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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Automobile

Mutuelle Renault : jusqu’à 26 % de hausse de la « part salarié »


Les tarifs de la mutuelle obligatoire du Groupe Renault augmentent de 17 % en 2024 suite à la hausse des dépenses de santé non couvertes par la Sécurité Sociale. Les salariés sont mis deux fois plus à contribution que l’employeur, avec pour la part salarié jusqu’à 26 % de hausse.

Les tarifs des mutuelles complémentaires augmentent cette année. Principales raisons :

  • La hausse des dépenses de santé non couvertes par la Sécurité Sociale et transférées vers les complémentaires.
  • La hausse du Plafond Mensuel de la Sécurité Sociale (PMSS) de 5,4% au 1er janvier 2024 sur lequel sont indexées par exemple les cotisations de la mutuelle obligatoire du groupe Renault [1].

Cette accélération du transfert des dépenses de santé vers les mutuelles complémentaires est le résultat d’une politique revendiquée par le gouvernement. Elle se manifeste par sa volonté de baisser le « coût du travail » à coup d’exonérations de cotisations sociales notamment. Comme ce sont principalement les cotisations sociales qui financent la Sécurité Sociale, celle-ci se voit privée de ressources et limite ses remboursements alors que les dépenses de santé augmentent. Les frais non pris en charge par la Sécurité Sociale sont basculées vers les complémentaires.

La mutuelle obligatoire du groupe Renault n’échappe pas à cette hausse. Elle est d’environ 17 % en 2024, soit 3 fois plus que la hausse du PMSS. La direction prendra en charge la totalité de l’augmentation des cotisations jusqu’au mois d’avril 2024, mais pas au-delà. Elle refuse même de partager la hausse en deux avec les salariés.

Résultat : les salariés verront en mai 2024 leur cotisation augmenter deux fois plus que celle payée par l’employeur. La part payée par le salarié augmente de 16,25 à 26,24 % selon la formule de base (Isolé, Duo ou Famille), quand celle payée par l’employeur augmente de 12,60 %.

IsoléDuoFamille
Janvier 2023Mai 2024Janvier 2023Mai 2024Janvier 2023Mai 2024
Cotisation mutuelle70,12 €82,52 €108,24 €127,63 €149,12 €171,75 €
Augmentation €+12,40 €+19,39 €+22,63 €
Augmentation %+17,68 %+17,91 %+15,18 %
Part salarié26,14 €33 €64,26 €78,11 €105,14 €122,23 €
Augmentation €+6,86 €+13,85 €+17,09 €
Augmentation %+26,24 %+21,55 %+16,25 %
% part salarié37,30 %40 %59,40 %61,20 %70,50 %71,20 %
Part employeur43,98 €49,52 €43,98 €49,52 €43,98 €49,52 €
Augmentation €+5,54 €+5,54 €+5,54 €
Augmentation %+12,60 %+12,60 %+12,60 %
% part employeur62,70 %60 %40,60 %38,80 %29,50 %28,90 %

Les syndicats signataires d’un avenant à l’accord sur la mutuelle obligatoire du groupe Renault (CFE-CGC, CFDT et FO) se félicitent d’avoir obtenu « une meilleure prise en charge de l’employeur ». En fait, la part prise en charge par l’employeur baisse. Elle passe de 62,70 % à 60 % pour la formule « Isolé », de 40,60 % à 38,80 % pour la formule « Duo » et de 29,50 % à 28.80 % pour la formule « Famille ». Pas de quoi se vanter. Quant aux retraités et aux anciens salariés du Groupe Renault, ils sont exclus de la participation de l’employeur et doivent s’acquitter de la totalité de la cotisation.

Notes

[1] « Par principe, le taux de cotisation afférant à chaque structure, est fixé en pourcentage du plafond mensuel de la sécurité sociale (PMSS) au 1er janvier de chaque année. » Voir l’accord sur mutuelle obligatoire de Renault Group du 10 novembre 2022.

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Écologie Rail Transport

Alliance Ecologique et Sociale : Remettre le fret sur la bonne voie, pour un moratoire du plan de liquidation de fret SNCF

Face au projet de liquidation de Fret SNCF par le gouvernement, notre alliance publie une note analysant les nombreux coûts environnementaux, sociaux et sanitaires d’une telle décision. Pour contrer cette décision anti-sociale et environnementale, nous demandons un moratoire et un plan de développement du fret ferroviaire, seul outil d’avenir pour un transport de marchandises écologiquement et socialement juste. 

Notre note de décryptage

Le transport représente 31% des émissions de gaz à effet de serre (GES) en France, ce qui en fait un enjeu crucial dans la lutte contre le changement climatique. Le transport routier des marchandises et des voyageurs est le plus émetteur alors que le transport ferroviaire émet entre 9 et 14 fois moins de gaz à effet de serre. Pourtant, plutôt que de promouvoir le report modal des marchandises vers le train, le gouvernement français a décidé de liquider le principal opérateur de fret ferroviaire en décembre prochain.  En plus des conséquences environnementales néfastes, ce plan entraînera la destruction d’emplois et la déstabilisation de tout un secteur clé. La conséquence directe risque d’être de nombreux camions supplémentaires sur les routes, entraînant toujours plus de problèmes sanitaires liés à la pollution, aux bruits, à la congestion des routes.

À l’opposé de cette déstabilisation du transport de marchandises, nous avons besoin d’un véritable plan de développement afin de respecter les objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. La défense du fret ferroviaire public est cruciale pour répondre aux urgences sociale, climatique et sanitaire. C’est pourquoi l’Alliance écologique et sociale demande un moratoire sur le plan de démantèlement de Fret SNCF et appelle à un engagement en faveur du développement de ce mode de transport plus durable. Il est essentiel que le gouvernement revoie sa politique en matière de transport de marchandises et s’engage en faveur d’un plan de développement du fret ferroviaire public SNCF, pour des modes de transport plus respectueux de l’environnement.

Rejoignez nous, soutenez la lutte !

Pour soutenir les cheminots et cheminotes qui se battent pour sauver un outil de travail indispensable à la transition écologique, notre Alliance écologique et sociale a lancé une pétition.

Notre Alliance a aussi participé à la réalisation d’un clip de lutte, à écouter sans modération dans toutes les manifestations et évènements revendicatifs.

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Rail Retraites

Les cheminot·es montrent l’exemple Suivons les !

L’accord signé par les quatre organisations représentatives de la SNCF dont SUD Rail sur les fins de carrière n’en finit plus de défrayer la chronique ! Celui-ci prévoit de mieux préparer la dernière partie de carrière en améliorant les dispositifs d’aménagement fin de carrière, de faciliter la reconversion professionnelle vers des emplois à moindre pénibilité et d’améliorer les conditions financières de fin de carrière.

La fédération SUD-Rail, qui a été à l’offensive dans cette négociation, peut compter sur le soutien de l’ensemble des structures de l’Union syndicale Solidaires.

Après les éditorialistes, c’est maintenant le ministre de l’économie qui se fâche tout rouge et convoque M. Farandou, PDG de la SNCF. Incapable de le faire pour les grands groupes agroalimentaires ou les fonds de pension américains responsables de fermetures d’usine, ni même d’aller chercher les recettes en taxant les plus riches, M. Le Maire veut interdire le dialogue social dans les entreprises.

En 2016, alors qu’un certain E. Macron est ministre de l’économie, la loi El Khomri inverse la hiérarchie des normes. En 2020, alors qu’un certain E. Macron est le président de la République, le groupe SNCF devient un regroupement de sociétés anonymes « pour fonctionner comme les autres entreprises ». En 2023, toujours le même E. Macron encourage à avoir des concertations et améliorations dans les entreprises et branches sur la prise en compte de la pénibilité, des carrières longues…

Ces réformes que nous avions combattues n’avaient pas pour objet l’intérêt collectif. Le gouvernement en place s’offusque donc que ses propres réformes soient appliquées. C’est une nouvelle démonstration qu’il ne supporte pas que des travailleuses et travailleurs gagnent des avancées sociales !

Pour l’Union syndicale Solidaires, ces avancées doivent être imposées à l’ensemble des secteurs, dans un maximum d’entreprises, administrations… Avec cette dernière réforme sur les retraites, qu’une très grande majorité a combattu, les conditions de maintien dans l’emploi de salarié·es âgé·es et, notamment, celles et ceux ayant une exposition avérée à des sources de pénibilité, constituent un enjeux très important.

Comme à la SNCF, dans l’unité syndicale, allons arracher le maximum pour atténuer les effets de la loi retraites 2023 qui nous vole deux ans de notre vie.

Des accords similaires existent dans d’autres secteurs ; nous devons les généraliser !

Nous l’avions affirmé en 2023 « on n’oublie pas » cette réforme injuste et brutale… allons chercher ce qui nous appartient !

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Luttes contre les discriminations Luttes féministes

Face à la haine anti-trans : construisons une riposte syndicale et transféministe !

Partis politiques – LR, RN et Reconquête en tête -, médias d’extrême droite, maisons d’édition, député·es et sénateur·ices, les attaques envers les personnes trans explosent de toutes parts ces derniers temps. Marguerite Stern et Dora Moutot publient leur livre Transmania aux éditions d’extrême-droite Magnus et dans le même temps la sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio lance l’offensive anti-trans au Sénat en voulant interdire la transition des personnes mineures.

Les personnes trans et le transféminisme1 “dérangent”. Les réactionnaires prennent peur et s’organisent pour conserver leur idéal patriarcal d’une société fondée sur la famille nucléaire hétérosexuelle et des personnes exploitées et dominées. Ces dernières années, les attaques envers les mouvements LGBTQI+, et notamment envers les personnes trans, se sont multipliées : appels à la fin des subventions du planning familial, attaques de manifestations féministes et LGBTQI+, attaques de centres LGBTQI+, agressions physiques, campagnes de harcèlement envers les militant·es féministes et LGBTQI+, infiltrations d’associations trans par des médias d’extrême-droite, la liste est encore (trop) longue.

Les forces réactionnaires cherchent à diviser les opprimé·es en créant sans cesse de nouveaux boucs émissaires.

Face à leur haine, la solidarité est notre force.

Aujourd’hui, les personnes trans rencontrent de nombreuses difficultés pour accéder à l’emploi, subissent de nombreuses discriminations sur leur lieu de travail, sont contraintes de vivre de l’économie informelle en dehors du droit du travail, notamment les personnes transféminines et sans papiers. Selon une étude réalisée par l’IFOP et l’association l’Autre Cercle, 37% des personnes trans interrogées ont dit avoir subi une agression sur leur lieu de travail. La destruction des services publics, notamment de santé, entrave d’autant plus un accès aux soins déjà précaire. Les attaques envers l’école, portées par le gouvernement ou des organisations d’extrême-droite comme Parents Vigilants, génèrent un climat particulièrement hostile pour les élèves trans.

Ainsi, un grand nombre de personnes trans subissent de plein fouet les discriminations au travail et la précarité et l’ensemble du mouvement social, syndicats en particulier doivent se montrer solidaires des luttes transféministes et des personnes trans. En tant que syndicalistes, nous nous devons de défendre l’ensemble des travailleur·ses, et notamment les plus opprimé·es.

C’est pour toutes ces raisons que l’Union Syndicale Solidaires appelle l’ensemble de ses structures à se rapprocher des associations Trans et LGBTQI+ et à participer aux mobilisations prévues le 5 mai.

Solidaires se tient également à disposition des travailleur·ses trans pour les accompagner dans le respect de leurs droits. Si vous faites face à des discriminations sur votre lieu de travail, vous pouvez nous contacter via contact@solidaires.org et vous rapprocher de votre union locale ou section syndicale la plus proche de votre lieu de travail.

Plus largement, nous réclamons :

  • Le respect du prénom et des pronoms d’usage partout, dans les entreprises comme dans les administrations.
  • La possibilité de changement d’état civil libre et gratuit par simple déclaration devant un officier d’état civil en mairie, sans intervention des pouvoirs médicaux et judiciaires.
  • Une transition dépsychiatrisée, libre et gratuite.
  • Le remboursement à 100 % des frais médicaux de transition sans condition, y compris à l’étranger lorsqu’elles ne peuvent pas être réalisées en France.
  • L’accès à la PMA pour toutes les personnes trans.
  • La fin des mutilations, stérilisations, traitements hormonaux non consentis sur des personnes intersexes quel que soit leur âge.
  • Des moyens massifs pour les services publics afin d’assurer l’accès réel à l’IVG, aux transitions et à la contraception.
  • Une réelle formation des travailleurs·es de l’éducation, de la santé et des collectivités territoriales à l’accueil des personnes trans.
  • Des financements à la hauteur des besoins des associations trans et un respect des libertés associatives de plus en plus souvent attaquées.
  • Le droit d’asile automatique pour toutes les personnes LGBTQI+.


1 Le transféminisme, issue des luttes féministes et LGBTQI, défend l’émancipation des personnes trans. Il part de la situation des personnes trans pour lutter contre l’ensemble des systèmes d’oppression.

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Éducation Répression Solidarité !

SUD éducation attaqué par Darmanin : on ne se laissera pas intimider !

Ce vendredi 19 avril, Olivier Cuzon, militant syndical, représentant en comité social d’administration (CSA) spécial départemental pour SUD Education 29 et co-secrétaire de l’Union interprofessionnelle Solidaires 29, a été auditionné au commissariat de Brest suite à une plainte pour “diffamation et injure publiques à l’encontre de la police et de la gendarmerie” déposée par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin lui-même. 

Le ministre de l’Intérieur poursuit son entreprise de criminalisation du mouvement social et syndical, d’attaques contre les libertés publiques et d’entraves au droit syndical. 

C’est la publication d’un article sur le site du syndicat qui est dans le viseur de Darmanin. Dans l’article portant le titre “Classe défense, défense de classe !”, SUD éducation 29 interroge l’intrusion toujours plus forte de l’armée dans l’école, à travers le SNU et les classes-défense, sous l’angle des récentes enquêtes du journal Médiapart : 

« Ce questionnement est important quand on connait la culture droitière, misogyne et homophobe sous de trop nombreux képis. Les enquêtes de Médiapart révélant l’existence de groupuscules nazis dans certaines casernes, les groupes de discussions racistes des policiers et gendarmes, ou la participation récente de militaires en civil à la répression des dernières émeutes de banlieues ne plaident pas en faveur du républicanisme des militaires.»

Ainsi Darmanin, en tant que ministre de l’Intérieur, s’emploie à maintenir le silence autour de dérives contraires aux principes républicains dans la police et dans l’armée, qui sont pourtant largement documentées par les journalistes. C’est bien l’omerta imposée par le ministre de l’Intérieur qui porte aujourd’hui atteinte aux services de l’État et non les journalistes et les syndicalistes qui dénoncent des propos ou des comportements antirépublicains et discriminants. 

Pour SUD éducation, le ministère de l’intérieur n’a d’autre objectif que de faire taire celles et ceux qui dénoncent des dérives attestées de longue date. Ce faisant, il porte atteinte à la liberté d’expression et à la prose engagée d’une organisation syndicale, qui sont aux fondements de notre démocratie. 

SUD éducation apporte son soutien plein et entier à Olivier Cuzon et au syndicat SUD éducation 29 et revendique le retrait de la plainte déposée par le ministre de l’Intérieur.

SUD éducation engagera toutes les démarches nécessaires pour faire reconnaître l’atteinte grave à la liberté d’expression syndicale que constitue cette plainte et pour faire cesser les intimidations du ministre de l’Intérieur à l’encontre de notre camarade et de notre syndicat. 

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Actu Solidaires 78 En grève ! Transport

La grève continue à Kéolis Boucle de Seine !


Après une semaine de grève et une proposition irrecevable de la direction, la grève illimitée continue dans les deux dépôts du réseau situés à Montesson (78) et à Argenteuil (95).

Avec les salarié.es, l’intersyndicale CGT, FO, Sud, Unsa, CFE-CGC demande au minimum 4 % (comme l’an dernier) pour compenser l’inflation. La direction n’a proposé que 2,5 %.90 % de grévistes, toutes les catégories de salarié.es sont en grève, aucun bus ne sort des dépôts.

La détermination est toujours aussi forte !

https://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/val-doise-yvelines-greve-illimitee-sur-le-reseau-de-bus-keolis-les-lignes-quasiment-a-larret-22-04-2024-DMLFQR5WVBCKJDDFEDEI2A2SWY.php


https://actu.fr/ile-de-france/montesson_78418/greve-au-depot-de-bus-de-montesson-pagaille-en-vue-dans-les-transports_60976637.html


https://actu.fr/ile-de-france/montesson_78418/montesson-la-determination-des-chauffeurs-grevistes-de-chez-keolis-reste-forte_61002893.html


Le bras de fer reprend entre les chauffeurs de bus de Keolis Montesson (Yvelines) et leur direction. Une nouvelle grève débute lundi 22 avril 2024.

https://actu.fr/ile-de-france/montesson_78418/greve-au-depot-de-bus-de-montesson-pagaille-en-vue-dans-les-transports_60976637.html

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Actu Solidaires 78 Automobile Industrie

Tavarès, L’homme qui valait 36 millions ? [vidéo]

Suite à l’annonce de l’augmentation record du PDG de leur PDG, deux interventions de nos camarades de SUD Stellantis

Ce ne sont pas les salaires qui coûtent chers mais Tavares et les actionnaires

Soutien aux grévistes, notre patron est responsable à 100%

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Internationalisme Palestine

La Palestine c’est aussi des films d’histoire, de transmission, de mémoire, de lieux, de féminité, de résistance

Retour sur le film “By By Tibériade” au cinéma des Mureaux vendredi 26 avril avec un débat organisé par le Collectif Palestine les Mureaux et alentours : 63 personnes ont apprécié ce film réalisé avant le 7 octobre 2023, car il retrace la vie de toute une famille palestinienne sur plusieurs générations.

La réalisatrice Lina Soualem a choisi le fil directeur du départ de sa mère de Palestine lorsqu’elle était jeune pour devenir l’actrice connue Hiam Abbass. Mais aussi, il est beaucoup question de sa grand-mère, ses sept tantes, et elle petite où elle se baignait dans le lac Tibériade en Galilée il y a 30 ans. Un véritable tissage d’images du présent et d’archives familiales et historiques.

Un hommage à la force des femmes palestiniennes. La soirée introduite par des poèmes récents et poignant lus en arabe et en français par des femmes du Collectif,  puis une courte analyse de la situation actuelle, s’est terminée après le débat.

Le cinéma est aussi arme de lutte !

Contact : Palestine-lesMureaux@proton.me

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