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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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antifascisme Culture Histoire Idées, débats, cultures Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Podcast : Carmen Castillo à Limay

Le 2 juin dernier, Carmen Castillo – militante révolutionnaire du MIR, au Chili – était invitée par la librairie la Nouvelle Réserve de Limay pour présenter la réédition de son ouvrage Un jour d’octobre à Santiago.

L’émission ça booste sous les pavés (Radio libertaire) nous permet aujourd’hui de réécouter cette intervention militante particulièrement forte, émouvante et pleine d’espoir

Lien pour télécharger l’émission du 7 juin 2022

https://www.anarchiste.info/radio/libertaire/podcast/semaine/2022-23.html

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Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

« Get up, get down, Chicago is a unions’ town » (« Lève-toi, baisse-toi, Chicago est une ville de syndicats »)

Chroniques de la conférence de Labor Notes – J0

Une délégation de Solidaires avec Sud PTT, Sud Amazon & Sud Rail est arrivée à Chicago aux États-Unis pour participer à la conférence du Labor Note.

La conférence de Labor notes c’est quoi déjà ?

Le Labor notes est un réseau militant étasunien, « de base », qui partage des informations sur les luttes et les mobilisations sociales et organise des formations syndicales aux États-Unis. 

La législation est très restrictive pour le droit de grève, syndicale et du travail en général aux Etats-Unis et le syndicalisme est très faible. Mais depuis quelques années, il y a des luttes qui se construisent dans différents secteurs : travail précaire (Jobs for 15$), commerce, aéroport, automobile, éducation… Certaines ont permis la création de syndicats comme Amazon ou Starbucks. 

Les conférences de Labor notes précédentes avaient aussi mis en avant les luttes Black lives matter notamment.

Cette conférence sera marquée par ces avancées syndicales, mais aussi la commémoration de la fin de l’esclavage le 19 juin et les luttes antiracistes en lien avec le mouvement Black Live Matters mais aussi la menace sur le droit à l’IVG.

Plus plus de 5000 sont attendues, pendant 3 jours dans ce qui ressemble à un forum social centré sur le travail et le renouveau du syndicalisme américain.

La délégation participera à différents ateliers par secteurs (rail, éducation, logistique…) et par thèmes (solidarité internationale, antiracisme…)

Chronique de la conférence de Labor Notes – J1 : « Without our labor, their business would simply cease to exist »

« Sans notre travail, leur business arrêterait tout simplement d’exister »

Chris Smalls d’Amazon Labor Union, le 17 juin au meeting du Labor Notes.

Pendant cette première journée de la Conférence du Labor Notes, des dizaines d’ateliers sur les syndicats, la formation, l’éducation, le rail et la solidarité internationale se sont déroulé-es simultanément.
Elle a été clôturée dans une ambiance combative par un meeting qui réunissait les « stars » syndicales du pays : Stacy Davis Gates de la Chicago Teachers Union, Michelle Eisen de Starbucks Workers United, Sean O’Brien des Teamsters (routiers) et Chris Smalls d’Amazon Labor Union. Le meeting s’est terminé par une intervention du sénateur Bernie Sanders.

La délégation de Solidaires a participé et assisté à plusieurs rencontres.

Solidaires était invitée à intervenir sur le thème “Travailleurs et travailleuses en temps de pandémie: une perspective internationale”.

Stéphane pour Solidaires et Amaya pour Sud Amazon sont intervenu-es.Stéphane et Amaya

L’occasion de partager des situations, souvent très semblables, et des luttes, au Bangladesh, en Espagne et en France pendant la période. Même constat: la vie des travailleurs et des travailleuses ne vaut pas tripette pour les capitalistes, et les premier-es ont dû lutter et s’organiser pour se protéger eux/elles-mêmes.
La nécessité de renforcer les expériences et la solidarité internationale a été unanime. Solidaires a parlé du Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes.

Rencontre avec des représentant-es de Hong-Kong,

avec lesquel-les Solidaires a des liens depuis de nombreuses années. Ils et elles ont expliqué la situation de la répression du mouvement social historique à Hong-Kong et de la nécessité de soutenir les syndicalistes qui sur place continuent de s’organiser pour défendre leurs libertés face à la dictature chinoise.

Rencontre historique de syndicalistes de l’éducation pour la création du Caucus Unicore, réseau des syndicats en lutte ces dernières années aux États-Unis.

Comme à Chicago (CTU), en Virginie Occidentale ou à Los Angeles, dans de nombreux États les profs s’organisent pour des salaires décents et un service public au service de toutes les populations.

Rencontre des cheminot-es :

La dernière grève nationale des cheminot-es américain-es date de 1991. Le gouvernement avait imposé l’arrêt de la grève dès le premier jour comme la loi le lui permet.

Un nouveau gouvernement plus progressiste que Trump et un changement démocratique d’un des grands syndicat du Transport ouvre la possibilité à un mouvement historique.
Les cheminot-es américain-es réuni-es au LaborNotes s’organisent pour préparer l’action et la meilleure stratégie pour agir malgré une division syndicale importante et une bureaucratie bien réelle.
C’est d’autant plus nécessaire que les patrons du rail ont profité du COVID pour dégrader comme jamais les conditions de travail. Des contacts sont noués avec les cheminot-es des autres pays comme l’Italie et bien sûr la France avec SUD-Rail/SOLIDAIRES pour construire la solidarité internationale notamment face à une multinationale du transport comme le Groupe SNCF qui a des filiales KEOLIS à Boston et Washington et agit comme les pires rapaces capitalistes.

une série d’ateliers :

sur les syndicats, les travailleurs/euses et le climat, un gros boulot au pays de la bagnole et de l’industrie débridée (l’essence était a 3,30 € les 4 l l année dernière et passée a 5,30 € en ce moment).

Plusieurs ateliers sont organisés sur la question du racisme aux États-Unis dans les syndicats, au travail et dans la société.

La prise en compte de ces questions après les mobilisations du Black Live Matters est importante. De nombreuses formations pour lutter contre le racisme ordinaire, le racisme institutionnel et le racisme systémique et permettre aux personnes qui le subissent de s’organiser et de lutter.

Le TUED (Trade Unions for Energy Democracy) était présent

avec leur revendication de maîtrise publique et contrôle démocratique de la production d’énergie. Un message pas toujours évident à faire passer dans les syndicats.

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Histoire Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

10 juin Achères Ciné-débat : De nos frères blessés

Au cinéma Pandora (Achères) séance suivie d’une soirée débat organisée par le comité local ATTAC 78 Nord

SÉANCE UNIQUE LE VENDREDI 10 JUIN
à 20H30

avec Vincent Lacoste, Vicky Krieps, Jules Langlade, Meriem Amina Medjkane…
France/Algérie – 2022 – 1h35

DE NOS FRERES BLESSES.jpg

Fernand Iveton, un nom que l’Histoire avait effacé. En 1954, ouvrier tourneur dans une usine à Alger, ce jeune communiste ne supporte plus le sort réservé aux “indigènes” musulmans. Il milite pour que les Arabes aient davantage de droits. Après avoir commencé à se rapprocher du FLN, Yveton décide un jour de poser une bombe dans son usine. L’attentat ne vise personne, il est consciencieusement planifié comme du sabotage, l’objectif étant de plonger la ville dans le noir. Mais la bombe est désamorcée et Iveton, arrêté, torturé, jugé, condamné à mort et exécuté.
Merci au romancier Joseph Andras de nous transmettre cette histoire oubliée. Merci à Hélier Cisterne qui retranscrit magnifiquement l’ambiance de l’époque, de cette “guerre sans nom”. Il décrit aussi superbement l’amour du couple que formaient Fernand et son épouse Hélène qui se battit jusqu’au bout pour son mari avant de tenter de le réhabiliter.

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antifascisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

Campagne Antiracisme & Solidarité. Mobilisations du 11 juin : On n’attend pas !

Contre le racisme et contre l’extrême droite

pour l’égalité des droits de toutes et tous

pour la justice sociale et climatique

Encore Macron à l’Élysée, rien de bon à espérer, tout à redouter : on n’attend pas !

13 millions de voix pour l’extrême-droite, le fascisme en embuscade, on n’a plus l’temps !

Cotes d’alertes dépassées pour la planète et le vivant, on n’a plus l’temps !

Réfugié·e·s sacrifié·e·s, Sans-papiers pourchassé·e·s et surexploité·e·s, on n’a plus l’temps ! 

Les prix explosent, des milliards pour les grands patrons, mourir au travail ou crever au chômage, on n’a plus l’temps !

Crimes racistes, féminicides, crimes policiers, on n’a plus l’temps ! 

Alors, on n’attend pas !

L’égalité des droits pour tou·te·s, c’est maintenant ! 
Liberté de circuler, de manifester, régularisation des Sans-papiers, c’est maintenant !
Justice sociale et climatique, c’est maintenant !
Plus de fascistes dans nos quartiers, c’est maintenant !
Le pouvoir de vivre, c’est maintenant !

Pour être  ensemble, pour être visibles, pour s’organiser, on n’attend pas !
Samedi 11 juin, manifestons ensemble !
Nos quartiers, nos lieux de travail, nos facs et nos lycées, notre pays et notre monde s’appellent Solidarité.

Signataires

Liste des 1ers signataires : 20ème solidaire avec tou·te·s les migrant·e·s // Actions refugees Paris // Alic (Affamons l’incinérateur de Créteil) // Alternatiba Caen // Assemblée Populaire d’Auxerre // Association France Palestine Solidarité Paris-Sud // Atelier capacités // Attac 92 // Attac France // Attac Paris Centre // Babellium (Quimperlé) // Campagne Antiracisme et Solidarité // Collectif Boycott Apartheid Israël – Paris Banlieue // Collectif Pour l’Avenir des Foyers COPAF // Collectif Sans-Papiers 95 // Collectif Sans-Papiers Montreuil // Collectif Sans-Papiers Paris20ème // Coordination Sans-Papiers 75 // CRID // Droits Devant!! // FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s) // Fridays For Future France // Front Populaire Ecologique // Gilets citoyens // Greenpeace Groupe Local Annecy // La révolution est en marche // La Voix Lycéenne // Le Printemps du CARE // Les Volonterres // Maison des solidarités Grenoble // Makesense // Marche des Solidarités // Médecins du Monde, délégation Ile-De-France // Metz Marche pour le climat // Notre Affaire à tous // OzActes // Pédaler pour la Biodiversität // Relais Jeunes // The Green Global Project // Union Communiste Libertaire Saint-Denis // Union Juive Française pour la Paix UJFP // Union Syndicale Solidaires // Unis Pour le climat // United For Earth // UNJ pour la paix // Zéro Déchet Troyes

Rendez-vous

Samedi 11 juin

  • Paris – 15h place Blanche
A3_11-juin-2022_Region_EGALITE_1
A3_11-juin-2022_Region_EGALITE_2_BIS
A3_11-juin-2022_Region_CONTRE-LE-RACISME
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Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Je reviens d’Ukraine – Compte-rendu par Jean Vogel

Jean Vogel nous livre le récit de son séjour en Ukraine, en tant que membre du Réseau européen de solidarité Ukraine. A la rencontre de représentants des syndicats de la santé, des transports ferroviaires, des mineurs, de la fonction publique, des travailleurs des centrales nucléaires, etc., de nombreuses militantes d’organisations de femmes ou féministes, de groupes de solidarité avec les réfugiés et les migrants, de militants du mouvement environnemental, de l’organisation autonome de défense des droits des Rroms et d’un collectif Queer. 

Compte-rendu à lire ici : rapport-ukraine.pdf

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Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Palestine

Solidarités internationales

Le Réseau syndical international de solidarité et de luttes se rend en Ukraine avec un convoi d’aide aux travailleurs et distribue des dons

https://www.laboursolidarity.org/Le-Reseau-syndical-international-2339

Pologne : le syndicat Inicjatywa Pracownicza (OZZ IP) s’adresse aux travailleurs venant d’Ukraine

https://www.laboursolidarity.org/Pologne-le-syndicat-Inicjatywa

Ukraine : nouvelle loi du travail inacceptable

https://www.laboursolidarity.org/Ukraine-nouvelle-loi-du-travail

Journaliste palestinienne assassinée par Israël : des sanctions s’imposent

Ce matin, mercredi 11 mai, à Jénine, Israël a franchi un pas supplémentaire dans la violation permanente du droit et dans les crimes de guerre : Shireen Abu Aqleh, journaliste américano-palestinienne de 51 ans a été assassinée par l’armée israélienne d’une balle en pleine tête.

Un nombre important de soldats de l’armée d’occupation avaient pris d’assaut la ville de Jénine et bouclé une maison pour arrêter un jeune Palestinien. Des confrontations avec des dizaines de jeunes palestiniens s’en sont suivies.

Shireen Abu Aqleh qui portait un gilet pare-balle barré du mot « PRESS » a été touchée par une balle réelle à la tête. Elle est décédée.

Un autre journaliste, Ali Samoudi, a également été touché d’une balle réelle dans le dos. Il a précisé « les forces d’occupation ont ciblé directement les journalistes. »

Des témoins ont déclaré que les soldats ont tiré à balles réelles en direction de jeunes Palestiniens et des équipes de presse.

Le 25 avril 2018, le journaliste palestinien Ahmed Abu Hussein succombait à ses blessures dans la bande de Gaza. Un soldat israélien l’avait visé par balle. Un autre journaliste, Yasser Mortaja, était mort sur le coup de la même manière. Ces deux journalistes couvraient la “marche du retour.”

Les journalistes palestiniens (et parfois internationaux) sont soumis quotidiennement à des restrictions de déplacements et à des interdictions d’accès, à des confiscations ou destructions de leur matériel, à des arrestations. Selon un décompte de Reporters Sans Frontières, en quatre ans, au moins 144 journalistes palestiniens ont été victimes de violations de la part des forces de l’ordre israéliennes dans la bande de Gaza, à Jérusalem-Est et en Cisjordanie : tirs de gaz lacrymogènes, balles en caoutchouc, coups de matraques, grenades assourdissantes, tirs à balles réelles…

Shireen Abu Aqleh, 51 ans, journaliste de terrain expérimentée a été l’une des premières correspondantes d’Al Jazeera en Palestine. Pendant un quart de siècle, elle a été au cœur des actions de la résistance palestinienne pour en rendre compte. Faisant fi du danger, elle a couvert les guerres, les attaques et les agressions de l’occupation israélienne contre les Palestiniens.

Israël tente de bâillonner ceux qui documentent les crimes de guerre, comme il l’a fait en désignant comme terroristes les ONG de défenses des droits humains palestiniennes. Israël assassine les journalistes, celles et ceux qui résistent : 11 jeunes du village de Beita, village qui refuse la colonisation de ses terres ont été assassinés par l’armée israélienne en une année.

Le premier ministre israélien a donné à ses soldats un permis de tuer. Ils en usent et en abusent y compris contre les journalistes.

Les crimes de guerre israéliens sont connus, documentés. Ils durent depuis des décennies. Ils n’entrainent cependant aucune sanction de la part de la communauté internationale. Jusqu’à quand ? L’Union européenne se déclare choquée par le meurtre de Shireen Abu Aqleh. Prendra-t-elle enfin des sanctions contre Israël ?

L’AFPS transmet ses condoléances les plus sincères à la famille de Shireen Abu Aqleh. Elle transmet sa solidarité aux journalistes palestinien·nes et aux comités de résistances populaires qui la côtoyaient quotidiennement.

Elle exhorte la France, l’Union européenne de mettre fin à l’impunité dont bénéficie Israël depuis toujours en prenant des sanctions immédiates. Les crimes de guerres doivent être sanctionnés de la même manière où qu’ils soient perpétrés.

Le Bureau national de l’AFPS
Le 11 mai 2022

(CGT-FSU-Solidaires) La diplomatie française doit exiger la libération des syndicalistes biélorusses arrêté.es !

https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/internationales/cgt-fsu-solidaires-la-diplomatie-francaise-doit-exiger-la-liberation-des-syndicalistes-bielorusses-arretees/

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Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es Vidéo

[Vidéo] Cassons les préjugés sur les immigré.es

La crise économique et sociale est un prétexte pour les politiques et l’extrême droite pour alimenter de fausses informations sur les travailleuses et travailleurs immigré.es.

Elles et ils sont les bouc émissaires d’une politique néo-libérale et autoritaire.

Solidaires se bat contre contre l’ensemble de ces préjugés, rappelle et défend que les travailleuses et travailleurs immigré.es ne sont pas nos ennemi.es mais nos camarades.

— Vidéo réalisée dans le cadre des émissions “Expression directe” diffusée sur la chaîne du service public : diffusion sur France 2 le 03/05/2022 vers 13h50. Rediffusion sur France 5 le 05/05/2022 vers 22h30 et sur France 3 le 07/05/2022 vers 17h00. Série Expression Directe 2022 n°1 Réalisation : Canal Marches / Union Syndicale Solidaires

La vidéo à diffuser :

https://fb.watch/cMZso-sXRr/
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Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Le Réseau syndical international de solidarité et de luttes se rend en Ukraine avec un convoi d’aide aux travailleurs et distribue des dons

Le Réseau syndical international de solidarité et de luttes a participé au convoi d’aide des travailleurs à la résistance ukrainienne qui est arrivé dans le pays, précisément à Lviv, le vendredi 29 avril dernier.

Cette initiative émane des membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes. Depuis leur arrivée, se sont rencontrés des syndicalistes et des militants de plusieurs pays comme le Brésil (CSP Conlutas), la France (Solidaires), l’Italie (ADL Cobas), la Lituanie (G1PS), la Pologne (IP – Inicyatywa Pracownicza) et l’Autriche (RCIT), ainsi que des résistants d’Ukraine.

Le 29 avril, environ 800 kg de dons destinés à la population de cette région ont été remis directement au président du syndicat indépendant des métallurgistes et des mineurs de la ville de Kryvyi Rih, le militant Yuri Petrovich. L’initiative, soutenue logistiquement par l’organisation Sotsyalnyi Rukh [Mouvement social], a été considérée comme un succès.

Le convoi a suivi les conseils de l’organisation de résistance des travailleurs de Kryvyi Rih et a donné la priorité à l’envoi de produits d’urgence tels que des médicaments, des trousses de premiers secours, des aliments secs, des aliments pour bébés prêts à l’emploi, ainsi que des batteries et des générateurs, ressources nécessaires dans une situation de pénurie critique de l’approvisionnement en nourriture et en médicaments, ainsi qu’en électricité et en chauffage.

Kryvyi Rih est le centre industriel du pays et comptait environ 615 000 habitants. Actuellement, la ville se trouve à 60 km des troupes russes. Selon M. Petrovich, plus de 3 000 membres du syndicat se sont enrôlés dans les forces de résistance.

Maintenir et renforcer l’internationalisme

Comme nous l’avions déjà signalé dans de précédents rapports sur le convoi, « de nombreuses femmes sont restées dans le pays parce qu’elles ont décidé de ne pas abandonner leur conjoint ou de s’occuper des personnes âgées ou des enfants restés au pays. Ce sont des mères, des sœurs ou des filles, qui survivent difficilement dans des conditions de pénurie dans la distribution de nourriture, de médicaments, d’eau, d’énergie et de gaz ».

Et ce soutien doit être non seulement maintenu, mais aussi de plus en plus renforcé.

Le Service national des gardes-frontières de l’Ukraine a indiqué que le nombre de civils qui rentrent aujourd’hui dans le pays s’élève à environ 30 000 par jour. En raison de la contrainte militaire, presque tous ceux qui franchissent la frontière sont des femmes et des enfants. Ils représentent 90 % des réfugiés du pays.

En raison de ce mouvement de retour, nous devons renforcer, toujours plus, la nécessaire coopération de classe au-delà des expressions publiques et des motions de soutien.

Avec le convoi, nous affirmons une solidarité internationaliste pratique et concrète et nous continuerons à faire campagne pour la défense de ces travailleurs, qui avec peu de ressources ont opposé une ferme résistance aux envahisseurs russes.

Un 1er mai internationaliste

Le Réseau syndical international de solidarité et de luttes a marqué le 1er mai aux côtés de la délégation internationale qui composait le convoi.

En raison de la loi martiale en vigueur dans le pays, la manifestation de la Journée internationale de lutte de la classe ouvrière s’est déroulée à huis clos. L’événement a eu lieu au Hhat Khotkevych Lviv, le palais municipal de la culture de Lviv.

Plus de 50 personnes ont participé à l’évènement. Parmi elles, 19 étrangers ont participé à l’initiative de solidarité internationale. Ils venaient d’Autriche (RCIT), du Brésil (CSP-Conlutas), de France (Solidaires), d’Italie (ADL Cobas), de Lituanie (G1PS) et de Pologne (IP – Inicyatywa Pracownicza.

Plusieurs questions ont été abordées, telles que la réforme du travail, l’impact de la guerre sur les personnes et les problèmes mentaux, le stress et la dépression, la situation des femmes, ainsi que la situation des travailleurs.

Lors de la rencontre, les travailleurs des mines de la ville de Kryvyi Rih ont participé par vidéoconférence aux débats et ont pu dialoguer et remercier cette expression de la solidarité internationale de classe.

Nous avons célébré le 1er mai à Lviv et nous nous sommes réjouis de la réussite de ce convoi en soutien à la résistance ouvrière ukrainienne.

Vive la lutte internationaliste !

À propos de la région de Kryvyi Rih

La ville où s’est rendu le convoi est considérée comme stratégique et est dans le collimateur de l’armée du Kremlin depuis un certain temps.

Non seulement parce qu’il s’agit d’un important centre industriel minier et sidérurgique, proche de territoires pris par l’armée de Vladimir Poutine, comme la région de Kherson, mais aussi en raison du symbole et de la victoire politique que constitue la conservation de la ville. Kryvyi Rih est la ville natale de Zelensky et permet l‘accès à la région d’Odessa tant désirée par le Kremlin.

Le chef de l’administration militaire de Kryvyi Rih, Oleksandr Vilkul, a déclaré le 24 avril que l’ennemi « prépare une attaque offensive dans notre direction. Dans les jours à venir, nous nous attendons à une éventuelle action offensive”.

Au cours des trois derniers jours, Kyvy Rih a évacué plus de 5 000 résidents venant de la région de Kherson vers différents endroits.

Au total, plus de 100 000 migrants sont passés par Kryvyi Rih et 50 000 sont restés dans la ville, selon les autorités locales.

Jusqu’à présent, l’invasion russe a forcé 5,4 millions d’Ukrainiens à quitter leur pays et plus de 7,7 millions ont fui et sont déplacés à l’intérieur du pays, selon les chiffres officiels des Nations Unies.

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Textes adoptés lors des 4ème Rencontre du Réseau syndical international de solidarité et de luttes (21/24 avril 2022 à Dijon)

Vous trouverez ci-dessous le Manifeste adopté lors de cette rencontre ainsi qu’en documents joints l’ensemble des motions également adoptées.

Par ailleurs, voici le lien vers les vidéos des séances plénières https://www.youtube.com/channel/UCpR1lhe0Q1Y4B0l3vN7BeAQ.

Manifeste du Réseau


Le Réseau syndical international de solidarité et de luttes, constitué en mars 2013 lors de notre réunion de Saint-Denis (France) est le produit d’années d’échanges et de travail commun entre plusieurs des organisations fondatrices. C’est ainsi, et sur la base d’orientations et de pratiques syndicales communes, que nous avons pu rassembler des organisations syndicales, des courants syndicaux et des tendances syndicales de nombreux pays d’Amériques, d’Europe, d’Afrique et d’Asie.

Deux ans plus tard, en juin 2015, nous avons organisé une nouvelle rencontre internationale, à Campinas (Brésil). A cette occasion, nous avons collectivement apprécié les évolutions positives dans la construction de notre Réseau, notamment son élargissement, mais aussi le chemin qu’il nous reste à parcourir pour nous doter de l’outil commun international nécessaire à toutes les forces syndicales qui se revendiquent et pratiquent un syndicalisme de luttes, anticapitaliste, autogestionnaire, démocratique, écologiste, indépendant des patrons et des gouvernements, internationaliste, et luttant contre toutes formes d’oppression (machisme, racisme, homophobie, xénophobie). La démocratie ouvrière, l’auto-organisation des travailleurs et travailleuses sont aussi parmi nos références communes.

La troisième rencontre internationale s’est tenue à Madrid (Etat espagnol) en 2018, la quatrième à Dijon (France) en 2022. Ce fut l’occasion d’approfondir le travail commun sur les thèmes précédemment cités ; nous avons aussi consacré le temps nécessaire à la consolidation de nos réseaux sectoriels, car c’est à partir des réalités concrètes dans les entreprises et services que nous concevons le syndicalisme. Parce que l’oppression patriarcale pèse sur l’ensemble de l’humanité et qu’il nous faut la combattre, y compris dans le mouvement syndical et chacune de nos organisations, il nous faut combattre le machisme, sans démagogie. Nous nous devons d’être exemplaires. D’une manière générale, nous avons actualisé nos analyses, nos propositions, nos stratégies d’action, en partant de la réalité, celle des travailleuses et des travailleurs de tous les pays. Ceci, dans la perspective d’aboutir à la satisfaction des revendications d’aujourd’hui et aussi de la construction de la société que nous voulons pour demain.

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Les crises économiques, financières, écologiques et sociales s’entremêlent et s’autoalimentent. Cette crise globale propre au capitalisme montre l’impasse d’un développement basé sur un partage de plus en plus inégal de la richesse produite par l’exploitation des travailleuses et des travailleurs, la déréglementation financière, le libre-échange généralisé et le mépris des impératifs écologiques. Pour sauver les profits des actionnaires et des patrons, pour assurer l’avenir des banques, les institutions mondiales (Banque mondiale, Fonds monétaire international, Organisation mondiale du commerce, etc.), les gouvernements et le patronat s’attaquent de plus en plus fortement aux droits des travailleuses et des travailleurs.

La situation subie par les travailleuses et les travailleurs est caractérisée par une attaque sans précédent de leur niveau de vie, pour garantir les profits des banquiers et des grandes entreprises. L’impérialisme et les bourgeoisies mènent une guerre sociale, réduisant les salaires, les pensions, les droits, augmentant la pauvreté et les inégalités et cherchant à diviser les populations.

Le système économique et politique actuel organise le pillage de nombreux pays, oblige des millions de personnes à quitter leur région d’origine pour survivre et nie ensuite tous leurs droits sous prétexte qu’ils et elles sont immigré.es.

Destruction des services publics, remise en cause de tous des droits sociaux, attaques envers les droits syndicaux, libertés syndicales bafouées, développement de la précarité et du chômage pour exploiter davantage les populations … Ce sont les mêmes méthodes qui sont utilisées dans tous les pays !

Pour arriver à leurs fins, tous les moyens sont utilisés : criminalisation, procès, arrestations, interventions policières, occupations militaires, entraves de toutes sortes aux droits collectifs et individuels. La répression et l’usage de la violence font partie des moyens utilisées contre celles et ceux qui résistent, qui s’opposent, qui construisent des alternatives. Notre solidarité, par-delà les frontières, est une de nos réponses.

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Les attaques contre les législations sociales, les retraites, les salaires, les conditions de travail, les assurances sociales, le service public et les libertés démocratiques font partie d’un projet stratégique du capitalisme destiné à changer durablement et fondamentalement le rapport de force entre classe dominante d’une part, salarié.es et classes populaires d’autre part. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un capitalisme globalisé, d’une économie qui met en concurrence les régulations sociales, les législations, les conditions et les cadres de travail. L’ubérisation de l’économie provoque une précarisation croissante du monde du travail.
La question de la santé et de la sécurité au travail, les conditions générales de la qualité de vie pour les salarié.es dans les milieux populaires, acquièrent dans les luttes et les revendications une importance décisive. Dans les pays maintenus en situation de sous-développement, notamment à travers le colonialisme et l’impérialisme toujours très vivaces, ces situations condamnent en masse des Humains à mourir de faim ; ou à être vendu∙es comme esclaves ; ou encore à immigrer, souvent au péril de leur vie, dans des pays où ils/elles sont ensuite victimes de multiples discriminations. Le colonialisme et l’impérialisme oppriment de nombreuses populations dans le monde ; le syndicalisme se doit de combattre ces modes de domination.

La question du droit à la terre et à l’eau est particulièrement importante dans de nombreux pays, notamment ceux victimes du colonialisme et de l’impérialisme ; nous devons agir sur ce sujet, lutter pour de véritables réformes agraires, en lien avec les mouvements sociaux qui agissent déjà pour ces droits. Plus largement, l’urgence climatique nous impose de prendre en compte cet aspect dans notre activité syndicale. Les territoires autochtones continuent d’être détruits par le capitalisme. Nous saluons et soutenons les luttes des peuples autochtones pour l’environnement durable, l’accès à une eau non polluée et pour la dignité humaine.

La menace d’une guerre mondiale impérialiste monte. Le Réseau syndical international de solidarité et de luttes appelle à unifier l’opposition des travailleuses et travailleurs à toute intervention impérialiste, à renforcer les mouvements contre la guerre, la militarisation et l’économie de guerre.

Les blocs militaires renforcent les menaces de guerre impérialiste. Il faut les dissoudre ! Le Réseau international de solidarité et de luttes appelle à l’unification de l’opposition des travailleurs et travailleuses à toute intervention impérialiste et au renforcement des mouvements contre la guerre et la militarisation. Aujourd’hui, le peuple ukrainien fait face à la guerre déclenchée par le gouvernement russe. Syndicalistes, internationalistes, nous apportons notre soutien à celles et ceux qui résistent en Ukraine, mais aussi au Belarus et en Russie, en tentant de répondre aux besoins exprimées par nos camarades syndicalistes de cette région du monde.

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En 2020, la pandémie de COVID-19 a mis en évidence l’incompatibilité entre capitalisme et défense de la vie. Les politiques d’austérité néolibérales ont attaqué le système de santé publique et marchandisé la santé ; le maintien des brevets interdit l’accès aux vaccins à de nombreuses populations. Tout ceci a provoqué des millions de morts. Les capitalistes ont profité de la pandémie pour s’enrichir encore plus en favorisant le chômage, la précarité, la pauvreté et la suppression de droits sociaux, renforçant l’extrême droite. Malgré la difficulté de descendre dans la rue, la classe ouvrière et la jeunesse ont mené d’importantes mobilisations dans le monde entier.

L’assassinat de George Floyd, en 2020 aux Etats-Unis, a provoqué une vague de mobilisations antiracistes dans le monde. Les luttes pour les droits des femmes ont permis de gagner la légalisation de l’avortement dans plusieurs pays d’Amérique latine. Nous sommes contre toute forme d’exploitation et oppression coloniale, c’est pour cela que nous rejetons la politique sioniste israélienne et défendons la libération de la Palestine et l’autodétermination de tous les peuples opprimés. Sur tous les continents, de grandes mobilisations se poursuivent contre les régimes oppressifs en place. Notre réseau s’engage à soutenir toutes les luttes pour la défense des droits des travailleuses et travailleurs et les libertés démocratiques dans tous les pays.

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Le mécanisme de la dette, interne et externe, nous appauvrit : leur dette n’est pas la nôtre ; nous n’avons pas à la payer ! Les politiques économiques et financières présentées comme incitant à une reprise de la demande semblent peu susceptibles d’assurer une réactivation économique forte et de longue durée.

La multiplication des accords de « libre-échange » amène à une radicalisation des luttes sociales et écologiques et de la lutte entre salariat et système de domination.

Nous maintenons notre engagement de construire et fortifier l’unité internationale des travailleuses et travailleurs, pour lutter contre la criminalisation des mouvements sociaux, contre les plans de réajustement, les réformes et privatisations, contre toute forme d’oppression et d’exploitation.

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Renforcer le syndicalisme pour rompre avec le capitalisme Le syndicalisme dont nous nous revendiquons ne saurait cautionner des pactes avec les pouvoirs en place pour valider des mesures antisociales. Le syndicalisme a la responsabilité d’organiser la résistance à l’échelle internationale, pour construire à travers les luttes, la nécessaire transformation sociale anticapitaliste. Nous voulons construire un système, d’où soit banni l’exploitation, fondé sur les biens communs, sur une redistribution égalitaire des richesses entres toutes celles et tous ceux qui la créent (c’est-à-dire les travailleuses et les travailleurs), sur les droits de ces dernier.es et sur un développement écologiquement soutenable.

L’indépendance du mouvement syndical qui se mobilise et lutte effectivement, constitue la question clé de cette période. En effet, l’enjeu est de briser la stratégie du système de domination du capitalisme globalisé qui tente d’imposer au salariat une régression historique, avec la disparition pure et simple de sa capacité autonome d’organisation, d’action et de positionnement ; au profit du syndicalisme d’encadrement, voire de la pure et simple disparition du mouvement ouvrier. Ceci, alors qu’une part de plus en plus importante de la population mondiale est prolétarisée et souvent avec des conditions sociales de plus en plus difficiles.

Nous affirmons notre opposition au syndicalisme d’Etat et notre volonté de pluralisme et de démocratie syndicale. Ceci n’est nullement contradictoire avec la recherche de l’unité d’action syndicale, de l’unité ouvrière, de l’unité de toutes celles et tous qui sont exploité.es et/ou opprimé.es. Par contre, nous n’avons rien à faire avec celles et ceux qui se prétendent syndicalistes, alors qu’elles et ils cogèrent des fonds de pension et sont corrompu.es par la classe dirigeante … Classe dirigeante qui, par ailleurs, a fait de la corruption le mode de fonctionnement habituel de toute une partie des responsables politiques.

Notre syndicalisme allie la défense des intérêts immédiats des travailleuses et travailleurs, et la volonté de changement social profond. Il ne se limite pas au champ revendicatif économique, il englobe des sujets comme le droit au logement, à la terre, l’égalité entre hommes et femmes, l’antiracisme, la lutte contre l’homophobie et la xénophobie, l’écologie, l’anticolonialisme, etc.

Les intérêts que nous défendons sont ceux de la classe ouvrière (travailleuses et travailleurs en activité formelle ou informelle, en retraite, chômeuses et chômeurs, jeunes en formation). Ils s’articulent avec ceux des peuples de toutes les régions du monde. En cela, nous nous opposons frontalement au patronat, aux gouvernements et institutions qui sont à son service, et nous revendiquons notre autonomie vis-à-vis de toute organisation politique.

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Des organisations syndicales internationales existent ; des réseaux syndicaux ont été créés sur des champs professionnels ou géographiques. D’une région du monde à l’autre, nos histoires syndicales, nos structurations syndicales, nos affiliations syndicales, sont différentes. Mais, nous partageons ce qui est essentiel : nous sommes déterminé∙es à avancer dans la coordination du syndicalisme de lutte, au plan international.

Nous voulons partager nos expériences, nous enrichir des résistances et acquis de toutes et tous, construire l’unité à travers les frontières, mettre en œuvre la solidarité internationale des travailleuses et travailleurs. Face à la crise qui frappe les populations de tous les pays, et dont le capitalisme est responsable, il est nécessaire de coordonner et unifier nos luttes. Nous appelons les collectifs syndicaux à nous rejoindre pour construire cette unité d’action syndicale, nécessaire pour combattre les reculs sociaux, conquérir de nouveaux droits, et construire une société différente.

La construction et la consolidation du Réseau syndical international de solidarité et de luttes sont très importantes, dans un monde dans lequel l’économie est de plus en plus globalisée. Nous devons affronter ensemble les entreprises et une bourgeoisie qui, elles, internationalisent leurs affaires. Ceci exige le développement d’actions de solidarité active, d’actions et campagnes coordonnées au niveau mondial, que ce soit par catégories, secteurs, pays, continents. Il nous incombe d’impulser à travers chacune de ses luttes, une orientation anticapitaliste.

Nous décidons de renforcer, élargir, rendre plus efficace, un réseau du syndicalisme combatif, de luttes et démocratique, autonome, indépendant des patrons et des gouvernements, anticapitaliste, féministe, écologiste, internationaliste, construisant le changement par les luttes collectives, combattant toutes les formes d’oppression (machisme, racisme, homophobie, xénophobie, etc…)


Nous avons des objectifs concrets, des engagements communs. C’est ensemble que nous les définissons et que nous les mènerons à bien :

  • Nous agissons, dans la durée, pour la solidarité internationale, et notamment contre toute répression antisyndicale.
  • Notre combat se mène contre toutes les oppressions, notamment celles envers les femmes, les populations racisées (victimes de racisme), les migrant.es et les LGBTQI+ (Lesbiennes, Gays, Bisexuel.les, Transsexuel.les, Trans, Queers, Intersexes).
  • Nous interviendrons de manière unitaire et coordonnée pour appuyer des luttes et des campagnes internationales, en réaffirmant le droit à l’autodétermination de tous les peuples.
  • Nous renforçons et étendons le travail international mené dans les secteurs professionnels (transport ferroviaire, éducation, centres d’appels, industrie, commerce, santé, fonction publique, etc.) et sur des questions interprofessionnelles (droit des femmes, des personnes racisées, des LGBTQI+, migration, logement, écologie, santé et travail, etc.)
  • Nous poursuivons le travail de réflexion et d’élaboration sur les questions de crise du système capitaliste et d’alternatives à celui-ci.
  • Nous mettons, ensemble, les moyens matériels nécessaires à la réussite de nos projets communs : sites web, liste d’échanges par mail, coordination par secteurs professionnels, etc. Les organisations membres du Réseau feront connaître celui-ci via leur propres outils (liens sur les sites, articles dans les journaux, logos sur les tracts, diffusion des textes communs dans chaque organisation, etc.)
  • Pour être plus efficace, nous organisons la coordination des organisations membres du Réseau à l’échelle des régions du monde : Amériques, Europe, Afrique…

Actions !

  • La journée internationale de luttes des femmes du 8 mars est un moment important pour les combats féministes, et donc pour le syndicalisme : le Réseau syndical international de solidarité et de luttes soutient les mobilisations et les grèves des femmes qui ont lieu ce jour-là partout dans le monde.
  • Les organisations du Réseau syndical international de solidarité et de luttes prendront les initiatives nécessaires pour que le 1er mai soit une journée de lutte syndicale internationale.
  • La lutte du peuple palestinien est le symbole de multiples résistances. Le Réseau syndical international de solidarité et de luttes participera activement aux initiatives qui seront prises le 15 mai de chaque année, pour l’anniversaire de la Nakba. Nous continuons à soutenir la campagne Boycott, Désinvestissement, Sanctions.
  • Le Réseau syndical international de solidarité et de luttes, au-delà des multiples actions que nous menons dans chaque pays, appelle à participer à la journée internationale de solidarité avec les migrant.es, qui est organisée chaque année.
  • L’action syndicale contre les multinationales est primordiale. Nos coordinations sectorielles sont un outil pour cela. Mais nous devons aussi faire le lien avec les mouvements sociaux qui agissent sur ce plan. Le Réseau syndical international de solidarité et de luttes participe aux campagnes communes qui s’inscrivent dans notre conception du syndicalisme.
  • Nous avons besoin de moments de convergence internationale. Chaque année, celles et ceux qui organisent le capitalisme dans tous nos pays se rencontrent à Davos (Suisse) pour organiser notre exploitation et le pillage du monde. Le Réseau syndical international de solidarité et de luttes propose d’organiser une journée de manifestations, sous les formes appropriées à chaque pays, lors des prochaines éditions, de ces rencontres de Davos. Cette proposition est faite aux mouvements syndicaux et sociaux, au-delà de notre propre Réseau. Elle pourra prendre la forme d’une manifestation internationale en direction du Forum économique mondial. Par ces actions, nous marquerons notre opposition directe aux capitalistes et aux gouvernements qui les servent.
  • Face à l’usurpation et la spoliation des biens publics essentiels pour la vie par le capitalisme, le Réseau syndical international de solidarité et de luttes va réaliser une campagne pour la réappropriation de ces biens, en mettant en avant leur autogestion par les travailleuses et travailleurs ainsi que celles et ceux qui en ont usage. De même, nous voulons renforcer et soutenir les expériences collectives d’alternatives au capitalisme, pour les protéger des attaques du capital, mieux les faire connaître et les étendre à d’autres territoires.
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