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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Internationalisme Kanaky

Solidaires au meeting Urgence Kanaky : “Il n’existe qu’un seul chemin, qu’une seule solution : la décolonisation.”

L’union syndicale Solidaires, en tant qu’organisation internationaliste, réaffirme sa solidarité aux luttes syndicales et politiques des indépendantistes, en particulier Kanak, contre la situation coloniale, raciste, capitaliste et répressive de l’État français en Kanaky. Cette solidarité nous l’exprimons aujourd’hui comme hier et demain, envers tous les peuples autochtones.

L’union syndicale Solidaires participe au collectif solidarité kanaky, en France depuis sa création.

Nous n’entendons nullement agir ou décider à la place des kanaks. En tant qu’anticolonialiste, notre rôle est d’informer sur la réalité coloniale, de soutenir les peuples, et en particulier les travailleurs et travailleuses à travers le monde comme nos camarades de l’USTKE contre le colonialisme. C’est aussi d’être solidaires contre la répression, et de soutenir celles et ceux qui luttent pour leur indépendance et leur liberté.

Comme lors de nombreuses crises politiques (gilets jaunes, réforme des retraites, des émeutes suite à la mort de Nahel à Nanterre), le gouvernement a fait le choix d’appliquer les mêmes méthodes en Kanaky: mépris de l’histoire et des personnes, prétention à l’omniscience, refus de prendre en considération les alertes des connaisseurs des dossiers et in fine, la réponse martiale et la pénalisation du mouvement social comme seules propositions.

Les manifestations populaires font l’objet d’une répression intense à laquelle participent des colons armés. À l’heure actuelle, les blessé·es se comptent par centaines et au moins 7 personnes sont mortes. L’union syndicale Solidaires adresse ses sincères condoléances à leurs familles et leurs proches. Comme beaucoup l’ont dit ce soir : ces morts, ces blessé∙es sont la responsabilité du gouvernement français !

Soutenu par l’État français les forces réactionnaires prônant le maintien de la Kanaky française veulent en finir avec les processus ouverts par les Accords de Matignon-Oudinot en 1988 et de Nouméa en 1998. Elles entendent notamment gommer toute la dimension « colonie de peuplement », pourtant clairement mentionnée dans des documents officiels de l’Etat français.

Celles et ceux qui refusent le droit de vote aux immigré.es en France, le revendiquent dans les colonies ! Alors même que la situation est différente : colons et colonisé∙es ne doivent pas être traité∙es à égalité lorsqu’on parle de décolonisation. Celle-ci demeure une nécessité et ce n’est pas aux forces colonisatrices d’en décider.

Pour Solidaires il n’y a qu’une façon d’assurer un retour au calme : le Président Macron doit revenir sur ses choix de recolonisation. Il doit immédiatement retirer le projet de dégel du corps électoral, mettre fin à l’état d’urgence, libérer les défenseurs et défenseuses des droits (syndicalistes, représentant×es d’association)

Avec le Collectif Solidarité Kanaky, nous demandons à l’ONU d’organiser une médiation, tout en restant dans le cadre des accords.

Il n’existe qu’un seul chemin, qu’une seule solution : la décolonisation.

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Internationalisme Palestine

Au 76ème anniversaire de la Nakba, les Palestiniens fuient Rafah bombardée

Les dernières infos d’Agence Media PAlestine
“Parallèlement à l’offensive accrue sur Rafah ces derniers jours, les bombardements israéliens aériens, terrestres et maritimes se poursuivent dans la majeure partie de la bande de Gaza, entraînant de nouvelles victimes civiles, des déplacements et la destruction d’habitations et d’autres infrastructures civiles. Environ 20 % de la population de Gaza a de nouveau été déplacée au cours de la semaine dernière, notamment de Rafah vers le nord de l’enclave. Des incursions terrestres et des combats violents continuent également d’être signalés dans le camp de réfugiés de Jabaliya, dans la ville de Gaza et dans l’est de Rafah. Depuis le 13 mai, le point de passage de Rafah reste fermé et il n’y a toujours pas d’accès sûr et logistiquement viable au point de passage de Kerem Shalom.” Lire la suite sur la situation à Rafah sur le site de l’Agence. A lire aussi sur le site de l’Agence: Gaza : 34 904 Palestiniens tués par Israël, dont au moins 14 500 enfants Et cet article d’un journaliste de Gaza: Cela fait plus de 200 jours que nous montrons les souffrances de Gaza. Ne détournez pas le regard maintenant.
Attachés, les yeux bandés, en couche-culotte : des lanceurs d’alerte israéliens décrivent les mauvais traitements infligés aux Palestiniens dans un centre de détention clandestin
“CNN s’est entretenue avec trois dénonciateurs israéliens qui travaillaient dans le camp du désert de Sde Teiman, où sont détenus des Palestiniens lors de l’invasion israélienne de Gaza. Tous se sont exprimés au risque de subir des répercussions juridiques et des représailles de la part de groupes soutenant la politique dure d’Israël à Gaza. Ils dressent le tableau d’un établissement où les médecins amputent parfois les membres des prisonniers en raison des blessures causées par les menottes constantes, où les procédures médicales sont parfois effectuées par des médecins sous-qualifiés, ce qui lui vaut la réputation d’être « un paradis pour les internes », et où l’air est empli de l’odeur des plaies négligées et laissées à l’abandon. « On nous a dit qu’ils n’avaient pas le droit de bouger. Ils doivent s’asseoir en position verticale. Ils n’ont pas le droit de parler. Ils n’ont pas le droit de regarder sous leur bandeau. » D’après les témoignages, l’installation située à environ 28km de la frontière de Gaza est divisée en deux parties : des enclos où environ 70 détenus palestiniens de Gaza sont soumis à des contraintes physiques extrêmes, et un hôpital de campagne où les détenus blessés sont attachés à leur lit, portent des couches et sont nourris à l’aide de pailles. « Ils les ont dépouillés de tout ce qui pouvait les faire ressembler à des êtres humains », a déclaré un lanceur d’alerte qui travaillait comme infirmier à l’hôpital de campagne de l’établissement. Lire la suite de cette enquête accablante de CNN en date du 11 mai dernier sur le site de l’Agence. A lire aussi sur le site de l’Agence cette interview menée le 12 mai dernier par l’Agence Média Palestine avec une étudiante de l’EHESS: La mobilisation de l’EHESS : Vue de l’intérieur A lire aussi sur le site de l’Agence cet article en date du 12 mai dernier : Comment la « Big Tech » américaine soutient le génocide et l’apartheid israéliens propulsés par l’IA Et cet article de l’Agence en date d’hier: Afrique du Sud-Israël : de nouvelles audiences devant la CIJ le 16 mai prochain
#Nakba76 : Exigez que des mesures soient prises et que des comptes soient rendus
“Alors que nous commémorons la Journée de la Nakba, nous refusons de rester les bras croisés, simples témoins de l’injustice. Nous exigeons que des mesures soient prises, que des comptes soient rendus et que des changements soient opérés afin de garantir un avenir de dignité, de justice et de libération pour le peuple palestinien.” Lire la suite du communiqué du BNC (Comité Palestinien pour le BDS) en date de ce jour sur le site de la Campagne BDS France. A lire aussi sur le site de l’Agence: Historique : le syndicat national de l’enseignement supérieur de l’Université de Sydney vote en faveur du boycott des universités israéliennes A lire aussi sur le site de Médiapart, cet interview d’Omar Barghouti, co-fondateur de la Campagne BDS en date du 10 mai dernier: Omar Barghouti, cofondateur de BDS : « Aujourd’hui, il y a la peur de la Palestine en Occident »
« Hind’s Hall » : le rappeur américain Macklemore dénonce le génocide à Gaza et ceux qui le permettent
“Le mardi 4 mai 2024, le célèbre rappeur américain Macklemore a sorti une chanson en soutien à la lutte pour la libération de la Palestine qui dénonce le génocide en cours à Gaza, soutenu et financé par le gouvernement américain.” Lire la suite de cet article sur le site de l’Agence. A lire aussi sur le site de l’Agence: Plusieurs documentaires palestiniens au Marché du film de Cannes Les citoyens arméniens de Jérusalem se battent pour préserver leur héritage musical
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Internationalisme Retraites

Bulletin international Unirs mai 24

Et voici le sixième bulletin lié à l’actualité de nos activités syndicales internationales, notamment à travers le Réseau syndical international de solidarité et de luttes .

Au sommaire du bulletin international de l’UNIRS n°6 de mai 2024 :

  • Argentine : Front des retraité∙es
  • Italie : le numéro 3 de Pensionati uniti
  • Venezuela : les retraité∙es refusent la misère
  • Italie : des promesses aux décrets, il y a de la marge !
  • Rencontre européenne de retraité∙es

Argentine : Front des retraité∙es

Le Frente de Jubilados en Lucha (FREJEL) a manifesté, le 28 février, aux portes de l’Administración Nacional de la Seguridad Social (ANSES) Rosario, situées à Rioja et Sarmiento, pour demander une augmentation de la pension minimale. En outre, ils ont mis en garde contre la forte augmentation des prix de nourriture et de médicaments. Un des responsables du FREJEL a déclaré : « Nous avons toujours manifesté, quel que soit le gouvernement, parce que tout le monde, y compris l’administration péroniste précédente, utilisait les retraités comme variable d’ajustement. »

Un responsable de la Coordinadora de Jubilados y Pensionados de Río Negro a indiqué : « entre décembre et janvier, il y a eu une inflation de 51 %, et l’augmentation des pensions a été de 27,18 %, augmentation que nous ne percevrons que le mois prochain ». Il a précisé que cette perte était systématique depuis au moins 6 ans maintenant.

Italie : le numéro 3 de Pensionati uniti

La revue organise une initiative nationale le 17 mai, à Rome. Le n°3 revient sur la démarche unitaire qui est le fondement du projet lancé en fin d’année dernière : « ce n’est qu’avec une unité large et forte que nous pouvons espérer gagner, et pour cette unité, cela vaut la peine de s’arrêter et même parfois de faire quelques pas en arrière ! L’union fait la force, et ce n’est pas un slogan, mais une réalité dont seuls ceux qui l’ont vécue sont pleinement conscients. […]

Notre revue luttera toujours pour cette unité et pour une pension publique, en refusant les pensions soutenues par les confédérations et les puissances financières dominantes, appelées pensions complémen­taires, et les nombreux et désormais tristement célèbres fonds de pension. »

A travers la publication et diverses rencontres, on retrouve des militants et militants retraité∙es des différents syndicats de base italiens : CUB, ADL COBAS, SIAL COBAS, USB, COBAS, SGB, ORSA, UNICOBAS et SI COBAS.

Venezuela : les retraité∙es refusent la misère

Au Venezuela, les mesures gouvernementales antisociales touchent les travailleurs et travailleuses en activité, mais aussi les pensionné∙es. Le Comité Nacional de Conflicto de Trabajadores en Lucha dénonce : « […] en laissant de côté plus de 5 millions de retraité∙es, en maintenant la pension à 130 bolivars [3,30 €], [la politique gouvernementale] devient une action criminelle qui aggrave encore la misère des personnes âgées, condamnées à mort par le pouvoir exécutif national. » Malgré la répression, comme les attaques violentes envers le rassemblement du 1er mai à Caracas, le syndicalisme indépendant poursuit la lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses, y compris celles et ceux en retraite. De nouvelles manifestations sont organisées, un front unitaire est en voie de constitution.

Italie : des promesses aux décrets, il y a de la marge !

Extrait de la lettre du Sindacato Autonomo Pensionati – OR.S.A. (SAPENS-ORSA) : « le 15 mars, les premières “réponses concrètes aux besoins de nos plus de 14 millions de personnes âgées” (comme l’a déclaré l’actuel gouvernement) ont été apportées par le décret législatif n° 29. Et là, la merveilleuse promesse d’un doublement de l’allocation d’accompagnement pour les personnes âgées les plus fragiles et nécessiteuses s’est immédiatement heurtée au financement mis à disposition, une douche glacée […] En résumé, pas plus de 24 500 personnes en bénéficieront [de la couverture économique], soit un peu moins de 3 % des 1,49 million de personnes handicapées et non autonomes de plus de 80 ans […] On le voit, il y a une distance sidérale entre ce qui a été promis dans la loi et ce qui a été alloué dans le décret. Une fois de plus, la montagne a accouché de la souris… C’est au syndicat de faire entendre sa voix – haut et fort – à nouveau. »

Rencontre européenne de retraité∙es

Elle est organisée par « les plateformes et mouvements soussignés de retraités appartenant à différents peuples et communautés de l’État espagnol […] nos plateformes et mouvements de retraités mènent d’importantes mobilisations communes depuis plus de six ans et nous nous caractérisons par la pluralité et l’implication des retraité∙es dans l’organisation et le développement de nos revendications et mobilisations. » L’invitation propose les objectifs suivants :

« Évaluer les possibilités de partage d’un diagnostic concernant les attaques persistantes contre les systèmes publics de retraite résultant des politiques de l’Union européenne et des États membres.

Proposer des objectifs communs possibles pour mettre fin aux politiques de coupes budgétaires et coordonner les dynamiques spécifiques de revendications et de mobilisations qui peuvent être assumées par tous les groupes de retraité∙s des différentes villes européennes. Dans le contexte économique, social et politique actuel, nous considérons qu’il est particulièrement important d’apporter une réponse commune au niveau européen aux attaques continues contre les salaires, les retraites et les conditions de vie et de travail. »

L’Union nationale interprofessionnelle des retraité∙es Solidaires y sera représentée.

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Internationalisme Kanaky

Kanaky : il doit finir le temps des colonies

Solidaires exige le retrait du projet de loi élargissant le corps électoral en Nouvelle-Calédonie et la reprise de la négociation avec les représentant·es du peuple Kanak.

Les parlementaires français⋅es ont adopté cette nuit un projet de loi d’élargissement du corps électoral en Kanaky (Nouvelle-Calédonie). Ce projet de loi s’oppose directement aux revendications du peuple Kanak.

Les manifestations populaires ont fait l’objet d’une répression intense à laquelle participent des colons armés. À l’heure actuelle, les blessé·es se comptent déjà par centaines. Trois manifestant·es ont perdu la vie, ainsi qu’un gendarme. Solidaires adresse ses condoléances à leurs familles et leurs proches.

La situation est grave. Le Haut-commissaire a exprimé publiquement sa crainte d’une guerre civile.  Pour Solidaires, ces drames auraient pu être évités en entamant réellement un processus de décolonisation et en respectant l’esprit de l’accord de Nouméa en associant réellement les représentant·es du peuple Kanak. 

Le gel du corps électoral prévu par l’Accord de Nouméa (après 4 années d’insurrections) s’inscrit dans cette logique : il s’agissait d’organiser la décolonisation : les électeurs, électrices étaient appelé·es à devenir les futurs nationaux d’une Kanaky souveraine à l’issue d’une période de décolonisation pacifique.

On revient complètement sur cette logique aujourd’hui : élargir le corps électoral comme le gouvernement, la droite et l’extrême droite viennent de le décider n’a qu’un seul but : faire en sorte que les Kanak soient minoritaires au sein de la colonie de peuplement qu’est la Nouvelle Calédonie.

Le gouvernement porte directement la responsabilité des événements. Il doit sans tarder se donner les moyens de restaurer la paix civile, en commençant par retirer le projet de loi constitutionnelle sans délai, et entamer sur le champ des pourparlers dans le respect du droit international et des résolutions de l’ONU qui a inscrit l’archipel sur la liste des territoires « non autonomes et à décoloniser ». L’indépendance est inéluctable : réprimer l’aspiration à la liberté du peuple Kanak est vain et ne conduira qu’à de nouveaux drames inutiles.

Solidaires condamne les propos va-t-en-guerre du Président de la République et du ministre de l’intérieur qui ont instauré l’état d’urgence, un mécanisme hérité de la guerre d’Algérie. Solidaires s’oppose fermement à toute intervention armée sur le territoire de Kanaky, et soutient les organisations de lutte contre le colonialisme en Kanaky, en particulier l’Union syndicale des travailleurs Kanak et des exploités (USTKE) et s’investit dans le cadre du collectif français Solidarité Kanaky.

Paris, le 15 mai 2024

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Internationalisme Kanaky

Connaître pour mieux combattre : le colonialisme en Kanaky

Ressources

Bulletins et communiqué du collectif Solidarité Kanaky (dont Solidaires est membre) sont disponibles ici : Bulletin – Collectif Solidarité Kanaky 

Dernière expression de l’USTKE (Solidaires était présente à son dernier congrès) : L’USTKE réagit face aux derniers évènements

En complément : la collection complète de Bwenando, premier journal de Kanaky est ici : Bwenando

Brochure Kanaky Nouvelle Calédonie de Survie : une colonie en lutte pour son indépendance

Visuels du collectif Solidarité Kanaky (des autocollants et affiches du Collectif sont en cours d’impression et seront bientôt disponibles)

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antifascisme Internationalisme

Solidarité avec les travailleuses et travailleurs en lutte en Argentine contre les mesures anti sociales du gouvernement de Milei !

Face à l’approfondissement de l’austérité , au démantèlement des services publics et la protection sociale , aux milliers de licenciements et la récession qui se poursuit les 3 centrales syndicales du pays CGT RA– CTA T – CTA A , appellent le 9 mai à une deuxième grève générale de 24h.

Le gouvernement Milei attaque les intérêts des travailleurs et travailleuses et de l’ensemble de la population d’ Argentine c’est pourquoi les organisations syndicales jouent un rôle clé contre ce gouvernement. Les 3 centrales syndicales ont mis en place un plan de lutte qui a commencé le 24 janvier par la grève générale, le 8 mars avec la grève des femmes et le 24 mars en hommage aux 30.000 disparu-es et la lutte pour la mémoire , la vérité et la justice que le gouvernement tente effacer .

La politique de Milei est un danger mortel pour le monde du travail, pour les services publics et pour l’environnement, et un mépris des principes démocratiques les plus élémentaires.

Nos organisations syndicales CFDT, CGT, FO, FSU, UNSA et Solidaires expriment toute la solidarité aux travailleuses et travailleurs d’Argentine, et notamment aux confédérations syndicales CGT-RA, CTA-T et CTA-A.

Nous les soutenons inconditionnellement dans le processus de lutte qu’elles ont engagés pour faire face aux politiques mortifères de Milei et son gouvernement.

Nos organisations syndicales CFDT, CGT, FO, FSU, UNSA et Solidaires rejoignent l’appel de l’ACAF (Asamblea de los ciudadanos argentinos en Francia) à se rassembler le jeudi 9 mai à 16h00 place de la République à Paris pour témoigner de notre solidarité avec les travailleuses et travailleurs, et les syndicats, en lutte pour défendre leurs droits et la démocratie.

Rassemblement de solidarité le jeudi 9 mai à 16h00 Place de La République à Paris

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Actu Solidaires 78 Internationalisme Palestine

Rassemblement Palestine à Mantes pour dire Non au génocide, non à l’invasion de Rafah!

Dans de nombreuses villes en France, un appel à mobilisation avait été lancé la veille du mercredi 8 mai vers les collectifs de soutien à la Palestine face au génocide qui s’amplifie encore 7 mois après le début de la guerre sans fin d’Israël.

L’association “Solidarité Inter-Peuples” avait appelé pour ce 8 mai à 19 h devant la mairie de Mantes la Jolie, l’ensemble des organisations locales du Mantois ainsi que le Collectif Palestine des Mureaux, solidaires avec le peuple palestinien.

Notre syndicat Solidaires 78 était présent avec une sono.

Près de 80 personnes très motivées dont de nombreuses familles ont écouté et applaudi les interventions très déterminées et poignantes, notamment de jeunes lycéens ou salarié.es.

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antimilitarisme Internationalisme Palestine

Mardi 14 mai Réunion publique – Aucune arme israélienne à Eurosatory 2024

Une réunion publique extrêmement importante va se tenir mardi 14 mai, dans la grande salle Ambroise Croizat de la Bourse du Travail de Paris.

Stop Arming Israel France fait partie des organisations qui impulsent la campagne nationale « Aucune arme israélienne à Eurosatory 2024 » Plus de 150 associations, collectifs, syndicats et partis participent à cette campagne. La tribune unitaire est parue sur Mediapart :

https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/200424/aucune-arme-israelienne-eurosatory-2024

Pour rappel, Eurosatory est le plus grand salon mondial de l’armement. Il va se tenir à Villepinte, en région parisienne, du 17 au 21 juin. C’est l’occasion pour tous les vendeurs et les acheteurs d’armes du monde, de faire des affaires.

Cette année, ce salon va avoir lieu dans un contexte particulier : celui du génocide des palestiniens par l’armée israélienne. Comme si de rien n’était, 72 entreprises israéliennes vont chacune avoir un stand à Eurosatory, pour présenter leur catalogue d’armes, dont celles qui viennent d’être testées et approuvées sur les gazaouis cet hiver : robot chiens, drones sniper, drones suicides, intelligence artificielle pour le combat…

Nous pouvons agir pour faire annuler leur venue, en mettant en particulier la pression sur les organisateurs que sont le GICAT (le lobby des entreprises d’armement en France) et le Ministère des armées.

En conséquence nous vous invitons à venir mardi soir, pour assister vous informer sur les salons d’armements, les entreprises d’armement israéliennes et les armes qu’elles doivent exposer en juin, et les moyens d’action que nous pouvons mettre en œuvre pour obtenir l’annulation de leur venue. Nous comptons ensuite utiliser les 4 semaines qui nous sépareront du salon pour ne leur laisser aucun répit !

Aidez-nous à faire connaître cette réunion publique, diffusez ce rendez-vous à tous vos réseaux de soutien au peuple palestinien, à tous vos réseaux militants, envoyez l’information à tous les membres de vos associations. Faisons de ce meeting un succès !

Informations pratiques :

Mardi 14 mai

de 19h à 21h

Bourse du Travail, salle Ambroise Croizat

3 rue du Château d’Eau, 75010 Paris

Métro République

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Défense de nos libertés Internationalisme Palestine Répression Violences policières

Gaza : les libertés universitaires en danger ! – Communiqué intersyndical Enseignement supérieur et recherche

Ce communiqué a été publié le 30/04/2024

Depuis le 7 octobre, et en particulier ces dernières semaines, l’interdiction de plusieurs conférences publiques notamment au sujet de la Palestine dans certaines universités, ainsi que la restriction de la liberté d’expression et la répression d’étudiant·es mobilisé·s pour la paix et en soutien au peuple palestinien sonnent comme une alarme extrêmement sinistre pour les libertés universitaires. L’évacuation brutale par les forces de l’ordre d’étudiant·es de Sciences Po Paris et de Sorbonne Université mobilisé·es pour la paix et en soutien au peuple palestinien ces derniers jours en sont des exemples révélateurs.

Par ailleurs, des étudiant·es ont fait l’objet de convocations policières et des collègues universitaires ou chercheurs sont aussi traduits devant des commissions d’enquêtes ou disciplinaires internes en raison de leurs prises de position ou expressions à propos de la situation à Gaza.

Les motifs des mises en cause sont divers : « risque d’atteinte à l’ordre public », là où rien ne permet d’attester d’un tel risque, « antisémitisme » ou « apologie du terrorisme » pour qualifier des positions en défense des droits du peuple palestinien.

La volonté de mise au pas de la libre expression dans les universités et d’imposer une censure officielle est en tous les cas manifeste, en particulier à propos de la situation au Proche-Orient, singulièrement à Gaza.

Dans plusieurs cas ces interdictions ou annulations préalables de conférences ou ces dénonciations font suite à des pressions exercées par des responsables politiques : présidents de région, parlementaires, membres de l’exécutif (président de la République inclus).

Nos organisations dénoncent cette volonté d’imposer une opinion politique, par l’usage de la force préfectorale ou de l’intimidation. Ce n’est ni aux préfets ni aux élus territoriaux ou nationaux de définir ce qui doit être enseigné ou débattu dans les enceintes universitaires, pas plus à propos de Gaza que sur d’autres sujets.

Face aux partisans de la censure, nos organisations syndicales demandent le respect des franchises universitaires et de la liberté académique, le respect de l’indépendance des universitaires et des chercheurs, le rétablissement des libertés d’opinion ou d’expression dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche comme partout ailleurs, l’arrêt de toutes les poursuites envers des étudiant·es ou des personnels ayant usé de ces droits dont certains sont séculaires et dont tous sont irréfragables.

Paris, le 30 avril 2024

Signataires : Snesup-FSU, Sncs-FSU, Snasub-FSU, Snetaps-FSU, Snep-FSU, Sud Éducation, Sud Recherche, Solidaires étudiants, CGT Ferc Sup, CGT SNTRS, CGT INRAE, FO ESR, UNEF, Union Étudiante

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