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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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antifascisme Culture

Interventions de Solidaires et de SUD Culture à la mobilisation du secteur de la Culture du 20 mars 2025

Publié le 20 mars 2025

Intervention de Julie Ferrua, co-déléguée générale de l’Union syndicale Solidaires, en soutien à la Culture

intervention de Mylène pour SUD Culture et de Esther de la section SUD MICAM


Au nom de l’Union syndicale Solidaires, je tiens à vous exprimer notre solidarité indéfectible avec le secteur de la culture, un secteur essentiel, mais trop souvent méprisé et attaqué.

Nous sommes ici pour dénoncer avec force les politiques d’austérité qui étranglent la création, les coupes budgétaires qui mettent en péril des milliers d’emplois, attaquent nos droits, et les réformes qui précarisent nos vies.

Artistes, technicien-nes, auteurs, autrices, intermittent-es, comédien-nes, enseignant-es, vous êtes toutes et tous les acteurs et actrices d’une chaîne essentielle à la vitalité de notre pays. Et l’Union syndicale Solidaires refuse que l’avenir de la culture soit sacrifié sur l’autel du profit ou de la militarisation de notre société !

Face aux coupes budgétaires drastiques dans les Pays de la Loire en novembre, des rassemblements se sont organisés pour dénoncer ces attaques sans précédent. Depuis le mouvement s’est étendu dans l’ensemble du pays avec des AGs et des rassemblements dans tout le pays dans des villes de différentes tailles. Comme à Douarnenez, Marseille, Lyon, ou encore à Niort…

Ce mouvement rencontre aussi d’autres mouvements naissants et qui se renforcent dans le secteur associatif avec des AGs à Marseille, Toulouse et Paris ces deux derniers jours, chez les étudiant-e-s avec une mobilisation ce 20 mars aussi (IUT de Lannion bloqué, AG dans de nombreuses universités…), dans le secteur social qui appelle à grève le 1er avril.

La culture, c’est bien plus qu’un divertissement. C’est un pilier de notre société, un vecteur de lien social, un outil d’émancipation et de réflexion. C’est un droit fondamental, un bien commun qui doit être accessible à toutes et tous, sans distinction.

L’Union syndicale Solidaires refuse que la culture soit considérée comme une variable d’ajustement budgétaire ! La culture est toujours menacée quand il s’agit de mettre au pas le pays. Si les coupes budgétaires sont de taille pour la culture, ce sont des sommes minimes rendus au budget de l’état ou des collectivités. Ces coupes ne sont pas de vraies économies, ce sont des choix idéologiques. Car la culture est aussi un rempart contre le fascisme.

En juin dernier, vous étiez mobilisé-es et dans la rue contre l’extrême droite et ses idées. Et vous nous alertiez sur l’arrivée des chartes d’engagements républicains auxquelles doivent se soumettre les structures culturelles pour les demandes de subventions dans de nombreuses régions, sur l’annulation de spectacles de Drag Queen et Drag King, sur les réécritures l’histoire de la France dans des spectacles comme au Puy du Fou ou comme avec “Raconte moi la France”, sur une culture devenant la propagande de l’Extrême-droite.

Nous le réaffirmons : la culture doit rester un bien commun et ne pas devenir une culture au service de la propagande de l’extrême droite !

L’Union syndicale Solidaires appelle à une mobilisation massive et unitaire de l’ensemble de la population pour soutenir la Culture, dans toutes les villes de France !
Ensemble, nous pouvons faire reculer ce gouvernement et imposer une autre vision de la culture et de la société.
L’union syndicale Solidaires appelle aussi à se mobiliser massivement samedi 22 mars contre le racisme, et le fascisme.
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Culture Éducation

Gel du Pass culture : une décision brutale et révoltante

Ce jeudi 30 janvier a été annoncé le plafonnement de la part collective du Pass culture à 50 millions d’euros jusqu’en juin 2025 alors que 97 millions d’euros avaient été alloués en 2024. La part collective du Pass culture concerne les moyens alloués à l’Éducation nationale pour faire intervenir des associations ou acteurs et actrices culturel·les dans les établissements ou organiser des sorties scolaires. Elle sert beaucoup à financer les projets éducatifs artistiques et culturels.

Depuis sa mise en place, le Pass culture interroge sur les modes de financement des interventions culturelles en milieu scolaire. En effet, la mise en place de ce dispositif a réduit les fonds propres dont bénéficiaient les établissements scolaires pour créer des projets et faire venir des intervenant·es. Il repose sur une logique d’« offres culturelles » qui doivent intégrer une plateforme dénommée Adage. Celle-ci exclut une partie des intervenant·es historiques qui ne correspondent pas aux critères de la plateforme Adage.

L’annonce a provoqué un vent de panique chez les personnels de l’éducation qui ont assailli la plateforme. Pourtant, dès le 30 janvier au soir, nombreux·ses ne pouvaient plus valider sur la plateforme Adage les demandes d’intervention, semblant indiquer que la limite des 50 millions était atteinte. Ces coupes budgétaires brutales mettent à mal le service public d’éducation : elles doivent cesser.

Du côté du monde culturel, le choc est grand aussi. Cette décision soudaine remet en cause nombre de projets en train de se construire et porte atteinte au déjà fragile équilibre des associations culturelles et des compagnies. Cette décision met le milieu culturel et artistique en danger. C’est le plan social du secteur qui continue.

Nous dénonçons cette décision unilatérale, soudaine et brutale.
Elle renforce les effets de concurrence et laisse sur le carreau des milliers de professionnel·les des milieux culturels et artistiques, des équipes éducatives et des élèves.

Nous demandons :

  • le financement des projets artistiques et culturelles à la hauteur des besoins ;
  • le rétablissement immédiat des budgets de l’Éducation nationale qui étaient en vigueur pour les projets artistiques et culturels avant la mise en place du Pass culture ;
  • un plan de financement pour la culture et la fin des financements par projet.

Nous appelons les milieux culturels et éducatifs à se réunir en assemblée locale, afin de s’emparer collectivement de ce sujet et de revendiquer les moyens nécessaires.

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Actu Solidaires 78 Culture Répression Violences policières

Mardi 25 juin : visite Solidaires 78 exposition Ré-existence à Limay

Ce mardi 25 juin, dans le cadre de l’accueil syndical Solidaires 78, nous vous invitons à une visite collective de l’exposition Ré-existence.

Rendez-vous à la librairie la Nouvelle Réserve à 17 h 30 ou sur place (Centre d’exposition les Réservoirs, 2 rue des Réservoirs 78520 Limay 78520 Limay) vers 17 h 45.

Du samedi 22 au dimanche 30 juin 2024

RÉ-EXISTENCE 3

| EXPOSITION | RÉ-EXISTENCE 3
Nicolas Daubanes, Olivier Garraud, Erwan Keruzoré, Manon Pretto, Céline Tuloup
06.06 > 30.06.2024
“Toute œuvre d’art est politique. Au printemps 2019, Erwan Keruzoré, artiste-ouvrier à Limay dans les Yvelines, organisait aux Réservoirs une exposition-manifeste intitulée « Ré-existence », dans laquelle quatre artistes engagés interrogeaient la place de l’art et de la création plastique dans les mouvements sociaux pré-Covid. Cinq ans plus tard, la manifestation s’est muée en biennale.

L’acte 3 de « Ré-existence » réunit un ensemble d’œuvres de Nicolas Daubanes, Olivier Garraud, Erwan Keruzoré, Manon Pretto et Céline Tuloup.” (Guillaume Lasserre)

Dossier de presse

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antifascisme antiracisme Culture

SUD Culture – L’extrême droite n’est pas L’alternative à la macronie !

Le résultat des élections européennes dimanche soir confirme, malgré une abstention toujours forte, le renforcement du FN/RN, parti issu du fascisme et de la collaboration. Cette organisation s’appuie sur la peur, la frustration et la colère du peuple exacerbées par les choix politiques actuels. Il utilise ce ressentiment légitime en proposant des solutions simplistes qui pointent des boucs émissaires.

Ce parti et son idéologie ont depuis plusieurs années profité des médias du groupe Bolloré qui diffusent sa doctrine en continu et la normalise. Elle prône la loi du plus fort, la soumission à l’ordre établi et l’utilisation de la force comme mode de gouvernement, faisant du rejet de l’autre le fondement de toute relation sociale.

Le macronisme n’a eu de cesse de lui d’accorder du crédit en reprenant des pans de son programme et le justifie, en renforçant la répression des mouvements sociaux, négligeant la concertation démocratique et les mobilisations populaires et syndicales. L’extrême droite s’est toujours nourrie de l’amertume, et force est de constater que le mépris social n’a cessé de ruisseler au cours des dernières mandatures.

L’extrême droite n’est pas L’alternative à la macronie ! En convoquant des élections anticipées 3 semaines après que l’extrême droite a emporté la première place aux européennes, Macron lui donne l’opportunité de se renforcer au Parlement.

Ne nous leurrons pas ! Le FN/RN est un danger d’autant plus grand que l’autoritarisme des gouvernements successifs a doté le pouvoir politique d’outils de répression et d’entrave au pluralisme inédits. La perspective de son arrivée au pouvoir doit, plus que jamais, nous unir dans l’action.

Le rejet d’une gouvernance ultra-libérale, toujours plus brutale, ne doit pas nous conduire à faire le choix de l’enfermement dans une société où règne l’ordre, la soumission et la haine de ce qui n’est pas nous-même.

Profondément attaché.es aux valeurs antifascistes et antiracistes et résolu.es à les défendre, nous appelons à faire bloc contre l’extrême droite en rejetant son programme clivant et préjudiciable à l’ensemble des travailleurs·euses.

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Culture Idées, débats, cultures

Du 7 au 30 juin : Ré-existence 3 – exposition aux réservoirs de Limay

Du 7 au 30 juin à l’Emap de Limay, 2 rue des réservoirs 78520.

Vernissage est le vendredi 7 juin à 18h30.

Le dossier de presse

Dossier de presse

Toute œuvre d’art est politique. Au printemps 2019, Erwan Keruzoré, artiste-ouvrier à Limay dans les Yvelines, organisait aux Réservoirs une exposition-manifeste intitulée « Ré-existence », dans laquelle quatre artistes engagés interrogeaient la place de l’art et de la création plastique dans les mouvements sociaux pré-Covid.

Cinq ans plus tard, la manifestation s’est muée en biennale. L’acte 3 de « Ré-existence » réunit un ensemble d’œuvres de Nicolas Daubanes, Olivier Garraud, Erwan Keruzoré, Manon Pretto et Cécile Tuloup.


L’art est envisagé comme une puissance d’insurrection, compris comme le lieu possible de la lutte des classes, un espace de contestation face à l’extrême-droitisation d’une société qui change de paradigme sous nos yeux en renversant ses propres valeurs. Face à un pouvoir occidental aux allures de faux-semblants démocratiques qui cachent en réalité de vraies valeurs
conservatrices prenant appui sur le sacro-saint diptyque capitalisme et patriarcat, les progressistes sont désormais suspects.

À la normalisation d’une extrême-droite hier encore persona non grata répond la criminalisation des mouvements de gauche, victimes et bourreaux s’inversent dans l’opinion publique, bien aidée par des médias appartenant désormais à une poignée de milliardaires, des chaines « d’information », redoutables outils de propagande au service de l’idéologie de leur propriétaire. Pour
ces artistes, pour qui l’art n’est pas dissociable de la société dans laquelle ils vivent, les techniques et le répertoire de la création plastique deviennent autant de moyens de contestation. Partant de ce postulat, l’exposition donne à voir des figures d’opposition à l’oppression néolibérale et patriarcale.
Guillaume Lasserre

Nicolas Daubanes

Nicolas Daubanes vit et travaille à Perpignan.
« J’investis des questions essentielles : la vie, la mort, la condition humaine et les formes sociales qui les façonnent. Dans mes derniers travaux, la vitesse, la fragilité, la porosité, l’aspect fantomal des images et des matières, transmettent la pression du passé au croisement de ce qui va advenir.
Mon travail s’inscrit dans la durée, il dessine un chemin, une trajectoire qui tend vers la recherche de la liberté, du dégagement de la contrainte.
Je tâche d’expérimenter l’intensité et la rigueur, je joue avec le danger, mental, visuel, physique, pour renforcer l’énergie créatrice et en transmettre la force. Je suis conduit par mon histoire, mes propres questions existentielles et par le choix
d’une adéquation permanente et subtile entre forme et contenu.»


Olivier Garraud

Olivier Garraud vit et travaille entre Nantes et Paris. Glaneur et observateur ironique de la société, Olivier Garraud revendique
le rapport analogique et low tech au monde qui l’entoure comme une façon narquoise de poser son regard sur celui-ci.
Volontiers grinçantes, ses productions participent du détournement généralisé de signes empruntés au réel ainsi qu’à une sphère médiatique et contemporaine.
Si un tel travail s’alimente en partie par l’usage élargi du crayon, celui-ci développe prismes et compilation d’icônes par le biais de séquences animées, d’installations mixtes ou d’accrochages
muraux.
Extrait du texte de Frédéric Emprou, Black atlas,
les effigies fantômes


Erwan Keruzoré

Erwan Keruzoré vit et travaille à Limay. Ouvrier et artiste autodidacte, il est la cheville ouvrière de ce projet initié en 2019, il était alors invité à exposer son travail plastique aux Réservoirs. Sensible à la pensée politique d’artistes tels que Maximilien
Luce, aux engagements politiques libertaires des artistes et intellectuels de la fin du 19e siècle à nos jours, et plus largement aux expressions dans l’art de la souffrance sociale, c’est sous le titre bannière « RÉ-EXISTENCE », qu’Erwan Keruzoré avait fait le choix de réunir plusieurs exposants inscrits dans les thématiques qui lui sont chères pour manifester un art engagé qui vise à dénoncer les formes plus ou moins insidieuses des violences et aliénations induites par la société. Le sujet n’est pas épuisé et ce troisième chapitre réunit aux Réservoirs cinq
artistes et un auteur.


Manon Pretto

Manon Pretto vit et travaille entre Clermont-Ferrand et Paris. Manon Pretto utilise les images et le numérique pour déconstruire et interroger les questions d’identités inhérentes à notre société actuelle. Puisant son inspiration sur le terrain, elle
s’intéresse aux relations sociales qu’entretiennent les individus entre eux, tout particulièrement les rapports d’autorité, d’oppression et de résistance.
Elle utilise de nombreux médiums allant de la vidéo à l’installation en passant par l’image et la performance.
Ses projets aux allures futuristes jouent avec les codes de la dystopie pour nous entraîner de façon affirmée dans un monde qui nous semble familier.
En pénétrant cet espace, le spectateur devient acteur et créateur de ce qu’il perçoit. Il ouvre un dialogue qui le pousse à s’interroger sur sa perception des images et au rapport qu’il entretient avec. Cette proximité accentuée du corps et de l’image qui finissent par se confondre ne nous laisse pas indifférente, provoquant une multitude de questions quant à ce qui nous façonne aujourd’hui.


Céline Tuloup

Céline Tuloup vit et travaille à Saint-Denis. «Empruntant de multiples formes (objet-sculpture, broderie, dessin, photographie, installation), mon univers artistique puise dans la psychanalyse et
questionne la sphère de l’intime. Il met en jeu les relations entre privé et public, mémoire individuelle et mémoire collective.
La broderie, prenant une part importante dans mes réalisations artistiques, se veut une référence à une activité domestique liée à l’histoire de la condition des femmes mais aussi à l’artisanat nécessitant un savoir-faire. Mon désir est à la fois de réactiver
cette pratique en l’inscrivant dans une recherche plastique contemporaine et de la déplacer en la confrontant à des questionnements traversant notre actualité.»


Les Réservoirs
2r. des réservoirs, 78520 Limay
01 30 98 69 02
01 34 97 27 03
lesreservoirs@ville-limay.fr

Accès: Autoroute A13 (Paris/Rouen) sortie 11 (Mantes est), direction Limay. ou Paris gare Saint-Lazare direction Mantes via Conflans, gare de Limay ou directs gare de Mantes la Jolie.

Entrée gratuite
le jeudi et le vendredi de 14h à 18h,
le samedi et le dimanche de 15h à 18h.
www.facebook.com/lesReservoirs www.ville-limay.fr

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Actu Solidaires 78 antifascisme Culture

Vendredi 2 février : soirée jeu Antifa !

Rendez-vous à partir de 19 h à la librairie La Nouvelle Réserve de Limay pour une soirée jeu avec La Horde

Entrée libre et gratuite !

Propos racistes, manifs homophobes, violences fascistes, ça suffit : contre l’extrême droite, à vous de jouer !

Avec quelques ami·es, vous décidez de monter un groupe antifasciste et de mettre en place des actions qui vont vous demander du temps, des moyens, et un peu d’organisation… Mais comme la vie est pleine d’imprévus, les choses ne se dérouleront pas toujours comme vous l’aviez espéré !

Réalisé par la Horde et édité par Libertalia, Antifa le jeu est un jeu de simulation et de gestion dans lequel vous faites vivre un groupe antifasciste local, dans lequel chaque joueur ou joueuse interprète un·e militant·e, avec des compétences particulières.

Initialement utilisé comme outil de formation pendant plus de deux ans, le jeu a finalement été édité en septembre 2021 par les éditions Libertalia. Le jeu a été épuisé en quelques mois, et il a été décidé de le rééditer : si le jeu est le même sur le fond, on en a profité pour le rendre plus simple, plus compact et moins cher.
Dans cette nouvelle édition, la façon de jouer a été simplifiée afin de rendre les parties plus rapides (de 90 minutes dans la première édition, on est passé à environ 30 minutes pour une partie), plus fluides et plus intuitives.

Les différentes phases de jeu sont identiques à celles de la première édition :
1) La mise en place : le groupe se constitue (chaque joueur et joueuse choisit d’incarner un·e militant·e), des événements (d’un niveau de difficulté variable) se sont produits ou vont avoir lieu, et des circonstances particulières viennent poser le cadre de la partie.
2) La réunion : le groupe décide sur quel événement il souhaite réagir et quelles actions organiser face aux événements.
3) La préparation : le groupe va préparer chaque action en utilisant des moyens militants ou matériels.
4) Les actions ont lieu, mais leur efficacité va être impactée par des imprévus, positifs ou négatifs, et par la météo si les actions ont lieu en extérieur.
5) On fait le bilan de chaque action : l’efficacité cumulée des actions prévues face à un événement doit être égale ou supérieure au niveau de difficulté de l’événement. Si c’est le cas, le moral du groupe s’améliorera ; en cas d’échec, le moral du groupe baissera. Il est également possible que des militant·es ou des sympathisant·es se fassent arrêter. Si un·e militant·e se fait arrêter deux fois, il ou elle passe en procès, et le groupe devra mettre en place un comité de soutien le mois suivant…

Le changement le plus important de cette nouvelle édition, c’est le remplacement des jetons par des cartes. Au début de la partie, les joueurs et joueuses prennent en main un paquet de cartes correspondant à ce que sait faire leur militant·e, ce qui leur permet de prendre en compte plus facilement les différents moyens mis à leur disposition. Les compétences spéciales des militant·es sont plus faciles à identifier, mais comme il existe 14 moyens militants et qu’on n’a en main que 12 cartes, cela signifie qu’il y a aussi deux choses que chaque militant·e ne sait pas faire !

La phase de préparation des actions se joue désormais en quatre tours : il n’y a plus besoin de gérer le temps, on part du principe que chaque tour correspond à une semaine, au cours de laquelle chaque militant·e va utiliser un moyen pour préparer une action.
À chaque tour, les joueurs et joueuses posent une carte de leur main (un « moyen militant ») et, s’iels le souhaitent, une carte « moyen matériel », mais en engageant la trésorerie du groupe. On pose ainsi les différentes cartes « moyen » sur le côté gauche des planches action, et c’est leur nombre qui permet de connaitre le niveau d’efficacité de chaque action.

Au fur et à mesure de l’existence du groupe (et donc des parties), les militant·es vont se retrouver dans des situations de plus en plus complexes, présentées dans différents scénarios en utilisant une sélection des cartes du jeu : une bande néonazie s’implante dans la région, votre ville tombe aux mains de l’extrême droite… Plusieurs options (dates anniversaires, motivations secrètes…) sont également proposées, afin de rendre la tâche des joueurs et joueuses plus ardue. Antifa le jeu est aussi un jeu participatif : vous pourrez ainsi imaginer des scénarios et les partager sur le site de La Horde !

La Horde

La Horde est un collectif antifasciste issu du réseau No Pasaran. Ses militant·es sont des compagnons de longue date des éditions Libertalia. Ensemble, en 2019, nous avions publié Antifa, de Bernd Langer, une histoire de l’antifascisme en Allemagne.

des mêmes auteur·ice·s
aux éditions Libertalia

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