration, interpellations des responsables de site et des chefs d’établis­sement, utilisation du Registre santé sécurité au travail…
Nous appelons tous les agent·es de C’Midy (de tous statuts), les personnels de l’éducation, les parents d’élèves, à agir de concert dans l’intérêt des tra­vailleurs, des travailleuses et des enfants.

Vous pouvez nous joindre à l’adresse :
stopcmidy@riseup.net pour partager vos témoignages et réfléchir aux actions à mener.

1er de corvées !

Cette gestion brutale a encore empiré avec la crise sanitaire. En plus d’avoir été les derniers autorisés à quitter leur lieu de travail, les protocoles sanitaires successifs ont imposé aux personnels de restauration et d’entretien – en première ligne – une surcharge de travail sans que C’Midy n’accorde aucun moyen supplémentaire. On a même refusé aux personnels le droit de se plaindre car ils et elles auraient eu le « luxe » d’avoir été « payés pendant la crise » – ce qui, il faut le rappeler, n’est rien d’autre que le devoir élémentaire de leur employeur.

Le 78, laboratoire de la privatisation


Le Conseil Départemental des Yvelines porte la responsabilité de cette situation.
Depuis le 1er janvier 2019, la restauration et le nettoyage des 117 collèges des Yvelines ont été livrés au secteur privé avec la création de C’Midy (filiale de la multinationale Sodexo*). Cette externalisation inédite en France a bouleversé le quotidien de 1 200 salarié·es, mais aussi des élèves (près de 50 000 repas par jour !) et de leurs familles.
En coulisses, l’objectif est d’en finir avec le statut des fonctionnaires territoriaux et de mettre au pas les personnels à grand renfort d’intimidations et de sanctions dont les muta­tions d’office…
S’ajoute à ces pressions hiérarchiques la profonde dégradation des conditions de travail : non-remplacement des départs ou des absences­, changements d’horaires ou heures supplémentaires sans compensation salariale, management musclé…

* L’entreprise est régulièrement dénoncée pour sa politique anti-sociale et anti-syndicale, mais aussi pour un certain nombre de scandales alimentaires impliquant directement ou indirectement la firme. (source : Wikipedia)

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Communiqué : Macron et des ministres aux Mureaux : cette visite est une véritable insulte aux muriotin·es

Communiqué l’Union Syndicale SOLIDAIRES YVELINES

Jeudi 1 octobre 2020

Nous dénonçons l’instrumentalisation récurrente de la ville des Mureaux, une ville favorite de visite des ministres des gouvernements depuis des années, pour imposer leur stigmatisation d’une partie de la société.

D’autant que le thème de cette opération de communication est « le séparatisme », un nouveau terme à la mode, notamment au Rassemblement National (RN) et dans le milieu de la fachosphère – ce qui est une véritable provocation par les habitant·es de tout le Val de Seine.

Alors que ce qui divise / préoccupe la population est l’accroissement des inégalités, du chômage et de la précarité, résultat d’une politique s’attaquant aux précaires et aux salarié·es et « en même temps » favorisant les riches et le patronat licencieur et ceux qui empochent d’importantes aides publiques, sans aucune contrepartie sur l’emploi.

Alors que la ville des Mureaux est déjà fortement impactée par le chômage des jeunes et la pauvreté, la situation va encore s’aggraver avec l’arrêt voulu en 2024 de la production de voitures à Renault Flins. « Macron » et son gouvernement n’ont de cesse d’accélérer les restrictions et privatisations de services publics de proximité (poste, transports, services sociaux etc..) entraînant une menace très sérieuse sur la pérennité de l’hôpital de Meulan-Les Mureaux.

L’objet de cette visite constitue une véritable insulte aux muriotin·es et ne permettra pas d’améliorer leurs conditions de vie.

Ceux qui ont des comportements de séparation, ce sont les riches !

Contact :

Solidaires Yvelines

solidaires78@wanadoo.fr

http://solidaires78.org/

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Actu Solidaires 78 Automobile

SUD : Un nouveau syndicat à FLINS !

SUD vient de se créer à Renault Flins, suite à la désignation d’un Représentant de Section Syndicale : Yacin Benboubaker (DLI Montage).

Il faudra compter sur nous maintenant. Nous sommes des salariés qui n’avons jamais été syndiqués, ou d’anciens syndiqués qui ne nous reconnaissons pas dans les syndicats actuels.

Rejoignez-nous !

SUD est un syndicat combatif, indépendant et démocratique. Il s’adresse et regroupe tous les salariés, les intérimaires ou les prestataires qui travaillent sur le site. C’est tous ensemble que nous pourrons obtenir des avancées sur nos salaires et nos conditions de travail, défendre notre emploi et faire face aux pressions de la direction.

Nous sommes là pour défendre les intérêts de chaque salarié, et notre intérêt à tous par un meilleur rapport de force collectif.

Le site Sud Renault Flins

Syndiquez-vous à SUD Renault Flins !

Téléphone : 06 35 60 77 41

Mail : sud.renaultflins@gmail.com

Site Internet : sudrenault.org/flins

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