Skip to content

Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

Catégories
Actu Solidaires 78 antifascisme antiracisme

Appel unitaire : Les 23 et 27 juin mobilisons nous ensemble contre l’extrême droite !

Nous, syndicats et associations, ensemble, contre l’extrême-droite, saluons la forte et puissante mobilisation dans toute la France le week-end dernier. Plus de 650 000 personnes dont 250 000 dans les rues de Paris, unies pour refuser un projet de société opposé aux valeurs d’égalité, de fraternité et de liberté, qui ont forgé l’histoire de la démocratie et de la République française.

Sur tout le territoire et dans tous nos quartiers, la société civile a rappelé qu’aux tournants de l’histoire de France, les consciences peuvent s’éveiller : pour combattre la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme, et défendre la solidarité ; pour affirmer que les droits sont les mêmes pour toutes et tous et que la régression sociale et démocratique ne doit pas l’emporter.

Ensemble, contre l’extrême droite, nous, syndicats et associations appelons à amplifier cette mobilisation citoyenne et populaire.

Nous serons présents dès le dimanche 23 juin, aux côtés des associations et organisations féministes, parce que les extrêmes droites s’opposent au féminisme et menacent directement les droits des femmes et des minorités.

Et le jeudi 27 juin, nous appelons à des initiatives, réunions publiques, et mobilisations partout en France, pour faire entendre plus fort encore nos voix à quelques jours du premier tour.

Signataires : ATTAC France, Confédération générale du travail (CGT), Fédération des acteurs de la solidarité, Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération des centres sociaux et socioculturels de France (FCSF), Fédération syndicale unitaire (FSU), Greenpeace, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Solidaires, SOS Racisme, Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat des avocats de France (Saf), Union nationale des syndicats autonomes (UNSA).

Paris, le 20 juin 2024

Catégories
Accueils Solidaires 78 Actu Solidaires 78 antifascisme antiracisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Limay (78) : Mardi 18 juin – Face à l’extrême droite, organisons-nous ! 10 questions sur l’antifascisme

Cet accueil syndical de Solidaires 78, de 17 h à (exceptionnellement) 20 h ou +, ouvert à toustes, entrée libre et gratuite, sera consacré à la situation politique actuelle et à notre riposte locale et nationale.
Nous vous proposons une lecture collective “en arpentage” de l’ouvrage Dix questions sur l’antifascisme, aux éditions Libertalia.

Librairie La Nouvelle Réserve, Limay


La lecture en arpentage

Dans son sens premier, l’arpentage est la science de mesurer les terres. En éducation populaire, il s’agit de parcourir en long et en large, collectivement, un ouvrage, un livre (1).

La lecture en arpentage, un peu d’histoire

L’arpentage est une méthode de lecture collective issue de la culture ouvrière et inspirée des pratiques des cercles ouvriers du XIXe siècle. La lecture en arpentage est par la suite utilisée dans le maquis (2), comme outil de formation des résistant·es pendant la Seconde Guerre mondiale (autour de Joffre Dumazedier).

À partir des années 1950, elle se diffuse plus largement, notamment à travers l’action de Peuple et Culture, mouvement d’Éducation populaire cofondé par le même Dumazedier.

Plus récemment, différents mouvements d’Éducation populaire, mais également des associations et des syndicats, ont réinvesti cette pratique qui a également fait l’objet d’attaques sur les réseaux sociaux lorsque toute une mouvance réactionnaire s’est indignée qu’on puisse déchirer un livre pour le lire à plusieurs ! Autoformation, partage horizontal du savoir, désacralisation du livre, etc. ne font effectivement pas bon ménage avec un certain élitisme de classe…

Hier inscrite dans l’histoire du mouvement ouvrier puis outil de lutte contre l’occupant nazi, aujourd’hui réactivée par le mouvement social et honnie par les défenseur·es de l’ordre dominant, la lecture en arpentage a toute sa place dans nos luttes !

La lecture en arpentage, pourquoi ?

« L’arpentage est une méthode de découverte à plusieurs d’un ouvrage, en vue de son appropriation critique, pour nourrir l’articulation entre pratique et théorie. (3) »

Elle se donne comme objectif de

– désacraliser l’objet « livre », populariser la lecture

– expérimenter un travail coopératif et critique

– créer une culture commune autour d’un sujet, d’un savoir théorique

– comprendre qu’aucun savoir n’est neutre, que tout point de vue est situé

« Il ne s’agit pas d’un apprentissage et d’une restitution scolaire, mais bien de s’approprier un texte, de s’en saisir afin de le faire résonner en nous, au sein d’un groupe. […] En effet, il est moins question d’en faire un résumé classique que de susciter la réflexion, la remise en question de soi et de ses pensées, de se positionner vis-à-vis de nos expériences et de celles des autres et de populariser la lecture.

[…] Cela va plus loin qu’une lecture individuelle, sans pour autant la remplacer. Celle-ci est militante, puissante. L’objectif est de susciter l’échange, les conversations, de mettre en perspective différents points de vue et les émotions qui naissent à la lecture de l’ouvrage.

[…] Dans l’arpentage, l’élément le plus important est le collectif. Chacun.e, en fonction de son vécu, aura sa manière propre de parler de l’œuvre, et c’est ce qui fait toute la richesse de cette méthode de lecture collective.

[…] La force de l’arpentage est sa fonction revendicatrice : l’accès aux écrits est un moyen de structurer notre propre pensée, partager les lectures permet donc de lutter contre les inégalités d’accès aux connaissances écrites. (3) »

1 – « L’arpentage ou le partage collectif du savoir », Zoé MAUS (CIEP-communautaire), (https://www.ciep.be/images/BoiteAOutils/FichePedagEspeluette/108FPedEsper.pdf)

2 – « la tradition d’associations, comme Peuple et Culture, est de ne pas écrire sur l’arpentage, mais de le diffuser en le pratiquant avec de nouvelles personnes. Le mystère entretenu autour de cette pratique est lié à l’histoire du mouvement ouvrier, qui est tant de fois passé par la clandestinité, et dont le maintien dans l’ignorance constituait un enjeu de pouvoir de la classe dominante mais aussi à l’éducation populaire en tant que telle. En effet, n’est-ce pas le principe même de celle-ci que de se pratiquer avant de s’écrire ? » L’arpentage ou le partage collectif du savoir, Zoé MAUS (CIEP-communautaire).

3 – https://www.ciep.be/images/BoiteAOutils/FichePedagEspeluette/108FPedEsper.pdf

Catégories
anti-validisme antifascisme antiracisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes contre les discriminations Luttes féministes Luttes logement Luttes migrant·es

L’extrême-droite n’est pas du côté des travailleurs et travailleuses

FACE À L’EXTRÊME DROITE, COMMENT S’ORGANISER ?
CONTRE LES DANGERS DE L’EXTRÊME DROITE, NE RESTONS PAS SEUL·E :
– syndiquons-nous sur notre lieu de travail et/ou dans notre ville ou département
– construisons des assemblées générales pour construire une mobilisation d’ampleur
-renforçons les associations, collectifs militants et les autres contre-pouvoirs pour combattre
l’extrême droite
– rejoignons les manifestations, rassemblements et l’ensemble des initiatives antifascistes qui se dérouleront dans les jours et semaines à venir

Catégories
Actu Solidaires 78 antifascisme antiracisme

Faire front contre l’extrême droite

Positions

Tracts

Vos droits

Visuels

Vidéos

récentes

anciennes

L’extrême droite est l’ennemie des travailleurs-euses et mène une politique antisociale dans les villes où elle a été élue comme à Henin Beaumont – vidéo août 2023

L’extrême droite, ennemie des travailleuses et des travailleurs – vidéo de 2021

Retraites : l’extrême-droite n’a pas sa place dans nos mobilisations – janvier 2023

Sans-titre---10

Documents à télécharger

Catégories
Agriculture antifascisme antiracisme Écologie Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Les Soulèvements de la terre : Pour un soulèvement antifasciste

Le temps est venu de construire un réseau de résistance, de tisser un maillage de contre-pouvoirs populaires. Le temps est venu de nouer de nouvelles alliances et et déployer de nouvelles stratégies en allant à la rencontre de nombreux collectifs, syndicats et organisations. Cela implique une lutte acharnée sur le terrain et une bataille culturelle.

les soulèvements de la terre

Les “Soulèvements de la Terre”, c’est la tentative de construire un réseau de luttes locales tout en impulsant un mouvement de résistance et de redistribution foncière à plus large échelle ; la volonté d’établir un véritable rapport de force en vue d’arracher la terre au ravage industriel et marchand.

1 – Le péril néo-fasciste est réel

Partout en Europe et dans le monde, des partis néo-fascistes s’emparent du pouvoir. Partout dans la société leurs idées xénophobes et autoritaires se répandent. Pourtant, pas question de banaliser ce qui nous arrive. Pas question de normaliser un parti fondé par des SS et des partisans de l’Algérie française.

Le RN est un parti néo-fasciste. Il fantasme la pureté d’une nation refermée sur elle-même. Une nation “blanche et catholique” qui exclut et discrimine. Il promeut une guerre de civilisation. Il exalte la virilité, la masculinité toxique et la force brute. Il perpétue le racisme colonial le plus rance. Il stigmatise des boucs émissaires et désigne des ennemis intérieurs : hier les “judéo-bolcheviques”, aujourd’hui les “islamo-gauchistes”. Il prétend que les inégalités de classe, de genre et de race seraient “naturelles”.

Le RN s’inscrit dans la continuité historique des fascismes du XXe siècle. À la différence de l’Italie et de l’Allemagne des années 30, le néo-fascisme n’est pas un mouvement de masse avec des milices armées qui tiennent la rue. Du moins pas encore. En revanche, il s’est incrusté au plus profond de l’appareil répressif d’État. Il gangrène en profondeur les rangs de la police et de l’armée.

En moins de 20 ans, il a imposé ses idées dans le paysage culturel et médiatique, de la télé de Bolloré aux armées de trolls sur les réseaux sociaux. Il s’est installé peu à peu comme la première force électorale du pays. Aujourd’hui, il est aux portes du pouvoir.

2 – La prise de pouvoir des néo-fascistes est le prolongement logique des politiques néo-libérales et autoritaires des gouvernements précédents

Depuis des années, droite et gauche lui préparent le terrain. Sarkozy s’est vanté de vouloir“passer les banlieues au karcher” et “débarrasser la racaille”. Il a créé un ministère de l’identité nationale et multiplié les lois sécuritaires. Hollande a proclamé l’État d’urgence. Il a arrosé la jeunesse de grenades pour passer en force sa loi travail. Il a voulu introduire la “déchéance de nationalité” dans la constitution.

Macron a supprimé le droit du sol à Mayotte. Il a interdit le port de l’abaya à l’école. Il a fait voter une loi séparatisme et une loi sur l’immigration qui reprennent les propositions du RN. Il a dissout plus d’associations que n’importe quel autre gouvernement. Il soutient aveuglément l’extrême-droite israélienne et le génocide qu’elle perpétue en terre de Palestine. En banlieue, à Sainte-Soline ou en Kanaky, il déploie une police radicalisée qui exerce une violence sans borne. Une police autorisée à mutiler en masse. Une police à laquelle il a délivré un permis de tuer.

Depuis 20 ans, la gauche et la droite de gouvernement s’alignent sur les idées du RN. Elles le banalisent et le normalisent. Elles appliquent une partie de sa politique sans même que celui-ci ne gouverne. Elles organisent le règne de l’état d’exception, renforcent le racisme systémique et désignent les mêmes ennemis intérieurs que lui. L’ensauvagement du capitalisme néo-libéral et la fascisation se renforcent mutuellement. L’extrême-centre roule pour l’extrême-droite. Longtemps, il s’est servi d’elle comme épouvantail électoral pour gagner les élections en dépit de sa politique anti-sociale. Maintenant, il s’apprête à lui cèder la place. En décrétant la dissolution de l’Assemblée Nationale, Macron lui offre un boulevard. L’extrême-droite pourrait bien revenir au pouvoir pour la première fois depuis le régime de Vichy.

Entendons-nous bien, si les gouvernements successifs lui ont soigneusement préparé le terrain, une éventuelle prise de pouvoir néo-fasciste serait tout de même un moment de bascule. Une accélération fulgurante du ravage écologique, social et colonial. Un électro-choc autoritaire pour maintenir coûte que coûte la domination capitaliste.

Difficile d’imaginer la salve de mesures qui seraient adoptées en premier lieu contre les exilé·es et les personnes issues de l’immigration, les musulman·es et les quartiers populaires, les personnes LGBT et les précaires, les travailleur·euses sociaux et les associations solidaires. Difficile d’imaginer l’offensive brutale qui serait engagée contre les luttes sociales et écologiques. Historiquement, le fascisme a toujours cherché à écraser toutes celles et ceux qui s’opposent au régime, par tous les moyens. Impossible de se figurer les agissements d’une police en roue libre avec Bardella pour premier ministre.

3 – Ces élections sont cruciales mais les bulletins de vote ne suffiront pas à stopper la montée du fascisme

Gardons en mémoire le front populaire de 1936. Il est né dans la rue d’une manifestation anti-fasciste. Ses mesures phares – comme l’instauration des congés payés – sont le fruit d’une longue grève générale avec occupations d’usines enclenchée au lendemain de sa victoire aux élections. L’annonce par Nouveau Front Populaire (NFP) d’un moratoires sur les mégabassines et les autoroutes dans son programme des 15 premiers jours est le fruit du rapport de force que nos luttes ont su imposer au cours des 3 dernières années. 

Le terrain et le tempo des Soulèvements de la terre sont ceux de la lutte, de l’auto-organisation des mouvements et de l’action directe populaire. Que le gouvernement soit néo-faciste, macroniste ou de gauche, nous continuerons à lutter contre l’accaparement des terres par l’agro-industrie et la bétonisation du monde. Quel que soit le résultat, nos luttes et nos actions doivent franchir un cap face aux menaces conjointes du ravage écologique et de la fascisation.

Nous vivons pour l’heure un moment historique. Il ne suffit pas de faire barrage au Rassemblement National par les urnes, il faut lui barrer physiquement la route. Il ne doit pas prendre le pouvoir, ni dans trois semaines, ni dans trois ans !

C’est pourquoi nous appelons les comités locaux des Soulèvements de la terre et les collectifs d’habitant·es en lutte auxquels nous sommes liés : 

# Avant les élections  

  • à renforcer les manifestations contre l’extrême-droite partout en France
  • à rejoindre la manifestation en hommage à Nahel le 29 juin prochain
  • à prendre part aux assemblées et aux banquets populaires ou à en initier
  • à multiplier les initiatives anti-fascistes à la campagne pour ne pas laisser l’extrême-droite gagner plus de terrain dans le monde rural (comme invitent à le faire depuis les luttes territoriales nos camarades de terres de lutte : https://reporterre.net/Construisons-des-resistances-locales-a-l-extreme-droite )

# Après les élections 

Si le RN est au pouvoir nous devrons immédiatement faire en sorte qu’il ne puisse pas appliquer son programme. Voici de premières propositions d’actions communes et d’espaces de convergences. Nous invitons à les mettre en discussion au sein des comités locaux et des assemblées d’ici le 30 juin :

  • envisager dès à présent des blocages ciblés et des prise des ronds points partout en France dès le 8 juillet. Monter des barrages physiques à l’exercice du pouvoir et des espaces d’auto-organisation dans la rue si le barrage électoral n’a pas été suffisant.
  • empêcher, en cas d’élection du RN, que les Jeux Olympiques assurent sous les regards du monde entier la consécration d’un gouvernement fasciste.
  • confluer massivement au village de l’eau contre les méga-bassines du 16 au 21 Juillet, première grosse mobilisation estivale post-élection et lieu de rassemblement pour organiser la résistance. | Canal Télegram de la mobilisation : https://t.me/STOPmegabassines

# Avant et après les élections 

  • à construire une campagne d’actions contre le groupe Bolloré, acteur majeur de la logistique néo-coloniale extractiviste dont les bénéfices servent à renforcer l’hégémonie culturelle néo-fasciste à travers son empire médiatique. Ce groupe qui oeuvre sans relâche à mettre l’extrême droite au pouvoir possède de multiples sites à travers le pays.

L’heure est grave.

Le temps est venu de construire un réseau de résistance, de tisser un maillage de contre-pouvoirs populaires.

Le temps est venu de nouer de nouvelles alliances et et déployer de nouvelles stratégies en allant à la rencontre de nombreux collectifs, syndicats et organisations.

Cela implique une lutte acharnée sur le terrain et une bataille culturelle.

Cela implique de prendre dès à présent les mesures qui s’imposent face à la répression en diffusant des pratiques de sécurité et de solidarité.

Cela exige d’être en mesure de jeter les bases d’une riposte en cas de bascule néo-fasciste.

Nous appuierons dans les semaines qui viennent des initiatives pour construire un front de lutte qui agrège des salarié·es, des étudiant·es, des paysan·nes, des habitant·es des quartiers populaires, des campagnes et des villes résolu·es à s’unir pour désarmer le fascisme. 

Les soulèvements de la terre, le 14 juin 2024

Catégories
antifascisme antiracisme Éducation

SUD éducation : L’extrême droite ne doit pas arriver au pouvoir : mobilisons-nous !

Ce communiqué a été publié le 10/06/2024

L’extrême droite cumule près de 40% des suffrages aux élections européennes. La situation est grave car demain nous pourrions être gouverné par l’extrême droite. 

L’extrême droite a toujours été, et demeure plus que jamais l’ennemie mortelle des travailleurs et des travailleuses, des étranger⋅ères, des personnes racisées, des LGBTQIA+ et de la démocratie. Son programme conduit à une accélération de la crise écologique.

Le programme de toutes les extrêmes droites, c’est de préserver les privilèges du patronat et des classes sociales favorisées, en désignant des boucs-émissaires à la colère sociale : les étranger⋅es, les femmes, les personnes non-blanches, les LGBTQIA+…

Le gouvernement a une lourde responsabilité dans la montée de l’extrême droite : en menant une politique antisociale et raciste, avec les réformes des retraites, de l’assurance chômage ou la loi immigration, il a d’une part suscité de la défiance et de la colère envers les cadres institutionnels de notre société et il a d’autre part participé à dédiaboliser le FN/RN. Ainsi dans l’Éducation nationale, le Choc des savoirs et  l’uniforme, l’interdiction du port de l’abaya constituent des mesures tout droit issues du programme de l’extrême droite.

Nous sommes à présent au pied du mur, face à la menace de l’arrivée au pouvoir du FN/RN avec le risque de ministres d’extrême droite, y compris à l’Éducation nationale et dans l’Enseignement supérieur et la Recherche. Les conséquences seraient catastrophiques. À l’Assemblée nationale, le FN/RN s’est opposé à l’augmentation du Smic, c’est-à-dire aux augmentations de salaire pour les personnels AED et AESH. Dans son programme, l’école n’est qu’un prétexte pour taper sur l’immigration et imposer une idéologie nationaliste, raciste, lgbtiphobe et sexiste. L’école doit préparer la société démocratique de demain, avec le FN/RN au pouvoir, on peut craindre la pire des politiques pour l’éducation.

SUD éducation appelle les personnels à se réunir sur leurs lieux de travail, avec leurs collègues et à se mobiliser partout sur le territoire contre l’extrême droite.

SUD éducation mènera le débat en son sein mais aussi avec les autres organisations du mouvement syndical pour faire progresser une véritable alternative sociale et démocratique à l’extrême droite.

Catégories
antifascisme antiracisme Culture

SUD Culture – L’extrême droite n’est pas L’alternative à la macronie !

Le résultat des élections européennes dimanche soir confirme, malgré une abstention toujours forte, le renforcement du FN/RN, parti issu du fascisme et de la collaboration. Cette organisation s’appuie sur la peur, la frustration et la colère du peuple exacerbées par les choix politiques actuels. Il utilise ce ressentiment légitime en proposant des solutions simplistes qui pointent des boucs émissaires.

Ce parti et son idéologie ont depuis plusieurs années profité des médias du groupe Bolloré qui diffusent sa doctrine en continu et la normalise. Elle prône la loi du plus fort, la soumission à l’ordre établi et l’utilisation de la force comme mode de gouvernement, faisant du rejet de l’autre le fondement de toute relation sociale.

Le macronisme n’a eu de cesse de lui d’accorder du crédit en reprenant des pans de son programme et le justifie, en renforçant la répression des mouvements sociaux, négligeant la concertation démocratique et les mobilisations populaires et syndicales. L’extrême droite s’est toujours nourrie de l’amertume, et force est de constater que le mépris social n’a cessé de ruisseler au cours des dernières mandatures.

L’extrême droite n’est pas L’alternative à la macronie ! En convoquant des élections anticipées 3 semaines après que l’extrême droite a emporté la première place aux européennes, Macron lui donne l’opportunité de se renforcer au Parlement.

Ne nous leurrons pas ! Le FN/RN est un danger d’autant plus grand que l’autoritarisme des gouvernements successifs a doté le pouvoir politique d’outils de répression et d’entrave au pluralisme inédits. La perspective de son arrivée au pouvoir doit, plus que jamais, nous unir dans l’action.

Le rejet d’une gouvernance ultra-libérale, toujours plus brutale, ne doit pas nous conduire à faire le choix de l’enfermement dans une société où règne l’ordre, la soumission et la haine de ce qui n’est pas nous-même.

Profondément attaché.es aux valeurs antifascistes et antiracistes et résolu.es à les défendre, nous appelons à faire bloc contre l’extrême droite en rejetant son programme clivant et préjudiciable à l’ensemble des travailleurs·euses.

Catégories
antifascisme antiracisme Santé-Social

L’Extrême Droite, un danger pour notre santé !

Après une élection européenne qui voit l’extrême-droite à près de 40% et l’annonce par Emmanuel Macron de la dissolution de l’Assemblée Nationale, le Rassemblement National est aux portes du pouvoir.

Les politiques menées de casse des services publics et de la protection sociale en portent pour l’essentiel la responsabilité.

L’extrême droite, c’est le rejet de l’autre, la haine de l’étranger, la remise en question des droits des femmes. C’est aussi une politique attaquant les services publics et la protection sociale.

Parce que nous défendons :

  • l’accès aux soins pour toutes et tous,
  • l’hôpital public et les moyens qui lui sont nécessaires : embauches, réouvertures de lits …
  • l’ouverture de centres de santé de proximité pour lutter contre les déserts médicaux.
  • une Sécurité Sociale solidaire et universelle, prenant en charge intégralement à 100% les frais de santé dans un périmètre étendu et défini selon les besoins des populations, sans aucune condition ni discrimination, intégrant en son sein l’Aide Médicale d’Etat plus que jamais menacée.
  • le droit des femmes à disposer de leur corps, le droit à la contraception et à l’avortement, le maintien et la réouverture de centres IVG et de maternités de proximité
  • une société solidaire
Nous, organisations impliquées dans le Tour de France pour la Santé et organisations signataires, appelons toutes les forces progressistes à se rassembler pour faire barrage au Rassemblement National lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet et à s’opposer aux politiques anti-sociales.
Face au péril d’extrême-droite, nous appelons plus que jamais citoyens, syndicats, associations, mutuelles, partis progressistes à se mobiliser ensemble pour défendre le droit à la santé pour toutes et tous.

Les signataires :

Syndicats : Fédération Sud Santé Sociaux, Fédération Syndicale Unitaire, Syndicat de la Médecine Générale, Syndicat des Jeunes Médecins Généralistes, Syndicat National des Infirmier(e)s Conseiller(e)s de Santé-FSU, Syndicat National Unitaire des Assistants Sociaux de la Fonction Publique-FSU, Union Fédérale Médecins Ingénieurs Cadres et Techniciens-CGT, Union Syndicale de la Psychiatrie, Union Syndicale des Médecins de Centres de Santé, Union Syndicale Solidaires

Mutuelles : Fédération des Mutuelles de France, Mutuelle Générale d’Avignon, Mutuelle Mutami, La Mutuelle des Pays de Vaucluse, Union des Mutuelles de Vaucluse

Associations, collectifs : Act Up Sud-Ouest, Appel des Appels, Association des Médecins Urgentistes de France, ATTAC France, Changer de Cap, Collectif InterUrgences, Collectif des Médecins Généralistes pour l’Accès aux soins, Conseil National de la Nouvelle Résistance, Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et à la Contraception, Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de proximité, Fédération Générale des Retraités de la Fonction Publique, Femmes égalité, Femmes Solidaires, Fondation Copernic, Ligue des Droits de l’Homme, Médecins du Monde, Médicament Bien Commun, Mouvement d’Insoumission aux Ordres Professionnels, Notre Santé en Danger, Printemps de la Psychiatrie, Réseau Eco Syndicaliste, Stop Précarité

Organisations locales et régionales : Amis de la Nature section de Rouen, Collectif de Défense de la Santé du Doubs, Collectif 37 Notre Santé en Danger, Collectif Santé Pays-Haut (54), Collectif Tenon pour l’IVG, Comité de défense de l’hôpital de Concarneau, Comité de défense de l’hôpital public et de l’offre de soins du Pays de Guingamp, Comité de défense des hôpitaux du Nord Essonne, Comité Ivryen pour la Santé et l’Hôpital public, Comité pour la Défense de l’Hôpital et le Droit à la Santé de Douarnenez, Comité de Vigilance des Services publics de Haute-Saône, Le Manifeste Comité de St Affrique-Millau, L’Esprit Vitry, Médecins du Monde Rouen, Parti de Gauche Alpes Maritimes, Sud Santé Sociaux Finistère, Union des syndicats CGT du Bassin Villeneuvois

Organisations politiques : ENSEMBLE !, Gauche Démocratique et Sociale, Gauche écosocialiste, Génération.s, La France Insoumise, Les Ecologistes, Nouvelle Donne, NPA L’Anticapitaliste, Parti de Gauche, Pôle de Renaissance Communiste en France, Pour une Ecologie Populaire et Sociale,

Le 14 juin 2024

Contact : tour-france-sante-plfss@mailo.com

Catégories
antifascisme antiracisme Poste / Télécom

SUD – PTT – L’ASSEMBLÉE NATIONALE EST DISSOUTE, PAS LES LUTTES !

11/06/2024

Les organisations d’extrême droite viennent d’obtenir, sans réelle surprise, un score historique lors des élections Européennes du dimanche 09 juin 2024. C’est dans ce contexte que le président Macron a annoncé une dissolution de l’Assemblée nationale et ouvert la porte à un éventuel gouvernement dirigé par Bardella.

Dans la séquence électorale qui s’annonce, il pourrait sembler à certain·es que les organisations syndicales doivent garder une certaine réserve. La fédération Sud PTT pense que le mouvement social, le mouvement ouvrier, a des choses à dire et à proposer. Sans se faire les chantres d’une liste ou d’une autre nous tenons à exprimer clairement une chose, le RN et consorts sont les ennemis des travailleuses et des travailleurs. Partout où ce courant est au pouvoir, comme en Italie, en Hongrie, en Pologne ou encore en Argentine, les droits de grève, de manifestation, les droits des femmes sont attaqués.

Dans aucun de ces pays, les salarié·es n’ont obtenu de meilleurs salaires, de meilleures retraites/pensions, une meilleure protection sociale et nulle part les femmes, les minorités de genre ou d’origine n’ont obtenu plus de droits. C’est le contraire qui se passe et c’est la répression généralisée contre les opposant.es qui s’expriment. Les salarié·es n’ont aucun intérêt à voir ces gens au pouvoir, bien au contraire. Ils feront le jeux du patronat et seront comme Macron vis à vis des revendications ouvrières, comme Macron pour casser le droit du travail, la répression policière augmentera et ils seront réactionnaires sur les questions dites « sociétales ».

La solution pour le mouvement social et syndical, c’est d’utiliser ses propres moyens : les assemblées générales, les grèves et la manifestation. Libre à chacun.e de compter sur un vote pour changer la vie mais les expériences des 20 dernières années ont souvent démontré que, au minimum, cette option ne suffit pas. Macron joue à l’apprenti sorcier (ou pyromane) en provoquant des élections législatives anticipées. Il pense sans doute être le plus malin de la bande et préparer finement les présidentielles 2027 mais les petites manœuvres électorales du président des patrons ne doivent pas nous faire oublier son bilan de régression sociale.

Des millions de personnes ont défilé l’année dernière contre la réforme des retraites, des millions se sont mobilisées au moment des gilets jaunes ou de la loi travail. Ce sont ces forces qui pourront obtenir des changements, comme à chaque fois que des acquis sociaux ont été obtenus. C’est à l’organisation de cette riposte que s’attelle la Fédération Sud PTT et nous appelons d’ores et déjà à participer à l’ensemble des manifestations qui vont se dérouler dans la période qui s’ouvre. Partout où nous le pouvons organisons des AG, des réunions pour discuter de la situation et du mouvement qu’il nous appartient de construire.

Catégories
Actu Solidaires 78 antifascisme antiracisme Collectivités territoriales Conditions de travail Dans les Yvelines, une classe en lutte... Écologie Éducation En grève ! La Poste Luttes migrant·es Palestine Pourquoi des prisons ? Revue de presse Santé-Social Secteur associatif Services publics

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 69

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org





Source : Le Parisien

Source : Le Parisien

Source : actu.fr

Source : actu.fr

Source : actu.fr

Source : actu.fr

Source : actu.fr

Source : actu.fr

Source : actu.fr
RSS
Follow by Email