Publié le 14 décembre 2024


Publié le 14 décembre 2024
Le 5 décembre, le PDG de la SNCF l’a reconnu devant l’ex-Ministre des Transports ; « c’est un choc, un moment historique que vivent les cheminotes et cheminots en cette fin d’année ». Même s’il a rouvert des négociations encore trop insuffisantes au niveau du Groupe, ces propos confirment que nous avons raison de nous battre en cette fin d’année pour la défense de nos conditions sociales, de l’unicité de notre SNCF et le changement de politique de transport dans ce pays.
Aucune organisation syndicale ne peut lâcher cette lutte unitaire et cruciale construite depuis des mois !
Depuis la rentrée, les annonces de plans sociaux se sont multipliées, à quasi chaque jour son annonce. Le plus souvent, il s’agit d’entreprises largement bénéficiaires, qui reversent des dividendes importants à leurs actionnaires et appartiennent à de grands groupes dans l’industrie et la grande distribution.
Il n’y a donc aucune fatalité économique comme on voudrait nous le faire croire. Ces licenciements visent avant tout à maximiser les profits et à distribuer toujours plus aux actionnaires sur le dos des travailleurs et travailleuses qui produisent les richesses et sont aujourd’hui virés avec la pire des brutalités.
Nous revendiquons :
Face à l’ampleur des plans de licenciements, l’heure n’est pas à la division. Pour l’Union syndicale Solidaires, la riposte doit se faire dans l’unité la plus large possible.
L’Union syndicale Solidaires appelle à participer aux rassemblements et grèves lors de la journée du 12 décembre initiée par la CGT. Elle proposera des suites à l’ensemble des organisations syndicales.
Elle met en débat une grande manifestation unitaire contre les licenciements en 2025.
Dans un contexte marqué par la multiplications des attaques, les tentatives d’imposer l’austérité à la population et aux services publics pour maintenir les profits des multinationales, nous devons rompre l’isolement et faire converger nos luttes.
La situation de Kai Terada est symptomatique de la répression menée par l’Éducation nationale, sous forme de sanctions déguisées :
– Mutation arbitraire et forcée de la part de l’Administration,
– Atteinte aux droits syndicaux,
– Neutralisation illégale de sa mutation,
– Suppression de sa demande de mutation
Après des années de procédure, la situation de Kai Terada est enfin jugée au Tribunal administratif de Versailles le lundi 16 décembre 2024.
Nos organisations syndicales demandent le rétablissement de Kai Terada sur son poste au lycée Joliot-Curie de Nanterre sans perte d’ancienneté, le rétablissement de tous ses droits statutaires à commencer par le droit à mutation.
Nos organisations syndicales appellent à un rassemblement de soutien le lundi 16 décembre, à 9 heures, devant le Tribunal administratif de Versailles.
par SUD Rural-Territoires
Infirmières, agentes d’entretien, enseignantes, greffières, travailleuses sociales ou administratives…
Les agentes de la fonction publique exercent des métiers essentiels dits d’utilité sociale sans lesquels notre pays et notre société ne pourraient fonctionner. Les femmes, jeunes et plus âgées, sont également les principales utilisatrices des services publics, notamment dans les secteurs cruciaux de la santé, de l’éducation et des services sociaux.
Malgré leur engagement quotidien à faire vivre les services publics et à servir l’ensemble de la population, les femmes sont une des cibles des choix budgétaires des gouvernements successifs qui
ont conduit à leur déclassement salarial et à une dégradation de leurs conditions de travail et de santé. Au cours des 20 dernières années, leur pouvoir d’achat a plongé en moyenne de 23 %1 tandis
que leurs perspectives d’évolution de carrière se sont considérablement restreintes.
La dernière réforme des retraites a, une fois de plus, désavantagé les femmes. Les politiques de sous-investissement des services publics intensifient nos charges de travail et dégradant la qualité des services rendus au public.
En conséquence, ce sont tous ces métiers qui peinent à recruter.
L’état des hôpitaux illustre parfaitement cette situation. 4 867 lits2 d’hospitalisation ont été supprimés cette année portant à 43 5043 le nombre total de lits disparus en une décennie.
Pour enrayer cette crise, pour plus de justice sociale et d’égalité : c’est plus de services publics dont nous avons besoin ainsi qu’une véritable revalorisation de ces métiers.
A rebours de ces besoins, le ministre Kasbarian accuse aujourd’hui les fonctionnaires d’absentéismes pour imposer des mesures brutales : trois jours de carence et diminution à 90 % du taux de remplacement en cas d’arrêt maladie, suppressions de postes en masse, fusion de services et autres mesures qui vont fragiliser toujours plus nos services publics et dégrader l’exercice de ces métiers et la santé des femmes fonctionnaires.
Plus âgées que les salariées du privé, les femmes fonctionnaires sont plus exposées aux arrêts de travail – est il besoin d’expliquer ici l’articulation entre âge et fréquence des arrêts pour maladie ?
Ces métiers font partie des plus féminisés, les femmes sont donc nombreuses en situation de monoparentalité ce qui rend ardue la prise en charge de leurs enfants malades. Souvent au contact direct avec les usager.es, les femmes fonctionnaires sont aussi plus touchées par les épidémies saisonnières dont les pics sont parfaitement identifiables – et c’est particulièrement vrai dans les
métiers du soin et du lien.
Les choix politiques du ministre Kasbarian sont injustes et graves car ils affaibliront l’accès aux services publics pour l’ensemble des usagères, renforceront la précarité et les inégalités territoriales – diminuant la qualité de vie et l’autonomie des femmes.
Les femmes fonctionnaires représentent les 63 %4 des salariés du public, c’est leur vie globale qui sera encore plus dégradée par les mesures d’allongement du délai de carence et de réduction des
indemnités.
Le ministre Kasbarian s’auto-félicite de son courage de s’attaquer aux arrêts maladie des fonctionnaires ! Mais, en réalité : de quoi ce ministre est-il le nom ?
Certainement celui de la détestation et de la destruction des droits des agents de la fonction publique. Mais aussi et surtout celui d’un ennemi frontal des femmes salariées et des usagères des services publics.
Et lorsqu’on regarde les besoins immenses en termes de services publics pour éradiquer les violences sexuelles et sexistes, pour gagner l’égalité salariale, pour l’emploi des femmes et la nécessaire revalorisation des métiers féminisées : le choix des politiques austéritaires dans lequel s’inscrivent ces mesures s’opère bien contre toutes les femmes.
1ère Signataires :
1Plateforme de diffusion des données publique de l’État, 30 avril 2024 https://www.data.gouv.fr/fr/reuses/valeur-du-point-dindice-de-la-fonction-publique-en-france-et-comparaison-avec-la-valeur-quil-aurait-sil-avait-suivi-linflation/
2 Publication de la DREES 31/10/24 https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/publications-communique-de-presse/etudes-et-resultats/241031_ER_SAE-2023
3 Publication de la DREES 31/10/24 https://drees.solidarites sante.gouv.fr/publications-communique-de-presse/etudes-et-resultats/241031_ER_SAE-2023
4 DGAFP – publication chiffres clés Fonction publique 2024 – page 12 – tableau 1 https://www.fonction-publique.gouv.fr/files/files/publications/rapport-annuel/cc-2024-web.pdf
Dans les Yvelines, comme dans toute la France, on manque de tout : postes non pourvus, classes surchargées, mise en place de réformes préjudiciables sans même de bilan sur les réformes précédentes …
À l’appel de l’intersyndicale éducation des Yvelines (FSU, CGT Educ’Action, SUD Éducation, UNSA Éducation, SGEN CFDT) près de 100 personnes se sont réunies le 12 novembre dernier à Versailles autour des États Généraux de l’Éducation.
Suite à l’enquête menée depuis octobre dans les établissements scolaire des Yvelines et dont les résultats ont été communiqués à l’occasion des États Généraux de l’Éducation par l’intersyndicale, la journée du 12 novembre a permis de faire l’état des lieux des besoins de l’École Publique, d’établir et de voter à l’unanimité nos revendications et de travailler sur un plan d’action commun.
Les revendication des États Généraux de l’Éducation des Yvelines :
Les personnels présents ont établis les revendications que nous porterons par nos mobilisations, face aux décisionnaires politiques :
• Une diminution des effectifs par classe
• Des créations de postes à la hauteur des besoins dans toutes les catégories de personnels
• Des conditions dignes d’accueil et d’apprentissage respectueuses des droits de l’ensemble des élèves
• L’abandon du « Choc des savoirs »
• Une mixité effective de la carte scolaire
• Une meilleure prise en compte de la santé des personnels et des conditions de travail
• Des instances de dialogue social où la parole des personnels est entendue et respectée
Vous retrouverez l’intégralité des revendications votées à l’unanimité dans ce tract de 4 pages.
L’intersyndicale appelle à une mobilisation qui doit s’ancrer dans la durée :
Pour porter les revendications des États Généraux des Yvelines :
Soyons nombreux lors d’un rassemblement devant la DSDEN des Yvelines (19 avenue du Centre, Guyancourt ), le mercredi 4 décembre à 14h.
C’est le seul moyen pour être entendus par le nouveau Directeur Académique !
Des prises de paroles seront organisées lors de ce rassemblement pour décider collectivement des suites du mouvement.
Ce même jour, l’intersyndicale demandera aussi à être reçue en audience par le Directeur Académique des Yvelines pour porter nos revendications.
Pour défendre la Fonction Publique et les services publics :
Dès maintenant, réunissons nous dans nos établissements et au-delà, pour nous informer, préparer la grève et toutes autres modalités d’actions pour dire stop, et d’ores et déjà discuter des suites.
Participons massivement à la journée de grève et de manifestation du 5 décembre à Paris
Les organisations syndicales CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP appellent les agent·es de la Fonction publique à une journée d’action, de rassemblements, de manifestations et de grève sur l’ensemble du territoire le 5 décembre 2024.
Répondant à la demande de l’ensemble des organisations syndicales représentatives de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian ̶ ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique ̶ a été contraint de nous accorder une audience le jeudi 7 novembre dernier.
Les organisations syndicales ont obtenu l’abandon de la suppression des catégories C, B et A de la fonction publique envisagée au titre du projet de loi dit « Guerini ». Le ministre s’est aussi engagé à rediscuter de son projet « d’agenda social ».
Force est de constater que Guillaume Kasbarian n’a pas répondu à la plupart des autres propositions et revendications portées par les organisations syndicales.
C’est pourquoi nous en appelons à une première journée de mobilisation sur l’ensemble du territoire, le 5 décembre 2024, y compris par la grève et la manifestation.
Une journée pour que le ministre renonce :
– aux 3 jours de carence dans la fonction publique,
– à la diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie,
– au non-versement de la Gipa.
Dans le même temps, nos organisations syndicales appellent les agent.es de la fonction publique, fonctionnaires et contractuel.les, à se mobiliser pour notamment :
– des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques,
– des créations d’emplois partout où c’est nécessaire et l’accès à l’emploi titulaire des agents contractuels,
– l’augmentation de la valeur du point d’indice au titre de l’année 2024 et des années suivantes et des mesures salariales générales,
– la refonte des grilles indiciaires,
– l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
– l’abandon des orientations du projet de loi dit « Guerini ».
Nos organisations syndicales conviennent de se revoir après cette journée de mobilisation et de grève.
Paris, le jeudi 14 novembre 2024
par SUD Collectivités Territoriales
Un nouveau gouvernement a été nommé :
ENSEMBLE exigeons qu’il remette à l’endroit l’accueil de la petite enfance !
Mardi 19 Novembre 2024
TOUTES ET TOUS ENSEMBLE !
Signez la pétition nationale
« Appliquer de toute urgence les préconisations pour la qualité des modes d’accueil ! »
Notre collectif demande :
Guillaume Kasbarian, Ministre de l’anti fonction publique et du simplisme, a annoncé vouloir imposer aux agents publics 3 jours de carence et une baisse de 10 % de l’indemnisation des jours d’arrêts maladie. Solidaires Finances Publiques a fait les comptes pour permettre à chaque agent de la DGFiP de mesurer l’impact financier de ces dispositions scandaleuses et injustes.
Faire les poches des fonctionnaires malades, voila comment ce gouvernement entend faire des économies !