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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78

Formation interprofessionnelle Palestine : fragments, luttes et analyses

Palestine : fragments, luttes et analyses
Centre d’études et de formation interprofessionnel
Formation interprofessionnelle

Palestine : fragments, luttes et analyses

Organisme : CEFI Solidaires national
Lieu : Paris (75010)
Date de début : 21 mars 2022
Date de fin : 22 mars 2022
Durée : 2 jours
Thématiques :
International
Vous inscrire à cette formation

Pas d’inscription individuelle : Inscriptions auprès des Solidaires locaux, fédérations et syndicats nationaux qui transfèreront au CEFI. Repas de midi et Transport pris en charge par le CEFI. Hébergement et repas du soir pris en charge par la structure inscrivante.

Contact : inscriptionscefi@solidaires.org

Nous reviendrons dans un premier temps sur la genèse du conflit et l’histoire des luttes palestinienne avant de discuter de la situation actuelle dite « post-Oslo ». La deuxième journée sera axée sur notre action en tant que militant·e·s syndicales avec un premier échange autour des réalités du travail en Palestine à partir de la diffusion du film « Contre-feux : résistance sociale et syndicale en Palestine », et un second temps de réflexion sur notre stratégie syndicale de soutien au peuple palestinien.
Cette formation sera aussi l’occasion d’inviter des camarades des associations avec lesquelles nous militons quotidiennement sur la Palestine, pour débattre, se faire une idée générale des enjeux actuels et repartir avec des éléments et pistes concrètes pour faire vivre notre syndicalisme internationaliste sur cette question.



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Retraites

Le 24 mars, les Retraités seront dans la rue pour les pensions, la santé et les services publics

POURQUOI les retraités sont sacrifiés ?
• Pourquoi nos pensions « décrochent » chaque année et baissent régulièrement au regard du coût de la vie ? Pourquoi en 10 années avons-nous perdu près de 10 % du montant initial de nos pensions ?
• Pourquoi a-t-il fallu le scandale ORPEA pour que les médias s’intéressent à la situation des personnes très âgées dans les EHPAD, situation que nos organisations dénoncent depuis des années ? Pourquoi les résidents des EHPAD ont-ils été interdits d’accès aux urgences hospitalières au beau mi-
lieu de la pandémie, entraînant ainsi 34 000 décès parmi les 600 000 résidents des Ehpad, soit plus d’un décès sur trois constaté en France ? Retraités, nous sommes :
– sciemment appauvris,
– volontairement sacrifiés.
Nous ne l’accepterons jamais !


Le 24 mars 2022, nous manifesterons dans les régions et les départements pour dire notre colère et nos revendications. En pleine période électorale présidentielles et législatives, nos 9 organisations tiennent à imposer le social dans l’actualité et rappellent leurs revendications :

Retour à l’indexation de nos pensions sur les salaires ! C’est la désindexation, depuis 1987, qui a entraîné une baisse continue des
revenus des retraités. Alors que les entreprises du CAC 40 ont enregistré 137 milliards d’euros de profit en 2021, que les grandes banques ont réalisé plus de 31 milliards d’euros de profit, il est inadmissible que des retraités perçoivent moins de 800 euros par mois.
• Pas de pension inférieure au SMIC !

• Rattrapage des pertes de pouvoir d’achat équivalent à un mois de pension par an.
• Annulation de la hausse de la CSG de 1,7 point décidée par le gouvernement actuel en 2017 !
• Rétablissement de ½ part fiscale supplémentaire pour les parents isolés, les veufs-veuves qui a été injustement supprimée !
• Amélioration des pensions de réversion versée aux conjoints survivants !

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Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

Réfugié.es : un « deux poids deux mesures » insupportable !

Communiqué SUD Culture Solidaires

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les déclarations se multiplient au plus haut sommet de l’État en faveur de l’accueil des réfugié.es ukrainienn.nes. Si nous ne pouvons que nous en réjouir, et espérer qu’il ne s’agira pas de vaines promesses, que leur accueil se fera dans de bonnes de conditions, nous ne pouvons en revanche ignorer l’intolérable tri raciste qui a lieu à la frontière ukraino-polonaise notamment. Pendant que toutes facilités sont données aux réfugié-es en possession de papiers d’identité ukrainiens, les étranger.ères extra-européen.nes en provenance d’Ukraine sont laissé.es à eux-mêmes, voire refoulé.es, insulté.es. Ce traitement différencié est insoutenable.

Tout comme l’hypocrisie du gouvernement qui se présente comme le défenseur des réfugié.es alors que dans le même temps les migrant.es et étranger.ères présent.es en France font l’objet de maltraitance institutionnelle et de violences policières : tentes lacérées, « chasse au migrant », refus de la préfecture de recevoir des travailleurs sans papiers en grève depuis des mois, difficultés kafkaïennes pour obtenir des rendez-vous en préfecture… Nous n’oublions pas non plus que la seule réaction du ministre de l’Intérieur, à la suite de la mort d’une trentaine de migrant.es dans la Manche, a été d’appeler au renforcement de Frontex, la sinistre agence de contrôle des frontières, dont le budget a explosé depuis sa création en 2004.

L’État français n’a évidemment pas l’exclusivité de la répression contre les migrant.es. C’est tous les États européens qui pourchassent et refoulent les migrant.es, les réfugié.es qui tentent de rejoindre l’Europe, faisant de ses frontières de vastes cimetières. Ainsi, la semaine dernière, des milliers de migrant.es ont joint leurs forces pour tenter de franchir les clôtures barbelées de Melilla. La police espagnole a fait montre d’une violence inouïe en frappant les migrant.es à terre et en faisant usage de leurs armes. Plusieurs dizaines d’entre eux.elles ont été blessé.es par la police.

Cette même Europe sous-traite depuis des années le sale boulot, moyennant finances, de rétention et de traque aux migrant.es, à des pays aux marges de l’Europe  (la Libye, le Maroc, la Turquie, par exemple). N’oublions pas non plus tous les murs, tous les barbelés qui ont été érigés pour bloquer les exilé.es venu.es notamment de Syrie, d’Irak, d’Érythrée, d’Afghanistan…

SUD Culture Solidaires revendique l’accueil inconditionnel de tout.es les réfugié.es et exilé.es quelle que soit leur origine.

Pour un monde sans frontières !

Liberté de circulation et d’installation !

com_refugies_sudculture_mars22 Télécharger

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antifascisme Défense de nos libertés Luttes migrant·es Pourquoi des prisons ?

Contre le racisme et les violences policières et pénitentiaires

Les moyens actuellement mis en œuvre pour accueillir celles et ceux qui fuient l’horreur de la guerre en Ukraine démontrent chaque jour que les arguments jusqu’alors utilisés contre l’accueil inconditionnel étaient faux économiquement. Ces arguments ne servaient qu’à justifier les mesures qui amplifient monstrueusement le racisme et les inégalités sociales.

A l’occasion des journées internationales contre le racisme (21 mars) et contre les violences policières (15 mars) la Campagne Antiracisme et Solidarité et le Réseau d’Entraide Vérité et Justice organisent ensemble une grande manifestation nationale contre le racisme et les violences policières et pénitentiaires le 19 mars à 14h place du Châtelet.

  • La Campagne Antiracisme et Solidarité rassemble plus de 390 organisations unies dans leur opposition au racisme (https://antiracisme-solidarite.org/). On retrouve dans ces organisations l’ensemble des composantes de la société déterminées à lutter contre le racisme : des organisations politiques, syndicales, sportives, culturelles etc. . Cette campagne de solidarité contre le racisme illustre et visibilise le foisonnement d’initiatives locales et donne aussi les moyens d’initiatives nationales telles que le 18 décembre pour la journée internationale des migrant.e.s avec plus de 50 manifestations en France pour lancer l’appel “D’où que l’on vienne, où que l’on soit né.e, notre pays s’appelle Solidarité” et du 19 mars prochain inscrit dans le cadre d’une mobilisation internationale https://worldagainstracism.org/
  • Le Réseau d’Entraide Vérité et Justice, est un ensemble de collectifs d’ici et là-bas et de différentes régions. Des collectifs de familles de victimes tuées par la police, la gendarmerie et la prison, des personnes mutilées et blessées par la police, des familles qui ont perdu un proche suite à des disparitions forcées, des collectifs antifascistes, antiracistes et contre les violations des droits humains.

⇒ Billet de la Marche des Solidarités à diffuser : 19 mars le Grand Soulèvement

“Ils et elles prétendent parler en notre nom. Mais ça parle mal de nous. Et ça dégouline de haine et de racisme. Il ne s’agit pas seulement de discours car ça tue aux frontières et dans nos quartiers, ça mutile. Jusqu’où ? Non ! Pas en notre nom ! Arrêtons cette machine de mort. Tout ça n’a rien à voir avec nos besoins, notre réalité, nos désirs.”

⇒ Appel de la campagne : D’où que l’on vienne, où que l’on soit né.e, notre pays s’appelle Solidarité https://antiracisme-solidarite.org

⇒ Rejoignez les 369 organisations locales et nationales qui ont signé l’appel  : https://appel.antiracisme-solidarite.org

⇒ Relayez la campagne sur vos réseaux sociaux

Montrez que « notre pays s’appelle solidarité

Annoncez les événements que vous organisez sur l’agenda : https://appel.antiracisme-solidarite.org/declaration-evenement.php

Utilisez le logo de la campagne https://antiracisme-solidarite.org/nos-visuels/

Recouvrez les murs : utilisez les visuels de la campagne pour « occuper » les murs de vos quartiers.

Financez la campagne

⇒ depuis le site internet : https://antiracisme-solidarite.org/faire-un-don/

⇒ par chèque, à l’ordre de Attac France, en mentionnant au dos “solidarité antiracisme” ; les chèques sont à envoyer à Attac France / 21 ter, rue Voltaire – 75011 Paris

⇒ par virement, en indiquant “solidarité antiracisme” dans l’objet du virement. Bénéficiaire : « Attac France » / Banque : Crédit coopératif Paris Nation / 252, Boulevard Voltaire / 75011 Paris. IBAN : FR76 4255 9100 0008 0134 9343 353 / BIC : CCOPFRPPXXX

Construisez la manifestation nationale du 19 mars


⇒ Affiches disponibles en région parisienne à :

Solidaires Paris, 31 rue de la Grange aux Belles, Métro Colonel Fabien (Paris 10)
UL CGT 18, 42 rue de Clignancourt, Métro Château-rouge (Paris 18)
Fasti, 58 rue des Amandiers, Métro Père Lachaise (Paris 20)
Librairie La Brèche, 27 rue Taine, Métro Daumesnil (Paris 12)
AERI, 57 rue Etienne Marcel, Métro Croix de Chavaux (Montreuil)

Pour les autres régions, contactez une organisation signataire ou envoyez mail à la Campagne pour organiser des envois !

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antifascisme

Ripostes syndicales contre l’extrême droite – Mars 2022 #10

Sommaire

  • P2. L’extrême droite, un danger pour l’école
  • P6. Journée contre la banalisation de l’extrême droite dans les médias
  • P8. Nouveau tract de l’Union syndicale Solidaires contre l’extrême droite
  • P10. Bibliothèque

Edito

SOLIDAIRES DÉRANGE L’EXTREME DROITE : CONTINUONS !

Dans le dernier numéro de ce bulletin nous faisions le constat que le monde syndical et plus particulièrement notre syndicalisme était pris pour cible par l’extrême droite avec notamment la dégradation des locaux de la Grange aux Belles, mais également dans d’autres villes, ainsi que des locaux CGT. C’est malheureusement encore le cas en ce début d’année.

Concrètement il s’agit à la fois d’agressions verbales et/ou physiques, de dégradation de locaux, et d’attaques idéologiques dans les “médias” d’extrême droite qui s’en prennent à notre activité syndicale et jettent en pâture les noms de nos camarades dans des articles calomnieux ou des fichages nauséabonds.

La Commission Ripostes syndicales face à l’extrême droite tient à assurer les camarades agressé·es ou calomnié·es de son soutien indéfectible.

Par ailleurs, le site Rapports de force a établi une cartographie des nombreuses violences commises par l’extrême droite en 2021 :https://rapportsdeforce.fr/boite-a-outils/carte-2021-un-an-de-violences-de-lextreme-droite-010712334

Cette rage manifeste de l’extrême droite contre notre activité syndicale et le mouvement social est la preuve, s’il en fallait, que nos combats dérangent leurs ambitions. En quelque sorte ces agressions nous renforcent à continuer et à amplifier la lutte antifasciste.

En cette période électorale où les théories d’extrême droite gangrènent le débat public il est important de renforcer notre autodéfense. Laissons le virilisme matamore à nos adversaires : notre force, c’est notre solidarité et notre capacité à construire une protection collective et à amplifier des mobilisations unitaires antifascistes.

Documents à télécharger

Ripostes syndicales contre l’extrême droite – Mars 2022 #10

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Actu Solidaires 78 En grève !

17 mars – Augmentation des salaires et des pensions : journée de grève et de manifestations interprofessionnelles

Les luttes sur les salaires continuent et doivent s’amplifier – En grève le 17 mars

Après un mois de janvier marqué par des luttes multiples, notamment dans l’éducation et le secteur social, et la grève interprofessionnelle du 27 janvier, le mois de février a vu encore d’autres mobilisations naître autour des revendications d’augmentation des salaires (RATP, Chimie..). Dans le même temps, les annonces de bénéfices faramineux des plus fortunés ou des entreprises du CAC40 ont continué : 237 milliards de plus pour les 5 personnes les plus fortunées de France pendant la pandémie…(rapport Oxfam) !

Et pour l’ensemble de la population ? Pas d’augmentation du SMIC, pas de valorisation du point d’indice dans la fonction publique, et des augmentations très limitées lors des Négociations annuelles obligatoires (NAO)… tandis que l’inflation s’emballe et les prix à la consommation augmentent !

Ce mois de mars, sera marqué par des mobilisations féministes, écologistes et antiracistes et verra aussi plusieurs secteurs professionnels se mobiliser, dans la santé et le social, à l’inspection du travail, dans l’éducation… Parce que pour les salarié-es, les précaires, celles et ceux qui subissent des discriminations, un monde où le capitalisme ronge tout est invivable et inacceptable !

Faisons converger ces luttes, où la question salariale est centrale !

Solidaires revendique :

- un SMIC à 1 700 euros net
- la revalorisation du point d’indice dans la fonction publique
- l’égalité salariale et la revalorisation des métiers les plus féminisés
- des augmentations de salaires, pensions, minima sociaux de 400 euros
- un écart de salaires de 1 à 5 (entre les plus bas et plus hauts salaires dans les
entreprises, administrations)
- le RSA pour les moins de 25 ans

Grève et manifestations le 17 Mars

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Actu Solidaires 78 Idées, débats, cultures Lecture

29 mars (Limay) comment animer une union syndicale locale – Lecture en arpentage

Dans le cadre de ses accueils syndicaux, Solidaires 78 organise un débat-formation “Comment animer une union locale ?” sous forme de lecture en arpentage le mardi 29 mars à partir de 17 heures à la librairie La Nouvelle Réserve (Limay)

Entrée libre et gratuite.

La lecture en arpentage, c’est quoi ?

L’arpentage est une méthode de découverte à plusieurs d’un ouvrage, en vue de son appropriation critique, pour nourrir l’articulation entre pratique et théorie.



Arpentage et éducation populaire
La lecture collective, ou arpentage, est utilisée comme un outil d’éducation populaire. Il ne s’agit pas d’un apprentissage et d’une restitution scolaire, mais bien de s’approprier un texte, de s’en saisir afin de le faire résonner en nous, au sein d’un groupe.
En effet, il est moins question d’en faire un résumé classique que de susciter la réflexion, la remise en question de soi et de ses pensées, de se positionner vis-à-vis de nos expériences et de celles des autres et de populariser la lecture.
Cela va plus loin qu’une lecture individuelle, sans pour autant la remplacer. Celle-ci est militante, puissante. L’objectif est de susciter l’échange, les conversations, de mettre en perspective différents points de vue et les émotions qui naissent à la lecture de l’ouvrage.
Dans l’arpentage, l’élément le plus important est le collectif. Chacun.e, en fonction de son vécu, aura sa manière propre de parler de l’œuvre, et c’est ce qui fait toute la richesse de cette méthode de lecture collective.
La force de l’arpentage est sa fonction revendicatrice : l’accès aux écrits est un moyen de structurer notre propre pensée, partager les lectures permet donc de lutter contre les inégalités d’accès aux connaissances écrites.
L’arpentage en pratique ? Une lecture collective aux formes multiples
L’arpentage peut prendre des formes multiples : chacun.e peut lire une partie de l’ouvrage et la restituer aux autres. L’œuvre peut ainsi être entièrement couverte et mise en commun.
Et matériellement ? Tous les moyens sont bons : emprunter les ouvrages dans des bibliothèques ou à des ami·es, les acheter dans nos librairies indépendantes préférées, photocopier la partie choisie ou même découper le livre de base !
Une autre option consiste à lire à plusieurs un même passage ou chapitre afin de créer une discussion, d’échanger, de mutualiser les points de vue, les interprétations d’un même texte. A coup sûr, il y aura autant d’avis que de lecteur·rices et c’est précisément l’effet qui est recherché.

L’arpentage dans un atelier d’éducation populaire

Objectifs :
– désacraliser l’objet « livre », populariser la lecture
– expérimenter un travail coopératif et critique
– créer une culture commune autour d’un sujet, d’un savoir théorique
– comprendre qu’aucun savoir n’est neutre, que tout point de vue est situé


Origines :
Méthode de lecture collective issue de la culture ouvrière (cercle ouvrier) puis réutilisée par les praticiens de l’entrainement mental pendant la seconde guerre mondiale par des résistants (autour de Dumazedier), diffusée plus largement par Peuple et Culture, mouvement d’éducation populaire, à partir des années 1950. Plus récemment, Jean Claude LUCIEN (Peuple et Culture Normandie) a continué l’élaboration de cette méthode. Christophe CHIGOT (Crefad-Lyon) et Anthony DUROY (Agora Peuple et Culture) l’ont reprise sous une forme et un fond légèrement différent.

Témoignages :

” À Sud éducation 78, on a pratiqué une lecture en arpentage en stage syndical, autour du livre « La force du collectif ». Il y a eu bien sûr des exclamations lorsque le livre a été déchiré, puis chacun·e s’est mis en posture de lecture, a pris connaissance (possession?) de ses pages. J’ai été impressionnée par l’intensité de l’activité mais j’avoue ne plus me souvenir de ce qui en est ressorti.
Je pense que c’est aussi parce qu’il y avait globalement consensus sur l’interprétation et sur la manière dont le livre résonnait en nous.
Si je devais recommencer avec un public adulte, je choisirais plutôt un livre polémique, qui peut déranger. Je pensais à un moment à « Pour une culture du viol à la française », de Valérie-Rey Robert, qui est massif, qui convoque plein de références et… qui bouscule (et c’est un bien!).”

En 2018, plusieurs personnes se sont prêtées au jeu de l’arpentage. Voilà ce qu’elles en racontent.


“Ce que j’ai surtout aimé c’est de pouvoir verbaliser une lecture, je trouve souvent que ce que je lis reste enterré en moi, se décompose et finit aux oubliettes.
Et là en le déterrant, eh bien ça le rend vivant directement, ça me laisse plus de souvenirs sur cette lecture. Ça me permet de me la rappeler et d’entendre des anecdotes des autres personnes autour du livre. C’est très actif. “

“J’ai adoré ce moment. Et je suis rentrée avec une tête pleine de livres que je souhaiterais arpenter !”

“Ce que j’ai apprécié c’est de travailler sans stress : pas d’évaluation, pas de compétition, pas d’exigences particulières, juste lire et restituer ce que l’on a compris ou pas. D’avoir lu une partie d’un livre que je n’aurai sûrement jamais lu de mon propre chef et d’en parler avec d’autres personnes avec des sensibilités et des expériences différentes dans un cadre agréable et calme.”

“C’est intéressant de ne pas être toute seule. Ça permet de se lancer. On sent un soutien, ne serait ce que parce qu’il y a des gens autour, un thé, on se dit qu’on va y arriver.
Et puis être obligée de restituer, ça force à trouver ses propres mots. Du coup on retient mieux que lorsque l’on ne fait que le lire. Je suis presque sûre que je serai capable d’en parler.”

“Quand je lis seule, c’est toujours passionnant, mais je ne suis pas capable d’en parler ensuite.
C’est bien de prendre le temps, ensemble.
Je me demandais comment allait se faire les connexions entre les parties. J’avais mon petit chapitre perdu là…  Mais peu à peu ça prend forme !”

Pour plus d’info sur la lecture en arpentage, on peut aller voir par là :
http://www.scoplepave.org/pour-discuter
http://la-trouvaille.org/arpentage/

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Luttes féministes

Manif à Mantes-la-Jolie le 7 mars et Ensemble pour une grève féministe le 8 mars 2022

À l’appel des Fffrac, manif locale le lundi 7 mars : rassemblement 18 h à la gare – prises de parole – puis 18 h 30 défilé dans la ville.

Le système économique, exploiteur et patriarcal crée, maintient et aggrave les inégalités vécues par les femmes.


ASSEZ DE BLA BLA, DES ACTES


Ce 8 mars, nous sommes à la veille des élections présidentielles. Le gouvernement Macron nous a menti avec ses promesses vitrines, le constat est accablant, un quinquennat raté contre les violences faites aux femmes : 113 féminicides en 2021, signalement des violences conjugales en hausse, précarisation économique aggravée….

Certain.e.s candidat.e.s affichent sans complexe leurs idées misogynes, LGBTphobes, voire fascisantes et prônent des
conceptions rétrogrades concernant les droits des femmes et des
minorités.
Battons-nous pour nos droits ! Toutes en grève le 8 mars


QU’EST-CE QUE LA GRÈVE DES FEMMES ?


La grève des femmes est une grève totale. Une grève du travail
productif, du travail reproductif, de la consommation et des
études. Une grève au travail, à la maison, à l’école, partout. Nous
représentons 52% de la population française. Pourtant, notre
travail est invisibilisé et dévalorisé. Notre salaire est inférieur de
26% à celui des hommes. Le partage des tâches domestiques et
familiales ne progresse que très peu. Les femmes, piliers du
confinement, tiennent à bout de bras la vie de tous les jours,
subissent des violences sexistes et sexuelles partout dans le
monde.


On arrête toutes de briquer,
On arrête toutes de travailler,
On arrête toutes de consommer,
On arrête toutes de cuisiner…

JOURNÉE INTERNATIONALE de LUTTE
POUR LES DROITS DES FEMMES


Ensemble pour une grève féministe le 8 mars 2022


POURQUOI ?
– Pour une réelle égalité salariale et professionnelle


– Pour des moyens pour lutter contre les violences sexistes,
sexuelles et gynécologiques


– Pour une revalorisation des métiers féminisés


– Pour un rééquilibrage des pensions


– Pour une éducation féministe et égalitaire à l’école


– Pour un allongement des délais pour l’IVG et un véritable
accès aux centres d’interruption de grossesse


– Pour une gratuité de la contraception pour toutes


– Pour un accueil, un traitement à égalité, une reconnaissance
de toutes les femmes migrantes et/ou rendues invisibles

Manifestation à Paris le 8 mars – Départ à 14h Gare du Nord

fffrac@protonmail.com/ Facebook FFFRAC

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