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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Éducation Secteur associatif

Le Service national universel : c’est toujours non !

Le Collectif national contre le Service national universel a tenu une réunion le 10 juin 2021. C’est l’occasion pour les organisations et collectifs locaux qui le composent de réaffirmer leur refus de ce projet gouvernemental.

Plus que jamais, la plateforme unitaire que nous avons adoptée il y a deux ans est d’actualité.

Les ministres réquisitionnés pour aller chercher les volontaires

Inquiet de ne pas avoir ses 25 000 volontaires pour cette année 2021, le gouvernement n’a pas lésiné sur les moyens : un nombre considérable de ministres a été mis à contribution pour aller chercher ces jeunes volontaires, à grand renfort de réunions organisées dans les départements. L’objectif gouvernemental est tout juste atteint. Les gros efforts de persuasion qui ont été nécessaires montrent à quel point le gouvernement peine à convaincre les jeunes des bienfaits de ce projet, a fortiori s’il est rendu obligatoire. C’est un motif important de notre opposition !

Le SNU : silence dans les rangs …

La fédération nationale de la Libre pensée, membre du collectif Non au SNU, avait demandé à être reçue par la secrétaire d’Etat en charge de celui-ci. Une importante liste de questions lui avait été soumise afin de préparer au mieux la rencontre. Madame El Haïry a décidé de ne pas donner suite à cette demande !Confier les jeunes à l’armée, c’est dangereux

On nous présente le SNU comme un moyen « d’éduquer» les jeunes mineur∙es qui y seraient astreint∙es, de leur expliquer « la république » … Nous ne sommes pas dupes des vraies intentions. Mais l’actualité rappelle aussi à quel point il serait dangereux de confier chaque année ces jeunes mineur∙es à l’institution dont nombre de responsables de haut rang viennent encore de s’illustrer à travers un appel à l’épuration ethnique du pays et à consolider « l’ordre social » par un recours à l’armée.Agissons contre le SNU ! Les organisations membres du collectif poursuivent le travail d’information sur la réalité du SNU. Les collectifs locaux agissent dans les départements, pour sensibiliser les jeunes, les parents, les enseignantes et enseignants, les éducatrices et éducateurs, etc. C’est ainsi que sous l’impulsion du collectif unitaire de Meurthe-et-Moselle, les syndicats départementaux FSU, CGT Education et SUD Education ont adressé une information spécifique à 40 000 travailleuses et travailleurs de l’Education nationale en Lorraine ; c’est un exemple parmi d’autres.

Nous encourageons à développer des initiatives pendant les mois d’été et prendrons une initiative nationale en novembre prochain.

Le Service national universel que le gouvernement veut rendre obligatoire pour les jeunes de 16 ans, c’est une opération de soumission de la jeunesse : il s’agit d’inculquer un esprit d’obéissance aux règles, un respect absolu des normes…

Règles et normes qui, pour la plupart, ne visent qu’à perpétuer les inégalités et injustices inhérentes à l’organisation actuelle de la société. Cette volonté de soumission passe aussi par un contrôle renforcé, notamment à travers la mise en fiches de tous les jeunes de 16 à 25 ans ; on sait comment ce genre de fichier peut être utilisé ! Volonté de soumission, enfin, car elle ne reconnaît comme « engagement » des jeunes que les dispositifs étatiques.

La remise en cause des droits des travailleurs et travailleuses: les jeunes du SNU seront utilisé/es pour remplacer des emplois aujourd’hui occupés par des employé/es qui ont un salaire, une convention collective ou un statut, la possibilité de s’organiser syndicalement, des droits individuels et collectifs. Avec le SNU, chaque année, 800 000 jeunes seront exploité/es, sans aucun de ces droits, pour des durées variables ; ils et elles seront très vivement encouragé.es à poursuivre leur « engagement volontaire » par un service civique, dans les mêmes conditions de précarité.

Des dépenses considérables: 6 milliards €/an, selon un rapport sénatorial de 2017. Ces milliards seraient bien plus utiles pour le service public de l’Éducation, qu’aux mains des militaires !Le renforcement de la militarisation. Encadrement militaire, levée du drapeau, chant guerrier, uniforme, parcours du combattant, raid commando, etc. contribueront à l’endoctrinement des jeunes. La propagande visera à banaliser encore plus le rôle de l’armée, alors que celle-ci est en pointe dans la répression, sur le territoire français, dans les colonies et diverses régions du monde. Sans surprise, il n’est nullement question dans le programme de pacifisme, de non-violence, ni de remise en cause du rôle de l’armée.Le gouvernement nous dit : Il faut que les jeunes s’engagent.

Mais c’est déjà le cas ! Ils et elles s’engagent pour lutter contre le racisme, pour que cesse la destruction de la terre, pour défendre leur droit à étudier, pour le partage des richesses, pour le droit au logement, pour l’égalité des droits et contre les discriminations, etc.

Ce n’est pas à l’État de les forcer à s’engager ! Comment peut-on parler d’apprendre la citoyenneté, lorsqu’on confie l’encadrement à l’armée (qui, par ailleurs, n’était pas demandeuse) ? Non au SNU ! Abrogation du SNU !

Campagne unitaire contre le SNU : Union pacifiste, Union syndicale Solidaires, ASSO-Solidaires, Solidaires Lycéen·nes région parisienne, Fédération Solidaires Étudiant·e·s, Fédération SUD éducation, SUNDEP Solidaires Sud Enseignement privé, Solidaires Jeunesse et Sports, Fédération SUD Collectivités territoriales, Fédération Éducation de la Confédération Nationale du Travail, CNT Santé, Éducation, Social et Territoriale de Lorraine, Fédération éducation/recherche de la CNT-SO, Émancipation tendance intersyndicale, Les Jeunesses Syndicalistes, Mouvement National Lycéen, Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne, Fédération nationale de la Libre Pensée, Droits Devant !!, Ni guerres ni état de guerre, Causes communes, Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami(e)s Contre la Guerre, Réseau des Centres de Recherche, d’Etude et de Formation à l’Animation et au Développement, Mouvement de la paix, ATTAC-France, Stop Fuelling War, Abolition des Armes Nucléaires – Maison de Vigilance, Mouvement de l’Objection de Conscience Nancy, GRATLIB, Queer Education, Parti Communiste des Ouvriers de France, Europe Écologie – Les Verts, Fédération Anarchiste, Union Communiste Libertaire, L’insurgé, Les Jeunes écologistes, Union des Jeunes Révolutionnaires, Union Prolétarienne ML, Unité Communiste de Lyon, Groupe libertaire Jules Durand, Mouvement Résilience, Radio-Libertaire, Revue Silence, Arc en ciel théâtre réseau coopératif. Collectifs locaux unitaires Non au SNU Loire-Atlantique, Lyon, Bordeaux, Angoulême, Nancy, Chambéry, Hérault…

Pour rejoindre le collectif : nonsnu@lists.riseup.net

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Actu Solidaires 78 Histoire Histoire locale Idées, débats, cultures

13 juin : l’esprit de la Commune de Paris a flotté sur Limay…

Près d’une centaine de personnes pour participer à la journée organisée à la librairie La Nouvelle Réserve à Limay ce dimanche 13 juin… coorganisatrice de l’événement, Solidaires 78 se réjouit de ce succès, de ce moment de fraternité et de sororité, de chants, de partage, d’espoirs et de lutte… autour de la mémoire vivante et actuelle de la Commune

Barricade et canon étaient au rendez-vous !

Nous reviendrons dans notre prochaine lettre sur cette journée…

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Idées, débats, cultures Lecture

Les Utopiques – le numéro 17 bientôt disponible

“Des combats pour l’enfance à la jeunesse en lutte”, tel est le titre du dossier de ce numéro, qui s’intéresse à l’enfant dans les pédagogies alternatives et émancipatrices, aux droits de l’enfant, à la place à donner à « l’enfance » en tant que telle, mais aussi aux mythes et réalités autour de l’adoption internationale.

Est aussi retracée l’histoire de la jeunesse dans celle de la France capitaliste. De quels outils collectifs se doter, comment garantir l’auto-organisation ? Les combats syndicaux des lycéen·nes et étudiant·es traversent plusieurs articles : le CPE en 2006, l’expérience des Jeunesses syndicalistes, le confinement lié à l’épidémie de Covid-19.

La réalité de la « démocratisation » scolaire est interrogée : d’un point de vue général comme au travers de celles et ceux des lycées pro. La jeunesse, c’est aussi celle qui est « sans-papiers » : sont évoqués, le cas du jeune Madama et, plus globalement, les Mineurs non-accompagnés ou Jeunes isolé·es étranger·es.

Témoignages poignants et inédits à l’appui, nous évoquons les « enfants volés » par la dictature argentine dans les années 70 et le mouvement des grands-mères de la Place de mai. Deux articles traitent des enfants dans la Commune de Paris en 1871, poursuivant ainsi notre précédent numéro. Enfin, deux sujets sont proposés à la réflexion, hors-dossier : le rôle et le sens de notre syndicalisme d’une part, les contours de l’impérialisme aujourd’hui d’autre part.

Le numéro 17 sera adressé directement aux abonné.es vers mi-juin et disponible ensuite en librairies ou en le commandant sur les site lesutopiques.org ou syllepse.net

Bien sûr, l’équipe des Cahiers Les utopiques ainsi que (sous réserve de disponibilité) les auteurs et autrices peuvent participer à des rencontres, débats, présentations, organisées par les collectifs Solidaires ou dans des cadres plus larges.Sommaire du numero 17 des Cahiers Les utopiques

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Automobile Industrie

Création d’un pôle industriel électrique à Renault : SUD vigilant sur les engagements de la direction

À l’initiative de l’entreprise, la direction de Renault a engagé des négociations concernant la création d’un pôle industriel électrique dans les hauts-de-France, en regroupant trois entités déjà existantes (Renault Douai, MCA, STA). La situation dégradée de sous-production dans les usines du groupe depuis des années, les annonces éventuelles de fermeture notamment de Maubeuge ou l’absence d’attribution de nouveaux véhicules menaçaient gravement les emplois y compris pour les sous-traitants.

En participant à cette négociation, l’Union Fédérale SUD Industrie avait un triple objectif : la défense et le développement de l’emploi, la reconquête industrielle mais aussi le refus d’avoir un accord de compétitivité à proprement dit. Après de nombreux débats et échanges, nos équipes syndicales ont décidé de signer l’accord, avec l’ensemble des organisations syndicales, finalisant la création du pôle industriel « ElectriCity ». Cet accord engage Renault sur la création de plusieurs centaines d’emplois en CDI en plus de ceux déjà existants, la transformation d’emplois d’intérim en CDD et la création d’une nouvelle usine de batteries, qui sera malheureusement indépendante.

Il comporte l’ouverture dès septembre de négociations sur l’accord d’entreprise. Nos équipes syndicales SUD seront vigilantes pour que les salariés de Renault ElectriCity ne soient pas les perdants de cette réorganisation et conservent l’ensemble des meilleurs avantages de chaque site en ayant une harmonisation par le haut. Pas question de casser les acquis, de mettre à mal la durée du travail ou de développer la flexibilité !

L’Union Fédérale SUD Industrie sera à leur coté pour d’éventuelles mobilisations nécessaires pour empêcher tous reculs sociaux et vient rappeler trois principes fondamentaux :

- La souveraineté des équipes syndicales quant aux négociations, sur la base des orientations nationales d’un syndicalisme à la fois de lutte, démocratique et transparent pour le personnel ;
- la défense d’un réel projet industriel qui ne peut pas se limiter pour Renault ni pour le secteur automobile au tout électrique, mais qui doit combiner thermique (tous carburants), hybride et électrique suivant les usages en permettant à la fois le développement de modèles de masse mais aussi répondant aux différents besoins sociaux ;
- Le refus de toute concurrence entre salariés de la même entreprise et des différents sites mais plus globalement du même secteur (automobile) et du monde du travail : si nous défendons l’emploi dans nos secteurs, nous savons que la meilleure arme reste la mobilisation qui dépasse le simple périmètre d’un site industriel ou d’une entreprise.

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Éducation Luttes migrant·es

Que sont-ils devenus ? La brochure RESF des 20 témoignages

À l’occasion des 15 ans de RESF 78, nous remettons en circulation cette brochure…

Pour combattre la loi sur l’immigration du printemps 2018, nous avions choisi de donner la parole à ces jeunes que nous accompagnons pour les aider à être scolarisés, à se former, à vivre en France.

Nous avons réuni les 20 témoignages parus entre février et juillet 2018 en une brochure.
Cette brochure réaffirme ce que nous défendons : ils sont une richesse pour notre pays.

Vous pouvez imprimer tout ou partie de ces témoignages sans les dénaturer, en respectant leur l’esprit et celui de l’ensemble de la démarche.
Vous pouvez les partager avec des plus jeunes , des militants , avec des citoyens, les utiliser lors de vos activités associatives…

Le lien vers les témoignages

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Actu Solidaires 78 Histoire Idées, débats, cultures Lecture

13 juin : Commune(s) lectures, Commune(s) mémoires, la Commune au présent!

Dimanche 13 juin de 12 h 30 à 18 h 71…



1871-2021. Il y a 150 ans, la Commune de Paris…

Apportez des textes à lire, des objets, des souvenirs, des images, des chansons, et aussi vos espoirs, vos colères, que nous partagerons et que nous discuterons…
(pour aider, contribuer, diffuser…contactez : philomele78@gmail.com)

À la librairie La Nouvelle Réserve, 5, Rue du Maréchal Foch Limay

– Apéro « communard·es »
– Restauration (en réservant, c’est mieux !)
– Chorale Les Rouges-gorges
– Lectures partagées
– Espace livres, BD, Dvd
– Musique & chants de la Commune
– Interventions tout au long de l’après-midi, débats, échanges…

Accueilli par La Nouvelle réserve, avec l’aide de :
les Amis de la Nouvelle Réserve, Assemblée de lutte du Mantois, Attac 78 Nord, CNT, Fffrac, FO, Forum du Mantois, FSU78, LDH Mantois, Libre Pensée 78, Pour un local Solidaire sur le Mantois (Puls), Syndicats Sud-Solidaires 78, Université
Populaire du Mantois, et des individus fédéré·es…

Illustration du flyer Bruno Bartkowiak (merci à lui !)
(couverture de Souvenirs d’une morte vivante, Victorine Brocher, éd. Libertalia)

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Actu Solidaires 78 antifascisme

Appel à manifestation contre le racisme et les idées d’extrême droite le 12 juin

Communiqué de presse : appel au 12 juin

https://marchedeslibertes.fr/

Depuis maintenant plusieurs mois nous constatons un climat politique et social alarmant. S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire les injustices ex- plosent et génèrent une forte misère sociale.

Plusieurs lois liberticides organisent une société autoritaire de surveillance et de contrôle qui empê- cheraient d’informer sur des violences policières, déjà trop importantes. De plus, si certaines de ces lois stigmatisent une partie de la population en raison de sa religion, d’autres en ciblent en raison de leur activité militante.

Comme les signataires de l’appel pour les libertés et contre les idées mortifères de d’extrême droite (https://www.appelpourleslibertes.com), nous ressentons toutes et tous l’urgence de construire une réponse forte et unitaire qui dessine l’alliance des libertés, du travail et d’un avenir durable.

Face à ce climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés individuelles et collectives, nous avons décidé collectivement d’organiser le samedi 12 juin une première grande journée nationale de mani- festation et de mobilisations qui se déclinera localement.

Cette journée fait partie des initiatives unitaires qui se multiplient. D’ores et déjà, nos organisations syndicales, politiques, associations, collectifs, signataires de l’appel, ont décidé de co-construire ce combat dans la durée.

Les premiers signataires :

Syndicats : CGT, FSU, Union syndicale Solidaires, Syndicat des Avocats De France, Syndicat de la Magistrature, Unef (Union nationale des Étudiants de France), Unl (Union nationale des Lycéens), Fidl, MNL (Mouvement national Lycéen), FSE (Fédération Syndicale Etudiante, l’Alternative, Confédé- ration Paysanne, Union syndicale de la psychiatrie.

Associations et collectifs : Attac, LDH, FCPE, Fondation Copernic, Oxfam, Alternatiba, Amis de la terre Résilience commune, DAL, CNL (Confédération nationale du Logement), Emancipation collec- tive, Rencontre des justices, Coexister, MRAP, CRAN, Sos Racisme, comité justice pour ibo QNQF , observatoire contre l extrême droite, Mrap, association ViSA, Femmes égalité, Collectif National pour les Droits des Femmes, Collectif féministe Les Rosies, Les effronté-es, AFPS, Conseil démocratique Kurde France, FTCR, CRLDHT, UTAC, France Amérique Latine,

Médias : Regards, L’humanité, Politis, Contre temps ;

Organisations politiques : Ensemble, Generations, La France Insoumise, GDS, Nouveaux Démo- crates, NPA, Place Publique, les jeunes écologistes, JOC, MJCF (Mouvement des Jeunes Commu- nistes), UEC, PEPS, Jeunes Generation-s, Rassemblement Communiste, UCL


Pour Paris

Départ : Place de Clichy à 14h
Parcours : Place de Clichy – République via Barbès
Ordre des cortèges : organisation en « pôles » (syndicat, asso, politiques dans cet ordre)

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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

3 juin à Mantes : les AESH plus que déter !

A l’appel de l’intersyndicale, les AESH du Mantois ont manifesté jeudi 3 juin pour dénoncer la précarité de l’école inclusive du ministre de l’Éducation nationale Blanquer. C’est la troisième journée de mobilisation depuis le début de l’année scolaire.

Tout d’abord c’est quoi ces sigles encore ??? Accompagnante d’Enfants en Situation d’Handicap.

Ce sont les petites mains de l’Éducation nationale. Elles sont en majorité des femmes dans la profession, payées pour 24 heures environs 800 euros (rémunération en dessous du seuil de pauvreté), des conditions de travail qui se dégradent depuis la mise en place du PIAL (Pôle Inclusif pour l’Accompagnement Localisés), très peu de considération car pas un vrai statut et de vrais formations, nous avons des enfants avec des handicaps différents, il faudrait une formation continue et nous n’avons rien pour les AESH du second degré et les filières professionnels…

En gros, une AESH, c’est une personne  qui accompagne les enfants ayant différents troubles cognitives ou physiques dans leur scolarité pour des “miettes de pains” et on doit remercier les différents gouvernements de nous faire travailler dans de si mauvaises conditions et d’avoir un irrespect total pour notre professionnalisme, voir du mépris …

Jeudi 3 juin, avec les camarades du collectif AESH du 78 nous avions organisé un rassemblement devant la mairie de Mantes-la-Jolie de 11h à 16h, pour dénoncer nos conditions de travail, nous avions choisit ce lieu car nous savions qu’il y a la permanence du député LR, le bureau du maire LR de Mantes la Jolie, c’est un lieu ou il y a beaucoup de  passage,  un moyen de visibiliser notre combat au niveaux local.

Nous étions une trentaine: des accompagnantes (AESH), des enseignant(e)s, des parents et des sympathisant(e)s, nous avions improvisé un orchestre, avec des cuillères en bois et casseroles ce qui a sûrement maintenu le soleil sur le Mantois, avec des slogans tels que “AESH en colères on en a marre de notre misère ! on en a marre d’être précaire, nous aussi on veut vivre de notre salaire…” ou alors “le PIAL on en veut pas on veut des vrais moyennes pour nos élèves en situation d’handicap”.

Nous avons distribué des tracts (nous remercions les commerçants de Mantes la Jolie de nous avoir fait des photos copies gratuitement et nous déplorons le comportement des écoles élémentaires Curry et Lumière de nous avoir refusé ce service). C’est ça aussi la solidarité de notre ministère qui ne veut ni nous voir ni nous entendre ! Ce qui génère une vraie souffrance au travail, c’est pour cela que beaucoup de collègues AESH démissionnent.

Sans nous c’est l’école inclusive qui disparait, avez vous réellement prit la teneur de cette réalité : les enseignant·es ne peuvent plus enseigner, les parents ne peuvent travailler, les enfants ne peuvent pas être scolarisés et Blanquer peut aller se rhabiller avec ses promesses électorales…

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