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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Éducation Répression

Répression au collège Auguste Renoir de Chatou Soutien à Laëtitia Salini !


Collectif des Réprimé·es de l’Éducation nationale « Sois Prof Et Tais-Toi »

Laëtitia Salini est une enseignante en SEGPA, en poste au collège Auguste Renoir depuis le 1er septembre 2020.
Elle est syndiquée, et réprimée pour s’être opposée aux agissements de la principale du collège Auguste Renoir en poste
depuis 2021. Cette dernière fait régner un climat de terreur au sein du collège, à coups d’intimidations, de comportements
vexatoires, et de menaces, provoquant de nombreux départs au sein de l’équipe pédagogique. Voir un article de presse
complet ici.


Le 13 juin 2024, l’administration l’a mise en congé d’office, pour raison médicale (pour suspicion de pensée suicidaire !), en la sortant de l’établissement de la manière la plus inhumaine qu’il soit. Ce congé d’office a duré 4 mois, il a été renouvelé chaque mois par mail sans aucune information, ni explication et surtout sans qu’elle ne soit passée devant le comité médical. *Petit rappel juridique : on ne peut être mis en congé d’office sans être d’abord passé devant un comité médical, sauf cas d’extrême danger (ce qui n’était pas le cas de Laëtitia) et si c’est le cas, celui-ci ne peut être renouvelé plus d’une fois sans être passé devant le comité médical. Tout cela est parti d’un mail envoyé par Laëtitia le 26 avril 2024 au psychologue de l’éducation nationale : « vous attendez qu’il y ait un drame dans cet établissement pour
agir !». Un comité médical restreint s’est tenu le 17 septembre 2024 mais elle n’a été informée ni de sa date, ni de sa
décision.


Elle a reçu par mail une convocation pour le 9 octobre 2024, elle a été reçue ce jour-là par l’inspectrice de l’éducation nationale ASH et le chef de la division des enseignants du 1er degré qui lui ont proposé 3 postes, qu’elle a refusés. On lui a dit que : « si elle revenait à Chatou, elle serait suivie et que ce serait très dur pour elle », est-ce là encore une forme d’intimidation et de chantage de la part de sa hiérarchie ? On lui a aussi dit qu’elle ne pourrait pas reprendre immédiatement mais qu’elle devrait voir la médecine du travail.


Or, le lendemain, le 10 octobre 2024 en fin de journée, on l’avertit par mail qu’elle est mutée dans l’intérêt du service pour une reprise le lundi 14 octobre dans un établissement à Achères. On ne lui communique aucune information quant à l’horaire, son emploi du temps, ni qui contacter…


La répression dont Laëtitia est victime est un cas d’école à plusieurs titres :

  • l’utilisation des dispositifs médicaux et de santé à des fins de gestion du personnel : comme à Saint-Denis, ou
    Marseille, il s’agit d’éloigner les personnes considérées comme gênantes pour des motifs médicaux fallacieux, soi-disant pour leur propre bien. Il s’agit en réalité d’une utilisation abusive et cynique de dispositifs censés venir en aide aux agent·es de la fonction publique qui sont détournés pour les besoins de l’administration pour les éloigner de leur établissement d’exercice ;
  • l’utilisation de la mutation dans « l’intérêt du service » pour complaire à la demande de supérieur·es hiérarchiques qui veulent faire taire des personnes souvent syndiquées qui cherchent à dénoncer ou alerter sur des situations de management toxique. Une nouvelle fois, comme à Bobigny, Saint-Denis, Nantes, Reims, Nanterre, Marseille, etc. aucun moyen de défense n’est accordé à la personne qui subit cette mutation. Dans le cas de Laëtitia, elle n’a même pas eu accès à son dossier administratif !

    Soutien à Laëtitia Salini !
    Non à la répression !
    Abandon de toutes les procédures !


    Signer la pétition ici.
    La cagnotte de soutien est ici.

« Sois prof et tais-toi ! » Collectif des réprimé·es de l’Éducation nationale
Mail : stop.repression.education@gmail.com
YouTube : Sois prof et tais-toi
Twitter : @soisproftaistoi, #SoisProfEtTaisToi
Site : collectifdesreprimees.fr

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Éducation Répression

Communiqué du collectif Sois prof et tais toi

Lorsqu’un agent de l’éducation nationale saisit son administration pour dénoncer la répression :
Le rôle des Tribunaux administratifs consiste à s’empresser de la couvrir Il existe une facette méconnue des dossiers de répression qui se sont multipliés ces dernières années
dans l’Éducation nationale, c’est le confondant manque de rigueur manifeste avec lesquels ils ont été constitués. Souvent les éléments factuels sont soit manquants soit carrément erronés (à Nanterre, un réprimé a été accusé d’insulte durant une séance du conseil d’administration alors qu’il n’était pas présent
puisque qu’il n’était pas élu, à Bobigny, accusation de harcèlement par mail sans fournir le moindre mail
pour en attester, à Melle accusation de blocus d’un lycée ouvert et dépourvu de grille, à Saint-Denis accusation d’autogestion alors que le directeur académique refusait de nommer un directeur sur le poste…).


Il est constant que les dossiers de requête des réprimé·es soient autrement plus fournis, détaillés, circonstanciés, émaillés de témoignages variés, que ceux de l’administration. Il est constant aussi que les réprimé·es se comportent de façon plus respectueuse envers l’institution judiciaire : requêtes présentées
dans les délais impartis (contrairement à l’administration, par exemple dans le cas de Nanterre, le Rectorat de Versailles a présenté son mémoire en défense le 7 juillet 2024 alors qu’il lui était enjoint de le présenter le 19 août 2023), présence à toutes les audiences (contrairement aux Rectorats qui se permettent souvent de ne pas se présenter, comme par exemple à Melle lors de l’audience sur le fond), réponses longues et circonstanciées de leurs avocat·es aux demandes d’information des juges en
audience (contrairement aux rectorats qui présentent souvent des observations lapidaires comme pour Saint-Denis, Bobigny, etc. quand ils sont présents).


Pourtant, ce sont presque toujours les rectorats qui obtiennent gain de cause contre les réprimé·es. Pire, les arrêtés des tribunaux administratifs sont souvent des copier-coller des mémoires écrits par les rectorats, reprenant les arguments des rectorats, aussi fallacieux, fantaisistes, peu étayés, voire
manifestement mensongers, soient-ils.


Tout se passe comme si la parole des réprimé·es n’avait aucune valeur, qu’elle ne méritait aucune considération quels que soient le sérieux et le soin avec lesquels elle a été recueillie, malgré le respect avec lequel les réprimé·es se conforment aux demandes de la justice.


Cette absence d’impartialité qui se répète procédure après procédure a un effet délétère sur le comportement des administrations, qui s’enhardissent et vont toujours plus loin dans le déni des droits des agent·es, puisqu’elles savent que quoi qu’elles fassent, leurs turpitudes seront toujours couvertes et
validées par les tribunaux administratifs.


Le rôle officiel des tribunaux administratifs est de trancher des litiges entre les administrations et les particuliers en toute impartialité, et en droit. Nous sommes forcé·es et effaré·es de constater que leur rôle réel est de protéger coûte que coûte l’administration contre les agent·es et de légitimer la répression.
Ce déni de justice doit cesser car nous avons droit au respect !


Les réprimé·es exigent que justice leur soit rendue, et que leurs dossiers soient étudiés avec toute l’impartialité qui leur est due.

« Sois prof et tais toi ! » Collectif des réprimé·es de l’Éducation nationale


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anti-validisme Répression

Répression du mouvement social : Aucune sanction pour les militant∙es et militant∙es handicapé∙es et antivalidistes de l’association Handi-Social !

Le 23 octobre prochain, 16 personnes militantes antivalidistes, dont plusieurs personnes handicapées seront jugées par la cour de cassation de Paris. Ce qu’on leur reproche ?

D’avoir occasionné une heure de retard pour des passager∙es en train et en avion suite à un blocage de TGV et d’une piste d’aéroport à Toulouse en 2018.

Mais rappelons les faits : les camarades militant∙es ont mené de telles actions pour faire entendre leurs voix: “c’est parce que la France n’a pas hésité à faire reculer nos droits dans un contexte ou l’ONU retient 3 termes pour parler de la politique handicap de la France : ségrégation, privation de liberté et atteinte aux droits humains.”

Porté∙es par le collectif Handisocial, il était question de dénoncer le non-respect des droits fondamentaux par l’Etat Français qui refuse d’appliquer ses propres lois sur l’accessibilité depuis 50 ans, les réduisant même, et de mettre en œuvre la Convention internationale des droits des personnes handicapées de l’ONU ratifiée en 2010.

Réclamer le droit d’accéder aux transports, aux logements, à l’école, à la culture, à la santé est-il un crime ? Visiblement oui pour la justice française qui a condamné les 16 militant∙es à des peines en 1ère instance: amendes, prison avec sursis. Aujourd’hui, Handisocial et les militant∙es antivalidistes exigent la relaxe au titre de la liberté d’expression.

L’Union syndicale Solidaires soutient les camarades réprimé∙es, appelle à se mobiliser aux côtés des associations antivalidistes le 23 octobre

  • A Paris, à 8h15 devant le Zimmer place du Chatelet, puis à 9h à la cour de cassation, quai de l’Horloge
  • A Toulouse, devant le Tribunal judiciaire où un rassemblement se tiendra à 11h30

L’Union syndicale Solidaires revendique :

  • L’arrêt de la répression des militantEs qui luttent pour l’accès à leurs droits
  • La fin des politiques validistes mises en place par l’Etat français et contraires aux recommandations de la convention de l’ONU pour les personnes handicapées

Pour en savoir plus :

L’appel Handisocial:

https://www.handi-social.fr/articles/actualites/communique–militantes-handicapees-antivalidistes-condamnes–vers-une-relaxe-sur-le-fondement-de-la-liberte-dexpression–1824097

La cagnotte de soutien Handisocial:

https://www.helloasso.com/associations/handi-social/collectes/entravees-segreguees-discriminees-les-personnes-handicapees-reclament-justice

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Éducation Répression

Non à la répression dans l’Éducation


Lorsqu’un agent de l’éducation nationale saisit son administration pour dénoncer la répression : le rôle des Tribunaux administratifs consiste à s’empresser de la couvrir.

Il existe une facette méconnue des dossiers de répression qui se sont multipliés ces dernières années dans l’Éducation nationale, c’est le confondant manque de rigueur manifeste avec lesquels ils ont été constitués. Souvent les éléments factuels sont soit manquants soit carrément erronés (à Nanterre, un réprimé a été accusé d’insulte durant une séance du conseil d’administration alors qu’il n’était pas présent puisque qu’il n’était pas élu, à Bobigny, accusation de harcèlement par mail sans fournir le moindre mail pour en attester, à Melle accusation de blocus d’un lycée ouvert et dépourvu de grille, à Saint-Denis accusation d’autogestion alors que le directeur académique refusait de nommer un directeur sur le poste…).


Il est constant que les dossiers de requête des réprimé·es soient autrement plus fournis, détaillés, circonstanciés, émaillés de témoignages variés, que ceux de l’administration. Il est constant aussi que les réprimé·es se comportent de façon plus respectueuse envers l’institution judiciaire : requêtes présentées
dans les délais impartis (contrairement à l’administration, par exemple dans le cas de Nanterre, le Rectorat de Versailles a présenté son mémoire en défense le 7 juillet 2024 alors qu’il lui était enjoint de le présenter le 19 août 2023), présence à toutes les audiences (contrairement aux Rectorats qui se permettent souvent de ne pas se présenter, comme par exemple à Melle lors de l’audience sur le fond), réponses longues et circonstanciées de leurs avocat·es aux demandes d’information des juges en
audience (contrairement aux rectorats qui présentent souvent des observations lapidaires comme pour Saint-Denis, Bobigny, etc. quand ils sont présents).
Pourtant, ce sont presque toujours les rectorats qui obtiennent gain de cause contre les réprimé·es. Pire, les arrêtés des tribunaux administratifs sont souvent des copier-coller des mémoires écrits par les rectorats, reprenant les arguments des rectorats, aussi fallacieux, fantaisistes, peu étayés, voire
manifestement mensongers, soient-ils.
Tout se passe comme si la parole des réprimé·es n’avait aucune valeur, qu’elle ne méritait aucune considération quels que soient le sérieux et le soin avec lesquels elle a été recueillie, malgré le respect avec lequel les réprimé·es se conforment aux demandes de la justice.
Cette absence d’impartialité qui se répète procédure après procédure a un effet délétère sur le comportement des administrations, qui s’enhardissent et vont toujours plus loin dans le déni des droits des agent·es, puisqu’elles savent que quoi qu’elles fassent, leurs turpitudes seront toujours couvertes et
validées par les tribunaux administratifs.
Le rôle officiel des tribunaux administratifs est de trancher des litiges entre les administrations et les particuliers en toute impartialité, et en droit. Nous sommes forcé·es et effaré·es de constater que leur rôle réel est de protéger coûte que coûte l’administration contre les agent·es et de légitimer la répression.
Ce déni de justice doit cesser car nous avons droit au respect !
Les réprimé·es exigent que justice leur soit rendue, et que leurs dossiers soient étudiés avec toute l’impartialité qui leur est due.

Communiqué du collectif Sois prof et tais toi, 7 octobre 2024


« Sois prof et tais toi ! » Collectif des réprimé·es de l’Éducation nationale
Mail : stop.repression.education@gmail.com YouTube : Sois prof et tais toi
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Répression

Halte à la répression antisyndicale d’où qu’elle vienne !

Tayeb Khouira, porte-parole du syndicat Sud aérien et secrétaire national de l’Union syndicale Solidaires a été intimidé et retenu arbitrairement par les services de renseignements pour ses opinions supposées et activités syndicales. Or la plainte qu’il a déposée pour ces faits vient d’être classée sans suite par le Procureur de la république du Tribunal judiciaire de Bobigny.

Si cette décision ne nous surprend pas, nous tenons à réaffirmer notre soutien plein et entier à un militant syndical, brutalement réprimé par l’Etat. En effet, le 20 janvier dernier, notre camarade s’est rendu au commissariat après un appel non identifié, exigeant sa présence immédiate. Alors qu’il pensait rencontrer des policiers en raison de la perte par sa fille de sa carte bleue, il a finalement été interrogé pendant près de 2 heures par des agents du renseignement (DGSI).

Ces derniers refuseront de dresser le moindre PV à la suite de cet entretien et n’auront pas cessé de l’intimider. Aussi, Tayeb Khouira a dû supporter deux heures d’interrogatoire politique, relatif à son engagement syndical, à ses positions sur la Palestine et à sa fréquentation supposée d’une mosquée.

Profondément choqué, il a immédiatement déposé plainte, notamment pour atteinte arbitraire à la liberté individuelle par personne dépositaire de l’autorité publique. A l’issue d’une enquête inexistante, au cours de laquelle il a été « entendu » à nouveau par les services de renseignement (DGSI), le parquet conclut sans surprise à un classement.

Mais nous tenons à réaffirmer une chose : alors que la répression s’intensifie violemment à l’encontre tant des militants syndicaux que des soutiens de la Palestine, nous ne céderons pas face aux intimidations.

Tayeb Khouira, accompagné de ses avocates et de l’Union syndicale Solidaires, est déterminé à aller au bout de la procédure et à se battre contre la répression antisyndicale qui cherche à affaiblir la capacité des travailleurs et des travailleuses à se défendre.

Face à un gouvernement déterminé à imposer une cure austéritaire et à intensifier le tournant autoritaire en cours, il faut plus que jamais revendiquer nos droits à militer à nous organiser.

Solidarité avec Tayeb Khouira et toutes les victimes de la répression antisyndicale !

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Actu Solidaires 78 Culture Répression Violences policières

Mardi 25 juin : visite Solidaires 78 exposition Ré-existence à Limay

Ce mardi 25 juin, dans le cadre de l’accueil syndical Solidaires 78, nous vous invitons à une visite collective de l’exposition Ré-existence.

Rendez-vous à la librairie la Nouvelle Réserve à 17 h 30 ou sur place (Centre d’exposition les Réservoirs, 2 rue des Réservoirs 78520 Limay 78520 Limay) vers 17 h 45.

Du samedi 22 au dimanche 30 juin 2024

RÉ-EXISTENCE 3

| EXPOSITION | RÉ-EXISTENCE 3
Nicolas Daubanes, Olivier Garraud, Erwan Keruzoré, Manon Pretto, Céline Tuloup
06.06 > 30.06.2024
“Toute œuvre d’art est politique. Au printemps 2019, Erwan Keruzoré, artiste-ouvrier à Limay dans les Yvelines, organisait aux Réservoirs une exposition-manifeste intitulée « Ré-existence », dans laquelle quatre artistes engagés interrogeaient la place de l’art et de la création plastique dans les mouvements sociaux pré-Covid. Cinq ans plus tard, la manifestation s’est muée en biennale.

L’acte 3 de « Ré-existence » réunit un ensemble d’œuvres de Nicolas Daubanes, Olivier Garraud, Erwan Keruzoré, Manon Pretto et Céline Tuloup.” (Guillaume Lasserre)

Dossier de presse

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Éducation Palestine Répression Violences policières

Halte à la répression contre les lycéens ! Communiqué intersyndical

Nos organisations CGT Éduc’action, FNEC-FP FO, FSU, Sud Éducation, ont été informées de l’arrestation et de la mise en garde à vue, jeudi 6 juin, de 48 élèves des lycées Hélène Boucher, Voltaire, Victor Hugo, Bergson, Ravel qui occupaient le lycée Hélène Boucher pour protester contre les massacres en cours à Gaza.

Après les arrestations de lycéens de Claude Monet à Paris 13ème, puis du lycée Maurice Genevoix à Montrouge, une fois de plus, la répression s’abat sur des jeunes qui se mobilisent pour la paix.

Ces arrestations s’inscrivent dans la continuité de la répression dirigée au cours des dernières semaines contre les étudiants mobilisés pour le cessez-le-feu à Gaza. Elles participent de l’escalade autoritaire qui a conduit le gouvernement à remettre en cause au cours des derniers mois les libertés démocratiques, parmi lesquelles les libertés de se réunir, de se rassembler, de manifester, et dans ce cadre à multiplier les procédures visant à criminaliser l’action de tous ceux, militants syndicalistes, militants politiques, citoyens, lycéens qui protestent contre les massacres et les crimes de guerre et réclament un cessez-le-feu en Palestine.

Nos organisations condamnent la répression dirigée contre les lycéens, les étudiants et leurs organisations qui se mobilisent pour la paix et leurs revendications.

Elles exigent la libération de tous les lycéens arrêtés et l’abandon des poursuites dirigées contre eux.

Elles exigent qu’aucune sanction pour ces actions ne soit prise par l’établissement et le rectorat de Paris contre les lycéens.

Elles condamnent la volonté gouvernementale d’intimider des jeunes auxquels l’École est censée apprendre notamment l’esprit critique, les libertés d’opinion et d’expression.

Elles appellent à rejoindre les rassemblements organisés devant les commissariats où sont détenus des élèves (centre, 5e, 17e, 18e, 20e), et à participer massivement au rassemblement contre la répression appelé devant le lycée Hélène Boucher, samedi 8 juin à 10H00.

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Éducation Répression Solidarité !

Contre la répression syndicale : Solidarité avec notre camarade Ernesto

Publié le 1 juin 2024 par Solidaires Pyrénées Atlantiques – 64

La répression continue de s’abattre sur celles et ceux qui refusent la régression sociale.

Le 22 novembre 2023, 4 manifestants contre la réforme des retraites étaient convoqués au commissariat de Pau. Le rassemblement de soutien a réuni 200 personnes, solidaires face à la répression. Nous remercions l’ensemble des personnes mobilisées tout au long de la journée, qui ont fait la démonstration que la solidarité de classe n’est pas un concept dépassé.

Après sa convocation au commissariat et le report à deux reprises de son procès, notre camarade Ernesto, syndicaliste à Solidaires étudiant-e-s et SUD éducation, est déféré devant le tribunal correctionnel de Pau le 20 juin prochain. Il lui est reproché des faits supposés de violences lors d’une manifestation contre la réforme des retraites. Bernard, un militant gilet jaune comparaîtra le même jour pour des faits reprochés lors de la même manifestation.

Nous condamnons cet acharnement, nous le redisons : la violence n’est pas à chercher du côté des manifestant·es contre la réforme des retraites mais bien du côté des forces de l’ordre et du gouvernement Macron. Les convocations au commissariat et les poursuites sont là pour casser les militants, criminaliser une colère légitime face à une réforme des retraites injuste. Nous exprimons notre solidarité totale avec notre militant, et invitons les organisations et les militant·es opposé·es à la régression sociale à faire de même.

La nature des faits qui servent de prétexte à ces poursuites montre sans ambiguïté possible qu’il existe une volonté indéniable de la part des autorités de museler toute volonté de contestation dans le pays, en réprimant sévèrement le mouvement social et ses représentant-es. Contre cette nouvelle tentative d’intimidation, il faut répondre par la solidarité la plus large.

Contre la réforme des retraites, contre la répression syndicale, contre la criminalisation du mouvement social, rassemblons-nous le 20 juin à partir de 13h devant le palais de justice de Pau !


Communiqué signé par l’Union syndicale Solidaires, la fédération Solidaires étudiant-e-s – syndicats de luttes, Union départementale Solidaires Pyrénées-Atlantiques, SUD éducation 64-40, Solidaires étudiant-e-s Pau – Béarn, Union locale CGT Pau, FSU Pyrénées-Atlantiques, Génération.s Béarn

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Défense de nos libertés Internationalisme Palestine Répression Violences policières

Gaza : les libertés universitaires en danger ! – Communiqué intersyndical Enseignement supérieur et recherche

Ce communiqué a été publié le 30/04/2024

Depuis le 7 octobre, et en particulier ces dernières semaines, l’interdiction de plusieurs conférences publiques notamment au sujet de la Palestine dans certaines universités, ainsi que la restriction de la liberté d’expression et la répression d’étudiant·es mobilisé·s pour la paix et en soutien au peuple palestinien sonnent comme une alarme extrêmement sinistre pour les libertés universitaires. L’évacuation brutale par les forces de l’ordre d’étudiant·es de Sciences Po Paris et de Sorbonne Université mobilisé·es pour la paix et en soutien au peuple palestinien ces derniers jours en sont des exemples révélateurs.

Par ailleurs, des étudiant·es ont fait l’objet de convocations policières et des collègues universitaires ou chercheurs sont aussi traduits devant des commissions d’enquêtes ou disciplinaires internes en raison de leurs prises de position ou expressions à propos de la situation à Gaza.

Les motifs des mises en cause sont divers : « risque d’atteinte à l’ordre public », là où rien ne permet d’attester d’un tel risque, « antisémitisme » ou « apologie du terrorisme » pour qualifier des positions en défense des droits du peuple palestinien.

La volonté de mise au pas de la libre expression dans les universités et d’imposer une censure officielle est en tous les cas manifeste, en particulier à propos de la situation au Proche-Orient, singulièrement à Gaza.

Dans plusieurs cas ces interdictions ou annulations préalables de conférences ou ces dénonciations font suite à des pressions exercées par des responsables politiques : présidents de région, parlementaires, membres de l’exécutif (président de la République inclus).

Nos organisations dénoncent cette volonté d’imposer une opinion politique, par l’usage de la force préfectorale ou de l’intimidation. Ce n’est ni aux préfets ni aux élus territoriaux ou nationaux de définir ce qui doit être enseigné ou débattu dans les enceintes universitaires, pas plus à propos de Gaza que sur d’autres sujets.

Face aux partisans de la censure, nos organisations syndicales demandent le respect des franchises universitaires et de la liberté académique, le respect de l’indépendance des universitaires et des chercheurs, le rétablissement des libertés d’opinion ou d’expression dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche comme partout ailleurs, l’arrêt de toutes les poursuites envers des étudiant·es ou des personnels ayant usé de ces droits dont certains sont séculaires et dont tous sont irréfragables.

Paris, le 30 avril 2024

Signataires : Snesup-FSU, Sncs-FSU, Snasub-FSU, Snetaps-FSU, Snep-FSU, Sud Éducation, Sud Recherche, Solidaires étudiants, CGT Ferc Sup, CGT SNTRS, CGT INRAE, FO ESR, UNEF, Union Étudiante

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Éducation Répression Solidarité !

SUD éducation attaqué par Darmanin : on ne se laissera pas intimider !

Ce vendredi 19 avril, Olivier Cuzon, militant syndical, représentant en comité social d’administration (CSA) spécial départemental pour SUD Education 29 et co-secrétaire de l’Union interprofessionnelle Solidaires 29, a été auditionné au commissariat de Brest suite à une plainte pour “diffamation et injure publiques à l’encontre de la police et de la gendarmerie” déposée par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin lui-même. 

Le ministre de l’Intérieur poursuit son entreprise de criminalisation du mouvement social et syndical, d’attaques contre les libertés publiques et d’entraves au droit syndical. 

C’est la publication d’un article sur le site du syndicat qui est dans le viseur de Darmanin. Dans l’article portant le titre “Classe défense, défense de classe !”, SUD éducation 29 interroge l’intrusion toujours plus forte de l’armée dans l’école, à travers le SNU et les classes-défense, sous l’angle des récentes enquêtes du journal Médiapart : 

« Ce questionnement est important quand on connait la culture droitière, misogyne et homophobe sous de trop nombreux képis. Les enquêtes de Médiapart révélant l’existence de groupuscules nazis dans certaines casernes, les groupes de discussions racistes des policiers et gendarmes, ou la participation récente de militaires en civil à la répression des dernières émeutes de banlieues ne plaident pas en faveur du républicanisme des militaires.»

Ainsi Darmanin, en tant que ministre de l’Intérieur, s’emploie à maintenir le silence autour de dérives contraires aux principes républicains dans la police et dans l’armée, qui sont pourtant largement documentées par les journalistes. C’est bien l’omerta imposée par le ministre de l’Intérieur qui porte aujourd’hui atteinte aux services de l’État et non les journalistes et les syndicalistes qui dénoncent des propos ou des comportements antirépublicains et discriminants. 

Pour SUD éducation, le ministère de l’intérieur n’a d’autre objectif que de faire taire celles et ceux qui dénoncent des dérives attestées de longue date. Ce faisant, il porte atteinte à la liberté d’expression et à la prose engagée d’une organisation syndicale, qui sont aux fondements de notre démocratie. 

SUD éducation apporte son soutien plein et entier à Olivier Cuzon et au syndicat SUD éducation 29 et revendique le retrait de la plainte déposée par le ministre de l’Intérieur.

SUD éducation engagera toutes les démarches nécessaires pour faire reconnaître l’atteinte grave à la liberté d’expression syndicale que constitue cette plainte et pour faire cesser les intimidations du ministre de l’Intérieur à l’encontre de notre camarade et de notre syndicat. 

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