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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 TPE / TPA

Élisons des représentant·es Solidaires !

Salarié·e·s des très petites entreprises (TPE), de très petites associations (TPA) ou à domicile, du 22 mars au 6 avril 2021, nous voterons pour choisir le syndicat qui nous représente le mieux. Dans chaque région, nous élirons 10 représentant·e·s syndicaux issu·e·s eux·elles aussi de TPE qui nous représenteront face aux employeurs dans des Commissions Paritaires Régionales Interprofessionnelles (CPRI). Ces élections comptent pour la représentation syndicale dans les branches professionnelles et les conseils de prud’hommes. Avec un score important, nous pourrons mieux défendre nos droits.

Nous sommes 5 millions, c’est une force ! Élisons des représentant·e·s qui défendent nos intérêts !

Dans nos secteurs, les employeurs veulent nous maintenir isolé·e·s : l’absence voulue de délégué·e·s du personnel, en divisant les entreprises ou en utilisant les franchises, l’isolement ou encore la proximité avec l’employeur ne doivent pas être un frein à l’exercice de nos droits. Il est indispensable que notre syndicat sans concession y joue un rôle essentiel ! Nous sommes 5 millions en France à travailler dans des entreprises ou associations de moins de 11 personnes ou être salarié·e·s des particuliers et des services à la personne. Social, commerce, industrie, bâtiment, hôtellerie, restauration, employé·e·s de maison, santé, journalisme, associations… nous participons à la vie économique du pays. Nous exigeons le respect de nos droits ! ‌

Ne pas perdre sa vie à la gagner !

Partout, nous sommes confronté·e·s à des organisations du travail de plus en plus violentes et à des employeurs qui nient ou banalisent les dégâts humains engendrés. La crise sanitaire de 2020 liée au coronavirus a montré que nous sommes souvent en « première ligne » au mépris de notre santé et nous étions nombreux et nombreuses dans les « premier·e·s de corvées ». Produits toxiques, travaux dangereux, travail de nuit et du dimanche, pressions managériales…, Solidaires lutte au quotidien, pour empêcher la casse, améliorer les conditions de travail, gagner de nouveaux droits.

Nos employeurs, des patrons
pas comme les autres ?

L’ambiance et les rapports humains sont souvent différents des grandes entreprises. Il peut paraître plus compliqué de faire valoir ses droits dans un contexte où la proximité avec l’employeur est plus grande, les enjeux affectifs plus importants et la hiérarchie pas toujours assumée. Mais trop d’employeurs en profitent pour nous exploiter plus, par exemple en ne payant pas toutes nos heures supplémentaires ! Pour Solidaires, c’est inacceptable, nous devons avoir les mêmes droits que tou·te·s les salarié·e·s.

L’unité d’action syndicale, c’est l’efficacité !

Il existe plusieurs syndicats. C’est normal, c’est la démocratie ! Chacun·e peut ainsi contribuer au développement du syndicat dont il se sent le plus proche. Pour Solidaires, la diversité d’opinion est une richesse qui sert l’intérêt collectif. Les syndicats doivent s’unir pour être plus forts et imposer des avancées sociales.

L’Union syndicale Solidaires :
des outils à notre disposition

Dans nos secteurs où le droit syndical est quasi inexistant, l’Union syndicale Solidaires avec ses permanences juridiques, ses conseiller·e·s du/de la salarié·e, ses défenseurs prud’homaux et, pendant l’épidémie de coronavirus, son numéro vert nous permet d’être assisté·e·s face aux patrons et d’être défendu·e·s.

Pour Solidaires, l’égalité femme/homme
est une priorité

24 % de salaire en moins pour les femmes : les inégalités entre les femmes et les hommes sont encore une réalité qu’il faut changer. Cela se vérifie sur les salaires mais aussi les temps partiels subis qui compliquent notre vie quotidienne (horaires hachés, transports, garde des enfants…). Nous exigeons le respect de nos droits et la liberté de choisir.

Faire respecter nos droits !
En gagner d’autres !

L’Union syndicale Solidaires exige :
• Salaire minimum à 1700 € nets pour un temps plein et treizième mois généralisé.
• Travail du dimanche et de nuit mieux compensés.
• CDD, intérim, sous-traitance, temps partiels subis : stop à la précarité.
• Un statut du/de la salarié·e qui garantisse à chacun·e la poursuite de ses droits tout au long de la vie.
• Renforcement des moyens de l’Inspection du travail.
• Autorisations d’absences payées pour consulter l’Inspection du travail et le syndicat. ‌

Un syndicalisme de lutte

L’Union syndicale Solidaires veut être un contre-pouvoir et propose un syndicalisme de lutte qui lie défense quotidienne des salarié·e·s et transformation de la société.
Contre les politiques patronales et gouvernementales qui vont à l’encontre des intérêts des salarié·e·s.
Pour des projets alternatifs favorables aux salarié·e·s quels que soient leur statut ou la taille de leur entreprise, aux chômeurs·euses, aux précaires, aux retraité·e·s et aux sans-droits.
Contre toutes les discriminations, qu’elles soient liées au sexe, à l’orientation sexuelle, à la couleur de peau, à l’origine ou à la religion.

D’autres choix économiques, sociaux et environnementaux doivent être imposés

Agir localement contre les décisions patronales ou gouvernementales ne peut suffire si on ne s’attaque pas à leurs causes. L’Union syndicale Solidaires permet de faire le lien entre ce qu’on vit au travail au quotidien et une mondialisation libérale et financière exploitant les salarié·e·s et détruisant la planète.

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Actu Solidaires 78 Commerce

Ouverture du procès IKEA

Communique de presse——-communique de presse——— vendredi 19 mars 2021

TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE VERSAILLES

Du 22 mars au 2 avril 2021

Ouverture du procès IKEA

Enfin le procès pour fichage par IKEA des syndicalistes, de l’ensemble des salarié.es et même des clients avec la complicité active de plusieurs fonctionnaires de police couverts par une partie de leur hiérarchie va débuter après 10 ans d’instruction.

Au rang des accusé.es :
• IKEA France
• Deux anciens présidents d’IKEA France
• L’ex DRH d’IKEA
• Le responsable national de la sécurité IKEA
• Des directeurs de magasin
• Des anciens policiers recyclés dans des sociétés de sécurité au service de dictateur
africain et d’IKEA
• Des policiers de base ou des renseignements généraux

De 2000 à 2012, IKEA était prêt à dépenser des centaines de milliers d’euros pour obtenir de policiers les fichiers STIC (système de traitement des infractions constatées) de syndicalistes et plus largement de l’ensemble des salarié.es.

Ainsi à chaque ouverture de magasins une liste de l’ensemble des salarié.es était envoyée à la société EIRPACE dirigé par un ancien policier qui renvoyait la fiche police STIC pour la modique somme de 80 euros par salarié.e.

Apres la grève de 2010 très suivie à Franconville, IKEA dépensait jusqu’1 million d’euros pour enquêter et essayer de ’faire tomber ’ les syndicalistes qui avaient animé la grève allant jusqu’à recruter des ’fausses caissières’ pour espionner les syndicalistes.

A IKEA St Priest (Rhône) le directeur de la sécurité envoyait à la police le numéro d’immatriculation du véhicule du délégué SUD en leur demandant d’enquêter sur la façon dont il avait acquis cette voiture et comment il l’avait payé.

Tels des délinquants chevronnés, certains hauts cadres d’IKEA et quelques policiers barbouzes ont su garder le silence lors des premiers interrogatoires et faire disparaitre en quelques jours après le premier article du canard enchainé une grande partie des dossiers. Ainsi le coffre d’IKEA a été vidé et 100 kilos de document ont été brulés par la société EIRPACE de l’ancien policier.

Les syndicats SOLIDAIRES et SUD Commerce et Services sont parties civiles à ce procès révélateur de partenariat étrange entre délinquant patronaux et policiers peu scrupuleux.
Nous demandons un jugement exemplaire et l’exclusion de la police de tout policier ayant transmis les fichiers STIC.

Leschiera Frédéric
SUD COMMERCE ET SERVICES 125 rue Garibaldi 69006 Lyon 06 51 25 40 77

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Actu Solidaires 78 Éducation

#Blanquerment – Le ministre zappe les prof’docs et l’éducation aux médias

« Vous conduisez un travail indispensable auprès des élèves » dit le ministre aux professeurs-documentalistes, dans un message envoyé le 04 mars dernier. A Sud-éducation, nous en sommes tous/toutes convaincu·es mais nous ne nous satisfaisons pas de belles déclarations. Car, si le ministre tente d’amadouer les prof’docs par ces paroles lénifiantes, en leur annonçant qu’il augmente royalement leur indemnité de sujétions particulières de 233 € (par an !!!!), ses propos cachent des actes moins glorieux.
Parce que cette indemnité reste nettement inférieure à l’ISOE (Indemnité de suivi et d’orientation des élèves) accordée à tous les autres enseignants. Pourtant, les professeur·es-documentalistes contribuent aussi à l’accompagnement pédagogique et à l’orientation des élèves. D’ailleurs, le ministre le reconnaît dans son message, mais se garde bien d’aligner l’indemnisation des prof’docs sur celle des autres professeur·es. DISCRIMINATION
Le ministre ne dit pas un mot de la prime d’équipement informatique dont sont exclu·es les professeur·es-documentalistes, alors qu’ils et elles utilisent autant leur ordinateur personnel que les autres enseignant·es. Si, à Sud éducation 78, nous dénonçons toute forme de primes parce qu’elles masquent l’insuffisance de nos salaires, nous dénonçons également leur inégale répartition entre les personnels quand elles existent. DISCRIMINATION !
Le ministre ne dit pas un mot de l’Education aux médias et à l’information, première mission des professeur·es-documentalistes. Comme s’il voulait la gommer de la circulaire du 28 mars 2017 (qui fixe les missions des prof’docs). Alors que les discours officiels promettent de développer cette EMI pour lutter contre l’obscurantisme, l’Education nationale la fait en réalité reposer sur la seule bonne volonté des enseignant·es. La réalité est celle-ci : tou·tes les profs sont censé·es faire de l’EMI, mais elles et ils ont d’autres programmes à boucler, et une infime minorité d’élèves en bénéficie. Le ministre trompe les familles et minimise le rôle des prof’docs dans cette mission. TROMPERIE !
Rappelons enfin que 86 % des prof’docs sont des femmes. Ainsi, en instaurant une telle différence de traitement, le ministère accentue encore les inégalités entre les femmes et les hommes au sein même de l’Education nationale, ce contre quoi Sud éducation 78 ne cessera de lutter. DISCRIMINATION !
Syndicat intercatégoriel, féministe et égalitaire, Sud-éducation refuse cette discrimination. Nous demandons l’égalité de traitement pour tou·tes les enseignant·es !

Sud éducation 78, le 24 mars 2021

Pour tout contact : 06 71 48 60 88 | sudeducation78ouvaton.org
Permanence d’accueil syndical dans le Mantois :
Tous les mardis de 16 à 18 heures,
(Librairie La Nouvelle Réserve – Limay)

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Actu Solidaires 78 Automobile

Non au démantèlement de l’Ingénierie Renault


5 organisations syndicales de l’établissement Guyancourt/Aubevoye appellent les salariés Renault et sous-traitants à débrayer massivement mardi 30/03 à 10h devant le CTA et au TCR contre l’externalisation de la maintenance des moyens d’essai et le démantèlement de l’Ingénierie.

Les documents préparatoires au CSE extraordinaire du 29 mars le confirment : la maintenance DEA-TM est à vendre avec ses salariés RENAULT !
 

MOBILISONS-NOUS NOMBREUX Mardi 30 mars à 10h00 Aubevoye : devant l’accueil du CTA (bâtiment G1) Technocentre : Parvis de La Ruche au TCR (ou par Teams)

La semaine dernière environ 150 salariés ont répondu à l’appel de l’intersyndicale et se sont mobilisés à Aubevoye. Simultanément, une centaine de salariés du TCR ou de VSF se sont connectés par Teams. Ce mouvement inédit par son ampleur montre notre détermination à ne pas laisser passer ce projet.

Télécharger le tract intersyndical

Non à l’externalisation de la maintenance !

Les CRAINTES que nous exprimions la semaine dernière, sont INTEGRALEMENT CONFIRMÉES par les documents préparatoires au CSE extraordinaire du 29 mars.
G. LE BORGNE veut rééditer ce qu’il a réalisé chez PSA en 2015 : externaliser le même secteur (pilotage de la maintenance opérationnelle des moyens d’essais), en se basant sur le même article du code du travail (L. 1224-1) et en le vendant à la même société (P2M).

Le transfert est prévu au 01/11/2021 et sera précédé d’une réorganisation qui prendra effet le 01/04/2021, et dont le seul objet est de créer les conditions d’application de l’article L. 1224-1.

Ça n’arrive pas qu’aux autres !

La RCC ne fait pas recette, et la direction a maintenant recours aux départs contraints. Si un tel projet passe c’est le début du démantèlement de l’ingénierie France. Dans le viseur Lardy , VSF, Aubevoye et le TCR.

Une menace mortifère pour nos sites dont l’avenir après 2024-25 n’est à l’heure actuelle assuré par aucun projet. Après la maintenance, à qui le tour ?

5 organisations syndicales de l’établissement Guyancourt/Aubevoye appellent tous les salariés Renault et sous-traitants à participer massivement au débrayage de mardi 30/03 à 10h devant le CTA et au TCR pour faire échouer ce projet déloyal, lâche et méprisant.

A cette occasion, les élus du personnel feront un compte-rendu du CSE de la veille.

RDV mardi 30/03 à 10h
Devant l’accueil du CTA (bâtiment G1)
Parvis de La Ruche au TCR (devant chez Paul)

Nous sommes tous concernés, MOBILISONS-NOUS !

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Actu Solidaires 78 Santé-Social

Nouveau “Virus”, bulletin de la section Sud Santé sociaux de Versailles

ÉDITO : Mars mois de l’arrivée du printemps et de la prime de service ! Pour cette dernière, en cette année de pandémie, la direction a décidé de ne pas prendre en compte l’ensemble des arrêts de travail du 1er mars au 30 avril 2020 et les arrêts pour COVID du 1er octobre au 31 décembre.

De ce fait le reliquat calculé sur l’absentéisme versé aux agents risque d’être moins important. Lisez bien la note explicative prime de service accompagnant votre fiche de paye.

Mais où est passé le projet d’encadrement de l’ensemble des équipes (jour / nuit) par le cadre de jour que nous devions voter au CTE du 18 mars ?

La direction prouve une nouvelle fois que seul l’avis des cadres trouve grâce à ses yeux car nous n’avons jamais vu un projet abandonné sans débat ni vote en instance au seul refus des agents.

Prenez bien soin de vous

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Actu Solidaires 78 Automobile

Renault veut vendre son Technocentre


Renault veut mettre en vente le Technocentre de Guyancourt et devenir locataire de seulement 3/4 des surfaces occupées actuellement. Les bâtiments Gradient, Odyssée et Avancée seraient loués à d’autres sociétés. De quoi hypothéquer l’avenir de sa R&D.

Au cours de la séance ordinaire du CSE du 25 février 2021 a été présenté un projet immobilier concernant le Technocentre (TCR) de Guyancourt.

Une fuite en avant pour récupérer du Cash

Le TCR appartient à une société foncière, la SCI Plateau de Guyancourt. Cette Société Civile Immobilière est une filiale à 100% du Groupe Renault. Renault SAS loue le site dans le cadre d’un bail commercial accordé par la SCI. Renault se paie donc un loyer à lui-même.

Renault pourrait vendre jusqu’à 80% des parts de la SCI à des investisseurs d’ici fin 2022. Le cash ainsi récupéré serait utilisé pour financer la rénovation du site (programme Re-TCR).

Dans le même temps, le recours massif et pérenne au télétravail ainsi que la généralisation du flex Office (annoncée avec le passage au Re-TCR) s’accompagneront de la libération d’environ 1/4 de la surface des locaux du TCR. Les m2 libérés seraient ouverts à la location à des entreprises tierces, sur un mode « campus » (!?).

  • Ainsi, le bâtiment Odyssée, fraichement réceptionné, sera d’emblée mis en location auprès d’autres entreprises. Il en ira de même, courant 2023, pour le Gradient et l’Avancée.
  • Seul le « coeur TCR » (Ruche, Diapason ,Labo, CRP, …), représentant environ 3/4 du site, resterait utilisé par Renault.

Mais ce n’est pas tout. Renault dispose encore de droits à construire sur le site et rêve de valoriser ces droits !

L’analyse de SUD

D’abord il faut reconnaitre qu’il est légitime pour Renault de vouloir rationaliser son empreinte immobilière en Ile de France et maîtriser ainsi ses coûts immobiliers. La construction du Technocentre, ouvert en 1998, répondait en son temps à cet impératif.

Mais cette démarche est inacceptable dès lors qu’elle tire sa justification de la réduction des effectifs sur le site avec les 2500 suppressions de postes en Ingénierie/Tertiaire programmées dans le cadre du plan d’économie (principalement en Ile de France). Et ce sont plus de la moitié des prestataires qui ont déjà été remerciés en un an.

Le syndicat SUD Renault Guyancourt est totalement opposé à ce dépeçage et demande à la direction de Renault de renoncer à ce projet immobilier.

Le schéma directeur Ile de France est par ailleurs très flou. Seule certitude : le retour programmé des salariés aujourd’hui au bâtiment Connect à Vélizy. Quid de l’avenir du site du Plessis par exemple ? Aucune réponse. La fermeture du bâtiment Novadis a pourtant déjà été évoquée auprès des résidents.

D’autre part, le choix de vendre son patrimoine et de parier, de surcroît, sur le développement immobilier du site paraît bien hasardeux dans le contexte actuel : la directrice de la Stratégie et des montages immobiliers reconnait elle-même que le marché immobilier à Guyancourt « n’est pas très, très actif ».

Et que pèse l’attractivité du site du TCR face au rouleau compresseur du projet Paris-Saclay, classé Opération d’Intérêt National, qui, bien avant Luca de Meo, fantasmait sur le succès de la Silicon Valley pour développer un pôle scientifique et technologique ambitieux. Le plateau de Saclay n’est qu’à quelques encablures du TCR… Et ce n’est pas l’arrivée à l’horizon 2030 de la ligne 18 de métro à proximité du TCR qui va radicalement changer les choses.

Renault profite du Covid pour généraliser les bureaux partagés

Mais le plus inquiétant pour les salariés est la généralisation en douce des bureaux flexibles. La direction parle pudiquement d’« environnements de travail dynamiques ». Rappelons que, dans le système en vigueur jusqu’à présent, chaque salarié dispose d’un bureau qui lui est affecté nominativement. Avec le flex office (ou bureau flexible), le salarié n’a plus de poste de travail attitré.

Une première attaque d’ampleur sur l’environnement de travail des salariés avait déjà eu lieu en 2017 avec l’adoption d’un nouveau standard d’aménagement des espaces de travail tertiaire (le standard e-TCR). La surface allouée à chaque salarié est alors passée de 8 à 5m2, entraînant problèmes de concentration et nuisances sonores pour les salariés cobayes des plateaux pilotes à la Ruche et à l’Avancée.

Le passage en mode flex Office, pilier du projet immobilier présenté, aggrave la situation et paraît bien inopportun dans le contexte de la pandémie de CoVid19. Au manque d’intimité au poste de travail (un besoin pourtant vital pour chacun !) s’ajoutera le casse-tête du respect des mesures sanitaires de base…

L’emménagement des premières équipes en nord Ruche (première vague d’installation au standard Re-TCR) est prévu en mars. Présenté comme une expérimentation (avec 902 résidents pour 530 postes de travail), cela risque bien de servir ensuite de justification pour le déploiement massif du flex office, oubliant le contexte très particulier du moment (télétravail massivement recommandé).

Faites-nous part de votre retour d’expérience. Ne restez pas isolé.


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Actu Solidaires 78 Éducation

Lycée Rostand à Mantes-la-Jolie : la mobilisation continue…

Le lycée Rostand est toujours mobilisé contre la baisse de ses moyens pour la rentrée prochaine. Il s’est coordonné avec d’autres établissements du département, également en lutte (E. Galois à Sartrouville et R. Cassin à Chanteloup), avec qui une initiative a été décidée :

rassemblement devant le Rectorat de Versailles mercredi 24/03 à 14 h

La pétition de soutien, qui en est à près de 650 signatures, est toujours d’actualité : https://www.change.org/p/rectorat-de-versailles-rendez-nous-notre-poste-de-cpe-et-notre-1-2-poste-d-infirmière-lpo-j-rostand-78200-5028d8ad-d494-43cf-9153-f250854e1feb

Mercredi dernier, une délégation (composée de 2 représentantes des parents, 2 enseignants, 1 CPE et une infirmière) a été reçue par la DASEN 78 adjointe en charge du bassin et le DASEN 78 adjoint. Je fais un bilan de cette audience ci-après.​

Nos autorités ne nous accordent aucune attention réelle de toute façon, ils ont leurs chiffres à faire…



On a eu beau leur parler des réalités humaines de terrain, notamment en crise sanitaire, du besoin d’encadrement qui reste notre seul atout spécifique, et de la nécessité d’être soutenus par nos autorités dans nos missions éducatives et sociales pour réduire les inégalités, ils appliquent les demandes d’au-dessus et rabâchent une rhétorique présentant en termes positifs des mesures qui affaiblissent notre établissement, pourtant déjà fragilisé. Ils doivent rendre 3 postes de CPE à d’autres départements de l’académie moins dotés, et pour eux, les descriptions de réalités de terrain sont des « discours politiques » car ce ne sont pas des « données chiffrées objectives » comme celles qu’ils utilisent pour mener leur « redéploiement » au nom de « l’équité ».

Nos collègues expérimentés dont les postes sautent doivent bien mesurer qu’ils ne sont pas « licenciés », et qu’au contraire, cela peut être pour eux l’occasion de s’épanouir dans de nouvelles phases de carrière intéressantes L’expérience de terrain et le travail fait pour l’établissement n’y changent rien.

​Aucune nouvelle réaction particulière au fait que notre collègue CPE était toujours en grève de la faim après 12 jours, au-delà de l’empathie formulée lors d’un échange téléphonique personnel quelques jours avant, et l’assurance que les services médicaux de l’Académie sont à disposition en cas de besoin…

En conclusion, ils parlent de « dialogue », mais c’est comme la politique éducative – on peut échanger, mais ce que nous disons du terrain ne sert à rien, et c’est toujours le niveau hiérarchique au-dessus qui a raison à la fin.

Sources : personnels mobilisés du Lycée Rostand

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Actu Solidaires 78 Collectivités territoriales Éducation Nettoyage Restauration

Privatisation des cantines et de l’entretien des collèges du 78 : paroles de C’Midy

Sud éducation 78 et Solidaires 78 ont rencontré les salarié·es de C’Midy, la filiale de la multinationale Sodexo qui a obtenu du Conseil départemental des Yvelines le marché de la restauration et du nettoyage des 117 collèges des Yvelines.

Les conséquences de cette externalisation / privatisation sont effroyables, comme en témoignent les propos recueillis auprès des agentes.



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Actu Solidaires 78 Luttes féministes

Viol de Julie, des nouvelles de l’affaire…

#JusticePourJulie

La Cour de Cassation a rejeté le 17 mars le pourvoi de Julie et sa famille, qui demandait que les trois pompiers actuellement poursuivis pour « atteintes sexuelles » soient jugés pour viols :  la jeune fille était âgée de 13 à 15 ans au moment des faits.

La cour a estimé qu’elle avait assez de discernement et donc impliquait son consentement… Julie suivait un traitement médicamenteux lourd qui nécessitait de nombreuses interventions des pompiers : plus de 130 entre 2008 et 2010.  La famille demande la mise en examen de dix-sept autres pompiers, qu’elle accuse également de viols commis sur une période de plusieurs mois.

A l’époque, les coordonnées de la jeune fille, récupérées sur une fiche d’intervention, avaient circulé parmi les pompiers. Julie, personne fragile,   est désormais handicapée à 80 % après l’une de ses tentatives de suicide effectuées pendant cette longue procédure.

Ce jugement inique a révolté les nombreuses femmes, féministes et soutiens présent·es qui ont  rappelé qu’une vingtaine de pompiers sont aussi impliqués dans ces viols en réunion. Un arrêt de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles avait refusé le 12 novembre de requalifier les faits en viol. La Cour a suivi ce jugement, évitant aux pompiers de passer en procès aux assises. Pour la mère de Julie, dépitée, ” l’État distille des permis de violer. Pourtant, ils ont tous reconnu des actes sexuels avec pénétration alors que ma fille était mineure et suivait un traitement médical lourd à l’époque des faits. Pour l’État, les enfants et les femmes de ce pays sont des sous-citoyens.»  Alors que seulement un dixième des plaintes aboutissent à une condamnation pour viol, l’avocate s’inquiète du message envoyé : «cette jurisprudence vient valider l’impunité des agresseurs et met toute la responsabilité sur les enfants.».

Les avocates de Julie comptent porter l’affaire devant la Cour Européenne des droits de l’Homme (CEDH)  et engageront la responsabilité de l’État français. Nous les soutiendrons !


Le 7 février dernier, à l’appel d’un collectif national rassemblant plusieurs organisations et collectifs féministes, des manifestations étaient organisées dans de nombreuses villes.

Devant le Palais de justice de Versailles, les Fffrac du Mantois, NousToutes 78 ou d’autres groupe, étaient une trentaine avec pancartes et banderoles à réclamer justice pour Julie.

Julie a été violée en réunion par 22 pompiers de Paris alors qu’elle avait entre 13 et 15 ans. Après huit ans de procédures judiciaires douloureuses et trois juges d’instruction, la Cour d’Appel de Versailles, en novembre 2020, rend un verdict inhumain et déqualifie les faits de “viols en réunion”, en délit d’”atteinte sexuelle”, pour seulement trois d’entre eux. Les dix-neuf autres sont relaxés.

En France, la requalification des viols en atteintes sexuelles est courante et concerne majoritairement les mineur-e-s (qui représentent 54% des victimes de viol). Le 10 février la Cour de cassation décidera si les faits sont finalement requalifiés en viol et donc jugés aux assises.

Soutien total à Julie face à l’impunité des violeurs et la culture du viol.

JUSTICE POUR JULIE ET POUR TOUTES LES AUTRES VICTIMES !STOP JUSTICE SEXISTE !

Pour en savoir plus : https://www.humanite.fr/violences-sexuelles-laffaire-julie-sera-t-elle-requalifiee-en-viol-699752

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