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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Culture Répression Violences policières

Mardi 25 juin : visite Solidaires 78 exposition Ré-existence à Limay

Ce mardi 25 juin, dans le cadre de l’accueil syndical Solidaires 78, nous vous invitons à une visite collective de l’exposition Ré-existence.

Rendez-vous à la librairie la Nouvelle Réserve à 17 h 30 ou sur place (Centre d’exposition les Réservoirs, 2 rue des Réservoirs 78520 Limay 78520 Limay) vers 17 h 45.

Du samedi 22 au dimanche 30 juin 2024

RÉ-EXISTENCE 3

| EXPOSITION | RÉ-EXISTENCE 3
Nicolas Daubanes, Olivier Garraud, Erwan Keruzoré, Manon Pretto, Céline Tuloup
06.06 > 30.06.2024
“Toute œuvre d’art est politique. Au printemps 2019, Erwan Keruzoré, artiste-ouvrier à Limay dans les Yvelines, organisait aux Réservoirs une exposition-manifeste intitulée « Ré-existence », dans laquelle quatre artistes engagés interrogeaient la place de l’art et de la création plastique dans les mouvements sociaux pré-Covid. Cinq ans plus tard, la manifestation s’est muée en biennale.

L’acte 3 de « Ré-existence » réunit un ensemble d’œuvres de Nicolas Daubanes, Olivier Garraud, Erwan Keruzoré, Manon Pretto et Céline Tuloup.” (Guillaume Lasserre)

Dossier de presse

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Éducation Palestine Répression Violences policières

Halte à la répression contre les lycéens ! Communiqué intersyndical

Nos organisations CGT Éduc’action, FNEC-FP FO, FSU, Sud Éducation, ont été informées de l’arrestation et de la mise en garde à vue, jeudi 6 juin, de 48 élèves des lycées Hélène Boucher, Voltaire, Victor Hugo, Bergson, Ravel qui occupaient le lycée Hélène Boucher pour protester contre les massacres en cours à Gaza.

Après les arrestations de lycéens de Claude Monet à Paris 13ème, puis du lycée Maurice Genevoix à Montrouge, une fois de plus, la répression s’abat sur des jeunes qui se mobilisent pour la paix.

Ces arrestations s’inscrivent dans la continuité de la répression dirigée au cours des dernières semaines contre les étudiants mobilisés pour le cessez-le-feu à Gaza. Elles participent de l’escalade autoritaire qui a conduit le gouvernement à remettre en cause au cours des derniers mois les libertés démocratiques, parmi lesquelles les libertés de se réunir, de se rassembler, de manifester, et dans ce cadre à multiplier les procédures visant à criminaliser l’action de tous ceux, militants syndicalistes, militants politiques, citoyens, lycéens qui protestent contre les massacres et les crimes de guerre et réclament un cessez-le-feu en Palestine.

Nos organisations condamnent la répression dirigée contre les lycéens, les étudiants et leurs organisations qui se mobilisent pour la paix et leurs revendications.

Elles exigent la libération de tous les lycéens arrêtés et l’abandon des poursuites dirigées contre eux.

Elles exigent qu’aucune sanction pour ces actions ne soit prise par l’établissement et le rectorat de Paris contre les lycéens.

Elles condamnent la volonté gouvernementale d’intimider des jeunes auxquels l’École est censée apprendre notamment l’esprit critique, les libertés d’opinion et d’expression.

Elles appellent à rejoindre les rassemblements organisés devant les commissariats où sont détenus des élèves (centre, 5e, 17e, 18e, 20e), et à participer massivement au rassemblement contre la répression appelé devant le lycée Hélène Boucher, samedi 8 juin à 10H00.

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Éducation Répression Solidarité !

Contre la répression syndicale : Solidarité avec notre camarade Ernesto

Publié le 1 juin 2024 par Solidaires Pyrénées Atlantiques – 64

La répression continue de s’abattre sur celles et ceux qui refusent la régression sociale.

Le 22 novembre 2023, 4 manifestants contre la réforme des retraites étaient convoqués au commissariat de Pau. Le rassemblement de soutien a réuni 200 personnes, solidaires face à la répression. Nous remercions l’ensemble des personnes mobilisées tout au long de la journée, qui ont fait la démonstration que la solidarité de classe n’est pas un concept dépassé.

Après sa convocation au commissariat et le report à deux reprises de son procès, notre camarade Ernesto, syndicaliste à Solidaires étudiant-e-s et SUD éducation, est déféré devant le tribunal correctionnel de Pau le 20 juin prochain. Il lui est reproché des faits supposés de violences lors d’une manifestation contre la réforme des retraites. Bernard, un militant gilet jaune comparaîtra le même jour pour des faits reprochés lors de la même manifestation.

Nous condamnons cet acharnement, nous le redisons : la violence n’est pas à chercher du côté des manifestant·es contre la réforme des retraites mais bien du côté des forces de l’ordre et du gouvernement Macron. Les convocations au commissariat et les poursuites sont là pour casser les militants, criminaliser une colère légitime face à une réforme des retraites injuste. Nous exprimons notre solidarité totale avec notre militant, et invitons les organisations et les militant·es opposé·es à la régression sociale à faire de même.

La nature des faits qui servent de prétexte à ces poursuites montre sans ambiguïté possible qu’il existe une volonté indéniable de la part des autorités de museler toute volonté de contestation dans le pays, en réprimant sévèrement le mouvement social et ses représentant-es. Contre cette nouvelle tentative d’intimidation, il faut répondre par la solidarité la plus large.

Contre la réforme des retraites, contre la répression syndicale, contre la criminalisation du mouvement social, rassemblons-nous le 20 juin à partir de 13h devant le palais de justice de Pau !


Communiqué signé par l’Union syndicale Solidaires, la fédération Solidaires étudiant-e-s – syndicats de luttes, Union départementale Solidaires Pyrénées-Atlantiques, SUD éducation 64-40, Solidaires étudiant-e-s Pau – Béarn, Union locale CGT Pau, FSU Pyrénées-Atlantiques, Génération.s Béarn

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Défense de nos libertés Internationalisme Palestine Répression Violences policières

Gaza : les libertés universitaires en danger ! – Communiqué intersyndical Enseignement supérieur et recherche

Ce communiqué a été publié le 30/04/2024

Depuis le 7 octobre, et en particulier ces dernières semaines, l’interdiction de plusieurs conférences publiques notamment au sujet de la Palestine dans certaines universités, ainsi que la restriction de la liberté d’expression et la répression d’étudiant·es mobilisé·s pour la paix et en soutien au peuple palestinien sonnent comme une alarme extrêmement sinistre pour les libertés universitaires. L’évacuation brutale par les forces de l’ordre d’étudiant·es de Sciences Po Paris et de Sorbonne Université mobilisé·es pour la paix et en soutien au peuple palestinien ces derniers jours en sont des exemples révélateurs.

Par ailleurs, des étudiant·es ont fait l’objet de convocations policières et des collègues universitaires ou chercheurs sont aussi traduits devant des commissions d’enquêtes ou disciplinaires internes en raison de leurs prises de position ou expressions à propos de la situation à Gaza.

Les motifs des mises en cause sont divers : « risque d’atteinte à l’ordre public », là où rien ne permet d’attester d’un tel risque, « antisémitisme » ou « apologie du terrorisme » pour qualifier des positions en défense des droits du peuple palestinien.

La volonté de mise au pas de la libre expression dans les universités et d’imposer une censure officielle est en tous les cas manifeste, en particulier à propos de la situation au Proche-Orient, singulièrement à Gaza.

Dans plusieurs cas ces interdictions ou annulations préalables de conférences ou ces dénonciations font suite à des pressions exercées par des responsables politiques : présidents de région, parlementaires, membres de l’exécutif (président de la République inclus).

Nos organisations dénoncent cette volonté d’imposer une opinion politique, par l’usage de la force préfectorale ou de l’intimidation. Ce n’est ni aux préfets ni aux élus territoriaux ou nationaux de définir ce qui doit être enseigné ou débattu dans les enceintes universitaires, pas plus à propos de Gaza que sur d’autres sujets.

Face aux partisans de la censure, nos organisations syndicales demandent le respect des franchises universitaires et de la liberté académique, le respect de l’indépendance des universitaires et des chercheurs, le rétablissement des libertés d’opinion ou d’expression dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche comme partout ailleurs, l’arrêt de toutes les poursuites envers des étudiant·es ou des personnels ayant usé de ces droits dont certains sont séculaires et dont tous sont irréfragables.

Paris, le 30 avril 2024

Signataires : Snesup-FSU, Sncs-FSU, Snasub-FSU, Snetaps-FSU, Snep-FSU, Sud Éducation, Sud Recherche, Solidaires étudiants, CGT Ferc Sup, CGT SNTRS, CGT INRAE, FO ESR, UNEF, Union Étudiante

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Éducation Répression Solidarité !

SUD éducation attaqué par Darmanin : on ne se laissera pas intimider !

Ce vendredi 19 avril, Olivier Cuzon, militant syndical, représentant en comité social d’administration (CSA) spécial départemental pour SUD Education 29 et co-secrétaire de l’Union interprofessionnelle Solidaires 29, a été auditionné au commissariat de Brest suite à une plainte pour “diffamation et injure publiques à l’encontre de la police et de la gendarmerie” déposée par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin lui-même. 

Le ministre de l’Intérieur poursuit son entreprise de criminalisation du mouvement social et syndical, d’attaques contre les libertés publiques et d’entraves au droit syndical. 

C’est la publication d’un article sur le site du syndicat qui est dans le viseur de Darmanin. Dans l’article portant le titre “Classe défense, défense de classe !”, SUD éducation 29 interroge l’intrusion toujours plus forte de l’armée dans l’école, à travers le SNU et les classes-défense, sous l’angle des récentes enquêtes du journal Médiapart : 

« Ce questionnement est important quand on connait la culture droitière, misogyne et homophobe sous de trop nombreux képis. Les enquêtes de Médiapart révélant l’existence de groupuscules nazis dans certaines casernes, les groupes de discussions racistes des policiers et gendarmes, ou la participation récente de militaires en civil à la répression des dernières émeutes de banlieues ne plaident pas en faveur du républicanisme des militaires.»

Ainsi Darmanin, en tant que ministre de l’Intérieur, s’emploie à maintenir le silence autour de dérives contraires aux principes républicains dans la police et dans l’armée, qui sont pourtant largement documentées par les journalistes. C’est bien l’omerta imposée par le ministre de l’Intérieur qui porte aujourd’hui atteinte aux services de l’État et non les journalistes et les syndicalistes qui dénoncent des propos ou des comportements antirépublicains et discriminants. 

Pour SUD éducation, le ministère de l’intérieur n’a d’autre objectif que de faire taire celles et ceux qui dénoncent des dérives attestées de longue date. Ce faisant, il porte atteinte à la liberté d’expression et à la prose engagée d’une organisation syndicale, qui sont aux fondements de notre démocratie. 

SUD éducation apporte son soutien plein et entier à Olivier Cuzon et au syndicat SUD éducation 29 et revendique le retrait de la plainte déposée par le ministre de l’Intérieur.

SUD éducation engagera toutes les démarches nécessaires pour faire reconnaître l’atteinte grave à la liberté d’expression syndicale que constitue cette plainte et pour faire cesser les intimidations du ministre de l’Intérieur à l’encontre de notre camarade et de notre syndicat. 

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antifascisme Défense de nos libertés Répression

Tribune collective “Contre une démocratie bâillonnée, défendons les libertés publiques !”

Tribune collective publiée sur Médiapart

Ces derniers jours ont été marqués par une nette aggravation des atteintes à la liberté syndicale, aux libertés d’expression et de manifestation. L’accumulation convergente de divers moyens de répression et d’intimidation contre des acteurs du débat public, en raison de leur positionnement sur les termes du conflit israélo-palestinien, constitue une limitation inacceptable du pluralisme démocratique.

Après l’appel à interdiction systématique des « manifestations pro-palestiniennes » lancé par Gérald Darmanin à l’automne 2023, immédiatement recadré par le Conseil d’État, des centaines d’amendes et de nombreux placements en garde à vue ont été décidés, notamment à l’encontre de personnes racisées.

Les atteintes aux libertés ont désormais franchi de nouveaux caps : l’interdiction administrative – finalement suspendue – de la marche du 21 avril 2024 et l’interdiction par arrêté préfectoral, notamment pour risque de « trouble à l’ordre public » d’une conférence organisée par l’association  Libre Palestine ».

À ces interdictions s’ajoutent les convocations par les services de police de l’une de ses intervenantes, par ailleurs candidate aux élections européennes ainsi que d’une présidente de groupe parlementaire, lesquelles interviennent après l’ouverture de plusieurs autres enquêtes judiciaires contre des militant·es, membres d’organisations syndicales (CGT, Solidaires, Sud Rail, Sud Aérien) et politiques pour des faits d’apologie du terrorisme.

Dans ce contexte, nous exprimons notre plus vive préoccupation devant des interprétations extensives et aléatoires du délit d’apologie du terrorisme et de la notion d’ « ordre public », ayant pour objet ou pour effet d’intimider lourdement des militants associatifs, syndicaux ou politiques.

Nous tenons ainsi à alerter l’ensemble des acteurs institutionnels concernés, de même que l’opinion publique, quant à l’existence de mécanismes de procédures bâillons ayant pour conséquence, in fine, l’éviction de certain·es militant·es associatifs, syndicaux ou politiques du débat public.

L’accumulation de décisions de ce type de la part des autorités administratives, policières et judiciaires s’inscrit dans un mouvement plus large qui tend à réprimer des formes toujours plus diversifiées de contestation sociale ou politique. Ces tentatives d’intimidation se font au demeurant à l’aide d’outils juridiques toujours plus nombreux (interdictions de manifester, gardes-à-vue préventives, tentatives de dissolutions ou retraits d’agrément ou de subventions d’associations, etc.). Leur dévoiement est d’ailleurs dénoncé par l’ONU, le Conseil de l’Europe, le Défenseur des droits et les organisations de défense des droits humains.

Les moyens préventifs, coercitifs et répressifs ne doivent pas servir à orienter ou restreindre le débat public. Nous appelons l’ensemble des magistrat·es à redoubler de vigilance afin de ne pas réduire la justice à un outil de censure du débat démocratique, alors qu’elle est censée être le dernier rempart des libertés publiques et individuelles.

Nous réaffirmons son rôle fondamental de contrôle du respect des garanties prévues par le code de procédure pénale et par la Convention européenne des droits de l’Homme, spécifiquement lorsqu’il est fait recours à des mesures privatives de liberté telles que la garde-à-vue. Le principe d’interprétation stricte de la loi pénale commande aux magistrat·es de se prémunir contre toute interprétation extensive des textes d’incriminations de ces infractions.

Nous exprimons, par suite, notre attachement à une conception ouverte et équilibrée de la liberté d’expression et de contestation en démocratie, constitutionnellement protégées.

Premier·es signataires

  • Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l’homme (LDH)
  • Sophie Binet, secrétaire générale de la Confédération Générale du Travail (CGT)
  • Fatima-Ezzahra Benomar, présidente de Coudes à Coudes
  • Murielle Guilbert, déléguée générale d’Union syndicale Solidaires
  • Judith Krivine, présidente du Syndicat des avocats de France (SAF) 
  • Kim Reuflet, présidente du Syndicat de la magistrature (SM)
  • Benoit Teste, secrétaire général de la Fédération Syndicale Unitaire (FSU)
  • Marie-Pierre Vieu-Martin, co-présidente de la Fondation Copernic
  • Youlie Yamamoto, porte-parole d’Attac France

Soutenu·es par :

Syndicats

  • CGT Interieur-Police
  • Fédération Syndicale Étudiante (FSE)
  • Union syndicale de la psychiatrie (USP)
  • Union syndicale des étudiants de France (UNEF)
  • Union étudiante
  • Syndicat National des Personnels de l’Education et du Social, SNPES-PJJ/FSU 
  • Syndicat national de l’enseignement supérieur, SNESUP-FSU

Associations et collectifs

  • Action Justice Climat Paris  
  • Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (ACORT)
  • Association des Marocains de France (AMF)
  • Association féministe Apel-Égalité
  • Association France Palestine Solidarité (AFPS)
  • Collectif marche du 21 avril
  • Comité de soutien à Hanane Ameqrane
  • Coordination des comités de défense des quartiers populaires
  • Collectif féministe contre le cyberharcèlement
  • Collectif national pour les droits des femmes (CNDF)
  • Droit au logement (DAL)
  • Emmaus Roya
  • Embrase le monde 
  • Femmes Egalité 
  • Generation.s 46
  • Greenpeace
  • Groupe d’information et de soutien des immigré·es (GISTI) 
  • Institut de recherche de la FSU (IR-FSU)
  • Les Effronté·es
  • Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s -FASTI
  • La Cimade
  • Le mouvement de la paix
  • Le Planning familial
  • Le Paria
  • La Relève Féministe
  • Marche féministe antiraciste
  • Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) 
  • Nos Révolutions
  • Pôle de Renaissance communiste en France
  • Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR)
  • Roya citoyenne
  • Riposte Alimentaire
  • Vivre Ensemble Solidaires en Métropole Tourangelle (VESEMT 37)
  • RED Jeunes
  • Union juive française pour la paix (UJFP)
  • Utopia 56

Organisations politiques

  • Ensemble
  • La France insoumise (LFI)
  • Le Parti socialiste (PS)
  • Les Écologistes 
  • Gauche écosocialiste (GES)
  • Gauche démocratique et sociale (GDS)  
  • Parti communiste français (PCF)
  • Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF)
  • Parti de Gauche (PG)
  • Parti Ouvrier Indépendant (POI)
  • Pour une Ecologie Populaire et Sociale (PEPS)
  • Révolution Écologique pour le Vivant (REV)
  • Nouveau parti anticapitaliste (NPA)
  • Union Communiste Libertaire (UCL)

Signatures individuelles

  • Arié Alimi, avocat et auteur 
  • Anissa Baaziz, militante du Front de mères 
  • Amal Bentounsi, Collectif marche du 21 avril
  • Farid Bennaï, militant Front uni, des immigration et des quartiers populaires
  • Wiam Berhouma, militante anti-raciste, maire adjointe de Noisy-le-Sec
  • Claire Bornais secrétaire national de la FSU
  • Svadphaiphane Boulomsouk, artiste
  • Youcef Brakni, membre de l’Assemblée des quartiers populaires et non pas Parlement
  • Aliti Burhan, AIR
  • Claude Calame, historien EHESS, Paris, membre Conseil Scientifique d’ATTAC et LDH
  • Laurence de Cock, essayiste et historienne
  • Mouhieddine Cherbib, comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie
  • Vanessa Codaccioni, professeure des universités 
  • Laurence Cohen,  ancienne sénatrice 
  • David Dufresne, écrivain, réalisateur, Au poste
  • Françoise Davis, réalisatrice 
  • Nacer El Idrissi, Association des Travailleurs Maghrébins de France 
  • Jean-Baptiste Eyraud, Droit au logement (DAL)
  • Delahaye Gérard, Fondation Copernic 
  • Michelle Guerci, journaliste, militante féministe antiraciste
  • Magi Irving, Le Média
  • Pierre Jacquemain, journaliste
  • Magda Jouini, militante du Front de Mères et actrice de terrain
  • Raphaël Kempf, avocat
  • Pierre Khalfa, économiste, Fondation Copernic 
  • Fadi Kassem, Pôle de Renaissance communiste en France
  • Lisa Lap, Le Média
  • Léna Lazare, membre des Soulèvements de la terre 
  • Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire
  • Claire Le Strat, politiste, CoudeS à CoudeS
  • Carlos Lopez, membre du CDFN de la FSU
  • Frédéric Lordon, philosophe et économiste
  • Caroline Mecary, Fondation Copernic
  • Jean Malifaud, Fondation Copernic 
  • Christian Martinez Perez, CGT, sociologue
  • Bertrand Mertz, avocat
  • Ugo Palheta, MCF à l’Université de Lille
  • Lisa Noyal, journaliste indépendante
  • Dominique Paturel, PEPS
  • Willy Pelletier, sociologue
  • Pablo Pillaud-Vivien, Regards
  • Edwy Plenel, journaliste (Mediapart)
  • Juliette Polya-Somogyi, co-fondatrice de ODED 32 (Observatoire des Extrêmes Droites (Gers)
  • Raymonde Poncet, EÉLV Les Écologistes
  • Lorraine Questiaux, avocate
  • Lana Sadeq, Forum Palestine Citoyenneté
  • Éléonore Schmitt, Union étudiante
  • Laurent Sorel, conseiller de Paris FI 
  • Karel Talali, Union Étudiante
  • Stéphane Tassel, secrétaire national FSU
  • Gwenn Thomas-Alves, Union Syndicale Lycéenne
  • Anne Tuaillon, présidente de l’AFPS
  • Louis Weber, Les Editions du Croquant
  • Pedro Vianna, poète, homme de théâtre
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Défense de nos libertés Répression

Libertés publiques…un pas de plus dans la répression !

Depuis quelques semaines, on a vu se multiplier les convocations de militant·es, et une vague de criminalisation de l’action syndicale, plus particulièrement autour du soutien à la Palestine : convocations par la police de militant·es de Solidaires étudiant·es ensuite poursuivi·es pour apologie du terrorisme, convocation d’un militant de Sud rail, et déjà y a quelques mois pressions sur le représentant de Sud aérien.

La nouvelle hier de la condamnation du représentant de la CGT du Nord à un an de prison avec sursis pour un simple mot dans un tract nous a atterré·es… et nous lui témoignons tout notre soutien.

Tandis que le génocide est en cours à Gaza, ce gouvernement choisit de s’attaquer aux milieux syndicaux, associatifs, ou politiques, au nom de l’ordre public, et sur des critères flous et plus que discutables, en instrumentalisant les massacres du 7 octobre.

Comment ne pas y voir une dérive grave de ce gouvernement au pouvoir, qui encourage, valide et cautionne les convocations policières, les décisions préfectorales et les décisions de justice qui vont dans ce sens?

L’interdiction de la marche contre le racisme et les violences policières du 21 avril, pour risques à l’ordre public, semble également signer une nouvelle ère : celle où l’on ne peut plus mettre le motif de violence policière comme motif d’une manifestation. La manifestation du 19 septembre suite au meurtre de Nahel avait pourtant été autorisée.

Depuis plusieurs années, Solidaires alerte sur les dérives autoritaires de ce gouvernement, sur les attaques régulières contre des libertés publiques, nos libertés syndicales, de manifestation, de grève..

Les milieux militant-es écologistes, et les méthodes de plus en plus “musclées” d’interpellations ne sont pas en reste. Un militant de SUD Education a été interpellé et mis en garde à vue 96h pour participation à une mobilisation écologiste comme Lafarge, comme nombres de participant-es à ces actions.

Le climat ultra sécuritaire autour des Jeux Olympiques et paralympiques explique-t-il cette accélération? S’agit-il d’une stratégie globale de ce gouvernement pour donner des “gages” vis à vis des idées de l’extrême droite dans une visée électoraliste?

Après notamment la loi sur le séparatisme, qui sert à faire un “tri” dans les associations, à dissoudre des organisations jugées trop radicales, on voit bien que c’est un pas de plus qui est franchi.

Les annonces de G. Attal sur l’école, basées sur un retour à l’autorité et à la sanction (y compris pénale) comme centre de la politique éducative est dénoncée par l’ensemble des syndicats, y compris par l’Unicef (sur la politique pénale des mineurs de la France qui bafoue la convention internationale des droits de l’enfant).

Solidaires, tout comme l’ensemble des organisations du mouvement social défendeuses des libertés publiques, soutient les militant·es qui subissent cette répression, et continuera de dénoncer et de se battre pour les libertés publiques, fondements d’une démocratie.

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Défense de nos libertés Éducation Répression

Plainte du ministre Darmanin contre Olivier Couzon : soutien à notre camarade de SUD Éducation !


Vendredi 19 avril, notre camarade Olivier Couzon, de SUD éducation 29, a été entendu au commissariat de Brest suite à une plainte déposée par le ministre Gérald Darmanin pour diffamation à l’encontre de la police et de la gendarmerie.

En cause, la publication d’un article dans le journal syndical contenant les propos suivants : « Ce questionnement est important quand on connait la culture droitière, misogyne et homophobe sous de trop nombreux képis. Les enquêtes de Médiapart révélant l’existence de groupuscules nazis dans certaines casernes, les groupes de discussions racistes des policiers et gendarmes, ou la participation récente de militaires en civil à la répression des dernières émeutes de banlieues ne plaident pas en faveur du républicanisme des militaires. ».


Nous apportons tout notre soutien à notre camarade et à SUD éducation 29, mis en cause par un ministre qui s’assoit ainsi sur la liberté syndicale et poursuit l’entreprise de répression anti-syndicale bien affirmée ces dernières années, dans l’éducation comme ailleurs.

Le dernier cas en date est celui de Jean-Paul Delescaut de la CGT du Nord, condamné à un an de prison avec sursis suite à une phrase dans un tract.

Solidaires 78 luttera toujours pour défendre la liberté syndicale, qui est celle de critiquer et de combattre à la fois les pratiques patronales et les politiques gouvernementales.

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Internationalisme Palestine Répression

La solidarité avec les palestinien-nes n’est pas un crime

Depuis plusieurs mois, la série de convocations par les services de lutte contre le terrorisme de plusieurs de nos militant·es ou de collègues syndiqué·es, en raison de leur engagement envers la cause palestinienne, nous sidère et nous inquiète fortement.

Le mouvement de solidarité qui s’est exprimé depuis la France connait une répression particulièrement brutale : interdictions de manifester, plaintes pour apologie du terrorisme, amendes et gardes à vue pour des personnes pour le simple fait de brandir un drapeau palestinien. Leur soutien public au peuple palestinien est assimilé à une apologie du terrorisme, les exposant ainsi à des poursuites pénales, voire à une inscription sur la liste des auteurs et autrices de crimes terroristes, tout cela pour l’expression de positions politiques alignées sur le droit international. L’accélération de ces convocations s’inscrit dans un climat de répression global du mouvement social, toujours plus criminalisé, illégitimé et ici dans le but évident de faire taire toute forme de contestation envers un Etat colonisateur qui multiplie les crimes de guerre.

L’Union syndicale Solidaires dénonce fermement cette utilisation abusive des lois antiterroristes visant à réduire au silence toute voix dissidente, tout comme nous condamnons la loi séparatisme et son contrat d’engagement républicain qui sert à museler des associations du mouvement social ne plaisant pas au pouvoir.

L’Union syndicale Solidaires, internationaliste et membre du collectif pour une Paix Juste et Durable entre palestiniens et israëlien, condamne les massacres de civils du 7 octobre et tous les crimes de guerre. Elle tient à rappeler que le droit international sanctionne, depuis plus de 75 ans, les actions de l’État d’Israël. Il reconnait aussi ce dernier comme une puissance occupante, et condamne l’apartheid et d’autres crimes de guerre commis par celui-ci. Le génocide en cours à Gaza doit cesser.

L’Union syndicale Solidaires exprime son soutien aux camarades de Solidaires étudiant·es EHESS poursuivis actuellement et à toutes les personnes mises en cause abusivement en raison de leur soutien au peuple palestinien. Nos libertés syndicales et politiques, y compris le droit d’exprimer des positions anticoloniales, ne sont pas négociables dans une démocratie.

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Défense de nos libertés Écologie Répression Violences policières

Soutien aux 17 personnes arrêtées par la police anti-terroriste à Rouen suite aux journées d’action contre le béton

Ce lundi 8 avril, 17 personnes ont été arrêtées en Normandie et Ile de France dans une opération menée par la Sous-Direction-Anti-Terroriste. Une partie d’entre elles a été emmenée dans les locaux de Levallois-Perret et pourrait y rester 96 heures.

Ces arrestations font suite à la campagne d’actions contre Lafarge et le monde du béton initiée par plus de 200 organisations écologistes, syndicales, luttes locales contre l’artificialisation des terres et comités locaux des Soulèvements de la terre (appel et listes des signataires :

https://journeescontrelebeton.noblogs.org/post/2023/10/29/du-9-au-12-decembre-2023-appel-international-a-des-journees-dactions-contre-lafarge-et-le-monde-du-beton/).

Cette campagne avait mobilisé des milliers de personnes et abouti du 9 au 12 décembre 2023 à une cinquantaine d’actions simultanées. Des occupations, blocages, happenings, rassemblements, désarmements sur des dizaines de sites Lafarge et autres centrales à béton sont survenus majoritairement en France mais aussi en Suisse, en Belgique ou en Allemagne

(https://journeescontrelebeton.noblogs.org/post/2023/12/12/4-jours-de-tourbillon-contre-le-beton-retour-sur-plus-de-40-actions-pour-couler-lafarge-et-son-monde-dans-le-bilan-de-fin/).

Un soutien fort avait été marqué à cette occasion aux personnes mises en cause, elles aussi par l’anti-terrorisme, dans le désarmement de l’usine Lafarge Bouc-Bel-Air près de Marseille.

La vague d’arrestations d’aujourd’hui vise l’intervention, durant une dizaine de minutes, d’une centaine de personnes sur un site Lafarge à Val-de-Reuil avec de la peinture et de la mousse expansive. La police anti-terroriste était intervenue sur les lieux sous prétexte d’une soi-disant « séquestration » expresse d’un agent de sécurité. Ce story telling répressif s’était rapidement dégonflé par la suite. (communiqué publié sur l’action ici :

https://journeescontrelebeton.noblogs.org/mobilisations-passees-en-cours-10-12/val-de-reuil/)

Nous voyons néanmoins ici l’entêtement du gouvernement à écraser par la force l’essor des mouvements écologistes, ainsi que les résistances qu’il ne parvient pas à canaliser face à l’exploitation économique. L’usage récurrent des moyens de l’anti-terrorisme pour diaboliser spécifiquement les mobilisations qui menacent les intérêts des lobbys industriels est frappant. Elle marque à quel point ce gouvernement leur est inféodé. L’expansion des moyens de surveillance débridée sur un large ensemble de militant.es est particulièrement inquiétante. La SDAT se met aujourd’hui de nouveau au service d’une des entreprises les plus toxiques du monde. Rappelons qu’en plus d’impacter la santé de ses employé.es, de bétonner les terres, d’être une source majeure de production de CO2 et de pollution de l’air, la multinationale Lafarge-Holcim est toujours poursuivie pour complicité de crime l’humanité et financement du terrorisme au vu et au su de l’État français.

Nous appelons à soutenir les personnes arrêtées et mises en cause aujourd’hui pour leur participation à la campagne nationale d’action contre Lafarge et le monde du béton.
Nous appelons à continuer à nous mobiliser pour défendre les terres et l’eau.

Déjà trois rassemblements de soutien sont organisés : à Rouen mardi à 18h devant le palais de justice ainsi qu’à Levallois-Perret devant les locaux de la SDAT et à Caen devant la préfecture. Mais, iels méritent d’être soutenu·es extrêmement largement. Organisons des rassemblements et des manifestations de soutien partout en France et dans le monde. Nous étions des milliers à participer à la campagne d’action de décembre, soyons encore plus nombreu·ses cette semaine.

Pour recenser tous les rassemblements, nous avons créé une carte qui se trouve ici https://soutien-repression-beton.gogocarto.fr/map#/carte/@46.42,3.43,6z?cat=all

Si vous organisez un rassemblement, vous pouvez l’inscrire à cette adresse https://soutien-repression-beton.gogocarto.fr/elements/add

Merci de faire tourner ce message aussi largement que possible dans vos comités, organisations et groupes affinitaires

Premier-es signataires

Attac France

Les Soulèvements de la terre

Union syndicale Solidaires

Terres de luttes

Riposte Alimentaire

NPA

Groupe parlementaire de la France insoumise – NUPES

Fédération SUD-Rail

Confédération Paysanne 76

Extinction Rebellion Rouen

Les Amis de la Terre Rouen

Collages Féministes de Rouen

Alternatiba Rouen

ANV COP21 Rouen

NPA 27

EELV Normandie

PCF 76

Les Jeunes Écologistes Normandie

La France Insoumise 27

Greenpeace Rouen

SUD Rail Normandie

Solidaires Calvados

La Bande Fleurie (Meuse/Haute-Marne)

Les Soulèvements de la terre Ile de France

La France Insoumise 76

Vous N’êtes Pas Seuls

Comité local des Soulèvements de la Terre Lyon et environs

Extinction Rébellion Le Havre

Comité local SdlT Sud Grésivaudan

Comité Soulèvements de la Terre Royans-Vercors

Comité soulèvements de la Terra Centre Ardèche

Non à l’autoroute

NON A133-A134

les soulèvements de la terre 65

Pyrene est des terres

Extinction Rebellion Auxerre

Extinction Rébellion Rennes

Assemblée Populaire Auxerre

Lyon Antifasciste

Les souleveMonts et coteaux du lyonnais

Comité du 89 de soutien aux Soulèvements de la terre

faucheusesvolontaires29

Comité Affaires Sensibles (lyon)

Collectif animalier du 06

Soulevement de la Terre Angers

Comité Local des Soulèvements de Lille

Union proletarienne ml

Les Jardins des Vaîtes – Besançon (25)

Comité local des Slts du Pays de Redon

Jardins joyeux Rouen

Comité Sud-Vendée des Soulèvements de la terre

Comité 61 des soulèvements de la terre

Comité vannetais des Soulèvements de la Terre

Bibliothèque Fahrenheit 451

Comité Saumurois des Soulèvements de la Terre

Comité local les soulèvements de Savoie

Comité local des Soulèvements de la Terre Montpellier

Comité local ⏚ Quimperlé-Concarneau

Comité local des Soulèvements

Cholet Vendée Nord

Comité local des Soulèvements de la Terre Bruxelles

Comité local des Soulevements de la Terre 13

Comité local Soulèvements de la Terre Paris Sud

Comité Grenoblois des Soulèvements

Comité Bas Vivarais-Le Vent Se Lève

Comité La Montagne Ardéchoise

Extinction Rebellion Paris

Comité local des Soulèvements de la Terre – Paris Est

UN’Yon Étudiante

Groupe d’action Circuits Courts des insoumis.es mêlois.es

Attac Landes Côte Sud

Les collectifs en lutte contre l’A69

Gauche écosocialiste 34

Révolution Ecologiste pour le Vivant

La France Insoumise 14

Comité des Soulèvements de la Terre 66

Comité local des Soulèvements de la Terre Compiègne

Plaine Tempête – Comité Local SDT 93 Nord

Bureau 122 (Bonny-sur-Loire)

Non au Pont d’Achères (Collectif contre l’A104Bis)

Extinction Rébellion Chambéry

Les soulèvements de la Terre 08-51

Tours Antifasciste

Comité Soulèvements Morvan des Lacs

Comite Soulèvements 79 sud

Alternatiba Caen

Les Soulèvements du Layon – 49

Comité local des Soulèvements sèvre niortaise

Les grebes castagneux comites des soulèvements Chinon et environs

Les Soulèvements de la Terre La Rochelle

Comité des Soulèvements de la Terre Nantes

Les Soulèvements de la Terre du Tarn – SDLT Tarn

Extinction Rebellion Lille

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