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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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En grève ! Rail Répression Violences policières

Contre les violences policières, Sud Rail “quand on touche à l’un d’entre nous, on touche à tout le monde”

Grosse colère. Ce samedi 25 mars, Fabien Villedieu, délégué syndical SUD-Rail, a indiqué sur BFMTV, qu’un cheminot, militant du syndicat, est devenu borgne de l’oeil gauche. Une grenade de désencerclement aurait explosé près de lui, lors de la manifestation à Paris du jeudi 23 mars contre la réforme des retraites

« Une journée noire » mardi 28 mars à la SNCF

Selon Fabien Villedieu, cet agent de la SNCF, père de trois enfants, qui travaille dans les ateliers de matériel de TGV, aurait été gravement blessé à cause d’un bout de plastique qui lui serait rentré dans l’oeil. « Il y a de la colère », a réagi Fabien Villedieu. 

« La SNCF, c’est une grande famille. Et quand on touche à l’un d’entre nous, on touche à tout le monde », a-t-il poursuivi, indiquant qu’il y aurait des « conséquences ». En l’occurrence, Fabien Villedieu annonce qu’il y aura une « journée noire à la SNCF » : « les collègues cheminots vont se mettre massivement en grève ».

Plus largement, le syndicat a dénoncé dans un communiqué «l’explosion des violences policières». «À Paris, plusieurs militant-e-s SUD-rail ont subi des attaques policières totalement incontrôlées et incontrôlables», dénonce l’organisation syndicale, citant le cas du cheminot blessé à l’oeil et d’un autre, qui aurait été «roué de coups» et qui aurait eu «le crâne ouvert».


Un de nos camarades a été mutilé par la police : le gouvernement et le préfet de police de Paris doivent rendre des comptes

Sébastien, un syndicaliste de SUD-Rail, cheminot dans un atelier Matériel depuis plus de 25 ans et père de trois enfants, a été éborgné par la police de Gérald Darmanin et Laurent Nunez. Jeudi, dans la manifestation parisienne, notre camarade a perdu son œil suite à l’éclat de grenade de désencerclement.

Le pouvoir en place a franchi la ligne de trop ! Il ordonne aux forces de l’ordre d’utiliser des armes de guerre pour faire taire la contestation sociale dans le pays. Les grenades de désencerclement sont répertoriées en catégorie matériel de guerre par le Code la Sécurité Intérieure. Le même jour, une manifestante a eu un doigt arraché à Rouen par une grenade.

La fédération SUD-Rail et l’Union syndicale Solidaires condamnent avec la plus grande fermeté ces violences disproportionnées et illégales. Nous exigeons immédiatement une réponse de celles et ceux qui sont responsables de ces actes criminels. La gestion policière d’une crise politique et sociale a pour conséquence de mettre en grave péril de plus en plus de manifestant.es

Depuis le passage en force avec le 49-3, il y a une accélération des violences policières contre les manifestant.es. Cette violence qui rappelle celle exercée ces dernières années contre la jeunesse dans les quartiers populaires, contre les syndicalistes ou contre le mouvement des Gilets Jaunes, est inacceptable. Elle révèle une stratégie de la terreur et du pourrissement organisée au sommet de l’État.

Où est la démocratie quand un gouvernement interdit les rassemblements et manifestations, réprime, tabasse, mutile le mouvement social ?

La fédération SUD-Rail et l’Union syndicale Solidaires, en lien et soutien avec la famille de notre militant, mettront tout en œuvre afin que cet acte soit puni à la hauteur de son niveau de violence. En signe de solidarité, nous appelons les travailleuses et travailleurs à se mobiliser le plus fortement possible ces prochaines heures et ces prochains jours.

Faire reculer ce gouvernement, c’est le combat de notre camarade mutilé ! C’est ce que nous allons réussir le plus vite possible !

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Actu Solidaires 78 Défense de nos libertés Répression Ressources juridiques

Fiche : La garde à vue en 10 questions

Version actualisée (décembre 2019)

Un policier ou un gendarme n’a pas tous les droits. Il peut vous demander vos papiers (c’est le relevé ou contrôle d’identité), vous emmener au poste ( c’est la vérification d’identité), vous interpeller (c’est la garde à vue).

La garde à vue est une mesure de privation de liberté prise par un officier de police judiciaire pour « maintenir à la disposition des enquêteurs une personne soupçonnée d’un crime ou d’un délit ».

Cette mesure doit constituer l’unique moyen de parvenir à certains objectifs comme empêcher que la personne ne modifie les preuves, ne fuit ou ne consulte ses complices.
Mais même en garde à vue, vous avez des droits à faire respecter, calmement et poliment (si possible) pour éviter toute accusation d’outrage et rébellion.

Plus de 800 000 gardes à vue ont lieu chaque année : chacun-e d’entre nous, dans sa vie privée ou dans son activité militante peut y être confronté-e.

On a le droit de prévenir un proche ?

Oui. C’est à l’intéressé-e d’en faire la demande : Toute personne placée en garde à vue peut, à sa demande, faire prévenir, par téléphone, une personne avec laquelle elle vit habituellement ou l’un de ses parents en ligne directe, l’un de ses frères et soeurs ou son curateur ou son tuteur de la mesure dont elle est l’objet. Elle peut en outre faire prévenir son employeur. Lorsque la personne gardée à vue est de nationalité étrangère, elle peut faire contacter les autorités consulaires de son pays. Dans ce cas, elle fournit un numéro.
Il n’y a pas d’entretien direct entre la personne gardée à vue et son destinataire, c’est le policier qui passe l’appel. Ce droit doit intervenir dans les trois heures qui suivent le placement en GAV. Dans certaines affaires, l’OPJ peut refuser, mais il doit alors en informer le procureur qui seul a le pouvoir de décider.
De plus, l’OPJ peut autoriser la personne en GAV qui en fait la demande à communiquer, par écrit, par téléphone ou lors d’un entretien, avec les personnes mentionnées ci-dessus s’il lui apparaît que cette communication n’est pas incompatible avec les objectifs de la GAV. L’OPJ détermine le moment, les modalités et la durée de cette communication, qui ne peut excéder trente minutes et intervient sous son contrôle, le cas échéant en sa présence ou en la présence d’une personne qu’il désigne.

On a le droit de garder le silence ?

Oui, on a le droit, lors des auditions, après avoir décliné son identité, de faire des déclarations, de répondre aux questions posées ou de se taire.
Il n’empêche cependant pas l’OPJ de poser les questions qu’il juge nécessaires, même si on refuse d’y répondre.
Conseil : on a tout intérêt à ne pas répondre aux questions afin de ne pas communiquer d’éléments qui pourraient être ensuite réutilisés à son encontre. C’est aussi utile pour ne pas charger involontairement une autre personne également en garde à vue… ou risquer d’être contredit par un tiers … même si cela peut allonger un peu la durée de la GAV.

Et physiquement ?

  • Le menottage n’est pas automatique. Il s’effectue lorsque la personne interpellée est susceptible d’être dangereuse pour elle-même ou pour autrui ou lorsque celle-ci est susceptible de prendre la fuite.
  • Les policiers doivent vous donner la possibilité de boire lorsque vous le désirez.. Et sauf exceptions circonstancielles, les personnes gardées à vue doivent être alimentées avec des repas chauds, aux heures normales, et composés selon les principes religieux dont elles font état ».

On a le droit à un-e avocat-e ?

0ui, c’est à l’OPJ d’informer la personne de cette possibilité. Elle peut y renoncer. Elle peut également revenir sur ce refus à tout moment. Soit le/la gardé-e à vue désigne un avocat, et alors le policier doit tout faire pour le joindre, soit il demande la désignation d’un avocat d’office. Dans ce cas, le policier doit accomplir les démarches nécessaires, mais il n’est pas responsable du résultat : c’est au Barreau de prévoir une permanence.
Si la personne en GAV a demandé que l’avocat assiste à ses auditions, la première audition, sauf si elle porte uniquement sur les éléments d’identité, ne peut débuter sans la présence de l’avocat choisi ou commis d’office avant l’expiration d’un délai de deux heures suivant l’avis adressé par l’OPJ. Si l’avocat se présente après l’expiration de ce délai alors qu’une audition est en cours, la personne peut demander à l’interrompre afin de lui permettre de s’entretenir avec son avocat pendant 30 minutes, soit l’audition continue en présence de l’avocat. Le procureur de la République peut autoriser, par décision écrite et motivée, sur demande de l’officier de police judiciaire, que l’audition débute sans attendre l’expiration du délai de deux heures. La rencontre avec l’avocat est limitée à 30 minutes. Elle doit s’effectuer en tête-à-tête, en principe dans un local réservé à cet usage.
Depuis la loi d’avril 2014, la personne gardée à vue bénéficie du droit d’être assistée d’un avocat lors de tous les interrogatoires et confrontations.
L’avocat peut être désigné par la personne gardée à vue ou par le proche qui a été prévenu lors du placement en GAV.
La personne placée en GAV peut demande à bénéficier d’un avocat gratuit, désigné par le bâtonnier.

Quelle fouille ?

Les mesures de sécurité ayant pour objet de s’assurer que la personne gardée à vue ne détient aucun objet dangereux pour elle-même ou pour autrui ne peuvent consister en une fouille intégrale. Seuls sont autorisés :
– La palpation de sécurité, pratiquée par une personne du même sexe au travers des vêtements,
– L’utilisation de moyens de détection électronique,
– Le retrait d’objets et d’effets pouvant constituer un danger pour la personne ou pour autrui,
– Lle retrait de vêtements, effectué de façon non systématique et si les circonstances l’imposent.

La Vérification d’identité, c’est pareil ?

Non, la vérification d’identité effectuée par un officier de police judiciaire (OPJ), le plus souvent au poste de police, ne peut durer plus de 4 heures. Cette mesure n’a pour seul but que de déterminer l’identité de la personne qui en fait l’objet. Il y est mis fin dès le but atteint. Il ne s’agit pas d’une garde à vue. Toutefois la vérification d’identité fait l’objet d’une procédure définie par le Code de Procédure Pénale, et garantit à la personne qui en fait l’objet le droit d’aviser une personne de sa famille.
Les policiers ont 4 heures pour établir votre identité ; au delà de ce délai, ils doivent vous relâcher ou vous placer en garde à vue.
Tous les moyens, sous réserve de leur prise en compte par la police (témoignage d’un tiers, quittance de loyer, appels téléphoniques,…) peuvent être utilisés pour établir votre identité.
En cas d’impossibilité d’établir votre identité, la police peut prendre vos empreintes et une photo, et si vous le refusez, vous risquez 3 mois de prison et 3 750 euros d’amende…

Conseils:

♦ Ne répondez qu’aux questions qui ont un rapport avec la vérification d’identité.
♦ Demandez à informer le Procureur ou toute personne de votre choix.
♦Vérifiez avant de signer le procès verbal qu’il mentionne la raison et qu’il précise que les policiers vous ont bien informé de vos droits.
♦ Ne signez le procès-verbal que si vous êtes d’accord avec son contenu.

Quelle durée de garde à vue ?

La durée de la garde à vue est de 24 heures.
Elle ne peut être prolongée jusqu’à 48 heures que si la peine encourue est d’au moins 1 an d’emprisonnement.
Pour les affaires particulièrement complexes et graves, la prolongation peut être aller jusqu’à 72 heures (voire 96 heures ou 120 heures, en cas de risque terroriste), sur décision du juge des libertés et de la détention (JLD) ou du juge d’instruction.
La garde à vue démarre généralement au moment de l’interpellation.
La garde à vue entraîne des droits qui doivent être notifiés par procès-verbal immédiatement au moment du placement en garde à vue dans une langue que la personne comprend.

On peut voir un médecin ?

Oui, à tout moment au cours des premières 24 heures, on peut demander un examen médical. C’est le policier qui choisit le médecin et en attendant sa venue, la GAV se poursuit normalement. En cas de prolongation, un nouvel examen est possible.

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Écologie Énergie Histoire Idées, débats, cultures Industrie Répression

Mercredi 8 mars – Ciné débat La Syndicaliste aux Mureaux

CINE-DEBAT

Journée internationale pour   les droits des femmes

Mercredi 8 mars 2023 – 20h

Séance unique – entrée gratuite

La syndicaliste, film de Jean-Paul Salomé, avec Isabelle Huppert

                                                                                                                                Cinéma Frédéric Dard Les Mureaux

A l’occasion du 8 Mars 2023, présenter ce combat courageux d’une syndicaliste et lanceuse d’alerte est particulièrement d’actualité. Car il y a de plus en plus de judiciarisation des actes militants, de femmes malmenées parce que femmes (inégalités de salaire, projet de loi Retraites etc..), mise en avant de l’énergie nucléaire sans débat …

La Syndicaliste rappelle une histoire vraie de 2012 rapidement étouffée : celle de Maureen Kearney, syndicaliste à Areva, retrouvée chez elle ligotée à une chaise, la lettre A scarifiée sur le ventre. Engagée dans un combat contre sa direction pour dénoncer des transferts de technologie nucléaire entre la France et la Chine via EDF… elle porte plainte, mais tout un système économique, politique et judiciaire semble vouloir sa perte : de victime de viol, elle devient inculpée !

Adapté du livre-enquête éponyme de Caroline Michel-Aguirre, le réalisateur le reprend point par point, dans un montage d’une belle intelligence. Tout est vrai dans cet exemplaire thriller qui tient en haleine !

De quoi être convaincu.es que nous devons continuer à défendre nos droits et nos vies, sans relâche. Collectivement nous sommes plus fort.es !

Soirée co-organisée par la municipalité des Mureaux et Attac 78 Nord pour le débat.

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Actu Solidaires 78 Poste / Télécom Répression

Lundi 27 février Rassemblement 8h30 à Guyancourt en soutien à Vincent de Sud PTT 78

Notre camarade Vincent Fournier, secrétaire de Sud Poste 78, subit une répression féroce depuis plusieurs années…

Un rassemblement de soutien est organisé lundi 27 février à 8 h 30 à Guyancourt devant la direction départementale à l’occasion de sa 10e comparution devant la Commission consultative paritaire, le conseil de discipline de la boîte (!!!)

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En grève ! Répression Retraites

Violences policières sur le campus Condorcet : le ministère de l’ESR doit se positionner

Depuis décembre, des étudiant-e-s partout en France se mobilisent chaque semaine en Assemblée générale contre la réforme des retraites et contre la précarisation des conditions de vie et d’études. Le lundi 23 janvier au soir, faute de salle consacrée à la vie étudiante, 29 étudiant-e-s ont tenté d’occuper l’Espace associatif et culturel du Campus Condorcet de l’EHESS. En moins de 30 minutes, ce n’est pas la présidence qui est venue dialoguer mais la police qui est venue réprimer. Grâce à une forte mobilisation sur le Campus Condorcet qui a réuni étudiant-e-s et personnels, les pouvoirs publics ont pu être interpellés pour demander la libération de nos camarades. Car au cours de cette garde à vue, de nombreuses violences ont été commises par la police. Les étudiant-e-s n’ont pas pu se nourrir, boire, voir des médecins même lorsqu’ils étaient inconscients ou avec le visage en sang. Si les violences policières sont malheureusement récurrentes, celles-ci avaient clairement un objectif politique : briser la mobilisation étudiante par la force. Cette garde à vue collective, ignoble et brutale va à l’encontre de la volonté étudiante de s’organiser dans un mouvement social qui concerne le pays entier.

L’intervention à l’EHESS est la démonstration d’une recrudescence policière au sein des espaces universitaires depuis plusieurs années. Cette intervention policière est le second pas dans la répression de la contestation étudiante. Tandis qu’à Strasbourg une Assemblée générale a été délogée par des CRS, un pas supplémentaire dans la répression a encore été franchi au campus Condorcet. Nous condamnons avec la plus grande fermeté ces recours à la violence à l’initiative des chef-fe-s d’établissement qui vont à l’encontre de la franchise universitaire, garante des libertés d’expression et de mobilisation au sein des universités, même si celle-ci s’avérait être bruyante. De plus, la présence d’intérêts privés, comme l’incarne le Campus Condorcet, ne garantit plus la franchise universitaire et met à mal les espaces de solidarité étudiante.

De même pour les poursuites judiciaires, nous sommes inquiet-e-s et incertain-e-s. Grâce à la mobilisation sur l’EHESS, le président du Campus Condorcet, Pierre-Paul Zalio, s’est engagé à ne pas poursuivre les étudiant-e-s. Pourtant, nous ne savons pas quelles seront les suites de la répression policière contre les 29 étudiant-e-s mobilisé-e-s. Pour cela, nous demandons la plus grande solidarité envers nos camarades étudiant-e-s brutalisé-e-s et nous interpellons le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, qui doit se positionner sur cette recrudescence d’interventions policières brutales sur nos campus. Le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche doit rappeler aux président-e-s d’université de ne faire intervenir la police qu’en cas de crimes ou délits graves, comme le veut la franchise universitaire.

Le potentiel de mobilisation étudiante et de sa conjonction avec les travailleur-euse-s est puissant. Le gouvernement le sait et en a peur. Nous soutenons la mobilisation des étudiant-e-s pour défendre leurs retraites, en solidarité avec toutes et tous les travailleur-eus-es. Nous appelons à continuer le mouvement social, à amplifier la journée du 31 pour frapper encore plus fort que le 19 janvier.

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Luttes logement Répression

Perquisition du local du DAL Plaisir

Suite à la PERQUISITION de notre LOCAL ASSOCIATIF des Yvelines


Quartiers populaires et bénévoles associatifs, la souffrance en État de siège !

De quels faits parle-t-on ?

Mercredi 11 janvier à 20h, notre local de Plaisir situé au cœur du quartier populaire du Valibout a été perquisitionné par la police ! Le local était vide et fermé à clef : porte défoncée, meubles ouverts ou retournés, dossiers personnels de nos adhérent-e-s jetés au sol.

L’opération fait suite à un signalement de la Brigade Anti Criminalité (BAC) de Plaisir. Ce n’est pas un point de détail car plusieurs bénévoles du DAL, extérieurs au quartier, se sont retrouvés témoins malgré eux d’interpellations et de violences particulièrement brutales de la part de la cette brigade dont nous dénonçons les méthodes depuis des années.

D’après le commissaire de la brigade cynophile de Fontenay le Fleury, leur chien aurai « marqué » la porte du DAL en reniflant une odeur de stupéfiant, justifiant la perquisition. Les fonctionnaires de police n’ont trouvé ni stupéfiants ni dealers dans les lieux.

Aujourd’hui, nous sommes empêchés de mener nos actions associatives, bénévoles et militantes à cause d’une intervention des forces de l’ordre dans un quartier en véritable état de siège depuis plusieurs semaines. En effet, nous assistons à une intensification sans précédents de la présence policière au Valibout.

Ce quartier classé prioritaire fait l’objet comme tant d’autres quartiers de France d’un programme de démolition de logements sociaux, ceux du Valibout ont en plus la particularité d’avoir été récemment rénovés.

Depuis l’information de ce projet, une mobilisation est portée par les habitant-e-s au côté du DAL afin de dénoncer ces démolitions. Cette mobilisation nous a conduit à organiser une première manifestation (cf.photos ci-dessous) en octobre dernier. Depuis lors, les autorités locales n’ont cessés de nous calomnier et de tenter de jeter le discrédit sur nos actions et nos justes revendications par voie de presse, en réunion publique, et aujourd’hui par la voie policière.

Ces procédés sont inadmissibles dans un État de droit et pour montrer notre juste détermination, nous organisons le  Quartier du VALIBOUT

Manifestation le mercredi 1er février 2023

19H devant le local du DAL, au 7 rue Maximilien de Robespierre à Plaisir (78370)

pour un départ en cortège à 19H30.

Contact médias : hlm@droitaulogement.org / 06.01.10.36.79

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Actu Solidaires 78 Éducation Répression

Soutien au lycée Joliot-Curie, notre camarade Kai TERADA doit être réintégré : rassemblement le 30/11 à 14h30

Mercredi 30 novembre 2022 à 14h30 Place Jacques Bainville, Métro Solférino

Communiqué de personnels du lycée Joliot-Curie de Nanterre

Appel Joliot au 3011

Notre communiqué / appel au rassemblement

SUD éducation 92 appel au 30 11


Interpellez vous aussi le ministre !
Kit de soutien disponible sur le site dédié :https://www.soutienakaiterada.org/kit-de-soutien
Vous pouvez envoyer un message personnel, d’une AG, des représentant·e·s au CA, etc. pour demander au ministre d’examiner le recours de Kai Terada.
Notre lettre au ministre : Recours_kai_terada__sud_education_92

Kai Terada interpelle le ministre au salon de l’éducation vendredi 25 novembre (lien vers la vidéo)

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Collectivités territoriales Conditions de travail Répression Ressources juridiques

Le guide du dé-management

Pourquoi ce Guide ?
Les politiques d’austérité infligées aux services publics opèrent
une transformation des méthodes RH qui s’appuient, entre autre, sur une conception, une idéologie de l’organisation du travail issue de l’entreprise privée.

Nos collectivités territoriales n’en sont plus épargnées. Nous faisons face à…

Un système qui se développe pour s’imposer sur l’ensemble du territoire ;

Un système mené par une technostructure qui uniformise les procédés de la plus petite Commune à la plus grosse Région ou Département ;

Un système qui prône l’évaluation du « savoir être », gratifie le « mérite » et les « talents » de celles et ceux qu’il qualifie de « collaborateurs » et qui brutalise les agent·es les plus engagé·es dans leurs missions de services publics, celles et ceux qui interrogent le sens, les moyens et l’intérêt des populations ;

Un système qui laisse de moins en moins de possibilité d’action collective parce qu’il détruit progressivement toutes les règles communes en mettant les agent·es en concurrence entre eux/elles ;

Un système renforcé par une chaine hiérarchique ultra verticale et incarnée par des individus qui trouvent souvent là un super terrain de jeu quand le seul intérêt de leur fonction est l’exercice du pouvoir.

Les syndicats de notre Fédération sont témoins des dégâts occasionnés par la généralisation des pratiques « managériales » violentes.

Nos collègues, victimes de ce système, tombent malades et certain·es se suicident.

Nous accueillons nos collègues maltraité·es, recueillons leur parole, leurs témoignages, les soutenons, les accompagnons… et nous retrouvons donc nous aussi, de fait dans une gestion individuelle des conséquences.

Pour mettre à bas ce système, il faut l’analyser, le démasquer, nommer clairement « la violence managériale » en contrant notamment toutes les tentatives des employeurs et directions d’atténuer et de masquer la brutalité du lien de subordination (avec leur « non bien-être au travail », leur « risque psycho-social », leur « management non optimal », etc.).

C’est donc sur la base de notre expérience syndicale menée auprès de collègues et d’équipes, appuyée par les recherches et analyses de sociologues, historiens, psychanalystes… que nous avons décidé de rédiger ce guide pour aborder de front ce sujet qui n’épargne maintenant plus aucune collectivité, établissement.

Et parce que comprendre, décoder ne suffit pas… Il faut pouvoir aussi se protéger, nous y avons joint en page centrale un kit de survie en milieu hostile pour agir dès les premières manifestations de violence organisationnelle et managériale.

Page 3 : Pourquoi ce guide ?

  • Page 6 : Le management, c’est quoi ?
  • Page 6 : D’où vient-il ?
  • Page 9 : Comment fonctionne-t-il ? À quoi ressemble-t-il ?
  • Page 11 : À quoi sert-il ?
  • Page 14 : De quoi s’habille-t-il ?
    • Page 14 : du langage managérial – la novlangue
    • Page 15 : Le happy management
  • Page 17 : Les conséquences du management
    • Page 17 : Sur les agent·es
    • Page 20 : Sur les populations et le service public

Page 21 : Le Management, comment le combattre ?

  • Page 21 : Comprendre le rôle essentiel de la hiérarchie
    • Page 22 : À quoi sert la hiérarchie ?
    • Page 23 : Les expressions de la violence managériale par la hiérarchie
  • Page 25 : Supprimer le lien de subordination et le devoir d’obéissance
  • Page 26 : Repenser la fonction d’encadrement
    • Page 29 : Se débarrasser de la pression de l’entretien annuel d’activité
    • Page 30 : Recréer partout du collectif

Page 32 : Pour conclure…

  • Page 33 : Une petite fable (quoique) managériale

Page 34 : Qui sommes-nous ?Guide du démagement

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