Combattrele racismesur nos lieux de travail une responsabilitécollective
Des discriminations massives
Dans les entreprises, dans les administrations, danslesservicespublicsetmêmedanslesassociations, lesdiscriminationsracistesnesontpasdesexceptions.
Celles et ceux qui ont une apparence, une origine, une religion ou un nom associés à des groupes stigmatisés sont moins embauché·es, moins payé·es, moins promu·es, plus contrôlé·es, plus sanctionné·es. Sur leur lieu de travail, le quotidien des personnes qui subissent le racisme est souvent oppressif, fait de brimades, d’humiliations et d’insultes. C’est même parfois insupportable.
Une responsabilité collective
Face aux inégalités et à l’oppression raciste, nous avons toutes et tous le devoir d’agir !
En premier lieu, les employeurs ont des obligations qu’il faut souvent leur rappeler… et leur imposer de respecter. Il y a donc une responsabilité collective des personnels. Leurs représentant·es et les organisations syndicales doivent être des soutiens pour cette action. Face à l’injustice, il y a toujours quelque chose à faire, une action collective à entreprendre. Plus encore, au jour le jour, chacun, chacune d’entre nous a un rôle à jouer dans la lutte contre le racisme au travail et partout ailleurs.
Le racisme opprime ceux qui le subissent et divise les salarié·es, agissons ensemble pour l’égalité !
La loi interdit et sanctionne certaines expressions du racisme
attitudes (propos, injures, menaces…) fondées sur des opinions, des croyances, articulées à des stéréotypes et des préjugés.
comportements discriminatoires qui s’expriment à travers des pratiques sociales allant de l’évitement à la persécution, sous des formes organisées ou non (traitement défavorable de personnes, se trouvant dans une situation comparable, dans le domaine de l’emploi, de l’éducation, d’accès à la location…).
violences physiques.
fonctionnements qui institutionnalisent l’exclusion, la ségrégation, la discrimination.
discours idéologiques, théoriques, voire doctrinaires, constitués de récits visant à justifier la domination de certains groupes humains par d’autres.
Au travail, des délits racistes définis par le code pénal peuvent être lourdement sanctionnés
Pour faire respecter le droit sur nos lieux de travail il existe des outils et des recours juridiques: les représentant·es du personnel, l’inspection du travail, le Défenseur des droits, des associations spécialisées, des instances, des tribunaux, des avocat·es…
Mais notre meilleure arme est la solidarité et l’action collective, contre le racisme comme pour défendre l’ensemble des droits des travailleurs et travailleuses. Dans tous les cas, les syndicats membres de Solidaires sont là pour vous accompagner et vous défendre.
Ne restez pas seul·es ! N’acceptons pas l’injustice !
Refusons la banalisation du racisme
Le combat contre le racisme au travail ne peut pas se limiter à faire respecter la loi.
Parce que beaucoup de comportements racistes ne peuvent pas donner lieu à des poursuites légales. Parce que la loi est mal appliquée. Et parce que toute une partie des décisions politiques s’inscrivent dans une vision raciste du monde.
Il faut donc mener à la fois un combat quotidien contre les manifestations du racisme et une lutte collective contre les politiques et l’organisation de la société qui reposent sur le racisme, et qui en amplifient les effets.
Les discours racistes envahissent l’espace médiatique et politique. Les politiques racistes ont le vent en poupe et accompagnent la progression du fascisme. Il faut d’urgence un sursaut général pour refuser la banalisation du racisme.
Combattre l’extrême droite
L’extrême droite est l’ennemie des travailleurs et travailleuses, le racisme est un de ses principaux piliers.
Solidaires est une organisation syndicale indépendante des partis politiques. A Solidaires, défendre nos valeurs et les intérêts des travailleurs/ses nous impose de combattre l’extrême droite. Derrière les discours de l’extrême droite sur l’identité ou la sécurité se cache une obsession raciste : faire des personnes immigrées, musulmanes, noires, arabes, maghrébines, juives ou roms les boucs émissaires des problèmes de la société. La préférence nationale, élément programmatique central, hier du FN et aujourd’hui du RN, ne sert qu’à diviser les travailleurs et travailleuses et affaiblir nos luttes sociales. Le programme de l’extrême droite, avec des milliardaires qui sont derrière, c’est l’inégalité des droits, la casse des conquis sociaux des salarié-e-s, la fermeture des frontières, la répression des quartiers populaires, l’attaque contre les solidarités, les libertés publiques et les droits syndicaux.
et toutes les idées racistes
Mais les idées racistes ne sont pas portées uniquement par l’extrême droite.
Elles traversent toute la société et servent directement les intérêts des capitalistes. Une partie croissante du champ politique, médiatique et patronal reprend les thématiques de l’extrême droite, voire ses propositions. Les discours sur «-l’assistanat-», la remise en cause du droit du sol, la criminalisation des solidarités, la suspicion généralisée envers les musulman·es ou les sans-papiers sont devenus monnaie courante, jusqu’au sommet de l’État. Répandre ces idées dans le débat public et dans les politiques gouvernementales contribue à légitimer l’extrême droite et à préparer le terrain à sa prise de pouvoir.
Un combat quotidien
Refuser le racisme, c’est aussi le combattre dans ses formes les plus banalisées, au quotidien : remarques déplacées, soupçons systématiques, moqueries, surveillance excessive, humiliations… Ces micro-agressions, souvent minimisées, souvent présentées comme des plaisanteries, ne sont pas anodines.
Elles marquent les corps, brisent les parcours, rongent l’estime de soi et sont des rappels permanents du statut d’infériorité de certain·es et une façon de les délégitimer.
En les laissant passer, on participe à leur normalisation, on rend le racisme tolérable, on ouvre la voie à des violences plus massives — médiatiques, policières, institutionnelles, physiques.
Refuser, dénoncer, visibiliser ces agressions, c’est refuser la banalisation du racisme, et défendre concrètement l’égalité et la dignité pour toutes et tous.
Victime ou témoin d’un comportement raciste? Victime : Conservez les preuves, écrivez et datez les faits ; cherchez des alliés, sur votre lieu de travail ou en dehors ; contactez Solidaires, le syndicat vous accompagnera selon vos attentes. et respectera strictement à chaque étape vos choix. il est important de «rassurer» les victimes et faire savoir que ce sont elles qui maîtrisent leurs réactions. Témoin : Ne laissez pas la victime isolée, même si elle-même ne réagit pas. Faiteslui savoir que ce qui s’est passé n’est pas normal, que vous êtes disposé à l’écouter et à l’accompagner. Respectez toujours ses choix de réactions.
Le complotisme, cheval de Troie de l’extrême droite et du racisme
Face au rouleau compresseur du capitalisme et aux désordres du monde, on peut être tenté·e par une vision des choses qui attribue à des groupes stigmatisés la responsabilité de ce qui va mal. Les théories complotistes sont souvent lancées par l’extrême droite. Les groupes qu’elles accusent de tirer les ficelles sont toujours, quand on creuse un peu, des catégories ciblées par le racisme.
L’antisémitisme et l’islamophobie ont en commun d’être deux formes complotistes de racisme. Dans beaucoup de médias et au plus haut sommet de l’État, l’islam fait l’objet d’une lecture conspirationniste qui entraîne des violences et un harcèlement administratif. Les musulman·es sont présenté·es comme un corps étranger, une menace manipulant des institutions, imposant une « islamisation » fantasmée. Comme si tou·tes les musulman·es avaient un projet commun, même à leur insu ― alors qu’il y a une grande diversité de pratiques, de positionnements politiques, de modes de vie. L’antisémitisme porte l’idée que les Juifs et Juives formeraient un groupe tout-puissant, agissant dans l’ombre pour contrôler le monde, la finance et les médias. C’est évidemment faux. Les personnes juives ne forment pas un groupe qui aurait plus de pouvoir que le reste de la population.
Cette approche dangereuse mène à une impasse. Le complotisme nie les réalités sociales et masque les vrais rapports de pouvoir. Ce qui dirige le monde, c’est le système capitaliste et la bourgeoisie qui en tire profit.
Pour construire l’unité, lutter contre les inégalités
Cela saute aux yeux : il y a une division raciste du travail.
Les salarié·es appartenant à des groupes stigmatisés sont sur-représenté·es dans les emplois les plus précaires, mal payés, pénibles ou surexposés (nettoyage, sécurité, livraison, sous-traitance, soins des personnes dépendantes…). Les discriminations à l’embauche, dans l’accès au logement, à la formation ou aux soins renforcent ces inégalités. Construire l’unité des travailleurs et des travailleuses est indispensable si on veut changer les rapports de force. Mais cette unité se fera à condition de reconnaître les inégalités existantes et en les combattant. Dans nos revendications comme dans nos pratiques, il faut tenir compte des différentes oppressions.
Par exemple, revendiquer des hausses de salaire en pourcentage peut laisser intactes, voire renforcer, les inégalités liées au racisme et au sexisme. C’est pourquoi il faut exiger la suppression des écarts de salaire en même temps que des augmentations générales.
Face au racisme et aux inégalités, l’Union syndicale Solidaires se bat :
Pour l’égalité réelle des droits, quelle que soit l’origine, la nationalité ou la religion
Contre les discriminations au travail, à l’école, à l’embauche, au logement, dans les services publics et partout dans la société
Pour la régularisation de toutes les personnes privées de droits administratifs, l’accueil digne des exilé·es, la liberté de circulation et d’installation
Contre les lois et pratiques racistes du patronat et de l’État comme le harcèlement policier et les contrôles au faciès
Pour la justice pour toutes les victimes de violences policières
Au travail et partout ailleurs, détruisons le système raciste !
Le gouvernement persiste dans sa politique autoritaire, répressive, raciste et xénophobe avec sa loi immigration et sa circulaire Retailleau. Alors que les actes et violences racistes se multiplient sur le territoire et au travail, il reprend encore aujourd’hui les idées et les discours de l’extrême droite !
L’Union syndicale Solidaires continuera à lutter avec celles et ceux qui subissent les oppressions racistes au travail, dans nos quartiers et dans la société. Nous continuerons à nous battre pour la justice, pour l’égalité des droits, contre le racisme, pour la régularisation des travailleurs-ses sans papiers, la liberté de circulation et une société juste et libre d’oppressions !
1 million de personnes sont victimes de racisme chaque année (enquêtes de victimation INSEE-ONDRP),
96% d’entre elles ne portent pas plainte (enquêtes de victimation INSEE-ONDRP),
55% des affaires à caractère raciste étaient classées sans suite en 2022 (Ministère de la Justice, 2022),
En 2023, la France compte 68 millions d’habitant·es. 5,6 millions de résidents de nationalité étrangère vivent en France. La loi immigration du 19 décembre 2023 s’attaque ainsi à 8,2 % de la population (INSEE, 2024),
91% de personnes noires, en France métropolitaine, affirment être victimes de discrimination raciale dans leur vie de tous les jours, d’après le dernier baromètre du Cran (Conseil représentatif des associations noires).
Quelles sont ces violences ?
La société française est profondément structurée par le racisme, un système de domination et d’exploitation qui hiérarchise les vies et les droits en fonction de leur origine, leur provenance, leur religion réelle ou supposée, leur couleur de peau . Ce racisme (racisme antiarabe, islamophobie, négrophobie, antitziganisme, antisémitisme…) est largement hérité du colonialisme. Il a déjà des effets concrets : oppressions, discriminations, violences.
La loi interdit et sanctionne le racisme lorsqu’il s’exprime sous forme :
d’attitudes (propos, injures, menaces…) fondées sur des opinions, des croyances, articulées à des stéréotypes et des préjugés ;
de comportements discriminatoires qui s’expriment à travers des pratiques sociales allant de l’évitement à la persécution, sous des formes organisées ou non (traitement défavorable de personnes, se trouvant dans une situation comparable, dans le domaine de l’emploi, de l’éducation, d’accès à la location…) ;
de violences physiques ;
de mode de fonctionnement qui institutionnalisent l’exclusion, la ségrégation, la discrimination ;
de discours idéologiques, théoriques, voire doctrinaires, constitués de récits visant à justifier la domination de certains groupes humains par d’autres, et se référant souvent à la science à cette fin.
Campagne Intersyndicale – Racisme, antisémitisme, xénophobie au travail : c’est non !
Publié le 21 mars 2025
Les derniers chiffres du défenseur des droits nous indiquent qu’année après année, les statistiques sur les discriminations en raison de l’origine réelle ou supposée restent très élevées. Dans son baromètre il indique que plus de la moitié des saisines reçues par l’institution en matière de discriminations liées à l’origine se sont déroulées dans la sphère professionnelle. Les analyses de l’INSEE montrent que la discrimination raciale à l’embauche est massive en particulier contre les candidats issus de l’immigration. Face à l’ampleur du phénomène, l’ensemble des organisations syndicales, dans une déclaration commune le 11 juillet 2024, ont décidé de mener une campagne contre les discriminations, contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie au travail.
Cette campagne a été lancé officiellement le 21 mars 2025 avec une table ronde intersyndicale suivi d’une conférence de presse.
Ces propos auraient été tenus publiquement par un professeur devant les personnels de l’Éducation nationale et des élèves au sein d’un établissement au Chesnay. Des professeurEs ont réagi vivement et cet évènement aurait amené les élèves à libérer leur parole et à décrire ce qu’ils elles endureraient en classe depuis un certain temps : des propos graves et redondants à caractère raciste, affectant leur dignité.
Cette situation est encore une fois la preuve de la banalisation de la parole raciste, conséquence de la bataille idéologique menée par des médias de propagande. Ce cas de racisme interpelle notamment par la passivité, l’inaction de l’administration, ayant laissé se développer un climat délétère, un malaise parmi les personnels, et les élèves, l’enseignant étant toujours en fonction.
Pour SUD éducation 78 : En tant que personnels de l’éducation, il est urgent d’empêcher la profération des idées, des discours d’extrême droite dans nos établissements scolaires afin de permettre à chacun.e d’être considéré.e et d’évoluer dans un climat respectueux et réellement inclusif. De plus, il est du devoir de l’administration de protéger les personnels et les élèves contre le racisme et les discriminations dans l’Éducation nationale ainsi que les lanceuses et lanceurs d’alerte.
Des “rafles” organisées par le Ministre de l’Intérieur ?
L’arrivée de Retailleau au ministère de l’intérieur aura marqué un tournant inquiétant pour les droits des étranger.es, avec ou sans titre de séjours dans notre pays. Après la circulaire janvier 2025 abrogeant la circulaire Valls, donnant des consignes claires pour durcir les conditions de régularisations, des notes envoyées aux commissariat pour ficher les personnes étrangères, des listes de métiers en tension réduites à portions congrues, le ministre de l’intérieur, se lance dans une opération xénophobe prenant pour bouc émissaire les plus précaires parmi les précaires, les étrangers et étrangères, notamment sans titre de séjour.
Le Gouvernement en stigmatisant toujours les étrangers et étrangères contribue à la banalisation de la parole et des actes racistes.C’est dans cette optique que le ministre de l’intérieur vient d’annoncer des opérations de contrôle dans les gares et les lieux de transports publics pour
« lutter contre l’immigration irrégulière » qui s’apparentent à des “rafles”.
Nos organisations, dénoncent cette escalade nauséabonde, visant des travailleurs et travailleuses qui se rendent sur le lieu de travail et qui aujourd’hui et demain, un peu plus que d’habitude, le feront la peur au ventre. Nous rappelons, qu’une partie des personnes étrangères sur notre territoire, sont sans titres de séjours à cause des durcissements successifs des politiques migratoires et des conditions de traitement de leur dossier. Les étranger.es ne viennent pas profiter de notre système social, ils et elles viennent travailler, dans les conditions les plus difficiles, la plupart du temps sans aucuns droits, tout en s’acquittant des cotisations et impôts.
Ce sont les guerres, les dérèglements climatiques et la pauvreté qui poussent des milliers de personnes à rejoindre notamment notre pays, souvent au péril de leur vie, pour essayer d’y trouver une existence digne. Il n’y a pas de crise migratoire, il y a une carence des politiques d’accueil structurées au niveau national et européen.
Nos organisations saluent l’initiative des syndicats de cheminots appelant les agents à ne rien faire qui ne soit pas dans leur prérogatives.
Nous demandons la mise en place d’un processus de régularisation par le travail qui soit opérationnel et qui permette aux travailleurs et travailleuses sans titre de séjour de sortir de l’irrégularité.
Nous demandons un plan d’urgence pour renouveler les milliers de titres de séjour en attente dans les préfectures du territoire national.
Nous exigeons des politiques migratoires centrées sur l’accueil, sur le respect des droits humains et la solidarité. Les moyens doivent être prioritairement mis pour répondre aux besoins sociaux des populations, notamment des plus précaires.
Chaque soir, des débats+ des films+ des lectures+ des performances musicales
MARDI 10 juin . 19hSoirée officielle et festive de lancement Quartiers, discriminations, violences policières Carte blanche au Collectif On a slamé sur la Lune Carte blanche à Assa Traoré Carte blanche à Solène Brun (sociologue)pour « La Domination blanche » Avec :Jean-Baptiste Eyraud (Droit au Logement)Maud Wyler (actrice) Fatima Benomar (Coudes à Coudes) Naima Chalbi (formatrice en prison) Mohamed Benussi Thioume (Unef) Francine Nyambeck-Mebenga (sociologue) Harold George (quartier Bourgogne, Tourcoing) Set musical d’Abderrahmane Halit Poésies palestiniennesModératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli Lieu :Dorothy bar, 85 bis rue Ménilmontant, 20ème arr., Paris (M2, M3, M11)
Vendredi 13 juin . 19h Soirée Horreurs coloniales, tortures, camps,traumas, dénis Set musical d’Abderrahmane Halit Avec :Tassadit Yacine (anthropologue) StanislasHutin (ex appelé de l’armée française )MalekKellou (réalisateur) DalilaAhmedi (avocate, procès de Djamila Boupacha) Florence Beaugé (autrice de Algérie, une guerre sans gloire) Christiande Montlibert (sociologue) VéroniqueNahum-Grappe (anthropologue) Lorraine Questiaux (avocate), PatrickBruneteaux (sociologue) Mokrane Bouzeghoub (témoin des tortures) Projection de Mon Algérie à moi… de Stanislas Hutin Projection de À Mansourah, tu nous as séparé de Dorothée Myriam Kellou Lectures de Jean Amrouche, Mohammed Dib, Jean Sénac, Anna Gréki, Kateb Yacine par Hervé Sanson Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli Lieu :Volumes, 78 rue Compans, 19ème arrondissement, Paris(Métro Salle des Fêtes)
Samedi 14 juin . 19h Soirée Fanon, guerrier silex Set musical d’Abderrahmane Halit Projection du film Fanon de Cheikh Djemaï Avec :Mireille Fanon (présidente de la Fondation Frantz Fanon) OmarAlsoumi (porte-parole d’Urgence Palestine) TassaditYacine (anthropologue, directrice de la Revue d’Études Berbères) Lisell Quiroz (professeure d’études latino-américaine, coautrice de Pensées décoloniales) Aïssata Sy Ba (Ligue Panafricaine-Umoja) Arnaud Kaba (anthropologue) Yasmine Jebril (étudiante franco-palestine, Paris 1) Lectures de Fanon et Césaire par Nafa Mouallek Lieu :AGECA, 177 rue de Charonne, 11ème arrondissement, Paris
Lundi 16 juin . 19h Soirée Palestine massacrée et résistante Set musical d’Abderrahmane Halit Avec :AnnieErnaux (écrivaine), FrédéricLordon (philosophe) SalahHamouri (Urgence Palestine), GérardMordillat (écrivain) OmarSlaouti (militant antiraciste) ClaireTouzard (écrivaine, Artistes pour la Palestine) KarimKattan (écrivain palestinien), TassaditYacine (anthropologue) MoniqueSelim (anthropologue) GiovannaCifoletti (directrice d’études EHESS) Projection du film Bye Bye Tibériade de Lina Soualem Poésies palestiniennes Exposition Graphisme, photographies, peintures, de Stop aux violences d’État (SaVE) Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli Lieu :CICP, 21 rue Voltaire, 11ème arrondissement Paris (M2, M6, M9)
Mardi 17 juin . 19h Soirée Kanaky contre le colonialisme Set musical d’Abderrahmane Halit Discussion avec : Didier Daeninckx (écrivain) Benoit Trépied (anthropologue) Mina Kherfi (USTKE), Mehdi Lallaoui (réalisateur) Projection de Kanaky, Nouvelle Calédonie, la métamorphose du caillou de Mehdi Lallaoui Exposition Graphisme, photographies, peintures, de Stop aux violences d’État (SaVE) Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli Lieu :CICP, 21 rue Voltaire, 11ème arrondissement Paris (M2)
Mercredi 18 juin . 19hSoirée Restitutions / RéparationsCarte blanche au Collectif On a slamé sur la Lune Avec :ÉricFassin (sociologue), Saskia Cousin (sociologue)Fatou Ndiaye (Alter-Natives)Kolawolé DanielAbidjo (université Cergy)AgatheDiabou Copie (IEP Toulouse)EmmanuelleCadet (Alter-Natives)SandrineDossou (guide conférencière et gestionnaire du patrimoine)NoraPhilippe (EuroDoc) Projection de Restituer ? L’Afrique en quête de ses chefs-d’œuvre de Nora Philippe Exposition Graphisme, photographies, peintures, de Stop aux violences d’État (SaVE) Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène DarcinelliLieu : CICP, 21 rue Voltaire, 11ème arrondissement Paris (M2)
Jeudi 19 juin . 19hSoirée Guerre des mémoires puisDu racisme environnemental à l’écologie décoloniale Set musical d’Abderrahmane HalitGuerres des mémoires franco-françaises avec Benjamin Stora (historien) et TassaditYacine (anthropologue) Projection du Court-Métrage Ennemis intérieurs de Selim Azzari Projection du court-métrage Aïssa de Clément Trehin-Lalanne Racisme écologique introduction par Ritchy Thibault MarinLéna (Survival International), BénédicteMonville Exposition Graphisme, photographies, peintures, de Stop aux violences d’État (SaVE) Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli Lieu : CICP, 21 rue Voltaire, 11ème arrondissement Paris (M2)
Vendredi 20 juin . 19h Soirée de clôture “Résistances “ Carte Blanche à Rokhaya Diallo Carte Blanche à Fatima Ouassak Carte Blanche à Samia El Khalfaoui Carte Blanche à Olivier Le Cour Grandmaison Exposition Graphisme, photographies, peintures, de Stop aux violences d’État (SaVE) Projection du film Un long été brulant en Palestine, de la réalisatrice palestinienne Norma Marcos, puis discussion en sa présence Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli Lieu : Volumes, 78 rue Compans, 19ème arrondissement, Paris(Métro Salle des Fêtes)
Communiqué unitaire : La Justice des Enfants mérite mieux que ça ! La politique pénale des mineurs depuis une vingtaine d’année n’a de cesse de courir vers le répressif et la coercition, au travers des orientations et des lois de plus en plus punitives. Elle est souvent décrite comme laxiste par une frange des politiques qui la méconnaisse et la méprise. Enjeu électoraliste, elle est utilisée à… afficher en ligne.
Communiqué unitaire 81 : Agressions et intimidations de l’extrême-droite à l’INU Champollion Albi, le 21 mars 2025 Mardi 18 mars, peu avant midi, alors que les étudiant·e·s de l’INUC étaient appelé·e·s à élire leurs représentant·e·s dans les instances de l’université, des membres de la Cocarde Étudiante ont pris à partie des militant·e·s. Suite à des insultes racistes proférées par des membres de la Cocarde, une altercation a… afficher en ligne.
Communiqués syndicaux et associatifs suite au meurtre de Pierre Alessandri Meurtre de Pierre Alessandri : la Confédération paysanne en deuil La Confédération paysanne est en deuil. Pierre Alessandri a été assassiné hier soir sur sa ferme en Corse, au lieu-dit U Mandriolu. Secrétaire général de Via Campagnola*, Pierre Alessandri était très engagé pour défendre l’agriculture en Corse depuis plus de 20 ans. Nous sommes sous le… afficher en ligne.
Communiqué VISA : solidarité aux proches et aux camarades de Pierre Alessandri VISA exprime sa solidarité aux proches et aux camarades de Pierre Alessandri, assassiné de 3 balles dans le dos le 17 mars sur sa ferme en Corse, au lieu-dit U Mandriolu. Pierre Alessandri avait 55 ans et était le secrétaire général de Via Campagnola, syndicat corse lié à la Confédération paysanne. En raison de son… afficher en ligne.
Vidéo CGT : « On vit ici. On bosse ici. On reste ici. » Des anciens bidonvilles de Nanterre et de Champigny aux mineur·es non accompagné·es jeté·es à la rue aujourd’hui. De la grève historique des ouvriers de Citroën Aulnay en 1982 au mouvement massif des travailleur·euses sans-papiers de l’intérim en 2023. De l’assaut de l’église Saint-Bernard par les forces de l’ordre en 1996 aux difficultés actuelles pour obtenir… afficher en ligne.
Campagne intersyndicale – Racisme, Antisémitisme, xénophobie au travail : C’est non ! Une initiative intersyndicale a lieu à Paris ce vendredi 21 mars, à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, en présence des numéros 1 des organisations syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE CGC, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires) et de la Défenseure des Droits, sous forme de rencontre-débat suivie d’un point presse. Un… afficher en ligne.
Federico Martin Aramburú, ni oubli, ni pardon Le 19 mars 2022, à Paris, le rugbyman argentin Federico Martín Aramburù est tué par l’extrême droite. Il a reçu 5 balles dans le corps. Il était accompagné de son ami Shaun Hegarty, ex-rugbyman, blessé également. Un peu plus tôt dans la soirée, ils avaient eu une altercation avec des militants d’extrême droite à la… afficher en ligne.
VISA 22 : LA PROJECTION DE « SILENCED » RÉDUITE AU SILENCE ! Jeudi 13 mars 2025, le cercle Trégor et Goëlo a voulu organiser laprojection du film « Silenced », de Tommy Robinson. Ce documentaire, interdit au Royaume-Uni, comporte des propos jugés diffamatoires en Angleterre à l’encontre d’un jeune Syrien. Enlever ce documentaire de son profil X lui permettrait de réduire de 4 mois sa peine de… afficher en ligne.
Solidaires : Au travail et partout ailleurs, détruisons le système raciste ! Le gouvernement persiste dans sa politique autoritaire, répressive, raciste et xénophobe avec sa loi immigration et sa circulaire Retailleau. Alors que les actes et violences racistes se multiplient sur le territoire et au travail, il reprend encore aujourd’hui les idées et les discours de l’extrême droite ! L’Union syndicale Solidaires continuera à lutter avec celles… afficher en ligne.
Intersyndicale du Calvados – 22 MARS 2025 : Journée internationale contre le racisme « Nous ne voulons pas d’une société raciste. Ensemble, construisons la société dans laquelle nous voulons vivre, une société de tous les droits pour toutes et tous, une société de solidarité, de fraternité, de justice, et de respect des libertés » Nous voulons, pour nous comme pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades… afficher en ligne.
Journal SNJ – Bayard : la mobilisation a payé L’intersyndicale CFDT, CFTC, CFE-CGC-CSN, CGT, SNJ du groupe a obtenule retrait de la participation de Bayard à l’ESJ Paris et la non-venue d’Alban du Rostu, l’ex bras droit du milliardaire catholique (ultra) conservateur Pierre-Edouard Stérin. Il était pressenti au poste de directeur de la stratégie et du développement du groupe. «Victoire sur toute la ligne!… afficher en ligne.
VISA 35 : Mobilisons le monde du travail contre les violence de l’extrême droite Dimanche 16 février, alors qu’une projection-débat autour du film Z de Costa Gavras avait lieu à Paris, organisée par l’Association Culturelle des Travailleurs Immigrés de Turquie (ACTIT) et la section Parisienne de Young Struggle, des fascistes ont essayé de faire le coup de poing, en tabassant et blessant plusieurs personnes. Moins d’une semaine après, à… afficher en ligne.
Communiqué unitaire 41 : L’extrême droite veut ouvrir une école en Sologne ! Un projet d’ouverture d’une « Académie Saint Louis » est en cours au domaine de Chalès, situé sur la commune de Nouan-le-Fuzelier. Réservé aux seuls garçons, le projet éducatif de ce « collège-lycée avec internat » se fonde sur les principes de l’éducation intégrale du réseau Saint Joseph éducation. Derrière l’apparence de la doctrine sociale… afficher en ligne.
Communiqué unitaire 49 – L’Alvarium n’est pas mort, son cadavre bouge encore ! Nous, associations, collectifs, organisations syndicales et politiques, nous alarmons sur la stratégie d’implantation de l’extrême droite locale depuis la soi-disant dissolution de l’Alvarium. L’attitude des pouvoirs publics, au pire complices et au mieux attentistes, nous alerte également. Nous tirons la sonnette d’alarme, il est plus qu’urgent de se mobiliser pour faire reculer l’extrême droite dans… afficher en ligne.
Lettre unitaire intersyndicale Vendée contre la diffusion du film Silenced Monsieur le Maire des Sables d’Olonne,Nous nous permettons de vous adresser cette lettre ouverte afind’exprimer notre profonde inquiétude quant à la diffusion annoncée du film Silenced de Tommy Robinson, dans votre ville des Sables d’Olonne. Tommy Robinson, figure notoire de l’extrême droite britannique, est connu pour ses discours xénophobes, islamophobes et complotistes. Autoriser ou tolérer… afficher en ligne.
SAMEDI 22 MARS JOURNÉE MONDIALE CONTRE LE RACISME ET LE FASCISME Le 18 décembre 2024 lors du meeting de lutte organisé à l’occasion de la Journée Internationale des Migrant.e.s, nos organisations et collectifs ont déclaré : « Nous ne voulons pas d’une société raciste. Ensemble, construisons la société dans laquelle nous voulons vivre, une société de tous les droits pour toutes et tous, une société de solidarité,… afficher en ligne.
VISA 93 : CONTRE LA CIRCULAIRE RETAILLEAU, REGULARISATION ! MANIFESTONS LE 7 MARS A BOBIGNY ! En Janvier 2024, Darmanin faisait adopter la loi Asile et Immigration qui a accentué la répression contre les personnes immigrées, en particulier Sans-Papiers. En janvier 2025, Bruno Retailleau -le ministre de l’Intérieur- a signé une nouvelle circulaire sur l’immigration qui a abrogée la circulaire Valls datant de 2012, fruit… afficher en ligne.
Solidaires : Pas de fascistes dans nos manifestations ! Le 8 mars a été une grande réussite de par le nombre et la diversité des participant·es sur l’ensemble du territoire. Cependant à Paris, nous avons à dénoncer les tentatives d’intrusion du collectif identitaire d’extrême droite Nemesis qui instrumentalise les droits des femmes à des fins racistes. Heureusement de nombreux-euses manifestant·es et leurs slogans antifascistes… afficher en ligne. Perpignan refuse de célébrer la haine ! Rassemblement à Perpignan Samedi 15 mars 2025 à 10h30, esplanade entre le square Bir-Hakeim et le boulevard Jean-Bourrat. Communiqué de presse unitaire : Une décision de justice portée par la LDH et SOS-Racisme a condamné le 4 févier 2025 la mairie RN de Perpignan à enlever la plaque au nom de Pierre Sergent attribué à une… afficher en ligne.
SUD CT : Petit guide militant à l’intention des bibliothécaires vigilant·es Agent·es de bibliothèques de collectivités territoriales de toute la France, militant·es à SUD CT, nous agissons au sein d’un syndicat de transformation sociale, pour une société démocratique et émancipatrice. Les bibliothèques ont pour mission d’offrir un accès égalitaire et fiable à la connaissance, en favorisant l’esprit critique. Nous sommes des professionnel·les de l’information – et… afficher en ligne.
Communiqué CGT FSP St Brieuc suite à l’attaque de néonazis à Paris C’est avec stupeur que nous avons appris l’attaque en plein jour par des nazi de camarades à Paris le soir du 16 février. En effet une vingtaine d’individus cagoulés scandant « Paris est nazi et Lyon estnazi aussi » ont attaqué la projection du film Z de Costa-Gavras. Un militant de la CGT a été… afficher en ligne.
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie de Poutine il y a 3 ans et le retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis en janvier 2025, la situation internationale est instable et lourde de menaces pour les peuples, les travailleurs·euses et la paix.
Avec son union syndicale Solidaires, SUD éducation réaffirme pleinement sa solidarité avec le peuple et les travailleurs·euses ukrainien·nes qui se battent pour leur droit inaliénable à l’autodétermination face à l’agression militaire de Poutine. Depuis le début de la guerre, Solidaires, avec l’ensemble des organisations syndicales, se coordonne avec les syndicats ukrainiens pour assurer une solidarité effective et concrète avec les travailleurs·euses ukrainien·nes. SUD éducation a participé avec Solidaires à des convois de solidarité afin d’acheminer en Ukraine de l’aide matérielle. La paix en Ukraine ne pourra être construite sur une capitulation de l’Ukraine et doit être indissociable de la justice et du respect des droits démocratiques et territoriaux du peuple ukrainien.
En tant qu’organisation syndicale de transformation sociale ici en France, notre tâche principale est de construire les mobilisations sur nos lieux de travail et dans la rue contre notre propre gouvernement qui compte faire payer aux travailleurs·euses les hausses de dépenses militaires, sans mettre à contribution les riches et permettant l’enrichissement des industriels de l’armement.
SUD éducation s’oppose à la marche à la guerre opérée par Emmanuel Macron dans son allocution du 5 mars dernier. Dans notre secteur, cela passe par refuser l’enrôlement et la militarisation de la jeunesse à travers le SNU ou tout autre dispositif pouvant s’apparenter à une forme de service militaire. Le SNU est un lieu où l’Etat peut déverser toute sa propagande militariste à un public captif, où l’on fabrique déjà du consentement à l’autoritarisme et à la violence. SUD éducation s’oppose également au label “classes et lycées engagés” qui accompagne le SNU ainsi qu’aux classes défense : ces dispositifs organisent des partenariats entre l’école et l’armée, placent l’éducation au service d’un projet de défense nationale, conditionnent les élèves à l’acceptation de la guerre. Si l’abandon du SNU semble acté par la suppression des crédits qui lui étaient alloués, les annonces de Macron laissent entendre qu’il ne renonce nullement à faire contribuer la jeunesse à l’effort de guerre. Il a, en effet, expressément demandé au ministre des armées et à l’état major la formulation de propositions d’ici le mois de mai « pour permettre à une jeunesse volontaire d’apprendre avec les armées et d’en renforcer les rangs ». SUD éducation s’oppose à tout projet de militarisation de la jeunesse, à tout projet qui assure la pénétration de l’armée dans les écoles. Les crédits du SNU doivent être au contraire réattribués vers la solidarité avec le peuple ukrainien.
Dans l’Enseignement supérieur et la Recherche, SUD éducation s’oppose fermement à la militarisation des programmes de recherche. Dans plusieurs instituts et laboratoires, il est désormais demandé de renforcer les partenariats avec le ministère de la Défense et de penser les recherches de manière duale, pour le civil et pour le militaire. On ne compte plus non plus les partenariats entre universités et les grands groupes industriels de l’armement comme Thalès, Safran ou STMicroelectronics qui fournissent des équipements militaires aux armées russes comme israéliennes.
La situation politique internationale et les réponses politiques d’Emmanuel Macron nécessitent de renforcer les coopérations internationales entre travailleurs·euses et syndicats. A tous les niveaux, SUD éducation travaille à construire l’unité à travers le travail intersyndical contre les guerres impérialistes, contre l’extrême-droite et contre les politiques néolibérales.
Ces prochaines semaines et le 1er mai, SUD éducation appelle à construire un mouvement anti-guerre et décolonial, pour le droit à l’autodétermination des peuples, contre l’économie capitaliste de guerre et l’enrôlement de la jeunesse, contre toutes les extrêmes droites et tous les impérialismes.
Le racisme et la xénophobie au travail sont de plus en plus désinhibés.
Les agressions xénophobes, racistes, physiques et verbales sur nos lieux de travail sont en hausse ces dernières années. Elles se sont intensifiées depuis la dissolution en juin 2024 de l’Assemblée Nationale, légitimées par la montée du rassemblement national et le caractère omniprésent et décomplexé de la pensée raciste dans certains médias.
Aujourd’hui, rappeler les fondamentaux semble plus nécessaire que jamais.