Samedi 3 juillet, nous nous sommes retrouvés comme prévu pour fêter nos 15 ans devant les grilles de la préfecture. Nous étions une centaine, jeunes, anciens jeunes et soutiens militants. Seule, la pluie annoncée n’est pas venue…. une trentaine de jeunes ou militants avaient excusé leur absence.
Depuis 2006, des centaines de jeunes du RESF 78 ont obtenu leur titre de séjour, certain(e)s sont maintenant français(es). Beaucoup ont fini leur formation, ont fondé une famille. Que ces jeunes soient devenu(e)s boulanger·e, peintre, maçon·ne, prof·fe, infirmier·re, technicien·ne, ingénieur·e,…. avec entre les mains leur CAP, bac-pro, BTS, master,.. c’est en France que ces enfants et ces jeunes adultes se sont formé·es. Aujourd’hui toutes et tous participent à la vie économique et sociale de notre pays… avec nous… ensemble !
À l’occasion des 15 ans de RESF 78, nous remettons en circulation cette brochure…
Pour combattre la loi sur l’immigration du printemps 2018, nous avions choisi de donner la parole à ces jeunes que nous accompagnons pour les aider à être scolarisés, à se former, à vivre en France.
Nous avons réuni les 20 témoignages parus entre février et juillet 2018 en une brochure. Cette brochure réaffirme ce que nous défendons : ils sont une richesse pour notre pays.
Vous pouvez imprimer tout ou partie de ces témoignages sans les dénaturer, en respectant leur l’esprit et celui de l’ensemble de la démarche. Vous pouvez les partager avec des plus jeunes , des militants , avec des citoyens, les utiliser lors de vos activités associatives…
Depuis 2006, des centaines de jeunes du RESF 78 ont obtenu leur titre de séjour, certain(e)s sont maintenant français(es). Beaucoup ont fini leur formation, ont fondé une famille. Que ces jeunes soient devenu(e)s boulanger, peintre, maçon, prof, infirmière, technicien, ingénieur,…. avec entre les mains leur CAP, bac-pro, BTS, master,.. c’est en France que ces enfants et ces jeunes adultes se sont formé(e)s. Aujourd’hui toutes et tous participent à la vie économique et sociale de notre pays… avec nous… ensemble !
RESF 78 va fêter ses 15 ans en juin. Cela se passera le SAMEDI 3 JUILLET après-midi.
Cela sera pour nous une occasion de faire le bilan des ces 15 années de mobilisations, soutiens, accompagnements, réussites…
Et avec le retour des OQTF, on va retrouver les bancs du tribunal administratif….Il fut un temps, où nous les fréquentions souvent. La page BD de Brouck dessinée à l’occasion de l’accompagnement de Sandra en octobre 2011 est là pour nous le rappeler (remise en pj).
Aujourd’hui, Sandra a non seulement son titre de séjour en poche, mais aussi son master.
Il y a aussi eu Keshav parrainé à l’assemblée nationale le 27 avril 2015 par Benoit Hamon.
Là cela n’a même pas été utile d’aller au tribunal…. régularisé une heure avant le parrainage !
Keshav a bien-sûr son titre de séjour en poche et est maintenant un papa heureux.
Notre dernière mobilisation départementale date d’il y a 4 ans en mars 2017.
Il s’agissait de soutenir celui que l’on appelait Bambino ; malgré sa minorité, il s’était retrouvé enfermé au CRA de Plaisir dans le cadre d’une procédure Dublin.
Aujourd’hui, il a le statut de réfugié.
Au vu de l’actualité nationale et locale, nous allons à nouveau avoir besoin de vous.
Ce qu’il se passe partout en France, peut nous faire craindre le pire … en attendant voilà le slam qui nous vient du RESF 92 tout juste sorti : “à quoi ça sert!” Sur le site RESF : https://reseau-resf.fr/Slam-A-
Nos mots d’ordre n’ont pas changé :
Pas une chaise vide dans nos établissements scolaires !
la Gazette “Entre les grilles” rédigée par les juristes de l’ASSFAM intervenant dans les centres de rétention de Paris Vincennes, sur le thème de la rétention pendant la période de pandémie.
Les amalgames visant les personnes étrangères sont récurrents depuis de nombreuses années dans les milieux politiques et médiatiques. Depuis quelques mois, le phénomène s’est encore intensifié. Afin de lutter contre les stigmatisations visant injustement les personnes étrangères, La Cimade publie un document visant à rétablir les faits.
La Cimade constate que les mensonges, les contre-vérités et les préjugés visant les personnes étrangères n’ont jamais été aussi assumés que depuis quelques mois. Encore plus depuis l’attentat de la rue Nicolas Appert et l’assassinat de Samuel Paty, le contexte laisse libre court aux propos stigmatisants.
Alors que les débats relatifs aux projet de loi confortant les principes de la République (ex-séparatisme) d’une part, et à la proposition de loi sur la sécurité globale d’autre part peuvent constituer une nouvelle occasion de stigmatiser les personnes étrangères, La Cimade publie donc un document visant à rétablir la matérialité des situations vécues et subies par les personnes qu’elle accompagne au quotidien.
Le document est divisé en six parties reprenant les clichés les plus fréquemment entendus par les membres de l’association.
Le 18 décembre est la Journée Internationale des Migrant-es. Pour tous ceux qui se préoccupent de la défense des Droits humains, c’est l’occasion de rappeler l’importance de cette question, dans un contexte où le nationalisme, le racisme et la xénophobie s’acharnent à en faire un « problème ». Nous dénonçons les responsables politiques qui font un amalgame entre immigration et terrorisme comme l’a fait le ministre Darmanin dans sa tournée dans le pays du Maghreb en novembre 2020.
Des dizaines de milliers de femmes, d’enfants et d’hommes meurent sur les routes de la migration, victimes des politiques meurtrières de fermeture des frontières. L’Europe se veut une forteresse et le nouveau pacte asile et immigration en discussion sur le plan européen durcit encore les conditions d’accueil des personnes qui viennent y chercher un asile ou simplement un avenir et accélère les expulsions vers les pays d’origine. Nous militons pour une vraie politique de l’accueil, politique coordonnée entre les États de ce continent, et d’abord pour l’abolition de l’accord de Dublin.
Des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants vivent dans la précarité et la peur, sans logement stable et digne, sans pouvoir travailler comme ils le désireraient et sans accès aux droits fondamentaux. Ils subissent la surexploitation ou des conditions de travail indignes du fait de leur situation administrative. Ils risquent à tout moment l’enfermement et l’expulsion. Nous exigeons que les « sans papiers » accèdent aux soins, à des titres de séjour et de travail pérennes qui leur permettent de construire leur vie et leur avenir et leur garantissent l’égalité des droits dans les entreprises. Nous exigeons une politique de régularisation massive et la fermeture des Centres de Rétentions Administrative.
L’accès au droit, à tous les droits (santé, logement, travail, participation politique) doit être égal pour tou-tes les résident-es d’un pays, quelle que soit leur nationalité ou leur origine. La maltraitance administrative ou la restriction et la remise en cause sempiternelle de l’Aide Médicale d’État sont inadmissibles. Il est urgent que la France signe enfin la « convention internationale sur la protection des droits de tou-tes les travailleur-euses migrant-es et des membres de leur famille » adoptée par l’ONU le 18 décembre 1990 !
Nous exigeons, pour éviter les drames et permettre un accès digne aux personnes en recherche de sécurité, le rétablissement des sauvetages en mer, la fin de la détention des réfugié-es et des migrant-es en Libye et, en attendant la généralisation de la liberté de circulation, l’ouverture immédiate de voies légales pour les migrations.
Nous exigeons la bonne application de la Convention internationale des droits de l’enfant, et donc que les mineurs isolés étrangers ne soient en aucun cas victimes d’inégalité de traitement au sein des dispositifs de droit commun de la protection de l’enfance.
Le 18 décembre, comme chaque année, des initiatives seront prises un peu partout en France. Nos associations et organisations syndicales s’associeront à leur construction et contribueront à leur réussite.
Il est temps d’affirmer que la liberté de circulation et d’installation des femmes et des hommes sur l’ensemble de la planète est une composante normale et souhaitable de l’humanité que nous voulons. Signataires : CGT – CRID – États Généraux des Migrations – FSU – Libre Pensée – Ligue des droits de l’Homme – Ligue de l’Enseignement – Médecins du Monde – Mouvement de la Paix – MRAP – SOS Racisme – Syndicat de la Magistrature – Union Syndicale Solidaires
Nous les femmes du monde entier, subissons les agressions patriarcales et sexistes sur quasi tous les continents et dans toutes les sociétés. Celles d’entre nous qui parcourons ce monde sans le droit de le faire, à cause du préjudice de notre naissance, du lieu, de notre genre ou de notre sexe, sommes parties pour un « monde meilleur » au risque de nos vies ! Survivantes de l’exil à la merci des violences que le parcours nous fait subir, nous sommes debout !
Une femme violentée, administrativement mise à genoux est une femme affaiblie pour mieux l’abattre
Nous appelons à la sororité !
Nous t’appelons, sœur, à nous rejoindre dans notre combat pour la dignité ! Ici en France à la merci des hébergements contre du service sexuel, des violeurs, des profiteurs de notre vulnérabilité administrative, du silence imposé par la situation « d’illégalité »
Nous femmes demandeuses de papiers, dénonçons la violence institutionnelle qui construit notre misère et nous enferme dans la loi du silence et de la honte intériorisée. La Honte doit changer de camp !
Nous, les combattantes, venues des différents pays nous avons participé aux manifestations du 30 mai, du 20 juin et marché depuis plusieurs villes pour arriver à Paris à la grande manifestation du 17 octobre, nous appelons toutes les femmes en exil en France à sortir de cette invisibilité, de ce silence, et nous, féministes, portons les revendications.
• Pour une régularisation de tous et toutes sans conditions qui nous sortira nous et nos sœurs des violences construites par un État patriarcal qui se donne le droit d’écraser
• Pour la fermeture des prisons administratives, les CRA, qui menacent, font peur et nous obligent au silence • Et nous réclamons pour tou.te.s un endroit digne pour vivre, des logements pour tou.te.s !
Nous sommes là parmi les femmes violentées, toutes, soyons unies !
Femme que l’on isole, que l’on maltraite, que la peur et la honte muselle :Debout, en route pour l’Acte IV de la Marche des solidarités le 18 décembre
Malgré les centaines de kms parcourus par les Sans-Papiers lors de l’Acte 3, la Marche nationale des Sans-Papiers du 19 septembre au 17 octobre, les milliers de villes et villages traversés, les centaines de réseaux mobilisés, les multiples rencontres et les dizaines de milliers de participant· es à la manifestation du 17 octobre à Paris… rien. Emmanuel Macron n’a pas eu un mot pour les Sans-Papiers.
Macron et ce pouvoir méprisent les habitant· es de ce pays, avec ou sans papiers.
Ils parlent de liberté. Mais après avoir refusé la liberté de circuler aux migrant· es ils la limitent de plus en plus régulièrement pour toute la population.
Le gouvernement prétend défendre la liberté d’expression mais a interdit à la Marche nationale des Sans-papiers de défiler vers l’Elysée le 17 octobre.
Par ailleurs, ils ne respectent pas le droit d’asile, alors même que l’État français est en partie responsable de guerres et de partenariats économiques honteux qui provoquent l’exil.
Ils parlent d’égalité mais la refusent aux Sans-Papiers et les inégalités explosent dans toute la société.
Ils disent agir pour la santé mais n’ont en tête que la défense des profits des plus riches. C’est ce qu’ils appellent l’économie mais ils refusent de donner les moyens nécessaires à l’hôpital ou à l’école, mettent des migrant· es à la rue, continuent d’expulser des pauvres de leur logement, font exploser le chômage, laissent des Sans-Papiers sans protection en première ligne et remplissent les centres de rétention.
Le pouvoir fait partie du problème des crises de ce pays et les amplifie, semant la misère, le désespoir, le racisme et la haine là où il faut plus de solidarité, de liberté et d’égalité.
Lors de la Marche nationale des Sans-Papiers nous avons montré que nous étions la solution.
Le 17 octobre malgré le couvre-feu, malgré l’horreur de l’assassinat d’un professeur la veille, malgré le black-out médiatique sur notre mouvement et malgré l’interdiction de manifester dans tout l’Ouest parisien nous étions des dizaines de milliers, ensemble, avec et sans papiers, venu· es de tout le pays pour la liberté et l’égalité des droits, pour la régularisation de tous· tes les Sans-Papiers, uni· es contre le racisme, la xénophobie et l’islamophobie.
Alors nous appelons à renforcer encore ce mouvement avec l’Acte 4.
De nouveaux collectifs de Sans-Papiers se sont construits. Il faut les développer et en faire naître dans chaque ville, chaque quartier, chaque foyer et centre d’hébergement.
Des collectifs de solidarité existent et se sont mobilisés sur tout le territoire. Sans eux la Marche aurait été impossible. Là où ils n’existent pas encore il faut les construire. Là où ils existent il faut les développer et multiplier les actions.
Syndicalistes et syndicats se sont mobilisés auprès des Sans-Papiers. Nous appelons les Sans-Papiers qui travaillent à rejoindre un syndicat et les syndicats à porter haut la lutte pour la régularisation des Sans-Papiers. Ce n’est pas l’immigration qui crée un dumping social, ce sont les inégalités et la précarisation de toute la main d’œuvre.
Nous appelons à participer aux actions qui seront organisées par les sections syndicales et syndicats comme la Journée nationale de lutte contre la précarité et le chômage du samedi 5 décembre et pour lutter contre les attaques dans les entreprises et les différents secteurs, notamment la santé et l’enseignement.
Nous appelons à préparer les conditions d’une journée de grève interprofessionnelle pour l’égalité et la régularisation des sans-papiers.
Nous appelons à participer aux luttes contre les centres de rétention, pour un logement décent pour tous et toutes et contre les expulsions.
Nous appelons à faire converger tous ces efforts par des manifestations dans toutes les villes et les villages, sur tout le territoire le vendredi 18 décembre, Journée internationale des migrant· es, pour la régularisation de tous· tes les Sans-Papiers, la fermeture des Centres de rétention, le logement pour tous· tes.
Nous appelons à faire triompher la liberté, l’égalité et la solidarité.
A l’appel de :
(215 premières organisations signataires)
CISPM, Collectif Amiénois des Sans-Papiers, Collectif “couturiers SP goutte d’or”, Collectif des Immigrants en France, Collectif Les Chemins de la Victoire, Collectif Migrants Soyez Régularisés, Collectif Pour l’Avenir des Foyers, CSP13, CSP38, CSP59, CSP69, CSP75, CSP93, CSP95, CSP Kabyle, CSP Montpellier, CSP Montreuil, CSP Paris 20, Collectif Schaeffer d’Aubervilliers, CTSP Vitry, Droits devant!!, Ensemble Pour Notre Régularisation Sans Exception,
la Marche des Solidarités et les Etats Généraux des Migrations,
la Coordination Transnationale des Migrant.e.s,
20ème Solidaire avec tou.te.s les migrant.e.s, Acceptess-T., ACORT, ADTF, Ah Bienvenue Clandestins !, AHSETI Le Havre, Alternatives et Autogestion, AMF, Amicale CNL Hautepierre-Strasbourg, APICED, ASIAD, AsilAccueil88, Asile et Partage, ASMA Amiens, ASMIE – Solidarité mineurs isoles étrangers, Assemblée antiraciste Paris 20, Assemblée Locale Nancy Meurthe et Moselle Sud des EGM, Association soutien au 59 Saint Just Marseille, Asso Wise, ASTI Petit-Quevilly, ASTI Romans, ATMF, ATTAC France, ATTAC Flandre, ATTAC Rennes, Aude Réfugiés Solidarité, autremonde, Bagagérue, Bengladesh Community in France, BDS France-Marseille, BDS France-Montpellier, CAAN, CADM 70, CAPJPO-EuroPalestine, CDDLE Besançon, CEDETIM, Cercle des Voisins du CRA de Cornebarrieu, CGT AHS Franche-Comté, CGT Energie Paris, CGT Cité nationale de l’histoire de l’immigration, CGT section syndicale de la sociét é de restauration du musée du Louvre, CIVCR, CNT, CNT-FTE, CNT-Solidarité ouvrière, Collectif antiraciste-ASTI d’Elbeuf, Collectif d’Aide aux Migrants de Ouistreham, Collectif “Chabatz d’entrar” Haute-Vienne, Collectif de Montbrun-Bocage solidaire avec les migrant•e•s, Collectif de soutien aux Migrant.es (04), Collectif de soutien aux réfugiés en Ariège, Collectif de soutien aux sans-papiers du Trégor, Collectif de soutien de l’EHESS aux sans-papiers et aux migrant-es (LDH), Collectif Haïtien de soutien aux Migrant.e.s, Collectif Immigrés du Montargois, Collectif Justice & Libertés (Bas-Rhin), Collectif Justice et Vérité pour Babacar, Collectif Migrants Bienvenue 34, Collectif Migrants Comminges (31), Collectif Ni Guerres Ni Etat de Guerre, Collectif pour une autre politique migratoire (EGM AL67), Collectif Réfugiés du Vaucl use, Collectif Ripostons – Dunkerque, Collectif Sarthois pour une Terre Plus Humaine, Collectif solidarité Chalon migrants, Collectif soutiens/migrants Croix-Rousse – Collège sans Frontières Maurice Scève, Collectif Urgence Welcome Mulhouse, Collectif Toulouse Anti CRA, Collectif Tournefeuille sans Papiers, Comité contre les OQTF (Ariège), Confluences, Coordination Iséroise de Solidarité avec les Étrangers Migrants, Coordination Nationale Pas sans Nous !, Coordination Urgence Migrants -CUM, CRLDHT, CSRA, D’ailleurs Nous Sommes d’Ici 67, D’ailleurs Nous Sommes d’Ici 86,DAL, Des Lits Solidaires (Le Havre), DIEL, EELV, EELV Paris 18, Émancipation 69, Emancipation tendance intersyndicale, Ensemble !, Extinction Rebellion Ardèche, FASTI, Fédération SUD Education, Femmes Egalité, Femmes Plurielles, FFR- Filles et Fils de la république, Fondation Frantz Fanon, FSU, FSU13, FSU35, FTCR, FUIQP, Gasprom-ASTI Nantes, GIBI, GISTI, InFLEchir, Jeune Garde Paris, La Cimade, La Cimade Figeac, La Cimade Yonne, La Mule du Pape, La Paille et le Mil, L’Auberge des Migrants, LDH70, LDH Istres Ouest Provence, LDH Chalon, LDH Chambéry, LDH Mâcon, LDH Nancy, LDH Rennes, Le Cercle 49, Le Paria, Les Sorins Montreuil, LFI35, MAN fédéral, MAN71, MIDAF, Modus Operandi Grenoble, Montreuil Rebelle, Mouvement Utopia, MRAP Centre Ardèche, MRAP Paris, Nogozon, Nouvelle Jungle Lille, NPA, OCML-VP, Palestine 13, Paris d’Exil, Parti des Travailleurs (Tunisie) section France, PEPS, PIR, Pour Un Avenir Meilleur, RadiAction, Rash Tolosa / AIM Toulouse, REMCC, RESF11, RESF31, RESF36, RESF61, RESF82, RESF89, RESF Tournon 07, RSM89, RSM Rouen, RUSF38, RUSF Paris 8, SNEP-FSU 93, SNPES-PJJ/FSU, Solidarité et Langages (Valence), Solidarité Migrants Beauvais, Solidarité Migrants Graulhet, Solidarité Migra nts Wilson, soutien Ô sans-papiers, SUD Culture Solidaires, SUD Education 35, SUD Education 91, SUD Education 92, Syndicat de la Médecine Générale, TadamunExil 70, Terre d’Ancrages-Lyon, T’OP !-Théâtre de l’Opprimé de Lille, Tous Migrants, Tous Migrants Savoie, UCIJ St Nazaire, UCL, UJFP, UJFP Lyon, UD Solidaires 35, UD Solidaires 91, UD Solidaires Alsace, UD Solidaires Val de Marne, UL CGT Paris 18, Union Syndicale Solidaires, United Migrants, Un toit c’est tout, Un Toit c’est Un Droit, UTAC, VISA, Voies Libres Drôme, Wonder Sisters, ZSP18,
Le Collectif des travailleurs sans-papiers CGT des Mureaux et du 78 était dans les rues des Mureaux ce samedi matin 17 octobre avec la participation de membres de l’AG interprofessionnelle de la ville dont Solidaires 78, pourtant tardivement mis au courant.Le défilé déterminé d’une centaine de manifestant·es, parti des Halles d’Auchan, a traversé la ville au son et au rythme des percussions, scandant joyeusement de nombreux slogans pour la régularisation de tous et toutes, le logement, l’égalité des droits et la fermeture des CRA.
La plupart vêtu·es de chasubles orange au sigle de leur syndicat, avec chacun.e une lettre sur le torse formant de véritables banderoles humaines en marche, ont fait forte impression lors de leur passage sur l’avenue centrale Paul Doumer, menant à la gare puis bifurquant à la place de la mairie. Les interventions de leurs représentant·es décrivant leur galère et leur détermination, puis celles de Solidaires 78 et de l’UL CGT des Mureaux, étaient toutes scandées par le rythme d’un djembé, donnant ainsi plus de force et de combativité aux propos.
La dernière étape se déroula à la Poste du centre ville pour dénoncer les entraves et manquements inadmissibles de ce service public à leur égard, Puis une partie des participant·es prit le train pour rejoindre la manifestation -marche de convergence qui démarrait place de la République à Paris et qui fut un réel succès avec plus de 20 000 personnes extrêmement déterminées.
Le combat des sans-papiers est notre combat à tous et toutes et ne peut que gagner dans l’unité et la solidarité.
Mercredi 14 octobre la marche des sans-papiers venant du Nord-Ouest (Rennes) arrive à Versailles à 11h comme prévu ! C’est une de leurs dernières étapes avant la convergence prévue samedi 17 octobre 14h à République avec les autres marches venant du Sud et de l’Est. Ils et elles sont une bonne quarantaine en comptant les accompagnant·es.
Pause repas…
Les associations actives sur cette cause dans le 78, notamment membres du Ramy (Réseau Accueil des Migrant·es en Yvelines), ont préparé l’accueil et la journée depuis des semaines. Solidaires 78 y a pris sa part activement. On peut regretter/s’étonner qu’il n’y en ait pas été de même pour les grandes organisations syndicales départementales pourtant signataires de l’appel national. Mais on ne peut que se réjouir de la présence de militant·es locaux ainsi que la participation de quelques Gilets Jaunes.
120 personnes participent au rassemblement devant la préfecture où de nombreuses prises de paroles, témoignages poignants de sans-papier·es sur leurs terribles conditions de vie, de travail, donnent le ton combatif et dynamique pour : la régularisation de tous et toutes les sans-papier·es, la fermeture des CRA (Centres de rétention administratifs), un logement pour tous et toutes… Et c’est parti pour la marche de 15 kms vers le CRA de Plaisir : une chouette manifestation dans Versailles !
Manifestation dans les rues de Versailles
Après un arrêt repas-pique-nique à 4 kms, formidablement organisé par les Voisins Solidaires de Versailles, les 70 restant·es prennent la route dans une ambiance de slogans, au son des tam-tam, djembés. Des jongleurs agrémentent l’ambiance festive et fraternelle du défilé, même pas troublé par la police qui encadre pour la circulation. Ca discute beaucoup, on fait connaissance, la marche délie les langues… Une petite pause goûter où un journaliste de TV78 en profite pour faire un reportage. Enfin à 18h on arrive comme prévu au CRA où d’autres personnes solidaires et non marcheuses sont présentes. Les slogans de solidarité fusent vers les “résidents” du CRA qui apprécient, applaudissent derrière les barreaux des fenêtres. Après d’autres interventions au micro, il est temps d’aller prendre le repas du soir puis d’aller dormir dans un centre pour certains, chez des militant·es pour d’autres dans plusieurs villes du 78.
Arrivée de le marche devant le CRA de Plaisir
Un repos bien mérité pour la dernière étape dans le 92 vers Malakoff où il a fallu néanmoins marcher un moment sur les trottoirs sur ordre de la préfecture ! Tout cela pour savourer l’exceptionnelle convergence des 3 marches samedi 17 octobre à 14h sur la place de la République à Paris ! Le trajet prévu vers Concorde (pour aller à l’Elysée!) avait été refusé par la préfecture, mais ce sont près de 20 000 manifestant·es qui ont magnifiquement montré jusqu’à Trinité, que le mot solidarité est une réalité de plus en plus palpable avec laquelle ce gouvernement devra forcément compter face à sa funeste et intraitable politique envers le sans-papier·es. Fabienne