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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Mardi 10 octobre Limay 19h30 Rencontre dédicace , “Des vies pour l’égalité, mémoires d’ouvriers immigrés” à La Nouvelle Réserve

MARDI 10 OCTOBRE  2023   à 19H30  

À LA LIBRAIRIE La Nouvelle Réserve  – Limay 78

Entrée libre

RENCONTRE-DÉDICACE 

 “DES VIES POUR L’ÉGALITÉ – MÉMOIRES D’OUVRIERS IMMIGRÉS” 

En présence des auteurs Vincent Gay, Abdellah Fraygui & Abdallah Moubine 

Soirée organisée en partenariat avec SOLIDAIRES 78 & ATTAC 78 Nord

Immigrés marocains arrivés en France à la fin des années 60 et au début des années 70, Abdellah Fraygui et Abdallah Moubine découvrent les usines françaises, le travail à la chaîne,

la répression contre les syndicalistes, le racisme… Mais également des opportunités pour revendiquer, se battre pour sa dignité, dans les usines et dans leurs quartiers.

Des vies de luttes qu’ils livrent ici dans un récit à deux voix. 

Vincent Gay est militant de la gauche radicale et collaborateur des éditions Syllepse.

https://www.syllepse.net/syllepse_images/produits/une-des-vies-pour-l-egalite.jpg?2

Librairie coopérative La Nouvelle Réserve, 5, rue du maréchal Foch, 78520 Limay

Tél : 09.72.48.11.55



		
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Etats-Unis – Environ 13 000 travailleurs restent les bras croisés dans un moment historique pour le syndicalisme dans le pays

Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes : États-Unis – Les travailleurs des trois plus grands constructeurs automobiles se mettent en grève aux États-Unis

Environ 13 000 travailleurs restent les bras croisés dans un moment historique pour le syndicalisme dans le pays

17 septembre 2023

Depuis vendredi (15), la mobilisation organisée par les salariés de l’UAW (United Auto Workers), de GM, Ford et Stellantis a renforcé la récente vague de grèves, qui est déjà la plus importante depuis 50 ans.

Unis pour défendre les droits et de meilleurs salaires, c’est la première fois, en 88 ans d’histoire de l’entité qui représente les travailleurs des usines automobiles, qu’une grève frappe simultanément les trois principaux constructeurs automobiles du pays. Ensemble, ils fabriquent plus de la moitié des 15 millions de véhicules vendus chaque année.

Aujourd’hui, près de 13 000 travailleurs sont au chômage et ils devront cesser de fabriquer 24 000 voitures par semaine. Cependant, il est prévu que la mobilisation s’amplifie dans les prochains jours et touche les 150 000 travailleurs des maquiladoras, pour se transformer en grève générale dans le secteur.

Les travailleurs de l’automobile exigent une augmentation de 46% et que les augmentations correspondent à celles des dirigeants des entreprises. À ce jour, Ford et GM ont proposé une augmentation de 20 % sur la durée du contrat, et Stellantis a proposé une augmentation de 17,5 %.

Il y a également un appel au retour des plans traditionnels de pension et de soins de santé pour tous les membres de l’UAW.

La vague de grèves doit maintenir sa force et encourager de nouvelles mobilisations. En 2022 également, le nombre de travailleurs impliqués dans des grèves a augmenté de 50 % par rapport à 2021.

Avec les conséquences de la pandémie et la dégradation de la qualité de vie et des conditions de travail qui en a résulté, les inégalités se sont accrues et, avec elles, la colère des classes.

Le bénéfice obtenu dans les premiers mois de l’année par les trois grands constructeurs automobiles en grève s’est élevé à 21 milliards de dollars, ce qui met fin à toute justification du manque de ressources pour faire face aux droits réclamés.

Le Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes exprime son soutien aux grévistes, qui sont actuellement en négociations collectives.

Le Réseau propose partout où c’est possible organiserons réaliser des actes de soutien depuis leurs emplacements, dans une manifestation internationaliste de solidarité.

Il est nécessaire de mettre fin aux conditions salariales à la baisse, dans cette lutte pour la dignité et contre le retrait des droits et des acquis historiques.

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Actu Solidaires 78 Automobile En grève ! Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

SUD STELLANTIS Poissy : vive la grève de nos frères de l’automobile aux USA ! Ils nous montrent l’exemple !

Depuis une semaine, le syndicat unique de l’automobile UAW a lancé une grève chez les trois plus gros constructeurs automobiles des Etats Unis : Stellantis, GM et Ford.


Il y a quelques semaines, 97 % des 146 000 travailleurs avaient voté pour la grève ce qui est révélateur du mécontentement et de la volonté des travailleurs de ne plus se laisser faire et de
réagir collectivement.
Cela faisait 40 ans qu’il n’y avait eu de grèves de cette ampleur et c’est la 1 ère fois qu’elle touche les trois constructeurs simultanément.


Pour l’instant, le syndicat UAW a choisi de n’appeler à la grève que les salariés de trois usines.
Une e chaque constructeur. Cela concerne 12 700 travailleurs sur les 146 000 des 3 groupes.
Même si à Stellantis, la prime d’intéressement a été de 14 000 $, le syndicat UAW revendique des hausses de salaire pour rattraper le retard accumulé :
➢ Augmentation des salaires de 46 % sur 4 ans
➢ Allocation mensuelle pour compenser les hausses de prix
➢ Réduction du temps de travail et augmentation des jours de congés
➢ Egalité des droits pour les travailleurs intérimaires
Ces revendications sont légitimes et nécessaires !

Comme ici en France, les travailleurs de l’automobile aux USA ont payé le prix cher la crise économique et celle du COVID avec des dizaines de milliers de suppressions d’emplois, des salaires bloqués et des droits collectifs démolis.
D’un côté, le travail n’a jamais été aussi dur dans les usines d’automobiles et de l’autre, les actionnaires des trois plus gros constructeurs ont vu leur fortune exploser à coups de dizaines de milliards, Stellantis en tête !
Cela ne pouvait plus durer et la grève qui semble s’installer produit déjà ses effets :
Stellantis est passée de 14,5 % d’augmentation sur 4 ans avant la grève à 17,5 % et dernièrement 21,5 %. Le syndicat UAW n’a même pas voulu en discuter et menace d’étendre la grève à d’autres usines des trois groupes.
En France et en Europe, nous avons exactement les mêmes problèmes : face à l’augmentation des prix, nous perdons chaque mois de l’argent et c’est de plus en plus difficile de payer les factures alors que les profits explosent.
Aux USA, les travailleurs ont décidé d’engager le bras de fer, de se battre en déclenchant la grève ! Ils ont mille fois raison ! Face au patronat, c’est la seule solution !
Prenons exemple sur eux ! N’attendons pas la réunion sur les salaires de décembre où sans mobilisation de l’ensemble des salariés, il n’en sortira rien !
Il faut augmenter les salaires au minimum de 400 € par mois !
Nos salaires doivent suivre l’augmentation réelle des prix !

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Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Manifeste de la 5ème réunion du Réseau syndical international de solidarité et de luttes

Les représentants de diverses organisations syndicales et populaires présents à la 5ème Rencontre du Réseau syndical international de solidarité et de luttes réaffirment la validité des manifestes des rencontres précédentes et les principes qui nous unissent :

1) La défense des droits de la classe ouvrière contre l’exploitation capitaliste qui conduit à la précarité, à la sous-traitance, à l’ubérisation…

2) Un syndicalisme combatif basé sur la démocratie ouvrière. Un syndicalisme de transformation sociale et de révolution.

3) L’indépendance de la classe ouvrière vis-à-vis de tous les gouvernements et des employeurs.

4) Le refus des plans d’austérité imposés par les gouvernements au service du capital.

5) L’opposition à toutes les formes d’oppression : sexisme, racisme, lgbtqi+phobie, xénophobie ou

validisme.

6) La lutte contre la destruction de l’environnement, en défense de la vie.

7) La lutte contre le colonialisme et le néocolonialisme dans le monde entier.

8) La défense de l’auto-organisation, de l’autogestion, de l’autodéfense et des autres formes de pouvoir de la classe ouvrière.

9) La lutte contre l’extrême droite, pour les libertés démocratiques et contre la répression.

10) Le refus de la criminalisation des luttes.

11) Le refus de la course impérialiste aux armements ; non aux guerres capitalistes !

12) La solidarité internationale.

Au cours des dix années qui se sont écoulées depuis sa création lors de la réunion de Paris en 2013, le Réseau est devenu un point de ralliement pour les luttes des travailleurs du monde entier, unissant les différentes cultures et traditions des travailleurs. travailleuses et des syndicats.

La solidarité internationale que le Réseau et ses syndicats et organisations ont mis en oeuvre lors des grandes luttes qui ont eu lieu cette année passée en est un exemple : la lutte contre la réforme de la sécurité sociale et des retraites en France ou en Espagne ; les grèves pour de meilleurs salaires au Royaume-Uni ou au Venezuela ; la campagne d’aide aux travailleurs et travailleuses en Ukraine ; la défense des travailleurs et travailleuses migrant.es et à toutes les personnes réfugiées ; les manifestations des peuples indigènes en Argentine, au Chili, au Brésil ou en Équateur ; la résistance palestinienne, sahraouie, zapatiste ou kurde ; la lutte des femmes iraniennes ; la lutte pour le droit à l’eau en France, en Uruguay ou au Mexique ; et bien d’autres luttes de travailleurs et travailleuses dans le monde entier.

Nous réaffirmons notre volonté collective de renforcer le Réseau et la solidarité internationale. A cette fin, nous appelons les organisations syndicales et populaires militantes qui sont d’accord avec ces principes à rejoindre le Réseau pour lutter pour un monde libre de toute oppression et de toute exploitation.

São José dos Campos, 12 septembre 2023

Quelques dates communes au Réseau syndical international de solidarité et de luttes

● 8 mars : journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

● 21 mars : journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.

● 28 avril : journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail.

● 1er mai : journée internationale de lutte syndicale.

● 15 mai : anniversaire de la Nakba. La lutte du peuple palestinien est le symbole des multiples résistances. Nous continuons à soutenir la campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS).

● 21 mars : Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale

● 28 juin : journée internationale de la fierté LGBTQI en commémoration du soulèvement de Stonewall en 1969. Juin : mois de la fierté LGBTQI.

● 25 juillet : journée latino-américaine de lutte des femmes noires et afro-caribéennes.

● 28 septembre : journée mondiale d’action pour la défense de la légalisation de

l’avortement.

● 25 novembre : journée internationale de lutte contre la violence à l’égard des femmes.

● 20 novembre : journée de la conscience noire,

● 18 décembre : journée internationale des migrants et migrantes.

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Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

Nous avons besoin d’un meilleur partage des richesses, pas d’une politique migratoire xénophobe !

Le président de la République s’est auto-invité pour une interview qui a très vite tourné à l’exercice d’autosatisfaction et au monologue.

Pensant surfer sur les visites diplomatiques du chef de l’église catholique et du chef de l’église anglicane, Emmanuel Macron qui avait pourtant fait sa rentrée en champion de la laïcité, est tombé à côté de la plaque sur tous les sujets.

Maniant le populisme sous couvert de “bon sens populaire” il a plaidé pour une préférence nationale à l’emploi qui ne dit pas son nom arguant de bénéficiaires du RSA qui pourraient occuper les emplois aujourd’hui occupés par des travailleurs et travailleuses en situation irrégulière. Ces mêmes allocataires qu’au travers de France Travail il entend faire travailler gratuitement 15 à 20h par semaine au bénéfice du patronat !

Pour l’Union syndicale Solidaires il faut régulariser immédiatement tou·tes les sans-papiers et se mobiliser contre le projet de loi répressif de Darmanin avec Uni·es contre l’immigration jetable, pour une politique migratoire d’accueil. Les travailleurs et travailleuses sans-papiers sont particulièrement exposé·es à l’exploitation y compris dans des entreprises dont l’État est actionnaire, sur les grands chantiers des Jeux Olympiques ou dans de grandes entreprises comme chez DPD et Chronopost dans lesquelles un mouvement de grève, initié par le Collectif des Travailleurs Sans Papiers de Vitry (CTSPV) dure depuis deux ans et dont le dossier a été posé en main propre par Solidaires et SUD PTT sur le bureau de M. Dussopt.

Même déni de réalité et refus de responsabilité sur les salaires et l’inflation. Refusant d’indexer les salaires sur les prix pour ne pas alimenter une inflation qui manifestement n’a pas besoin de ça, la seule annonce se résume à l’ouverture de discussions dans les branches dont les salaires minimum sont passés sous le SMIC. C’est une revendication de l’Union syndicale Solidaires mais c’est très insuffisant pour faire face à la situation. Alors que les capitalistes s’enrichissent toujours plus, les fins de mois sont toujours plus difficiles. Il faut une mesure générale d’augmentation des salaires de toute urgence et cesser immédiatement les milliards d’aides publiques aux entreprises qui refusent d’augmenter les salaires voire pire, profitent de la situation pour augmenter leurs profits.

Enfin, Emmanuel Macron a plaidé pour une “écologie à la française”. Comprendre qui ne touche pas au capital ni au mode de vie des plus riches. L’écologie compatible avec Total cela résume bien la tonalité générale : Emmanuel Macron se paie de mots. Il est le seul.

L’Union syndicale Solidaires appelle à se mobiliser notamment le 13 octobre avec toute l’intersyndicale, contre l’austérité, pour l’augmentation des salaires, pour la justice sociale et apporte son soutien aux luttes en cours.

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Défense de nos libertés Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes contre les discriminations Luttes migrant·es Violences policières

Samedi 23 septembre marche unitaire “Pour la fin du racisme systémique, des violences policières, pour la justice sociale et les libertés publiques”

Appel à la marche unitaire du 23 septembre

Le meurtre de Nahel, tué par un policier à bout portant le 27 juin 2023 à Nanterre, a mis de nouveau la lumière sur ce qui doit cesser : le racisme systémique, les violences policières, et les inégalités sociales que creuse la politique de Macron. Une politique néolibérale imposée par des méthodes autoritaires, des lois sécuritaires et une doctrine du maintien de l’ordre décriée jusque dans les plus grandes instances internationales. Une politique régressive qui fait le lit de l’extrême-droite et piétine toujours plus nos libertés publiques, notre modèle social, notre avenir face à l’effondrement écologique.

En première ligne des victimes de ces choix politiques, les habitant·es, et notamment les jeunes des quartiers populaires et des territoires ultramarins, qui subissent de plein fouet l’aggravation de toutes les inégalités sociales dans un contexte économique d’inflation, de hausse des loyers, des prix de l’énergie et de politiques d’urbanisme brutales. Les réformes de la Macronie accentuent la pauvreté en durcissant notamment l’accès aux prestations sociales. La scandaleuse réforme de l’assurance chômage en est un exemple significatif alors que la précarité au travail augmente.

Les révoltes dans les quartiers populaires ne peuvent s’analyser que dans ce contexte global. Les habitant·es de ces quartiers, et notamment les mères isolées, pallient bien souvent seul·es les carences de services publics dont la destruction s’accélère de jour en jour.

A côté de cela, de nombreuses violences sont perpétrées contre les populations : délocalisation et destruction de l’emploi, évasion et fraude fiscale, mode de vie des ultras riches écocidaire, supers profits des multinationales, modes de production hypers polluants responsables de la crise climatique. Et pour cela, l’Etat laisse faire ! De plus, les populations racisées et/ ou issues des classes sociales défavorisées, des quartiers populaires, des zones rurales et périurbaines appauvries, des territoires ultramarins sont victimes de violences institutionnelles et systémiques, notamment policières.

La politique répressive de l’Etat est encore renforcée par le dernier remaniement ministériel, qui a élargi les compétences du ministère de l’Intérieur à la ville, l’Outre-mer et la citoyenneté. La répression s’étend avec toujours plus d’intensité et de violences policières, d’interdictions de manifester, contre le mouvement social et écologiste, comme lors de la lutte contre la réforme des retraites rejetée par l’immense majorité des travailleur-ses et leurs syndicats et à Sainte-Soline. La liberté associative, directement et indirectement, est de plus en plus mise en cause.

Cette situation est d’autant plus inquiétante que l’institution policière paraît hors de contrôle du pouvoir politique. Des déclarations factieuses de certains syndicats de policiers suite au meurtre de Nahel aux déclarations du Directeur général de la police nationale et à celle du Préfet de police de Paris ainsi que le ministre de l’intérieur, c’est l’institution policière qui aujourd’hui remet en cause l’État de droit, plutôt que de mettre fin à l’impunité des auteurs de violences policières.

Nos organisations syndicales, associations, collectifs, comités de quartiers populaires, de victimes de violences policières et partis politiques se mobilisent ensemble dans la durée pour la convergence des justices antiraciste, sociale et écologique, féministes et pour que cessent les politiques sécuritaires et anti sociales.

La crise démocratique, sociale, politique que nous traversons est très grave.

Nous ne pouvons accepter qu’il y ait encore d’autres morts comme Nahel, ou d’autres blessé.es, victimes des violences policières.

Nous appelons à reprendre la rue samedi 23 septembre, à organiser des manifestations ou d’autres initiatives sur tout le territoire, pour faire front ensemble contre la répression des contestations sociales démocratiques et écologiques, pour la fin du racisme systémique, des violences policières, et pour la justice sociale climatique, féministe et les libertés publiques.

Nous exigeons des réponses immédiates et dans l’urgence :

– abrogation de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre ;

– une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement

– le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ;

– la création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l’autorité administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police ;

– Un plan d’investissement public ambitieux dans les quartiers populaires et sur l’ensemble du territoire pour rétablir les services publics, le financement des associations et des centres sociaux

Marchons toutes et tous ensemble le 23 septembre !

Organisations signataires au 1er septembre :

  • Collectifs/comités de quartiers populaires, de victimes de violences policières :

Coordination pour la Défense des habitants des Quartiers Populaires, Coordination nationale contre les violences policières, Coordination nationale “Marche 40 ans”, Collectif du 5 novembre, Collectif Vérité et justice pour Adama, Collectif Justice pour Claude Jean-Pierre, Comité Vérité et Justice pour Mahamadou, Comité Justice pour Othmane, Collectif Justice et Vérité pour Yanis, Comité Justice pour Alassane, Collectif Stop Violences Policières à Saint-Denis, Comité vérité et justice pour Safyatou, Salif et Ilan, Mémoire en marche Marseille, le Mouvement des mères isolées, les Marmoulins de Ménil.

  • Organisations syndicales :

CGT, FSU, Union syndicale Solidaires, SAF, FSE, FIDL, MNL, UNEF, Union étudiante, la Voix lycéenne, Syndicat des quartiers populaires de Marseille.

  • Associations et autres collectifs :

l’ACORT, Alternatiba, ANV-COP21, APEL-Egalité, ATMF, Attac France, Les Amis de la Terre France, Collectif National pour les Droits des Femmes (CNDF), CAD, Coudes à Coudes, Dernière Rénovation, Droit Au Logement (DAL), Les Effrontées, FASTI , Fédération nationale de la LIbre Pensée, Femmes Egalité, Fondation Copernic, Gisti, Mouvement Utopia, la Relève Féministe, La Révolution est en marche, Marche des Solidarités, Memorial 98, Planning familial, Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR), UJFP, Association Stop Aux Violences d’État, XR Extinction Rebellion France, Alternatiba Paris, Association de veille écologique et citoyenne (Nantes), Association Intergénérationelle de la Rabière (AIR-37), Association Naya (37), Association Nouveaux Souffle pour l’Insertion Sociale et Professionnelle (ANSIP-37), ODED 32, Pas peu fièr-es, Le GRAIN, Réseau Hospitalité

  • Organisations politiques :

EELV , ENSEMBLE , LFI , FUIQP, GDS, La Gauche Ecosocialiste, Génération.s, NPA, Nouvelle Donne, PCOF, PEPS, PG, Place publique, POI, Rejoignons nous, REV, UCL, Vivre Ensemble Solidaires en Métropole Tourangelle (VESEMT-37)

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Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes féministes

IRAN – Un an après l’assassinat de Jina Mahsa Amini, la lutte continue !

Il y a un an, la jeune Kurde iranienne Jina-Mahsa AMINI a été tuée par la police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés ». Les deux journalistes ayant révélé son arrestation sont aujourd’hui accusées d’« espionnage en relation avec une puissance étrangère » et risquent la peine de mort.

Sur la pierre tombale de Jina est écrit : “Bien aimée Jina, tu ne mourras pas ; ton nom sera un symbole”. Et effectivement, ce féminicide d’Etat a suscité une colère qui s’est étendue au-delà de l’Iran. Une lame de fond a vu le jour dont « Femme, Vie, Liberté » est devenu le slogan.

Ce mouvement veut en finir avec toutes les oppressions, dont celle des femmes, des LGBTI, des minorités ethniques et religieuses, etc. Il inclut notamment l’exigence de libertés, des conditions de travail décentes, la fin des politiques écocides, de l’armement nucléaire, de la privatisation des espaces naturels, la chute de la dictature religieuse, le refus du retour de la monarchie.

Face à l’ampleur des mobilisations en Iran, plus de 22 000 personnes ont été arrêtées (dont deux syndicalistes français·es), au moins 537 manifestant.es ont été tué.es, dont 48 femmes et 68 enfants. Des centaines de travailleuses et travailleurs, sont détenu.es arbitrairement pour avoir fait grève. Au moins 309 personnes ont été exécutées. Il faut y ajouter l’usage de la torture, de nombreuses disparitions, ainsi que de suicides au sortir des détentions.

Le régime a récemment renforcé la répression contre les femmes refusant l’obligation du port du voile dans les lieux publics. Certaines sont condamnées à nettoyer des cadavres ou à suivre un traitement psychiatrique. Des commerces ont été fermés par le pouvoir pour ne pas avoir interdit l’entrée à des femmes non voilées.

Malgré cela, les mobilisations continuent, et la police des mœurs peine à mettre en oeuvre les mesures supplémentaires venant d’être édictées contre les femmes. Dans différentes villes d’Iran les milices basijis se mettent en retrait lors de certains rassemblements. Des vidéos circulent également sur les réseaux sociaux, où les basijis sont poursuivis par les manifestant·es et parfois agressés physiquement lors d’interpellations.

L’Union syndicale Solidaires réaffirme sa solidarité avec les iranien·nes en lutte. Elle soutient les mots d’ordre des manifestant·es et notamment :

– Le droit inconditionnel des femmes sur leur corps, dont celui de porter ou pas le voile ;

– L’abolition de toute discrimination envers les femmes, les LGBTIQ+, les minorités nationales et religieuses ;

La libération immédiate et sans condition de tous/toutes les manifestant·es, militant·es syndicaux, associatifs et politiques ;

– L’abolition de la peine de mort ainsi que des tortures physiques et psychologiques ;

– La liberté d’expression, d’organisation, de manifestation et de grève, le démantèlement des organes de répression existants ;

– La garantie de l’emploi, la hausse immédiate des salaires et pensions, l’amélioration de la sécurité au travail, le droit à la négociation collective, l’interdiction du travail des enfants ;

– La confiscation des richesses injustement acquises et leur utilisation pour la satisfaction des besoins sociaux ;

– L’accès de tous et toutes à la sécurité sociale, à l’assurance chômage, à l’éducation et au système de santé.

“Bien aimée Jina, tu ne mourras pas ; ton nom sera un symbole”

Jin Jîyan Azadî ! Femme, Vie, Liberté !2023-09-15 CP Iran

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Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es Répression

L’UCIJ appelle à se mobiliser sur tout le territoire contre les projets actuels sur l’asile et l’immigration – Mobilisation le 8 juillet

De très nombreuses personnes étrangères qui arrivent sur le territoire, y compris mineur·es isolé·es, sont livrées à elles-mêmes sans accès aux droits les plus fondamentaux. L’UCIJ2023, refuse toute mesure qui restreint davantage les droits des étranger·es déjà fortement limités par la vingtaine de lois adoptées au cours des 30 dernières années et demande la mise en place de mesures permettant de leur assurer un accueil digne sur notre territoire. L’accueil des ressortissant·es ukrainien·nes a montré que c’était possible quand la volonté politique existait. C’est pourquoi l’UCIJ demande la mise en place d’un accueil inconditionnel pour toutes et tous, un accès aux droits fondamentaux, ainsi que la régularisation de toutes et tous les sans-papiers.

ACCÈS AUX SERVICES LES PLUS ESSENTIELS

Un accès à l’eau, aux douches et à une alimentation suffisante et de qualité doit être assuré via des dispositifs adaptés.

DROIT AU LOGEMENT

L’accès à un logement digne et de qualité doit être garanti dans la durée ; il n’est pas admissible de voir des hommes, des femmes et des enfants vivre dans la rue. Avoir un logement est la première étape de toute insertion. L’accueil dans les structures d’hébergement d’urgence doit rester totalement inconditionnel (les services de police ne doivent pas avoir accès à ces centres pour quelque motif que ce soit).

DROIT À LA SANTÉ

Un accès effectif à la santé doit être assuré ; l’AME (aide médicale d’Etat) ne doit en aucun cas être mise en cause. Au contraire, ses bénéficiaires devraient pouvoir accéder à la protection universelle maladie (Puma) et à la complémentaire santé solidaire afin d’assurer l’égalité d’accès aux soins. Tout délai de carence en matière d’accès aux soins doit être abrogé. Les structures sanitaires et notamment les hôpitaux doivent avoir les moyens de fonctionner à la hauteur des besoins de santé des personnes afin de garantir un accès aux soins de qualité quel que soit leur statut administratif. Des consultations psychologiques et psychiatriques doivent être accessibles notamment pour celles et ceux ayant vécu un parcours migratoire dramatique.

DROIT À L’ÉDUCATION, À LA FORMATION ET AU TRAVAIL

L’accompagnement des personnes étrangères en matière d’éducation et de formation en fonction de leurs besoins est indispensable pour favoriser leur insertion sociale et professionnelle. Tout·es les mineur·es ont droit à la même protection quelle que soit leur nationalité et, en cas de doute sur leur âge, doivent bénéficier d’une présomption de minorité. Les jeunes majeur·es doivent pouvoir accéder à des formations ou des contrats d’apprentissage, en fonction de leurs niveaux de compétences et de leurs souhaits. La reconnaissance par la France des diplômes délivrés à l’étranger doit être facilitée en harmonisant les procédures de comparabilité des diplômes acquis dans le pays d’origine. Les conditions et la procédure de délivrance des autorisations de travail doivent être supprimés. Pour un droit au travail plein et entier. Avec ou sans papiers, les travailleurs/euses migrant·e·s sont des travailleurs/euses. À ce titre, ils et elles doivent pouvoir faire valoir leurs droits face à leurs employeurs.

Nous exigeons un titre de séjour pour toute et tous à partir de la simple preuve de travail.

DROIT DE VIVRE EN FAMILLE

Les enfants ne doivent en aucun cas être séparé·es de leurs parents (interdiction de tout enfermement ou d’expulsion d’un·e des deux parents). Les personnes qui disposent d’un titre de séjour ou du statut de réfugié·e en France doivent pouvoir être rejointes rapidement par les membres de leur famille, dans le cadre des procédures de réunification et de regroupe- ment familial. Ils doivent être régulièrement scolarisés.

DROIT À UN TRADUCTEUR DE SA LANGUE DANS LES DÉMARCHES

Toute disposition qui conditionne l’obtention du titre de séjour à un niveau de langue déterminé doit être supprimée. De telles dispositions ne peuvent qu’être source de discrimination liée à l’origine géographique ou sociale, l’âge, la santé ou un éventuel handicap. Elles sont particulièrement excluantes pour les personnes qui ont été peu ou pas scolarisées dans leur pays d’origine. L’accès à un interprétariat de qualité dans la langue d’origine doit être assuré tout comme la traduction de tous les documents nécessaires à l’exercice effectif des droits. Chaque personne qui en a besoin doit pouvoir accéder gratuitement à des cours de français.

DROIT À L’INFORMATION

Il faut garantir une information suffisante, fiable et dans une langue comprise par les personnes, sur l’exis- tence des droits et services essentiels disponibles et les modalités pour y accéder.

SITUATION DANS LES DÉPARTEMENTS D’OUTRE-MER

Tout régime d’exception en outre-mer doit être supprimé.

REFUSONS LE NOUVEAU PROJET DE LOI ASILE ET IMMIGRATION ! NON À LA LOI DARMANIN !

Le nouveau projet de loi Asile & Immigration du gouvernement conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des migrant-es. Il a pour objectif de graver dans le marbre et de radicaliser les pratiques préfectorales arbitraires et répressives : systématisation des OQTF et des IRTF, dans la suite des instructions déjà prises pour augmenter les assignations à résidence et le nombre de Centre et Locaux de Rétention Administrative. »

Le projet s’inscrit délibérément dans une vision utilitariste et répressive dont témoigne l’obsession des expulsions et l’inscription des sans-papiers au fichier des personnes recherchées. Les migrant-es sont déshumanisé-es et considéré-es uniquement comme de la main d’œuvre potentielle, qui n’a droit qu’à des propositions de régularisations précaires, limitées aux métiers dits “en tension”.

Alors que la dématérialisation prive de l’accès au séjour de nombreux étranger-es, le droit du séjour et le droit d’asile vont être encore plus restreints. Le projet prévoit des moyens pour empêcher d’accéder ou de rester sur le territoire, au lieu de les utiliser pour accueillir dignement celles et ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les conséquences du dérèglement climatique…

Les droits protégés par les conventions internationales sont de plus en plus bafoués (asile, droit de vivre en famille, accueil des femmes et des personnes LGBTIA+ victimes de violences…) y compris ceux des enfants (enfermement, non-respect de la présomption de minorité, séparation des parents…).

Les droits des étranger-es sont de plus en plus précarisés. » L’attaque s’inscrit dans l’agenda global du gouvernement : chômage, retraites, logement, santé… »

En 2006 déjà, nous étions uni-es contre l’immigration jetable, nous appelons donc à nous mobiliser contre cette réforme qui, si elle était adoptée, accentuerait encore le fait que les étranger-es en France sont considéré-es comme une population de seconde zone, privée de droits, précarisée et livrée à l’arbitraire du patronat, de l’administration et du pouvoir. Il est de la responsabilité de nos organisations, associations, collectifs et syndicats de réagir.


L’UCIJ APPELLE À SE MOBILISER SUR TOUT LE TERRITOIRE – CONTRE LES PROJETS ACTUELS SUR L’ASILE ET L’IMMIGRATION – MOBILISATION NATIONALE LE 8 JUILLET

Appel signé par plus de 400 collectifs, associations, syndicats, réseaux…

POUR SIGNER https://framaforms.org/ucij-2023-1674117406

Tous les signataires et rendez-vous sont mis à jour sur le blog https://blogs.mediapart.fr/uni-es-contre-limmigration-jetable

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Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es Répression

communiqué des associations Midi du MIE, Tara, la Timmy et Utopie 56 sur l’occupation place du Palais Royal.

Plus de 450 adolescents en détresse occupent pacifiquement la place du Palais Royal à Paris pour rompre le silence de l’État et demander une mise à l’abri immédiate.

Depuis 77 jours, plus de 700 jeunes venus trouver refuge en France, survivent à même le sol, sans eau courante ni électricité, dans une école désaffectée du XVIe arrondissement de Paris. Malgré l’urgence de la situation, malgré la menace de groupuscules d’extrême-droite, une demande d’évacuation sanitaire par l’Agence régionale de santé et plus d’une trentaine d’alertes faites aux institutions, ni le Gouvernement, ni la préfecture d’Île-de-France, ni la mairie de Paris n’ont répondu aux appels au secours de ces jeunes. C’est pourquoi, associations et jeunes ont décidé de se déplacer sur la place du Palais Royal, en face du Conseil d’État et d’y rester jusqu’à ce que des solutions d’hébergement dignes leur soient proposées.

Le 4 avril 2023, 160 mineurs en recours, accompagnés de quatre associations, ont investi l’école Erlanger, inoccupée depuis quatre ans. Ces adolescents, arrivés en France sans leurs parents, se sont vus refuser une prise en charge en tant que mineurs par les départements d’Île-de-France, et tous ont lancé un recours devant le juge des enfants. Mais, en attente de leur audience, ils n’ont d’autre soutien que celui fourni par les associations citoyennes. Cette occupation avait pour but de mettre fin à l’errance et d’interpeller les institutions sur la situation de ces jeunes, contraints de survivre à la rue sans pouvoir même y poser une tente.

Ils sont aujourd’hui plus de 700 dans l’enceinte de l’école, et chaque jour une dizaine d’autres jeunes sans protection rejoignent le lieu pourtant déjà largement saturé. Les associations Médecins du Monde et la Croix Rouge assurent régulièrement des permanences médicales sur place, et constatent de nombreux problèmes de santé en lien direct avec des parcours migratoires souvent traumatisants, mais aussi avec la situation de précarité extrême de ces jeunes : plusieurs d’entre eux ont déjà dû être hospitalisés, et certains sont dans un état physique ou psychologique très inquiétant. Mardi 13 juin dernier, le directeur de l’Agence Régionale de Santé s’est rendu sur place, et a alerté la Préfecture d’Ile-de-France sur la nécessité d’une mise à l’abri immédiate, car au vu des conditions sanitaires et globales, aucun suivi médical efficace et à la mesure des problèmes rencontrés ne peut être effectué sur place.

Par ailleurs, depuis le 4 avril, plusieurs manifestations rassemblant des personnes liées à des partis ou à des groupuscules d’extrême droite se sont tenues devant l’école. Des groupes tels que « Némésis », « les Natifs », ou encore « Reconquête » ont pris pour cible les jeunes de la rue Erlanger, menaçant d’actions violentes pouvant porter atteinte à l’intégrité physique des jeunes comme des bénévoles et des citoyens intervenant dans l’enceinte de l’école.

Pourtant, malgré ce contexte de danger imminent, malgré 20 courriers à la Préfecture d’Île-de-France, 16 au gouvernement et les interpellations de nombreux députés, les institutions semblent se désintéresser complètement de la situation de ces jeunes. La seule réponse donnée à cette occupation a été une procédure d’expulsion demandée par la mairie de Paris, sans proposition de mise à l’abri. L’audience a eu lieu le 12 juin dernier, et la décision d’expulsion rendue le 30 juin prochain. Mais, les conditions de survie sont aujourd’hui telles qu’un délai si long n’est plus tenable, car à tout moment un drame peut arriver.

En cette journée mondiale des réfugiés, il est temps que le gouvernement ouvre les yeux et prenne en considération la souffrance de ces adolescents qui, au-delà de leur statut administratif, sont venus, au péril de leur vie pour la plupart, chercher refuge et protection en France. L’actualité l’a encore prouvé, le non-accueil et l’abandon tuent. Comme l’a rappelé le comité des droits de l’Enfant de l’ONU le 2 juin dernier, la France doit appliquer le principe de présomption de minorité jusqu’à décision du juge des enfants.

C’est pourquoi, en désespoir de cause et afin d’être entendus, ces jeunes accompagnés des associations n’ont eu d’autre choix que de sortir pour partie de l’école et d’occuper pacifiquement la place du Palais Royal, face au conseil d’État. Tous resteront devant ce lieu “garant des droits et des libertés”, pour appeler le gouvernement à ouvrir le dialogue, à respecter le droit international et à proposer un hébergement ainsi qu’un accompagnement adapté à leur situation ainsi qu’à leur vulnérabilité.

et voilà la fin avec l’arrivée de la police

https://www.leparisien.fr/societe/paris-des-centaines-de-jeunes-refugies-occupent-la-place-du-palais-royal-premieres-tensions-sur-place-20-06-2023-MEMVPDGBWNFQ3B44C4D7VFJIR4.php

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