Virus 62 Voici le dernier numéro du journal de la section du CH Versailles.
Virus 62 Voici le dernier numéro du journal de la section du CH Versailles.
Le gouvernement Lecornu a dévoilé son projet de budget 2026. Sous prétexte de « faire des économies » pour « maîtriser les dépenses publiques », il propose un plan d’austérité qui n’a qu’une seule ligne directrice : faire payer la crise aux travailleurs et travailleuses, aux retraité·es, aux jeunes, aux plus précaires, aux privé·es d’emploi, aux étudiant·es… C’est non ! L’union syndicale Solidaires mène campagne pour mettre en échec ce projet injuste et brutal.
Le projet de Sébastien Lecornu comporte de nombreuses mesures inacceptables. Budget 2026 : analyse et revendications de Solidaires Budget Lecornu : combattons un projet au service des ultra-riches !
La fonction publique n’est pas une variable d’ajustement budgétaire ! Budget Lecornu : combattons un projet de budget au service des riches !
Pour la justice fiscale, sociale et écologique, le projet de budget 2026 doit être abandonné. Tribune de l’AES – Budget 2026 : l’heure d’un sursaut pour la justice fiscale
La sécurité sociale, une lutte toujours très actuelle ! La sécu a 80 ans ! ne soyons pas les garants de sa disparition ! Brochure du Tour de France Pour la Santé : Notre Sécurité Sociale, c’est le choix de la solidarité
Les mesures “d’économies” vont avoir des effets concrets sur nos vies. Salaires bloqués voire en baisse, offre de transport dégradée et dont le coût va augmenter, médicaments moins bien remboursés, arrêts maladies non-indemnisés… Tout augmente… sauf nos salaires Les transports en commun sont un bien… commun Dans le privé comme dans le public, les arrêts maladies sont dans le viseur
Ces prochains jours s’annoncent décisifs pour que les député·es écoutent enfin les aspirations populaires et votent un budget plus juste en faisant contribuer ceux qui aujourd’hui échappent largement à l’impôt : les ultras-riches.
Le budget 2026 ne doit pas être un budget d’austérité. La France connaît un taux de pauvreté qui n’a jamais été aussi haut depuis 30 ans. Pendant que le pouvoir d’achat des Français·es est en chute libre, la fortune des 500 plus grandes fortunes a été multipliée par 14 au cours des 30 dernières années, pour atteindre 1200 milliards d’euros cumulés.
Communiqué commun de la CGT -LDH – Cimade – Femmes égalité – CFDT – UNSA – FSU – Solidaires – Attac – SOS Racisme
Dans sa niche parlementaire le RN ambitionne de rétablir le délit de séjour irrégulier. C’est ce texte qui sera discuté en séance publique ce jeudi 30 octobre 2025. Celui-ci prévoit d’instaurer une amende de 3 750 euros à tout étranger âgé de plus de 18 ans qui séjourne en France sans titre de séjour. L’étranger ainsi condamné pourrait également encourir une peine complémentaire d’interdiction du territoire français d’une durée maximale de 3 ans.
Le délit de séjour irrégulier a été abrogé en 2012 car il était contraire à la directive retour de l’Union européenne qui impose de laisser un délai à la personne pour quitter le territoire de sa propre initiative.
Mais, ce n’est pas la première fois que le délit de séjour irrégulier est remis sur la table. En effet, même s’il était absent du projet de loi initial qui a donné lieu à la loi immigration du 26 janvier 2024, ce délit a été réintroduit par les sénateurs « les Républicains » dont M Retailleau avant d’être supprimé par les député·es en commission des lois, puis finalement réintégré par la commission mixte paritaire à la suite de l’avis favorable de Gérald Darmanin. Le Conseil constitutionnel l’a ensuite censuré comme cavalier législatif.
A nouveau ce délit de séjour irrégulier refait surface, porté par l’extrême droite. Nos organisations condamnent fermement cette volonté de stigmatiser et criminaliser les étrangers et étrangères vivants sur notre territoire. Celles et ceux qui voteront ce texte porteront la responsabilité d’un naufrage politique et moral en soutenant un des projets loi qui vient en contradiction avec les fondements de la République.
Nos organisations exigent au contraire des mesures pour la régularisation, notamment par le travail, qui permettraient de sortir de la clandestinité des milliers de personnes qui contribuent à la richesse de notre pays.
Ce n’est pas d’une énième loi sur l’immigration et contre les étrangers et étrangères dont ont besoin les citoyens et citoyennes de notre pays, c’est de progrès social, de mesures de justices sociales et fiscales qui permettent de vivre dignement de son travail ou de sa retraite.
Voter ce texte ne fera pas oublier les exigences sociales qui s’expriment fortement depuis quelques mois, nous appelons l’ensemble des député·es qui se disent de l’arc républicain à ne pas voter ce texte.
Montreuil, le 29 octobre 2025
Librairie La Nouvelle Réserve, de 17 à 19 h, ouvert à toustes, entrée libre et gratuite
Mardi 23 septembre a débuté un cycle de travail sur l’autogestion dans le cadre de l’accueil syndical de Solidaires 78 à Limay.
Cette première séance avait pour but de déterminer des questionnements communs et des axes de réflexion pour l’année à venir.
Un débat… à l’écrit !
Pour cela, les participantEs se sont appuyéEs sur une pratique d’éducation populaire de débat : les nappes tournantes.
Chaque personne a eu une feuille sur laquelle écrire. Dans un 1er temps, nous avons chacunE noté ce que le mot « autogestion » évoquait, ce que nous savions dessus, les questions que cela nous posait, les critiques et limites que nous voulions formuler, etc.
Il était possible d’écrire des phrases, des mots, de dessiner. Pas de normes imposées.
Au bout de 3-4 minutes, nous avons tourné : chacunE a récupéré la feuille de la voisine ou du voisin pour la lire, y réagir, commenter ou ajouter des éléments.
Nous avons tourné ainsi plusieurs fois afin d’avoir la réaction de tout le groupe sur chacune des nappes tournantes. C’est à partir de ces écrits à plusieurs mains que nous avons pu faire émerger des questionnements et des envies collectives autour de l’autogestion.
Ici, pas de prise de parole interminables de quelques-uns, pas de participation dominante avec toujours les mêmes qui s’imposent par leurs expériences, leurs habitudes militantes, leur « aura ». Chacune et chacun a pu prendre le temps de mûrir sa réflexion, de se confronter à celles des autres, d’y prêter attention, de voir comment ça fait bouger – ou non – ses propres représentations.
C’est une pratique qui permet de se décentrer un peu de soi, de se rendre compte des questionnements et des besoins qui émergent du collectif sur un thème donné.
Nous avons également pu évoquer comment chacunE a rencontré la problématique de l’autogestion, dans le cadre du travail ou du militantisme, par exemple.
Quels questionnements communs ? Quelles orientations pour un travail syndical sur l’autogestion ?
– est-ce que ça marche ? Quelles expériences d’autogestion ? Plusieurs films ont été évoqués, avec l’idée d’organiser des projections.
– quels sont outils de l’autogestion ?
– c’est quoi un mandat ? quels sont les types de mandats ? Faut-il les contrôler ? Si oui, comment les contrôler ?
– autogestion, anti-hiérarchie : comment tenir sur le long terme face au conditionnement social et politique à vouloir se donner ou être des chef-fes ?
– l’autogestion, c’est pas facile ! Quelles sont les difficultés ? Comment y faire face ?
– travailler sur l’histoire de l’autogestion : d’où ça vient, comment ça s’est traduit dans les mouvements de lutte, dans les entreprises, dans la vie de tous les jours ?
– peut-on tout autogérer ?
– la part individuelle et la part collective dans l’autogestion ; quelle part de responsabilité des individus et du collectif ?
– comment aborder la question du partage des tâches dans l’autogestion ?
– comment mettre en avant la joie et l’enthousiasme qui peuvent naître de l’autogestion ?
Le gouvernement Lecornu a dévoilé son projet de budget 2026. Sous prétexte de « faire des économies » pour « maîtriser les dépenses publiques », il propose un plan d’austérité qui n’a qu’une seule ligne directrice : faire payer la crise aux travailleurs et travailleuses, aux retraité·es, aux jeunes, aux plus précaires, aux privé·es d’emploi, aux étudiant·es… C’est non !
L’austérité du budget 2026 frapperait tout le monde. D’après les calculs de l’OCDE : un·e salarié·e perdrait 105 € par an, une personne au chômage 180 € … et un ménage comprenant un·e ou plusieurs retraité·es 350 € à cause de la seule année dite blanche : gel des pensions, augmentation des impôts et de la CSG par le gel des barèmes, gel de l’ASPA (minimum vieillesse). Des retraité·es changeraient de taux de CSG et verraient leur pension nette baisser.
En plus, les retraité·es seraient victimes de mesures spécifiques : suppression des 10 % d’abattement pour les impôts sur le revenu qui ferait perdre jusqu’à 390 € par an. Une partie d’entre elles et eux, qui ne payaient pas d’impôts, en paieraient et perdraient des exonérations des prestations versées sous conditions de revenus (tarifs sociaux, chèques énergie, tarifs de transport réduits, aides au logement, etc.).
Les femmes retraité-es de par leur niveau de pension inférieur en moyenne de 40% seront encore une fois les grandes perdantes.
Tout le monde subirait d’autres mesures, le doublement des franchises médicales, la régression des services publics, mais ce sont les personnes âgées qui ont le plus besoin de se soigner, qui utilisent le plus les services publics.
Les mesures proposées par le gouvernement sont une rupture violente de ce qui a constitué le fonctionnement de notre modèle social depuis 1945 avec la création de la Sécurité Sociale : la solidarité entre les générations, où chacun·e prend en charge le bien-être de tou·te·s. Faire exploser ce système ne règlera en rien la situation des finances, mais ne fait qu’opposer les citoyen·ne·s entre elles et eux, au plus grand bénéfice des plus fortunés qui s’enrichiront encore de ces divisions. Les retraité·es seraient frappé·es fortement par le budget d’austérité, ils et elles ont raison de se mobiliser dans l’unité le 6 novembre.
Au-delà, c’est bien l’ensemble de la population qui serait touché par l’austérité : c’est tous et toutes ensemble qu’il faut s’exprimer dans la rue le 6 novembre ! Il n’y a pas de fatalité. Nos mobilisations peuvent changer les choses.
L’Union syndicale Solidaires appelle à rejoindre de manière interprofessionnelle les manifestations des retraité·es du 6 novembre. Leurs revendications sont les nôtres.
Mesdames, Messieurs les députés et députées, les sénateurs et sénatrices ;
Le 29 octobre 2025
Madame, Monsieur,
L’Assemblée nationale et le Sénat examinent actuellement le Budget de la Sécurité Sociale.
Comme vous le savez ce projet, préparé par le gouvernement, affecte profondément les personnes en situation de handicap, particulièrement ciblées par une série de mesures allant du gel de l’Allocation aux Adultes handicapés (AAH) et de toutes les prestations d’autonomie aux contrôles renforcés des MDPH pour l’attribution de cette même AAH en passant par une diminution de 15% du budget de l’insertion par l’activité économique, qui va frapper les budgets des entreprises adaptées, des associations d’insertion … Vos collègues François Ruffin et Sébastien Peytavie ont lancé une alerte à ce sujet.
Nous nous permettons particulièrement d’attirer votre attention sur un point précis concernant les travailleurs et travailleuses handicapé.e.s dont l’AAH ne sera plus prise en compte pour le calcul de la prime d’activité avec pour conséquence la diminution, voire la suppression, de la prime d’activité (article 79 du PLF). Ainsi, sous le prétexte d’éviter un principe de « double emploi », le texte qui vous est soumis entend supprimer « la prise en compte de l’AAH dans le calcul de la prime d’activité ». À la clé, le gouvernement espère économiser 95 millions d’euros en 2026 puis 130 millions d’euros supplémentaires en 2027. Cette mesure interviendrait « à compter du 1er avril 2026 pour les droits d’avril 2026 versés en mai 2026 », au moment de la revalorisation annuelle des prestations sociales. En conséquence, les 120.000 travailleurs et travailleuses en ESAT connaîtraient à cette date une baisse de plusieurs dizaines voire centaines d’euros de leurs revenus déjà très restreints.
Alors que le collectif ESAT* réclame depuis plusieurs années, le statut de salarié .e. pour les travailleurs et travailleuses d’ESAT, la mesure induite par la proposition de budget va considérablement affecter les ressources des travailleurs et travailleuses handicapé.e.s ainsi que leurs familles. Au-delà, elle constitue un recul inacceptable dans la reconnaissance et la place des travailleurs et travailleuses handicapé.e.s dans notre société.
Cette mesure, si elle était adoptée, constituerait un recul des droits des personnes handicapées alors que les Gouvernements successifs sont restés sourds à leurs revendications légitimes d’être reconnus comme des salarié.e.s à part entière.
Nous sommes persuadés qu’au moment de vous prononcer sur ces propositions indécentes, vous aurez à cœur de défendre les intérêts des travailleurs et travailleuses handicapé.e.s ainsi que leurs familles. Nous vous prions de croire en l’expression de nos sentiments distingués,
Les personnes retraitées manifesteront le 6 novembre pour un Budget de l’État et un Budget de la Sécurité sociale justes et efficaces.
Alors que les débats sont en cours au Parlement pour l’adoption pour 2026 d’une Loi de Finances pour l’État et d’une Loi de Financement de la Sécurité Sociale, de trop nombreux parlementaires et les membres du gouvernement continuent de refuser d’adopter des mesures fiscales et budgétaires qui permettraient de ne plus enfoncer le pays dans un endettement au service des intérêts économiques et financiers. Pour ce faire, ils continuent de désigner tour à tour les personnes retraitées, les personnes immigrées, les personnes malades, les jeunes en étude, voire les personnes salariées qui travaillent et qui seraient mieux payées et traitées « que leurs voisins européens », comme responsables de la situation actuelle du pays. À les entendre, toutes ces personnes seraient des « assistées » vivant des richesses créées par les chefs d’entreprise et venant obérer leurs investissements et leurs innovations dans un monde concurrentiel.
Il y a deux ou trois vérités qu’il faut avoir en tête et que les riches et les très riches, celles et ceux qui les servent et toutes celles et tous ceux qui profitent du système actuel, ne dévoilent pas. Les richesses créées dans les entreprises, grandes comme petites, les administrations, les services publics, les associations, etc., sont toujours le résultat du travail d’hommes et de femmes, soit du travail direct, soit du travail accumulé et qu’on retrouve dans des équipements, des machines, des immeubles, etc. Et, à la sortie de cette création de richesses, déjà les détenteurs de capitaux viennent se servir. Ainsi, des économistes ont calculé que les salariés des entreprises du CAC 40 travaillent l’équivalent de 84 jours pour rémunérer les actionnaires de ces grandes entreprises (dividendes et opérations de rachat d’actions qui vont faire monter les cours de Bourse et la valeur des « patrimoines industriels »). Ce « partage », ramené sur l’année, signifie qu’à compter du 4 octobre de chaque année, les personnes salariées de ces grands groupes travaillent pour rémunérer les actionnaires ! Pendant le même temps, l’appareil d’État lui-même est mis au service des intérêts de cette même minorité privilégiée avec l’intervention, notamment, des politiques budgétaires. Un rapport sénatorial (ce ne sont pas « des gauchistes ») publié en juillet 2025 souligne que les exonérations et les aides publiques aux entreprises coûtent chaque année 211 milliards d’euros. Sans ces aides et exonérations, le budget de l’État comme celui de la Sécurité sociale ne connaîtraient aucune difficulté, d’autant plus qu’elles sont attribuées sans contreparties en matière d’augmentation des salaires ou des emplois. Il en ressort que les véritables « assistés » du système actuel de production, de distribution et de redistribution, ce sont les plus riches qui ne cessent de continuer de s’enrichir au détriment du reste du pays. Ce que les plus fortunés ne paient pas en impôts (suite aux cadeaux fiscaux, à la grande fraude facilitée, etc.), ils vont le prêter à un État qu’ils ont contribué à appauvrir, et ils perçoivent des intérêts sur leurs placements pendant que les classes moyennes et populaires subissent des coupes budgétaires et des limitations de leurs revenus. Le « fardeau de la dette », le paiement des intérêts, n’est pas un partage entre générations : dès l’ouverture du prêt, il résulte des rapports de force sociaux (quand ils nous sont défavorables, ce sont les classes populaires qui paient et les privilégiés qui continuent de percevoir les intérêts).
C’est cette politique, dite « politique de l’offre », qualifiée de « politique du ruissellement » par Emmanuel Macron, qui a conduit à la situation actuelle et qui prive les budgets publics des recettes qui auraient été nécessaires (notamment pour financer les services publics comme ceux liés à l’accès aux soins et les hôpitaux, à l’aide à l’autonomie, à l’éducation, à l’environnement) mais qui sont allées enrichir une minorité. C’est avec de tels choix que les riches sont encore plus riches, et que plus ou moins tout le reste de la population voit sa situation se dégrader, pour elle et pour ses enfants.
L’Union Nationale Interprofessionnelle des Retraitées et Retraités Solidaires (UNIRS) reconnait que, dans la situation actuelle, des choix doivent être faits. Mais il ne peut être question de reconduire, globalement, les politiques qui ont conduit à cette situation. Il faut donc un autre partage des richesses créées, dans les entreprises, dans les administrations et les services publics, et dans la société. Et il faut un autre budget 2026 pour l’État et pour la Sécurité sociale. Ainsi, il est inadmissible de baisser la surtaxe d’impôt sur les sociétés, baisse qui, de fait, devrait être compensée par le gel des retraites et des minimas sociaux et par la hausse des impôts sur le revenu. Le gouvernement veut faire les poches des pauvres et des personnes retraitées pour ne pas déplaire aux riches qui détiennent les principales entreprises. Par ailleurs, une telle opération ne règlerait en rien la réduction du déficit public. De même, le gouvernement envisage de faire contribuer plus les personnes malades (ALD, etc.) mais se refuse toujours à intervenir sur le prix des médicaments et sur la rémunération des laboratoires, lesquels pèsent dans le budget de l’assurance maladie.
Le gouvernement Lecornu, comme ceux de Bayrou, de Barnier, de Attal, de Borne, est le dernier avatar d’un système au bout du rouleau. Nous voyons les ultra-privilégiés crispés sur leurs privilèges comme les aristocrates en 1788 qui refusaient les mesures fiscales « réformistes » préconisées par Turgot et Necker. À l’époque, la richesse provenait principalement de la possession des terres, et ils repoussaient toute taxation foncière (l’outil de travail) comme toute taxation des bénéfices (les récoles et les fermages). En 2025, ils refusent toute taxation de leur patrimoine (la richesse, désormais, c’est la possession des grandes entreprises, des multinationales notamment, par le biais de portefeuilles d’actions, etc.).
L’UNIRS, aux côtés d’autres organisations syndicales et associatives de personnes retraitées, appelle à participer partout aux manifestations qui auront lieu le jeudi 6 novembre contre le gel des pensions, contre toutes les mesures visant plus particulièrement les personnes malades et âgées, et pour des budgets publics justes et efficaces. Il faut que « l’effort » soit équitablement réparti, et que, notamment, les riches et les très riches contribuent à hauteur de leurs revenus et de l’ensemble de leurs richesses. Il faut lutter efficacement contre la grande fraude fiscale qui, avec les paradis fiscaux, permet aux privilégiés de la planète d’échapper partout aux contributions communes.
Le vendredi 7 novembre, à 20 heures, à l’UGC Roxane, rue Saint Simon à Versailles, projection du film-documentaire L’Évangile de la révolution, en présence de François-Xavier Drouet, le réalisateur.
Le souffle révolutionnaire qu’a connu l’Amérique latine au XXème siècle doit beaucoup à la participation de millions de chrétiens, engagés dans les luttes politiques au nom de leur foi. Portés par la théologie de la libération, ils ont défié les régimes militaires et les oligarchies au péril de leur vie. À rebours de l’idée de la religion comme opium du peuple, le film part à la rencontre d’hommes et de femmes qui ont cru voir dans la révolution l’avènement du Royaume de Dieu, sur la terre plutôt qu’au ciel.
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La fermeture de la Maternité des Lilas est la 41e depuis que Macron est au pouvoir et la conséquence directe de politiques de santé publique obsédées par la rentabilité néo-libérale.
Fondée sur un modèle d’accompagnement privilégiant l’humain et s’opposant à la surmédicalisation, la Maternité des Lilas était bien plus qu’un lieu de naissance :
La fermeture de cet établissement représente une perte inestimable pour les femmes, les personnes LGBTQI+, les familles et toutes les personnes qui ont bénéficié de son approche solidaire et féministe.
La fermeture de la Maternité des Lilas n’est pas seulement une perte pour les usagères et usagers ; c’est aussi un modèle en termes de conditions de travail auquel les politiques néo-libérales ont mis fin.
Le modèle des Lilas reposait sur une approche humaine qui garantissait également des conditions de travail plus respectueuses pour l’ensemble des salarié·es : sages-femmes, auxiliaires de puériculture, médecins, administratives, et agentes d’entretien.
Contrairement aux grandes structures, la Maternité offrait une plus grande autonomie et une charge de travail qui permettait un accompagnement de qualité, loin de la pression de l’abattage des actes.
Ce personnel, souvent en première ligne des luttes (notamment via l’équipe SUD Santé Sociaux), a fait preuve d’une solidarité et d’une résilience exceptionnelles. Il a mené le combat jusqu’au bout pour préserver la qualité des prises en charge et leur propre vision humaniste du métier.
La fin des Lilas est la mise à mort d’un lieu où les professionnel·les se sentaient respecté·es dans leur cœur de métier. Leur combat pour le droit à l’accouchement humaniste est indissociable du combat pour des conditions de travail de qualité.
Le personnel de la Maternité des Lilas, ainsi que les usagers, les ex-patient-es et les élu-es locaux, ont lutté jusqu’au dernier jour pour défendre ce modèle de soin et de société.
Il reste à obtenir la garantie qu’un centre de santé / CIVG sera bien maintenu à sa place. Et à faire vivre la mémoire des “Lilas”, pour imposer demain une autre politique de santé, respectueuse des professionnel·les et des personnes prises en charge.
Le combat continue !
Pas d’économies sur notre santé, pas d’économies sur nos vies !