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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Luttes migrant·es

Campagne « Stop au racket sur les cotisations et les impôts des travailleurs Sans-papiers » : mobilisation le 8 juin

Impôt sur le revenu : Pour un traitement égalitaire et positif des dossiers des Sans-papiers

Rassemblement jeudi 8 juin à 14h – Place du Bataillon du Pacifique à Paris – Métro Bercy

Dans un contexte marqué par le projet de loi asile et immigration, véritable négation des droits des migrants et des migrantes, où les droits d’asile et au séjour vont se voir restreindre encore plus, où les pratiques préfectorales arbitraires vont pouvoir se multiplier, et où l’on va trier les personnes selon leur utilité pour combler les postes des métiers dits « en tension », les Sans-papiers continuent à lutter pour leur droit à vivre dignement et à être régularisés.

Ainsi les travailleurs et travailleuses de la plateforme DPD du Coudray-Montceaux, l’agence Chronopost d’Alfortville et l’agence d’intérim RSI de Gennevilliers sont en grève depuis plus de 16 mois contre leur surexploitation et pour leur régularisation dans le cadre d’une négociation collective. Des collectifs de Sans-papiers s’organisent et manifestent.

Depuis plusieurs années, la campagne « Stop au racket sur les cotisations et les impôts des travailleurs Sans-papiers » dénonce l’injustice à laquelle sont confrontés les travailleurs et travailleuses Sans-papiers. Alors qu’ils et elles paient des cotisations sociales, des taxes et des impôts, dont la TVA est le plus emblématique, les Sans-papiers ne bénéficient jamais des droits et des prestations qui y sont rattachés.

Chaque année, des Sans-papiers déposent leurs déclarations de revenus et s’acquittent de leurs obligations fiscales. Cependant de plus en plus de centres des finances publiques refusent de prendre en charge leurs déclarations pour des motifs abusifs (demandes de titres de séjours, de fiches de paye, rejet d’attestation d’hébergement non justifié…), le tout dans un contexte de difficultés de plus en plus importantes liées à la numérisation des services des finances publiques.

Alors que l’avis d’imposition est un document indispensable lors du passage en préfecture pour la régularisation, la campagne « Stop au racket sur les cotisations et les impôts des travailleurs Sans-papiers » exige un traitement égalitaire et positif des dossiers des Sans-papier par l’administration fiscale.

Nous appelons à nous rassembler le 8 juin, dernier jour de la campagne déclarative 2023, place du Bataillon du Pacifique devant le Ministère de l’économie, des finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique et nous demandons une audience à M. Le Maire.

Nous exigerons la prise en charge de l’ensemble des déclarations des travailleurs et travailleuses Sans-papiers déposées cette année dans les Services des Impôts des Particuliers. Nous lui rappellerons aussi que les Sans Papiers contribuent largement au modèle social et que les vrais fraudeurs sont du côté du patronat quand il ne s’acquitte pas de ses cotisations sociales.

Régularisation globale des Sans-Papiers !

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La Poste Poste / Télécom

Jeudi 1er juin Mobilisation chez l’opérateur Orange

Mobilisé.es contre les suppressions de postes

– Une stratégie de démantèlement de l’entreprise

Depuis un an, la nouvelle direction du groupe se montre très agressive envers le personnel et ses instances représentatives. Elle fait passer au pas de charge cessions, réorganisations et compression des effectifs. Son projet de plan social est une première chez Orange qui, jusque là, se reposait pour réduire ses effectifs sur des départs massifs à la retraite non compensés par les embauches (31500 emplois supprimés sous Stéphane Richard…).

– Un mépris total de la main d’œuvre qu’elle sous-traite

La direction se défausse de ses responsabilités d’employeur concernant les conditions de travail : le groupe exploite des dizaines de milliers de travailleurs dans une chaîne de sous-traitance en cascade (voir dans l’émission Complément d’enquête diffusée le 20 avril, la fuite dédaigneuse de Christel Heydemann face à la journaliste qui l’interpellait sur la mort par électrocution d’un jeune auto-entrepreneur intervenu pour le compte d’Orange). Ces manœuvres dramatiques et court-termistes ont pour seul but de gaver des actionnaires insatiables.

– les instances représentatives du personnel bafouées

La direction a aussi pris la fâcheuse habitude de ponctuer les séances du CSEC (Comité Social et Économique Central) par des menaces et du chantage, notamment sur les droits des salarié.es. De plus, elle ignore délibérément les revendications et les alertes des représentant.es du personnel.

– Une rémunération variable basée sur la performance sociale, mais la direction se gave encore

Tandis que l’augmentation salariale décrétée par les négociations obligatoires annuelles 2023 n’est que de 4%, et donc nettement inférieure à l’inflation, Christel Heydemann s’est faite octroyer une augmentation de 70% par rapport au salaire de son prédécesseur. Quant à la réforme des retraites, elle et Jacques Aschenbroich, le président du conseil d’administration d’Orange, n’en ont cure, puisqu’une retraite complémentaire a été mise en place spécialement pour eux. Le lendemain de l’AG des actionnaires du 23 mai, face à tant d’indécence et suite à une tentative d’entrave au bon fonctionnement de l’instance, l a délégation SUD décida de quitter la séance du CSEC. En effet, la direction a cherché à passer outre l’avis des élu.es pour imposer son projet concernant la prime variable commerciale des agences PRO et PME.

– Un plan de départ “volontaire” sous la contrainte

Un avenir vers ailleurs est promis à 669 collègues de la division SCE (Services Communications Entreprises). Nous avons déjà connu ce type de contexte délétère où une direction d’Orange met tout en œuvre pour dégrader les conditions de travail et pousser ainsi le personnel vers la sortie. Nous rappelons que le jugement du 30 septembre 2022 a condamné en appel la direction Lombard pour harcèlement moral institutionnel et fait jurisprudence. SUD mettra tout en œuvre pour s’opposer à une nouvelle casse de l’emploi et des conditions de travail.

rdv avec vos élu.es sud du CSEC

jeudi 1er juin dès 11h00

6 place d’alleray PARIS 15

Métros VOLONTAIRES / VAUGIRARD

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Actu Solidaires 78 En grève ! Retraites

Le 6 juin, pour nos retraite et le progrès social !

Macron et son gouvernement, en faisant un semblant de “dialogue social” tente de faire croire que la page des retraites est tournée, qu’il n’y a aucun problème dans ce pays…et que la colère sociale n’existe plus. Mais les raisons de fond de notre mobilisation engagée depuis janvier sont bien plus profondes et ont pour socle la lutte pour le partage des richesses. Face à nos batailles sociales, environnementales, économiques, le gouvernement au service des grands groupes capitalistes et de la finance continue son entreprise de destruction de nos acquis sociaux et de destruction des écosystèmes: annonces sur la conditionnalité du RSA, sur la soi-disant industrie verte, une diminution des impôts qui va encore plus précariser nos services publics déjà exsangues..visuel instagram : Face à tant d'injustice sociale, pas d'apaisement possible

Cela fait des années que le patronat bénéficie d’exonérations de cotisations sociales, de crédits d’impôts et autres niches fiscales, d’aides publiques de l’ordre de 150 milliards d’euros par an …. Les profits des grandes entreprises, les dividendes versés aux actionnaires sont indécents (80 milliards€), et se fond au détriment particulièrement des retraité·es, des femmes, des personnes en situations de handicap, des personnes sans-papiers, des chômeurs·euses et précaires.

Défendre nos retraites, nos salaires et nos conditions de travail, c’est aussi défendre la démocratie. La multiplication des violences policières, des gardes à vue abusives, des réquisitions de salarié·es, des interdictions de se rassembler ou de manifester sont très préoccupantes et posent la question de la nature du régime vers lequel va ce pouvoir.

Les urgences aujourd’hui c’est la hausse des salaires, pensions, minimas sociaux, c’est l’accès aux besoins sociaux et aux biens communs pour toutes et tous (énergie, éducation, santé, logement, culture, transports…), ce sont aussi l’écologie et le climat, l’égalité femmes/hommes, les droits des étranger·es, défendre la paix contre les impérialismes, les guerres et leurs profiteurs.

Notre mouvement est profond. Il n’y a pas d’apaisement possible face à tant d’injustice sociale. Faisons pression sur l’ensemble des parlementaires pour qu’elles et ils votent pour la proposition de loi de revenir sur la réforme des retraites! Le combat pour que cette réforme ne s’applique pas continue! Organisons les casserolades, les actions, les rassemblements!

Contre la réforme des retraites, contre la destruction de nos conquêtes sociales, contre la destruction de la biodiversité, contre l’enrichissement de quelques-uns.

Toutes et tous en grève, et en manifestation dans la rue le 6 juin !

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Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation La Poste Luttes migrant·es Retraites Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 55

Une classe en lutte dans les Yvelines !


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Voir aussi


Source : Le Parisien

Voir aussi sur le sujet


Source : Le Parisien

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Éducation En grève !

Journées de grève : connaître ses droits  !

Les personnels de l’Éducation nationale sont très mobilisé·es contre la réforme des retraites, certain·es ont fait vingt à trente jours de grève. Le ministère de l’Education nationale a informé les organisations syndicales que les prélèvements avaient été retardés suite à des difficultés techniques : ils s’étaleront sur le fiches de paie de mai à août à raison de 4 jour par mois.

En cas d’absence de service fait pour une journée, la retenue sur traitement est d’un trentième du salaire mensuel perçu.

Si l’absence porte sur plusieurs jours consécutifs en cas de grève reconductible par exemple, l’Administration peut décider d’appliquer l’arrêt Omont et décompter des retenues qui s’élèvent à autant de trentièmes qu’il y a de journées comprises du premier jour au dernier jour inclus, même s’il n’y avait aucun service à accomplir pendant plusieurs de ces journées.

Néanmoins, le ministère a rappelé en Conseil Social d’Administration (CSA) ministériel le 24 mai 2023 que la coutume était de ne pas appliquer l’arrêt Omont dans l’Éducation nationale.

Si vous constatez que l’arrêt Omont a été appliqué sur votre fiche de paie, contactez le syndicat SUD éducation de votre département pour que le syndicat intervienne auprès de la DSDEN, du Rectorat ou des DRH de votre académie ou de vos établissements et, si cela est nécessaire, auprès de la DGRH afin que vos droits soient respectés.

Le texte réglementaire à connaître

La circulaire du 30 juillet 2003 relative à la mise en œuvre de retenues sur rémunération pour les agents public de l’État en cas de grève, stipule que c’est à la/au chef·fe de service qu’il revient de comptabiliser les grévistes, et le nombre de jours de grève à retenir sur la rémunération des agents.

La règle : 4 jours prélevés par mois au maximum !

La Direction Générale des Ressources Humaines (DGRH) des ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur et la Recherche a rappelé lors du Comité Social d’Administration du ministère de l’Education nationale du 3 avril 2023 que les prélèvements des agent·es grévistes sont plafonnés à 4 jours sur un salaire mensuel.

Si des académies ou des établissements du supérieur venaient à déroger à cette règle, contactez le syndicat SUD éducation de votre département pour que le syndicat intervienne auprès de la DSDEN, du Rectorat ou des DRH de votre académie ou de vos établissements et, si cela est nécessaire, auprès de la DGRH afin que vos droits soient respectés.

Organisons-nous collectivement et revendiquons le paiement des jours de grève

Notre mobilisation contre la réforme des retraites est pleinement légitime : cette réforme est injuste. La grève a été majoritaire sur plusieurs journées dans notre secteur, c’est pourquoi SUD éducation revendique que les jours de grève dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites ne soient pas prélevés par l’employeur.

Organisons la solidarité avec les caisses de grève !

SUD éducation a collecté de l’argent dans une caisse de grève nationale : elle est reversée aux syndicats locaux, ce qui leur permettra d’abonder les caisses de soutien locales, et d’organiser la solidarité au plus près des réalités locales.

Pour en savoir plus sur les caisses de grève et de solidarité qui existent dans votre département, contactez le syndicat SUD éducation de votre département.

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Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

Solidaires Sans frontières : Bulletin n°13

Au sommaire :

Pour une autre politique migratoire d’accueil
Mayotte :

  • contre l’opération Wuambushu
  • du tord d’exister à l’entrave à l’IVG.

Tribune : pour la régularisation des sans-papiers de Chronopost et DPD

Campagne Stop-Racket

Brochures GISTI / Solidaires finances publiques : Sans-papiers et impôts : pourquoi et comment déclarer ses revenus

Réforme des retraites : haro sur les maghrébins

Parlement de rue : un autre accueil pour les personnes migrantes est possible

Retraites et immigration, une autre double peine

Retours sur :

  • Création d’un nouveau collectif sur Rennes
  • Solidaires 05 : Maraude syndicale
  • Communiqué Saint Brevin
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Automobile

Le démantèlement de Renault en marche

Le CSE de Guyancourt était consulté sur la création d’une Direction de l’Ingénierie Software et Système, prélude à son transfert dans Ampère. Les élus SUD ont dénoncé le démantèlement de l’Ingénierie Renault qui devrait développer des « véhicules définis par la sobriété » plutôt que « par le logiciel ».

Comité Social et Economique extraordinaire du 2 mai 2023 de l’Etablissement Renault Guyancourt/Aubevoye.

Information Consultation sur les évolutions d’organisation de l’ingénierie Software Renault SAS.

Déclaration SUD

Avec la création d‘une filiale spécialisée dans l’Ingénierie Software et Système, la direction vise « une organisation consacrée à part entière aux défis de demain des constructeurs ». Or un de ces principaux défis est de limiter les émissions de gaz à effet de serre responsables du dérèglement climatique. Le développement de véhicules de plus en plus sobres en énergie et en matières premières devrait donc être prioritaire. Au contraire, les constructeurs automobiles choisissent de monter en gamme. Le recours à des mots magiques comme « écosystémique » pour peindre en vert cette politique ne peut faire illusion. Sans compter qu’avec la hausse des prix des véhicules, ceux-ci sont de plus en réservés à une partie de la population qui a les moyens de les acheter.

« Software Defined Vehicle » contre « Sobriety Defined Vehicle »

La création d’Ampere Software & Systèmes s’intègre dans ce cadre. Son objectif est de réaliser le « véhicule défini par le Logiciel » (Software Defined Vehicle, SDV), un véhicule continuellement connecté, avec dans un sens des mises à jour régulières de nouveaux services et applications téléchargeables et dans l’autre des remontées de données du véhicule. Cette hyper-connectivité engendrera donc une surconsommation d’énergie et de matières premières. Au lieu du Software Defined Vehicle, l’urgence serait de mettre les compétences des salariés de Renault pour concevoir, développer et industrialiser des « Sobriety Defined Vehicle », des « véhicules définis par la sobriété ».

Cela dit la direction de Renault aurait pu réaliser le véhicule électrique et connecté sans démanteler l’entreprise, surtout qu’elle envisage que l’activité ICE/Hybride « va demeurer significative pendant de nombreuses années (au-delà de 2035 hors d’Europe). » Dans ce contexte, on comprend mal la vente de cette activité à Geely (alors que les constructeurs chinois sont par ailleurs désignés comme nos principaux concurrents) et à Aramco, le champion du monde des émissions de carbone.

L’autre défi de la réorganisation qui fait l’objet de ce CSE est pour l’ensemble des salariés et prestataires de Renault qui devront s’adapter à de nouveaux modes de travail.

La direction promet « des principes de gouvernance clairs pour structurer les relations entre Ampere et le groupe Renault » mais on voit déjà poindre les conflits car chaque filiale d’Ampere va chercher à réduire ses couts et dégager des marges au détriment des autres entités d’Ampere et de Renault Group. Ampere pourra mettre Renault en concurrence avec des fournisseurs externes, et vice versa. Des contrats de service seront facturés, l’attribution des licences et des brevets devront être arbitrées. Le mode de fonctionnement d’Ampere en mode « Agile à l’échelle » comporte un risque de dégradation des conditions de travail s’il n’est piloté que par des objectifs de réduction des coûts et des délais, avec une injonction à faire toujours plus et plus vite. Autant de facteurs de risques psychosociaux alors que ceux-ci sont déjà à un niveau élevé.

En parallèle, la direction poursuit sa politique de réduction des couts par les externalisations et les délocalisations d’activité. La courbe des effectifs en France poursuit son déclin. Des salariés perdent leur activité et doivent se recaser ou partir. « Challenge 1000 » est une des facettes de cette politique : l’Ingénierie Renault est priée de délocaliser 1000 ETP (Equivalents temps Plein) en 2023 dans les pays à bas couts sans que cela ne fasse même pas l’objet d’une information en CSE.

Dans ce démantèlement, Renault et Ampere auront besoin l’un de l‘autre. Les ADAS sont par exemple développés par Ampère pour l’ensemble des véhicules du groupe. Mais les nouvelles relations client/fournisseur entre les équipes de développement, la complexité de l’organisation du travail va à l’encontre des objectifs de simplification et d’agilité annoncés.

L’inquiétude est grande aussi sur le devenir des Instances Représentatives du Personnel, sur le périmètre des établissements et de leurs activités sociales et culturelles, sur le devenir des acquis et des conquêtes sociales des salariés de Renault. D’autant plus qu’il n’est pas prévu de consultation du CSE sur la création des nouvelles filiales d’Ampere et le transfert des contrats de travail dans ces entités qui auront lieu en octobre 2023.

Tout cela se discute en central. En signant le 27 juillet 2022 un « Accord de méthode » qui encadre les négociations du futur « socle social commun » et de la nouvelle structure juridique du groupe, les délégués centraux CFDT, CFE-CGC et FO ont validé le démantèlement du Groupe Renault et privé les élus locaux d’information et de moyens d’action, notamment en empêchant le recours à des expertises indépendantes.

SUD ne se résigne pas à cette situation. Les organisations syndicales doivent rester un contre-pouvoir. Pour toutes ces raisons, les élus SUD au CSE voteront contre le projet présenté ce jour en CSE.
 

Résultat des votes :

  • Pour : 26 (CFDT, CFE-CGC)
  • Contre : 8 (SUD, CGT, SM-TE)
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