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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Justice pour les blessé-es et les réprimé-es de Sainte Soline !

Bien que largement documentées et reprises dans de nombreux documents officiels y compris d’organisations internationales comme l’ONU, les violences policières restent niées par Macron et ses gouvernements.Tout juste admettent-ils de manière occasionnelle des comportements individuels inappropriés. Pourtant on ne compte plus le nombre de manifestations, rassemblements, actions pacifiques où les forces de l’ordre ont fait un usage totalement disproportionné des armes à leur disposition.

De Geneviève Leguay à Seb Noris, notre camarade de SUD Rail éborgné lors d’une manifestation retraites de 2023, ou plus récemment à Toulouse lors d’un rassemblement pour Gaza, les exemples foisonnent d’un système de violences policières mis en place et couvert par les pouvoirs publics. Ils discréditent même les victimes. Des violences et des pratiques bien connues des quartiers populaires et des Gilets jaunes. Tout cela dans le but d’empêcher la contestation des politiques de destruction sociale mises en place par les différents gouvernements depuis plus d’une décennie.

Une lumière crue sur une réalité niée bien que massive

Les vidéos mises en ligne par Libération et Médiapart au sujet des événements graves qui se sont déroulés lors de la manifestation de mars 2023 à Sainte Soline jettent une lumière crue sur la réalité des violences commises par les gendarmes qui ont été mobilisés à cette occasion. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les violences tant physiques que verbales sont l’œuvre de compagnies entières de gendarmes mobiles avec la complicité et même l’incitation de leur hiérarchie. Un concentré de tout ce que l’Union syndicale Solidaires dénonce sans relâche depuis de nombreuses années.

Tirs tendus de LBD et de grenades (formellement prohibés) y compris sur une foule totalement pacifique ainsi que vers des journalistes visés en tant que tels, tirs de gaz lacrymogènes dans les espaces où sont regroupés les blessé·es, entraves à leur évacuation vers des hôpitaux alors que plusieurs manifestant·es étaient dans un état critique, réactions satisfaites d’avoir blessé (en « pleine tête » ou « dans les couilles ») gravement l’« adversaire », insultes incessantes et blagues sexistes et homophobes pouvant aller jusqu’à des menaces de mort prononcées contre les manifestant·es (« t’en crève 2, 3, ca calme les autres »), incitation à l’usage d’armes prohibées comme des famas pour tuer des manifestant·es, c’est tout le registre de la haine et du pire qui a été mobilisé par la gendarmerie mobile filmée même en connaissance de cause, tout cela pour défendre une mega bassine vide qui sera par la suite déclarée illégale…

Police partout mais justice nulle part ?

Ces vidéos (et sans doute d’autres) ont été remises entre les mains de l’IGGN, soit l’inspection générale de la gendarmerie nationale censée réprimer les infractions aux règles présidant en l’occurrence au maintien de l’ordre. Pourtant bien peu de choses ont été consignées sur procès verbal encore moins transmises à la justice laissant croire à une totale impunité de ceux qui ont commis l’inacceptable. Jamais ceux-ci n’ont été inquiétés ni même confrontés à leurs pratiques et propos innommables. Du reste, alors qu’ils en avaient l’obligation, certaines compagnies n’ont même pas transmis les vidéos de leurs interventions. Sans visiblement gêner personne…

Face aux violences policières nous ne lâcherons rien !

Nous n’oublions pas non plus qu’il y a eu de nombreux·euses blessé·es et y compris deux personnes dans le coma, et des secours qui ont nettement tardé.

L’aspect systémique des violences policières commises ne peut donc plus être nié tant il est une nouvelle fois crûment et magistralement démontré. Face au scandale, le ministre Nunez s’est cru ainsi obligé de diligenter une enquête au sein du ministère de l’Intérieur. Au-delà de l’enquête indispensable pour établir les faits et les responsabilités de ces actes inadmissibles, il est indispensable que ces responsabilités soient sanctionnées avec toute la sévérité nécessaire pour qu’elles ne se reproduisent plus. La responsabilité notamment du ou des ministres qui ont incité ou même couvert ces pratiques est clairement en jeu et doit aboutir à leur mise en cause. Il est à ce titre indispensable que soit mis fin à ces politiques qui portent atteinte de manière extrêmement grave aux droits démocratiques fondamentaux d’une population venue simplement exprimer son désaccord des politiques en l’occurrence productivistes qui accaparent l’eau, bien commun, et détruisent la planète.

L’Union syndicale Solidaires exige en outre que soit mis fin aux poursuites engagées contre les militant·es injustement mis en cause dans les affrontements de Sainte Soline alors que la responsabilité des violences incombe de manière indiscutable aux forces de l’ordre.

La justice sociale et environnementale est le seul véritable antidote aux révoltes sociales et écologiques.

Toutes et tous à la Cour d’Appel de Poitiers le 3 décembre pour défendre nos camarades injustement condamné·es !

Paris, le 6 novembre 2025

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Agenda militant Luttes féministes

25 novembre 2025 : contre le patriarcat : ni oubli, ni silence, marchons contre les violences !

25 NOVEMBRE 2025 : JOURNÉE INTERNATIONALE POUR L’ÉLIMINATION DE LA VIOLENCE À L’ENCONTRE DES FEMMES

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Pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, nous manifesterons en solidarité, comme nous l’avons déjà fait le 11 octobre, avec et pour les femmes du monde entier : celles qui sont victimes des violences machistes, des conflits armés, des famines, des spoliations de terres et de leurs biens naturels, des gouvernements réactionnaires et des états théocratiques. Avec toutes celles qui ne peuvent pas parler, dont les voix sont étouffées, qui subissent des violences sexuelles, des tortures et des mutilations.

Le 25 novembre nous marcherons pour rendre hommage à toutes les victimes de la violence machiste, les femmes, les filles, les personnes LGBTQIA+, à toutes celles qui souffrent et qui luttent, en dépit des risques encourus. A toutes celles que nous avons perdues.

Les violences et l’impunité des agresseurs persistent 8 ans après l’élection d’Emmanuel Macron, en plein #MeToo. La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite. Le parcours judiciaire revictimise bien souvent les femmes et constitue un obstacle à la sortie de la violence comme la baisse du financement public des associations d’accompagnement des victimes.

Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps : dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d’études, dans l’espace public, dans les transports, dans les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, dans les maternités, dans les ateliers des chaînes d’approvisionnement des multinationales, les commissariats, les centres de rétention, dans les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique… Dans tous les milieux sociaux.

Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent au croisement de plusieurs systèmes d’oppressions.

Ainsi les femmes les plus touchées par ces violences sont celles qui souffrent déjà de multiples oppressions : les femmes victimes de racisme, d’antisémitisme, d’islamophobie, les femmes migrantes, sans papiers, les travailleuses précaires, les femmes sans domicile et autres femmes précarisées, femmes en situation de handicap, les femmes lesbiennes et bi, les femmes trans, les femmes en situation de prostitution, et celles victimes de l’industrie pédo et pornocriminelle.

Sans autorisation de travailler, les femmes étrangères dont les demandeuses d’asile sont très vulnérables aux réseaux de prostitution, de proxénétisme et de traite des êtres humains.

En France, en 2024, c’est encore plus d’un féminicide tous les trois jours commis par un conjoint ou un ex-conjoint Des femmes assassinées parce qu’elles sont femmes. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple et les enfants co- victimes ne diminue pas, tout comme les viols ou tentatives.

La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%).

Une femme en situation de handicap sur cinq a été victime de viol. 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l’espace public et 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe. Les femmes âgées de plus de 70 ans ne sont pas prises en compte dans les enquêtes sur les violences, elles représentent pourtant 21% des féminicides.

160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, en majorité au sein de la famille. Sur les lieux de travail plus de 8000 viols ou tentatives ont lieu chaque année et un tiers des femmes subissent du harcèlement sexuel. Les employeurs publics et privés doivent faire cesser les violences et protéger les victimes, y compris de violences conjugales.

La montée de l’extrême droite en Europe et dans le monde constitue une menace majeure pour les droits des femmes et en France, le danger de son accession au pouvoir n’est pas écarté. Ces droits sont attaqués dès que l’extrême droite est au pouvoir.

Depuis quelque temps, elle prétend lutter contre les violences faites aux femmes. Sous couvert de défendre certaines d’entre elles, ces mouvements exploitent la question des violences sexistes à des fins racistes et fémonationalistes, ne s’indignant que selon l’origine, la nationalité ou la religion réelle ou supposée des agresseurs. Dans ce climat délétère, les femmes portant le voile sont de plus en plus souvent la cible d’agressions dans la rue, dans les médias, comme dans les discours politiques.

Les groupuscules fascistes attaquent régulièrement des militantes et militants sans réaction des pouvoirs publics.

Derrière les slogans et les postures prétendument féministes, l’extrême droite ne défend ni la liberté des femmes, ni leur émancipation, ni l’égalité, et se désintéresse profondément de la réalité et des droits des femmes qui luttent dans le monde.

Sans politique publique à grands moyens, sans prévention et sans éducation, les garçons et les hommes continueront de perpétrer des violences

Les organisations féministes et syndicales exigent :

  • Une loi-cadre intégrale contre les violences, comme en Espagne.
  • 3 milliards d’euros nécessaires pour la mettre en œuvre
  • Une Éducation à la Vie Affective Relationnelle et à la Sexualité (EVARS) effective partout
  • L’arrêt immédiat de la baisse des financements
    et un rattrapage du budget des associations qui accompagnent les victimes et assurent l’éducation populaire sur les questions de violences et d’égalité femmes-hommes.

Tant que l’une d’entre nous n’est pas libre, tant que les violences machistes s’exerceront sur une seule d’entre nous, nous lutterons !

Nous appelons à participer aux mobilisations à l’occasion de la journée internationale des droits des enfants et pour le jour du souvenir trans (TDoR).

Contre les violences faites aux femmes et aux filles, les violences sexistes et sexuelles, manifestons partout le samedi 22 novembre 2025 et le mardi 25 novembre 2025 !

Premières signataires au 25 Octobre 2025

Union syndicale Solidaires, ACDI Cameroun , ActionAid France, Assemblée des Femmes, Attac France, CGT confédération Générale du Travail, CNT-SO Éducation/Recherche, Coalition féministe et enfantiste pour une loi-cadre intégrale contre les violences sexuelles, Collectif National pour les Droits des femmes, Collectif des Féministes Narbonnais.es , Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes (CLEF), CRID, Égalités, Excision parlons-en !, FAGE, FEMEN France, Femmes Égalité , Femmes Solidaires, Femmes Solidaires 80, Fondation Copernic, Force Féministe (57), France Amérique latine FAL , FSU, Genre et altermondialisme , Iran Justice , Las Rojas Paris, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie-LFID, Maison des femmes Thérèse Clerc de Montreuil, Marche Mondiale des Femmes France, Mouvement de la Paix, Mouvement des femmes kurdes, Organisation de Solidarité Trans (OST), UNEF le syndicat étudiant, Union des femmes socialistes SKB, Union Étudiante , Visa – Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes.8mars2025

En soutien
Génération-s, L’APRÈS , La France insoumise, Les Jeunes de L’APRÈS, NPA-l’Anticapitaliste, Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Parti Socialiste, Socialisme ou Barbarie France, Réseau coopératif Gauche Alternative, Union communiste libertaire

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Écologie

Tribune unitaire – COP30 : « Il en va de la survie de l’humanité »

Publié le 7 novembre 2025

Alors que le Sommet des dirigeants aura lieu en amont de la COP30, il est essentiel que les États assument la responsabilité historique de lutter contre le réchauffement climatique, alertent les auteurs de cette tribune.

La COP30 sur le climat se prépare alors que la situation mondiale est de plus en plus dégradée : des chefs d’État ouvertement climatosceptiques gouvernent, des États bafouent le droit international sous nos yeux. Ainsi, le 16 septembre, la commission d’enquête du Conseil des droits de l’homme de l’ONU qualifiait dans son rapport de « génocide » les actions menées par Israël à l’égard des Palestiniens dans la bande de Gaza.

Nous assistons donc à des attaques frontales contre les droits humains et à des reculs en matière de lutte contre la pauvreté, les inégalités, les discriminations et l’environnement. La lutte contre le changement climatique semble laissée de côté, pourtant celui-ci constitue désormais un lien incontournable entre toutes ces crises. À cet égard, le Sommet des dirigeants, qui aura lieu les 6 et 7 novembre à Belém, au Brésil, est une occasion historique pour les États d’enfin faire face à leur responsabilité.

L’Accord de Paris n’est pas une baguette magique

Il y a dix ans, un accord mondial historique se scellait à Paris, sous présidence française. Cet accord dit de Paris avait redonné espoir dans la capacité des États à mettre de côté leurs différends pour protéger l’humanité. Aujourd’hui, son avenir est compromis : selon le Programme des Nations unies pour l’environnement, nous sommes sur une trajectoire alarmante de réchauffement entre 2,6 et 3,1 degrés avant la fin du siècle, bien supérieure à l’engagement pris en 2015 de ne pas dépasser la limite de 1,5 degré.

L’Accord de Paris n’est pas une baguette magique, il nécessite un véritable engagement politique. La Cour internationale de justice l’a rappelé le 23 juillet dernier : les plans climat des États doivent impérativement être compatibles avec la trajectoire de 1,5 °C, et chaque pays a le devoir d’adopter toutes les mesures nécessaires pour y parvenir.

Respecter l’Accord de Paris n’est donc pas une option, c’est une « obligation juridique » et une « responsabilité historique », selon les mots de la Cour internationale de justice. Cet accord doit tracer la voie d’une transition plus juste qui ne laisse personne de côté, accompagnant les travailleurs et travailleuses ainsi que les plus vulnérables vers des sociétés durables.

L’engagement européen est essentiel

Le temps où la France présidait les négociations en 2015 est un lointain souvenir. Si Emmanuel Macron veut honorer le titre de gardienne de l’accord de Paris que l’on prête à la France, il doit arrêter de freiner l’ambition climatique. Plutôt que de consacrer son énergie à détricoter les normes socio-environnementales européennes, son gouvernement pourrait s’engager pour un système agricole juste et écologique, ainsi que pour une protection de la biodiversité de la plus haute ambition, et, dans la foulée, défendre bec et ongles l’adoption d’un objectif climat européen 2040.

Cet engagement européen est une condition de la réussite de la COP30, une des clés qui permettront de restaurer la confiance avec les pays du Sud, éprouvés par l’hypocrisie et le manque de soutien financier des pays du Nord. Ces financements existent, encore faut-il avoir le courage politique de taxer les entreprises de l’industrie fossile et les milliardaires, responsables de la crise climatique.

Mais concernant la sortie des énergies fossiles justement, la France n’est pas au rendez-vous non plus. Elle continue d’ouvrir de nouveaux sites d’exploitation d’énergies fossiles, et laisse les entreprises françaises les multiplier partout dans le monde, avec l’appui des banques, assureurs et investisseurs nationaux, au détriment du déploiement des énergies renouvelables.

Faillite de la France sur ses outre-mer

La France a failli sur un autre volet dont on ne parle pas assez : sa responsabilité vis-à-vis des territoires ultramarins. Les outre-mer, pourtant en première ligne de la crise climatique, ne bénéficient pas de la stratégie d’adaptation et de prévention nécessaire pour faire face à des catastrophes comme Chido, à Mayotte. La COP30 se tiendra aux portes de la Guyane, composée à 90 % de forêts tropicales humides d’une richesse exceptionnelle.

Ce voisinage oblige la France à regarder en face sa responsabilité particulière : celle d’un État qui porte la voix de l’Accord de Paris, mais qui, dans ses propres territoires ultramarins, peine à protéger ses habitants et ses écosystèmes des ravages climatiques, et n’a toujours pas ratifié la Convention reconnaissant les droits des peuples autochtones.

Les écologistes réprimés

Partout dans le monde, les libertés d’expression, de manifestation et d’association sont menacées. Depuis l’adoption de l’Accord de Paris, en 2015, au moins 1 700 personnes ont été tuées pour avoir défendu les terres et l’environnement, ainsi que leurs droits et ceux des générations futures [1].

En France, les personnes qui s’unissent et se mobilisent pour protéger les terres d’infrastructures néfastes font face à une répression croissante. Dans ce contexte, garder espoir devient chaque jour plus difficile. Et pourtant, cet espoir reste notre seul horizon, pour continuer à défendre les îles menacées de submersion, les écosystèmes de disparition et les populations contraintes de trouver refuge.

Une crise au cœur de toutes les crises

Depuis des mois, la société civile brésilienne, d’Amérique latine et du monde travaille à l’organisation d’un Sommet des peuples, un espace hors des tensions des négociations officielles de la COP30. En son sein s’organisera la résistance collective face au musellement des voix dissidentes et face à l’inaction des gouvernements. Les moyens avec lesquels elle agira sont encore inconnus à l’heure où l’on publie, mais un manifeste a d’ores et déjà été diffusé.

Dans tous les cas, la COP30 devra être un moment assez fort pour répondre au contexte alarmant qui est le nôtre et pour rappeler que la crise écologique est au cœur de toutes les autres crises. Nous n’avons plus le temps de nous voiler la face, le climat ne peut plus être une variable d’ajustement politique. Il en va de la survie de l’humanité.

Les signataires :

Amand, Camille, présidente, ActionAid France
Amieux, Virginie, présidente, CCFD-Terre solidaire
Anvroin, Yannick, administrateur, Fédération Artisans du monde
Arouche, Sophia, responsable des programmes de recherches, Ghett’up
Barbarini, Christophe, président, Solidarité Recours Péi (La Réunion)
Barthas, Matthieu, président, Guyane Nature Environnement
Benusiglio, Sylvain et Nguyen Marie, coprésident et coprésidente, Association Le Taille-Vent
Bidaubayle, Altynaï, chargée de campagnes, World’s Youth For Climate Justice
Bindé, Franzeska, porte-parole, ANV-COP21
Bonnet-Semelin, Lydie, présidente, Fondation Terre solidaire
Bordeau, Zoé, responsable de programme, Initiative Développement
Bosman, Pierre, porte-parole, Cilaos mon amour
Bougrain-Dubourg, Allain, Ligue pour la protection des oiseaux
Bourse, Didier, membre du bureau collégial, Attac Réunion
Broudic, Léo, doctorant, Agence de recherche pour la biodiversité à La Réunion
Brucks, Nathalie, présidente, Latopia
Buchet, Éric, président, Experts-Solidaires
Chaboche, Adrien, délégué général, Emmaüs international
Châles, Luc, cofondateur, Global Youth Biodiversity Network France
Créach, Morgane, directrice générale, Réseau Action Climat
Crochelet, Estelle, directrice, Agence de recherche pour la biodiversité à La Réunion
De Saint Sauveur, Armelle, responsable communication et plaidoyer, Slow Food France
Dérand, Didier, président, Vivre activement pour garder un environnement sain
Deusy, Louis, référent, Pour un réveil écologique
Diaz Gonzales, Raquel, coordinatrice des activités antinucléaires, Réseau Sortir du nucléaire
Domizi, Marie-Gabrielle, présidente, Observatoire national des alimentations végétales
Duchemann, Yvette, vice-présidente Oasis Réunion
Elouardi, Noura, coordinatrice exécutive, Centre de recherche et d’information pour le développement
Franco, Amélie, porte-parole, GreenFaith
Futhazar, Jean-Claude, président, Société réunionnaise pour l’étude et la protection de la nature
Gatet, Antoine, président, France Nature Environnement
Gérard, Didier, administrateur, Humusation France
Grimma, Guillaume, responsable légal, Effet de serre toi-même
Gueye, Idrissa, coordinateur, consortium des organisations de jeunes/Saint-Louis
Guilbert, Murielle, codéléguée, Union syndicale Solidaires
Guiochon, Édith, coordinatrice par intérim, Coalition Eau
Hoareau, Linda, secrétaire, KOLAIR974
Huet, Damien, codirecteur, Association pour la transition bas carbone
Huet, Nicolas, président, Association nature Océan indien
Julliard, Jean-François, directeur général, Greenpeace France
La Porte, Gilbert, président, Domoun la Plaine
Larrieu, Jean-Philippe, président, No Plastic in my Food
Lassaire, Jean-Pierre, référent, Association A.R.B.R.E.S.(Arbres Remarquables : Bilan, Recherche, Études et Sauvegarde)
Laroutis, Anne, présidente, Manifestation.Alternatif.France
Lauverjat, Nadine, déléguée générale, Générations futures
Lebedel, William, Friendship France
Le Floch, Claire, fondatrice, Cataliz
Leger, Christian, président, Société d’études ornithologiques de La Réunion
Lemarchand, Bruno, président, Santé en transition
Maugard, Jean-Paul, président, Fédération des associations agréées de pêche et de protection des milieux aquatiques de La Réunion
Morbo Éric, directeur, Surfrider Foundation Europe
Moreira, Véronique, présidente, Women Engage for a Common Future
Morel Alexandre et Croce Emmanuela, codirecteur et codirectrice, CARE France
Morel, Bruno, président, Emmaüs France
Moreau-Gabarain, Laetitia, Association citoyenne pour une heure équitable et durable
Morvan, Claire, présidente, Plus de Climat dans les Médias
Mouls, Emmanuelle, déléguée générale, Renaissance écologique
Mouraud, Anne-Sophie, présidente, Coexistence Crew
Noury, Martine, présidente, Association K-pab6T
Paillard, Ismaël, président, Fridays for Future
Payen, Magali, directrice, On est prêt
Penin, Juliette, présidente, Orchestre du nouveau monde
Petitbon, Fanny, responsable France, 350.org
Pinault, Mathieu, président, Tran’Sphère environnement
Pinson, Lucie, directrice générale, Reclaim Finance
Poncelet, Jean-Baptiste, directeur Action carbone solidaire, Fondation GoodPlanet
Prosperi, Clara, coprésidente, Déclic collectif
Rossetti, Agnes, présidente, ONG Initiative Environnement
Rouach, Déborah, et Apostoly, Alice, codirectrices, Institut du genre en géopolitique
Saladin, Olivier, administrateur, Paysages de France
Savinel, Anne, présidente, Amnesty International France
Siegfried, René, secrétaire, Alerte Océan Indien
Suissa, Jérémie, délégué général, Notre affaire à tous
Tamagny, Gaspard, porte-parole, Alternatiba
Tehio, Nathalie, présidente, Ligue des droits de l’Homme
Temaui Jason, président, Te Motu
Trainar, Nadia, responsable programme climat, Geres
Ungria, Adèle, co-coordinatrice de plaidoyer, Jeunesse ambassadrice pour le climat et la biodiversité
Vesic, Kamera, directrice, PIKPIK environnement
Vornière, Caroline, présidente, Association Germin’Acteurs
Yamamoto, Youlie, porte-parole, Attac France
Zaidat, Léa, Coordination des mobilisations (Paris), Action Justice Climat

Notes

[1] Le nombre de 1 700 a été obtenu en additionnant les chiffres annuels de l’ONG Global Witness entre 2015 et 2024.

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Conditions de travail

Cancer et travail (Tribune parue dans le Monde)

Tribune parue dans le Monde le 3 novembre 2025

Une récente publication du Lancet place la France en tête des pays les plus touchés par le cancer, avec plus de 433 000 personnes touchées chaque année. Ce nombre a doublé en vingt ans.

Cette situation très inquiétante est rapportée aux seuls comportements individuels à risque (tabac, alcool, activité physique).

Et pourtant ?

Est-ce que cette jeune femme, fleuriste – dont l’enfant est morte à 11 ans d’un cancer du sang après sept ans de lourds traitements – avait « choisi » d’être contaminée par les pesticides dont étaient imprégnées les fleurs de son activité de travail, pesticides cancérogènes non seulement pour ellemême mais pour l’enfant à naître.
Les ouvrières du laboratoire Tetra Medical ont-elles « choisi » le procédé de stérilisation à l’oxyde d’éthylène, cancérogène, mutagène, toxique pour la reproduction (CMR) qui les a empoisonné durablement, elles et leurs enfants ?
Les ouvriers des usines chimiques ont-ils « choisi » les PFAS au redoutable pouvoir toxique?
Sans parler des employées du nettoyage, contaminées par les cancérogènes des produits d’entretien.

Le travail et ses risques, facteurs de risque avérés du cancer, n’apparaissent pas dans l’article du Lancet, qui reprend le discours dominant et culpabilisant faisant reposer la responsabilité de la survenue des cancers sur les victimes elles-mêmes.

Vous reprendrez un peu de pinkwashing avec Octobre rose ?

Il y a peu nous étions en octobre, octobre rose en soutien aux femmes victimes de cancer du sein.
Parmi d’autres (pesticides et rayonnements ionisants notamment), une des causes de celui-ci, avérée scientifiquement, est le travail de nuit ou posté. Chez les femmes, celui-ci a augmenté de 150% entre 1982 et 2015, en progression dans de multiples secteurs où il n’est nullement indispensable (industrie, commerce, nettoyage).
Sa contribution à l’augmentation du cancer du sein est indéniable et pourtant « oubliée » des discours officiels d’octobre rose!

Nous, signataires de cette tribune, nous voulons rappeler le travail inlassable et les mobilisations de tous ceux et celles – militants associatifs et syndicalistes, chercheurs, médecins, avocats – qui depuis plus de 40 ans alertent sur ces risques évitables que sont les multiples situations de mise en danger de la vie d’autrui dans le travail exposé aux cancérogènes.

Ne pas perdre sa vie à la gagner

En 1985 puis en 2015, deux ouvrages collectifs réunissant chacun une centaine d’autrices et auteurs, intitulés « Les risques du travail. Pour ne pas perdre sa vie à la gagner » (Ed. la Découverte), s’en sont faits l’écho.

Les enquêtes conditions de travail et SUMER (Surveillance Médicale des Risques) du ministère du Travail, alertent, depuis les années 1970, à longueur de décennies, sur les graves expositions aux risques chimiques, aux poussières, aux rayonnements.

En toute indifférence!

Deux fortes mobilisations sociales (années 1970 puis 1990), ont fait éclater le scandale sanitaire des dizaines de milliers de travailleuses et travailleurs, exposés sans protection aux fibres d’amiante.
Dans l’intervalle, les industriels avaient pu imposer le mythe mensonger de « l’usage contrôlé de l’amiante ».

Il a fallu la mobilisation de multiples collectifs, la démonstration faite en 1994 par Henri Pézerat – spécialiste de la cancérogenèse de l’amiante – de l’extrême dangerosité de cette 2 fibre mortelle, pour qu’enfin l’amiante soit interdit en France en 1997.
Mais des 80kg d’amiante par habitant présents partout en France, bien peu a été enlevé et cela, souvent, dans des conditions de mise en danger des personnes exposées, tant dans le travail que l’environnement.

Au mépris des règles du code du Travail.

D’autres toxiques, toujours en usage, font régulièrement l’objet de scandales sanitaires : les pesticides, les PFAS, l’oxyde d’éthylène, l’arsenic et bien d’autres.

Au rang des scandales : non seulement l’incendie de Notre-Dame a pollué durablement au plomb les abords de la cathédrale, mais la reconstruction « à l’identique » sur injonction gouvernementale – avec 400 tonnes de plomb posées sur la toiture et la flèche – a contaminé durablement les ouvriers exposés (ainsi que les riverains et riveraines) par cette substance CMR et neurotoxique.

Le recours à la sous-traitance et à l’intérim par les grandes entreprises rend invisible le travail dangereux et ses conséquences.

Cancérogène connu, la radioactivité est omniprésente dans une industrie auto-proclamée propre et sans danger : l’industrie nucléaire. L’exposition professionnelle aux rayonnements ionisants y est supportée à 90% par les travailleurs et travailleuses dits « extérieurs », intervenant en sous-traitance et intérim dans la maintenance et le démantèlement des installations. Ils circulent de site en site, ne bénéficient pas du statut protecteur d’EDF ou du CEA, puis disparaissent sans laisser de trace. Les atteintes cancéreuses de la radioactivité sont dissoutes dans cet immense continent des victimes de cancer dont l’activité professionnelle n’est jamais questionnée.

La sous-déclaration et la sous-reconnaissance des cancers professionnels ne sont plus à démontrer.

Cours d’Appel et cour de Cassation, saisies par de trop rares victimes, reconnaissent l’impact certain de la multi-exposition professionnelle aux cancérogènes dans la survenue de ces cancers et soulignent le fait que les Comités de Reconnaissance en Maladie Professionnelle opposent aux victimes des refus de prise en charge, injustifiés au regard des connaissances scientifiques.

En dépit de celles-ci et des mobilisations sociales, il n’est tenu aucun compte, ni dans la production des chiffres du cancer, ni dans les décisions de politiques publiques, de ce rôle avéré des risques professionnels dans l’épidémie de cancer.

Pourtant, qui peut nier que les cancers trouvent le plus souvent leur origine dans la production industrielle et donc le travail.

Ceux qui en sont victimes sont d’abord les ouvriers et les ouvrières. Maladie de classe, trop souvent.

Le dire, l’écrire, c’est aider à la prévention. Le taire, c’est faire le contraire.

Signataires

Annie Thébaud-Mony, Présidente de l’Association Henri Pézerat, Santé, Travail, Environnement
Benoît Martin, Secrétaire Général de l’Union Départementale CGT – Paris
Cathy Guironnet, Porte-Parole du Collectif des ex-salarié.es Tetra Medical –
Annonay Christian Micaud, Président de l’Association des Malades de la Chimie (AMC) Fleur Breteau, Porte-Parole du Collectif Cancer Colère
Francis Talec, Porte-parole du Collectif des Irradiés des Armes Nucléaires de l’Ile Longue à Brest 3 Franck Refouvelet, Président de l’Association Entr’aide et Défense des Acteurs de Télécoms Exposés aux Toxiques (EDATET)
Gérard Semme, Président du Comité Amiante Prévenir et Réparer – les Ancizes
Jean-Marie Birbès, Président de l’Association Départementale de Défense des Victimes de l’Amiante du Tarn (ADDEVA 81)
Josette Roudaire, Présidente du Comité Amiante Prévenir et Réparer – Puy de Dôme
Julie Ferrua et Murielle Guilbert, co-déléguées générales de l’Union syndicale Solidaires
Laurent Indrusiak, Secrétaire Général de l’Union Départementale CGT – Montluçon
Marie Thibaut, Fondatrice du Collectif Stop aux Cancers de nos Enfants
Marie-Reine Chalvignac, Présidente du Comité Amiante Prévenir et Réparer – Issoire
Michel Besnard, Président du Collectif de Soutien aux Victimes de Pesticides de l’Ouest Nicole Voide, Secrétaire Générale de Ban Asbestos-France
Raphaël Fois, Secrétaire Général de l’Union Locale CGT – Annonay
Serge Allegre, Secrétaire général de la Fédération Nationale des Industries Chimiques – CGT

Contact : assohp@gmail.com

Une version courte de cette tribune a été publiée dans le Monde du 3 novembre 2025 sous le titre : Le travail est un facteur de risque avéré du cancer https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/11/03/le-travail-est-un-facteur-de-risque-avere-ducancer_6651318_3232.html

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antifascisme Répression

Non à la répression anti-syndicale à Hénin-Beaumont ! Non à la révocation de Djelloul !

Publié le 13 novembre 2025

C’est avec colère et stupéfaction que nous avons appris cette semaine que le Maire RN d’Hénin-Beaumont, Steeve Briois demandait finalement la révocation pure et simple de notre camarade Djelloul Khéris représentant du personnel et secrétaire de la section SUD Collectivités Territoriales Hénin-Beaumont.

Son excuse, l’apparition de Djelloul dans le teaser du documentaire « les nimbes au monde » sur la lutte de l’association culturelle l’Escapade que Briois a expulsé de son lieu d’hébergement il y a un an. Les deux affaires sont intimement liées et le piège s’est refermé sur Djelloul. Après avoir expulsé l’Escapade, Steve Briois veut virer notre camarade !

Mise sous tutelle de la culture et répression anti-syndicale sont deux des marqueurs consubstantiels de l’extrême droite au pouvoir, de sa violence visant les forces de résistance. Le RN, on l’essaye tous les jours dans les collectivités territoriales, que ce soit en tant qu’agent.e, administré.e, syndicaliste, membre d’association… Et l’essayer, ce n’est clairement pas l’adopter ! L’essayer, c’est le dénoncer, c’est le combattre !

Notre réponse doit être à la hauteur de cette attaque.

La Fédération SUD Collectivités Territoriales et l’Union syndicale Solidaires dénoncent cette “mise à mort” professionnelle annoncée. C’est une attaque inadmissible envers le syndicalisme, qui vise à détruire la vie d’un camarade et à annihiler toute résistance au sein de la collectivité.

Elles appellent à un rassemblement le lundi 17 novembre à 11h devant la mairie d’Hénin-Beaumont pendant le conseil de discipline de notre camarade.

Soyons nombreuses et nombreux pour démontrer notre solidarité et notre soutien à Djelloul qui en a plus que jamais besoin. Démontrer aux fachos que nous serons toujours sur leur chemin !

Toucher à l’un·e d’entre nous, c’est nous attaquer toutes et tous !

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Agenda militant antifascisme Médias

29 novembre : “Médias et extrême droite : construire les résistances”

Une rencontre “Médias et extrême droite : construire les résistances”, qui aura lieu samedi 29 novembre à la Bourse du travail de Paris, rue du château d’eau, de 9h30 à 17h30Il s’agit d’une initiative unitaire VISA, ACRIMED, SNJ, SNJ-CGT, CFDT Journalistes.


Sont prévues 4 tables-rondes et une action de solidarité avec les journalistes de Gaza :

10h à 11h15 : Banalisation du vocabulaire et des thématiques d’extrême droite dans les médias avec Pauline Perrenot (Acrimed), Samuel Bouron (chercheur), Sébastien Fontenelle (Blast)

11h30 à 12h45 : A l’international, les journalistes face à l’extrême droite au pouvoir avec Pablo Aiquel (Fédération européenne des journalistes), Dominique Pradalié (Fédération internationale des journalistes) et des journalistes étranger-es *

12h45 : Solidarité avec les journalistes de Gaza

14h à 15h15 : comment enquêter aujourd’hui sur l’extrême droite avec Marie Allenou (Rue 89), Thomas Lemahieu (L’Humanité), la rédaction de Streetpress et le collectif Hors Cadre

15h30 à 16hh45 : les résistances syndicales et sociales face aux offensives de l’extrême droite sur les médias avec les collectifs anti Bolloré, Agnès Briançon (SNJ Le Dauphiné libéré – EBRA), Emmanuel Vire (SNJ-CGT Prisma Media), Agnès Duperrin (CFDT Bayard Presse)

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Agenda militant En grève ! Retraites

2 décembre : budget, salaires, retraites, toutes et tous en grève !

Les mobilisations engagées depuis septembre ont d’ores et déjà permis de faire bouger les lignes. Alors que le débat budgétaire va entrer dans la dernière ligne droite mi-décembre, nous devons enfoncer le clou pour faire barrage au budget d’austérité et obtenir plus de justice fiscale, sociale et environnementale. Le 2 décembre, enterrons les mesures anti-sociales et gagnons l’augmentation des salaires.

Se mobiliser ça paie !

Nos grèves, actions et manifestations ont permis des modifications substantielles du projet de budget Bayrou qu’avait repris à son compte Lecornu :

-suppression des deux jours fériés

gel des pensions de retraite

gel des minimas sociaux

✔suspension/ décalage de la réforme des retraites

Le compte n’y est pas !

Ces avancées prouvent que la mobilisation paie. Mais le compte n’y est pas ! La suspension de la réforme des retraites est un premier pas dont la suite logique doit être l’abrogation de la réforme Borne et le retour à 60 ans et à 37,5 annuités de cotisation. Pour financer nos retraites, Solidaires exige la fin des exonérations de cotisations sociales patronales, l’égalité salariale femmes/hommes…

Au-delà, il faut maintenir la pression pour éviter tout retour en arrière et enterrer les mauvaises mesures qui subsistent et notamment :

  • suppressions de postes dans la Fonction publique
  • gel des salaires des agent·es de la Fonction publique
  • baisse du budget des hôpitaux et des Ehpad
  • limitation de la durée des arrêts maladie

De l’argent il y en a !

Alors que les entreprises du CAC 40 réalisent des bénéfices records qui se chiffrent en milliards d’euros, nos salaires ne suivent pas. Pire, les plans de licenciement se multiplient dans des entreprises qui font des bénéfices dans le seul but de maximiser les dividendes versés aux actionnaires. Pour la justice sociale et fiscale nous exigeons :

  • la fin des milliards d’aides publiques versées aux entreprises sans conditions
  • le droit de veto des CSE sur les licenciements
  • l’augmentation immédiate des salaires
  • l’indexation des salaires sur l’inflation
  • l’égalité salariale femmes/hommes
Enterrons les mesures anti-sociales.
Gagnons l’augmentation des salaires.

En grève et en manifestation le 2 décembre.

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Conditions de travail

Campagne : Pas d’économies sur nos vies

Le gouvernement Lecornu a dévoilé son projet de budget 2026. Sous prétexte de « faire des économies » pour « maîtriser les dépenses publiques », il propose un plan d’austérité qui n’a qu’une seule ligne directrice : faire payer la crise aux travailleurs et travailleuses, aux retraité·es, aux jeunes, aux plus précaires, aux privé·es d’emploi, aux étudiant·es… C’est non ! L’union syndicale Solidaires mène campagne pour mettre en échec ce projet injuste et brutal.

Des attaques tout azimut à mettre en échec

Le projet de Sébastien Lecornu comporte de nombreuses mesures inacceptables. Budget 2026 : analyse et revendications de Solidaires Budget Lecornu : combattons un projet au service des ultra-riches !

Un budget sous le signe de l’austérité

La fonction publique n’est pas une variable d’ajustement budgétaire ! Budget Lecornu : combattons un projet de budget au service des riches !

Des expressions unitaires contre le budget Lecornu

Pour la justice fiscale, sociale et écologique, le projet de budget 2026 doit être abandonné. Tribune de l’AES – Budget 2026 : l’heure d’un sursaut pour la justice fiscale

PLFSS 2026 : défendre la Sécurité sociale

La sécurité sociale, une lutte toujours très actuelle ! La sécu a 80 ans ! ne soyons pas les garants de sa disparition ! Brochure du Tour de France Pour la Santé : Notre Sécurité Sociale, c’est le choix de la solidarité

Transport, salaires, santé : des économies sur nos vies

Les mesures “d’économies” vont avoir des effets concrets sur nos vies. Salaires bloqués voire en baisse, offre de transport dégradée et dont le coût va augmenter, médicaments moins bien remboursés, arrêts maladies non-indemnisés… Tout augmente… sauf nos salaires Les transports en commun sont un bien… commun Dans le privé comme dans le public, les arrêts maladies sont dans le viseur

Interpellez vos député·es : parce que c’est notre budgeeet !

Ces prochains jours s’annoncent décisifs pour que les député·es écoutent enfin les aspirations populaires et votent un budget plus juste en faisant contribuer ceux qui aujourd’hui échappent largement à l’impôt : les ultras-riches.

Le budget 2026 ne doit pas être un budget d’austérité. La France connaît un taux de pauvreté qui n’a jamais été aussi haut depuis 30 ans. Pendant que le pouvoir d’achat des Français·es est en chute libre, la fortune des 500 plus grandes fortunes a été multipliée par 14 au cours des 30 dernières années, pour atteindre 1200 milliards d’euros cumulés.

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