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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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antifascisme Défense de nos libertés Répression

Tribune collective “Contre une démocratie bâillonnée, défendons les libertés publiques !”

Tribune collective publiée sur Médiapart

Ces derniers jours ont été marqués par une nette aggravation des atteintes à la liberté syndicale, aux libertés d’expression et de manifestation. L’accumulation convergente de divers moyens de répression et d’intimidation contre des acteurs du débat public, en raison de leur positionnement sur les termes du conflit israélo-palestinien, constitue une limitation inacceptable du pluralisme démocratique.

Après l’appel à interdiction systématique des « manifestations pro-palestiniennes » lancé par Gérald Darmanin à l’automne 2023, immédiatement recadré par le Conseil d’État, des centaines d’amendes et de nombreux placements en garde à vue ont été décidés, notamment à l’encontre de personnes racisées.

Les atteintes aux libertés ont désormais franchi de nouveaux caps : l’interdiction administrative – finalement suspendue – de la marche du 21 avril 2024 et l’interdiction par arrêté préfectoral, notamment pour risque de « trouble à l’ordre public » d’une conférence organisée par l’association  Libre Palestine ».

À ces interdictions s’ajoutent les convocations par les services de police de l’une de ses intervenantes, par ailleurs candidate aux élections européennes ainsi que d’une présidente de groupe parlementaire, lesquelles interviennent après l’ouverture de plusieurs autres enquêtes judiciaires contre des militant·es, membres d’organisations syndicales (CGT, Solidaires, Sud Rail, Sud Aérien) et politiques pour des faits d’apologie du terrorisme.

Dans ce contexte, nous exprimons notre plus vive préoccupation devant des interprétations extensives et aléatoires du délit d’apologie du terrorisme et de la notion d’ « ordre public », ayant pour objet ou pour effet d’intimider lourdement des militants associatifs, syndicaux ou politiques.

Nous tenons ainsi à alerter l’ensemble des acteurs institutionnels concernés, de même que l’opinion publique, quant à l’existence de mécanismes de procédures bâillons ayant pour conséquence, in fine, l’éviction de certain·es militant·es associatifs, syndicaux ou politiques du débat public.

L’accumulation de décisions de ce type de la part des autorités administratives, policières et judiciaires s’inscrit dans un mouvement plus large qui tend à réprimer des formes toujours plus diversifiées de contestation sociale ou politique. Ces tentatives d’intimidation se font au demeurant à l’aide d’outils juridiques toujours plus nombreux (interdictions de manifester, gardes-à-vue préventives, tentatives de dissolutions ou retraits d’agrément ou de subventions d’associations, etc.). Leur dévoiement est d’ailleurs dénoncé par l’ONU, le Conseil de l’Europe, le Défenseur des droits et les organisations de défense des droits humains.

Les moyens préventifs, coercitifs et répressifs ne doivent pas servir à orienter ou restreindre le débat public. Nous appelons l’ensemble des magistrat·es à redoubler de vigilance afin de ne pas réduire la justice à un outil de censure du débat démocratique, alors qu’elle est censée être le dernier rempart des libertés publiques et individuelles.

Nous réaffirmons son rôle fondamental de contrôle du respect des garanties prévues par le code de procédure pénale et par la Convention européenne des droits de l’Homme, spécifiquement lorsqu’il est fait recours à des mesures privatives de liberté telles que la garde-à-vue. Le principe d’interprétation stricte de la loi pénale commande aux magistrat·es de se prémunir contre toute interprétation extensive des textes d’incriminations de ces infractions.

Nous exprimons, par suite, notre attachement à une conception ouverte et équilibrée de la liberté d’expression et de contestation en démocratie, constitutionnellement protégées.

Premier·es signataires

  • Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l’homme (LDH)
  • Sophie Binet, secrétaire générale de la Confédération Générale du Travail (CGT)
  • Fatima-Ezzahra Benomar, présidente de Coudes à Coudes
  • Murielle Guilbert, déléguée générale d’Union syndicale Solidaires
  • Judith Krivine, présidente du Syndicat des avocats de France (SAF) 
  • Kim Reuflet, présidente du Syndicat de la magistrature (SM)
  • Benoit Teste, secrétaire général de la Fédération Syndicale Unitaire (FSU)
  • Marie-Pierre Vieu-Martin, co-présidente de la Fondation Copernic
  • Youlie Yamamoto, porte-parole d’Attac France

Soutenu·es par :

Syndicats

  • CGT Interieur-Police
  • Fédération Syndicale Étudiante (FSE)
  • Union syndicale de la psychiatrie (USP)
  • Union syndicale des étudiants de France (UNEF)
  • Union étudiante
  • Syndicat National des Personnels de l’Education et du Social, SNPES-PJJ/FSU 
  • Syndicat national de l’enseignement supérieur, SNESUP-FSU

Associations et collectifs

  • Action Justice Climat Paris  
  • Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (ACORT)
  • Association des Marocains de France (AMF)
  • Association féministe Apel-Égalité
  • Association France Palestine Solidarité (AFPS)
  • Collectif marche du 21 avril
  • Comité de soutien à Hanane Ameqrane
  • Coordination des comités de défense des quartiers populaires
  • Collectif féministe contre le cyberharcèlement
  • Collectif national pour les droits des femmes (CNDF)
  • Droit au logement (DAL)
  • Emmaus Roya
  • Embrase le monde 
  • Femmes Egalité 
  • Generation.s 46
  • Greenpeace
  • Groupe d’information et de soutien des immigré·es (GISTI) 
  • Institut de recherche de la FSU (IR-FSU)
  • Les Effronté·es
  • Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s -FASTI
  • La Cimade
  • Le mouvement de la paix
  • Le Planning familial
  • Le Paria
  • La Relève Féministe
  • Marche féministe antiraciste
  • Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) 
  • Nos Révolutions
  • Pôle de Renaissance communiste en France
  • Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR)
  • Roya citoyenne
  • Riposte Alimentaire
  • Vivre Ensemble Solidaires en Métropole Tourangelle (VESEMT 37)
  • RED Jeunes
  • Union juive française pour la paix (UJFP)
  • Utopia 56

Organisations politiques

  • Ensemble
  • La France insoumise (LFI)
  • Le Parti socialiste (PS)
  • Les Écologistes 
  • Gauche écosocialiste (GES)
  • Gauche démocratique et sociale (GDS)  
  • Parti communiste français (PCF)
  • Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF)
  • Parti de Gauche (PG)
  • Parti Ouvrier Indépendant (POI)
  • Pour une Ecologie Populaire et Sociale (PEPS)
  • Révolution Écologique pour le Vivant (REV)
  • Nouveau parti anticapitaliste (NPA)
  • Union Communiste Libertaire (UCL)

Signatures individuelles

  • Arié Alimi, avocat et auteur 
  • Anissa Baaziz, militante du Front de mères 
  • Amal Bentounsi, Collectif marche du 21 avril
  • Farid Bennaï, militant Front uni, des immigration et des quartiers populaires
  • Wiam Berhouma, militante anti-raciste, maire adjointe de Noisy-le-Sec
  • Claire Bornais secrétaire national de la FSU
  • Svadphaiphane Boulomsouk, artiste
  • Youcef Brakni, membre de l’Assemblée des quartiers populaires et non pas Parlement
  • Aliti Burhan, AIR
  • Claude Calame, historien EHESS, Paris, membre Conseil Scientifique d’ATTAC et LDH
  • Laurence de Cock, essayiste et historienne
  • Mouhieddine Cherbib, comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie
  • Vanessa Codaccioni, professeure des universités 
  • Laurence Cohen,  ancienne sénatrice 
  • David Dufresne, écrivain, réalisateur, Au poste
  • Françoise Davis, réalisatrice 
  • Nacer El Idrissi, Association des Travailleurs Maghrébins de France 
  • Jean-Baptiste Eyraud, Droit au logement (DAL)
  • Delahaye Gérard, Fondation Copernic 
  • Michelle Guerci, journaliste, militante féministe antiraciste
  • Magi Irving, Le Média
  • Pierre Jacquemain, journaliste
  • Magda Jouini, militante du Front de Mères et actrice de terrain
  • Raphaël Kempf, avocat
  • Pierre Khalfa, économiste, Fondation Copernic 
  • Fadi Kassem, Pôle de Renaissance communiste en France
  • Lisa Lap, Le Média
  • Léna Lazare, membre des Soulèvements de la terre 
  • Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire
  • Claire Le Strat, politiste, CoudeS à CoudeS
  • Carlos Lopez, membre du CDFN de la FSU
  • Frédéric Lordon, philosophe et économiste
  • Caroline Mecary, Fondation Copernic
  • Jean Malifaud, Fondation Copernic 
  • Christian Martinez Perez, CGT, sociologue
  • Bertrand Mertz, avocat
  • Ugo Palheta, MCF à l’Université de Lille
  • Lisa Noyal, journaliste indépendante
  • Dominique Paturel, PEPS
  • Willy Pelletier, sociologue
  • Pablo Pillaud-Vivien, Regards
  • Edwy Plenel, journaliste (Mediapart)
  • Juliette Polya-Somogyi, co-fondatrice de ODED 32 (Observatoire des Extrêmes Droites (Gers)
  • Raymonde Poncet, EÉLV Les Écologistes
  • Lorraine Questiaux, avocate
  • Lana Sadeq, Forum Palestine Citoyenneté
  • Éléonore Schmitt, Union étudiante
  • Laurent Sorel, conseiller de Paris FI 
  • Karel Talali, Union Étudiante
  • Stéphane Tassel, secrétaire national FSU
  • Gwenn Thomas-Alves, Union Syndicale Lycéenne
  • Anne Tuaillon, présidente de l’AFPS
  • Louis Weber, Les Editions du Croquant
  • Pedro Vianna, poète, homme de théâtre
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Défense de nos libertés Répression

Libertés publiques…un pas de plus dans la répression !

Depuis quelques semaines, on a vu se multiplier les convocations de militant·es, et une vague de criminalisation de l’action syndicale, plus particulièrement autour du soutien à la Palestine : convocations par la police de militant·es de Solidaires étudiant·es ensuite poursuivi·es pour apologie du terrorisme, convocation d’un militant de Sud rail, et déjà y a quelques mois pressions sur le représentant de Sud aérien.

La nouvelle hier de la condamnation du représentant de la CGT du Nord à un an de prison avec sursis pour un simple mot dans un tract nous a atterré·es… et nous lui témoignons tout notre soutien.

Tandis que le génocide est en cours à Gaza, ce gouvernement choisit de s’attaquer aux milieux syndicaux, associatifs, ou politiques, au nom de l’ordre public, et sur des critères flous et plus que discutables, en instrumentalisant les massacres du 7 octobre.

Comment ne pas y voir une dérive grave de ce gouvernement au pouvoir, qui encourage, valide et cautionne les convocations policières, les décisions préfectorales et les décisions de justice qui vont dans ce sens?

L’interdiction de la marche contre le racisme et les violences policières du 21 avril, pour risques à l’ordre public, semble également signer une nouvelle ère : celle où l’on ne peut plus mettre le motif de violence policière comme motif d’une manifestation. La manifestation du 19 septembre suite au meurtre de Nahel avait pourtant été autorisée.

Depuis plusieurs années, Solidaires alerte sur les dérives autoritaires de ce gouvernement, sur les attaques régulières contre des libertés publiques, nos libertés syndicales, de manifestation, de grève..

Les milieux militant-es écologistes, et les méthodes de plus en plus “musclées” d’interpellations ne sont pas en reste. Un militant de SUD Education a été interpellé et mis en garde à vue 96h pour participation à une mobilisation écologiste comme Lafarge, comme nombres de participant-es à ces actions.

Le climat ultra sécuritaire autour des Jeux Olympiques et paralympiques explique-t-il cette accélération? S’agit-il d’une stratégie globale de ce gouvernement pour donner des “gages” vis à vis des idées de l’extrême droite dans une visée électoraliste?

Après notamment la loi sur le séparatisme, qui sert à faire un “tri” dans les associations, à dissoudre des organisations jugées trop radicales, on voit bien que c’est un pas de plus qui est franchi.

Les annonces de G. Attal sur l’école, basées sur un retour à l’autorité et à la sanction (y compris pénale) comme centre de la politique éducative est dénoncée par l’ensemble des syndicats, y compris par l’Unicef (sur la politique pénale des mineurs de la France qui bafoue la convention internationale des droits de l’enfant).

Solidaires, tout comme l’ensemble des organisations du mouvement social défendeuses des libertés publiques, soutient les militant·es qui subissent cette répression, et continuera de dénoncer et de se battre pour les libertés publiques, fondements d’une démocratie.

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Défense de nos libertés Éducation Répression

Plainte du ministre Darmanin contre Olivier Couzon : soutien à notre camarade de SUD Éducation !


Vendredi 19 avril, notre camarade Olivier Couzon, de SUD éducation 29, a été entendu au commissariat de Brest suite à une plainte déposée par le ministre Gérald Darmanin pour diffamation à l’encontre de la police et de la gendarmerie.

En cause, la publication d’un article dans le journal syndical contenant les propos suivants : « Ce questionnement est important quand on connait la culture droitière, misogyne et homophobe sous de trop nombreux képis. Les enquêtes de Médiapart révélant l’existence de groupuscules nazis dans certaines casernes, les groupes de discussions racistes des policiers et gendarmes, ou la participation récente de militaires en civil à la répression des dernières émeutes de banlieues ne plaident pas en faveur du républicanisme des militaires. ».


Nous apportons tout notre soutien à notre camarade et à SUD éducation 29, mis en cause par un ministre qui s’assoit ainsi sur la liberté syndicale et poursuit l’entreprise de répression anti-syndicale bien affirmée ces dernières années, dans l’éducation comme ailleurs.

Le dernier cas en date est celui de Jean-Paul Delescaut de la CGT du Nord, condamné à un an de prison avec sursis suite à une phrase dans un tract.

Solidaires 78 luttera toujours pour défendre la liberté syndicale, qui est celle de critiquer et de combattre à la fois les pratiques patronales et les politiques gouvernementales.

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Internationalisme Palestine Répression

La solidarité avec les palestinien-nes n’est pas un crime

Depuis plusieurs mois, la série de convocations par les services de lutte contre le terrorisme de plusieurs de nos militant·es ou de collègues syndiqué·es, en raison de leur engagement envers la cause palestinienne, nous sidère et nous inquiète fortement.

Le mouvement de solidarité qui s’est exprimé depuis la France connait une répression particulièrement brutale : interdictions de manifester, plaintes pour apologie du terrorisme, amendes et gardes à vue pour des personnes pour le simple fait de brandir un drapeau palestinien. Leur soutien public au peuple palestinien est assimilé à une apologie du terrorisme, les exposant ainsi à des poursuites pénales, voire à une inscription sur la liste des auteurs et autrices de crimes terroristes, tout cela pour l’expression de positions politiques alignées sur le droit international. L’accélération de ces convocations s’inscrit dans un climat de répression global du mouvement social, toujours plus criminalisé, illégitimé et ici dans le but évident de faire taire toute forme de contestation envers un Etat colonisateur qui multiplie les crimes de guerre.

L’Union syndicale Solidaires dénonce fermement cette utilisation abusive des lois antiterroristes visant à réduire au silence toute voix dissidente, tout comme nous condamnons la loi séparatisme et son contrat d’engagement républicain qui sert à museler des associations du mouvement social ne plaisant pas au pouvoir.

L’Union syndicale Solidaires, internationaliste et membre du collectif pour une Paix Juste et Durable entre palestiniens et israëlien, condamne les massacres de civils du 7 octobre et tous les crimes de guerre. Elle tient à rappeler que le droit international sanctionne, depuis plus de 75 ans, les actions de l’État d’Israël. Il reconnait aussi ce dernier comme une puissance occupante, et condamne l’apartheid et d’autres crimes de guerre commis par celui-ci. Le génocide en cours à Gaza doit cesser.

L’Union syndicale Solidaires exprime son soutien aux camarades de Solidaires étudiant·es EHESS poursuivis actuellement et à toutes les personnes mises en cause abusivement en raison de leur soutien au peuple palestinien. Nos libertés syndicales et politiques, y compris le droit d’exprimer des positions anticoloniales, ne sont pas négociables dans une démocratie.

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Défense de nos libertés Écologie Répression Violences policières

Soutien aux 17 personnes arrêtées par la police anti-terroriste à Rouen suite aux journées d’action contre le béton

Ce lundi 8 avril, 17 personnes ont été arrêtées en Normandie et Ile de France dans une opération menée par la Sous-Direction-Anti-Terroriste. Une partie d’entre elles a été emmenée dans les locaux de Levallois-Perret et pourrait y rester 96 heures.

Ces arrestations font suite à la campagne d’actions contre Lafarge et le monde du béton initiée par plus de 200 organisations écologistes, syndicales, luttes locales contre l’artificialisation des terres et comités locaux des Soulèvements de la terre (appel et listes des signataires :

https://journeescontrelebeton.noblogs.org/post/2023/10/29/du-9-au-12-decembre-2023-appel-international-a-des-journees-dactions-contre-lafarge-et-le-monde-du-beton/).

Cette campagne avait mobilisé des milliers de personnes et abouti du 9 au 12 décembre 2023 à une cinquantaine d’actions simultanées. Des occupations, blocages, happenings, rassemblements, désarmements sur des dizaines de sites Lafarge et autres centrales à béton sont survenus majoritairement en France mais aussi en Suisse, en Belgique ou en Allemagne

(https://journeescontrelebeton.noblogs.org/post/2023/12/12/4-jours-de-tourbillon-contre-le-beton-retour-sur-plus-de-40-actions-pour-couler-lafarge-et-son-monde-dans-le-bilan-de-fin/).

Un soutien fort avait été marqué à cette occasion aux personnes mises en cause, elles aussi par l’anti-terrorisme, dans le désarmement de l’usine Lafarge Bouc-Bel-Air près de Marseille.

La vague d’arrestations d’aujourd’hui vise l’intervention, durant une dizaine de minutes, d’une centaine de personnes sur un site Lafarge à Val-de-Reuil avec de la peinture et de la mousse expansive. La police anti-terroriste était intervenue sur les lieux sous prétexte d’une soi-disant « séquestration » expresse d’un agent de sécurité. Ce story telling répressif s’était rapidement dégonflé par la suite. (communiqué publié sur l’action ici :

https://journeescontrelebeton.noblogs.org/mobilisations-passees-en-cours-10-12/val-de-reuil/)

Nous voyons néanmoins ici l’entêtement du gouvernement à écraser par la force l’essor des mouvements écologistes, ainsi que les résistances qu’il ne parvient pas à canaliser face à l’exploitation économique. L’usage récurrent des moyens de l’anti-terrorisme pour diaboliser spécifiquement les mobilisations qui menacent les intérêts des lobbys industriels est frappant. Elle marque à quel point ce gouvernement leur est inféodé. L’expansion des moyens de surveillance débridée sur un large ensemble de militant.es est particulièrement inquiétante. La SDAT se met aujourd’hui de nouveau au service d’une des entreprises les plus toxiques du monde. Rappelons qu’en plus d’impacter la santé de ses employé.es, de bétonner les terres, d’être une source majeure de production de CO2 et de pollution de l’air, la multinationale Lafarge-Holcim est toujours poursuivie pour complicité de crime l’humanité et financement du terrorisme au vu et au su de l’État français.

Nous appelons à soutenir les personnes arrêtées et mises en cause aujourd’hui pour leur participation à la campagne nationale d’action contre Lafarge et le monde du béton.
Nous appelons à continuer à nous mobiliser pour défendre les terres et l’eau.

Déjà trois rassemblements de soutien sont organisés : à Rouen mardi à 18h devant le palais de justice ainsi qu’à Levallois-Perret devant les locaux de la SDAT et à Caen devant la préfecture. Mais, iels méritent d’être soutenu·es extrêmement largement. Organisons des rassemblements et des manifestations de soutien partout en France et dans le monde. Nous étions des milliers à participer à la campagne d’action de décembre, soyons encore plus nombreu·ses cette semaine.

Pour recenser tous les rassemblements, nous avons créé une carte qui se trouve ici https://soutien-repression-beton.gogocarto.fr/map#/carte/@46.42,3.43,6z?cat=all

Si vous organisez un rassemblement, vous pouvez l’inscrire à cette adresse https://soutien-repression-beton.gogocarto.fr/elements/add

Merci de faire tourner ce message aussi largement que possible dans vos comités, organisations et groupes affinitaires

Premier-es signataires

Attac France

Les Soulèvements de la terre

Union syndicale Solidaires

Terres de luttes

Riposte Alimentaire

NPA

Groupe parlementaire de la France insoumise – NUPES

Fédération SUD-Rail

Confédération Paysanne 76

Extinction Rebellion Rouen

Les Amis de la Terre Rouen

Collages Féministes de Rouen

Alternatiba Rouen

ANV COP21 Rouen

NPA 27

EELV Normandie

PCF 76

Les Jeunes Écologistes Normandie

La France Insoumise 27

Greenpeace Rouen

SUD Rail Normandie

Solidaires Calvados

La Bande Fleurie (Meuse/Haute-Marne)

Les Soulèvements de la terre Ile de France

La France Insoumise 76

Vous N’êtes Pas Seuls

Comité local des Soulèvements de la Terre Lyon et environs

Extinction Rébellion Le Havre

Comité local SdlT Sud Grésivaudan

Comité Soulèvements de la Terre Royans-Vercors

Comité soulèvements de la Terra Centre Ardèche

Non à l’autoroute

NON A133-A134

les soulèvements de la terre 65

Pyrene est des terres

Extinction Rebellion Auxerre

Extinction Rébellion Rennes

Assemblée Populaire Auxerre

Lyon Antifasciste

Les souleveMonts et coteaux du lyonnais

Comité du 89 de soutien aux Soulèvements de la terre

faucheusesvolontaires29

Comité Affaires Sensibles (lyon)

Collectif animalier du 06

Soulevement de la Terre Angers

Comité Local des Soulèvements de Lille

Union proletarienne ml

Les Jardins des Vaîtes – Besançon (25)

Comité local des Slts du Pays de Redon

Jardins joyeux Rouen

Comité Sud-Vendée des Soulèvements de la terre

Comité 61 des soulèvements de la terre

Comité vannetais des Soulèvements de la Terre

Bibliothèque Fahrenheit 451

Comité Saumurois des Soulèvements de la Terre

Comité local les soulèvements de Savoie

Comité local des Soulèvements de la Terre Montpellier

Comité local ⏚ Quimperlé-Concarneau

Comité local des Soulèvements

Cholet Vendée Nord

Comité local des Soulèvements de la Terre Bruxelles

Comité local des Soulevements de la Terre 13

Comité local Soulèvements de la Terre Paris Sud

Comité Grenoblois des Soulèvements

Comité Bas Vivarais-Le Vent Se Lève

Comité La Montagne Ardéchoise

Extinction Rebellion Paris

Comité local des Soulèvements de la Terre – Paris Est

UN’Yon Étudiante

Groupe d’action Circuits Courts des insoumis.es mêlois.es

Attac Landes Côte Sud

Les collectifs en lutte contre l’A69

Gauche écosocialiste 34

Révolution Ecologiste pour le Vivant

La France Insoumise 14

Comité des Soulèvements de la Terre 66

Comité local des Soulèvements de la Terre Compiègne

Plaine Tempête – Comité Local SDT 93 Nord

Bureau 122 (Bonny-sur-Loire)

Non au Pont d’Achères (Collectif contre l’A104Bis)

Extinction Rébellion Chambéry

Les soulèvements de la Terre 08-51

Tours Antifasciste

Comité Soulèvements Morvan des Lacs

Comite Soulèvements 79 sud

Alternatiba Caen

Les Soulèvements du Layon – 49

Comité local des Soulèvements sèvre niortaise

Les grebes castagneux comites des soulèvements Chinon et environs

Les Soulèvements de la Terre La Rochelle

Comité des Soulèvements de la Terre Nantes

Les Soulèvements de la Terre du Tarn – SDLT Tarn

Extinction Rebellion Lille

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antiracisme Défense de nos libertés Répression Violences policières

Dimanche 21 avril Appel à la marche contre le racisme, l’islamophobie et pour la protection de tous les enfants

RACISMES EN FRANCE : NOS ENFANTS EN DANGER !

En mémoire de toutes les jeunes victimes de crimes policiers, judiciaires et carcéraux.

Alors que le 3 décembre 2023, nous fêtions les 40 ans de la Marche pour l’Egalité et contre le racisme…

– Le 13 mars 2024 à Aubervilliers Wanys et Ibrahim ont été volontairement percutés par la police après un prétendu refus d’obtempérer. Wanys est mort quelques heures après, il n’avait que 18 ans et Ibrahim est dans un état grave.

– Les 9 et 10 décembre 2023, à Chelles, deux adolescents de quartiers, Théodor et Justin, trouvaient la mort pour refus d’obtempérer,

– Le 30 Novembre 2023, Mustapha, mineur isolé marocain, s’est suicidé par pendaison à la maison d’arrêt de Villepinte, 

– Le 14 novembre 2023 à Nice, des enfants de 8 ans étaient accusés par la Mairie et le rectorat de prier pendant la récréation alors qu’ils jouaient aux fantômes,

– Le 18 octobre 2023, au Canet-en-Roussillon, un enfant de 10 ans était convoqué par la gendarmerie pour « apologie du terrorisme »,

– Depuis le 7 octobre 2023, des collégiens sont réprimés pour leur soutien à la population de Gaza, bombardée,

– Le 27 juin 2023, à Nanterre, Nahel, 17 ans, était tué à bout portant par un policier, 

– Le 6 décembre 2018, 151 lycéens étaient interpellés, humiliés et agenouillés pendant plusieurs heures sous les ordres de la police alors qu’ils soutenaient les Gilets Jaunes et manifestaient contre la réforme du lycée,

– Depuis trop longtemps, des lycéennes sont stigmatisées et harcelées parce que « Musulmanes d’apparences »

– Depuis quelques années et de plus en plus intensément, des lycéens sont embrigadés dans une logique de guerre via le Service National Universel (SNU)

– En France et dans les départements d’Outre-mer, des lois sont votées criminalisant les enfants migrants et réfugiés, rejetant le principe révolutionnaire et républicain du «droit du sol»

En France, nous habitants des quartiers, Musulmans, Afro-descendants mais pas que, sommes en danger. Depuis trop longtemps, la violence de l’Etat s’abat sur nous de manière arbitraire, injuste, mais, bien plus inquiétant, cible les plus innocents d’entre nous : NOS ENFANTS. Nos enfants ne sont plus considérés comme des enfants. Ils sont privés de leur enfance. Ils sont suspects dès 10 ans, dès 8 ans, dès 6 ans d’être violents et fanatiques, assimilés à des barbares, voire à des terroristes en puissance à l’instar des enfants de Gaza, maltraités, emprisonnés, tués par milliers.

Le monde des adultes ne voit alors plus de problème à ce que des enfants se fassent arrêter à l’aube par des gendarmes. C’est ainsi qu’on a justifié la mort de Nahel, qui comme tous les adolescents, peut faire des bêtises.

Nous, familles, personnel enseignant, travailleurs sociaux, éducateurs, militants de terrain, hommes et femmes politiques sommes terrifiés de la violence qui s’abat sur nos petits en toute bonne conscience et en l’absence d’indignation. Le monde observe la dégringolade du « pays des droits de l’homme »  avec stupéfaction. Ce pays que nous chérissons, la France, et que nous voulons laisser à nos enfants, nous trahit et trahit son passé.

Que sont devenues les voix de la conscience universelle ? Où sont les Abbé Pierre, les Sartre, les Stéphane Hessel ? Où sont les Rosa Parks, les Angela Davis, Frantz Fanon, les Mandela de France ?

D’un côté, on nous reproche de ne pas savoir élever nos enfants et de les livrer à la délinquance et en même temps on prive toutes les institutions sociales et éducatives de leurs moyens, comme on nous empêche de transmettre à nos enfants nos valeurs et notre histoire comme si elles étaient contraires au vivre-ensemble alors qu’en réalité ce que nous voulons transmettre c’est de l’amour et de la générosité.

Ce cri d’alarme ne doit pas se heurter à un mur de silence. Il doit être entendu à travers tout le pays et même au-delà. Il en va de l’avenir de nos enfants, de leur santé physique et psychique comme il en va de la santé morale de notre pays.

Nous en appelons à toutes celles et ceux, mères, pères, familles, associations, syndicats, organisations politiques pour qui il est indigne et intolérable de s’en prendre à des gamins de signer cet appel et de rejoindre notre MARCHE CONTRE LE RACISME, l’ISLAMOPHOBIE ET POUR LA PROTECTION DES ENFANTS le 21 avril 2024, date anniversaire de la mort d’Amine Bentounsi, notre frère, notre fils et enfant du pays.

Nous donnons RDV à PARIS, le 21 avril 2024 à 14h pour une grande marche de Barbès à République, où aura lieu un concert géant pour pleurer nos morts et fêter l’espoir. 

A l’appel de Yessa Belkhodja, du collectif de défense des jeunes du Mantois et d’Amal Bentounsi, du collectif Urgence Notre Police Assassine, lu le 17 décembre 2023, lors de la marche en soutien à la lutte du peuple palestinien dans le cortège d’Urgence Palestine.

Avec le soutien de Michel Zecler

SIGNATAIRES

SIGNATURES COLLECTIVES :

  1. Justice pour Nahel Merzouk
    2. Justice pour Othmane
    3. Justice et vérité pour Yanis
    4. Justice pour Souheil
    5. Justice pour Cédric Chouviat
    6. Justice pour Nordine
    7. Urgence Notre Police Assassine
    8. Justice et vérité pour Mahamadou
    9. SOS MIGRANTS MINEURS
    10. Collectif ensemble pour dire Stop !
    11. Collectif de défense des jeunes du Mantois
    12. Bruxelles Panthères
    13. Parti des Indigènes de la République
    14. Fondation Frantz Fanon
    15. Perspectives Musulmanes
    16. ALGERIA-WATCH
    17. Union Juive Française pour la Paix
    18. TSEDEK!
    19. Samidoun Paris Banlieue
    20. UDMF
    21. UCL
    22. Action Antifasciste Paris-Banlieue
    23. GLAA (groupe de logistique et d’appui antiraciste), Bordeaux
    24. Peuple Révolté
    25. Femmes Gilet Jaune
    26. Comité de soutien aux femmes du Palais
    27. The Obstetric Justice Project, Canada
    28. Planning familial du Morbihan
    29. Le Planning familial France
    30. Association féministe d’éducation populaire (Morbihan)
    31. OVEO France (Observatoire de la violence éducative ordinaire)
    32. C.L.A.F’OUTILS, collectif d’action féministe
    33. Collectif “L’Offensive” (Lille)
    34. SUD Education Paris
    35. Info’Com-CGT
    36. Stop Précarité
    37. PEPS (Pour une Écologie Populaire et Sociale)
    38. LFI Paris
    39. La Relève Féministe
    40. NPA
    41. Révolution Permanente
    42. Jeune Palestine
    43. Comité Justice pour CJ
    44. Union Syndicale Solidaires
    45. Collectif Enfantiste
    46. CCIE
    47. ATTAC
    48. BDS France Montpellier
    49. Collectif Vietnam Dioxine
    50. Association Divines LGBTQIA+
    51. La France Insoumise

SIGNATURES ARTISTES :

  1. Kery JAMES, artiste
  2. Médine, artiste
  3. MÉTIS Ismaël, artiste
  4. Yassine Belattar, artiste
  5. SY Leïla, réalisatrice

PREMIERS SIGNATAIRES :

1.ALSOUMI Omar, Urgence Palestine

2. CHANU Juliette, comédienne, chanteuse
3. ALTAMIMI Manal, psychanalyste
4. HAUSTANT Michaël “Weedy”, artiste, Expression Direkt 78
5. Omar SLAOUTI, militant antiraciste
6. AUPOL Éric, enseignant, Aubervilliers
7. MASSADIAN Valérie, cinéaste
8. AZIZI Achoura, productrice, présidente d’honneur de l’association G-Huit
9. MÉTIS Ismaël, artiste
10. AYAD Myriam, militante antiraciste
11. Soad Dahoumane, militante antiraciste
12. Mychkine Sara, poétesse, écrivaine et chercheuse
13. Azzouz Mathilde Naïma, mère, pédagogue (adhérente Front de Mères)
14. Rahamarinana Jean-Luc, poète, écrivain
15. BELHAF Jamal, enseignant
16. Cvejić Bojaba, dramaturge, chorégraphe, chercheuse
17. SY Leïla, réalisatrice
18. BENDERRA Laila, pédiatre
19. TATA Drapi, streameuse
20. BENDERRA Omar, économiste
21. Kadiatou Camara, comédien
22. Bentouhami Houria, maîtresse de conférence en philosophie, Université de Toulouse II
23. BERNARD Judith, enseignante
24.BORRUT Laurence, formatrice
25. Bousnina Samir, militant décolonial, Parole d’honneur
26. Gabriel Boutan, militant décolonial, membre de Tsedek!
27. CARRIÈ Thomas-Tariq, responsable campagnes ATTAC FRANCE
28.CHAOUCHE Karima, militante des quartiers
29. CHENITI Sabrina, travailleuse sociale, militante
30. CHIKI Samia, enseignante et journaliste
31. CHOUAF Mounia, maire adjointe à la Petite Enfance, Ivry-Sur-Seine
32. CHOUDER Ismahane, enseignante et formatrice
33. Clavel Camille, réalisateur
34. Svadphaiphane Boulomsouk, autrice réalisatrice, artiste
34. COSTEAUX Geoffrey, maraîcher
35.CRANSKENS Caroline, documentariste et poète
36.CRANSKENS Catherine, retraité de l’éducation nationale

37. CRANSKENS Julien, libraire
38. CRANSKENS Lucie, employée de Planète Nature

39. Dayan-Herzbrun Sonia, sociologue
40. DE COCK Laurence, historienne et enseignante

41. DE LUNA Inès, enseignante, artiste, Montreuil
42. DIOP Aliou, militant antiraciste
43. Djigo Sophie, philosophe, militante fondatrice du collectif Migraction59
44. Daphné Dolphens, militante
45. DIAW Diénaba, enseignante
46. Doumbia Eva, metteuse en scène et autrice

47. Annie Ernaux, écrivaine, Prix Nobel de Littérature 2022

48. Essani Nabila, photographe, Fontenay-Sous-Bois
49. FANON Mireille, Fondation Frantz Fanon
50. FAUCHOIS Gwen, ancienne vice-présidente d’Act Up-Paris, activiste santé
51. GARNOUSSI Naouelle, militante associative
52. Blanche Gardin, humoriste
53. GUELLATI Mohamed, comédien, metteur en scène

54. Guénif Nacira, sociologue, anthropologue, Professeure des Université, Université Paris 8
55. GUILLIBERT Paul, philosophie, chercheur au CNRS
56.JOUINI Magda, militante associative, Seine-Saint-Denis, (membre de Front de Mères)
57. Kara Laouar Malika , élue municipale (Drôme), militante antiraciste
58. LABSSI Mornia, inspectrice du travail, militante cgt antiraciste, Fondation Copernic
59. Khadija La Combattante, militante
60.LE COUR GRANDMAISON Olivier, universitaire
61. LEFEBVRE Jérôme, journaliste, réalisateur, retraité
62. Mangeot Philippe, enseignant
63. Marboeuf Olivier, auteur
64. MAJDOUB Rania, militante décolonial
65. Martinez Sofia, militante transféministe
décoloniale, Saint-Étienne
66. MENDELSOHN Sophie, psychanalyste, membre de TSEDEK!
67. Merteuil Morgane, militante féministe
68.Mokadem Houria, enseignante et poétesse
69. Moro Marie-Rose, pédopsychiatre, professeur des universités, directrice de la Maison de Solenn

70. Nasteho Aden, Conseillère Municipale et Territoriale à Stains, Présidente de l’association «Carré Citoyen»
71. NAVARRO Frédéric, militant activiste Act Up-Paris
72. NIARE Abass, éducateur PJJ
73. Obolo Pascale, curatrice indépendante, AFRIKADA
73. OURAHOU Hanan, militante antiraciste
74. PERKINS Timothy, enseignant URBAN POLITICS à L’ENSCI, retraité
75. PORTES Thomas, député France Insoumise, 3ème circo de Seine-Saint-Denis
76. POSSE Emmanuelle, professeur de philosophie, Seine-Saint-Denis
77. Questiaux Lorraine, avocate, Paris
78. REBUCINI Gianfranco, anthropologue, chargé de recherche au CNRS
79. Rollot Mathias, architecte, enseignant, maître de conférences HDR à l’ENSAG-UGA
80. Ruff-Zahn Jonathan, médiateur socioculturel, cofondateur de Tsedek!
81. SAKAT Hamza, co-animateur de groupe d’action LFI, Yvelines
82. SAKAT Kenza, co-animatrice groupe d’action LFI, Yvelines
83. SIBONY Michèle, Union Juive Française pour la Paix
84. Slaoui Nesrine, journaliste
85. SLITINE MARION, docteure en anthropologie, chercheure postdoctorale (EHESS/CNE – MuCEM),
secrétaire générale du CCMO (Cercle des Chercheurs sur le Moyen-Orient)
86. Jennifer YEZID, Justice pour Malika
87. Michel ZECLER, producteur
88. AZZOUZA Cécile, enseignante
89. SOUMAHORO Maboula, présidente Black History Month-Journées Africana
90. DIALLO ROKHAYA, journaliste
91. Daniel Chiad, Président de Collectif des Citoyens Musulmans d’Annecy
92. Adel AMARA, conseiller municipal, Villiers-sur-Marne

93. Danièle Obono, France Insoumise
94. Louis Boyard, député France Insoumise
95. Rachel KEKE, députée du val-de-marne France Insoumise
96. Kadiatou Camara, comédien
97. Berkdich Firdaws, étudiante
98. Malcom Ferdinand, ingénieur en environnement, chercheur CNRS
99. Corinne GOLFETTO
100. Rabia Nasri
101. Nagib AZERGUI, fondateur de l’UDMF
102. Monia Bouguerra, enseignante, militante antiraciste
103. Laurent Sorel, conseiller de Paris LFI
104. Themis Belkhadra, journaliste
105. Corinne CADREN, CPE, St Nazaire
106. Sabrina Waz, militante décoloniale, Parole d’honneur
107. Samantha Benarbia, journaliste
108. Jade Lamalchi, militante pour une écologie décoloniale
109. Ghada KALLEL, psychiatre, Seine-Saint-Denis
110. Ritchy Thibault, militant, Peuple Révolté
111. Manelle Ben Younes, militante de terrain, Villiers-Le-Bel
112. Guillaume Courbet, viticulteur
113. Linda Schmidt
114. Sofia Martinez, militante transféministe décoloniale, Saint-Étienne
115. Audrey Vernon, comédienne
116. Alice DIOP, réalisatrice, scénariste
117. Jérôme Rodriguez, Gilets jaunes
118. Léopold Lambert, rédacteur en chef The Funambulist
119. Nordine Iznasni, co- fondateur du Comité contre la double peine et du MIB
120. Houleye BA, éducatrice PJJ
121.Willy Pelletier sociologue
122. Association Coudes à coudes
123. El Khalfaoui Samia, Vérité pour Souheil
124. Willy Pelletier
125. Jean-Pierre Cavalié
126. Julie Morisset
127. Philippe Sultan
128. Anaïs Esnault
129. Lotfi Moussa
129. Mouloud Ben Ayad
130. Nofeya, artiste
131. Miriam Delorme
132. Stéphane Delorme
133. Joseph Paris, cinéaste
134 . Aichouba Aïcha
135. Marguerite Legros
136. Michel Perrier, sociologue
137. Abdourahmane Camara, photographe
138. Jean Malifaud
139. Fanny Hurel
140. Emma Thalia
141. Wedad Attia, thérapeute, Sartrouville
142. Willy Pelletier, Coudes à coudes
143. Ben Ayad Mouloud
144. Farid Bennaï, FUIQP
145. Mohammed Ben Yakhlef
146. Claire Le Strat
147. Lorrand Isabelle
148. Alima Boumediene Thiéry, avocate, Femmes Plurielles
149. Pierre Khalfa, Fondation Copernic
150. Joss Dray, Urgence Palestine
151. Christian Eyschen, Libre Pensée
152. Olivia Zemor, journaliste retraitée, Europalestine
153. Nasséra Zaidi, Fondatrice et militante antiraciste, Actions Pour l’Égalité
154. Zakia Meziani, Présidente association « Identité plurielle »
155. Anne-Sophie LIGNIERT, Enseignante
156. Evelyne Perrin, Syndicaliste et auteure
157. Claude Moll, Retraité, ancien responsable national Cgt
158. Guy Ripoll, Travailleur social, membre du CNNR
158. M’hamed KAKI, Artiste Les Oranges
159. Patrice Leclerc, Maire de Gennevilliers
160. Jamila Hemici, Dessinatrice
161. Cyrille GiRARD, Adjoint éducatif, Action Collégien.nes – Ville de Paris
162. Abdeslam Smaki, CGT fonction publique
163. Azelma Sigaux, Porte-parole Révolution Écologique pour le Vivant (REV)
164. Alexis Cukier, Philosophe, Rejoignons-nous
165. Fabien Marcot, Graphiste, Rejoignons-nous
166. Malika DLOU, conseillère en Economie, sociale, familiale /Expert en Ingénierie du développement local
167. Michelle Guerci, Journaliste, féministe antiraciste
168. Assetou Cisse, Justice et vérité pour Mahamadou
169. Odile Maurin, Conseillère municipale à Toulouse, conseillère métropolitaine et activiste PEPS
170. Olivia Fiorilli, Militante féminist et queer
171. Samir DIB, fonctionnaire cadre éducatif, LFI
172. Georges Franco, artiste peintre
173. Yasmina Bedar, Militante droits de l’Enfant
174. Martin Frager Perrier, militant et doctorant en sociologie
175. Nidhal Chamekh, Artiste
176. Cybèle David, Secrétaire nationale Union syndicale Solidaires
177. Antony Elodie, Activiste antiraciste du Collectif Enfantiste
178. Assia ZIBOUCHE, Étudiante (Master RI – Moyen-Orient)
179. Faïza Guène, écrivaine
180. Robinson Buquet–Fouet
181. AZOUGUE Rachida
182. Hala Bounaidja
183. Salah ZAOUIYA, Association Mémoire pour Jawad
184. Ava Carrère, musicienne
185. Tafari
186. Natalie Lėcrivain
187. Elise Bourdon
188. Cyrine Soltani
189. Mohamed Taleb Nasser
190. Samsala Grimm
191. Imen El Ghaouti
192. Garance PRZEZDZIECKI
193. Manon Fayemendy
194. Michela Frigiolini
195. Fabrice Riceputi, Historien
196. Camille Escudero
197. Michel Albagnac
198. Jacques Bérard
199. Catia Capobianchi
200. Alain Mathieu
201. Julie SOUMAN
202. Kamel Daoudi
203. Aicha Aichouba, Syndicaliste CGT
204. Karen Dubois
205. Samir Bouakkaz
206. Carole Labarre
207. Kenza Aggar
208. Massimo Amzal
209. Mathieu Rigouste, sociologue
210. Joss Dray
211. Françoise Bacque
212. Mickaêle Daurelle-Silve
213. Angelique Delafoy
214. Nedim Torun
215. Vee Honoré
216. Thierry Schaffauser
217. Véronique De Kerpel
218. Ison Merlin
219. Didier Samain
220. Jean-Philippe Cazier
221. M’hamed Kaki
222. Emilie Rolquin
223. Gildas Le Dem
224. Lamine BA
225. Yacine Helali
226. Véronique Poulain, secrétaire nationale de l’Union Syndicale Solidaires

227. Joseph Da cruz 

SIGNATURES INTERNATIONALES :

1.ALI Tariq, écrivain
2. ALI Zahra, universitaire, Rutgers University, Newark
3. Ariella Aïsha Azoulay, Professor of Modern Culture & Media and Comparative Literature
4. Bacchetta Paola, Professeur, Université de Berkley
5. Brian Kelly, Reader in History, Queens University Belfast, Ireland
6. Cannon David, président du Réseau juif pour la Palestine, Royaume-Unis
7. Angela DAVIS, autrice, féministe antiraciste
8. Gago Veronica, universitaire féministe, Nu Una Menos, Argentine
9. Kaczerginski Cordova Liliane, membre fondatrice du Réseau International Juif Antisioniste
10. LISETTE M’baïreh, militant décolonial (Guadeloupe)
11. MacDonald Kate, sage femme, fondatrice de « The Obstetric Justice Project » (Canada)
12. Maldonado-Torres Nelson, Philosophe USA/PUERTO RICO
13. Mathee Shahid, Maître de conférences en études religieuses, Université de Johannesburg
14. Molina Irène, professeur de géographie, Institut pour le logement et la recherche urbaine,
Université d’Uppsala (Suède)
15. Palumbo-Liu David Louise Hewlett Nixon Professor, Stanford University USA
16. RENOIR Milady, militante antiraciste (Belgique)
17. SAIDI Nordine, militant décolonial, membre de Bruxelles Panthères
18. Strano Keisha, coordinatrice projet «United Stages» (Bruxelles)
19. Cathryn J. Teasley, Dpt. de Pédagogie et Didactique, Faculté des Sciences de l’Éducation
université de La Corogne (Espagne)
20. MALHERBE Cathy, coprésidente association “Vers une autre relation adulte enfant”
(Guyane) et membre d’OVEO France (Observatoire de la violence éducative ordinaire)
21. Cornel West, Professeur Harvard (Etats-Unis)
22. Kunal Chattopadhyay, Professeur Université de Jadavpur (Inde)
23. Gilbert Achcar, Professeur Université de Londres
24. Olivia C. Harrison, professeur de littérature, université de Californie
25. Eleanor Ivory Weber, auteur, artiste, Bruxelles
26. Dr Ronit Lentin, Trinity College Dublin
27. Alana Lentin, Professeure, Western Sydney University
28. Silvia Maeso, chercheuse, docteur en sociologie politique, Université de Coimbra (Portugal)
29. Dr Shahid Mathee, Department of Religion Studies at the University of Johannesburg
30. Dr. Hatem Bazian, UC Berkeley
31. Stefa Govaart, artiste, Bruxelles
32. Tithi Bahttacharia, historienne, professeur Université Purdue (Etats-Unis)
33. Aaron Jafe, professeur Juilliard Université (New York)
34. Dr. Jean Beaman, Université de Californie, Santa Barbara (Etats-Unis)
35. Achin Vanaik, Professeur retraité Université de Delhi
36. Karina Ochoa Muñoz, Professeur, Université de Mexico
37. Catherine Walsh, Ecuador/U.S.
38. Doulo Kandé, éducateur, militant antiraciste, La voix des sans papiers (Belgique)
39. Duquaine Leïla, militante antiraciste, La Voix des sans-papiers (Belgique)
40. Anais Boukerdous, Belgique
41. Cecilia Guypen, Belgique
42. Swänn, Kanak

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Internationalisme Palestine Répression

La solidarité avec les palestinien-nes n’est pas un crime

Depuis plusieurs mois, la série de convocations par les services de lutte contre le terrorisme de plusieurs de nos militant·es ou de collègues syndiqué·es, en raison de leur engagement envers la cause palestinienne, nous sidère et nous inquiète fortement.

Le mouvement de solidarité qui s’est exprimé depuis la France connait une répression particulièrement brutale : interdictions de manifester, plaintes pour apologie du terrorisme, amendes et gardes à vue pour des personnes pour le simple fait de brandir un drapeau palestinien. Leur soutien public au peuple palestinien est assimilé à une apologie du terrorisme, les exposant ainsi à des poursuites pénales, voire à une inscription sur la liste des auteurs et autrices de crimes terroristes, tout cela pour l’expression de positions politiques alignées sur le droit international. L’accélération de ces convocations s’inscrit dans un climat de répression global du mouvement social, toujours plus criminalisé, illégitimé et ici dans le but évident de faire taire toute forme de contestation envers un Etat colonisateur qui multiplie les crimes de guerre.

L’Union syndicale Solidaires dénonce fermement cette utilisation abusive des lois antiterroristes visant à réduire au silence toute voix dissidente, tout comme nous condamnons la loi séparatisme et son contrat d’engagement républicain qui sert à museler des associations du mouvement social ne plaisant pas au pouvoir.

L’Union syndicale Solidaires, internationaliste et membre du collectif pour une Paix Juste et Durable entre palestiniens et israëlien, condamne les massacres de civils du 7 octobre et tous les crimes de guerre. Elle tient à rappeler que le droit international sanctionne, depuis plus de 75 ans, les actions de l’État d’Israël. Il reconnait aussi ce dernier comme une puissance occupante, et condamne l’apartheid et d’autres crimes de guerre commis par celui-ci. Le génocide en cours à Gaza doit cesser.

L’Union syndicale Solidaires exprime son soutien aux camarades de Solidaires étudiant·es EHESS poursuivis actuellement et à toutes les personnes mises en cause abusivement en raison de leur soutien au peuple palestinien. Nos libertés syndicales et politiques, y compris le droit d’exprimer des positions anticoloniales, ne sont pas négociables dans une démocratie.

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Actu Solidaires 78 Répression

La mairie de Poissy veut expulser la CGT : Lundi 11 décembre 2023 rassemblement et mobilisation !

Le syndicat CGT est implanté en territoire pour agir en proximité auprès de l’ensemble des salariés par bassins d’emploi.
Ces implantations locales se nomment Unions Locales, elles sont au nombre de 9 réparties sur l’ensemble du département des Yvelines.

L’union locale de Poissy – Yvelines Nord est particulièrement importante pour l’activité syndicale des différents syndicats implantées en entreprise.
Nombre de nos syndiqués la connaissent, notamment au travers des formations qu’elle organise, des AG, des initiatives revendicatives fortes, et des temps collectifs conviviaux qu’elle propose.

C’est aussi et avant tout une structure de proximité Cgt pour tous les salariés de son territoire qui permet à chacun de se défendre et de s’organiser collectivement.
C’est une structure dont l’efficacité et l’utilité est reconnue dans un rapport réalisé à la demande du ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, et l’IGAS, l’Inspection générale des affaires sociales.

Cette structure est menacée !
Par courrier, la mairie de Poissy nous demande de quitter les locaux au 31 décembre 2023.
Aucune proposition de relogement n’a été faite. Les démarches pour solliciter une rencontre auprès de la mairie restent sans réponse. La municipalité refuse d’échanger sur la situation et de rechercher des solutions. Une telle attaque portée à notre CGT est inadmissible.

Face à ce mutisme et à cette injustice, nous devons nous mobiliser avec force pour faire entendre à la mairie que la voie du dialogue doit être retrouvée.
Divers structures et syndicats des Yvelines nord ont adressés une motion en Mairie.

Face au silence assourdissant de la mairie et des élus, nous appelons avec l’ensemble des  syndicats CGT du territoire à se rassembler lundi 11 décembre à 18H30 devant la mairie (avant le conseil municipal prévu).

RASSEMBLEMENT
Lundi 11 décembre 2023 à 18H30
Retrouvons nous nombreux devant la mairie de Poissy.

Cette action est déterminante pour manifester notre soutien, défendre notre union locale Cgt et faire entendre raison à la mairie de Poissy.

Par ailleurs, une pétition circule et peut être signée en ligne en cliquant ici.

Ensemble, mobilisons nous pour défendre l’Union Locale CGT de Poissy-Yvelines Nord.

Document associé :
– Appel au rassemblement 2023 12 11 UL Poissy

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Internationalisme Répression

(intersyndical) Iran : les exécutions capitales s’intensifient

Les nouvelles qui nous parviennent d’Iran sont très inquiétantes. Face a la montée de la colère sociale et populaire liée à la crise économique, le régime dictatorial accentue la répression en profitant du détournement de l’opinion publique mondiale vers de l’actuelle guerre à Gaza.

On note une nette augmentation du nombre d’arrestations d’activistes ouvrier.e.s sous des prétextes fallacieux : les autorités iraniennes ciblent de plus en plus des travailleur/euse.s et retraité.e.s accusé.es d’avoir organisé des manifestations pacifiques contre la cherté de la vie et les arriérés de salaires. La liste des arrestations et emprisonnements ne cesse de s’allonger. Parmi les plus récentes on peut mentionner : Reyhaneh ANSARINEZHAD (une militante ouvrière) ; Osman ESMAILI, Esmail GUERAMI et Kamran SAKHTEMANGAR (des ouvriers retraités et anciens détenus) ; Reza Aghdasi AGHDASI (travailleur licencié, invalide malade et sourd).

La répression frappe également nombre de personnes soutenant les salarié.es, exprimant des opinions ou convictions opposées à celles du régime, des avocat.es, des défenseurs/euses des droits des femmes et des droits humains, etc. Les femmes sont les premières victimes de ce régime autoritaire et patriarcal où le contrôle de leurs corps constitue l’un des piliers de ce régime. Après 28 jours de coma, l’étudiante Armita GAVARAND s’est éteinte samedi 28 octobre. Agée de 16 ans et originaire d’une région kurde, l’adolescente avait subi une violente altercation avec la police des mœurs du métro de Téhéran parce qu’elle ne portait pas de foulard.

Le pouvoir multiplie les exécutions, notamment publiques, pour tenter de terroriser la population : depuis le 7 octobre, le régime a exécuté plus de 120 personnes dont des dizaines d’opposant-es politiques et de militant.es des mouvements sociaux. Parmi ces victimes figure le prisonnier politique kurde Qassem ABASTEH, exécuté après 14 ans d’emprisonnement. Il avait été arrêté en 2008 pour « propagande contre le régime ». Citons également Milade ZOHRE-VAND un jeune ayant participé à des manifestations dans le cadre du mouvement « Femme, Vie, Liberté ».

La solidarité internationale est essentielle. Nous appelons toutes les organisations et personnes défendant les droits humains et ceux des travailleurs/euses à protester auprès des autorités iraniennes.

Les organisations syndicales françaises réaffirment leur solidarité avec les victimes de la répression. Elles condamnent avec force cette politique insupportable. Elles demandent : – L’abolition de la peine de mort, – L’annulation de toutes les condamnations injustes et contraires aux libertés et droits fondamentaux ; – La libération immédiate et sans condition de l’ensemble des militant·e·s emprisonné·e·s en raison de leurs opinions ou de leurs activités syndicales et associatives, ainsi que des citoyenn-es étranger.es dont Cécile KOHLER et Jacques PARIS ; nous demandons également l’arrêt des poursuites dont ils/elles font l’objet ; – Le respect par le régime iranien des Conventions internationales et notamment celles de l’Organisation internationale du travail (OIT), dont celles concernant la liberté d’association, de manifestation, de grève et de négociation collective.

Confédération française démocratique du travail (CFDT)

Confédération générale du travail (CGT)

Fédération syndicale unitaire (FSU)

Union syndicale Solidaires

Union nationale des syndicats autonomes (UNSA)

Paris, le 04/12/2023

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