Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Bulletin Solidaires et Égales n°35 – Mai 2024
Édito : après le 8 mars, l’action toute l’année !
Quelques nouvelles revendications issues du congrès
Égalité professionnelle : actualités en bref
Nous avons gagné, le décret sages-femmes a été réécrit !
Un 8 mars historique
A la BNF, faire du 8 mars un enjeu local
Retour sur les assises de la santé au travail
Formation
Rana Plazza
Les femmes, les mines, la terre
MeTooHôpital, les agresseurs ne doivent pas devenir docteurs
Femmage
Un livre
N.A.O. ORANGE
https://sudtelecomidf.wixsite.com/sudtidf
Prochaine action intersyndicale pour les NAO Orange :
(Ci-joint le tract d’appel à la grève IDF à partir du tract NAO périmètre SUD 44/85)
Grève mercredi 22 mai, jour de l’AG des actionnaires d’Orange,
Manifestation 14h SALLE PLEYEL 252 RUE DU FAUBOURG-SAINT-HONORE PARIS 8
Une “contre AG” est prévue également par l’intersyndicale, le matin dans une des Bourses du Travail.
Suite à la mobilisation du 26 mars
Vous trouverez ci-dessous :
Pour plus de transparence dans les débats, nous vous communiquons également la réponse faite par le Bureau Fédéral Télécom à l’intersyndicale :
Chers camarades,
Notre organisation syndicale soutient le projet d’une pétition à destination des salarié·e·s, même si nous aurions souhaité qu’elle soit plus incisive vis-à-vis des actionnaires et surtout qu’elle propose une plateforme revendicative minimum commune.
La demande de réouverture des NAO nous exclut, nous ainsi que les autres OS non représentatives, de toute discussion future dans un cadre intersyndical.
SUD s’est mobilisé dès le 26 mars, que ce soit à Paris ou en Province, et continuera à le faire dans l’intérêt des salarié·e·s.
Toutefois, au-delà de la pétition commune, nous demandons que les OSR exigent une réunion avec toutes les OS présentes dans ce mouvement face à la direction pour négocier une augmentation collective, sur la base d’une plate-forme revendicative commune a minima (pas en % car chez SUD, notre volonté a toujours été de réduire les écarts de salaires), et l’arrêt de toute réorganisation visant à supprimer des emplois, donc une remise en cause totale de la politique de la direction.
Bureau Fédéral Telecom
Tract de SUD – Solidaires Keolis
Après une semaine de grève et une proposition irrecevable de la direction, la grève illimitée continue dans les deux dépôts du réseau situés à Montesson (78) et à Argenteuil (95).
Avec les salarié.es, l’intersyndicale CGT, FO, Sud, Unsa, CFE-CGC demande au minimum 4 % (comme l’an dernier) pour compenser l’inflation. La direction n’a proposé que 2,5 %.90 % de grévistes, toutes les catégories de salarié.es sont en grève, aucun bus ne sort des dépôts.
La détermination est toujours aussi forte !
Le bras de fer reprend entre les chauffeurs de bus de Keolis Montesson (Yvelines) et leur direction. Une nouvelle grève débute lundi 22 avril 2024.
À l’approche de la station d’épuration de Saint-Cyr-l’École (Yvelines), ce jeudi 18 avril 2024, ils sont déjà là. Les grévistes agitent des banderoles. Depuis le mardi 16 avril 2024, douze des vingt-deux employés de l’usine Carré de réunion, qui traite les eaux usées de quatorze communes de la plaine de Versailles, sont mobilisés. Ils promettent une grève illimitée. Une caisse de grève a été mise en place pour tenir la distance.
Les grévistes de CDR reconduisent la grève !
Au cours de la journée les salariés de la maintenance ont été rejoint par ceux de l’exploitation.
Sébastien a été entendu avec la menace de sanction. On lui a fait des reproches qui ne méritent pas une telle menace.
Les problèmes annoncés existent depuis de longs mois.
L’expertise RPS a montré à quel point le management avait un impact négatif sur la santé des agents. Le fonctionnement et l’organisation humaine en ont pris aussi un sacré coup.
Les salariés ne peuvent plus le supporter.
Nous demandons toujours l’arrêt de toute sanction contre Sébastien.
Et, le respect de notre santé.
Demain nous continuons la grève.
Nous réclamons toujours des conditions de travail digne.
Jeux olympiques ou pas, nous ne travaillerons plus comme ça !
La cagnotte en ligne :
Sur le s
Sur le site syndicalistes.org, une traduction d’un article des camarades basque tirant le bilan de leur grève féministe du 23 novembre dernier, avec des réflexion intéressantes sur comment ancrer la grève dans les lieux de travail : https://www.syndicalistes.org/ela-fait-le-bilan-de-la-greve-generale-feministe-du-30-novembre-2023
Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Les personnels se sont massivement mobilisés pour exprimer leur refus de la réforme Choc des savoirs par des pétitions, des motions, des rassemblements et des journées de grève très bien suivies… Pour imposer sa réforme dénoncée par l’ensemble de la communauté éducative, Gabriel Attal a choisi la stratégie de l’attente : il a laissé passer les mois de janvier et de février où les moyens pour l’année à venir sont communiqués aux personnels et il a suspendu les discussions sur l’organisation concrète de la rentrée à la publication des textes de la réforme. Néanmoins le rejet, par les personnels, des groupes de niveau est resté intact.
Les textes publiés au JO ont tous fait l’objet d’un avis défavorable voire d’un avis unanimement défavorable en Conseil supérieur de l’éducation.
Les personnels sont fortement mobilisés depuis l’annonce de cette réforme dont ils réclament l’abandon. Mais les personnels en grève, parfois reconductible dans certains départements, revendiquent aussi avec le soutien fort des parents d’élèves un Choc des moyens car il n’est plus possible de faire vivre le service public d’éducation dans les conditions dégradées que nous connaissons. Notre école manque de tout.
SUD éducation soutient les mobilisations des personnels et appelle à les amplifier.
La mobilisation du 1er février a permis de faire reculer le ministère sur l’usage du terme de « niveau » pour constituer les groupes, enfonçons le clou le 2 avril avec une journée de grève massive pour l’abandon du Choc des savoirs et pour de vrais moyens pour l’école publique.
En grève le 2 avril et en assemblée générale pour décider des suites.
Depuis novembre 2023, les personnels de l’éducation de la Seine-Saint-Denis se mobilisent pour un plan d’urgence. Ce plan d’urgence a été construit dans les établissements par les équipes de l’intersyndicale de l’éducation et chiffre précisément les besoins minimums pour fonctionner et garantir ainsi à toutes et tous l’accès à un vrai service public de l’éducation.
Le département du 93 est l’un des plus pauvres de nos départements où depuis des décennies les services publics ont été abandonnés par les gouvernements successifs : école, santé, finances publiques, Poste… Tout ou presque a disparu ou est laissé à l’abandon aggravant ainsi les inégalités.
Derrière cette mobilisation, c’est la défense de nos services publics qui est en jeu. Pour Solidaires Finances Publiques, un service public de qualité, gratuit, de proximité et à l’écoute des besoins de la population est essentiel. Cela nécessite des implantations de services de pleine compétence au plus près de la population notamment dans zones abandonnées par les administrations d’État, hospitalières et territoriales.
Le financement d’un service public de qualité bénéficiant des moyens indispensables lui permettant d’exercer pleinement ses missions n’est pas irréaliste contrairement à ce que les gouvernements tentent de faire croire. Son financement doit s’appuyer sur un système fiscal juste, progressif et solidaire et donc redistributif.
Les services publics concourent à la redistribution des richesses, à la réduction des inégalités sociales en ouvrant l’accès aux droits de toutes et tous, et viennent réduire la fracture sociale qui se creuse dans le pays, et renforcent les solidarités !
Paris le 29 mars 2024