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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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antifascisme antiracisme Répression Violences policières

Communiqué de presse unitaire : Forte mobilisation de la société civile contre le racisme malgré des entraves policières

Contre tous les racismes, pour l’égalité des droits, nous avons été au moins une centaine de milliers de personnes à marcher dans près de 200 villes et villages partout en France. Nous nous réjouissons du succès de cette mobilisation, qui a montré le visage de la société solidaire que nous voulons. Cette mobilisation unitaire organisée par le collectif « Né∙es ici ou venu∙es d’ailleurs » et par la Marche des solidarités démontre qu’il existe dans ce pays une force issue de la société civile qui ne laissera pas impunément l’extrême droite, et ceux qui la copient au plus haut niveau de l’État, distiller leur venin.

Alors que l’extrême droite attend patiemment son heure, que le gouvernement reprend une grande partie de ses obsessions et idées, que certains médias accueillent un racisme de plus en plus décomplexé, les manifestations du 22 mars 2025 ont montré que nous ne sommes pas condamné·es au repli sur soi et à la haine de l’autre. Nous avons aussi affirmé notre solidarité à l’égard de celles et ceux dont les droits fondamentaux sont menacés par des régimes autoritaires à travers le monde.

Notre collectif entend s’inscrire dans le temps long pour amplifier la contre-offensive dont le 22 mars 2025 aura été un moment clé. L’agression antisémite du rabbin d’Orléans, Arié Engelberg, le jour même de notre mobilisation, nous choque et nous attriste, montrant le travail qui reste à accomplir conjointement face au racisme et à l’antisémitisme, dans un contexte où les agressions se multiplient.

La marche parisienne a été entachée de violences policières, l’avant de la manifestation ayant été gazée à plusieurs reprises et chargée violemment par les forces de l’ordre. La charge contre les banderoles de tête, à une rue de la place de la Nation, lieu de la dispersion, interroge sur les objectifs de cette manœuvre disproportionnée.

Nous exprimons notre entière solidarité à l’égard des militant∙es des collectifs de sans-papiers dont certain·es ont été matraqué∙es sans ménagement. Cette dérive qui porte atteinte au principe fondamental de la liberté de manifestation appelle des explications de la part du préfet de police et l’ouverture d’une enquête afin de déterminer la chaîne de responsabilité qui a permis de telles exactions.

Nous demandons également la levée sans délai des obligations de quitter le territoire (OQTF) visant les jeunes mineur∙es de la Gaité lyrique et affirmons notre solidarité indéfectible à l’égard de leurs revendications légitimes.

Malgré de telles intimidations, nous continuerons à lutter pied à pied contre le poison du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie et pour une société de solidarité, d’égalité, de justice, et de respect des libertés.

Paris, le 25 mars 2025

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Internationalisme Palestine Répression

L’État français s’acharne contre la Palestine et ses défenseur·es

Publié le 26 février 2025

En prison depuis plus de 40 ans, Georges Abdallah vient de subir une nouvelle mesure discriminatoire de la part de la justice de l’État français. Alors qu’il est libérable depuis 1999, sa onzième demande de libération conditionnelle n’a pas été acceptée sous un prétexte éminemment fallacieux. La Cour d’appel ne réfute pas les motifs qui avaient justifié la décision prise le 15 novembre 2024 par le tribunal d’application des peines, elle reconnaît « une très longue incarcération et un projet adapté à sa personnalité et à sa situation ». Mais elle impose une condition scandaleuse déjà refusée par le passé : alors qu’il n’a pas de revenu depuis plus de 40 ans, Georges Abdallah doit, d’ici le 19 juin, faire un « effort conséquent d’indemnisation des parties civiles », sachant que parmi les parties civiles il y a les États-Unis ! L’Union syndicale Solidaires dénonce l’acharnement envers Georges Abdallah et réitère l’exigence de libération, portée depuis des années.

Il est tristement ironique que ce même jour, le Collectif Palestine Vaincra a été dissous, suite à une longue campagne menée tant par des organisations d’extrême droite que par le gouvernement d’Emmanuel Macron. Suite à une forte mobilisation populaire pour la défense de la liberté politique en général, et de la solidarité avec la Palestine en particulier, l’Union syndicale Solidaires avait participé au recours déposé auprès du Conseil d’État, et obtenu une suspension en 2022. Jugée sur le fond en 2025, la dissolution a été confirmée ce mois-ci.

La dissolution du Collectif Palestine Vaincra, comme le maintien en détention de George Abdallah sont des décisions politiques qui confirment l’alignement de la politique française sur celle des défenseur·es de la colonisation en Palestine. Elles doivent également nous motiver à renforcer notre mobilisation, pour George, pour la liberté d’expression politique en France, même quand cette liberté s’oppose aux positions officielles du gouvernement français, et pour l’autodétermination du peuple palestinien.

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Éducation Répression Seule la lutte paie !

Victoire ! Le tribunal annule la mutation « dans l’intérêt du service » de notre camarade Kai Terada

Ce communiqué a été publié le 09/01/2025

Par une décision datée du 9 janvier 2025, le tribunal administratif de Versailles a annulé la mutation « dans l’intérêt du service » qui visait notre camarade Kai Terada et a enjoint le rectorat de Versailles à le réintégrer sur son poste au lycée Joliot-Curie de Nanterre (92) dans un délai de 6 mois. En outre, le Rectorat est condamné à lui verser une somme de 1800 euros.

La situation de Kai Terada est symptomatique de la répression menée par l’Éducation nationale, sous forme de sanctions déguisées.

Le tribunal reconnaît que Kai Terada a été privé de moyens de défense par l’absence constante des rapports d’audition dans toutes les étapes de la procédure.

Sur le fond, les allégations non étayées du rectorat sont contredites par les très nombreux témoignages qui ont été déposés en faveur de notre camarade.

Cette victoire prend sa source dans l’élan spontané et collectif qui s’est déclenché au lycée Joliot-Curie dès l’annonce de sa suspension et qui a été relayé de manière intersyndicale.

SUD éducation se félicite de cette victoire mais la lutte continue car la situation de Kai Terada n’est malheureusement pas une situation isolée.

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Actu Solidaires 78 Éducation En grève ! Répression

Lundi 16 décembre – Rassemblement de soutien à Kai Terada au Tribunal administratif de Versailles à 9 heures

La situation de Kai Terada est symptomatique de la répression menée par l’Éducation nationale, sous forme de sanctions déguisées :

 Mutation arbitraire et forcée de la part de l’Administration,
 Atteinte aux droits syndicaux,
 Neutralisation illégale de sa mutation,
 Suppression de sa demande de mutation

Après des années de procédure, la situation de Kai Terada est enfin jugée au Tribunal administratif de Versailles le lundi 16 décembre 2024.

Nos organisations syndicales demandent le rétablissement de Kai Terada sur son poste au lycée Joliot-Curie de Nanterre sans perte d’ancienneté, le rétablissement de tous ses droits statutaires à commencer par le droit à mutation.

Nos organisations syndicales appellent à un rassemblement de soutien le lundi 16 décembre, à 9 heures, devant le Tribunal administratif de Versailles.

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Agriculture Écologie Répression

Solidaires dénonce la répression contre la Confédération paysanne

Tout un symbole ; à quelques heures de la signature de l’accord Mercosur, la Bourse du Commerce européenne était inaugurée au Grand Palais à Paris jeudi 5 décembre ! La Confédération paysanne y a organisé une action militante en déployant une grande banderole « Sauvez les paysan·nes, mangez un trader ». L’objectif de cette action non violente était notamment de dénoncer la spéculation boursière sur les céréales et le danger que représente l’accord Mercosur entre l’Union européenne et des pays d’Amérique du Sud

Contrairement aux opérations de la Fnsea qui se déroulent sous le regard bienveillant des forces de l’ordre, y compris lorsqu’elles s’en prennent à des institutions publiques et leurs agent·es, nos camarades de la Confédération paysanne ont été nassé·es, matraqué·es et 5 d’entre elleux ont été placé·es en garde à vue. Garde à vue qui a été prolongée toute la nuit. 3 camarades ont finalement été relâché·es dans la journée du 6 décembre et 2 sont présenté·es aux juges ce samedi 7 décembre. Un rassemblement de soutien devant le tribunal judiciaire de Paris est organisé dès 9h.

Pour l’Union syndicale Solidaires, le traitement réservé aux militants et militantes de la Confédération paysanne est scandaleux, honteux, révoltant. Nous apportons notre soutien plein et entier aux camarades qui sont jugé·es et réclamons leur relaxe. Nous dénonçons la répression ciblée de l’État contre une partie du monde paysan porteur d’un autre projet agricole que celui mortifère de la Fnsea et des lobbies agroalimentaires. Une autre agriculture est possible !

https://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=15102
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Actu Solidaires 78 Éducation En grève ! Répression

Appel intersyndical académique – Rassemblement de soutien à Kai Terada au Tribunal administratif de Versailles le lundi 16 décembre à 9 heures

La situation de Kai Terada est symptomatique de la répression menée par l’Éducation nationale, sous forme de sanctions déguisées :

 Mutation arbitraire et forcée de la part de l’Administration,
 Atteinte aux droits syndicaux,
 Neutralisation illégale de sa mutation,
 Suppression de sa demande de mutation

Après des années de procédure, la situation de Kai Terada est enfin jugée au Tribunal administratif de Versailles le lundi 16 décembre 2024.

Nos organisations syndicales demandent le rétablissement de Kai Terada sur son poste au lycée Joliot-Curie de Nanterre sans perte d’ancienneté, le rétablissement de tous ses droits statutaires à commencer par le droit à mutation.

Nos organisations syndicales appellent à un rassemblement de soutien le lundi 16 décembre, à 9 heures, devant le Tribunal administratif de Versailles.

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Actu Solidaires 78 Éducation Répression

Jeudi 28 novembre, Versailles – Rassemblement en soutien à notre collègue Laetitia : non à la répression syndicale

Nous appelons toustes les collègues à témoigner leur soutien et leur solidarité à notre collègue Laetitia Salini en proie à la répression de sa/notre hiérarchie.

 En participant au rassemblement devant le TA de Versailles le jeudi 28 novembre à partir de 13 heures 30 (un préavis de grève couvre les collègues qui souhaiteraient venir)

 En signant la pétition en ligne contre la mutation forcée de Laetitia

 En diffusant au maximum la situation au collège de Chatou… par exemple cet article de Libération

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Éducation Répression

Répression au collège Auguste Renoir de Chatou Soutien à Laëtitia Salini !


Collectif des Réprimé·es de l’Éducation nationale « Sois Prof Et Tais-Toi »

Laëtitia Salini est une enseignante en SEGPA, en poste au collège Auguste Renoir depuis le 1er septembre 2020.
Elle est syndiquée, et réprimée pour s’être opposée aux agissements de la principale du collège Auguste Renoir en poste
depuis 2021. Cette dernière fait régner un climat de terreur au sein du collège, à coups d’intimidations, de comportements
vexatoires, et de menaces, provoquant de nombreux départs au sein de l’équipe pédagogique. Voir un article de presse
complet ici.


Le 13 juin 2024, l’administration l’a mise en congé d’office, pour raison médicale (pour suspicion de pensée suicidaire !), en la sortant de l’établissement de la manière la plus inhumaine qu’il soit. Ce congé d’office a duré 4 mois, il a été renouvelé chaque mois par mail sans aucune information, ni explication et surtout sans qu’elle ne soit passée devant le comité médical. *Petit rappel juridique : on ne peut être mis en congé d’office sans être d’abord passé devant un comité médical, sauf cas d’extrême danger (ce qui n’était pas le cas de Laëtitia) et si c’est le cas, celui-ci ne peut être renouvelé plus d’une fois sans être passé devant le comité médical. Tout cela est parti d’un mail envoyé par Laëtitia le 26 avril 2024 au psychologue de l’éducation nationale : « vous attendez qu’il y ait un drame dans cet établissement pour
agir !». Un comité médical restreint s’est tenu le 17 septembre 2024 mais elle n’a été informée ni de sa date, ni de sa
décision.


Elle a reçu par mail une convocation pour le 9 octobre 2024, elle a été reçue ce jour-là par l’inspectrice de l’éducation nationale ASH et le chef de la division des enseignants du 1er degré qui lui ont proposé 3 postes, qu’elle a refusés. On lui a dit que : « si elle revenait à Chatou, elle serait suivie et que ce serait très dur pour elle », est-ce là encore une forme d’intimidation et de chantage de la part de sa hiérarchie ? On lui a aussi dit qu’elle ne pourrait pas reprendre immédiatement mais qu’elle devrait voir la médecine du travail.


Or, le lendemain, le 10 octobre 2024 en fin de journée, on l’avertit par mail qu’elle est mutée dans l’intérêt du service pour une reprise le lundi 14 octobre dans un établissement à Achères. On ne lui communique aucune information quant à l’horaire, son emploi du temps, ni qui contacter…


La répression dont Laëtitia est victime est un cas d’école à plusieurs titres :

  • l’utilisation des dispositifs médicaux et de santé à des fins de gestion du personnel : comme à Saint-Denis, ou
    Marseille, il s’agit d’éloigner les personnes considérées comme gênantes pour des motifs médicaux fallacieux, soi-disant pour leur propre bien. Il s’agit en réalité d’une utilisation abusive et cynique de dispositifs censés venir en aide aux agent·es de la fonction publique qui sont détournés pour les besoins de l’administration pour les éloigner de leur établissement d’exercice ;
  • l’utilisation de la mutation dans « l’intérêt du service » pour complaire à la demande de supérieur·es hiérarchiques qui veulent faire taire des personnes souvent syndiquées qui cherchent à dénoncer ou alerter sur des situations de management toxique. Une nouvelle fois, comme à Bobigny, Saint-Denis, Nantes, Reims, Nanterre, Marseille, etc. aucun moyen de défense n’est accordé à la personne qui subit cette mutation. Dans le cas de Laëtitia, elle n’a même pas eu accès à son dossier administratif !

    Soutien à Laëtitia Salini !
    Non à la répression !
    Abandon de toutes les procédures !


    Signer la pétition ici.
    La cagnotte de soutien est ici.

« Sois prof et tais-toi ! » Collectif des réprimé·es de l’Éducation nationale
Mail : stop.repression.education@gmail.com
YouTube : Sois prof et tais-toi
Twitter : @soisproftaistoi, #SoisProfEtTaisToi
Site : collectifdesreprimees.fr

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