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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Éducation En grève ! Précarité

Solidarité avec les grévistes AESH du 94 !

Les AESH du 94 sont en grève illimitée depuis le 10 janvier : elles ont besoin de notre soutien !

Nous sommes accompagnant-es d’élèves en situation de handicap (AESH).

Nous travaillons dans les classes d’écoles, collèges, lycées, pour aider les élèves en situation de handicap dans les apprentissages.

Nous serons en grève « illimitée » à partir du 10 janvier. Nous faisons souvent ce travail depuis plusieurs années, mais nous n’avons toujours pas un vrai salaire.
Nous nous voyons imposer des temps partiels de 21 heures rémunérés 728 euros par mois, soit sous le seuil de pauvreté.


(image Le Parisien)

Nous demandons “Un vrai statut, un vrai salaire et des recrutements”

Nous serons en grève « illimitée » à partir du 10 janvier car nous voulons obtenir enfin un vrai statut avec des droits et en finir avec la précarité. Nous sommes actuellement obligé-es d’attendre 6 ans pour avoir un CDI et continuer à toucher moins de 750 euros par mois. Nous sommes contraint-es, pour la plupart d’entre nous, d’enchainer plusieurs emplois pour survivre.

Cette situation de grande précarité a des conséquences pour les élèves. Il y a peu de volontaires pour occuper ces postes. Il manque de nombreux-ses AESH. Beaucoup démissionnent car ils-elles ne peuvent pas vivre décemment. En conséquence, des élèves en situation de handicap sont en souffrance car ils ne peuvent être accompagnés par un-e AESH voire parfois ne peuvent être accueillis en classe. Tous les élèves pâtissent de cette carence d’AESH.

Avec les PIAL, le temps d’accompagnement des élèves diminue

En cette rentrée scolaire, la Direction académique met en œuvre les PIAL (Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisé) voulus par le Ministre Blanquer.
Le Ministre de l’Education Nationale et ses représentants dans le département tentent de nous imposer une prise en charge simultanée de plusieurs élèves et/ou d’intervenir auprès d’élèves d’établissements différents, mettant en cause les cumuls d’activités (cantine, accueils, étude, …) qui nous sont vitaux pour augmenter le maigre salaire que nous verse l’Education nationale !

Ainsi, au lieu de concéder un vrai statut et un vrai salaire aux AESH, d’en recruter davantage pour répondre aux besoins des enfants, le gouvernement voudrait nous imposer une mobilité forcée et un nombre très important d’enfants à suivre (en diminuant pour tous leur temps d’accompagnement).

De surcroît, la Direction académique prévoit d’augmenter notre temps de travail à 22 heures, sans augmentation de salaire ! C’est inadmissible ! Qui peut accepter de travailler plus sans être rémunéré-e en conséquence ?
Pour 700 EUROS par mois : pas un élève de plus, pas une heure de plus, pas un établissement de plus !

Tant que les AESH n’auront pas un vrai statut et des conditions de salaire et de travail acceptables, la scolarisation des élèves en situation de handicap restera chaotique voire impossible. Le respect des droits des élèves en situation de handicap nécessite que l’Etat cesse de se dérober à ses obligations et fournisse enfin les moyens.

Nous n’acceptons pas cette situation !
Nous voulons être respecté-es.
Nous voulons que les droits des élèves en situation de handicap soient respectés.
Pour l’abandon des PIAL, pour obtenir un vrai salaire et un vrai statut !


Voilà pourquoi, avec nos syndicats FO, FSU, CGT et SUD, nous serons en grève à partir du 10 janvier. En comptant sur votre soutien et participation financière en abondant cette Caisse de solidarité !

Bien cordialement,

Le comité d’organisation de la grève des AESH du 94 avec les syndicats FO, FSU, CGT et SUD.

Voir en ligne : CAISSE DE SOLIDARITE POUR LES AESH DU 94 EN GREVE ILLIMITEE

P.-S.

Un article de presse sur la grève : https://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/val-de-marne-les-accompagnants-deleves-en-situation-de-handicap-demarrent-une-greve-illimitee-lundi-07-01-2022-QJGAFB6KVRG2REPMZY7CLLZALU.php

Dans les Yvelines aussi la mobilisation des AESH est bien réelle :

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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

AED | Vies scolaires solidaires

Un article publié dans le nouveau journal de Sud éducation 78

Nous avons échangé avec deux collègues assistants d’éducation (AED) d’un collège des Yvelines, d’environ 600 élèves, qui nous ont fait part des constats partagés au sein de l’équipe (en tout, 6 assistants d’éducation et assistants pédagogiques) qui n’a malheureusement pas pu être présente au grand complet pour cet entre­tien.


Vous étiez très solidaires déjà dans votre équipe avant d’adhérer au syndicat. D’où vient cette soli­da­ri­té ?


– Ça vient en partie des reproches et pressions adressés à certains d’entre nous par la hiérarchie, qui ont conduit à nous souder, et de tentatives grossières de division de l’équipe (valorisation des uns, dévalorisation des autres), ce qui a fina­lement produit l’effet inverse, car on s’est bien rendu compte de la manœuvre.
– Il y a aussi les immiscions de la hiérarchie dans l’organisation des tâches à réaliser au sein de la Vie Scolaire. La fiche de poste, c’est important pour qu’on ne nous fasse pas faire n’importe quoi, mais lorsqu’on est à notre poste, nous distribuer autoritairement les différentes tâches de façon nominative, ça nous dépossède d’un aspect de notre travail.
– Et le constat, dès le début d’année, du temps et des conditions de travail partagés de 8 heures à 17 heures, ça impose la nécessité de composer ensemble. En plus, en subissant des conditions de travail difficiles, on est obligé de faire preuve d’entraide pour aider les collègues à tenir car on est les premiers à savoir qu’on a nous-mêmes parfois besoin d’une épaule pour se reposer, d’un collègue pour filer un coup de main.
– On est quelques-uns à avoir quelques années d’AED derrière nous, et on a remarqué une augmentation de la charge de travail, sans augmentation des moyens humains, sans recon­nais­sance par le salaire, malgré notre rôle central au sein de l’établissement.
– C’est aussi la conséquence du mépris de la part des supérieurs, du manque de reconnaissance, qui est y compris assimilé par les élèves. On est parfois pris pour des sous-merdes, et certaines remarques­ d’élèves nous le rappellent, parfois compatissantes, parfois méprisantes.


Pourquoi et comment vous êtes-vous rapprochés d’une organisation syndicale ?


– Ça rejoint un peu ce qui a contribué au départ à nous souder entre nous : le mépris de la hiérarchie, l’absence d’écoute, la différence flagrante de trai­tement par rapport à d’autres personnels. En plus de cela, nos contrats sont précaires et indécents* : notre seule force c’est le collectif. Donc pour avoir du poids.
– Un coup de pression de la hiérarchie pour nous punir de notre isolement suite à la contamination d’un collègue au coronavirus : au retour au travail, on a reçu une convocation du chef pour une série d’entretiens individuels. La convocation mentionnait qu’on pouvait se faire accompagner par la personne de son choix. On a pensé avocat, puis en discutant on a pensé au syndicat. Au final, en combinant la solidarité entre nous et le soutien syndical, on s’est rendu compte qu’on ne pouvait pas nous reprocher tout et n’importe quoi, et que les règles au travail doivent s’appliquer dans les deux sens. On s’est dit aussi qu’il est im­por­tant de ne pas attendre d’être confronté à une difficulté avec la hiérarchie pour s’organiser, se former sur nos droits et nos obligations.

… le mépris de la hiérarchie, l’absence d’écoute, la différence flagrante de traitement par rapport à d’autres personnels.
En plus de cela, nos contrats sont précaires et indécents : notre seule force c’est le collectif.


Qu’est-ce qui a permis selon vous de canaliser les coups de pression de la hiérarchie ?


– Depuis qu’on est syndiqués, on a le sentiment d’être plus pris au sérieux, moins pris pour des abrutis, ignorants de leurs droits.
– Le mode de communication de la hiérarchie a changé, il a pris une dimension plus administrative, comme s’ils sentaient qu’on les atten­dait au tournant. Nous aussi, on communique plus à l’écrit, et on garde des traces de ce qui nous est dit.
– Du coup ce qui en ressort, c’est un sentiment de respect, de prise au sérieux, de considération, comme n’importe quel personnel d’une admi­nis­tra­tion. On rétablit un peu de dignité dans notre travail.
– Les contrats d’AED sont des CDD d’un an maximum, que l’administration a la possibilité de renouveler six fois. Au terme des six ans, il n’y a rien.


La vie dure en Vies Scolaires…

Après une année scolaire 2020-2021 marquée par une mobilisation nationale des Assistants d’éducation (AED), le printemps a été celui des non-renouvellements de contrats par de nombreuses directions d’établissements du département. La rentrée 2021-2022 s’est singularisée quant à elle par des reconductions quasi-systématiques des périodes d’essai pour les AED dont c’était le premier contrat, ainsi qu’un licenciement en cours de période d’essai.
Avec le soutien de SUD Éduc, certains collègues non-renouvelés au printemps ont déposé des recours auprès du Tribunal administratif de Versailles. L’un a déjà gagné en référé-suspension (pro­cé­dure d’urgence visant à faire suspendre la décision). L’intervention de SUD Éducation 78 a permis de faire reculer l’administration sur le licenciement du collègue AED.


À commander au syndicat

  • la brochure Aed guide d’auto-défense syndicale
  • les autocollants, “AED : les bahuts ne fonctionnent pas sans nous !”

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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

Nouveau journal Sud éducation 78 : voter utile… c’est voter la grève !

Le nouveau journal du syndicat Sud éducation 78 est maintenant disponible !



Édito : voter utile… c’est voter la grève !

C’est bien au quotidien, dans nos établissements et nos classes, que notre syndicalisme mène inlassablement son combat, aux côtés des personnels, sans autres “échéances” que celles des souffrances et des maltraitances de l’institution, mais surtout des résistances et des combats collectifs – petits ou grands – qui traversent notre secteur.
À l’heure où candidats et candidates rivalisent de démagogie sur les questions scolaires, c’est sur le terrain que nous entendons nous mobiliser pour défendre une école de l’égalité sociale, une école du commun, démocratique et émancipatrice.
Pour que cette école advienne, pour bâtir ensemble une autre société, un autre futur, les travailleurs et les travailleuses de l’éducation ne peuvent compter que sur elles-mêmes et eux-mêmes.
Toujours déterminé·es, nous ne sommes pas démunie·es parce que nous disposons d’outils : notre puissance quand nous créons du collectif, notre combativité dans nos grèves et nos luttes, notre énergie et nos solidarités dans le syndicat.
On voudrait aujourd’hui nous faire croire que ces outils sont devenus obsolètes… pourtant, des mobilisations exemplaires de nos collègues enseignant·es aux États-Unis il y a quelques mois, aux grèves pour une école réellement inclusive à Nantes, Saint-Nazaire où dans le Val-de-Marne, en passant par l’action de collègues contre l’incurie ministérielle face à la pandémie, l’actualité nous renforce dans notre détermination.
Réunissons-nous, organisons-nous,
mobilisons-nous à la base…
pour lutter et pour gagner !


Au sommaire :

Édito : voter utile… c’est voter la grève !

Notre projet syndical ne se reconnaît ni dans l’école d’hier ni dans celle d’aujourd’hui…

Dossier Le CD des Yvelines et l’école

Entretien avec les Assistants d’éducation solidaires

Des petits chefs dans les écoles ? c’est toujours non !

AESH en lutte : encore et toujours

Les pédagogies critiques pour comprendre et transformer le monde,

Congrès Solidaires 78

… et aussi jeux et maux croisés de l’école de Jean-Michel Blanquer


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Précarité

Sans emploi mais pas sans salaire !

La guerre contre les chômeurs et les chômeuses s’est encore intensifiée sous la présidence Macron : elle s’est traduite concrètement par une nouvelle attaque de l’assurance chômage.

On en connaît les effets : réduction du nombre de bénéficiaires, diminution du montant et de la durée des prestations… On ignore en revanche largement l’histoire dans laquelle elle s’inscrit. Cette brochure cherche à combler ce manque, en revenant sur la construction et la généralisation de l’indemnisation du chômage en France, puis sur les attaques dont elle a été la cible.

D’abord pour comprendre la logique générale de toutes les réformes de ces dernières décennies : faire dépendre toujours plus fortement les droits aux chômages de l’emploi exercé avant. Mais ce retour historique rappelle aussi la logique originale de l’assurance-chômage, qui tend à attribuer aux chômeurs et aux chômeuses un droit à conserver son salaire hors de l’emploi. En rappelant cette voie, et en montrant comment les syndicats combattifs l’ont défendue avant d’intégrer partiellement la logique des réformes, ce texte vise à outiller leur lutte, et à nourrir la réflexion autour de nos revendications sur le versement des prestations, la gestion des régimes et leur financement.

Les militant⋅es contre la réforme de l’assurance chômage y trouveront de quoi défendre une vision cohérente et offensive d’un régime unifié du chômage, géré par les travailleurs et les travailleuses, et leur garantissant le maintien de leur salaire hors de l’emploi.

Pour parler de cette petite histoire de l’indemnisation du chômage, nous recevons dans l’émission de ce jour, Baptiste Panier, l’un des auteurs de cette brochure.

https://actualitedesluttes.info/emission/sans-emploi-mais-pas-sans-salaire

Solidaires 78 propose de faire une commande groupée de la brochure évoquée dans l’émission pour en faire une discussion collective. Contactez nous pour dire combien d’exemplaires vous souhaitez !

https://www.editionssyndicalistes.fr/2021/09/03/sans-emploi-mais-pas-sans-salaire-petite-histoire-de-lindemnisation-du-chomage/

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En grève ! Licenciements Précarité

ONNA SABLA (Conflans) : quand des intérimaires demandent leurs droits


Les intérimaires de Bonna Sabla construisent les tunnels du Grand Paris : leur entreprise ferme et le patron jette les intérimaires dehors sans même verser les primes qu’il leur avait promis.
Plus de la moitié de l’effectif est en intérim dont beaucoup d’entre eux sont dans l’usine depuis deux ou trois ans.
Le 2 novembre, commence une grève sur le site de Conflans Sainte Honorine.
Ce 9 décembre 2021, une délégation était reçue par la région Île-de-France
Ce reportage d’Actualité des luttes (sur FPP), propose une interview avec deux salariés et avec une membre de la CGT intérim,et une analyse de l’utilisation de l’intérim par des entreprises travaillant pour l’État

.https://actualitedesluttes.info/emission/bonna-sabla-quand-des-interimaires-demandent-leurs-droits-montreuil-le-logement-ont-en-parlent-quand

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Précarité

Syndicats et associations de chômeurs appellent les allocataires à témoigner

Cela pourrait s’apparenter à du harcèlement moral vis à vis des allocataires de l’assurance chômage. L’État met en effet de plus en plus la pression sur ceux-ci pour les contraindre à accepter des offres d’emploi des métiers dits en tension, le plus souvent des jobs précaires, sous payés et parfois complétement farfelues, comme l’a montré un étude réalisée par la CGT.

Les radiations injustifiées s’enchainent, lorsque les demandeurs d’emplois ne se plient pas aux injonctions qui leur sont faites, comme par exemple verser leur CV en ligne, quitte à ce que leurs données personnelles soient ensuite partagées par des officines privées dans le but d’alimenter des fichiers illégaux à des fins obscures.

Des syndicats et des associations de chômeurs ont donc uni leurs efforts afin de recueillir des témoignages et impliquer les personnes victimes de ces pratiques indignes qui flirtent en permanence avec la légalité, et poussent les allocataires à accepter n’importe quel travail à n’importe quelles conditions.

SUD Emploi a relayé sur sa page internet l’appel unitaire. C’est ICI, pour inciter les personnes qui le souhaitent à se manifester.

Le tract unitaire des syndicats et associations de chômeurs

Tract unitaire appel témoignages

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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

Les AESH grévistes du 78 à la radio

Après celles des 8 avril et 3 juin dernier, ce 19 octobre 2012,se déroulait la troisième journée de grève nationale des AESH à l’appel de l’intersyndicale. Les accompagnantes d’élève en situation de handicap (AESH) ont encore une fois démontré leur capacité de mobilisation et leur détermination.

Texte extrait de l’annonce de l’émission de l’Actualité des luttes :

Cette rentrée 2021 a été marquée par la généralisation des Pôles inclusifs pour l’accompagnement localisés (PIAL), outil de la mutualisation des moyens d’accompagnement. À l’inverse de l’évaluation des besoins des élèves au plus près de la réalité, c’est une logique de rentabilité et d’économie des moyens qu’impose le ministère.

L’équipe de l’actualité des luttes, c’est rendue à Mantes-la-Jolie ou se tenait un rassemblement et nous avons rencontré ces femmes qui nous parlerons du peu de moyen qui leur est allouée et de la précarité dans laquelle, elle se trouve.

Dans ce reportage, nous entendrons également, un enseignant qui fera un point sur la situation des accompagnantes d’élève en situation de handicap au sein de l’éducation nationale.

Bonne écoute  !

— –

Quelques informations sur cette émission :

En partant de la réalité des mobilisations et de leurs complexités, nous tentons de dégager des perspectives vers un monde débarrassé du racisme, du sexisme, et du profit. Nous avons choisi notre camps, celui de la lutte des classes, aux cotés des grévistes, des licenciés de Continental, de PSA ou d’ailleurs ; des précaires, des Collectifs vérité et justice, des prisonniers en lutte, des sans papiers, des mal logé-e-s ; des Zadistes et des paysans contre les projets inutiles et coûteux ; des féministes, des militant(e)s antifascistes ; qui luttent sur le territoire.

Nous voulons faire de l’Actu des luttes un espace de paroles où les acteurs et actrices des luttes peuvent s’exprimer librement, informer sur leurs luttes, et leurs revendications. Face aux corporatismes, aux bureaucrates, aux spécialistes, aux replis sur soi, nous sommes particulièrement sensibles à toutes les volontés de convergences qui peuvent voir le jour dans les luttes car c’est d’elles que naissent les rapports de force significatifs.

Voir en ligne : L’émission de radio de l’Actualité des luttes, disponibles ici

P.-S.

Plus d’infos ici : https://actualitedesluttes.info/

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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

Les AESH grévistes du 78 à la radio lundi 8 novembre à 12h30 !


Lundi 8/11, de 12h30 à 13h30, sur Radio Fréquence Paris Plurielle (106.3 FM), l’émission l’Actualité des luttes diffusera un reportage réalisé auprès des AESH grévistes (Accompagnantes des élèves en situation de handicap) et de leurs soutiens, le jeudi 19 octobre 2021 à Mantes-la-Jolie.

L’émission pourra ensuite être retrouvée en ligne ici : https://actualitedesluttes.info/

Et, au delà de cette occasion locale, nous invitons à écouter cette riche émission de radio, qui donne, chose rare aujourd’hui, la parole aux acteurs des luttes.

Une présentation des objectifs de l’émission :

Notre collectif produit une émission de radio d’une heure de 12h30 à 13h30, du lundi au vendredi, sur Fréquence-Paris-Plurielle 106.3 fm. Nous sommes une émission du mouvement social dans toute sa diversité, en invitant les protagonistes qui sont à la base des luttes mais aussi les auteurs de livres, d’écrits critiques et d’expressions culturelles engagées.

En partant de la réalité des mobilisations et de leurs complexités, nous tentons de dégager des perspectives vers un monde débarrassé du racisme, du sexisme, et du profit. Nous avons choisi notre camps, celui de la lutte des classes, aux cotés des grévistes, des licenciés de Continental, de PSA ou d’ailleurs ; des précaires, des Collectifs vérité et justice, des prisonniers en lutte, des sans papiers, des mal logé-e-s ; des Zadistes et des paysans contre les projets inutiles et coûteux ; des féministes, des militant(e)s antifascistes ; qui luttent sur le territoire.
Dans les locaux en direct, par téléphone, en se déplaçant sur les occupations, lors des manifestations, dans les débats ou prises de parole publiques nous tendons le micro aux collectifs ou individus. Nous essayons, en fonction de nos forces et des possibilités, de parler des révolutions et résistances qui surgissent dans le monde, aussi bien au Chili, en Inde ou au Rojava… pour que vive l’internationalisme.

Nous voulons faire de l’Actu des luttes un espace de paroles où les acteurs et actrices des luttes peuvent s’exprimer librement, informer sur leurs luttes, et leurs revendications. Face aux corporatismes, aux bureaucrates, aux spécialistes, aux replis sur soi, nous sommes particulièrement sensibles à toutes les volontés de convergences qui peuvent voir le jour dans les luttes car c’est d’elles que naissent les rapports de force significatifs.

Pour rendre notre critique des médias institutionnels vivante nous avons décidé de construire nos propres outils d’informations. Autour de la pratique radiophonique, nous produisons collectivement un contenu social et politique tout en cherchant à fonctionner de manière la plus horizontale possible, indépendamment des bureaucraties politiques syndicales et associatives.
Journaux, fanzines, livres, radios, internet, tous les moyens sont bons pour faire circuler les idées et les initiatives, pour briser l’isolement et regrouper les forces et les intelligences.

    Si vous voulez participer à l’émission en intégrant l’équipe, ou enrichir son contenu en nous prévenant de vos initiatives ou en nous envoyant un enregistrement que vous avez réalisé.
    Venez nous rencontrer à notre réunion hebdomadaire le mardi à partir de 14h à la Cantine des Pyrénées 77 rue de mare 75020 et contactez-nous sur: contact@actualitedesluttes.info ou via le formulaire de notre site.

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Collectivités territoriales Éducation Hôtellerie-Restauration Précarité Restauration

Sodexo : enquête au cœur du capitalisme français

L’auteur de La gloutonne – l’entreprise qui vous restaure et vous dévore (Le Seuil) voyage dans le capitalisme le plus pur, la Sodexo qui vise à intervenir dans la vie d’environ un milliard d’êtres humains. Cantines (comme toutes celles des collèges du département des Yvelines, Ndlr), Ephad, restaus d’entreprise, Lido, Tour de France, stades, Superbowl, prisons, et encore sa méconnue filiale sur les terrains de guerre: les Sodexo Defense Services…

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