Skip to content

Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

Catégories
Actu Solidaires 78 En grève ! Retraites

La loi retraite promulguée cette nuit : un passage en force inacceptable

Seulement quelques heures après la décision du Conseil Constitutionnel et les manifestations qui l’ont suivi un peu partout en France, Emmanuel Macron a décidé de promulguer sa réforme des retraites en pleine nuit.

Alors que depuis le début de ce mouvement inédit des millions de personnes sont dans la rue pour dire non à cette réforme des retraites, ce président nous démontre une nouvelle fois son mépris total à l’encontre de la jeunesse, des travailleurs∙euses et des retraité∙es. Il n’entend rien depuis le début de ce mouvement et persiste à mettre de l’huile sur le feu en promulguant sa loi alors que l’intersyndicale a renouvelé hier soir sa demande solennelle de ne pas la promulguer.

A nos revendications, à la colère sociale, Emmanuel Macon fait le choix de n’avoir pour seule réponse que la répression. Interpellations, gardes à vue, nasses, coups de matraques, grenades sur les manifestant∙es visant à dissuader les lycéen∙nes, étudiant∙es, travailleurs∙euses et retraité∙es de manifester.

L’Union syndicale rappelle que manifester est un droit, et que la participation à une manifestation non déclarée ne constitue pas un délit. Elle condamne la multiplication des arrestations arbitraires suite aux cortèges spontanés, dont celles de plusieurs des camarades de l’Union et exige leur libération immédiate.
L’Union syndicale Solidaires appelle à poursuivre la mobilisation pour l’abrogation de cette loi. Elle réunira l’ensemble de ses structures (unions départementales, fédérations et syndicats professionnels) dès la semaine prochaine, afin de décider c∙ollectivement des suites à donner à la mobilisation.
Avec l’intersyndicale, elle soutient d’ores et déjà les rassemblements, actions et initiatives qui seront décidées localement dans les jours à venir.
Elle appelle à déferler massivement le 1er mai partout dans le pays et de faire de cette journée celle de l’expression de la colère populaire contre la réforme, le déni de démocratie et pour un meilleur partage des richesses.
Catégories
Actu Solidaires 78 Retraites

Vendredi 14 avril : rassemblement festif et offensif à Mantes-la-Jolie

Le jour où le Conseil Constitutionnel doit rendre sa décision, l’intersyndicale de Mantes appelle à un rassemblement à partir de 19h00 à Mantes Esplanade Gabrielle d’Estrées à l’entrée de la passerelle (assemblée participative, soirée festive, BBQ, repas partagé, atelier banderoles, inauguration de La passerelle de la lutte pour la retraite à 60 ans », etc.).

Catégories
Actu Solidaires 78 Dans les Yvelines, une classe en lutte... En grève ! Retraites

Toujours déterminé·es à gagner toutes et tous ensemble le retrait de la contre-réforme des retraites !

Communiqué de l’intersyndicale de Mantes

Au niveau local comme au niveau national, l’intersyndicale est porteuse de revendications claires : pas de recul de l’âge de départ, pas d’allongement de la durée de cotisations. La demande réitérée de retrait de la réforme s’est heurtée à un refus net de l’exécutif.

Pour l’intersyndicale, il s’agit là d’un déni et d’un mépris total du rejet massif porté par toutes nos organisations, par les travailleurs et travailleuses et par l’opinion publique. Pourtant, cette opposition largement majoritaire s’exprime dans le pays, depuis le 19 janvier ; elle s’exprime aussi dans le Mantois avec plus d’une quinzaine de manifestations et de rassemblements à l’appel de toutes les organisations syndicales et de jeunesse, mais aussi au travers des actions et des grèves pour dénoncer cette réforme injustifiée, les régimes de retraite n’étant pas « au bord de la faillite » comme le prétend le gouvernement.

Le contexte est inédit. Dans ce climat de fortes tensions que l’on peut qualifier de grave crise démocratique et sociale, l’exécutif s’arc-boute et porte seul la responsabilité d’une situation explosive dans l’ensemble du pays.

Cette réforme est perçue, à juste titre, comme brutale et injuste par les travailleurs et travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.

L’intersyndicale de Mantes appelle :

  • Le jeudi 13 avril à une journée de mobilisations et de grève pour gagner le retrait de cette réforme. Des actions et des départs en car sont prévus sur Mantes.
  • Le vendredi 14 avril, jour du rendu de la décision du Conseil constitutionnel, à rassemblement à partir de 19h00 à Mantes Esplanade Gabrielle d’Estrées à l’entrée de la passerelle (assemblée participative, soirée festive, BBQ, repas partagé, atelier banderoles, inauguration de La passerelle de la lutte pour la retraite à 60 ans », etc.).
  • Le samedi 15 avril à une manifestation au départ de la Collégiale à 10 heures.
  • Le mardi 18 avril à un concert de soutien aux grévistes à partir de 19 h à la librairie à la Nouvelle Réserve de Limay
Catégories
Actu Solidaires 78 En grève ! Retraites

La loi retraite ne passera pas

Depuis le mois de janvier nous avons été des millions à nous mobiliser sur tout le territoire par la grève, reconductible dans plusieurs secteurs, les débrayages, les actions d’information et de blocage, les rassemblements et les manifestations.

Notre mouvement est fort et déterminé. L’intersyndicale unie a permis de donner confiance à des millions de travailleuses et travailleurs pour lutter contre cette réforme. Il faut poursuivre et amplifier cette lutte.

Le 13 avril à l’appel de l’intersyndicale par la grève et les manifestations.

Le 14 avril, jour du rendu de la décision du conseil constitutionnel, par des actions, grèves, blocages, rassemblements, soutenus par l’intersyndicale nationale.

Pourquoi participer massivement à ces journées de mobilisation ? Parce que nous pouvons gagner ! Le gouvernement est fébrile : les tensions internes à l’exécutif tout comme la stratégie d’intimidation et de violences contre les manifestant.es en sont des preuves. Nous le savons aussi, le conseil constitutionnel prend des décisions qui sont liées certes au texte mais aussi à la situation sociale et politique générale.

Le gouvernement croit pouvoir nous épuiser. Nous l’avons dit : le mouvement est dur mais nous ne les laisserons pas tourner la page. Nous ne lâcherons rien. Ensemble nous allons faire en sorte que la loi retraite, injuste, brutale et injustifiée, soit d’une manière ou une autre, retirée.

Catégories
Actu Solidaires 78 Conditions de travail Histoire Histoire locale

Un film à voir et à discuter : L’Etabli

L’Établi de Mathias Gokalp, inspiré du formidable livre du même titre de Robert Linhart, publié en 1978, racontant son année d’établissement à l’usine automobile Citroen de Choisy dès septembre 1968.

Un récit très fort où il décrit admirablement le si pénible travail à la chaîne, les brimades de la maîtrise, le racisme et la discrimination  envers les travailleurs immigrés, le machisme envers les rares femmes, mais surtout la construction collective et fraternelle de la grève sur plusieurs jours, son joyeux déploiement malgré un triste dénouement, à la mesure de l’inhumanité récurrente des patrons. Voilà un film qui tombe à pic en ces mois de mouvement social très fort, où la question du travail et de la grève en entreprise est constamment posée, sachant aussi que nous ne sommes plus dans la même période.

L’établi est magistralement incarné par l’acteur Swann Arlaud, accompagné d’autres formidables acteurs et actrices, jouant les rôles d’ouvriers et ouvrières de plusieurs nationalités. De fait, un peu avant 1968 et après, des milliers de jeunes militant.es révolutionnaires maoïstes ou d’autres tendances, pas forcement de milieux aisés, avaient choisi d’aller en usine surtout après la plus grande grève du pays en mai -juin 1968, forte de 10 millions de grévistes. Un énorme mouvement social, initié aussi par la jeunesse étudiante et lycéenne. 

Notre région à l’époque très industrialisée, a connu cette révolte dans sa chair, suite aux nombreux affrontements avec les CRS, censés aider à la reprise du travail après les accords de Grenelle, début juin à Renault Flins. On se souvient avec effroi du jeune lycéen maoïste, Gilles Tautin mort noyé dans la Seine. Dans notre région, il y eut aussi des établi.es pendant des années, ayant intégré les syndicats de lutte, car ouvriers et ouvrières. Certain.es s sont encore présent.es aussi dans les luttes locales !

Allez voir ce film, lisez le livre, parlez-en, organisez ou participez à des débats, car c’est notre histoire !

Catégories
Actu Solidaires 78 Agriculture antifascisme antimilitarisme Défense de nos libertés Écologie Répression

Solidaires des camarades victimes de la violence de l’État policier

Voici les interventions lues lors du rassemblement contre les violences policières du 30 mars devant la sous-préfecture de Mantes-la-Jolie

Solidarité pour les proches de Serge et de blessés de Ste Soline

https://www.helloasso.com/associations/association-la-sellette/collectes/solidarite-pour-les-proches-de-serge-et-de-blesses-de-ste-soline


Déclaration de l’Union syndicale Solidaires 78

Notre Union Syndicale appelle à rejoindre les rassemblements contre les violences policières et la répression d’État partout en France.
Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, engage une procédure de dissolution envers « l’association » Les Soulèvements de la Terre, pilier de la résistance face aux projets écocidaires comme les méga bassines.
« Les Soulèvements de la Terre » ne sont pas une association.
C’est une coalition qui regroupe des dizaines de collectifs locaux, de fermes, de syndicats et de sections syndicales, d’ONGSs, à travers le pays.
Mais peut-être que dans sa montée d’autoritarisme actuelle, le gouvernement rêve de « dissoudre » une bonne partie de l’opposition écologique, sociale et syndicale du pays.
Celle-ci a le tort de lui faire front dans les manifs dans les quartiers, dans les campagnes, au travail et sur les piquets de grève Son régime politique semble aujourd’hui réduit à l’exercice de la matraque.

Le ministère de l’intérieur préfère ainsi s’attaquer à la résistance au glyphosate plutôt qu’aux lobbies agro-chimiques, aux paysannes et paysans solidaires plutôt qu’à l’agro-industrie destructrice de la nature, à la jeunesse écologiste plutôt qu’à l’accaparement de l’eau pour une minorité.

Deux jeunes-militants sont toujours-entre la-vie et la mort depuis la manifestation sanglante contre les méga bassines à Sainte-Soline du 25 mars. Toutes nos pensées et amitiés militantes vont à ces personnes et à leurs proches.
Ainsi qu’à toutes les autres victimes de cette violence d’État.
Nous dénonçons la répression faite à celles et ceux qui s’opposent à la privatisation de l’eau et se battent pour le bien commun.
Nous condamnons à nouveau fermement la violence déchaînée des forces de l’ordre à l’encontre des manifestantes et manifestants et exigeons que l’ensemble des violences commises par la police y compris les gardes à vue arbitraires et les entraves aux secours, fassent l’objet des enquêtes nécessaires et que leurs auteurs, autrices et responsables au plus haut niveau soient poursuivis et sanctionnés

Leurs violences policières n’entameront pas la détermination de toutes celles et ceux qui se battent pour une autre société : c’est aujourd’hui une question vitale !

Mantes, le 30 mars 2023


Communiqué des parents de Serge :

Notre fils Serge est actuellement hospitalisé avec un “pronostic vital engagé”, suite à la blessure occasionnée par une grenade GM2L, lors de la manifestation du 25 mars 2023 organisée à Sainte-Soline (79) contre les projets de bassines irrigantes.

Nous avons porté plainte pour tentative de meurtre, entrave volontaire à l’arrivée des secours ; et pour violation du secret professionnel dans le cadre d’une enquête de police, et détournement d’informations contenues dans un fichier de leur finalité.

Suite aux différents articles parus dans la presse, dont beaucoup sont inexacts ou mensongers, nous tenons à faire savoir que :

  • Oui, Serge est fiché “S” – comme des milliers de militants dans la France d’aujourd’hui.
  • Oui, Serge a eu des problèmes judiciaires – comme la plupart des gens qui se battent contre l’ordre établi.
  • Oui, Serge a participé à de nombreux rassemblements anticapitalistes – comme des millions de jeunes dans le monde qui pensent qu’une bonne révolution ne serait pas de trop, et comme les millions de travailleurs en lutte actuellement contre la réforme des retraites en France.

Nous considérons qu’il ne s’agit là nullement d’actes délictueux qui saliraient notre fils, mais que ces actes sont au contraire tout à son honneur.

Les parents de Serge
Le Mercredi 29 mars 2023


Nous ne pouvons vaincre militairement la police, soyons plus malin·gnes qu’elle

vendredi 31 mars 2023, par admin x

Malgré un bombardement médiatique intense qui suit la manifestation de Sainte Soline, visant à faire passer les 30 000 manifestant·es présents pour démonter les bassines pour des criminel·les, et les blessé·es grave pour des bêtes assoiffées de sang, l’élan d’indignation contre les violences policières et de solidarité avec les blessé·es ne retombe pas. Il faut croire que la propagande qui vise à séparer les bon·nes et les mauvais·es manifestant·es ne marche pas aussi bien que le pouvoir le voudrait.

Il faut dire que la situation ne prête pas à la sympathie avec la police ou avec l’État. Récemment, pendant le mouvement contre la réforme des retraites, nous avons connu les arrestations de masse arbitraires à Paris avec tabassage, une travailleuse de l’éducation avec des doigts arrachés à Rouen, un cheminot éborgné à Paris, des flics qui gazent des personnes sur une terrasse de bar à Lille, des blessés sur des blocages de zone industrielle à Boulogne-sur-Mer, des lycéens brutalisés… Les images tournent en boucle, et montrent le visage des chiens de garde d’un État qui n’a plus rien d’autre à proposer que des coups.

Elles font suite à une liste interminable de violences, de mutilations et de meurtres par l’État démocratique et républicain. Les militant·es écologistes, assigné·es à résidence, tabassé·es sur la ZAD, voire tués comme Rémi Fraisse, ou alors réveillé·es par le bruit des bottes à 6h par des nervis anti-terroristes comme en Limousin le 15 juin 2021. Les manifestant·es, depuis la loi travail en 2016, mutilé·es par le bras gauche de l’État, puis par la Macronie triomphante qui en est issue. Dans les cités ouvrières, par les baqueux, aux frontières par les flics de la PAF qui chassent les sans papiers, heureux de faire le plus sale travail du monde.

Alors, dans la période de crise qui est la nôtre, il est important de rappeler que l’État républicain et démocratique, et sa police, n’ont jamais été autre chose. Depuis qu’elle existe, elle mutile, tue, réduit au silence, conspire, terrorise. Ce n’est pas une affaire de bon ou de mauvais ministre ou président. Qu’il soit de gauche, de droite, nationaliste ou populaire, de l’extrême-centre, français, malgache, latino-américain ou algérien, le gouvernement déteste tou·tes les exploité·es qui refusent leur sort dans ce gigantesque camp de travail qu’est le monde capitaliste. Il défend les intérêts d’une classe au pouvoir, bien contente de vivre du labeur des prolétaires. Il n’y a pas de bonne police, ou de bon policier, car il n’y a pas de bon État. « L’État, disait un vieux révolutionnaire, ce n’est, en dernière analyse, qu’une bande d’homme armés », chargés de réprimer tous ceux qui s’opposent aux glacées du calcul égoïste du système capitaliste.

Mais aujourd’hui, il y a dans le fond de l’air un parfum de révolte. C’est celui d’un mouvement social qui déborde et devient incontrôlable. C’est celui d’une jeunesse qui refuse d’aller à l’abattoir qu’on lui promet : trimer jusqu’à crever au milieu d’un monde en ruines. C’est celui d’un soulèvement par mois sur la planète. Aucun gouvernement n’est épargné : gouvernements religieux patriarcaux, gouvernements de militaires rentiers, gouvernements progressistes arc-en-ciel et respectueux de la diversité, gouvernements d’anciens leaders de mouvements populaires, gouvernements d’autoritaires populistes décérébrés.

Revenons-en aux violences policières de l’État français. Nous sommes en train de passer de la douleur, de la sidération et de l’abattement à la colère, à l’action. Alors réfléchissons ensemble.

Nous ne pouvons pas vaincre la police sur le terrain militaire, surtout qu’elle a permis de tuer. En revanche, nous pouvons être plus malin·gnes qu’elle, ce qui, vu les argousins en face de nous, n’est pas forcément hors de portée. Dans le mouvement social, soyons mobiles plutôt que dans le face à face. Soyons à de multiples endroits plutôt qu’à un seul. Masquons-nous pour éviter les caméras ou dissimulons ceux qui passent à l’action. Ne laissons pas nos camarades se faire arrêter. Soyons solidaires avec les condamné·es et les blessé·es, moralement, financièrement, juridiquement, dans la rue. Parlons entre nous de nos expériences de répression pour ne pas faire les mêmes erreurs. Ne parlons pas aux renseignements territoriaux, qui essaient de faire copain-copine pour mieux alimenter les fiches qui serviront plus tard à nous faire tomber. Refusons de faire le tri entre les gentil·les et les méchant·es dans nos rangs, car c’est tout le mouvement social qui en sort perdant. Créons les conditions d’une incapacité de l’État à pouvoir nous réprimer, et un soutien sans faille à ceu·lles que le pouvoir condamne.

Macron et Darmanin, costard sur le dos mais sang sur les mains.

Contre la répression, solidarité !

Un des textes lu au rassemblement contre les violences policière le 30 mars 2023 à Mantes La Jolie


À propos de la construction policière autour de Serge et des autres blessés de Sainte-Soline

Alors que notre camarade Serge se bat comme un lion pour garder la vie que l’État essaie de lui enlever, nous assistons à un nouveau déferlement de violences, cette fois-ci médiatiques, qui vise à faire de lui un homme qu’on peut légitimement abattre. Aujourd’hui, il est toujours dans le coma et son pronostic vital est toujours engagé. Notre solidarité va aussi à Mickaël et à toutes celles et ceux qui ont rencontré la violence de la police sur leur chemin.

Les mots du pouvoir d’état sont inlassablement répétés sur les plateaux des médias bourgeois pour construire l’ennemi qu’ils veulent combattre. Leur écran de fumée ne supportera pas les dizaines de récits qui sont venus recomposer le déroulement des faits. La gendarmerie a utilisé des grenades dans le but d’abîmer les manifestants et a orchestré la faillite de la prise en charge des secours, quitte à laisser mourir les camarades.

Les services de renseignements distribuent à tour de bras le dossier de Serge dans les rédactions dans le but d’imposer le prisme policier pour désigner ce que nous sommes. Nous ne nous amuserons pas ici à démonter chacune des versions policières volontairement tronquées. Ça serait croire qu’une quelconque vérité à ce sujet puisse exister dans les arcanes des propagandes étatique et médiatique. Serge, en tant que militant révolutionnaire, participe depuis de nombreuses années de toute sa volonté aux différentes luttes de classe qui surgissent contre notre exploitation, toujours dans un souci d’élargissement, de renforcement et de victoires pour les prolétaires.

Parce que oui, nous ne pouvons pas nous résigner à l’écrasement.

Nous appelons toutes celles et ceux qui le connaissent à dire autour d’eux qui il est. Mais en se souvenant d’une chose : Serge, dans la lutte, refuse la stratégie du pouvoir de désigner les bons et les mauvais. Nous tenons, avec lui, cette ligne.

Mardi 28 mars, des gens d’un peu partout ont pris l’initiative de témoigner de leur solidarité au cœur du mouvement contre la réforme des retraites en France. Nous avons également reçu de nombreux messages de camarades d’autres pays. Nous les en remercions chaleureusement et les invitons à poursuivre et renforcer la lutte. D’autres initiatives sont d’ores et déjà programmées et nous appelons les gens à les rejoindre et à les multiplier, sans modération, en France et dans le monde.

Nous appelons à diffuser massivement ce communiqué.

PS : de nombreuses rumeurs circulent sur l’état de santé de Serge. Ne les relayez pas. Nous vous tiendrons informés de l’évolution de la situation.

Pour nous contacter : S.information

Des camarades du S.

Catégories
Actu Solidaires 78 En grève ! Retraites

En avril on enterre cette réforme des retraites

Tract de l’Union syndicale Solidaires pour le 6 avril

Les manifestations et grèves du 23 mars ont exprimé la révolte face à un pouvoir sourd et qui passe par la force via le 49-3 et les violences policières pour imposer sa réforme des retraites.

La journée de manifestation et de grève du 28 mars a été encore très forte, avec la mobilisation de la jeunesse, des grèves, y compris reconductibles, et ceci après deux mois et demi de lutte !

Tous les jours, les filtrages et blocages de péages, de zones commerciales, de voies, d’accès aux villes montrent la détermination sans faille de tous et toutes contre cette réforme des retraites.

Le choix politique de la répression et des violences est inacceptable. Des manifestant·es, dont un camarade de SUD Rail ont été mutilé·es par des armes de guerre, les gardes à vues continuent de se multiplier, l’extrême droite tabasse des militant·es… et les luttes écologiques sont réprimées de manière criminelle. Cette volonté de faire peur reprend les vieilles ficelles de « l’ordre contre le chaos ». Mais elle se fracasse sur notre détermination et le nombre incroyable de travailleuses et travailleurs qui agissent, qui manifestent.

Face à la crise sociale et politique en cours, le gouvernement et Macron s’enferrent dans leur impasse et pensent pouvoir passer à d’autres sujets ! Le pouvoir est fébrile et commence à bouger pour sauver les meubles : pour la première fois, l’intersyndicale serait reçue par E. Borne, l’aspect obligatoire du SNU est reporté, un budget pour les bourses a été trouvé, et les visites officielles sont annulées…

C’est le rapport de force, les grèves et les blocages qui font reculer Macron.

L’intersyndicale nationale a appelé à continuer les actions locales et à faire du jeudi 6 avril une nouvelle grande journée de grève et de manifestations pour maintenir la pression et forcer au retrait.

Nous sommes dans la capacité de gagner. Notre victoire renforcera notre rapport de force pour aller plus loin, sur les salaires, sur la crise écologique, sur le chômage, l’accès aux logements ou les droits des étranger·es.

La mobilisation et grève du 6 avril à l’appel de l’intersyndicale est l’occasion d’enfoncer le clou !

Plus que jamais, nous allons gagner !

RSS
Follow by Email