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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78

Le bonheur par les luttes

Expressions Solidaires n°101 (septembre 2021), journal de lutte à lire, à partager et à coller !

Le monde va mal et ce n’est pas un scoop. Rien que cet été, les catastrophes écologiques nous ont rappelé à la réalité environnementale actuelle. Le rapport du GIEC a confirmé le gap entre les mesurettes prises et l’urgence de mesures radicales pour sauver notre planète. La crise du Covid mondiale n’en finit pas, et risque de perdurer. L’instauration du pass sanitaire en France, plutôt qu’une campagne de vaccination, dotée des moyens à la hauteur de l’enjeu, a renforcé la logique répressive et de contrôle, et clive au sein de la population. Ceux qui jouent sur les peurs, complotistes, racistes, d’extrême-droite ont trouvé un terrain très favorable pour mettre en lumière leurs idées nauséabondes. Ce sont aussi les licenciements qui continuent à alimenter une crise sociale tandis que le gouvernement appliquera sa réforme inique sur l’assurance chômage dès octobre.

Nos résistances sont d’autant plus centrales et essentielles dans la période !
Sortir du fatalisme et de la sidération, ça veut dire agir, convaincre autour de soi et croire en la force du collectif, malgré les divisions, la résignation.


Notre syndicalisme de transformation sociale n’est pas juste une formule. Défendre les salarié∙es, leurs emplois est central, mais transformer la société pour protéger notre environnement, reconquérir nos droits sociaux, instaurer l’égalité et lutter contre toutes les discriminations est notre seule voie. Le premier pas, c’est pour chacun∙e d’aller concrètement manifester, revendiquer, convaincre, dénoncer, faire grève ! C’est tisser des liens et les solidarités entre les militant∙es qui partagent les mêmes valeurs, auprès des salarié∙es et de la population pour combattre les tenants d’un système capitaliste qui n’en finit pas de s’écrouler.

SOMMAIRE

  • page 1, couverture
  • page 2, l’ours
  • page 3, Pour Clément
  • page 4, Brèves de combat
  • Pages 6 et 7, le dossier : Emploi, climat, il y a des solutions
  • page 8, le jeu
  • Page 9 et 10, l’affiche centrale : les poissons remis au goût du jour
  • page 11, Questions à : l’AVFT
  • page 12, la Galaxie Solidaires : Solidaires Informatiques
  • page 13, les Solidaires en Action : Solidaires 91
  • page 14, retour sur…
  • page 15, l’avenir au présent
  • page 16, la Déclaration

Expressions Solidaires n°101 (septembre 2021)

Union syndicale Solidaires
31 rue de la Grange aux Belles – 75 010 Paris
tel : 01 58 39 30 20 – fax : 01 43 67 62 14
contact@solidaires.org

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Actu Solidaires 78 Éducation

Rencontre/formation mardi 28/09 – À l’école, pas de chef·fes, tous et toutes collègues !

La proposition de loi Rilhac « créant la fonction de directeur ou de directrice d’école » a été adoptée en première lecture au Sénat le mardi 10 mars. Elle repassera à l’Assemblée nationale le 29 et le 30 septembre.

Aujourd’hui, le directeur ou la directrice est un·e professeur-e des écoles qui, après avoir été placé·e sur une liste d’aptitude, a obtenu un poste de direction. Selon la taille des écoles, il ou elle est plus ou moins déchargé-e de sa mission d’enseignement mais reste un-e collègue, avec des responsabilités supplémentaires mais sans aucun pouvoir hiérarchique.

Avec la proposition de loi Rilhac, tout changerait : le directeur ou la directrice bénéficierait « d’une délégation de compétences de l’autorité académique » et disposerait « d’une autorité fonctionnelle ». Et la proposition de loi affirme clairement : « Le directeur participe à l’encadrement du système éducatif ».
Si la proposition de loi venait à être adoptée, le gouvernement pourrait changer en profondeur les missions et le statut des directeurs et directrices. On passerait sans transition d’un fonctionnement horizontal et collégial à un fonctionnement vertical et directif.

Fini le fonctionnement collectif du conseil des maîtres-se-s, finie l’auto-organisation des écoles.

- Que contient cette loi ?

- Comment faire pour résister ?

- Quelles autres solutions ?

Nous vous proposons une réunion publique en plein air afin de discuter, prendre ensemble les mesures qui s’imposent et mener vigoureusement le combat contre cette vision réactionnaire de l’école.

Rendez-vous Mardi 28 septembre, à partir de 17h00 à La Nouvelle Réserve, 5 rue du Maréchal Foch à Limay.
Venez nombreux !

Contact
Solidaires 78

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Actu Solidaires 78

Le 1er octobre les bibliothécaires en grève, pour l’égalité d’accès au service public, contre le pass sanitaire

Les bibliothèques et plus généralement les services publics culturels et de loisirs sont obligés depuis juillet 2021 de contrôler l’accès des publics à leur établissements. ce contrôle est majoritairement effectué par les agent.e.s même, ce qui va à l’encontre des missions et de l’accès inconditionnel qui est le cœur de notre ADN.

Cerise sur le gâteau, à compter du 1er octobre, les enfants de 12 ans et 2 mois devront eux-elles aussi présenter un pass valide !!

C’est pourquoi, la fédération SUD CT et le syndicat SUD Culture et Médias Solidaires, appellent à une journée de mobilisation nationale le 1er octobre.

Pour cela, nous déposons un préavis de grève reconductible.

En PJ, vous trouverez et bientôt sur le site fédéral :
– le préavis reconductible pour le 1er octobre
– le communiqué inter fédéral
– le tract à destination du public

Documents à télécharger

Bibliothèque en grève le 1er octobre Préavie de grève 1er octobre CP Journée de mobilisation Bibliothèqe – SUD CT et SUD Cylture et Média Solidaires

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Actu Solidaires 78

Retraités et retraitées dans la rue le 1er octobre, et le 5 on continue !


Les retraité·es subissent des reculs, année après année :
-  gel des pensions pratiquement en continu depuis 2014, et même baisse de la pension en 2018 par l’augmentation forte de la CSG,
-  alors que les prix augmentent, particulièrement ceux de l’énergie,
-  recul des services publics de proximité dont nous avons tant besoin,
-  numérisation de nombreux services et de nombreuses administrations,
-  casse de l’hôpital public et dégradation des services de santé.

L’arrivée d’un nouveau virus, début 2020, a amplifié les discours contre les personnes âgées, accusées d’être improductives, de coûter cher en pensions, en dépenses de santé, etc.

Nous, nous défendons les droits acquis par les retraité·es qui ont cotisé toute leur vie pour vivre une retraite décente. Nous, nous constatons que le bénévolat des retraité·es compense les carences de l’État : garde des petits-enfants, action des associations et même de mairies, etc.

Le gouvernement continue sa politique de réduction des moyens de la santé, par exemple en fermant des lits dans les hôpitaux. Il prend le prétexte du virus pour imposer des « règles sanitaires » répressives, notamment l’actuel passe sanitaire qui encadre notre vie sociale et professionnelle, participe de la mise en place d’une surveillance numérique généralisée de la population, et peut conduire à l’exclusion du lieu de travail. C’est inacceptable !

Nous, nous agissons pour le renforcement des moyens attribués à la santé et à l’hôpital public, nous nous opposons aux mesures coercitives du gouvernement, nous demandons une politique de prévention qui inclut une politique environnementale et alimentaire privilégiant la santé et la vie plutôt que les profits et les dividendes. Il faut lever les brevets sur les vaccins, permettre l’accès gratuit à la vaccination pour l’ensemble de la population de la planète.

Le 1er octobre, 9 organisations de retraité·es CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, Ensemble & solidaires, LSR appellent les personnes en retraite à manifester partout pour exiger :
-  un rattrapage des pertes de pouvoir d’achat depuis 2014,
-  une indexation des pensions sur l’évolution du salaire moyen,
-  une politique sanitaire et de santé totalement différente, qui améliore les ressources de la sécurité sociale pour l’intérêt collectif, et non pour les profits des laboratoires pharmaceutiques et de nombreux professionnels libéraux,
-  une politique de l’aide à l’autonomie effective avec la création d’EHPAD publics et la mise en place d’un grand service public de l’aide à l’autonomie, en établissement comme à domicile, avec une prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale des dépenses supplémentaires liées à la perte d’autonomie.

Le 5 octobre, l’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires et 4 organisations de jeunes (FIDL, MNL, UNEF, UNL) appellent à une journée de grève et de manifestation. L’Union Nationale Interprofessionnelle des Retraité·es Solidaires (UNIRS) appelle les personnes retraitées à être au milieu des « actifs » ce 5 octobre pour un autre partage des richesses créées par le travail : il faut réduire la part allant aux profits et à la rémunération des actionnaires, et augmenter la part allant à la rémunération de celles et ceux qui produisent ces richesses, celles et ceux qui travaillent.

Le 1er octobre, partout dans la rue
A Paris, rassemblement à 14 h devant le ministère des Finances, à Bercy.

Le 5 octobre, partout on continue
A Paris, manifestation à 14 h, Place de la République.

Documents à télécharger

Retraités et retraitées dans la rue le 1er octobre, et le 5 on continue !

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Licenciements Précarité

SUD Culture Solidaires : contre l’autoritarisme et la casse libérale : propageons les luttes !


Le gouvernement vient de réenclencher sa réforme libérale de l’assurance chômage, qui va réduire les droits de très nombreux/ses chômeurs/ses . Au printemps dernier, pourtant, les précaires et les intermittent-es, refusant la destruction de notre système de protection sociale, s’étaient fortement mobilisé-es contre celle-ci, en occupant plus d’une centaine de lieux culturels. Le gouvernement persiste donc dans des choix économiques et sociaux clairement au service du capitalisme.

Services publics et sécurité sociale :  zones à défendre

La crise sociale et sanitaire a rappelé l’importance des services publics mis à mal par les gouvernements successifs, en particulier dans la santé, où l’hôpital public a subi des fermetures et des restructurations sans fin, ainsi que des suppressions de postes. Mais les baisses de moyens et les suppressions de postes ont visé les services publics dans leur ensemble, en particulier à la Culture. Dans le même temps, Emmanuel Macron s’acharne à détricoter l’assurance chômage, ce bien collectif qui permet aux salarié-es de continuer à survivre en l’absence d’emploi. Alors que le Conseil d’État a suspendu la réforme en juin dernier, le gouvernement publie un nouveau projet de décret qui n’est que le copier-coller de la réforme initiale durcissant considérablement les règles de calcul d’indemnisation. Ce nouveau décret doit entrer en vigueur le 1er octobre. 

Crise sanitaire et sociale du coronavirus : incurie et autoritarisme

Pour se dépêtrer d’une crise sanitaire sans fin, Emmanuel Macron a choisi pour unique mesure – la plus autoritaire – la généralisation du passe sanitaire. Pourtant une vraie politique de santé publique dotée de moyens, allant vers les plus précaires, les plus isolé-es socialement et géographiquement aurait permis non seulement de lutter efficacement contre la pandémie, mais aussi de prendre en charge l’ensemble des problématiques de santé tout en renforçant la cohésion sociale.  Mais il a préféré choisir une politique de la contrainte et du contrôle pour faire oublier l’incurie de son gouvernement depuis le début de la crise épidémique. Cette décision s’inscrit dans la continuité de la politique sécuritaire menée par le gouvernement, telle que la rêvait une droite la plus extrême. Le passe sanitaire accroît encore la surveillance numérique généralisée, restreint l’accès aux services publics et à la culture et  délègue une politique de contrôle aux employeurs. A la faveur de l’été, le gouvernement a en outre présenté une nouvelle loi sécuritaire fourre-tout (amendes forfaitaires pour vol à l’étalage, fichage des mineurs étrangers, caméras en garde à vue, évolution de la CNIL) qui autorisera, entre autres, les drones policiers, dans la suite de la Loi Sécurité Globale. Le Passe sanitaire et les drones sont les outils d’un même projet idéologique « technopolicier ». Bienvenue dans le monde macronien de demain : libéralisme économique et autoritarisme social.

Mesures de prévention et missions d’accueil : surveiller et punir

Les travailleurs et travailleuses au contact du public ou en première ligne, attendront encore longtemps des mesures protectrices auxquelles l’employeur est pourtant tenu, mesures que nous réclamons depuis le début de la pandémie : masques FFP2, retour des jauges et ventilation adéquate. De plus, le gouvernement a décidé de renvoyer travailler sur site une partie des personnes vulnérables.

A partir du  30 septembre, les jeunes de plus de 12 ans devront aussi présenter leur passe sanitaire pour accéder notamment aux lieux culturels, bibliothèques comprises. A l’heure où 2021 a été décrétée année de la Lecture, les ces restrictions d’accès rendent caduques toute réelle politique culturelle en faveur du livre et de la lecture. La mise en œuvre de ce passe sanitaire porte atteinte aux missions des personnels d’accueil auxquelles ils/elles sont attaché-e-s. : Accueillir le public, quel qu’il soit et non le contrôler, et le trier en fonction de son statut sanitaire ! 

Réprimer encore…

La logique punitive de la politique gouvernementale vise aussi plus spécifiquement les sans-papiers enfermés en Centre de rétention en vue de leur expulsion. Depuis plus d’un an, plusieurs étrangers détenus en CRA ont été envoyés en prison pour avoir refusé un test PCR. Cette pratique administrative avait été jugée illégale et dénoncée par la Contrôleuse des lieux de privations de liberté. Le gouvernement a choisi d’entériner dans la loi de “gestion de crise sanitaire” du 9 août, la pénalisation du “refus de test PCR”. Une mesure qui n’a rien à voir avec la santé publique mais bien avec le “tout répressif ” du gouvernement.

En grève le 1er octobre contre l’extension du passe sanitaire aux jeunes et contre la mise en œuvre de la réforme de l’Assurance Chômage

En grève le 5 octobre pour nos droits sociaux, les services publics ainsi que la justice sociale et écologique

C’est à nous de défendre nos droits collectifs ! Ne les laissons pas faire !

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