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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Défense de nos libertés Industrie Licenciements Santé-Social

Organisons-nous contre la perte de nos libertés ! Le flicage s’installe de plus en plus, no pasaran !



Macron vient d’annoncer un nouveau programme de licenciements dans le système de santé au lieu de construire des hôpitaux et d’embaucher du personnel médical. Ce qui aura un impact sur les effectifs du personnel médical ! Et par conséquent, produira encore plus de morts.

NOUS DISONS NON ! Pendant ce temps les caisses de la sécurité sociale se vident alors que se remplissent les poches des actionnaires mais toujours au détriment des hôpitaux !

L’année dernière, des salarié-e-s étaient applaudi-e-s aux fenêtres pour leur courage. Mais cet automne on veut les licencier pour des “motifs personnels”. Le patron devra remplacer les services de Médecine
du travail ! Et nous devrons le laisser faire ? De notre côté, nous sommes de tout cœur avec ces salarié-es , ainsi qu’avec nos camarades de Sud Santé Sociaux et sommes entièrement d’accord avec leur communiqué, avec qui nous partageons la même analyse.

Oui à la vaccination obligatoire ? Macron veut autoritairement vacciner l’ensemble de la population, sans même préciser avec quel “vaccin”, alors même que nous n’avons pas l’assurance d’ effet secondaire avec
le temps, et que la COVID ne représente pas le même danger pour chacun (toutes les personnes atteintes ne sont pas allées à l’hôpital …). Demain selon la même logique, devrions nous accepter d’être vaccinés contre la grippe? Ce sont des questions qui méritent des réflexions profondes pour chaque citoyen et citoyenne !

L’obligation vaccinale pour l’ensemble de la population, comme le refus de faire tomber les brevets, n’ont rien de mesures sanitaire. Comme d’habitude, il s’agit de remplir les poches de milliardaires.

Macron a annoncé que nombres de droits seront supprimés pour les personnes qui n’auront pas le pass-sanitaire, non seulement c’est inadmissible, mais c’est même criminel dans certains cas : Prenons
l’exemple d’une femme enceinte devant obligatoirement se faire vacciner alors même que cela représente potentiellement des dangers de malformations pour le fœtus … Sinon, en octobre, elle devra payer son
test PCR pour accéder à de nombreux endroits, y compris la maternité… L’Assemblée a retoqué cette obligation de vaccination pour de telles situations.

Macron a dit qu’il nous faudrait nous transformer en une bande de délateurs et de délatrices: pourtant, il n’est pas tolérable de nous demander ou obliger à se fliquer les uns les autres afin d’accéder à des endroits
publics ou privés. Continuer à se plaindre depuis des années contre les nombreux gouvernements qui se succèdent ne suffit pas ! C’est dans la rue qu’Il faut désormais reprendre nos acquis et nos libertés!

C’est pour cette raison que SUD INDUSTRIE Francilien appellera notamment à l’ensemble des actions du peuple contre la perte de nos libertés et acquis sociaux ! Nous ne laisserons pas l’extrême droite prendre
le contrôle des mouvements de résistance comme dernièrement avec le mouvement des Gilets Jaunes.
Nous appelons donc l’ensemble des salarié-e-s à ne pas manifester derrière ces menteurs qui à la base rappelons le, sont contre le droit de manifester, de se syndiquer, de faire grève, et continueront aussi la politique des gouvernements qui se succèdent pour nous retirer nos libertés.

Nous appelons à manifester largement, à démasquer et virer de la lutte les hypocrites de toutes espèces !

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Défense de nos libertés Santé-Social

Le pass sanitaire, une mesure anti-sanitaire !

Coordination Nationale  des Comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité

Lure le 4 août 2021

L’accès aux soins n’est malheureusement pas la préoccupation du
gouvernement !
La culpabilisation des personnels de santé est utilisée comme un bâillon pour éviter le débat public sur les politiques de santé et la désagrégation de l’hôpital public.
En rendant le passe sanitaire obligatoire pour des soins non urgents en milieu hospitalier ou structure de soins psychiatrique, il limite l’accès aux soins avec un effet très contre-productif. Certains patients chroniques ont besoin du conseil du soignant qui les suit habituellement pour être rassurés et accepter la vaccination ! Cette mesure va affecter en particulier les patients souffrant de troubles psychiques, les personnes en situation d’isolement, de précarité ou âgées.
Il y a déjà eu trop de retard dans les prises en charge de pathologies comme le cancer pour ne pas rajouter des barrières ! D’autant plus que la notion de non urgence ne peut être affirmée qu’après examen médical !
Sans parler du coût du contrôle du pass sanitaire à l’entrée des hôpitaux,
évalué à 60 millions d’euros par mois selon la Fédération Hospitalière de
France. Une véritable gabegie au regard des restrictions budgétaires qui
occasionnent partout fermetures de lits et de services.
La Coordination dénonce ce choix insupportable de la limitation des libertés, plus que de la santé !

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Actu Solidaires 78 Défense de nos libertés Revue de presse Santé-Social

Élancourt : Pas suffisamment “soignant·es” pour bénéficier du Ségur, mais suffisamment “soignant·es” pour le dilemme : être vacciné·es ou viré·es !

Les personnels de l’APAJH étaient en grève ce mardi 3 août (voir article de presse ci-dessous) pour protester contre l’obligation vaccinale, mais également pour rappeler que certains métiers avaient été “oubliés” dans les accords de Ségur…

Source : actu78.fr
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Défense de nos libertés Santé-Social

Sud Santé sociaux : attaques gouvernementales de nos droits et libertés !

La Fédération SUD Santé Sociaux dénonce la nouvelle série de mesures annoncées par le Président Macron ce lundi 12 juillet 2021 à 20h en direct du Grand Palais éphémère qui seront débattues de nouveau en urgence et sur période estivale à partir du 21 juillet

Syndicat des secteurs de la Santé, du Social et de l’Animation, la Fédération SUD Santé Sociaux est favorable à toute mesure sanitaire raisonnable et sensée qui permettrait d’enrayer la pandémie de Covid 19.

Or depuis plus d’un an déjà, nous constatons l’incohérence des mesures prises et désormais des dérives autoritaires que le gouvernement a la prétention de mettre en place.

Le 12 juillet à 20h le Président Macron annonce plusieurs mesures qui menacent dangereusement les libertés individuelles et collectives sans apporter de solution sanitaire crédible. Obligation vaccinale sous menace de sanctions voire de licenciement… pass sanitaire étendu, tests payants, plan de relance, …

Pour la Fédération SUD Santé Sociaux, si la vaccination a pour objet la protection universelle, le gouvernement doit la proposer à tout le monde tout en laissant à chaque individu la possibilité d’y adhérer ou pas, et en levant les brevets sur les vaccins pour que l’ensemble de la population mondiale puisse en bénéficier.

Or à compter du 15 septembre 2021, le gouvernement veut contraindre les salarié.es à se vacciner sous peine de sanctions, de licenciements voire de privation de salaire, une menace d’une brutalité extrême.

Après s’être servi de leur image pour galvaniser les foules et leur avoir offert une médaille, les personnels de santé, sont aujourd’hui les boucs émissaires d’une politique de santé publique depuis le début marquée par un manque dramatique de crédibilité. Ils et elles sont aujourd’hui stigmatisé·es comme principal·es vecteurs du virus alors que le même gouvernement les a envoyé·es, démuni·es, sans matériel, sans protection en première ligne face à la Covid et parfois même malgré leur statut COVID+ !

Pour ce gouvernement, ses échecs sont toujours la faute des autres, en somme.

Mais comment notre système de santé fonctionnera-t-il si le gouvernement continue à organiser la dégradation des conditions de travail ou à licencier les personnels non vacciné·es ? Que recherche ce gouvernement ? Une crise sociale sans précédent, un désert public, sanitaire, l’inégalité de prise en charge sur le territoire ;ce pour toujours plus de privatisation et le profit d’une minorité ?

Avec le pass sanitaire étendu ce sont les libertés fondamentales de toutes et tous qui à terme sont remises en question, soit de se déplacer, se rendre au travail, d’aller faire ses courses, de se soigner, …

A quand le retour du livret ouvrier ? Rendre les tests PCR payants pour les non vacciné·es, c’est dégrader l’accès au dépistage pour les populations les plus précarisées soit une aberration en matière de santé publique et de lutte contre la pandémie.

Conditionner la gratuité d’un dispositif de santé à un jugement moral pourrait par exemple amener la fin du remboursement des soins contre le cancer pour des fumeurs.

Enfin, le plan de relance annoncé par le gouvernement n’évoque pas celui de la santé. Où sont les moyens pour le service public de santé et du social ? Notamment pour les travailleur·ses du secteur médico-social qui attendent depuis plusieurs mois une revalorisation de leur salaire mais qui auront pour obligation de se faire vacciner.

Depuis des années, la réponse du Gouvernement est toujours la même : fermetures de places, de services et d’établissements;conditions de travail toujours dégradées qui entraînent usure et départs des personnels.

Paris, le 13 juillet 2021

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Défense de nos libertés Santé-Social

Démocratie ou Santé ?

Communiqué de la Coordination nationale des Comités de défense des hôpitaux et maternité de proximité

Emmanuel Macron a annoncé que la vaccination anti-covid serait rendue obligatoire pour les personnels soignants et non soignants des hôpitaux, cliniques, Ehpad et maisons de retraite, ainsi que pour les professionnels et bénévoles intervenant auprès des personnes âgées à domicile. Il a fixé l’échéance au«15septembre» et annoncé«des contrôles et des sanctions». Les soignants non vaccinés au 15 septembre « ne pourront plus travailler et ne seront plus payés » .

Il a aussi indiqué que, dès le 21juillet, le pass sanitaire sera étendu sur tout le territoire pour les«lieux de loisir, de culture, de transport et les centres commerciaux »rassemblant plus de 50 personnes et même évoqué la possibilité, en fonction de l’évolution de la situation, d’étendre l’obligation vaccinale à tous les Français après avoir affirmé quelque temps auparavant qu’il était hors de question d’y recourir.Oui, il est impératif d’organiser la lutte contre le coronavirus, de limiter sa propagation et, c’est indéniable, cette responsabilité incombe à nos gouvernants.

Oui la vaccination est un moyen d’y parvenir mais elle doit rester le résultat d’un choix libre et éclairé.La législation établit que le consentement du patient doit obligatoirement être obtenu par le médecin pour la pratique de tout acte médical ou la mise en application d’un traitement. Elle ne prévoit que deux exceptions: la situation d’urgence qui nécessite une action immédiate parce que le pronostic vital du patient est engagé et l’impossibilité de joindre la personne de confiance dans le cas d’un patient dans l’incapacité de s’exprimer.

L’obligation vaccinale contrevient à ces dispositions et nécessitera, avant le 15 septembre, une modification de la réglementation en vigueur qui ne pourra qu’attenter gravement à des libertés fondamentales.

Le Président de la République et le gouvernement ont choisi d’agiter les peurs, de brandir la menace et de recourir à la contrainte plutôt que d’informer, d’éclairer, de faire appel à l’intelligence et au bon sens des Français qui, dans leur immense majorité, sont pourtant soucieux de leur santé et conscients des enjeux.

Il sera intéressant de voir quelle forme prendra cette modification de la réglementation qui va soumettre l’exercice de certaines professions ou de certains actes du quotidien à une vaccination: Voie législative et consultation des représentants de la nation ou voie réglementaire et fait du prince.

Il sera également intéressant d’observer les réactions des politiques, des médias et de la population face à ce que certains qualifient de dictature sanitaire en contestant sa légitimité et sa pertinence.

R. VACHON

Coordination nationale des Comités de défense des hôpitaux et maternité de proximité

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Dans les Yvelines, une classe en lutte... Défense de nos libertés Santé-Social

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode 9

Un petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à solidaires78@wanadoo.fr


Rambouillet : souriez, vous êtes filmé·es…

Source : 78actu.fr

Grève à Handi Val de Seine

Source : 78actu.fr
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Santé-Social

Ça craque de partout… il y a urgence ! 5 juillet grève aux urgence à Versailles

Conditions de travail dégradées +++, perte de sens de notre métier et qualité de travail déplorable, épuisement professionnel, heures supplémentaires à gogo, vacataires et intérimaires s’enchaînent quotidiennement. Matériels manquants et/ou obsolètes. Locaux trop petits et manque de lits d’aval. Insultes, agressions, personnes alcoolisées sont devenues le quotidien des urgences.

Après la vague COVID qui a submergé tout le monde, le monde d’avant a repris ses marques et c’est aujourd’hui à une vague de patient· e· s dont l’état s’est dégradé pendant la pandémie que doit faire face le service des urgences. Sauf qu’il manque 20 infirmier· es sur 65, qu’il manque des aides soignant· es, qu’il manque 30% de médecins dans les effectifs et que l’encadrement est aussi en sous-effectif. Impossible de continuer dans ces conditions-là. L’épuisement est général, pas une catégorie de personnel n’est épargnée. Et les arrêts pour épuisement professionnel commencent à tomber. La prise en charge des patient· e·s avec le minimum de sécurité n’est aujourd’hui plus assuré.

En 12H, une infirmière et/ou une aide-soignante peuvent avoir à gérer jusqu’à 48 patient· es, c’est-à-dire consacrer 15 minutes à chacun· e. A l’UHCD, c’est 1 infirmier· e pour 10 patient· e·s qui auraient leurs places en USC, du fait de la prise en charge lourde de ces patient· e·s. C’est 1 infirmier· e pour prendre en charge jusqu’à 25 patient· es le matin à sa prise de service. Cela fait des années que le malaise persiste aux urgences. Les départs se succèdent et les arrivées sont trop peu nombreuses. L’expérience des partant· es a fait place à de jeunes diplômé· es jeté· es dans le grand bain. L’accompagnement de ces jeunes professionnels ne peut se faire correctement, avec un doublage nécessitant plus de temps. Après celui du mois de mars pour les urgences pédiatriques, un CHSCT extraordinaire c’est tenu le 29 juin pour les urgences adultes. Il a été demandé un effectif minimum par secteur afin de pouvoir assurer une prise en charge des patient· es avec le strict minimum de sécurité.

D’autres pistes de travail sur la fluidité de la prise en charge des patient· es au sein de l’établissement, mais aussi à l’extérieur ont été abordées.

C’est pour toutes ces raisons que les personnels des urgences adultes et pédiatriques seront en Grève le lundi 5 juillet

ÇA CRAQUE DE PARTOUT IL Y A URGENCE

Section SUD Santé Sociaux du Centre Hospitalier de Versailles – Poste 8059 Mail sudsante@ch-versailles.fr – facebook SUD Santé Sociaux CH Versailles

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Santé-Social

Virus, le journal de la section Sud Santé sociaux de Versailles

Numéro 130 de Virus, journal de la section Sud Santé sociaux de Versailles

Sages-femmes, Psychologues, Tech de labos, Réa, Diètes, Préparateur en pharmacie et tout un tas de professions descendent dans la rue, à tour de rôle, pour revendiquer des effectifs, une véritable reconnaissance de leurs métiers… Toutes ces luttes sont légitimes, le Ségur ne répondant en rien à l’ensemble des revendications des luttes hospitalières pré-COVID. Mais si nous voulons obtenir satisfaction sur nos revendi-cations, c’est tous ensemble que nous devons agir. Pas question pour autant de voir des revendications disparaître ou d’être noyé dans la masse. C’est bien nos luttes qui ont permis d’avoir des négociations avec le Ségur, il faut donc continuer et amplifier le mouvement pour libérer nos colères et surtout ne pas taire nos revendications. Nous vous donnons rendez-vous en septembre pour un tous ensemble qui sonnera le point de départ d’une nouvelle marée blanche hospitalière.

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Actu Solidaires 78 Santé-Social

Ça craque de partout, il y a urgence !

Tract d’appel à la grève aux urgences de l’hôpital Mignot de Versailles.

Conditions de travail dégradées, perte de sens de notre métier et qualité de travail déplorable, épuisement professionnel, heures supplémentaires à gogo, vacataires et intérimaires s’enchaînent quotidiennement.

Matériels manquants et/ou obsolètes. Locaux trop petits et manque de lits d’aval. Insultes, agressions, personnes alcoolisées sont devenues le quotidien des urgences.

Après la vague COVID qui a submergé tout le monde, le monde d’avant a repris ses marques et c’est aujourd’hui à une vague de patient· e·s dont l’état s’est dégradé pendant la pandémie que doit faire face le service des urgences. Sauf qu’il manque 20 infirmier· e·s sur 65, qu’il manque des aides soignant· e·s, qu’il manque 30% de médecins dans les effectifs et que l’encadrement est aussi en sous-effectif. Impossible de continuer dans ces conditions-là. L’épuisement est général, pas une catégorie de personnel n’est épargnée. Et les arrêts pour épuisement professionnel commencent à tomber. La prise en charge des patient· es avec le minimum de sécurité n’est aujourd’hui plus assuré.

En 12H, une infirmière et/ou une aide-soignante peuvent avoir à gérer jusqu’à 48 patient· e· s, c’est-à-dire consacrer 15 minutes à chacun· e.

A l’UHCD, c’est 1 infirmier· e pour 10 patient· es qui auraient leurs places en USC, du fait de la prise en charge lourde de ces patient· es. C’est 1 infirmier· e pour prendre en charge jusqu’à 25 patient· es le matin à sa prise de service.

Cela fait des années que le malaise persiste aux urgences. Les départs se succèdent et les arrivées sont trop peu nombreuses. L’expérience des partant· es a fait place à de jeunes diplômé· es jeté·es dans le grand bain. L’accompagnement de ces jeunes professionnels ne peut se faire correctement, avec un doublage nécessitant plus de temps.

Après celui du mois de mars pour les urgences pédiatriques, un CHSCT extraordinaire c’est tenu le 29 juin pour les urgences adultes. Il a été demandé un effectif minimum par secteur afin de pouvoir assurer une prise en charge des patient· e· s avec le strict minimum de sécurité. D’autres pistes de travail sur la fluidité de la prise en charge des patient· e· s au sein de l’établissement, mais aussi à l’extérieur ont été abordées. C’est pour toutes ces raisons que les personnels des urgences adultes et pédiatriques seront en grève le lundi 5 juillet.


Section SUD Santé Sociaux du Centre Hospitalier de Versailles – Poste 8059 Mail sudsante@ch-versailles.fr – facebook SUD Santé Sociaux CH Versailles

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Actu Solidaires 78 Santé-Social

8 juillet, Limay : personnel des établissements médico-sociaux en grève

Un mouvement de grève (débrayages) aura lieu :

le JEUDI 8 JUILLET devant la M. A. S. Henri Cuq (Maison d’Accueil Spécialisé) de 10 h à 12 h, 30 avenue Edouard Fosse à Limay.

 Extrait du message du Foyer d’Aide Médicalisé Jacques St-Amaux de Limay : Le médico-social a été sorti des accords Ségur.

Les personnels des établissements médico-sociaux appellent à un mouvement de grève, sous forme de débrayages dans leurs établissements (15 au total sur notre territoire) le jeudi 8 juillet. Ce mouvement sera reconductible jusqu’à obtention que l’accord s’applique à toutes les professions auprès des usagers (professionnels de santé, éducatif, technique, administratif… , tous ont pris de plein fouet la crise sanitaire).
Seules les professions paramédicales (aides médico psychologique, aides soignant(e)s), bénéficieront des 183 euros du Ségur. Les éducateurs spécialisés, les moniteurs éducateurs, les personnels techniques, les lingères, les personnels des ESAT, les personnels administratifs sont oubliés. Or, ils ont été solidaires dans le combat contre la COVID, et le sont au quotidien tout au long des années. Le Ségur ne sera appliqué qu’au 1er janvier 2022, alors qu’il est déjà effectif dans les établissements publics, les EHPAD… Plusieurs syndicats, accompagnés d’associations de parents, ont déjà manifesté ailleurs en France pour dénoncer l’exclusion de toute une partie des professionnels de santé des accords prévoyant une augmentation de 183 € net mensuel pour l’ensemble des personnels des hôpitaux et des maisons de retraite. 

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