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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Agenda militant Internationalisme Palestine

Jeudi 26 juin – soirée de ciné-débat du film “Not just your picture” au cinéma Frédéric Dard des Mureaux (78)

Le Collectif Palestine des Mureaux et alentours animera en présence de la réalisatrice Anne Pac, la soirée de ciné-débat du film “Not just your picture” au cinéma Frédéric Dard des Mureaux (78)

Jeudi 26 juin à 20h30 – Tarif 6 € – Un débat suivra la projection ( 55mn)

Synopsis : Not just your picture(sous titré en français)

La vie de Ramsis et Layla Kilani, nés et élevés en Allemagne, a été bouleversée par la mort de leur père palestinien, Ibrahim, tué avec leurs cinq demi-frères et soeurs dans les bombardements israéliens à Gaza de 2014. Choqués par le silence de l’Allemagne alors même qu’Ibrahim et ses enfants en avaient la citoyenneté, ils n’ont eu de cesse depuis de se rapprocher de leurs racines palestiniennes et de réclamer justice.

BIOS
Anne Pac est une photographe, réalisatrice et autrice française primée, membre du collectif photo Activestills depuis 2006. Elle a passé plus d’une décennie à vivre et à couvrir de nombreux sujets en Palestine. Elle est la co-autrice de l’oeuvre multimédia primée Obliterated families sur les familles décimées de Gaza suite à l’offensive israélienne de 2014. En 2016, elle a reçu le premier prix au concours International Photographer of the Year dans la section documentaire. En 2020, elle sort son premier moyen-métrage primé Not Just Your Picture. Actuellement basée en France, elle y documente les luttes politiques et sociales.

Dror Dayan est né à Jérusalem en 1981. Après des études de photographie, il a déménagé en Allemagne et a étudié la cinématographie à la Film University “Konrad Wolf” Babelsberg. Even Though my Land is Burning (77′, 2016) est son projet de master class et constitue ses débuts en tant que réalisateur. Ce long métrage documentaire analyse le rôle des activistes israéliens qui participent à des manifestations contre l’occupation en Palestine. Il a été montré dans de nombreux festivals en Europe et aux États-Unis. Il a rédigé sa thèse de doctorat à l’université de Bournemouth, Royaume-Uni, sur les relations de pouvoir entre réalisateurs et protagonistes dans les documentaires et enseigne la théorie et la pratique de la production du documentaire à l’Université John Moores de Liverpool.

https://notjustyourpicture.com/

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Éducation

Décès d’une assistante d’éducation : les discours sécuritaires ne sont pas la solution

Nous avons appris hier, mardi 10 juin dans la matinée, avec beaucoup d’émotion, le décès d’une assistante d’éducation, mortellement frappée à l’arme blanche par un élève du collège Françoise-Dolto, à Nogent (Haute-Marne) dans lequel elle exerçait ses fonctions.

L’Union syndicale Solidaires adresse ses pensées à sa famille et ses proches ainsi qu’à ses collègues et aux élèves du collège. Plus largement, c’est l’ensemble de la communauté éducative qui se trouve aujourd’hui une nouvelle fois endeuillée.

D’ores et déjà, les réactions politiques se multiplient, dont certaines rivalisent dans l’outrance verbale. Pourtant, les politiques menées ces dernières années sont très loin de l’enjeu que représente le combat contre la banalisation de la possession voire de l’usage d’armes blanches dans une partie de la jeunesse.

Les discours sécuritaires ne peuvent constituer une réponse adéquate. Alors que l’état du bâti scolaire est trop souvent inquiétant, la priorité n’est pas d’opérer de coûteuses transformations des établissements scolaires. La généralisation de portiques détecteurs de métaux ne réglerait rien : il existe des armes blanches qui ne sont pas en métal et donc ne sonnent pas; mais, surtout, qui interviendra en cas de détection ? C’est justement à l’occasion d’un contrôle de sacs que s’est déroulée l’agression mortelle. Cette mesure, décidée par Elisabeth Borne en début d’année, avait été fortement contestée par SUD éducation. Les assistant·es d’éducation ne sont pas formé·es pour cette mission qui les met en danger. Le cadre juridique est fragile et cela s’éloigne largement de leurs missions d’accompagnement et d’éducation qui doivent être centrales et permettre une réelle prévention.

C’est justement cet accompagnement humain qui a été mis à mal par des dizaines d’années successives de casse du service public. La logique libérale qui est imposée à l’école met à mal ses missions et en danger les élèves comme les personnels qui ne peuvent exercer sereinement leurs métiers. Le gouvernement, tout à sa volonté de réduire le nombre de salarié·es dans le secteur public, se garde bien d’opérer tout lien entre la faiblesse du taux d’encadrement et le drame auquel nous venons d’assister.

Dans l’Éducation nationale, les suppressions de postes se sont multipliées et les pôles médico-sociaux sont trop souvent réduits à la portion congrue. Combien d’établissements dans lesquels le poste d’infirmière scolaire, d’assistantes sociales ou de psychologue de l’Éducation nationale (Psy-En) n’est pas pourvu ? Combien d’établissements dans lesquels ces personnels indispensables ne sont présents que certains jours de la semaine, devant se partager entre plusieurs établissements ? La situation de la médecine scolaire est encore plus dramatique avec un médecin pour 13 300 élèves.

Le mal-être des jeunes n’a jamais été aussi prégnant et les moyens pour y remédier, prévenir et guérir n’ont jamais été aussi absents. À quoi serviront les auditions à l’Assemblée nationale qui ont lieu depuis le mois de février dans le cadre de la commission de contrôle et de prévention des établissements scolaires ? À quoi serviront les nouveaux contrôles des établissements privés sous contrat s’ils ne peuvent engager à repenser les logiques budgétaires qui régissent aujourd’hui l’école, la protection des personnels et de notre jeunesse ?

Les baisses de budget et d’effectifs viennent également frapper les collectivités territoriales, les associations d’éducation populaire, la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), les clubs de sport, la santé et le social.

C’est ainsi tout un éco-système éducatif et médical d’accompagnement qui est fragilisé.

Ainsi, avant de tenir des discours martiaux, l’Union syndicale Solidaires rappelle aux responsables politiques leurs responsabilités dans le vote de budgets qui sabotent toujours plus les services publics.

L’instruction reste le meilleur rempart contre la violence.

Aujourd’hui est le temps du respect de la douleur d’une famille et du deuil. Demain doit être celui du changement. L’Union syndicale Solidaires et l’ensemble de ses syndicats concernés mettront en avant les revendications qu’ils portent sur ces sujets, et feront des propositions pour rompre ce cycle infernal.

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Internationalisme Palestine

Marche pour Gaza de Paris à Bruxelle du 15 au 23 juin

Une grande marche citoyenne part le 15 juin 2025 de Paris.

Soyez nombreuses et nombreux à rejoindre ces marcheurs qui feront plusieurs étapes avant d’arriver à Bruxelles le 23 juin. Chaque étape permettra à celles et ceux qui les soutiennent de marcher avec eux quelques kilomètres et de participer aux différents rassemblements.

Objectif : Marcher vers Bruxelles avant la réunion du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernements afin d’exiger que l’Union européenne prenne ses responsabilités !
Départ de la marche : 15 juin 17h à Paris Pavillon de la Villette
Rejoignez-nous au départ !



Communiqué, le 13 juin 2025

Départ de la grande marche pour Gaza vers Bruxelles le dimanche 15 juin 2025 à Paris


Les citoyennes et citoyens indignés par la situation du peuple palestinien à Gaza sont appelés à participer à une Marche de Paris à Bruxelles, entre le 15 et le 23 juin 2025, pour faire pression sur les autorités européennes afin qu’elles prennent des sanctions contre Israël.


Les co-organisateurs de cette initiative la LDH (Ligue des droits de l’Homme), la CGT, l’Association Belgo-Palestinienne (ABP), l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), la FSU, l’Union Syndicale Solidaires et la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) feront de chaque étape un évènement de mobilisation. Plusieurs personnalités engagées soutiennent d’ores et déjà la marche comme la comédienne Corinne Masiero, le comédien Swann Arlaud, la chanteuse Clara Ysé ou encore l’autrice et metteuse en scène Lorraine de Sagazan…
Le premier rendez-vous est fixé à Paris (Pavillon de la Villette, 30 avenue Corentin Cariou) le dimanche 15 juin pour un départ de la marche à 17h.

Le départ est précédé d’un point presse au même endroit à 16h30, avec des dirigeants des organisations, des personnalités et les divers soutiens de l’initiative comme Médecins sans frontières et Médecins du Monde. La Marche citoyenne pour Gaza fera une dizaine d’étapes avant d’arriver à Bruxelles le 23 juin 2025.


L’objectif est de fédérer l’élan de soutien des citoyennes et citoyens français et belges à la population de Gaza autour de l’appel lancé à cette occasion.


Les participantes et participants à la marche et leurs soutiens appellent « les responsables politiques de toute l’UE et les institutions européennes à exercer sans aucun délai une pression maximale sur le gouvernement israélien pour faire cesser le massacre. »


Chaque étape sera l’occasion d’un rassemblement et de prises de parole pour accueillir et encourager les marcheuses et marcheurs mais aussi pour réaffirmer les revendications de notre appel.

Rendez-vous le samedi 15 juin 2025 à Paris, le 16 juin à Creil, le 17 juin à Beauvais, le 18 juin à Cambrai, le 19 juin à Douai, le 20 juin à Lille, le 21 juin à Roubaix, le 22 juin à Gand (sous réserve) et pour finir le 23 juin à Bruxelles.


Retrouvez l’appel complet et l’itinéraire de la marche sur : https://marchepourgaza.org/
Et sur les réseaux sociaux Instagram, Bluesky, Mastodon

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antifascisme Vidéo

Intervention de Aurélien Boudon pour Solidaires lors du rassemblement contre l’Extrême-droite à Montargis le 9 juin 2025

Intervention de Aurélien Boudon, secrétaire national de l’Union syndicale Solidaires au rassemblement du 9 juin à Montargis : “Face au fascisme, aux racismes, le Gâtinais résiste”

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Union syndicale Solidaires
31 rue de la Grange aux Belles – 75 010 Paris
01 58 39 30 20
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Défense de nos libertés Finances publiques Fonction publique Secteur informatique Services publics Traçage

Prochaine émission Twitch de Solidaires le 17 juin à 19h30 “Etre agent·es dans une administration de contrôle : pour qui ? pour quoi ?”

17 juin 2025 de 19:00 à 21:00

https://www.twitch.tv/syndicat

“Etre agent·es dans une administration de contrôle : pour qui ? pour quoi ? ”

  • Mardi 17 Juin 2025
    À 19h30
    En direct sur Twitch

C’est quoi une administration de contrôle ? À quoi ça sert ? Qui y travaille et comment on y fait du syndicalisme ?

Retrouve nous en live en présence de Sud Travail, Solidaires CCRF et SCL, Sud Rural Territoires et Solidaires Finances Publiques.

On parlera aussi des attaques successives contre ces services publics essentiels (DGCCRF, Inspection du travail, Finances Publiques…), et de la solidarité syndicale face à ces offensives.

RDV sur notre chaîne Twitch : syndicatsolidaires

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Retraites

Retraites : les mauvaises idées du président du COR

Publié le 10 juin 2025

Depuis qu’il est sous la direction de Gilbert Cette, économiste macroniste, le Conseil d’orientation des retraites (COR) rédige des rapports qui poursuivent tous un même but : susciter un sentiment de panique par l’affirmation de déficits réels ou supposés, certains parfaitement fantaisistes puisque prévus en 2070, c’est-à-dire dans 45 ans (!) pour imposer de nouvelles régressions au droit légitime à disposer de sa retraite.

En l’occurrence pour faire face aux déficits Cette n’a d’autre idée que de repousser une nouvelle fois l’âge légal de départ à plus de 66 ans ! Cette hypothèse serait « expansive », toute autre, comme l’augmentation des cotisations sociales, serait « récessive ».

Mais à supposer que les prochaines années soient déficitaires, et quand bien même ces déficits atteindraient 1,4 % du PIB en 2070 (rappelons que le COR avait prévu que les années 2022/2023 seraient déficitaires alors qu’elles ont été en réalité excédentaires), le problème, quoi qu’en pense Gilbert Cette, n’est pas l’âge légal mais encore et toujours les recettes qui font défaut au système.

Et il est évident que plus notre population vieillit, plus les besoins en financement de nos retraites seront importants. Commençons donc par revisiter les 80 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales dont l’efficacité est plus que douteuse. Instaurons une véritable égalité salariale entre femmes et hommes, augmentons le taux d’emploi des femmes au niveau de celui des hommes, luttons réellement contre le chômage, augmentons les salaires… Ce sont aussi des dizaines de milliards d’euros qui échappent à la collectivité et à la justice sociale.

Pour l’Union syndicale Solidaires, il n’y a qu’un seul moyen d’obtenir satisfaction : instaurer le rapport de force pour financer nos retraites et notre protection sociale. En cette année des 80 ans de la sécurité sociale, la construction de mobilisations et de grèves sera le plus sûr moyen de fêter son anniversaire.

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Culture

Permanences de la branche Métiers du livre mai-juin 2025

La branche des Métiers du livre de Sud Culture se construit petit à petit, depuis sa création au mois d’avril avec plusieurs camarades du secteur.

La constitution de cette branche part de la nécessité de construire une riposte syndicale qui soit forte aujourd’hui dans le monde du livre pour faire face à la brutalisation, la concentration et l’extrême droitisation du secteur… Mais aussi de la joie d’avoir gagné la représentativité pour les librairies et de la responsabilité qui en découle pour répondre à celles et ceux qui nous ont donné leur voix.

Il est clair que nous avons besoin d’être de plus en plus nombreux-ses pour faire collectif et lutter ensemble !

Donc pour se rencontrer entre camarades du secteur, déjà syndiqué·es ou intéressé·es pour échanger sur le syndicat, la construction de la branche et tous ces enjeux, nous organisons plusieurs permanences entre mai-juin :

  • en visio les vendredis 23 mai et 20 juin à 12h30 ; pour s’inscrire il faut nous contacter  
  • ou au local de l’Union syndicale Solidaires les jeudis 12 et 19 juin de 18h30 à 20h au 31 rue de la Grange aux Belles 75010.
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Automobile

Renault – Bilan social 2024 : inégalités salariales et emploi en souffrance


Emploi, salaires, conditions de travail… Lors de la réunion du Comité Social et Economique du 31 mars 2025, les représentants du personnel étaient consultés sur le bilan social de l’Etablissement Renault Ile-de-France de l’année 2024.

Déclaration des élus SUD sur bilan social 2024

L’Accord sur la structure de la BDESE et du Bilan Social signé le 10 décembre 2024 par la CFE-CGC, la CFDT et la CGT était supposé « Fournir des données pertinentes en lien avec la politique sociale du Groupe  » et « Gagner en lisibilité pour faciliter la compréhension des données sociales ». On est loin de l’objectif affiché.

Il est difficile de faire des comparaisons et de suivre l’évolution des données sociales avec les mouvements de personnel qui ont eu lieu en 2023 (démantèlement et transfert de salariés vers Ampere Sas et Ampere ST, intégration des salariés qui sont restés Renault des sites de Douai, Lardy et Cléon) et en 2024 (fusion des établissements de Guyancourt, VSF et du Siège).PNG - 82.5 koEffectif de l’établissement Renault Ile-de-France par site

En 2024, si l’on exclut les mutations et les alternants, il y a eu plus de départs (472 départs de salariés en CDI) que d’embauches (410 embauches en CDI), soit une légère diminution des effectifs.PNG - 65.6 koEffectifs par classe d’emploi de l’établissement Renault Ile-de-France

Les données sur les rémunérations ne comptabilisent que les éléments de salaire soumis à cotisations sociales. Cela exclut le versement des primes (intéressement, participation…) et des actions qui échappent à ces cotisations. En application de l’Accord sur la structure de la BDESE et du Bilan Social, celui-ci ne fournit pas non plus les rémunérations des 123 salariés classés I17 et I18, c’est-à-dire tout en haut de l’échelle des salaires. Les comparaisons sur les écarts de rémunération sont donc tronquées.

Cependant si l’on compare uniquement les rémunérations soumises à cotisations sociales, un salarié de l’établissement Renault IDF classé H16 gagne en moyenne 5,5 fois plus qu’un salarié classé C6. L’écart serait encore plus important si l’on pouvait comparer les postes A2 et I18, c’est à dire l’étendue du spectre des classes d’emploi de l’établissement.PNG - 54 koRémunération moyenne annuelle par classe d’emploi de l’établissement Renault Ile-de-France La rémunération prise en compte comprend tous les versements soumis à cotisation sociale (voir la rubrique « brut annuel sécurité sociale » de la fiche de paie de décembre 2024)

L’établissement compte 30 % de femmes. Selon le tableau 2 .1.3, le salaire des femmes serait inférieur de 3,9 % chez les non-cadres et de 9,5 % chez les cadres. Or selon les tableaux 2.1.1 et 2.1.2, le salaire des femmes serait en moyenne de 12,7 % inférieur à celui des hommes. L’écart est particulièrement important pour les classes d’emplois D7 à G13.

L’accroissement des inégalités salariales est un des facteurs d’injustice et de perte du collectif. Le résultat des dernières NAO va hélas encore dans ce sens.

Les chiffres du bilan social sur les accidents de travail sont sous-évalués car de nombreux accidents ne sont pas déclarés ou reconnus, notamment ceux d’origine psychosociale. En effet, la direction émet systématiquement des réserves sur ces accidents et de nombreux accidents d’origine psychosociale ne sont pas déclarés par les salariés.

La déclaration de deux cancers broncho-pulmonaires et/ou d’asbestose montre la persistance des effets de l’exposition professionnelle à l’amiante, un des scandales majeurs de ces dernières décennies dont les directions successives de Renault portent une lourde responsabilité.

Plusieurs salariés de l’établissement ont déclaré une maladie professionnelle pour syndrome dépressif. Cela devrait apparaitre en tant que tel dans le bilan social (tableau 3.3.1).

54 salariés ont été reclassés à la suite d’une inaptitude avec restrictions médicales (tableau 4 .6.1). Or le CSE n’a pas été consulté sur ces reclassements en 2024. D’autre part, il aurait été souhaitable de savoir si ces inaptitudes sont d’origine professionnelle ou pas.

Au chapitre 5, la notion de formation est très large. La plupart des formations dispensées par l’établissement ont en fait été des vulgarisations technologiques ou des séances obligatoires sur ordinateur (e-learning) de sensibilisation sur des sujets sociétaux.

Contrairement aux années précédentes, il ne nous est pas présenté de réelles perspectives sur la « politique emploi » pour l’année qui vient. L’accord Contrat social France 2025/2027 signé par la CFE-CGC, la CFDT et FO est passé par là, qui permet à la direction de saucissonner sa politique d’emploi, avec des pseudo-négociations secteur par secteur. Nous en avons un aperçu avec l’annonce d’un plan de suppressions d’emplois à la Direction des Achats sur fond de délocalisation de cette activité en Roumanie. Les Dispenses d’Activité sont certes attendues par de nombreux salariés dépités par l’évolution de leurs conditions de travail et par la marche de l’entreprise. Mais la notion de départ volontaire dans le cadre d’une Rupture Conventionnelle Collective est très relative quand un salarié voit son activité supprimée ou délocalisée. Le rôle dévolu aux syndicats se réduit à accompagner les projets de la direction de réduction d’emplois. SUD appelle à combattre les suppressions d’emplois et à prendre le chemin opposé des derniers accords de compétitivité. La baisse du temps de travail et la répartition des activités permettraient à tous les salariés de conserver leur emploi.

Les élus SUD voteront contre le bilan social 2024.

Résultat des votes

Pour : 17 (CFE-CGC)
Contre : 15 (SUD, CFDT, CGT, SM-TE)

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