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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Luttes logement

2043 ! – Communiqué de Solidaires 78

Il s’agit du nombre effrayant d’enfants à la rue à la veille de la rentrée scolaire. Le nombre d’enfant sans solutions d’hébergement est en constante augmentation selon l’Unicef et la Fédération des acteurs de la solidarité puisqu’entre 2020 et 2024, la progression est de 120 % ! Le système d’hébergement est quant à lui tellement saturé qu’un système de tri s’est mis en place et que les personnes les plus vulnérables, telles que les femmes enceintes ou les jeunes enfants, ne peuvent plus en bénéficier dans certains territoires.

Il s’agit là du reflet des politiques antisociales des gouvernements Macron qui se sont succédé depuis 2017. La dissolution de l’Assemblée nationale n’arrange rien puisque cela a mis un coup d’arrêt au projet de loi sur les logements sociaux.

À ces chiffres terribles, il ne faut pas oublier qu’en 2019, Macron annonçait la suppression de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) quelques jours seulement après la journée internationale de la pauvreté du 17 octobre. Cela dans le but d’invisibiliser la misère grandissante en France.

En 2023, la loi Kasbarian dite “loi antisquatte” va avoir comme effet de remettre à la rue des familles qui occupaient des logements vides. Cela ne fera qu’accroître le nombre d’enfants exposés aux aléas climatiques puisque sans toit.

Macron est également l’auteur de plusieurs réformes de l’assurance chômage, réduisant ainsi les règles d’indemnisations des travailleurs et travailleuses licencié·es. Le chômage ne va pas dans les poches de profiteurs comme cela est trop souvent dit, mais dans celles de ceux et celles qui ont cotisé pour en bénéficier. L’allocation chômage est un dû, pas une aumône.

Macron, c’est aussi la réforme du RSA puisqu’il faut maintenant travailler 15 heures par semaine pour bénéficier de 635,70 € mensuels pour une personne seule. Cela stigmatise les plus précaires et leur colle une étiquette de fainéant·es. Mais si l’on peut les faire travailler quelques heures, c’est qu’il y a du travail. Alors pourquoi ne pas leur fournir un véritable emploi ?

Nous n’oublions pas la réforme des retraites qui a un retentissement pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs. En reculant l’âge de départ à la retraite, beaucoup ne pourront bénéficier de la retraite, certain·e·s mourront en étant toujours actif.

En 2022, les allégements de cotisations sociales des employeurs du régime général représentent 73,6 milliards d’euros, en hausse de 13,1 % sur un an sous l’effet de la dynamique des bas salaires (source Ursaff). Avec près de 160 milliards d’euros versés en 2019, les subventions aux entreprises sont devenues le premier poste de dépenses de l’État (source Statista). Ce sont des choix de société qui sont fait en faveur des plus favorisé·es, ami·es de Macron.

L’Union syndicale Solidaires 78 continuera à dénoncer et à combattre toutes les lois antisociales, que ce soit dans les entreprises ou dans la rue.

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anti-validisme antifascisme antiracisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes contre les discriminations Luttes féministes Luttes logement Luttes migrant·es

L’extrême-droite n’est pas du côté des travailleurs et travailleuses

FACE À L’EXTRÊME DROITE, COMMENT S’ORGANISER ?
CONTRE LES DANGERS DE L’EXTRÊME DROITE, NE RESTONS PAS SEUL·E :
– syndiquons-nous sur notre lieu de travail et/ou dans notre ville ou département
– construisons des assemblées générales pour construire une mobilisation d’ampleur
-renforçons les associations, collectifs militants et les autres contre-pouvoirs pour combattre
l’extrême droite
– rejoignons les manifestations, rassemblements et l’ensemble des initiatives antifascistes qui se dérouleront dans les jours et semaines à venir

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Défense de nos libertés Luttes contre les discriminations Luttes logement Luttes migrant·es

JO : Circulez y a rien à voir – 1 an de nettoyage social…

Le collectif le Revers de la médaille (dont le CNDH Romeurope fait partie intégrante) publie aujourd’hui son rapport : “Circulez y a rien à voir” – 1 an de nettoyage social avant les JOP 2024

Le CNDH Romeurope, en tant que coordinateur de l’Observatoire des expulsions de lieux de vie informels, a activement pris part aux remontées de terrain et à l’analyse des données. 
Je vous conseille de lire particulièrement les pages 26 à 35, qui reviennent en détails sur les bases légales, des exemples concrets et précis du lien entre JO et expulsions…



La presse a abondamment commenté les données présentes dans ce rapport, vous trouverez en PJ deux articles du Monde et de Médiapart.

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Luttes logement

Borne : le plan contre les mal logés et les quartiers populaires

COMMUNIQUE

Alors que notre pays n’a jamais compté depuis au moins 50 ans autant de demandeurs HLM et de sans-abris, la 1ère Ministre annonce que les logements dans les quartiers populaires HLM ne devront  plus être attribués aux ménages modestes au nom de la « mixité sociale ».

Or dans les QPV les loyers sont les moins chers, entre 3 et 6 euros le m2. 1,55 millions de logements sociaux sont en QPV, soit 30% des logements sociaux.  

Environ 2/3 des demandeurs HLM sont dans les 40% les moins riches des ménages, et ne peuvent pas accéder à la plupart des logements sociaux plus récents  .

Dans ce contexte, comment Madame Bornes compte t’elle loger les 2,4 millions de demandeurs HLM, les 330 000 sans abris et les 93 000 prioritaires DALO, c’est-à-dire  les plus en difficulté ?

Après 6 années d’économies sur les APL et sur les aides à la construction de logement sociaux, Mme Borne annonce tout simplement que les mal-logés et les sans-logis vont être de plus en plus nombreux dans notre pays, car il sera de plus en plus difficile de les loger. Quel est leur avenir : les marchands de sommeil, la rue et le cimetière ?

Même l’hébergement des sans-abris est sacrifié, notamment la mise à disposition aux association d’hébergement de HLM vides promis à la démolition, restant vacants plusieurs années au fur et à mesure du relogement ou du départ des locataires.

Qu’en sera-t-il des logements en QPV libérés par le départ ou le décès du locataire ?  Ils resteront vide dans l’attente improbable d’un locataire plus aisé ?

Mme Borne n’a que faire également des habitants des quartiers populaires HLM, dans lesquels des travaux lourds d’entretien sont indispensables, portant notamment sur les ascenseurs, l’étanchéité des toitures et façades, les conduites d’évacuation des eaux usées, les circuits électriques, la vétustée des sanitaires , la mise aux normes des passoires thermiques …

Le plan de Madame Bornes laisse en plan aussi bien les mal-logés, les sans-logis que les habitants des quartiers populaires HLM. Elle nous promet une aggravation rapide de la crise du logement, et un renforcement répressif inédit contre les familles les plus vulnérables.

Agissons et mobilisons-nous, renforçons les alliance entre les mal-logés et les sans-toit abandonnés, les locataires HLM méprisés et les locataires privés exploités, pour que soit mis en œuvre pour tous et toutes le droit au logement, stable, décent, sécure, abordable et respectueux de l’environnement.

Un toit c’est un droit !

Agenda : du 9 au 12 novembre à Paris, rencontres de la coalition européenne d’actions pour le droit au logement et à la ville.

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MANIFS LOGEMENT SAMEDI 30 SEPTEMBRE Pour la baisse des loyers et des charges ! Un logement décent, stable, abordable pour TOU.TE.S !

MANIFS LOGEMENT SAMEDI 30 SEPTEMBRE

Pour la baisse des loyers et des charges !

Un logement décent, stable, abordable pour TOU.TE.S !

Nous locataires, subissons sans cesse des hausses de loyers et de charges. En 1973, les locataires consacraient 10% de leurs revenus au loyer, aujourd’hui, c’est près de 30% …en moyenne , et pour beaucoup c’est plus de la moitié des revenus, c’est notre plus gros poste de dépense!

Cette année les loyers vont augmenter de 3,5%. Cela fera 7,1% en un an, presqu’un mois de loyer ! Et malgré l’inflation des prix de l’énergie, le gouvernement a décidé la fin du « bouclier tarifaire » … Alors le nombre d’expulsions s’emballe comme le nombre de sans-abris, alors que les places d’hébergement baissent.

La flambée des prix rendent les fins de mois encore plus difficiles, contraignant beaucoup à faire appel à la solidarité pour se nourrir, à sacrifier les postes santé, scolarité, vacances, transports … à vivre sans chauffage l’hiver, dans une passoire caniculaire l’été ou dans un taudis, pour payer le loyer, car « la rue c’est la mort ».

Au logement cher, s’ajoutent , les pratiques illégales des bailleurs privés et agents immobiliers, qui arnaquent leur locataire grâce à l’absence de contrôle et des sanctions : Ils fraudent l’encadrement des loyers, le gel du loyer lors du changement de locataire, les normes de décence, les baux, la surface, les règles des congés … Ils profitent de la pénurie de locations et de HLM, aggravée par les locations Airbnb et les logements vacants.

Les lois qui protègent les mal-logé.e.s et les sans-toits sont bafouées par l’État : loi DALO, droit à l’hébergement jusqu’au relogement, droit au relogement des habitant.e.s de logement insalubres ou en péril …

Plutôt que de produire en priorité les logements sociaux dont nous avons besoin, car le nombre de demandes HLM atteint les 2,3 millions, le Gouvernement aggrave la crise du logement : il baisse les APL, ponctionne les caisses du logement social et vient même au secours des promoteurs.

Il détruit massivement des logements sociaux dans les quartiers populaires au nom de la « mixité sociale » et de la « sécurité » pour mieux briser les liens sociaux, réprimer ou chasser les habitant.e.s.

Les résident.e.s de foyers, CHU, CROUS… sont toujours plus précarisé.e.s et les habitant.e.s et salarié.e.s des zones touristiques et des zones tendues ne peuvent plus se loger là où ils travaillent, là où ils vivent.

Plutôt que de réquisitionner les logements vacants qui sont au nombre record de 3,2 millions, il criminalise les locataires qui n’arrivent plus à payer leur loyer, les sans-logis qui pour se protéger, occupent les biens vacants de gros propriétaires, et les salariés qui occupent leur lieu de travail ! C’est la loi Kasbarian-Bergé. Et il prépare de nouvelles lois anti-locataires, de nouvelles lois répressives contre les précaires.

Mobilisons-nous dans la rue partout en France pour exiger :

  • La baisse des loyers, des prix de l’énergie et la hausse des APL ;
  • La réalisation massive de vrais logements sociaux à la place de logements pour spéculer;
  • La taxation des gros patrimoines immobiliers et des profits spéculatifs ;
  • Le respect des droits des locataires, des mal-logé.es, des sans-logis, des résidents, le renforcement des lois qui les protègent, le contrôle et des sanctions contre les bailleurs fraudeurs ;
  • L’arrêt des expulsions et des politiques d’urbanisme qui chassent les classes populaires (ANRU, grand projets, JO, surtourisme…) qui alimentent le logement cher et la crise du logement ;
  • L’abrogation de la loi Kasbarian-Bergé ;

A l’appel de :

La plate-forme logement pour toutEs (AFVS, AITEC, ALDA APPUI, ATMF, ATTAC FRANCE, BAGAGÉRUE, CGL, CGT, CNAFAL, CONSTRUIRE !, CONV. NAT. SERVICES PUBLICS, CNL, COPAF, CSF, CSP75, DAL, DIEL, FASTI, FSU, FUIQP, MRAP, PAS SANS NOUS, SAF, SOLIDAIRES, UTOPIA56, SM, SNPES PJJ FSU, STOP PRÉCARITÉ), CNDF …

Avec le soutien de : LFI, NPA …

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Actu Solidaires 78 antifascisme Bâtiment - travaux publics Dans les Yvelines, une classe en lutte... Licenciements Luttes logement Répression Retraites Solidarité ! Violences policières

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 50

Au sommaire : Mureaux, Mantes, Versailles, Guyancourt, Beynes…

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr


Source : Le Parisien

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Actu Solidaires 78 Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Énergie Enseignement supérieur, recherche Luttes féministes Luttes logement Rail Retraites Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 48

Au sommaire : Mantes, Versailles, Magnanville, Rambouillet, Guyancourt, Buchelay, Beynes, La Queue-Lez-Yvelines, Limay…

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr
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Source : Le Parisien
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Source : 78actu.fr
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Actu Solidaires 78 Conditions de travail Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Luttes logement Rail Revue de presse Secteur associatif

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 44

Au sommaire : grève dans l’éducation, manifestations contre la réforme des retraites, violence managériale, luttes logement – Poissy, Mantes, Plaisir, Trappes, Versailles


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org



Source : 78actu.fr

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Luttes logement Répression

Perquisition du local du DAL Plaisir

Suite à la PERQUISITION de notre LOCAL ASSOCIATIF des Yvelines


Quartiers populaires et bénévoles associatifs, la souffrance en État de siège !

De quels faits parle-t-on ?

Mercredi 11 janvier à 20h, notre local de Plaisir situé au cœur du quartier populaire du Valibout a été perquisitionné par la police ! Le local était vide et fermé à clef : porte défoncée, meubles ouverts ou retournés, dossiers personnels de nos adhérent-e-s jetés au sol.

L’opération fait suite à un signalement de la Brigade Anti Criminalité (BAC) de Plaisir. Ce n’est pas un point de détail car plusieurs bénévoles du DAL, extérieurs au quartier, se sont retrouvés témoins malgré eux d’interpellations et de violences particulièrement brutales de la part de la cette brigade dont nous dénonçons les méthodes depuis des années.

D’après le commissaire de la brigade cynophile de Fontenay le Fleury, leur chien aurai « marqué » la porte du DAL en reniflant une odeur de stupéfiant, justifiant la perquisition. Les fonctionnaires de police n’ont trouvé ni stupéfiants ni dealers dans les lieux.

Aujourd’hui, nous sommes empêchés de mener nos actions associatives, bénévoles et militantes à cause d’une intervention des forces de l’ordre dans un quartier en véritable état de siège depuis plusieurs semaines. En effet, nous assistons à une intensification sans précédents de la présence policière au Valibout.

Ce quartier classé prioritaire fait l’objet comme tant d’autres quartiers de France d’un programme de démolition de logements sociaux, ceux du Valibout ont en plus la particularité d’avoir été récemment rénovés.

Depuis l’information de ce projet, une mobilisation est portée par les habitant-e-s au côté du DAL afin de dénoncer ces démolitions. Cette mobilisation nous a conduit à organiser une première manifestation (cf.photos ci-dessous) en octobre dernier. Depuis lors, les autorités locales n’ont cessés de nous calomnier et de tenter de jeter le discrédit sur nos actions et nos justes revendications par voie de presse, en réunion publique, et aujourd’hui par la voie policière.

Ces procédés sont inadmissibles dans un État de droit et pour montrer notre juste détermination, nous organisons le  Quartier du VALIBOUT

Manifestation le mercredi 1er février 2023

19H devant le local du DAL, au 7 rue Maximilien de Robespierre à Plaisir (78370)

pour un départ en cortège à 19H30.

Contact médias : hlm@droitaulogement.org / 06.01.10.36.79

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