Skip to content

Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

Catégories
Actu Solidaires 78

100 premiers morts au travail recensés en 2021

“Est considéré comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne travaillant, à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit pour un ou plusieurs employeurs ou chef d’entreprise.” Article L. 411-1, Code de la Sécurité sociale.

Source : site Une Histoire populaire

Commémorer les victimes d’accidents du travail

Appel du site Une histoire populaire :

Le 28 avril est la Journée Mondiale de la sécurité et de la santé au travail. A cette occasion je lance une page afin de répertorier les plaques ou édifices en hommage aux victimes d’accidents du travail. Ces éléments mémoriels sont plutôt rares en France. On en trouve cependant apposés à l’entrée de certaines entreprises, usines ou même en pleine rue sur un bâtiment ou une station de métro. Les anciennes cités minières, théâtres de dramatiques catastrophes par le passé,  disposent souvent de stèles commémoratives. On retrouve aussi dans les cimetières des ports de pêche bretons des espaces en mémoire des marins qui ont péri en mer. Ailleurs dans l’hexagone, la relative absence d’inscriptions en mémoire des victimes d’accidents du travail témoigne malheureusement de la relative indifférence que suscite ce sujet dans le débat public. En parallèle du travail de recensement que je mène sur Twitter ou Facebook, il me parait important de débuter ce projet afin de rendre davantage visible le sujet. Il faudrait d’ailleurs inciter l’Etat, les collectivités territoriales et les entreprises elles-mêmes à commémorer les morts du travail en apposant après chaque accident mortel une plaque mémorielle.

Je remercie toutes les personnes qui depuis une semaine m’envoient régulièrement des photos. Si vous connaissez d’autres plaques commémoratives n’hésitez pas à les partager sur les comptes Twitter ou Facebook.

Image de Une

A la mémoire des égoutiers d’EAV (Poissy)

Le 12 juin 2006, Didier Burel (47 ans), son fils Tony (28 ans), Hubert Fur (44 ans), et Michel Pinto (22 ans), quatre agents de la société EAV, chargée de l’entretien du réseau d’assainissement de la ville de Poissy (Yvelines), trouvaient accidentellement la mort au cours d’une opération d’entretien des égouts. Une plaque à leur mémoire a été apposée à l’angle de l’avenue Meissonier et de la rue Jacob-Courant à Poissy. Pour davantage d’informations.

Catégories
Actu Solidaires 78 Éducation

Stop à la langue de bois néo-managériale du rectorat de Versailles !

Réponse aux allégations du rectorat de Versailles par nos camarades de Sud éducation 95

C’est sans vraiment de surprise que nous avons lu la réponse du rectorat à la mobilisation des enseignant-e-s concernant la DHG suite à la journée de mobilisation du 8 avril – journée à la base orientée sur la lutte des AESH dont il n’est pas question dans l’article.

Les éléments de langage employés par les services du rectorat cités par l’article du Parisien relatant cette journée sont toujours les mêmes et montrent qu’ils ne veulent pas entendre les revendications des personnels et des parents d’élèves mobilisés. Pire que cela, le Rectorat de Versailles s’inscrit totalement dans les projets destructeurs du Ministère.

La « marge d’autonomie » (sic) ne correspond à rien d’autre qu’à un concept néo-managérial qui vise à cacher et à donner de faux choix aux personnels de l’Éducation Nationale.
Cette « marge d’autonomie » (re-sic) laisse les équipes pédagogiques avec moins de moyens constants. Celles-ci se retrouvent à devoir déterminer ce qu’elles jugent prioritaires dans leur enseignement.

Toujours dans l’article, le Rectorat affirme « cette année encore, les établissements les plus défavorisés du département auront des dotations supérieures aux autres établissements ». La question posée était pourtant celle des baisses de moyens mais là encore… Langue de bois !

Nous avons pu observer que, cette année, les établissements touchés par la baisse des DHG étaient justement les établissements où le contexte social est le plus défavorisé : les établissements REP et REP +. Il y a bien en action une politique de destruction de l’éducation prioritaire avec la volonté de baisser les moyens dans certains bassins précisément.

Les établissements REP ont de moins en moins de moyens et sont de plus en plus proches des dotations des établissements les « moins défavorisés ». Dans bon nombre d’établissements REP, les classes sont à 28 ou 29 élèves et l’Institution nous répond qu’il serait réglementairement possible d’aller jusqu’à 30 élèves par classe.

Les baisses de DHG, n’en déplaisent aux services du rectorat, sont structurelles. C’est une véritable destruction de l’éducation prioritaire qui est engagée depuis maintenant plusieurs années mais qui s’accélère particulièrement depuis l’arrivée de Blanquer à la tête du Ministère de l’Education Nationale.

Dans les établissements, les conséquences de cette gestion de la pénurie sont très claires : hausse du nombre d’élèves par classes, moins de suivi des élèves en difficulté, hausse des violences, tarissement des dynamiques de travail collectif, épuisement professionnel et augmentation des risques psycho-sociaux pour les personnels.

Alors que l’Italie a décidé l’embauche de 84 000 nouveaux et nouvelles enseignant-e-s, Blanquer, en pleine pandémie, a supprimé 1800 postes cette année.

Sud Education exige :

  • Le retour des lycées dans l’éducation prioritaire
  • Une hausse significative des moyens dans les établissements scolaires et des recrutements massifs de titulaires en fonction des besoins
  • Des effectifs à 20 élèves par classe en éducation prioritaire pour améliorer le suivi et faciliter le travail pédagogique.
  • Une baisse du temps de travail significative pour tou-te-s.
Catégories
Dans les Yvelines, une classe en lutte... Santé-Social

10 avril : action devant l’hôpital de Mantes-la-Jolie

Samedi 10 avril, rdv 14h à l’hôpital de Mantes la jolie, le mot s’était passé de bouche à oreille, à l’initiative de certains des gilets jaune de Buchelay.

14 h – Arrivée échelonnée, depuis le début de la crise sanitaire les journées de mobilisation se sont faites de plus en plus rare.

13 personnes au total devant l’entrée de l’hôpital, banderoles, affiches en carton…

Nous nous étions donné(e)s rendez vous pour dénoncer les positions du gouvernement de supprimer des lits, alors que la situation témoigne que le ce choix est irresponsable, voir dangereux si on continue sur cette lancée…

Nous étions présent(e)s pour soutenir  le personnel hospitalier, qui à  notre sens est complètement abandonné à son sort.

Nous sommes resté(e)s 1h30 avec des échanges très intéressants aussi bien avec les visiteurs que certains agent(e)s hospitalier(e)s.

Ces échanges furent très riches et nous ont permis de nous rendre compte qu’il était important de soutenir toutes ces personnes qui sur le terrain font un sacré travail.

Catégories
Luttes féministes

“Sacs à pains – violentomètres”

Succès de l’opération “Sacs à pains – violentomètres” contre les violences sexistes, dans les Yvelines fin mars- début avril


L’idée venue d’Amérique latine et lancée par la mairie de Noisy-le-Sec en Seine-Saint-Denis, a été reprise par le collectif national Nous Toutes. 600 000 sacs à pain ont été financés par une cagnotte en ligne. Leur originalité : au recto, impression d’un “violentomètre”, questionnaire permettant de mesurer le degré de violences (physiques et psychologiques) dans un couple ou la relation à partir d’exemples concrets du quotidien; au verso, sont affichés les numéros utiles à contacter en cas de violences. Car même si la parole se libère depuis peu, la question est encore taboue et cachée y compris parmi les jeunes notamment.

Dans les Yvelines, plus de 80 membres du collectif NT 78, jeunes ou pas, sont allées sur le terrain où plus de 6000 emballages ont été distribués dans 60 boulangeries qui ont donné un accueil très favorable, de Rambouillet ou Saint-Germain, à Mantes la Jolie en passant par Poissy ou Verneuil. Des mairies se sont investies comme à Trappes en finançant des milliers de sachets ou en envisagent de le faire dans quelques villes.  ( inciter votre mairie à participer : bit.ly/contactmairie  ou bit.ly/baguettemairie⁣ – Sacs à pain en rupture de stock ? bit.ly/baguettepdf) La crise sanitaire et le confinement ont fait explosé les chiffres en termes de violences intra-familiales, cette nouvelle action est donc bienvenue. Il ne s’agit pas de de se substituer à l’Etat, mais constatons que les lois ne sont pas appliquées : telles les trois séances par an d’éducation à la sexualité, quasi inexistantes ou la présence trop rare d’un référent égalité dans chaque établissement.

Pourtant, c’est là qu’on devrait  notamment aborder les questions du consentement, du viol et ne pas s’en tenir aux questions de tenue vestimentaire. Cette action de terrain avec les sacs à pain, a permis un minimum de faire comprendre que le sexisme constitue un problème systémique, issu de la domination patriarcale, reproduite par la société et dans l’éducation. Mais il sera certainement nécessaire de recommencer !Numéros utiles : En cas d’urgence, appelez le 17 ; Pour être écouté.e et informé.e, appelez le 3919 ; Viols Femmes Infos, appelez le 0 800 05 95 95 ; Le tchat « En avant toutes » sur commentonsaime.fr ; Enfance en danger, appelez le 119.Nous Toutes organise des formations et sensibilisations gratuites par zoom 2h et 2h30  sur les thèmes : violences sexistes et sexuelles, culture du viol, éduquer à la non-violence.


Le Violentomètre :  permet de jauger facilement si votre relation amoureuse est saine, ou si, au contraire, il faut demander de l’aide. La frise dégradée et graduée est composée d’une échelle, allant de 1 à 24. Le niveau 1, dans la zone verte nommée “Profite, ta relation est saine”, représente la meilleure situation, celle où, comme note le document, le partenaire “respecte tes décisions et tes goûts”. Le vingt-quatrième pallier, en revanche, correspond à la pire situation : “T’obliges à avoir des relations sexuelles”. “Protège-toi, demande de l’aide, tu es en danger quand…” peut-on lire sur le dernier tiers de la jauge, dans laquelle cinq situations de violences conjugales sont décrites. Au milieu, il y a la zone orange, celle où le violentomètre recommande la vigilance. 

Catégories
Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation Précarité Restauration Revue de presse

Dans les Yvelines, une classe en lutte !

Nouvelle rubrique pour notre site, un petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr

Guyancourt, 12 avril : la CGT dénonçait le plan social devant le siège de Sodexo qui touche notamment les travailleurs étrangers.

Source : 78actu.fr

Voir également sur notre site : Privatisation des cantines et de l’entretien des collèges du 78 : paroles de C’Midy

Limay, 7 avril : Conférence de presse des AESH avant la grève du 8 avril

Source : La Gazette en Yvelines

Se disant parfois « fatigués » de leur travail, les grévistes réclament aussi une revalorisation de salaire. Il est de « 760 euros net » pour 24 heures travaillés. « Le maximum de présence dans une école primaire est de 24 heures, explique Fatima, syndiquée chez Sud Education. Beaucoup de personnes sont obligées de faire un double emploi. » Une autre gréviste lance : « Cela ne suffit pas pour vivre ! ». Tous demandent une augmentation du « taux horaire » et l’accès aux primes. « On n’a pas de primes informatiques, on n’a pas de primes Rep, pas de primes enfants difficiles », conclut-elle.

Source : Courrier de Mantes

Voir également sur notre site : “Nous, les invisibles des établissements scolaires, avons enfin la parole…”

Catégories
Actu Solidaires 78 Automobile

Devant le siège de Renault le 8 avril


Le rassemblement du 8 avril devant le siège de Renault a été un succès. 300 salariés Renault et sous-traitants de l’Ingénierie, de la Fonderie MBF à Saint-Claude ou encore de Renault Cléon ou Flins ont répondu à l’appel de plusieurs syndicats SUD et CGT Renault.

Le Covid et le renforcement des restrictions de déplacement n’ont rien fait à l’affaire. Le rassemblement du 8 avril devant le siège de Renault à Boulogne-Billancourt a été un succès avec environ 300 salariés Renault et sous-traitants de l’Ingénierie venus en car de Lardy (Essonne), d’Aubevoye (Eure) et du Technocentre (Yvelines). Les salariés de la Fonderie MBF à Saint-Claude, qui travaillent pour Renault et PSA et sont en redressement judiciaire, sont venus avec deux cars partis à 3h du matin du Jura. Des délégations d’autres sites Renault, comme Cléon, Le Mans, Flins ou des retraités, étaient également présentes.

L’ambiance était combative, et les prises de parole dénonçant les suppressions d’emplois à Renault et chez ses sous-traitants ont été suivies et appréciées.

Ce rassemblement avait été maintenu par les syndicats CGT et SUD de Renault Lardy, Guyancourt et Aubevoye malgré un communiqué de presse la coordination CGT Renault annonçant deux jours avant son annulation, un communiqué qui a semé le trouble et a été ressenti comme un coup de poignard dans le dos par de nombreux militants Renault.
 

Consultez l’album photos du 8 avril en cliquant ici

 
Des représentants du NPA et de la France Insoumise étaient aussi venus soutenir la mobilisation, ainsi que la CGT TUI qui a invité les présents à participer à une réunion de coordination contre les licenciements et les suppressions d’emplois samedi 10 avril à Saint-Denis.

Les salariés de l’Ingénierie Renault ont ensuite improvisé une Assemblée Générale pour faire le point sur la situation, avec la volonté de préparer la suite. Une expertise sur l’externalisation des 27 salariés de la maintenance des moyens d’essai de l’Ingénierie a été votée par les élus des CSE de Lardy et de Guyancourt/Aubevoye. Elle doit être envoyée aux élus CSE début mai. La direction met la pression pour refaire une information/consultation des deux CSE le 18 mai sur l’externalisation. Mais les salariés entendent bien bloquer les projets de la direction de Renault. La lutte continue !

Catégories
Actu Solidaires 78 Licenciements Précarité

Journée de convergence pour l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage !

Les occupations de lieux culturels se sont multipliées. Cela concerne aujourd’hui environ une centaine de lieux pour protester contre les difficultés spécifiques au monde de la culture, en particulier des intermittent.es, mais surtout pour exiger l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage. La confirmation de la mise en place de cette réforme au 1er juillet va être une catastrophe pour plus d’un million de privé.es d’emplois qui vont voir leurs revenus fortement baisser. Des dizaines de milliers d’autres n’auront plus ou pas l’accès aux allocations chômage.

Dans ce contexte, l’Union syndicale Solidaires rejoint l’appel à faire du “vendredi de la colère” du 23 avril une journée de convergence pour l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage, y compris par la grève, un préavis dans le secteur public sera déposé en ce sens.

Voir notre quatre pages “C’est le chômage et la précarité qu’il faut combattre pas les chômeurs·euses et les précaires !” et nos “visuels chômage”

Le 23 avril, le 1er mai et toutes les dates qui suivront, nous serons toutes et tous en grève et dans la rue.

Pour Paris : Manifestation à partir de 14h de la Place d’Italie à Bastille

Catégories
Actu Solidaires 78 Santé-Social

Le Virus – Journal de la section Sud Santé Sociaux de Versailles

Édito


Comme vous pouvez le constater dans ce numéro, il est principalement consacré à des textes législatifs. Ce n’est clairement pas ce qui est le plus intéressant à lire, mais connaître ses droits est une nécessité pour chacun·e d’entre nous. Car pour nos responsables, votre ignorance sur vos droits et obligations est leur pouvoir.
Osons dire NON. Nos responsables usent et abusent de la continuité de service dans la FPH, servant de prétexte à la moindre occasion, oubliant par la même le respect à votre vie privée. Si pour eux vous devez être dévoué à l’hôpital, ils/elles se posent moins de questions quand il s’agit de prendre leurs congés.
Mais cela voudrait-il dire que vous êtes plus indispensable au fonctionnement de l’hôpital que nos responsables? Nous avons une idée de la réponse.

RSS
Follow by Email