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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78

Gouvernement Bayrou : une fuite en avant libérale et réactionnaire

François Bayrou a annoncé la composition de son gouvernement. Emmanuel Macron et le Premier ministre opèrent une fuite en avant.

Même si bon nombre de ministres sont reconduits, plus encore que dans le précédent gouvernement, la composition de l’exécutif se montre au diapason des obsessions de l’extrême droite ainsi que des politiques néolibérales que la droite et l’extrême droite ont toujours servies mises au service des intérêts des capitalistes. La nomination de Mme Borne, qui a multiplié le recours à l’article 49-3 pour faire adopter la contre-réforme des retraites, est une provocation à l’égard des organisations syndicales et du monde du travail. Quant à celle de Manuel Valls, grand promoteur du crédit d’impôt compétitivité emploi, elle s’inscrit dans la droite ligne de l’idéologie anti-justice fiscale.

Un tel gouvernement montre le refus catégorique du président de la République et du Premier ministre de faire progresser le pays sur la voie de la justice sociale et écologique. L’union syndicale Solidaires s’alarme également de la nomination de M. Darmanin au ministère de la justice. L’ex-ministre de l’Intérieur s’est illustré lors de ses précédentes fonctions par sa remise en cause de l’indépendance de la justice et de l’État de droit. Conjugué au renouvellement de M. Retailleau à l’Intérieur, cette nomination laisse présager d’une reprise par le gouvernement de l’agenda raciste et réactionnaire du Rassemblement national.

À cet égard, la présence de ces deux ministres notamment n’est pas de nature à rassurer sur l’action de l’État à Mayotte. Le drame que vit la population ne trouvera pas sa solution dans une politique encore plus xénophobe.

Pour Solidaires, rien n’est à attendre d’un tel gouvernement. Au contraire, il faut reprendre le chemin du progrès social par le rapport de force avec le patronat et le gouvernement, pour imposer des mesures de justice sociale et écologique :

  • abroger la réforme des retraites ;
  • augmenter le SMIC, augmenter les salaires, les indexer sur les prix ;
  • développer les services publics sur tout le territoire.
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Retraites

Note mensuelle de l’UNIRS décembre 2024

Publié le 30 décembre 2024 par UNIRS – Union nationale interprofessionnelle des retraité-es solidaires

Réunion du CA de l’UNIRS le 10 décembre

Le Conseil d’Administration de l’UNIRS Solidaires Retraité·e·s s’est réuni le mardi 10 décembre 2024, de 10 h à 16 h au siège de l’Union syndicale Solidaires avec 19 personnes, 8 femmes et 11 hommes.

Ce CA a commencé à réfléchir sur une sécurité sociale de l’alimentation, à partir d’un texte envoyé à l’avance et figurant en annexe du compte-rendu de la réunion (à voir en cliquant ici : https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/sectorielles/reunion-du-ca-unirs-le-10-decembre/). Il a aussi discuté de l’actualité des débats parlementaires sur le PLF 2025 et le PLFSS 2025 et du changement de gouvernement, et a commencé à travailler sur la dette.

Les actions des retraité·es ont été abordées lors du bilan de la journée d’action du 3 décembre des 9 organisations de retraité·es, et des suites à donner à ces mobilisations sur la santé et sur le pouvoir d’achat.

Le CA a préparé l’AG annuelle de l’Unirs qui aura lieu le 28 janvier 2025 pour examiner l’année 2024 et préparer 2025 : les inscriptions (une cinquantaine pour le moment), l’état des adhésions des structures à l’Unirs, l’actualisation du rapport d’activité, les amendements à la motion d’orientation, l’examen des trois dossiers revendicatifs qui seront soumis au vote de l’AG : « Des transports accessibles et adaptés aux besoins des sénior·e·s à tout âge » ; « Pour une fin de vie digne qui respecte les souhaits de la personne » ; « L’aide active à mourir, un droit essentiel de l’UDIRS Calvados ».

Solidaires apporte son soutien à l’ensemble de la population de Mayotte

Mayotte a été dévastée le 14 décembre par le cyclone le plus destructeur depuis plus de 90 ans. L’ensemble de l’île a été ravagé. Les infrastructures déjà très précaires ont été détruites et le bilan humain déjà lourd risque de continuer de s’alourdir au fil des jours. Une nouvelle fois, cette catastrophe climatique montre l’urgence à faire des choix radicaux et engager une véritable bifurcation écologique.

Solidaires apporte tout son soutien à l’ensemble de la population de Mayotte victime de ces intempéries destructrices.

L’État doit mettre tout en œuvre afin d’aider la population : rétablir au plus vite les infrastructures de base telle que l’accès à l’eau, à l’électricité, assurer un accès aux soins pour soigner les blessé·es et éviter toute épidémie et bien entendu que chacun·e puisse avoir accès à des distributions de nourriture.

L’Union syndicale Solidaires ainsi que toutes les structures implantées à Mayotte ont ouvert une cagnotte en ligne où chacun·e peut verser : https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/cagnotte-de-solidarite-avec-mayotte/

Réunion des 9 organisations de retraité·es

La réunion du groupe des 9 organisations de retraité·es (G9) du 16 décembre 2024 s’est tenue dans les locaux de FO, de 10 h 30 à 12 h, en présence de toutes les organisations, sauf LSR excusée. Le G9 a décidé :

  • Un communiqué de bilan du 3 décembre qui se félicite des mobilisations qui ont permis d’obtenir 2,2 % de revalorisation des pensions, soit bien plus que le 0,8 % prévu par gouvernement. Le communiqué sera envoyé début janvier, lorsque nous serons sûrs de ce 2,2 %.
  • Une action Santé fin mars 2025 (date à préciser) visera les ARS en mobilisant sur les éléments locaux. La reconquête des principes de la sécurité sociale s’appuiera sur le 80e anniversaire de sa création, qui représente l’occasion de rappeler les fondamentaux de la Sécu de façon claire.
  • Une déclaration dénonce la création de la Conférence Nationale de l’Autonomie (CNA) qui comprend de très nombreux institutionnels et aucun représentant des syndicats et des associations représentant les retraité·es alors que le discours officiel appelle les syndicats à un « sursaut citoyen », CNA qui ne se réunira que tous les 3 ans ce qui rend impossible un suivi, qui dessaisit le HCFEA et la CNSA de leurs rôles.

Prochaine réunion du G9 : lundi 13 janvier 2025, à 14 heures, à FO.

Pour voir le relevé officiel des décisions adopté par les organisations présentes, le compte-rendu interne de l’Unirs Solidaires, le communiqué du G9 le lendemain de la journée d’action du 3 décembre, le compte-rendu de l’audience à Matignon, la déclaration commune au Haut Conseil de l’Âge sur le scandale de la création d’une nouvelle instance, sans les syndicats, pour les court-circuiter, cliquer ici : https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/sectorielles/decisions-des-9-organisations-de-retraitees-le-16-decembre/

Forte hausse des tarifs des mutuelles

La Mutualité Française annonce pour 2025, après une hausse moyenne de 8,1 % en 2024, des hausses moyennes de l’ordre de 6 %. Les contrats collectifs (d’entreprises) obligatoires augmenteraient de 7,3 % (9,9 %, en 2024) et les contrats individuels de 5,3 % (7,3 % en 2024). Ces hausses sont le résultat d’une enquête menée auprès de 41 mutuelles couvrant 10,9 millions de personnes. Sur les dix années antérieures, la hausse n’était que de 2,6 % en moyenne chaque année.

Ces hausses sont expliquées par :

  • L’augmentation des dépenses de santé (+5,2 % en 2023 contre +4 % l’année précédente) dans une période de vieillissement de la population et de meilleure reconnaissance des métiers de santé.
  • De nouveaux remboursements, comme la prise en charge des nouveaux traitements contre la bronchiolite ou l’engagement dans la prévention bucco-dentaire, sur les caries notamment (2 millions d’euros en 2025 pour les complémentaires).
  • Le transfert de charges de la Sécu, en confiant par exemple aux complémentaires le remboursement à 100 % du dentaire, de l’optique, et de l’audiologie. Les complémentaires santé assument désormais 40 % des frais dentaires, contre 30 % avant 2023.
  • Des transferts de l’Assurance Maladie vers les complémentaires ont été anticipés mais non appliqués en l’absence d’un vote sur le budget de la Sécu. Le gouvernement Barnier voulait une augmentation des tickets modérateurs sur les médicaments et les consultations médicales, avec un impact financier de 1,1 milliard d’euros. Ces mesures pourraient revenir…

Solidaires revendique le 100 % santé à la Sécu, avec intégration à la Sécu des mutuelles. Il coûterait moins cher à l’assuré d’augmenter sa cotisation à la Sécu qui assurerait tout, que de subir la hausse des complémentaires qui ne remboursent qu’au niveau déterminé par le tarif choisi et qui fait payer plus cher pour compenser ses frais de fonctionnement plus élevés.

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Retraites

Bulletin international de l’UNIRS n°11 de janvier 2025

Publié le 1 janvier 2025 par UNIRS – Union nationale interprofessionnelle des retraité-es solidaires

Pour bien commencer l’année 2025, voici le numéro 11 du bulletin international de l’Union interprofessionnelle des retraité·es Solidaires (UNIRS).

Au sommaire :

  • État espagnol : perte de pouvoir d’achat des pensions
  • Brésil : austérité pour les pensions
  • Grande-Bretagne : campagne pour la prime de chauffage
  • Belgique : des conditions plus strictes pour la pension minimale
  • Balkans : une déclaration commune de syndicats de retraité·es
  • Maroc : manifestations de retraité·es

Etat espagnol : perte de pouvoir d’achat des pensions

Plusieurs organisations de pensionné·es de l’Etat espagnol ont publié un document relatif à l’évolution des pensions depuis la contre-réforme de 2011[1]. Il en ressort une perte de 3,82 points, au regard de l’évolution de l’Índice de Precios al Consumo (IPC). Mais comme le notent ces collectifs de retraité⸳es, la réalité est plus dégradée : dans l’Etat espagnol comme ailleurs, les plus pauvres dépensent proportionnellement une plus grande part de leurs faibles revenus pour les besoins les plus basiques. Or, entre décembre 2019 et août 2024, les prix de l’alimentation ont augmenté de 30,7 points, tandis que l’indice moyen, l’IPC, n’a grimpé « que » de 17,9 points. Celles et ceux qui touchent les pensions les moins élevées ont donc perdu plus de pouvoir d’achat que les 3,82 points déjà inadmissibles. Bien sûr, là-bas aussi, les capitalistes et leurs serviteurs expliquent qu’il faut « faire des économies » ; mais nos camarades donnent quelques chiffres qui confirment que, partout, « les capitalistes nous coûtent cher » : en 2024, les entreprises de l’IBEX[2] ont cumulé plus de 61 milliards d’euros de bénéfices ; l’argent placé par celles-ci dans les paradis fiscaux représente 160 milliards, soit 11% du Produit intérieur brut ; entre 2018 et 2023, les marges des entreprises ont crû de 63,8 points, les salaires de 29,8.

Brésil : austérité pour les pensions

A la veille des vacances de fin d’année, le gouvernement Lula a approuvé, au sein du Congrès, son programme d’ajustement fiscal prévoyant de sévères réductions des dépenses, estimées à environ 11 milliards d’euros. Les camarades de la CSP Conlutas décryptent les conséquences pour la classe populaire, et notamment les personnes retraitées aux plus faibles revenus : l’augmentation des pensions sera drastiquement encadrée, la priorité budgétaire allant au remboursement de la dette, réclamée par les institutions financières et politiques capitalistes !

Grande-Bretagne : campagne pour la prime de chauffage

Monica Taylor, présidente du Comité des retraités du syndicat Unite a déclaré « Unite est le fer de lance de la demande de rétablissement de la prime de chauffage pour l’hiver. Nous demandons des comptes au parti travailliste sur la question du chauffage hivernal. Les gens ont besoin de voir leur vie s’améliorer. Retirer de l’argent aux retraité⸳es qui gagnent à peine 220 livres par semaine, alors que les 50 familles les plus riches de Grande-Bretagne possèdent ensemble 500 milliards de livres, ne va pas dans ce sens. Nous ne reculerons pas. »

Belgique : des conditions plus strictes pour la pension minimale

A compter du 1er janvier 2025, l’accès à la pension minimale garantie (1 773,35 euros par mois pour une carrière complète, montant pour une personne seule) deviendra plus strict. Outre l’exigence actuelle de 30 années de carrière, une condition supplémentaire de 20 années d’« emploi effectif » est introduite (5 000 jours dans le « critère strict », 3 120 jours dans le « critère flexible »). Cette nouvelle condition sera introduite progressivement et ne sera pleinement effective que pour les personnes nées en 1970 ou après. La définition de « l’emploi effectif » est cruciale. Ainsi, si la plupart des congés pour soins sont pris en compte, le crédit-temps pour s’occuper d’un enfant (non handicapé), lui, ne l’est pas. Les périodes de chômage et le travail à temps partiel involontaire (avec maintien) en sont également exclus. [Infos FGTB]

Balkans : une déclaration commune de syndicats de retraité·es

Plusieurs syndicats de retraitées de Slovénie, de Croatie, de Bosnie-Herzégovine, du Kosovo, de Macédoine du Nord, du Monténégro et de Serbie ont publié un « appel pour les droits sociaux et l’élargissement de l’Union européenne », prônant notamment « une réforme des systèmes de protection sociale avec un accès universel est urgente, afin de les rendre plus justes, durables, inclusifs, efficaces et capables de répondre aux besoins des populations. Dans ce sens, la discussion sur la faisabilité d’introduire une pension garantie devrait être relancée au niveau européen et dans chaque pays ».

Maroc : manifestations de retraité·es

Le 1er octobre, puis le 30 novembre, les retraité·s marocains ont manifesté, à Rabat, à l’appel du Réseau Marocain des Organismes de Retraités (RéMOR). La raison ? Un quart de siècle de dévalorisation des pensions.

« Le RéMOR critique vivement l’inaction du gouvernement, exigeant une revalorisation des pensions et une gestion plus efficace des régimes de retraite (RCAR, CMR, CIMR). Il dénonce également des prélèvements injustifiés sur les pensions, la corruption et le gaspillage des fonds publics. »

Le gouvernement a annoncé des mesures de fiscalisation des pensions … qui ne concerneront pas 90% des personnes retraitées dont les revenus très bas les exonèrent de l’impôt sur le revenu.

[1] Document réalisé par l’ASJUBI40 (Asociación Jubilación Anticipada sin Penalizar), la COESPE (Coordinadora Estatal por la Defensa del Sistema Público de Pensiones), l’EHPM (Movimiento de Pensionistas de Euskal Herria), le MADPP (Movimiento Andaluz en Defensa das Pensións Públicas), le MODEPEN (Movemento Galego en Defensa das Pensións e os Servizos Públicos), UNIDAD COESPE et las plataformas de pensionistas de Badajoz et Móstoles.

[2] Equivalent du CAC 40 français.

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Actu Solidaires 78 antifascisme Santé-Social

Communiqué SUD Santé Sociaux 78 – Nous ne cèderons pas aux menaces de l’extrême droite

Après avoir menacé des professionnels du Centre Hospitalier de Plaisir, un ancien patient, militant actif de l’extrême droite et proche de groupuscules violents, s’attaque maintenant aux militant·e·s et la section SUD Santé Sociaux de cet établissement.
Appels au meurtre, à l’attentat à la bombe. Rien que ça. La Direction de l’établissement est également ciblée.
Avec la parole décomplexée sur les plateaux télé, en particulier les chaînes du groupe Bolloré, l’extrême droite se sent pousser des ailes et affiche un peu plus chaque jour son vrai visage. Celui de la violence et de la haine envers celleux qui ne pensent pas comme elles.
L’extrême droite n’a jamais été et ne sera jamais l’alliée des travailleuses et des travailleurs. L’extrême droite, que ce soit au parlement Européen ou à l’Assemblée Nationale a voté CONTRE l’ensemble des mesures sociales à destination des travailleuses et travailleurs. Elle a voté contre l’augmentation du SMIC à 1500€, contre le blocage des prix, contre le retrait de la réforme des retraites à 64 ans, contre l’indexation des salaires sur l’inflation, contre le fond d’un milliard d’euros pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, contre l’inscription de l’IVG dans la constitution … La liste est longue.

Par contre, elle a voté contre le rétablissement de l’ISF, contre la taxe sur les superprofits. Elle est favorable à la baisse des cotisations sociales patronales et salariales (ce que le patronat appelle les charges) qui financent la sécurité sociale… L’extrême droite, Française et Internationale, est issue de la bourgeoisie et se tiendra toujours au côté de cette classe “dominante” et
historiquement antisyndicale afin de favoriser l’exploitation des travailleuses et travailleurs.
Jamais l’extrême droite n’a tenu de piquet de grève auprès de salarié·e·s se battant pour la défense et la sauvegarde de leurs emplois. Jamais l’extrême droite ne se battra pour améliorer nos droits ou nos conditions de travail. Les seules fois où l’extrême droite pointe le bout de son nez dans une manifestation, c’est pour venir s’en prendre verbalement et physiquement à celleux qui se battent au quotidien pour leurs droits, leurs salaires, le respect que l’on mérite toustes en tant que travailleuses et travailleurs.
Nous ne cèderons jamais face à l’extrême droite qui est et restera l’ennemie de la classe ouvrière, des femmes et des minorités de genre.
Le secrétariat départemental

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Accidents du travail

Plus de 3 morts par jour sont liés au travail : Solidaires plus déterminée que jamais pour la santé des travailleurs et travailleuses !

L’Assurance Maladie vient de rendre son rapport annuel sur les risques professionnels en 2023. On y apprend que 1287 décès étaient liés au travail en 2023, soit plus de 3 par jour. C’est aussi 60 de plus qu’en 2022. 759 étaient dus à des accidents du travail, 332 à des accidents de trajet et 196 à des maladies professionnelles.

Pour Solidaires, ces chiffres sont inacceptables, parce que largement évitables. Ils sont sans doute en dessous de la réalité, tant les employeurs mettent tout en œuvre pour éviter la mise en cause de leur responsabilité. Il est pourtant évident que tout le monde devrait rentrer chez soi en vie et en bonne santé après sa journée de travail. Ces morts sont le résultat des choix des employeurs de faire passer leurs profits et les gains de productivité avant la santé et la sécurité des travailleurs et travailleuses.

De même, tout accident survenu sur le lieu de travail indique des conditions de travail et une organisation dysfonctionnelles. Toute maladie professionnelle suggère des risques qui pèsent sur tou∙tes les collègues, sur les riverain∙es, sur les consommateurs et consommatrices et sur l’environnement.

C’est pour armer les salarié∙es face à ces risques que Solidaires a lancé à l’automne son plan d’action contre les accidents du travail. Il met à leur disposition des outils pour déclarer, réparer et prévenir les accidents du travail, et pour imposer le débat sur la santé au travail dans l’espace professionnel.

Pour que personne ne perde sa vie à la gagner, Solidaires revendique :

  • Le rétablissement des CHSCT (comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) dans le privé comme dans la fonction publique, dont les prérogatives ont été largement édulcorées avec leur intégration au sein des comités sociaux.
  • Une politique pénale du travail sévère poursuivant les employeurs en cas de manquements aux règles de prévention des risques professionnels et les condamnant fermement en cas d’accidents graves au travail.
  • Un contrôle accru de la mise en œuvre des DUERP (documents uniques d’évaluation des risques professionnels) dans toutes les entreprises.
  • La suppression du recours à la sous-traitance et à l’intérim dans toutes les activités à risques (BTP, nettoyage, agriculture, nucléaire…).
  • L’élargissement du droit de veto à propos des questions de santé.
  • La création d’une instance en santé et conditions de travail dans les entreprises de plus de 20 salarié∙es.
  • La mise en place d’un service public de santé au travail et la création d’un corps de médecin du travail indépendant des directions d’entreprises, avec une forte augmentation du recrutement.
  • Une indemnisation intégrale de toutes les victimes, et de leurs ayants droit, d’accidents du travail et de l’ensemble des maladies dues au travail, au-delà des seules maladies professionnelles actuellement reconnues.
  • L’élargissement de la liste des maladies professionnelles notamment aux maladies psychiques et aux polyexpositions à des produits nocifs.
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Actu Solidaires 78 En grève ! Transport

FPO : les conducteurs de bus dans leur sixième semaine de grève et dans le deuil

Depuis le 7 novembre, les conducteurs de bus de Cergy-Pontoise et Conflans-Sainte-Honorine Achères sont en grève contre les conditions de travail imposées par Francilité Seine-et-Oise, filiale de Lacroix & Savac.

Il y a quelques jours, un des élus du personnel engagés dans la grève s’est suicidé. 

https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/171224/val-d-oise-les-conducteurs-de-bus-entament-leur-sixieme-semaine-de-greve-dans-le-deuil

Devant ce suicide, le recueillement et la colère de ses collègues grévistes.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/val-d-oise/suicide-d-un-chauffeur-de-bus-dans-le-val-d-oise-le-recueillement-et-la-colere-de-ses-collegues-grevistes-3077488.html

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Licenciements

Une vaste redistribution des richesses… vers le haut. Les chiffres vertigineux du CAC 40 depuis 2020

Article en ligne de l’Observatoire des multinationales


Entre début 2020 et fin 2023 (derniers chiffres disponibles), les groupes du CAC 40 ont engrangé 486 milliards d’euros de profits. C’est 333 millions d’euros par jour, un milliard d’euros tous les trois jours.

par Olivier Petitjean

Après le ralentissement de 2020 dû aux confinements (avec 35 milliards d’euros de bénéfices tout de même), les groupes du CAC40 ont connu trois années de superprofits autour de 150 milliards d’euros.

486 milliards d’euros, cela correspond à peu près aux dépenses de l’État français en 2024. Pour rappel, le déficit budgétaire s’élève cette année à 163 milliards d’euros.

Lire la suite sur le site de l’Observatoire

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antifascisme

Bulletin Solidaires Riposte syndicale antifasciste n°11 décembre 2024

Édito

Et maintenant, tout reste (encore) à faire

Ne pas se tromper de colère

Pour Solidaires, le Rassemblement national n’est pas un parti
comme un autre. Il reste un parti fondamentalement d’extrême droite, raciste et nationaliste. La base de sa politique reste la préférence nationale, la division des travailleurs et des travailleuses, la promotion d’un capitalisme national.


Nous réaffirmons, sans concession, notre antifascisme, parce
qu’il est partie intégrante de notre identité et de notre projet
syndical : celui ci repose sur la défense et l’amélioration des
droits individuels et collectifs dans une perspective de transformation sociale.


Cette perspective et la défense de nos valeurs supposent la solidarité entre tous les salariéꞏes, les privéꞏes d’emploi, les retraitéꞏes, la solidarité internationale et le refus de toute forme de racisme, de sexisme, d’homophobie.


Face à l’extrême droite, on a besoin de luttes sociales victorieuses !


Face aux inégalités, aux injustices, à l’exploitation, aux exclusions, au désastre écologique… nous avons raison de nous révolter. Mais ça ne suffit pas : de nos révoltes, construisons un autre avenir !

Pour Solidaires, prise en charge des revendications immédiates, construction d’alternatives à travers les luttes, rupture avec la société actuelle et internationalisme sont complémentaires. C’est ainsi que le syndicalisme redeviendra une force porteuse d’un projet de société et renverra l’extrême droite dans les poubelles de l’histoire !


Soyons solidaires et antifascistes


Face à la montée de l’extrême droite et de ses idées, le syndicalisme se doit d’être à l’offensive. Il doit démystifier les discours et projets de l’extrême droite et montrer en quoi c’est un poison mortel pour le travailleurs et travailleuses.

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Accidents du travail Conditions de travail Rail Transport

Suicide d’un cheminot : faute inexcusable de la SNCF reconnue

Dans un arrêt du 10 décembre 2024 la Cour d’Appel d’Amiens a confirmé la décision du Tribunal Judiciaire de Saint-Quentin du 15 mai 2023, reconnaissant la faute inexcusable de la SNCF pour la mort par suicide de Julien Piéraut, survenue le 21 mai 2018, en plein conflit contre la énième réforme du système ferroviaire, qui éclatait un peu plus la SNCF, et promettait toujours plus de pression sur les travailleur-euses au nom de la productivité et de la rentabilité.

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Solidarité !

Cagnotte de solidarité avec Mayotte

L’Union syndicale Solidaires ainsi que toutes les structures implantées à Mayotte ont ouvert une cagnotte en ligne où chacun·e peut verser.

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SUD éducation a également lancé une cagnotte

Communiqué de Solidaires

Communiqué de SUD éducation

Communiqué de SUD PTT

Communiqué de SUD Santé-Sociaux

Communiqué de Solidaires Douanes

Communiqué de Solidaires Finances publiques

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