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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Luttes féministes

25 novembre : journée internationale contre les violences sexistes et sexuelles – Coalition féministe pour une loi cadre intégrale contre les violences sexuelles

Pourquoi cette coalition ?

Depuis 2017, le mouvement #MeToo a mis en lumière le fait que les violences sexuelles sont une réalité très largement partagée par les femmes et les enfants et sont perpétrées par des hommes de tous les milieux. Pourtant, la réponse judiciaire, politique et institutionnelle est très loin d’être au rendez-vous en France. Alors que les faits enregistrés pour violences sexuelles ont explosé (+282% entre 2017 et 2023), le nombre de condamnations reste extrêmement faible. 94% des affaires de viol ont été classées sans suite en 2021. Rappelons que la moitié de ces violences sexuelles sont perpétrées par un conjoint ou un ex-conjoint. Cette impunité s’ajoute au manque criant de moyens alloués à la lutte contre cette réalité et pour accompagner les victimes.

Dès lors, comment s’étonner que ces violences et la culture du viol qui les rend possible ne reculent pas ? Grâce au courage de Gisèle Pélicot, plus personne ne peut détourner les yeux face à l’horreur des violences sexuelles et à leur effroyable banalité.

Les solutions existent.
Mettons-les en oeuvre !

Il est urgent d’agir

Associations féministes, syndicats (dont Solidaires), juristes, défenseur.es des droits humains et expert.e.s ont donc mis en commun leurs expertises et leur expérience de terrain et ont élaboré près de 130 propositions (législatives, réglementaires, budgétaires…) pour qu’enfin, les pouvoirs publics apportent une réponse globale et cohérente à ce problème massif.

La Coalition pour une Loi Intégrale réclame une réponse systémique et coordonnée qui aille bien au-delà de mesures fragmentées et ponctuelles. La coalition propose ainsi une politique publique ambitieuse, appuyée par un budget annuel dédié de 332 millions d’euros, pour répondre à l’urgence de la situation et mieux prendre en charge les victimes.

Les plus de 130 propositions de la coalition seront dévoilées courant novembre et couvriront tous les aspects de la lutte contre les violences sexuelles, de la prévention à la sanction en passant par l’éducation, la formation, le financement des associations spécialisées, le parcours judiciaire des victimes.

De quelles violences parle-t-on ?

La loi que nous demandons vise à faire reculer toutes les formes de violences sexuelles : viols, agressions sexuelles, harcèlement sexuel, système prostitutionnel, proxénétisme, traite des êtres humains, violences obstétricales et gynécologiques, mutilations sexuelles féminines, mariages forcés et violences sexuelles en ligne, que les auteurs et les victimes soient majeur.es ou mineur.es, que ces violences aient lieu au sein ou en dehors du couple.

Nos propositions en un coup d’oeil

01 Une véritable politique publique continue et coordonnée

Plutôt que des mesures parcellaires et éclatées, la lutte contre les violences sexuelles nécessite une politique publique globale et ambitieuse pilotée au plus haut niveau, impliquant de manière coordonnée l’ensemble des ministères concernés (égalité, justice, intérieur, solidarités, travail, éducation, santé,…) autour de protocoles d’intervention et d’indicateurs précis.

02 Un investissement annuel de 2,6 milliards d’euros contre les violences sexistes et sexuelles, dont 344 millions contre les violences sexuelles

L’État ne dépense que 12,7 millions d’euros par an pour lutter contre les violences sexuelles soit 0,003% du budget de l’État, laissant les associations travailler dans des conditions déplorables, sans la capacité d’accueillir les victimes qui le demandent. Ce sous-financement a pour conséquence de semer d’embûches le parcours des victimes vers la justice et la reconstruction. 344 millions d’Euros au minimum sont nécessaires pour une réelle prise en charge et l’accompagnement des victimes, améliorer les enquêtes et renforcer la chaîne judiciaire.

03 Éducation et prévention

Pour faire reculer la culture du viol, nous insistons sur l’importance de rendre effectives, à l’école, les 3 séances d’éducation à la vie affective et sexuelle, et la tenue de séances consacrées à l’égalité entre les hommes et les femmes, à la lutte contre les préjugés sexistes et à la lutte contre les violences faites aux femmes par plus de financements et de moyens de contrôle. Il faut former tou.te.s les professionnel.les concerné.e.s (enseignant.e.s, policier.e.s, médecins, éducateur.ices, etc.) et mener des campagnes de sensibilisation à grande échelle pour prévenir les violences dès le plus jeune âge.

04 Lutter contre l’industrie pornocriminelle et pédocriminelle et la culture du viol en ligne

Les contenus pornographiques banalisent les violences sexuelles et la haine misogyne et raciste avec un impact grandissant sur les modèles de sexualité des jeunes, en plus de reposer sur l’exploitation sexuelle de filles et de femmes vulnérables. Nous réclamons que les violences en ligne soient réprimées, que l’interdiction d’accès des mineurs aux contenus pornographiques soit rendue effective, de faciliter la suppression des vidéos de viol, d’inceste et de pédocriminalité en ligne.

05 Une culture de la protection des enfants

Toutes les 3 minutes un enfant est victime d’inceste, de viol ou d’agression sexuelle en France avec des conséquences dévastatrices. En s’appuyant sur le travail de la CIVIISE notamment, nous demandons l’introduction d’une infraction d’inceste, l’imprescriptibilité de ces violences, l’instauration d’entretiens individuels annuels pour mieux repérer les situations, ou encore l’abandon de toute référence au prétendu “syndrome d’aliénation parentale”.

06 Responsabiliser les employeurs sur la prévention des violences et la protection des victimes

De nombreuses violences sexuelles sont commises au travail, lieu où les rapports de domination sont exacerbés, notamment par la dépendance financière. Or la prise en charge des victimes reste très insuffisante. Nous proposons de renforcer et de rendre effectives les obligations de détection, de protection et d’accompagnement des victimes de violences sexuelles au travail, notamment par des sanctions contre les entreprises qui n’ont pas mis en place de plan de prévention ni de procédure de signalement, et par la prise en charge par l’employeur des frais des victimes de violences sexuelles au travail.

Il est fondamental de protéger également l’emploi des victimes de violences.

07 Une prise en charge et des soins accessibles pour toutes les victimes

Les victimes sont trop souvent livrées à elles-mêmes, sans accompagnement suffisant pour sortir des violences et se soigner. Nous préconisons le remboursement à 100 % par la Sécurité sociale des soins psychologiques et du traitement du psychotraumatisme et la création de centres de prise en charge d’urgence accessibles 24h/24, sur le modèle belge.

08 L’amélioration du dépôt de plainte

L’accueil des victimes dans les commissariats reste très inégal ce qui rend d’autant plus éprouvant le parcours des victimes. Nous proposons d’y remédier par le recrutement de centaines d’enquêteur.ices et la généralisation de brigades de police et gendarmerie volontaires, formées et spécialisées sur les violences sexuelles, l’accès à l’aide juridictionnelle pour les victimes de violences sexuelles dès le dépôt de plainte, une meilleure formation initiale et continue de toutes les forces de l’ordre des procédures et moyens adaptés pour répondre aux besoins spécifiques aux personnes allophones ou en situation de handicap.

09 L’amélioration de la protection et du traitement des victimes pendant la procédure judiciaire

Contrairement à aujourd’hui, nous demandons que pour chaque plainte déposée pour violence sexuelle certains actes d’enquêtes soient obligatoirement réalisés dans un délai raisonnable. La protection des victimes pendant l’enquête doit être renforcée par différents outils (TGD, ordonnance de protection ouverte à toutes les violences, places d’hébergement d’urgence) et les enquêtes sur le passé sexuel des victimes interdites. Nous demandons aussi que les victimes soient systématiquement informées des suites données à leur plainte, avec des décisions motivées et détaillées en cas de classement sans suite.

10 Se donner les moyens d’une justice réellement spécialisée

Face à une institution en manque cruel de moyens et marquée par les préjugés sexistes, nous avons besoin d’un changement profond de la manière dont les viols et violences sexuelles sont jugées en France. Les juges et tous les professionnel.les de la justice doivent être formés en initial et en continu. L’intervention des expert.e.s doit être strictement encadrée. Alors que les viols sont trop souvent déqualifiés via la correctionnalisation ou l’usage des cours criminelles, nous affirmons que les cours d’assises doivent rester le cadre de référence. Enfin, la France ne peut se passer d’une politique de suivi des agresseurs par des équipes pluridisciplinaires pendant et après leur sanction pénale effectuée afin d’éviter la récidive.

Retrouvez les plus de 130 propositions de la coalition en novembre sur le site : https://www.loi-integrale.fr/

Les membres de la coalition :

Action juridique féministe, Amicale du Nid, ANEF, l’Assemblée des Femmes, En parler pour que ça compte, femmes sourde citoyennes et solidaires, Association francophone de femmes autistes, mémoire traumatique et victimologie, Alumni au féminin, CACIS (Centre Accueil Consultation Information Sexualité), CDP Enfance, CGT, Chiennes de garde, le Cofrade, Collectif CIDE Outre-Mer, Collectif Enfantiste, Collectif féministe contre le viol, CNDF, Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes (CLEF), Derrière le rideau, En avant toutes, encore féministes !, Ensemble contre le sexisme, Fédération nationale contre les mutilations sexuelles féminines et mariage forcés (GAMS), FNCIDF, Solidarité Femmes, Femmes avec … , Femmes pour le dire, femmes pour agir (FDFA), Fondation des femmes, FiT (une femme, un toit), FSU, Humanity Diaspo, Iran Justice, Laboratoire de l’Egalité, Le Cercle Olympe de Gouges, LFID, LOBA Exprime toi, MeToo Media, Mouvement du Nid, Osez le Féminisme, OSTARA, Pépite Sexiste, Le Planning Familial, Réussir l’Egalité Femmes-Hommes, Résonantes, StopVog, Union syndicale Solidaires, Women Without Violence, Zéro Macho

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Collectivités territoriales En grève !

Mardi 19 novembre – Pas de bébés à la consigne : grande mobilisation

par SUD Collectivités Territoriales

Un nouveau gouvernement a été nommé :

ENSEMBLE exigeons qu’il remette à l’endroit l’accueil de la petite enfance !

  • Pour une véritable revalorisation des métiers de la petite enfance, notamment salariale !
  • Pour des conditions de travail décentes !
  • Pour un taux d’encadrement qui sécurise enfants et personnel !

Mardi 19 Novembre 2024
TOUTES ET TOUS ENSEMBLE !

Signez la pétition nationale
« Appliquer de toute urgence les préconisations pour la qualité des modes d’accueil ! »

Notre collectif demande :

  • Un taux d’encadrement de 1 pour 5 en 2027 et 1 pour 4 en 2030
  • L’inversion du ratio 40/60 en faveur des professions diplômées
  • L’arrêt du recours à des personnels sans aucune qualification ni expérience
  • La formation en urgence de 15 000 professionnel·le·s par an sur 5 ans
  • L’élévation progressive vers le niveau IV a minima de l’ensemble des formations
  • La reconnaissance des assistant.es maternel·les comme professionnel·le·s de la petite enfance avec un accès garanti à une formation continue de qualité
  • + 10% d’augmentation pour tous et dans tous les secteurs (en points d’indice dans la fonction publique)
  • L’alignement du régime des micro-crèches sur celui des crèches
  • La PSU forfaitisée pour 2027
  • La convergence du reste à charge pour les parents quel que soit le mode d’accueil sur la base du quotient familial, premier pas vers la gratuité des modes d’accueil
  • Participez au Forum du collectif
    Samedi 23 novembre – Institut de puériculture
    (23 Bd Brune – 75014 Paris) avec la participation de Maya Gratier – Professeure de psychologie du développement, Pierre Moisset sociologue, Sylviane Giampino psychologue enfants, psychanalyste et présidente du Conseil de l’enfance du HCFEA
    S’inscrire ici au forum : https://www.helloasso.com/associations/association-pikler-loczy-france/evenements/forum-pas-de-bebe-a-la-consigne-2 (accès gratuit) pasdebebesalaconsigne@hotmail.com – Facebook & Instagram – pasdebebesalaconsigne.com
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Éducation Luttes contre les discriminations Luttes féministes

Fiche analyse : Les violences sexistes et sexuelles au sein de l’Éducation nationale

En septembre 2024, SUD éducation a proposé aux personnels de l’Éducation nationale de remplir un questionnaire sur les violences sexistes et sexuelles au travail. Cette fiche présente les principaux résultats.

L’ambiance en salle des personnels se rapproche du harcèlement d’ambiance

74% des sondé·es ont entendu des blagues sexuelles de la part de collègues

47% des sondé·es ont déjà subi des remarques non sollicitées sur leur physique ou leurs vêtements

12% des sondé·es ont vu ou voient toujours des images dégradantes sur leur lieu de travail

Une personne sur cinq ayant répondu (et qui n’est pas un homme) a été victime d’insultes ou d’injures misogynes

Plusieurs victimes indiquent que ces violences sexistes et sexuelles, selon elles, étaient également liées à d’autres discriminations : raciste, validiste, LGBTIphobe, liée à l’âge.

→ la formation des collègues et des directions est indispensable. Lorsqu’elles se sont tournées vers un·e collègue, plus de la moitié des victimes indiquent qu’elles n’ont pas trouvé l’aide qu’elles cherchaient… et lorsqu’elles ont sollicité la direction, seules 17% ont obtenu une réponse satisfaisante.

→ les personnels de direction doivent faire l’objet de sanctions lorsqu’ils commettent des violences : alors que les chefs de service sont garants de la santé et de la sécurité des personnels, un tiers des sondé·es ont déjà entendu des blagues sexuelles de la part de la direction !

58 % des sondé·es ont été témoins de blagues, propos, ou rumeurs à caractère sexuel. Ce sont donc des choses qui se savent. SUD éducation voit ici l’importance de se former pour savoir comment être un·e allié·e et comment réagir face aux violences sexistes et sexuelles.

Les violences sexuelles au travail restent massives

Une personne sur cinq ayant répondu a été victime d’actes à caractère sexuel sur leur lieu de travail (harcèlement, agression, viol).

Ces violences ont lieu très majoritairement par surprise, donc sans avoir l’opportunité de dire “non”. La surprise court-circuite la réaction (cela s’appelle la sidération) : on imagine sans peine l’insécurité que cela crée pour les personnels.

Ces violences impactent la santé mentale des personnels

40 % des sondé·es se sont déjà senties mal au travail suite à des VSS, et ont eu recours à des stratégies d’évitement. SUD éducation rappelle l’importance de proposer aux collègues victimes de remplir le RSST, de saisir la médecine de prévention, d’avertir la F3SCT.

Les lacunes institutionnelles sont légion

80 % des sondé·es n’ont eu aucune information sur les VSS de la part de l’administration

Une personne sur deux n’a eu aucune réponse lorsqu’elle a écrit un signalement dans le registre RSST sur des violences subies

75 % des sondé·es ne connaissent pas l’existence de la cellule de signalement des violences sexistes et sexuelles de leur académie

Dans la fonction publique, la circulaire du 9 mars 2018, qui prévoit la protection des victimes de violences sexistes et/ou sexuelles, n’est pas pleinement appliquée : les collègues qui dénoncent les violences subies ne bénéficient souvent ni de protection ni d’accompagnement convenables. Pourtant l’employeur est responsable de la santé et de la sécurité des agent·es sur leur lieu de travail ! L’accord Égalité entre les femmes et les hommes dans la fonction publique va même plus loin en attribuant aux employeurs publics un devoir d’exemplarité en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

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Actu Solidaires 78

Bureau de Poste de Gassicourt (Mantes) : ni fermeture, ni Point contact, un bureau de plein exercice !

Après l’annonce de la fermeture du bureau de Poste de Gassicourt, puis son maintien temporaire mais avec transfert des recommandés et colis à une épicerie, et les fermetures ponctuelles (du 5 au 9 novembre par exemple, car ce bureau sert de variable d’ajustement à d’autres agences), nous n’avons plus de doute sur le fait que la direction de la Poste a décidé la mort de notre bureau de quartier.

M. le Maire a annoncé en conseil municipal le 7 octobre 2024 travailler à une solution, et a demandé à notre collectif de ne pas s’inquiéter. La « solution » s’avère toujours être la fermeture du bureau de Gassicourt, et la création, en remplacement, d’un point de contact « La Poste Agence Communale » dans l’espace Paul Bert, dans le cadre d’une Maison France Services.

Cela signifie concrètement :

• la suppression du distributeur automatique de billets et la fin des services bancaires à Gassicourt, alors que c’est la principale demande des habitants du quartier lorsqu’ils signent la pétition… Où les personnes âgées iront-elles réaliser leurs opérations bancaires, quand elles ne peuvent se déplacer facilement, ni prendre le bus ?

• une fermeture le samedi matin, alors que c’est le créneau le plus sollicité par les habitants du quartier, comme nous avons pu le constater nous-mêmes. C’est donc un frein au côté social de la Poste, alors que la rénovation de la place Paul Bert affiche cet objectif…

• le transfert d’une compétence supplémentaire à la commune, alors qu’elle ne relève pas de ses prérogatives. En effet, l’agent du point de contact sera non plus un agent de la Poste mais un employé municipal recruté et payé par la mairie. C’est une nouvelle dépense pour la Ville, financée par les impôts des mantais alors que le Maire annonce parallèlement que la commune doit se serrer la ceinture.

Nous rappelons notre demande, qui est celle que partagent les habitants du quartier, qui ont massivement signé notre pétition (plus de 740 signatures à ce jour) : le maintien du bureau de Poste de Gassicourt, avec l’ensemble des services bancaires et postaux sur place, et l’extension des horaires d’ouverture.

Nous demandons au Maire de Mantes-la-Jolie, à l’ensemble du conseil municipal, au sous-préfet (rappelons que l’État verse une subvention à La Poste pour le maintien des bureaux de poste de proximité), de soutenir les habitants et d’agir pour le maintien du bureau de Gassicourt, plutôt que d’accompagner sa fermeture.

Le collectif « Sauvons la Poste de Gassicourt », 18 novembre 2024 sauvonslapostedegassicourt@riseup.net

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Internationalisme Palestine

Vendredi 22 novembre – Ciné-débat autour du film No Other Land au Cinéma Frédéric Dard des Mureaux

Le Collectif Palestine Les Mureaux et Alentours organise et anime un ciné-débat autour du film No Other Land vendredi 22 novembre 20h30 au Cinéma Frédéric Dard des Mureaux.

Un film documentaire exceptionnel qui a déjà reçu de nombreux éloges de la presse et du public.

On suit avec empathie les deux jeunes protagonistes bientôt amis : un militant palestinien contre l’expulsion massive et violente de sa communauté en Cisjordanie par l’occupant israélien et un journaliste israélien qui se joint à son combat de 5 ans.

Un débat aura lieu après la projection avec Lana Sadeq, présidente du Forum Palestine Citoyenneté et Nitzan Perelman, spécialiste de la société israélienne, co-fondatrice du site Yaani.

De nombreux documents – dont les activités du Collectif des Mureaux depuis plus d’un an – seront à votre disposition avant et après le film dans le hall du cinéma.

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antifascisme antiracisme Écologie Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Trump : une mauvaise nouvelle planétaire

Le 6 novembre Trump a été réélu à la présidence des Etats-Unis.

Ce choix électoral va avoir des conséquences pour l’ensemble de la population sur le sol américain d’abord.

La politique populiste et fascisante de Trump qui va être mise en œuvre n’a en fait rien à envier à l’extrême droite. A l’origine du coup de force contre le congrès américain le 6 janvier 2021, Trump qui se vantait d’être un dictateur en cas de réélection est juste un danger mortel pour la démocratie.

Son programme liberticide menace de s’exporter, avec des répercussions probables sur la scène internationale, où l’influence américaine risque d’encourager des politiques de répression similaires dans d’autres pays. Le plan de réélection de Trump, appelé « Projet 2025 », dessine un modèle de société axé sur des valeurs ultra-conservatrices, remettant en cause les droits des femmes, des personnes LGBTQI+, des personnes racisées, et s’appuyant sur une politique migratoire ultra-restrictive:

– reconduction massive d’immigré-es hors des frontières, assumant une politique raciste

– banalisation du sexisme voire des violences faites aux femmes, et la remise en cause du droit à l’avortement partout en perspective… à la grande joie de nombreux masculinistes trumpistes. Rappelons qu’il a été condamné en 2023 pour agression sexuelle.

– recul des droits, répression, maltraitance sera aussi le quotidien pour toutes les femmes, les personnes racisées mais aussi pour les personnes LGBTQI+.

De plus, la politique capitaliste ultra-libérale prônée par Trump accentuera les inégalités : diminution des impôts aux plus riches et aux multinationales, taxes protectionnistes, baisse des subventions aux associations qui luttent contre les discriminations ou pour la santé sexuelles et reproductive, etc, ce qui affaiblira encore les minces filets de protection sociale.

Le poids et la domination des Etats-Unis dans le monde, font avoir les pires craintes sur des sujets majeurs, comme la guerre en Ukraine, ou le renforcement de la politique d’impunité du génocide en cours par l’Etat d’Israël.

Même si la politique américaine était bien en deçà de la bifurcation écologique, l’arrivée de Trump, climato-sceptique affiché, fait là aussi porter peu d’espoir pour un changement majeur en ce sens, notamment car il souhaite encourager le développement d’énergies fossiles.

La nomination d’Elon Musk, propriétaire de X, notamment pour “démanteler la bureaucratie gouvernementale” (en clair toute l’administration et privatiser le peu de service public restant) démontre bien s’il le fallait qu’il s’agit d’une politique ultra-libérale, portée désormais par celui qui veut fonder un empire autoritaire de la communication et des affaires…Cette nomination a été saluée par Kasbarian actuel ministre de “la fonction publique, de la simplification et de la transformation de l’action publique”, qui se voit visiblement comme son homologue direct.

Plus que jamais, nos luttes, nos résistances y compris internationales sont nécessaires pour faire rempart à ces politiques mortifères. Celles-ci que l’extrême droite en France compte bien imposer.

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En grève ! Finances publiques

Arrêts maladie : la vérité des prix

Guillaume Kasbarian, Ministre de l’anti fonction publique et du simplisme, a annoncé vouloir imposer aux agents publics 3 jours de carence et une baisse de 10 % de l’indemnisation des jours d’arrêts maladie. Solidaires Finances Publiques a fait les comptes pour permettre à chaque agent de la DGFiP de mesurer l’impact financier de ces dispositions scandaleuses et injustes.

  • Christophe, Cadre C, AAP 2ème classe, 8ème échelon, 1 semaine de grippe, 264 € de perte de salaire !
  • Maëlys, Cadre A, inspectrice 6 ème échelon, 15 jours de sciatique, 472 € de perte de salaire !
  • Malika, Cadre B, Contrôleuse 2ème classe, 8ème échelon, 3 jours d’angine blanche 283 € de perte de salaire !
  • Thomas, contractuel B, bronchite d’une semaine, 233 € de perte de salaire !
  • Matthias, Cadre A+, Inspecteur principal, 5ème échelon, 1 mois d’arrêt pour une opération du canal carpien, 886 € de perte de salaire !

Faire les poches des fonctionnaires malades, voila comment ce gouvernement entend faire des économies !

Et on devrait accepter ça ?

Solidaires Finances Publiques appelle l’ensemble des agentes et des agents à se mobiliser pour faire échec à ces mesures.

On ne va pas se laisser faire !

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Éducation

Agent·es des lycées – Permanence syndicale

SUD Éducation assure une permanence syndicale tous les mercredis de 10h à 12h en période scolaire, au siège de la Région IDF : 2 rue Simone VEIL, 93 400 SAINT OUEN.


Pour faciliter votre venue, merci de nous prévenir en téléphonant au 01 53 85 61 13 ou au  06 43 54 58 23   et au 06 31 69 67 88 et  07 44 44 82 61.


Cette permanence s’adresse aux personnes qui auraient besoin de conseils ou d’une aide syndicale.


Vous pouvez aussi contacter SUD Éducation 78


L’équipe SUD Éducation de la Région IDF

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