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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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En grève ! Rail Transport

Préavis de grève unitaire déposé à la SNCF

Les Fédérations CGT cheminots, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots vous ont déposé une demande de concertation immédiate (DCI) le 31 octobre dernier.

La réunion de conciliation qui s’est tenue le 05 novembre a mis en évidence que la direction a opposé une fin de non-recevoir aux revendications portées par l’ensemble des fédérations représentatives du GPU.

Au regard des réponses qui nous ont été apportées, les Fédérations CGT des cheminots, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots vous déposent conformément aux dispositions aux dispositions de l’article L2512-2 du code du travail un préavis de grève couvrant les périodes suivantes :

– Du mercredi 20 novembre 19h00 au vendredi 22 novembre 08h00 ;

– À compter du mercredi 11 décembre 19h00, illimitée et reconductible par période de 24 heures.

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(re)Penser notre syndicalisme Fonction publique Rail Retraites Services publics

Face à l’offensive libérale, construire la riposte !

Déclaration du bureau national de l’union syndicale solidaires réuni le 7 novembre 2024

Face à l’offensive libérale, construire la riposte !

Report de l’indexation des pensions sur l’inflation, recul des remboursements par la Sécurité sociale, gel du point d’indice, baisse de la rémunération des arrêts maladie, augmentation du nombre de jours de carence et suppressions de postes dans la Fonction publique, baisse des subventions aux associations… Le gouvernement porte un projet budgétaire d’austérité qui pèsera sur la majeure partie de la population tandis que la minorité la plus aisée continue de refuser de participer à l’effort de solidarité.

Pire, le gouvernement maintient sa politique de subvention aux entreprises qui touchent chaque année des dizaines de milliards d’euros d’aides publiques, exonérations et niches fiscales. Pourtant, les salaires continuent de baisser relativement à l’inflation tandis que les plans de licenciements et menaces sur l’emploi se multiplient : Casino, Bosch, Valeo, Adrexo-Milee, Lecas, Don’t Nod, Exxon Mobil, Stellantis…

De plus, Michelin annonce fermer deux usines et supprimer 1254 emplois. Le groupe a pourtant réalisé 2 milliards de bénéfice net en 2023 et a versé 1,4 milliard d’euros à ses actionnaires en 2024. De son côté, Auchan annonce supprimer 2389 emplois après avoir versé 1 milliard d’euros à ses actionnaires en 2023.

Pour l’Union syndicale Solidaires, il faut interdire les licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices et contraindre les entreprises qui licencient à rembourser les aides publiques et reverser aux salarié·es l’équivalent des dividendes versés aux actionnaires.

Face à cette offensive de destruction de nos droits, de nos emplois et de nos acquis, l’heure est à la riposte.

L’Union syndicale Solidaires travaille à la coordination des salarié·es en lutte contre les plans de licenciement. Face à une attaque globale, il nous faut unifier nos forces.

Le 12 novembre, nous serons face au siège d’Ile de France Mobililé contre la privatisation des bus franciliens. Une intersyndicale de combat appelle à la grève le 21 novembre à la SNCF contre la privatisation et le démantèlement du fret. Ce sera l’unique ultimatum lancé au gouvernement et à la direction de la SNCF. S’ils ne répondent pas aux revendications, un mouvement de grève plus long et plus fort sera lancé en décembre.

Dans la Fonction publique, Solidaires porte la construction d’une forte mobilisation par la grève dans l’unité. Le 3 décembre, les retraité-es s’opposeront au report de l’indexations des pensions.

Suppressions d’emploi, privatisation de la SNCF et démantèlement du fret, attaques contre la Fonction publique et les associations : nous serons dans l’action et la grève pour stopper ces projets délétères.
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Écologie Rail

Le nouveau ministre des transports persiste à vouloir liquider Fret SNCF !

Ce 28 Octobre 2024, le nouveau ministre des transports F. Durovray a confirmé, avec un certain cynisme, l’intégralité du plan de discontinuité présenté par la direction SNCF !

Alors que ce gouvernement vient de mettre à la charge de la SNCF et des cheminots 2,3 milliards d’euros qu’il aurait dû verser de 2025 à 2027 pour financer le réseau et qu’il met en avant son plan car express, pour Fret SNCF, c’est : « circulez y’a rien à voir », aucun argument n’est entendable pour notre néo-ministre.

À la sortie du ministère, les 4 organisations syndicales représentatives de la SNCF ont décidé de ne pas baisser les bras, aussi bien au niveau du gouvernement qu’envers la direction SNCF.

Le gouvernement refuse le bras de fer avec la commission européenne ; unitairement, nous allons continuer la riposte syndicale, politique et associative pour construire le rapport de force pour imposer la sortie du fret ferroviaire des marchés de la concurrence. La direction SNCF l’a encore montré aujourd’hui, elle a déjà tout préparé pour liquider fret et imposer un dumping social à ses salarié.es.

Dès demain, face à une telle violence sociale, l’ensemble des syndicats va s’opposer à cette marche forcée par tous les moyens !

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antifascisme Rail

SUD Rail : refus de faire campagne dans nos gares pour l’Extrême Droite

Stoppons la campagne massive de Bardella dans nos gares

Pour Jean-Pierre Farandou, Président-directeur général de la SNCF et à Marlène Dolveck, directrice générale de Gare et Connexion.

Dès le mois prochain, le visage de Jordan Bardella, président du Rassemblement national, pourrait envahir les gares de France pour une campagne de promotion massive de son livre.

Il est aidé en cela par Vincent Bolloré qui s’est non seulement offert une centaine de maisons d’édition (dont celles du groupe Hachette) pour y propager ses idées, mais possède désormais les points de vente Relay dans les gares.

Parce que cette privatisation de l’espace public par l’extrême-droite est inacceptable, nous demandons à Jean-Pierre Farandou, Président-directeur général de la SNCF et à Marlène Dolveck, directrice générale de Gare et Connexion de s’opposer à cette campagne de communication qui touchera plus d’une centaine de gares pendant 3 semaines. Nous rappelons que le Rassemblement national n’est pas un parti comme les autres, héritier des collaborateurs de la Waffen-SS, des tortionnaires d’Algérie, à l’opposé de nos valeurs républicaines et, nous l’espérons, de celles de la SNCF. 

Si la campagne d’affichage devait être maintenue, la SNCF participerait de fait à la promotion du président d’un parti politique ayant comme membres nombre de personnes condamnées pour des injures raciales et tout ce qui va avec : l’exclusion, la discrimination, la violence et le repli sur soi. La promotion des idées d’extrême droite n’est pas une chose à sous-estimer ou à normaliser, ces 581 panneaux seront chacun l’outil d’un endoctrinement qui ne dit pas son nom, normalisant l’idéologie d’extrême-droite. 

En agissant pour le retrait de cette campagne, nous envoyons le message que notre espace public n’est pas à vendre aux discours de haine et de division. Empêcher Bardella et le RN d’occuper nos gares, nos rues, nos esprits c’est aussi faire en sorte que des victoires populaires soient possibles contre les promoteurs des idées réactionnaires. 

Cette publicité pour un responsable d’extrême droite dans nos lieux communs crée un dangereux précédent, nous nous refusons à la normalisation de ces idées et nous en appelons à la mobilisation de toutes et tous pour faire front contre son programme mortifère et ses représentants.


Cette pétition est lancée à l’initiative de Sud Rail et ~ Le Mouvement


~ Le Mouvement s’est engagé dès sa création contre l’extrême droite en organisant la mobilisation pour la fermeture des moyens de financement de Génération Identitaire ou plus récemment en portant une campagne contre le renouvellement de l’agrément de CNEWS et C8

La Fédération SUD-Rail a toujours combattu l’extrême droite, ses idées racistes, xénophobes et anti-démocratiques.

Nos gares ne sont et ne seront jamais un lieu où le Rassemblement National pourra faire campagne.


Monsieur Jean-Pierre Farandou Président Directeur Général du Groupe SNCF

Mme Marlène Dolveck Directrice Générale de Gares et Connexion

2 Place aux Etoiles 93 200 St Denis

St Denis, le 16 octobre 2024

Madame, Monsieur,

Nous apprenons ce jour le plan de communication de la maison d’édition Fayard pour le prochain livre du président du Rassemblement National Jordan Bardella qui fait état d’une campagne massive d’affichage dans de nombreuses gares SNCF (67 gares à Paris et en IDF et 43 grandes gares dans les autres régions) du 11 au 17 décembre prochain.

A l’heure où le Conseil d’Etat a confirmé le positionnement à l’extrême droite d’un parti – qui, nous le rappelons, a été créé par des Waffen-SS, des collaborateurs du régime de Vichy et des membres de l’OAS – la fédération SUD-Rail souhaite vous interpeller pour rappeler l’opposition totale des “valeurs” d’extrême droite de ce parti réactionnaire avec celles de notre syndicat et, nous l’espérons, du groupe SNCF.

En début d’année, la régie publicitaire de la RATP et de la SNCF Mediatransports n’a pas eu de problème pour retirer les affiches de l’humoriste Waly Dia et interrompre la campagne pourtant validée dans un premier temps au motif que celle-ci « présente un caractère politique incompatible avec le devoir de neutralité qui s’impose dans les transports publics et pourrait être considérée comme diffamatoire ou injurieuse », alors qu’il s’agissait d’un simple spectacle humoristique et, s’il ne nous appartient pas de juger de la qualité de celui-ci, cela pose la question de la liberté d’expression et de critique du pouvoir en place.

Mais cela ne poserait pas de problème à Gares et Connexion et à l’ensemble du groupe SNCF de participer à la promotion du président d’un parti reconnu et condamné pour des propos racistes et ce qui va avec ; l’oppression, la discrimination, la surexploitation et les violences. Nul besoin d’avoir lu le livre à paraître de Jordan Bardella pour savoir que celui-ci lui servira de programme politique. Le milliardaire Bolloré met son empire médiatique au service de l’extrême droite, après avoir tout misé sur Zemmour et Reconquête lors des présidentielles de 2022.

Avec force et gravité, la fédération SUD-Rail vous interpelle et exige que Gares et Connexion via sa régie publicitaire refuse cette campagne d’affichage au service d’un parti politique d’extrême droite.

Dans l’attente d’un retour rapide de votre part, veuillez recevoir nos salutations syndicales et antifascistes.

Pour la fédération SUD-Rail

Erik Meyer Julien Troccaz

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(re)Penser notre syndicalisme Podcast Rail

VOIES SYNDICALES, UN PODCAST DE L’UNION SYNDICALE SOLIDAIRES – EPISODE N°1

Voies syndicales, un podcast de l’Union syndicale Solidaires – Episode n°1

Partons à la rencontre de femmes et d’hommes qui ont décidé à un moment de leur vie qu’ils et elles avaient envie de s’impliquer dans un syndicat. Il y a beaucoup de manières de s’impliquer et toutes sont nécessaires.

Pour ce premier épisode: rendez-vous à la gare de Lille Flandres pour découvrir des membres de la section de Sud Rail: Marc, Nelly, Romain, Myriam et David.
Leurs parcours, leurs rencontres, leur luttes et leurs envies !

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antifascisme Rail Transport

SUD Rail – L’extrême droite : une fraude sociale, écologiste, contre les femmes et les LGBT

Le Rassemblement National veut encore une fois apparaître comme un parti qui serait du côté des salarié-e -s et des travailleur-euse – s. Il n’y a rien de plus faux !
L’extrême droite a toujours été du côté de la bourgeoisie et du patronat. Depuis plusieurs années la machine à laver « l’honneur » du FN est en marche. En commençant par changer de nom mais les idées restent identiques, RN/FN même combat.

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Écologie Rail Transport

Retour sur la manifestation des cheminotes et cheminots du 28 mai

Intervention de Solidaires à la mobilisation pour défendre un service public du fret ferroviaire

Pour l’Union syndicale Solidaires, la mobilisation contre la liquidation de Fret SNCF est une mobilisation interprofessionnelle, qui nous concerne toutes et tous, et qui est emblématique de ce qu’on cherche à construire au sein de l’Alliance écologique et sociale.
La lutte pour le fret ferroviaire public démontre que le combat social et le combat écologique sont aujourd’hui indissociables.

Sans moratoire sur la liquidation de Fret SNCF, ce sont 500 emplois qui risquent d’être supprimés, des emplois dont nous avons besoin pour réussir une reconversion écologique de notre économie.

Sans moratoire, on observera un report massif du transport de marchandise vers la route, alors que c’est tout le contraire qu’il faudrait faire pour répondre aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne et de la France.

C’est tout le contraire qu’il faudrait faire parce que le transport est un levier essentiel pour lutter contre le dérèglement climatique. Nous avons besoin d’un grand service public du transport ferroviaire de marchandises, d’investissements publics à la hauteur de la crise environnementale, sans laisser à des entreprises privées des choix politiques qui nous concernent toutes et tous.

Il en va de même pour le transport de passagers, et à Solidaires nous revendiquons la gratuité des transports en commun.

La mobilisation de l’intersyndicale cheminote, avec l’Alliance écologique et sociale, est emblématique des combats que nous menons partout en France, où les travailleurs et travailleuses, les syndicats et les mouvements écologistes s’allient pour la justice sociale et environnementale : contre l’A69, contre le TGV Lyon-Turin, contre les méga-bassines, contre les polluants éternels dans la vallée de la chimie.

Et c’est le même combat qui est mené contre Greendock à Genevilliers. Ce week-end, 2000 personnes ont manifesté contre un projet d’entrepôt logistique géant sur les bords de Seine, qui menace une zone Natura 2000. 50 ont été arrêtées de façon particulièrement violente. La mobilisation contre Greendock, comme la mobilisation pour le fret ferroviaire, s’est construite avec les collectifs et associations écologistes, non pas contre l’emploi, non pas contre les travailleurs, mais avec les unions départementales Solidaires et CGT du secteur.

Quand nous nous opposons à Greendock, nous luttons pour préserver l’environnement en banlieue nord, mais aussi pour la qualité des emplois dans la logistique, pour un transport de marchandises respectueux de l’environnement, pour un contrôle démocratique de ce qu’on produit, de ce qu’on consomme, de ce qu’on transporte.

Dans tous ces combats, nous construisons pas à pas un grand mouvement social pour la justice sociale et environnementale.

Nous démontrons que c’est le mouvement social, ce sont les organisations syndicales et écologistes qui portent les alternatives dont nous avons besoin pour sortir de la crise sociale, politique, environnementale.
La politique du gouvernement contre Fret SNCF nous convainc qu’il n’y aura pas de reconversion écologique si elle n’est pas imposée, si elle n’est pas faite par les travailleurs et travailleuses eux-mêmes.

Nous devons gagner le moratoire contre la liquidation de Fret SNCF.

Nous devons gagner cette bataille, qui sera le point d’appui pour d’autres victoires.

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Nous contacter

Union syndicale Solidaires
31 rue de la Grange aux Belles – 75 010 Paris
01 58 39 30 20
contact@solidaires.org

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Rail Retraites Transport

Sud Rail : Est-ce que Bruno Le Maire veut gâcher les JO ?

Le cynisme politique, dont la macronie est au summum dans cet exercice, aura décidé d’éjecter le PDG de la SNCF avant l’heure. Bien entendu, la fédération SUD-Rail a combattu la politique d’entreprise menée par Jean-Pierre Farandou ces dernières années qui se concrétise, entre autres, par le plan de liquidation de Fret SNCF et le transfert des premiers cheminots dans des sociétés privées dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des TER.

Nous sommes affligés de constater, par cette nouvelle séquence Bashing Cheminot, que le gouvernement considère comme une faute professionnelle qu’une négociation aboutisse à un accord d’entreprise signé par l’ensemble des organisations syndicales.

La fédération SUD-Rail lance un avertissement très sérieux au gouvernement. Il est hors de question de remettre en cause l’accord d’entreprise sur les aménagements de fin de carrière conclu ces derniers jours. Nous combattrons tous les mensonges et procès d’intention qui se multiplient ces dernières heures concernant cette négociation. Les dispositifs signés entre la SNCF et les fédérations cheminotes sont financés par l’entreprise elle-même et donc par la richesse produite par les agents SNCF.

Comme nous l’affirmons avec notre Union syndicale Solidaires, le rapport de forces construit à la SNCF doit être un exemple pour exiger d’ouvrir des négociations similaires dans d’autres entreprises, administrations et branches. Les privilégié·es, dans cette société, ce sont celles et ceux qui nous font des leçons de moral toute la journée alors qu’ils ne contribuent à rien pour l’intérêt général !

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Alliance Ecologique et Sociale : Remettre le fret sur la bonne voie, pour un moratoire du plan de liquidation de fret SNCF

Face au projet de liquidation de Fret SNCF par le gouvernement, notre alliance publie une note analysant les nombreux coûts environnementaux, sociaux et sanitaires d’une telle décision. Pour contrer cette décision anti-sociale et environnementale, nous demandons un moratoire et un plan de développement du fret ferroviaire, seul outil d’avenir pour un transport de marchandises écologiquement et socialement juste. 

Notre note de décryptage

Le transport représente 31% des émissions de gaz à effet de serre (GES) en France, ce qui en fait un enjeu crucial dans la lutte contre le changement climatique. Le transport routier des marchandises et des voyageurs est le plus émetteur alors que le transport ferroviaire émet entre 9 et 14 fois moins de gaz à effet de serre. Pourtant, plutôt que de promouvoir le report modal des marchandises vers le train, le gouvernement français a décidé de liquider le principal opérateur de fret ferroviaire en décembre prochain.  En plus des conséquences environnementales néfastes, ce plan entraînera la destruction d’emplois et la déstabilisation de tout un secteur clé. La conséquence directe risque d’être de nombreux camions supplémentaires sur les routes, entraînant toujours plus de problèmes sanitaires liés à la pollution, aux bruits, à la congestion des routes.

À l’opposé de cette déstabilisation du transport de marchandises, nous avons besoin d’un véritable plan de développement afin de respecter les objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. La défense du fret ferroviaire public est cruciale pour répondre aux urgences sociale, climatique et sanitaire. C’est pourquoi l’Alliance écologique et sociale demande un moratoire sur le plan de démantèlement de Fret SNCF et appelle à un engagement en faveur du développement de ce mode de transport plus durable. Il est essentiel que le gouvernement revoie sa politique en matière de transport de marchandises et s’engage en faveur d’un plan de développement du fret ferroviaire public SNCF, pour des modes de transport plus respectueux de l’environnement.

Rejoignez nous, soutenez la lutte !

Pour soutenir les cheminots et cheminotes qui se battent pour sauver un outil de travail indispensable à la transition écologique, notre Alliance écologique et sociale a lancé une pétition.

Notre Alliance a aussi participé à la réalisation d’un clip de lutte, à écouter sans modération dans toutes les manifestations et évènements revendicatifs.

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Les cheminot·es montrent l’exemple Suivons les !

L’accord signé par les quatre organisations représentatives de la SNCF dont SUD Rail sur les fins de carrière n’en finit plus de défrayer la chronique ! Celui-ci prévoit de mieux préparer la dernière partie de carrière en améliorant les dispositifs d’aménagement fin de carrière, de faciliter la reconversion professionnelle vers des emplois à moindre pénibilité et d’améliorer les conditions financières de fin de carrière.

La fédération SUD-Rail, qui a été à l’offensive dans cette négociation, peut compter sur le soutien de l’ensemble des structures de l’Union syndicale Solidaires.

Après les éditorialistes, c’est maintenant le ministre de l’économie qui se fâche tout rouge et convoque M. Farandou, PDG de la SNCF. Incapable de le faire pour les grands groupes agroalimentaires ou les fonds de pension américains responsables de fermetures d’usine, ni même d’aller chercher les recettes en taxant les plus riches, M. Le Maire veut interdire le dialogue social dans les entreprises.

En 2016, alors qu’un certain E. Macron est ministre de l’économie, la loi El Khomri inverse la hiérarchie des normes. En 2020, alors qu’un certain E. Macron est le président de la République, le groupe SNCF devient un regroupement de sociétés anonymes « pour fonctionner comme les autres entreprises ». En 2023, toujours le même E. Macron encourage à avoir des concertations et améliorations dans les entreprises et branches sur la prise en compte de la pénibilité, des carrières longues…

Ces réformes que nous avions combattues n’avaient pas pour objet l’intérêt collectif. Le gouvernement en place s’offusque donc que ses propres réformes soient appliquées. C’est une nouvelle démonstration qu’il ne supporte pas que des travailleuses et travailleurs gagnent des avancées sociales !

Pour l’Union syndicale Solidaires, ces avancées doivent être imposées à l’ensemble des secteurs, dans un maximum d’entreprises, administrations… Avec cette dernière réforme sur les retraites, qu’une très grande majorité a combattu, les conditions de maintien dans l’emploi de salarié·es âgé·es et, notamment, celles et ceux ayant une exposition avérée à des sources de pénibilité, constituent un enjeux très important.

Comme à la SNCF, dans l’unité syndicale, allons arracher le maximum pour atténuer les effets de la loi retraites 2023 qui nous vole deux ans de notre vie.

Des accords similaires existent dans d’autres secteurs ; nous devons les généraliser !

Nous l’avions affirmé en 2023 « on n’oublie pas » cette réforme injuste et brutale… allons chercher ce qui nous appartient !

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