Du fait de la non-disponibilité de la salle où nous proposons notre accueil syndical tout au long du mois de décembre et début janvier, celui-ci reprendra le 13 janvier 2026 – programme à venir

Du fait de la non-disponibilité de la salle où nous proposons notre accueil syndical tout au long du mois de décembre et début janvier, celui-ci reprendra le 13 janvier 2026 – programme à venir

Dans son rapport pour l’année 2024, l’assurance maladie recense 1297 morts liées au travail (10 de plus qu’en 2023) dont 219 en maladies professionnelles (14 décès supplémentaires par rapport à 2023) et 764 accidents du travail (5 de plus que l’année précédente).
Ce chiffre insupportable est par ailleurs bien en dessous de la réalité puisqu’il ne comprend que partiellement les accidents du travail. En effet, une partie des accidents survenus ne sont pas déclarés comme tels, les employeurs faisant en sorte que les déclarations ne soient pas faites pour ne pas engager leur responsabilité. De plus, les accidents survenus dans la fonction publique ainsi que pour les agriculteurs et agricultrices notamment n’y sont pas intégrés.
Si le secteur de l’industrie est une nouvelle fois particulièrement touché par les accidents du travail mortels, il faut souligner la forte hausse dans deux secteurs qui sont ceux des transports et de l’alimentation avec 13% et 20% d’augmentation. Les jeunes ne sont pas épargné∙es, en raison d’un recours croissant aux stages et à l’apprentissage.
Pour Solidaires, ces chiffres sont inacceptables. Personne ne devrait perdre sa vie à la gagner. Ces accidents et décès sont le reflet d’organisations pathogènes du travail mises en place pour faire passer les profits avant la santé, la sécurité et la vie des travailleurs et des travailleuses. La précarité, la sous-traitance en progression accentuent aussi le nombre d’accidenté∙es. Enfin, les agent∙es de contrôle de l’inspection du travail sont de moins en moins nombreux pour contrôler les employeurs, de même les agent∙es de la CARSAT, et donc moins de contrôle induit plus d’accidents.
Pour aider les salarié∙es face à ces risques, Solidaires continue de mener son plan d’action contre les accidents du travail qui propose aux travailleuses et travailleurs des outils pour déclarer, réparer et prévenir les accidents du travail. Il est indispensable que le sujet de la santé au travail s’impose.
Solidaires s’implique également dans les assises de la santé et de la sécurité des travailleuses et des travailleurs et chaque 28 avril dans la journée mondiale de la santé et la sécurité au travail.
Pour que personne ne perde sa vie à la gagner, Solidaires revendique :
Le syndicalisme n’a jamais été du goût de l’entreprise Amazon. Encore moins quand c’est un syndicalisme de lutte et de transformation sociale. Et que celui-ci l’a contraint à respecter la santé des salarié-es comme lors de la période COVID.
Car le monde d’Amazon et son rêve, ce sont des salarié-es précaires et serviles, dévoués corps et âmes à leur employeur et son chiffre d’affaires. Pour être, une fois usé-es et brisé-es par un travail avilissant, jetés comme des mal propres et être aussitôt remplacés par une nouvelle génération de travailleurs et travailleuses précaires. Face à Amazon, musée des horreurs sociales, les salarié-es se défendent et font respecter le droit du travail. C’est cette dignité dont veut les priver leur employeur et qui utilise n’importe quel prétexte pour sanctionner et licencier. Plusieurs sites Amazon France Logistique sont concernés, Douai, Brétigny ou encore Saran. La direction nationale à Clichy est prévenue : c’est à elle d’agir maintenant pour mettre un terme à cette situation intolérable.
Face à la répression, les salarié-es ont décidé de se lever. À Lille le 27 novembre devant la DREETS des Hauts de France à 9h pour accompagner Tatiana engagée dans un recours contre son licenciement. À Brétigny le 28 novembre à 12h pour les conditions de travail et contre les licenciements dont est victime notre équipe locale. Face à la répression, l’Union syndicale Solidaires restera inflexible. Elle soutient ces luttes et appelle à les rejoindre massivement.
La violence patronale détruit des vies : elle doit être combattue pour permettre enfin la justice sociale. Les salarié-es ont des droits et doivent pouvoir les faire respecter grâce à leur outil syndical.
Ici et en tout lieu de travail où notre syndicalisme est empêché, nous serons là et ne lâcherons rien.
Paris, le 25 novembre 2025
Publié le 26 novembre 2025 par UNIRS – Union nationale interprofessionnelle des retraité-es solidaires
Au sommaire de cette note mensuelle de l’UNIRS :




Publié le 28 novembre 2025 par SUD Rail
Ce 28 novembre est marquée par une puissante journée de grève générale en Italie. Vous trouverez un tract fédéral qui évoque ce fort mouvement :
✊ La fédération SUD-Rail apporte son soutien à la grève et aux manifestations ! Solidarité et coordination internationale des travailleurs et des travailleuses !
Le gouvernement Lecornu a dévoilé son projet de budget 2026. Sous prétexte de « faire des économies » pour « maîtriser les dépenses publiques », il propose un plan d’austérité qui n’a qu’une seule ligne directrice : faire payer la crise aux travailleurs et travailleuses, aux retraité·es, aux jeunes, aux plus précaires, aux privé·es d’emploi, aux étudiant·es… C’est non ! L’union syndicale Solidaires mène campagne pour mettre en échec ce projet injuste et brutal.
Toute la population serait touchée par le budget d’austérité 2026 et les retraité·es seraient frappé·es encore plus fortement.
Six organisations de retraité·es appellent à manifester, tous et toutes ensemble, le 2 décembre.

Cet article a été publié le 10/10/2025Au moins deux femmes sur cinq affirment avoir subi des violences sexistes ou sexuelles au travail (VSST) et une femme sur cinq déclare avoir subi des comportements à caractère sexuel sur son lieu de travail (enquête Genese 2021). Au sein du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR), ces chiffres sont sans doute encore loin de l’ampleur des VSST : dans une enquête réalisée par SUD éducation en 2024, 60% des sondé·es affirmaient avoir déjà été victimes de VSST.
Qu’est ce que la protection fonctionnelle ?
C’est une protection organisée par la collectivité publique dûe à l’agent·e public·que en raison de ses fonctions. Cette protection s’applique lorsque l’agent·e est victime de violences, d’agissements constitutifs de harcèlement, de menaces, d’injures, de diffamations ou d’outrages à l’occasion de l’exercice de ses fonctions.
Livres et ressources vidéos : – Primaire : Mai Lan Chapiron, Le loup, La Martinière jeunesse, 2021, Paris Les vidéos disponibles sur le même ouvrage sur Youtube – Collège : Juliette Boutant et Thomas Mathieu, Les crocodiles sont toujours là : témoignages d’agressions et de harcèlement sexistes et sexuels, Casterman, 2019, Paris Pénélope Bagieu, Les Culottées, Gallimard, 2016, Paris
– Lycée : Margaret Atwood, La servante écarlate, Robert Laffont, 1985, Paris La série H24 disponible sur Arte Jeux :
Le jeu de rôle du consentement, “Sexploration” Un jeu coopératif pour aborder des situations de sexisme, “Moi c’est madame, la relève” Les expositions, campagnes, kits du Centre Hubertine Auclert.
Publié le 17 novembre 2025




25 novembre 2025


Les femmes en situation de handicap sont deux fois plus souvent victimes de violences que les femmes valides. Alors que Macron déclarait tout aussi bien la cause des femmes que celle du handicap grandes causes du quinquennat, il n’en a rien été. Les grandes proclamations n’ont jamais été suivies d’actes, moyens budgétaires à l’appui, bien au contraire. Les plus précaires, les plus vulnérables sont laissé·es pour compte. Les violences des femmes en situation de handicap sont restées dans l’oubli.
Et la violence subie par les femmes en situation de handicap n’est pas uniquement physique. Elle peut prendre de multiples formes : violence verbale, sexuelle, psychologique, économique, conjugale ou institutionnelle, administrative, médicale, cyber-violence…
Les femmes en situation de handicap sont plus vulnérables face aux violences : très souvent elles dépendent de leur agresseur économiquement, mais aussi parce que celui-ci agit sous le statut d’aidant, créant une double emprise ! Si, de manière générale, les femmes connaissent leur agresseur, cette réalité est exacerbée pour les femmes en situation de handicap : les auteurs de violence sont, plus fréquemment encore qu’ailleurs, un proche ou un professionnel dont elles dépendent entièrement. La parole des femmes en situation de handicap est peu prise en compte et mise en doute : trois fois plus de refus de plainte ou d’écoute de l’entourage (proches ou institutions) par rapport à l’ensemble des femmes. Comme le déclare la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées de 2006, les droits des femmes en situation de handicap doivent être reconnus et des mesures prises pour prévenir et lutter contre toute forme de violence à leur encontre.
Ses conséquences sont graves aussi pour les femmes en situation de handicap : réduction des subventions aux associations, essentielles aux personnes en situation de handicap. C’est aussi moins d’aide aux femmes en situation de handicap qui subissent des violences, et moins de ressources pour leur rendre leur autonomie, avec le gel des prestations sociales dont l’AAH (allocation adulte handicapé) dont le montant est pourtant déjà inférieur au seuil de pauvreté. C’est sans compter la quasi-absence de financement de la branche autonomie de la sécurité sociale créée en 2020, véritable trompe l’œil.
