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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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STOP à la guerre en Ukraine ! Communiqué Solidaires

La guerre ne profite jamais qu’aux puissants, aux marchands d’armes et aux capitalistes. Les travailleuses et les travailleurs, les populations, vont subir les morts, les privations de libertés, les viols et pillages, les destructions. Les conséquences militaires et économiques dépassent le territoire de l’Ukraine et vont concerner pleinement la population française.

Les impérialismes russes et occidentaux, avec l’OTAN, s’affrontent sur un nouveau terrain. Ce sont les droits des peuples et les libertés qui sont en danger. Le bruit des bottes se fait de plus en plus fort derrière les discours martiaux.

L’Union syndicale Solidaires appelle à participer à l’ensemble des rassemblements et mobilisations des jours à venir contre la guerre.

Nous exigeons la paix, immédiatement !2022 02 24 Stop à la guerre en Ukraine

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2022 02 24 Stop à la guerre en Ukraine

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Algérie, 30 ans après le coup d’État : le devoir de solidarité

Article extrait du site

Algeria-Watch

Informations sur la situation des droits humains en Algérie


François Gèze, 73 ans, éditeur, membre d’Algeria-Watch, Algeria-Watch, 15 janvier 2021

Quand est survenu le coup d’État du 11 janvier 1992, je n’avais découvert les réalités de l’Algérie et de son histoire que depuis quelques années. Ayant pris le relais de François Maspero à la tête de la maison qu’il avait fondée en 1959 (devenue La Découverte en 1982), j’avais fait la connaissance d’auteurs algériens prestigieux qu’il avait publiés, au premier rang desquels l’immense Mouloud Mammeri, qui m’a beaucoup appris sur les réalités algériennes. Puis, après avoir voyagé à plusieurs reprises en Algérie, j’ai eu le privilège de faire la connaissance d’Hocine Aït-Ahmed, qui m’a permis de l’accompagner lors de son mémorable retour d’exil dans son pays, en décembre 1989. Un moment inoubliable.

La même année, grâce à notre amie commune José Garçon, journaliste à Libération et très fine connaisseuse de l’Algérie, j’avais publié le livre d’Aït-Ahmed L’Affaire Mécili, en hommage à son compagnon de toujours Ali Mécili, assassiné en mai 1987 à Paris par un tueur de la Sécurité militaire (SM), la police politique algérienne. Aït-Ahmed y décortiquait le rôle central joué depuis l’indépendance par la SM au cœur du régime, instrument essentiel de contrôle de la population. Malgré les espoirs soulevés par l’« ouverture démocratique contrôlée » ayant suivi la terrible répression des émeutes populaires d’octobre 1988, je savais donc que les chefs de l’armée et de la SM étaient toujours en embuscade pour préserver leurs intérêts, devenus économiques autant que politiques, grâce au contrôle de filières de corruption leur rapportant chaque année des milliards de dollars. Aussi, le coup d’État annulant la victoire électorale du FIS n’était pour moi qu’une demi-surprise : les généraux avaient déjà, sept mois plus tôt, organisé un premier putsch pour se débarrasser du gouvernement des « réformateurs », qui entendaient en finir avec la corruption systémique ; cette fois, c’est d’abord parce qu’ils redoutaient l’appropriation par les islamistes de leurs réseaux d’enrichissement occulte que les généraux ont décidé d’empêcher leur arrivée au pouvoir.

En revanche, je n’imaginais pas que la violence répressive immédiatement déchaînée par les « janviéristes », emmenés par les généraux Khaled Nezzar, Larbi Belkheir, Mohammed Médiène, Mohammed Lamari et Smaïl Lamari, allait s’emballer au fil des mois au point de devenir, pendant des années, une terrible guerre contre la population, moyennant ce que nous appellerons plus tard une véritable « machine de mort ». Reste que, dès 1992, nous étions plusieurs, à Paris, à nous étonner du discours médiatique dominant, qui présentait l’interruption du processus électoral comme une initiative de militaires « républicains » et « laïques » pour sauver la démocratie menacée par la « barbarie islamiste ». Alors que, dans le même temps, des nouvelles de plus en plus alarmantes nous parvenaient sur les violations des droits humains perpétrées aussi bien par les « forces de sécurité » que par les groupes armés se réclamant de l’islam. C’est ce qui a conduit un petit groupe de journalistes et universitaires, français et algériens, réuni à l’initiative de José Garçon, à réaliser sous la signature de Reporters sans frontières l’ouvrage collectif Le Drame algérien. Un peuple en otage, que j’ai publié en juin 1994 (et qui a connu deux rééditions actualisées, en juin 1995 et juin 1996). Ce livre, qui reste une référence, soulevait déjà nombre d’interrogations sur les véritables commanditaires des crimes atroces revendiqués par les « groupes islamiques armés ».

C’est notamment ce travail qui m’a amené à rejoindre le combat d’Algeria-Watch, association créée en Allemagne en 1997 pour dénoncer les violations des droits humains en Algérie, quels qu’en soient les auteurs, militaires ou islamistes. Puis à publier les témoignages extrêmement forts de Nesroulah Yous (Qui a tué à Bentalha ? Algérie : chronique d’un massacre annoncé, 2000) et de Habib Souaïdia (La Sale Guerre. Le témoignage d’un ancien officier des forces spéciales de l’armée algérienne, 2001). L’ampleur de la désinformation mise en œuvre par les janviéristes pour masquer leurs crimes et leurs manipulations de la violence islamiste apparaîtra en pleine lumière lors du procès en diffamation intenté (et perdu) à Paris par le général Nezzar en juillet 2002 contre Habib Souaïdia (dont j’ai publié ensuite les minutes). Et plus encore avec le livre enquête de Lounis Aggoun et Jean-Baptiste Rivoire, Françalgérie, crimes et mensonges d’États (2004), qui donne les clés pour comprendre l’ampleur symétrique des complicités politiques, économiques et médiatiques entre les « décideurs » français et leurs homologues algériens.

Parallèlement, grâce au travail opiniâtre de militants algériens des droits humains, au premier rang desquels les avocats feu Mahmoud Khelili, Mohamed Tahri et Rachid Mesli, ainsi que le médecin Salah-Eddine Sidhoum, nous avons pu, avec Algeria-Watch et d’autres ONG, organiser à Paris en novembre 2004 une session du Tribunal permanent des peuples sur « les violations des droits de l’homme en Algérie (1992-2004) » (dont les rapports font toujours référence). Et depuis lors, nous avons poursuivi patiemment notre action d’information, principalement grâce au site d’Algeria-Watch, dont l’audience est allée croissant au fil des années, en Algérie et ailleurs.

Bien sûr, je suis conscient du fait qu’un tel travail d’information ne pourra jamais, à lui seul, mettre un terme à des décennies d’oppression d’un régime d’autant plus puissant qu’il bénéficie du soutien indéfectible des États occidentaux, la France en tête. Mais je sais aussi qu’il peut, modestement, contribuer à nourrir la détermination de la seule force qui pourra obtenir l’accomplissement de cet objectif de démocratie et de liberté : le peuple algérien lui-même. La formidable mobilisation du Hirak, de 2019 à 2021, en a apporté la preuve. Dans le livre collectif Hirak en Algérie. L’invention d’un soulèvement (2020), nous avons ainsi rendu compte, non sans émotion, de la remarquable lucidité et de l’intelligence politique dont ont fait preuve les millions de manifestant.e.s, y compris celles et ceux nés après le coup d’État.

Trente ans après, ils et elles témoignent que l’espérance et le courage qui avaient permis à leurs aîné.e.s, il y a soixante ans, d’obtenir la libération de leur pays du joug colonial sont toujours bien présents. Une réalité qui ne peut que conforter le devoir de solidarité.

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À écouter : La crise sanitaire a-t-elle relancé les syndicats aux Etats-Unis ?

Dans l’émission Les Enjeux internationaux (France culture), Donna Kesselman, professeure à l’université Paris Est-Créteil, sociologue du travail, spécialiste des droits sociaux aux États-Unis évoque la situation du syndicalisme aux États-Unis.

à écouter ici

Le syndicalisme américain sera soumis cette semaine à un nouveau test puisque les employés d’Amazon, plus précisément de l’entrepôt de Bessemer en Alabama (aux Etats-Unis les batailles syndicales se jouent lieu par lieu), sont appelés à voter pour un nouveau référendum interne. Oui on non, souhaitent-ils être représentés et défendus par un syndicat, en l’occurrence le RWSDU qui est à l’origine de la procédure…?

Le mouvement initié l’année dernière mais qui s’est d’abord soldé par un premier échec ne s’est pas déclaré vaincu. Il a fait tâche d’huile dans d’autres entrepôts comme celui de Staten Island dans l’Etat de New-York…

Quand par ailleurs, 38 millions d’Américains ont décidé l’année dernière de quitter leur emploi, chacun pour des raisons différentes mais pour beaucoup parce que la pandémie de Covid les avait fait réfléchir, quelles nouvelles armes ont les syndicats américains pour peser sur les salaires et les conditions de travail choisis par les employeurs ?

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Bulletin N° 11 du Réseau syndical international de solidarité et de luttes

Voici le bulletin de décembre 2021 du Réseau syndical international de solidarité et de luttes, où participe l’Union syndicale Solidaires. Nous reproduisons  notamment une interview d’une militante de l’association des femmes révolutionnaires RAWA, juste avant la prise du pouvoir par les Talibans en Afghanistan. 

Réseau syndical international de solidarité et de luttes : Bulletin n°11

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Bulletin d’information – Boletín de noticias – Newsletter – Boletim Informativo – Notiziario

N°11 – 31 décembre 2021

Sommaire – Resumen – Summary – Sumário – Riepilego

Droits des femmes – Women’s rights – Direitos da mulher – Diritti della donne

Les métallurgistes de São José dos Campos (Brésil) obtiennent un congé payé pour les victimes de violence domestique

A categoria metalúrgica de SJC arranca licença remunerada para vítimas de violência doméstica no setor

La triple charge de travail des syndicalistes indonésiennes

The triple work burden of Indonesia’s women unionists

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Interview de l’une des porte-parole de l’Association des femmes révolutionnaires d’Afghanistan (RAWA)

Intervista con un portavoce dell’Associazione delle donne rivoluzionarie dell’Afghanistan (RAWA)

Nous reproduisons ici la traduction en français de l’interview de l’une des porte-parole de l’Association des femmes révolutionnaires d’Afghanistan (RAWA), réalisée il y a quelques semaines alors que les Talibans entamaient leur reconquête militaire.


En 2002, plusieurs organisations françaises, dont la fédération SUD-Rail [Solidaires], avaient organisé la tournée en France d’une représentante de Revolutionary Association of the Women of Afghanistan (RAWA). La CGT de l’Etat espagnol avait également accueilli une délégation de RAWA. Vingt plus tard, la situation n’est pas identique mais la prise de pouvoir des talibans, négociée avec le régime américain en février 2020 à Doha, nous incite à reprendre des extraits d’un texte de ces camarades de cette année 2002. Il est dans le Pdf joint.

RAWA (Association Révolutionnaire des Femmes en Afghanistan) est une organisation politique et sociale de femmes fondée en 1977 à Kaboul en Afghanistan.
Elle s’est opposé aux interventions étrangères successives dans ce pays, que ce soit celle de l’URSS, ou des États-Unis et de ses alliés, dont la France. Ces derniers qui ont financé des forces réactionnaires dans un premier temps pour combattre les soviétiques, puis, en 2001, ont envahi l’Afghanistan pour écarter du pouvoir les Talibans qu’ils avaient contribué à installer. Accomplissant un travail courageux de défense des droits humains, RAWA a par exemple scolarisé clandestinement, sous les Talibans, des milliers de femmes.


Depuis la chute des Talibans en 2001, quels progrès ont été réalisés en ce qui concerne le statut des femmes dans le pays ?

Il y a eu très peu de progrès, et nous pouvons dire qu’aucun de ces changements ne s’est enraciné profondément dans la société. Ils ont été fragiles, et à certains niveaux, illusoires.

Les 20 dernières années ont apporté plus de déceptions et plus de larmes. L’insécurité, la guerre généralisée et l’incertitude quant à l’avenir, les attentats suicides, les assassinats ciblés, la corruption rampante, la drogue et la toxicomanie, la pauvreté, les déplacements de population et bien d’autres choses encore, sont les préoccupations quotidiennes de notre peuple, et en particulier des femmes. L’Afghanistan est toujours décrit comme « le pire endroit pour naître en tant que femme ». L’une de nos membres a déclaré de manière prophétique dans une interview du 13 mars 2002 : « Nous savons qu’il est difficile de ne pas vouloir réagir lorsqu’un événement comme le 11 septembre se produit, mais le bombardement de l’Afghanistan ne débarrassera pas le monde du terrorisme. Les terroristes et les fondamentalistes vivent partout dans le monde, et en bombardant un pays, vous ne tuez pas leur réseau ». Nous voyons aujourd’hui le résultat : les Talibans, plus puissants qu’avant, dirigent le pays.

Quels ont été les plus grands succès et les plus grands échecs de ces vingt longues années d’occupation militaire ?

Il y a eu quelques succès, comme le fait que les filles ne sont plus interdites d’école et que les femmes ont pu exercer certains emplois. Les médias ont réussi à atteindre même les villages les plus reculés et les gens ont eu accès aux émissions de radio et de télévision. Des systèmes de communication tels que les téléphones portables et l’internet ont été introduits. Ces choses peuvent sembler évidentes, mais pour un pays très pauvre et arriéré, ce sont de véritables conquêtes. Mais dans le même temps, la corruption s’est généralisée et le fossé entre les riches et les pauvres s’est creusé. Sous le régime des Talibans, la culture de l’opium a été interdite, mais aujourd’hui, l’Afghanistan est la plus grande base de contrebande de drogue tandis que les divisions ethniques et les affrontements armés sont à leur plus haut niveau.

Nous aimerions également vous rappeler que si l’Afghanistan a été bombardé par les États-Unis et l’OTAN, c’est à cause des Talibans et d’Al-Qaïda. Aujourd’hui, les Talibans sont de retour au pouvoir et Daech est présent dans tout le pays… Même si les Talibans gouvernent l’Afghanistan, le terrorisme, la destruction et les combats ne cesseront pas.

Tant que les États-Unis et de nombreux autres courtisans impliqués tels que le Pakistan, l’Iran, la Turquie, et même la Russie, la Chine et l’Inde trouveront leur intérêt à soutenir des fondamentalistes religieux et des criminels connus, il sera difficile de trouver une solution.

Selon Human Rights Watch, environ 87 % des filles et des femmes afghanes sont victimes d’agressions au cours de leur vie. Ces chiffres sont terrifiants…

L’Afghanistan a toujours été un endroit misérable pour ses femmes en raison de la forte mentalité patriarcale, du système féodal, du manque d’éducation, de la culture et des traditions, des croyances religieuses, etc. Mais les 40 longues années de guerre et surtout le renforcement du fondamentalisme ont rendu la situation encore pire.

Les femmes afghanes sont les premières victimes de la guerre et de la violence persistante. Des cas de viols, d’enlèvements, de mariages forcés, de mariages de mineurs et de violences domestiques sont signalés quotidiennement. Plusieurs raisons expliquent pourquoi ces chiffres ne baissent pas, mais la principale est la forte emprise de ces fondamentalistes qui ont été soutenus par les États-Unis et qui sont les mêmes misogynes qui siègent au parlement, qui font les lois, qui contrôlent la police, le système judiciaire et tous les organes gouvernementaux.

Le rôle des ONG occidentales dans le pays a-t-il été positif ou négatif ?

Les ONG dans notre pays faisaient partie de l’occupation militaire occidentale. Elles ont poussé comme des champignons après le 11 septembre. À l’exception de quelques petits projets efficaces, ils ont surtout joué un rôle négatif. USAID (l’agence gouvernementale américaine), a principalement mis en œuvre les politiques des États-Unis, tout comme de nombreuses autres ONG internationales.

Ces ONG étaient d’ailleurs la raison principale de la corruption et des pots-de-vin. Elles ont réalisé des projets qui n’étaient bons que sur le papier, sous la supervision d’étrangers, et n’ont apporté aucun changement réel dans la vie de notre peuple.

Les pays occidentaux ont quitté l’Afghanistan les uns après les autres. Le retrait américain était-il une erreur ? Et si non, pourquoi ?

Oui, presque tous les pays sont partis. Ce n’est absolument pas une erreur pour nous, c’est plutôt quelque chose de positif. Nous étions totalement contre cette occupation et la présence de ces troupes. Mais malheureusement, ce retrait est le résultat d’un accord diplomatique entre les États-Unis et les Talibans. Une fois encore, comme les années précédentes, ce sont les civils afghans qui paient le prix fort. Les combats en cours tuent des civils, brûlent leurs maisons et leurs fermes et les obligent à quitter leurs villages.

Rawa croit fermement qu’aucune nation ne peut recevoir la paix et le progrès comme si c’était un cadeau. Les nations doivent se battre, construire la paix de leurs propres mains, pour avoir un lien solide avec elle.

Que se passera-t-il si les Talibans prennent le pouvoir ?

Ils sont déjà au pouvoir dans les principales régions du pays, mais tout est arrivé soudainement. Les gens sont encore sous le choc. Jusqu’à présent, ils ont agi différemment selon les zones : certaines régions sont encore disputées, sous le feu des combats, mais d’autres villes et frontières leur ont été remises sans aucune résistance. Tôt ou tard, ils arriveront à Kaboul et il sera difficile de prévoir ce qui se passera. Les Talibans feront de leur mieux pour maintenir une image positive et différente cette fois-ci. Ils tenteront également d’obtenir un soutien international. Ils peuvent organiser des « élections », mais il est impossible de cacher leur nature misogyne, criminelle et ambiguë. Ces derniers jours, les gens sont effrayés par leurs actes criminels et aucun Afghan ne peut oublier les horribles attentats perpétrés ces dernières années, comme les attaques contre des écoles et des hôpitaux, le meurtre de journalistes, de vaccinateurs, de juges, de policiers, de médecins, les attentats suicides…

Même les femmes membres de la délégation des soi-disant pourparlers de paix, comme Fouzia Kofi, avaient affirmé que les Talibans étaient en train de changer, mais les derniers jours ont prouvé le contraire. Les Talibans n’attendent que le bon moment pour atteindre Kaboul et créer leur émirat islamique qui appliquera la charia et s’immiscera dans tous les aspects de nos vies.

L’alternative est-elle de fuir ?

Non, pas du tout. Nous trouverons un moyen de poursuivre notre lutte en fonction de la situation. Il est difficile de dire comment, mais nous poursuivrons certainement nos activités souterraines comme nous l’avons fait dans les années 1990, sous le régime des Talibans. Bien sûr, cela ne se fera pas sans risques et dangers, mais toute forme de résistance nécessite des sacrifices.

Suite du bulletin N° 11

Santé – Salud – Health – Saúde – Salute

Notre santé n’est pas à vendre

Nuestra salud no está en venta

Our health is not for sale

A nossa saúde não está à venda

La nostra salute non è in vendita

Etats-Unis : les travailleur·euses des hôpitaux Kaiser  viennent de remporter une importante victoireKaiser Permanente Workers Just Scored One of Striketober’s Biggest Victories

Santé : manifestation nationale à Varsovie

Health: national demonstration in Warsaw

Transport – Transporte – Transport – Trasporto – Transportes

Declaraciones de la 8ª reunión de la Coordinadora Internacional de Sindicatos de Metro

Grève unitaire des syndicats de base : blocage des grandes villes et des aéroports

Grassroots unions strike together: major cities and airports blocked

I sindicati di base scioperano uniti: Bloccate le principi città e importanti aeroportie le principi città e importanti aeroporti

Corée : soutien aux grèves des travailleurs et travailleuses du métro

Corea : Apoyo a la huelga en el metro

Korea: support for Metro workers’ strikes

La grève de la faim des taxis new-yorkais s’achève par une énorme victoire

New York Cabbies’ Hunger Strike Ends With a Huge Victory

PLEIN SOUTIEN À LA LUTTE DES EMPLOYÈS ALITALIA CONTRE LE “PLAN ITA”

TOTAL APOYO A LA LUCHA DE LOS TRABAJADORES Y TRABAJADORAS DE ALITALIA CONTRA EL « PLAN ITA »

WE SUPPORT ALITALIA WORKERS AGAINST ITA PROJECT

TODO APOIO À LUTA DOS TRABALHADORES E DAS TRABALHADORAS DA ALITALIA CONTRA O PLANO ITA

PIENO SOSTEGNO ALLA LOTTA DELLE LAVORATRICI E DEI LAVORATORI ALITALIA CONTRO IL PIANO ITA

ΠΛΗΡΗ ΣΤΗΡΙΞΗ ΣΤΟΝ ΑΓΩΝΑ ΓΥΝΑΙΚΩΝ ΚΑΙ ΤΗΣ ΑΛΙΤΑΛΙΑΣ ΕΡΓΑΤΕΣ ΕΝΑΝΤΙΟΝ ΤΟΥ ΣΧΕΔΙΟΥ ITA

VOLLSTÄNDIGE UNTERSTÜTZUNG FÜR DEN KAMPF DER ALITALIA ARBEITNEHMER GEGEN DEN ITA-PLAN

Italie : Solidarité avec la lutte des travailleurs de Gkn et d’Alitalia

Italia: Solidaridad a la lucha de los obreros Gkn y las trabajadoras Alitalia

Italia: Solidarietà alla lotta degli operai Gkn e dei lavoratori Alitalia

Education – Educación – Education

28 décembre : un grand nombre d’enseignant·es retraité·es se sont rassemblé·es à Téhéran et dans d’autres villes

December 28: large numbers of the retired teachers gathered in Tehran and other cities

En Iran, les enseignant.es continuent la lutte

Iran : Des milliers d’enseignant·es se sont rassemblé·es et mobilisé·es dans tout le pays

Iran : Thousands of teachers gathered and rallied all over the country

Iran : Les enseignant·es appellent à des grèves et des rassemblements dans tout le pays

Iran : Teachers call for nationwide strikes and rallies

Sous la pression du gouvernement et des médias d’État chinois, le plus grand syndicat enseignant de Hong Kong s’auto-dissous

Les enseignant·es de Buenos Aires en grève contre le néolibéralisme

Teachers in Buenos Aires Are Striking Against Neoliberalism

Pour une alliance des syndicats étudiants au niveau européen contre les politiques néo-libérales !

Iran : répression contre les enseignant∙es et leurs organisations

Iran : continúa la represión del profesorado sindicalista

Iran: repression of teacher trade unionists and activists continue

A Diyarbakir, la répression du régime Erdogan frappe encore les enseignantes

In Diyarbakir, the Erdogan regime’s repression still hits teacherses

Mandalay Region teacher participating in CDM dies hours after arrest by the junta

République démocratique du Congo : La lutte des enseignants pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail

República democratica del Congo: Solidaridad con la lucha del profesorado

Democratic Republic of Congo : The struggle of teachers to improve their living and working conditions

Université de Liverpool : solidarité !

Liverpool University: solidarity!

Commerces et services – Comercio y servicios – Trade ans services – Commercio e servizi

Amazon : grèves et manifestations dans 20 pays à l’occasion du Black Friday.

Amazon Will Face Black Friday Strikes and Protests in 20 Countries

Myanmar : les travailleur·euses de l’industrie de l’habillement face aux campagnes de boycott

Myanmar: Garment workers face a fresh threat: a boycott

Ukraine : les livreur·euses de Bolt en grève après une baisse de salaire de 50 %

Bolt Delivery Drivers Strike in Ukraine after 50% Wage Cut

Hong Kong : les livreurs de nourriture remportent une première victoire

Hong Kong food delivery drivers successfully negotiate with Foodpanda

Amazon : nouvelle rencontre transnationale à Leipzig

Amazon: nueva reunión transnacional en Leipzig

Amazon: new transnational meeting in Leipzig

Non à la délocalisation de l’unique entrepôt français d’H&M

No a la deslocalizacion del unico almacen frances de H&M

No to the relocation of H&M’s only frech warehouse

No al trasferimento dell’unico magazzino francese d’H&M

Ferroviaire – Ferrocarril – Railway – Caminho-de-ferro – Ferrovia

Les cheminots de São Paulo au Brésil sont en grève

Los ferroviários de São Paulo en Brasil están en huelga

Brazil’s São Paulo railway workers are on strike

Win Ko Oo, un conducteur de train assassiné pour avoir défié les dictateurs du Myanmar

The train driver who died defying Myanmar’s dictators

Au Pakistan comme ailleurs, non à la privatisation des chemins de fer !

Tanto en Pakistán como en el resto del mundo, ¡no a la privatización de los ferrocarriles!

In Pakistan as elsewhere, no to railway privatisation!

No Paquistão como noutros lugares, não à privatização dos caminhos-de-ferro!

In Pakistan come altrove, no alla privatizzazione delle ferrovie!

Poste – Post

Les postier·es canadien·nes nous montrent à quoi ressemble le syndicalisme de lutte de classe

Canadian Postal Workers Are Showing Us What Class-Struggle Unionism Looks Like

US Postal : la qualité de l’air, un  enjeu syndical

Letter Carrier: Air Quality Is a Union Issue

Call centers

Portugal: Trabalhadores de call centers Randstad/Manpower dos projectos concentrix conseguem aumento de +100 euros!

Palestine – Palestina – Palestine

Soutien à la population civile palestinienne et ses étudiant.es : libérez Layan Nasir !

Support the Palestinian civilian population and its students: free Layan Nasir!

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En grève ! Internationalisme Luttes migrant·es Solidarité !

Migrant·es, Guadeloupe : expressions de l’Union syndicale Solidaires

Après le drame du naufrage de Calais, amplifions la solidarité avec les migrant-es !

Le naufrage tragique au large de Calais du 24 novembre dernier a coûté la vie à au moins 27 personnes, hommes, femmes et enfants. Les sauveteurs de la SNSM de Calais n’ont pu aider que 2 survivants.
Ces tentatives désespérées ne s’arrêteront pas ; les exilées traversent par centaines la Manche quotidiennement. Dès le lendemain du drame , des migrantes empruntaient la même voie migratoire.

Les États Européennes et leurs politiques migratoires répressives et restrictives portent l’entière responsabilité de ces tragédies. La France renvoie le problème aux Britanniques qui réclament le renforcement des mesures de contrôle et de répression aux frontières Européennes et Darmanin accuse les passeurs, et la passivité des pays frontaliers.

La tragédie Calaisienne fait écho à celles qui se jouent dans les Alpes, dans les Pyrénées, dans les eaux méditerranéennes, et récemment à la frontière Polonaise.
Les migrations sont les conséquences de politiques coloniales et impérialistes passées et actuelles qui continuent à provoquer des guerres, des crises économiques, sociales et écologiques dans de nombreux pays. C’est cela qui pousse de nombreuses personnes à quitter leurs pays pour survivre et faire survivre leurs familles.

L’Union Syndicale Solidaires condamne les choix politiques Européens en matière d’immigration, basés sur un contrôle sécuritaire au mépris des conventions internationales des Droits Humains, et des Enfants.

Nous n’acceptons pas les discours racistes anti-immigration, relayés quotidiennement par les chaînes d’informations continues
Le solution réside en une régularisation massive des sans-papiers, à un accueil décent et offrant de réelles conditions d’intégrations.
Nous resterons vigilantes et appelons toutes et tous à se mobiliser auprès des collectifs, associations œuvrant au quotidien en solidarité avec les exilés-es, malgré la criminalisation du “délit de solidarité”.

Il est plus que temps d’abolir FRONTEX et d’ouvrir les frontières !


L’Union syndicale Solidaires participe à la construction et à la réalisation de la journée internationale des migrant·es du 18 décembre.


Soutien et solidarité avec les Guadeloupéen.ne.s

La Guadeloupe est touchée par une crise sociale majeure. Le gouvernement veut réduire la mobilisation à un simple mouvement contre la vaccination. C’est camoufler la profondeur de la crise et les revendications au cœur de l’explosion sociale (voir ci-dessous). Pour l’Union syndicale Solidaires, le vaccin est un outil efficace pour lutter contre le COVID-19. Mais l’imposer est encore moins possible dans un contexte local de méfiance accru envers l’Etat, en raison des mensonges et violences multiples contre la population de l’île, en particulier avec le chlordécone.

Le gouvernement, comme aux pires heures coloniales, entend répondre par la force et la violence pour écraser la contestation. Ce ne sera en rien une solution. L’urgence est à la mise en place de moyens et d’investissements massifs pour les services publics, en particulier de santé et d’éducation, à l’arrêt des mesures anti-sociales, à la prise en compte de la plateforme-revendicative unitaire.

L’Union syndicale Solidaires apporte son soutien aux Guadeloupén.ne.s. Le gouvernement doit ouvrir immédiatement des négociations avec les organisations syndicales sur la base des revendications portées.

La plateforme revendicative :

Revendications sociales :
- La résolution de tous les conflits en cours ;
- Le respect de tous les accords signés, y compris celui du SDIS-971, toujours pas appliqué ;
- L’augmentation généralisée des salaires, des minima sociaux, des allocations chômage et des pensions de retraite en même temps que l’augmentation des prix ;
- Le remplacement de tous les départs à la retraite ;
- L’arrêt des licenciements, dans le privé et des suppressions de postes, dans le public ;
- L’embauche massive de titulaires, dans toutes les fonctions publiques, à la poste, dans les écoles, à l’université… ;
- L’arrêt de la répression judiciaire et patronale, contre les militants, les travailleurs et les organisations syndicales ;
- L’abrogation des règles d’indemnisation du chômage ;
- Le maintien de toutes les primes de vie chère ;
- L’ouverture de négociations collectives, dans toutes les branches professionnelles, sur les salaires, l’emploi, la formation, la durée du travail, la protection sociale, la priorité d’emploi des jeunes, des chômeurs et des salariés de Guadeloupe, le fait syndical guadeloupéen.
- La résorption de tous les emplois précaires et des embauches massives, dans le privé ;

Quant à la gestion de la crise Covid et la situation santaire locale :
- L’abrogation de la loi du 5 août 2021, relative à la gestion de la crise sanitaire ;
- La suppression de l’obligation vaccinale ;
- La suppression du pass sanitaire ;
- Le maintien de la gratuité des tests ;
- Des protocoles sanitaires stricts, adaptés aux établissements publics et privés ;
- Des recrutements de soignants et de personnel, dans les hôpitaux et cliniques privées, ainsi que dans le secteur social et médico-social ;
- La mise en place d’un plan d’urgence pour l’embauche et la formation des jeunes ;
- Des moyens matériels pour la santé, le secteur social et médico-social ;
- La mise en place d’un système de santé de qualité pour accueillir et soigner les usagers, dignement et efficacement ;
- Des mesures immédiates pour approvisionner les établissements en oxygène ;
- Exigences très spécifiques concernant les pompiers :
- Le recrutement de 15 sapeurs-pompiers volontaires (SPV), sur dossier, dans l’immédiat ;
- Le recrutement de personnel administratif technique et spécialisé (PATS), pour la filière administrative et technique ;
- La réparation, l’entretien et le renouvellement des engins véhicules de secours et d’assistance aux victimes (VSAV) et fourgon pompe tonne (FPT) ;
- L’organisation de concours pour les sapeurs-pompiers professionnels, au grade de caporal ;
- La mise en place d’une nouvelle organisation : 12h00 de travail jour et 24h00 de repos, 12h00 de travail nuit et 72h00 de repos, pour le sapeur-pompier ;

Revendications sociétales et dans le secteur de l’éducation :
- Des moyens supplémentaires et des recrutements de personnels techniques et encadrant, pour le dédoublement des classes et le respect des mesures sanitaires dans les écoles ;
- Un bâti scolaire et des équipements sportifs et culturels, rénové au plus vite, conforme aux normes parasismiques et débarrassé des rats ;
- Un plan d’urgence pour l’eau, pour un accès permanent de tous à une eau potable, buvable, sans pesticide, sans chlordécone, à un prix bas et unique, dans le cadre d’un véritable service public ;
- Le nettoyage de toutes les citernes dans tous les établissements publics ;
- La condamnation des empoisonneurs au chlordécone et la dépollution des sols ;
- La mise en place d’un véritable service public de transport permettant aux usagers de se déplacer à toute heure sur l’ensemble du territoire ;

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Éducation En grève ! Industrie Internationalisme

Seule la lutte paye


Une nouvelle rubrique – que nous espérons riche et fournie ! – pour présenter les victoires du camp des travailleurs et des travailleuses, ici et ailleurs…


Guerville : une professeure des école enfin nommée ! “C’est la preuve que si on ne se mobilise pas, on n’obtient rien”

Voir dans notre précédent épisode “Dans les Yvelines, une classe en luttes”


Victoire des grévistes de l’usine Tubaces (pays basque espagnol) après 236 jours de grève !

Leur message de victoire (voir notre appel à Solidarité) :

“Après 236 jours de grève, nous ouvriers de Tubacex avons gagné. Il n’y a plus un seul licenciement. Nous avons perdu quelques batailles, été frappés par les flics, diffamés par les médias mais on a gagné la guerre.

Tout ce qu’a gagné cette direction mafieuse, menteuse et rapace a été l’union des travailleurs à la base.

Les rats à deux pattes tomberont tous !

On rentrera dans l’usine tous groupés.”

Image extraite du journal révolutionnaire toulousain “SEUM”, disponible ici : https://seumrevolution.noblogs.org/


Éducation : personnels en CUI : 350 000 – Rectorat de Versailles : 0
En novembre 2016 et janvier 2019, déjà 5 camarades en CUI (contrat précaire) avaient gagné 47000€ au tribunal des prud’hommes d’Evry.
Aujourd’hui, ce sont 31 personnes, accompagnées par SUD Éducation 91 et défendues par Maître MARTINIE qui ont vu le jugement des prud’hommes confirmé par la cour d’appel de Paris.

Le Lycée Robert Doisneau, établissement mutualisateur et employeur de ces personnes principalement AVS dans des écoles du département, a donc été condamné en première instance puis devant la cour d’appel à verser aux 31 plaignantes plus de 300 000 € pour défaut de formation et annualisation abusive (25h par semaine payées 20).

L’avocat du rectorat a demandé de nombreux reports d’audience afin de « jouer la montre » et décourager les plaignantes. 4 ans de ténacité collective ont eu raison de cette stratégie, la victoire est là.

Avec les 3000 € que la cour d’appel l’a condamné à payer à SUD Éducation 91, c’est au total une facture 350 000 € que le rectorat va devoir régler. Ne nous trompons pas, il ne s’agit pas d’une erreur mais d’un calcul cynique de leur part : le choix est fait d’enfreindre la loi, en sachant que très peu de personnes en contrat CUI (680 € par mois) osent se lancer dans une procédure judiciaire. Ce sont ainsi des centaines de personnes qui ont travaillé gratuitement 4 à 5 heures par semaine pour le rectorat pendant plusieurs années. Heureusement ces 36 personnes ont rencontré SUD Éducation qui a pu les accompagner durant ces années difficiles, où la longueur de la procédure n’a pas empêché l’effort collectif de payer. SUD Éducation 91 félicite les 36 personnes qui ont retrouvé leur dignité et pour lesquelles le rectorat a été condamné à débourser 350 000 €.

Face aux abus de la hiérarchie, plus que jamais SUD Éducation revendique la formation et la titularisation sans conditions de tous les personnels précaires.

AED, AESH, CONTRACTUEL.LES, PRÉCAIRES ET TITULAIRES… Construisons des solidarités au-delà des catégories et des contrats en défendant les salarié·es les plus exposé·es  en revendiquant, en luttant ensemble,

ENSEMBLE ON EST PLUS FORT !

Au collège Charles Péguy, au lycée Rosa Parks (91) la lutte a payé
Face à une organisation du travail nuisible, les personnels organisés localement et soutenus par SUD Education 91 ont engagé un rapport de force avec la hiérarchie qui faisait la sourde oreille.

Les préavis de grève et de rassemblement, ainsi que la forte mobilisation des personnels de nettoyage ont permis de ramener la hiérarchie à la raison :

– Engagement du département à pérenniser un poste d’agent territorial qui n’était pas pourvu, au collège Charles Péguy

– Au lycée Rosa Parks,  qui voyait un tiers des agent·es non remplacé·es et des plannings toxiques imposés, un accord a été obtenu qui convient aux deux parties.

SUD Éducation félicite les personnels pour leurs victoires et invite les personnels à oser engager le combat face aux organisations du travail absurdes. La lutte paie !
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Internationalisme Luttes migrant·es

Soutien à la population afghane

Les talibans ont à nouveau pris le contrôle de l’Afghanistan. Les images terribles de l’aéroport de Kaboul montrant la population tentant de fuir leur arrivée sont l’expression de la peur des habitant-es de ce pays. Et pour cause ; le retour de la dictature talibane et de la charia font effectivement craindre le pire pour le peuple afghan.

La terreur promise aux femmes et aux personnes LGBTQI+

Le sort particulier réservé aux femmes est particulièrement préoccupant et révoltant. Dans son combat féministe, Solidaires est aux côtés des femmes du monde entier qui vivent sous l’oppression, qu’elle soit au travail, dans les foyers, et bien sûr celle d’un régime totalitaire ultra violent. Nous nourrissons les pires craintes pour le quotidien des femmes et des jeunes filles qui vont se voir privées de l’essentiel de leurs libertés.

Il en est de même pour les personnes LGBTQI+ qui vont subir l’oppression et la violence d’un régime pour qui l’orientation sexuelle est une maladie.

L’abandon de la communauté internationale

Après avoir envahi militairement le pays sous couvert de lutte contre le terrorisme, l’armée étasunienne et ses alliés ont lâchement abandonné la population à son sort, sachant pertinemment ce qui l’attendait : la terreur !!! Les impérialismes qui ont utilisé ce pays comme terre de jeu (l’union soviétique puis les états-unis) sont grandement responsables de la situation catastrophique de l’Afghanistan d’aujourd’hui.

Honte à E. Macron

Dans son allocution télévisée du 16 août, E. Macron n’a qu’une seule préoccupation : « nous devons anticiper et nous préparer contre des flux migratoires irréguliers importants ». Alors que de son côté l’Angleterre se dit prête à ouvrir ses portes aux réfugié-es afghan-es, même sans passeport, E. Macron joue une nouvelle fois la carte de la peur et de l’extrême droite. Après avoir poursuivi les expulsions d’hommes et de femmes vers l’Afghanistan, voilà maintenant qu’il a perdu absolument toute humanité préférant laisser les afghan-es aux mains de talibans.

Pour Solidaires, l’heure est à la solidarité internationale, à l’accueil de tous celles et ceux qui demanderons aide et asile et à la poursuite de la lutte contre tous les fascismes, qu’ils soient nationalistes ou religieux.

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Internationalisme

Solidarité internationale avec les grévistes d’Altucex

Les ouvriers en grève à l’usine Tubacex dans l’État espagnol ont pris
contact avec nous pour les aider à relayer leur appel à la solidarité
internationale ce que nous faisons ici. Vous trouverez ci-joint un de
leur texte expliquant la lutte (plus de 150 jours de grève) et le numéro
de compte de leur Caisse de Solidarité. Pour des dons en liquide il est
possible d’envoyer un courrier à l’adresse du Local Camarade,
« Association Spartak » 54 boulevard Déodat de Séverac 31300 Toulouse,
en nous précisant le motif de l’envoie.

Vive la solidarité internationale des prolétaires !

LA CAISSE DE SOLIDARITÉ DE TUBACEX
UN OUTIL POUR UNE LUTTE DE PLUS DE 150 JOURS

Nous sommes tous fiers de ce que nous avons obtenu jusqu’à présent après plus de cinq mois de grève. L’unité et la détermination des salariés de Tubacex sont devenues exemplaires, telles que les mobilisations et activités menées lors des piquets de grève et les manifestations dans tout le Pays Basque. Cependant il faut être conscients que les conséquences économiques d’une grève indéfinie qui se prolonge depuis plus de 150 jours, peuvent être dévastatrices pour les salariés.
Afin de palier ce problème important il a été mis en place un système vital pour être capables, entre tous, d’aider les collègues qui se retrouvent dans une situation économique à risque : la Caisse de Solidarité de Tubacex.
Depuis le 11 février, les salariés contraints aux services minimums abusifs établis par l’entreprise, ont décidé de recueillir des contributions volontaires sur leurs salaires afin de couvrir les frais des piquets de grève et de créer un fond de solidarité. A cette initiative de nos
collègues, se sont ajoutés, dès le premier jour, la contribution de travailleurs d’autres entreprises, les dons de particuliers et d’institutions, la collecte de tombolas et tirages au sort, ainsi que les importantes contributions données par les salariés licenciés, afin que nous puissions tous continuer cette longue bataille jusqu’à la victoire. À ce jour, nous continuons de
recevoir de nombreuses collaborations au travers d’urnes installées aux entrées, ainsi que notre compte bancaire de la Caisse de Solidarité ES31 3008 0214 16 4417535921
Notre lutte est menée pour empêcher la sous-traitance, la précarisation de nos emplois, pour garantir la survie et le futur de notre entreprise et notre Vallée, et aussi pour la réadmission des 128 camarades licenciés. Malheureusement il est vrai que chaque jour qui passe, chaque journée de grève, affaibli un peu plus notre situation économique. Cependant, à ce jour, la Caisse de Solidarité dispose d’un capital suffisant pour tous les salariés qui souhaitent faire une demande de prêt pour leurs dépenses les plus urgents. Ces prêts sont garantis minimum 25% à fond perdu.
La Caisse de Solidarité vise à être un outil de cohésion, une expression de fraternité, un mécanisme qui clame qu’IL N’Y A PAS D’EXCUSES POUR NE PAS CONTINUER LA LUTTE. Il faut être bien clair que les fonds apportés à la Caisse de Résistance sont pour nous tous, mais ne sont pas à nous, sinon pour tout camarade qui pourrait en avoir besoin.
Nous, les salariés de Tubacex, souhaitons mettre en valeur cet outil de Caisse de Solidarité, qui a été mis en place de façon égale, afin de combattre l’avidité égoïste du patronat et l’avarice
impitoyable de la direction; cet outil est une nécessité pour les personnes qui en ont besoin mais aussi pour nous tous, les salariés, qui comprenons que cette lutte est une responsabilité collective pour la défense des intérêts de la classe ouvrière.
Gora langileon borraka !!

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Actu Solidaires 78 Internationalisme Palestine

Solidaires 78 : au quotidien et dans la rue, soutien aux palestiniennes et palestiniens !

L’Union syndicale Solidaires avec le peuple palestinien !

Israël mène une politique colonialiste d’expulsion, d’apartheid et de nettoyage ethnique contre les communautés palestiniennes, au mépris des résolutions internationales mais avec le soutien tacite ou affirmé de nombreux gouvernements dont celui de Macron, après ceux d’Hollande et Valls. Sans ce soutien, la situation pourrait être différente.

On ne peut mettre à égalité les colonisateurs et les colonisés.

Ceux qui piétinement les résolutions de l’ONU et ceux qui demandent leur application.

Ceux qui expulsent, enferment, blessent et tuent et ceux qui veulent être libres.

Ceux qui colonisent depuis 1948, en détruisant maisons et accaparant les terres, et ceux qui résistent.

Pour le gouvernement sioniste israéliens les palestiniens sont indésirables en Palestine.

Le peuple palestinien subit la violence du gouvernement sioniste, des colons et de l’extrême droite israélienne que cela soit à Jérusalem-Est, en Israël, en Cisjordanie ou à Gaza. Une nouvelle fois, il subit les raids meurtriers à Gaza.

Mais le peuple palestinien ne rompt pas et l’Union syndicale Solidaires se félicite de l’unité du mouvement ouvrier palestinien lors de la grève générale du 18 mai dans toute la Palestine historique.

Rassemblement de soutien au peuple palestinien devant l’Hôtel de ville de Limay, mercredi 18 mai 2021

Avec elles et eux, tant que les droits fondamentaux du peuple palestinien ne seront pas respectés, l’Union syndicale Solidaires :

– appelle au démantèlement du régime d’occupation militaire et colonial d’Israël dans les territoires qu’il occupe.

– appelle à des sanctions contre l’État d’Israël qui ne respecte pas le droit international, et un embargo sur tous les échanges commerciaux, militaires et de recherche.

– appelle au désinvestissement des entreprises françaises en Israël, et au boycott des produits israéliens.

Alors que le peuple palestinien subit l’horreur, non seulement le gouvernement français n’agit pas et continue ses relations avec ce gouvernement meurtrier, mais il réprime celles et ceux qui souhaitent exprimer ici leur solidarité avec les Palestiniens et les Palestiniennes et leur interdit de manifester…

Israël est un État colonial qui ne respecte pas le droit international. Notre combat se situe à ce niveau et nous refusons les amalgames, venus droite et de gauche, et réaffirmons notre combat contre l’antisémitisme et tous les racismes qui n’ont pas leur place dans nos luttes. De même, là bas comme ici, nous ne soutiendrons pas les polices qui répriment violemment aux ordres de gouvernements.

Comme aujourd’hui à Limay, syndicalistes internationalistes nous exprimons nos solidarités avec les Palestiniens et Palestiniennes dans leur droit à l’autodétermination et appelons aux rassemblements et manifestations de soutien à venir, dès samedi prochain 22 mai.

Au quotidien et dans la rue, soutien aux palestiniennes et palestiniens !

Limay, 19 mai 2021

Les syndicats palestiniens appellent à une action immédiate et urgente des syndicats internationaux

Les syndicats palestiniens et les organisations de travailleurs et travailleuses de toute la Palestine historique appellent nos frères et
sœurs du mouvement syndical mondial à prendre des mesures immédiates en solidarité avec la lutte du peuple palestinien pour la liberté et la justice.

Alors que les foules de colons et les forces d’occupation israéliennes poursuivent leur campagne de violence et de nettoyage ethnique contre les Palestiniens et Palestiniennes à Gaza, à Sheikh Jarrah, à Lydd et à Haïfa, les travailleurs et travailleuses palestiniennes subissent le poids de cette violence. Nous sommes même à l’avant-garde de la lutte pour notre libération.

Cette semaine, les mouvements militants et les syndicats palestiniens ont organisé une grève générale dans toute la Palestine historique. C’est la première grève de l’histoire récente qui rassemble les Palestiniens et Palestiniennes, peu importe où nous nous trouvons.

Cependant, pour parvenir à notre libération, nous avons besoin de la solidarité de nos camarades, amis et amies du mouvement syndical international. Alors qu’Israël intensifie ses attaques et sa brutalité, nous avons plus que jamais besoin de cette solidarité et nous en avons besoin de toute urgence. Il faut empêcher la machine de guerre israélienne de poursuivre ses massacres.

Nous vous appelons à vous tenir à nos côtés. À vous exprimer. À agir. En tant que syndicats internationaux, nous avons une fière tradition de résistance à l’oppression. Nous avons le pouvoir de mettre fin au soutien des régimes racistes. Le mouvement syndical mondial a toujours joué un rôle clé et inspirant par son engagement courageux en faveur des droits humains. Il a également adopté de sanctions concrètes, novatrices et dirigées par les travailleurs et travailleuses contre les régimes oppressifs. Le boycott syndical de l’apartheid d’Afrique du Sud est un exemple brillant de cette tradition de solidarité efficace.

Dans l’esprit de l’internationalisme et de la solidarité, nous appelons les syndicats du monde entier à :

  • Publier des déclarations publiques claires de solidarité avec le peuple palestinien et à exprimer leur soutien au boycott, au désinvestissement et aux sanctions contre Israël pour l’amener à respecter ses obligations en vertu du droit international.
  • P articiper aux futures grèves générales appelées par les organisations populaires et les syndicats palestiniens en organisant des manifestations et des veillées à ces dates.
  • Contribuer à des fonds juridiques pour soutenir les Palestiniens et Palestiniennes arrêtés par Israël et s’engager à contribuer à des fonds pour soutenir les futures actions de grève.
  • Prendre des mesures immédiates et concrètes pour s’assurer que les syndicats eux-mêmes ne soient pas complices du soutien et du maintien de l’oppression israélienne. Par exemple, en désinvestissant les fonds de pension des entreprises complices de l’occupation israélienne, en encourageant les travailleurs et travailleuses à refuser de manipuler des produits israéliens et/ou en soutenant les membres qui refusent de construire des armes israéliennes.

Le 22 mai 2021

General Unio n of Palestinian Women
Professional Associations Federation including:
Palestine Dental Association
Palestinian Bar Association
Palestine Doctors Association
Palestinian Pharmacists Syndicate
Agricultural Engineers Association
General Union of Health Service Workers
General Union of Agricultural and Food Industries Workers
General Union of Service and Private Business Workers
General Union of Construction Workers
General Union of Textile and Garment Workers
Syndicate of Workers in Popular and Civil Organisations
Veterinary Association
Palestine New Federation of Trade Unions
General Federation of Independent Trade Unions

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