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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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(re)Penser notre syndicalisme antifascisme

Ces syndicats qui combattent l’extrême droite dans leurs rangs… Certains sont plus fermement antifascistes que d’autres

Un article de Street press

Par Daphné Deschamps

Depuis quelques années, les syndicats français sont frappés par la montée de l’extrême droite dans leurs rangs, malgré une histoire et des valeurs ancrées à gauche. Toutes les formations ne font pas preuve de la même intransigeance.

L’annonce a provoqué un coup de tonnerre dans le petit milieu des syndicalistes de l’Assemblée nationale avant les fêtes. Au Palais Bourbon, la section de la confédération chrétienne CFTC a nommé à sa direction Rémi Scholtz, attaché parlementaire affilié au député du Rassemblement national (RN) Timothée Houssin. L’info, révélée par Challenges, a déclenché une levée de boucliers chez les autres mouvements de l’Hémicycle et un casse-tête pour la CFTC. Déjà, car la confédération n’est pas sûre que l’homme soit adhérent… « On ne sait pas quoi faire, peut-être qu’il n’a pas encore été intégré dans nos fichiers, mais cela nous met en porte-à-faux avec les autres syndicats de l’Assemblée nationale. Si son adhésion est confirmée, on traitera la question avec attention », assure son président Cyril Chabanier. La CFTC a pris position contre le RN en 2022, mais ne souhaite pas exclure ses militants tant qu’ils ne soutiennent pas ouvertement le programme du parti lepéniste ou tiennent des propos racistes. « Les collaborateurs parlementaires font un métier difficile, qui mérite d’être défendu, et tous peuvent se syndiquer chez nous. Nous ne demandons jamais à nos adhérents leur couleur politique. Par contre, s’ils prennent des positions qui vont à l’encontre des valeurs de la CFTC, nous les exclurons sans aucun problème », certifie-t-il.

Le profil de Rémi Scholtz laisse peu de doute quant à son positionnement sur l’échiquier politique : auteur d’un livre sur son vécu chez les Scouts d’Europe, souvent accusés de traditionalisme, voire d’intégrisme, il est allé en faire la promotion dans des médias marqués à l’extrême droite : Boulevard Voltaire, Valeurs actuelles ou encore la webtélé identitaire TV Libertés. Il s’est aussi fendu d’un long entretien sur la chaîne YouTube du mouvement national-catholique Academia Christiana, pas vraiment en accord avec les valeurs plutôt « cathos de gauche » du syndicat.

Plus l’extrême droite se normalise et progresse dans les bureaux de vote, plus les cas comme Rémi Scholtz se multiplient. Un sacré dilemme pour leurs centrales, alors que la plupart sont opposées à l’extrême droite ou au Front national (FN) depuis des années, parfois dès les années 1930 pour la Confédération générale du travail. StreetPress a sondé une dizaine de syndicats pour connaître leurs façons de lutter, entre ceux prêts à se couper d’une partie de leurs membres, ceux qui sont dans le dialogue et la formation, et ceux qui s’en cognent. Tour d’horizon.

Viens me le dire au local

Pendant les législatives, la CFDT a recensé pas moins de huit de leurs adhérents qui se sont présentés à la députation sous une étiquette d’extrême droite. L’un d’eux a même été élu : Maxime Amblard. Il incarne désormais la première circonscription de la Meuse, sur les bancs du RN. Ces huit candidats ont tous été exclus de leur confédération, tout comme une suppléante qui militait à la CGT. À l’inverse, un surveillant pénitentiaire encarté chez Force ouvrière a été candidat suppléant du parti lepéniste dans les Hautes-Pyrénées, sans être écarté.

« Les syndicats se débrouillent en général en autonomie », lance Thierry, adhérent de Sud Collectivités territoriales.

« Les sections qui ont 700-800 adhérents ont des structures adaptées, mais plus elle est petite, plus c’est compliqué. »

Dans le milieu, un des premiers cas médiatisés a eu lieu à la CGT en janvier 2011. Fabien Engelmann est alors secrétaire de la section de Nilvange (57). Sauf qu’il se présente aussi aux élections cantonales sous la bannière FN et défend publiquement leurs thèses et leurs propositions, y compris les plus racistes. Le syndicat entame immédiatement une procédure d’exclusion à son encontre. Problème réglé ? Pas vraiment : sa section le soutient, et la CGT se retrouve obligée d’exclure ses 27 membres, alors qu’Engelmann porte plainte pour discrimination politique contre la Cégète. Devenu maire FN d’Hayange (57) en 2014, il mène depuis dix ans des politiques anti-sociales, racistes et islamophobes.

Plus récemment, le syndicat Solidaires Finances publiques a tenté d’exclure localement un militant antivax de Dijon (21). Mais celui-ci, soutenu par le bureau local, a argué qu’il n’était « pas facho, juste antivax », et s’est même invité à des réunions nationales pour défendre son cas. Dans le Vaucluse, une section de Sud Solidaires Routes a été « défédéralisée », comprenez exclue, en 2018, après de multiples publications racistes au sujet de la situation migratoire à Calais. « Le vote s’est fait immédiatement, et à l’unanimité », se souvient Thierry, syndicaliste au sein de Sud Collectivités Territoriales. Ce dernier se rappelle de deux militants exclus il y a quatre ans. L’une expliquait qu’il « fallait parler à tout le monde », l’autre « trouvait carrément que Marine Le Pen était super ». « On a bien fait, puisqu’on les a retrouvées défendant la ligne “Tout sauf Macron” pendant le second tour des élections présidentielles de 2022 », continue Thierry.

Dans la Sarthe, un cadre du Snepap, le syndicat des personnels de l’administration pénitentiaire de la Fédération syndicale unitaire (FSU), s’est pris en photo avec Marion Maréchal-Le Pen en pleine campagne aux européennes de 2024, raconte Joscelin Gutterman, membre du collectif intersyndical Vigilances et initiatives syndicales antifascistes (VISA). Sa ligne de défense, « je parle à tout le monde, je ne fais pas de politique et, de toute façon, ils seront bientôt au pouvoir », lui a valu une désolidarisation de la FSU, qui a indiqué gérer ça « en interne ».

Le cas FO

Parmi les syndicats, plusieurs sont pointés du doigt pour leur passivité, dont Force ouvrière (FO). La confédération ne voit pas d’inconvénient à ce que certains de ses adhérents se présentent sous les couleurs de l’extrême droite, tant que la responsabilité syndicale n’est pas un argument de campagne. Deux de ses cadres font par exemple partie de la majorité d’extrême droite du maire de Béziers (34), Robert Ménard, depuis des années, comme StreetPress le révélait en 2024.

À LIRE AUSSI : À Béziers, le syndicat Force ouvrière roule pour Ménard et l’extrême droite

La ligne du mouvement repose sur une lecture très critiquée par les autres organisations qui se revendiquent de la charte d’Amiens (80), un des textes fondateurs du syndicalisme de lutte. Celle-ci définit notamment le syndicat de lutte comme indépendant des partis politiques. La preuve pour FO qu’elle n’a aucun droit de regard sur les positions de ses adhérents. « La charte d’Amiens, c’est un cache-sexe », soupire un salarié de la confédération. Ce dernier assure qu’en interne, « plusieurs responsables syndicaux sont identifiés comme intellectuellement proches du RN, mais tout le monde s’en fout » :

« On a un vrai problème de renouvellement des cadres, on fait avec ce qu’on a et on prend des gens de plus en plus poreux. »

Il poursuit : « La réalité de l’engagement syndical fait qu’on va avoir de plus en plus de cas de ce type. Le vrai problème, c’est l’acceptation institutionnelle. Qu’est-ce qui justifie d’accepter de discuter avec les députés RN, alors qu’avant, c’était pas le cas ? »

En octobre dernier, lors d’un meeting organisé à la Mutualité, le secrétaire général de FO Frédéric Souillot aurait même déclaré qu’il fallait voter la motion de censure RN du gouvernement « les yeux fermés » :

« Ça envoie un signal fort, surtout que nous avions théorisé six mois avant qu’il ne fallait pas prendre position aux législatives pour préserver notre indépendance… »

Les élus RN mènent une politique anti-sociale

Le dialogue avec les élus d’extrême droite, de plus en plus nombreux, est une véritable problématique pour les syndicats. Un militant de Solidaire explique :

« Quand tu as une usine menacée de fermeture dans un département où tous les députés sont au RN, c’est compliqué de dire aux salariés en grève : “Non, on ne leur parlera pas”. »

« L’avantage, c’est qu’ils y vont pas trop pour le moment, mais la question s’est déjà posée », souffle un élu CGT d’une usine métallurgique. « Les élus RN mènent une politique anti-sociale, ils n’ont rien à faire là, car ils ne défendent pas réellement les travailleurs », explique Aurélien Boudon, secrétaire national de Solidaires. Il renchérit :

« Notre objectif sera toujours de les chasser, mais ce n’est pas toujours simple, surtout face à un discours du type : “Tous les soutiens sont bons à prendre”. Les chasser sans pédagogie auprès des travailleurs, c’est presque contre-productif. »

Même questionnement en cas de nomination d’un gouvernement d’extrême droite. « La question du boycott ou non de réunions ministérielles est en débat », avance Aurélien Boudon. Néanmoins, pour les syndicalistes dans la fonction publique, cela signifierait refuser de rencontrer son employeur. Une gageure quand un mouvement veut défendre les salariés et a besoin de dialoguer… avec les patrons. Une problématique qui existe déjà dans les villes et métropoles dirigées par le RN.

Dialogue et formation

Face à la montée de l’extrême droite, les syndicats locaux sont de plus en plus nombreux à chercher des solutions pour former leurs militants et s’armer intellectuellement. 308 sections de la CGT, CFDT ou Solidaires se tournent par exemple vers le collectif antifasciste VISA, qui existe depuis 1996. « Depuis 2022, nous avons doublé notre volume d’adhérents, avec une première vague suite aux élections de 2022, une deuxième après le congrès de la CGT en 2023, et une troisième après les dernières législatives, où à peu près une quarantaine de syndicats nous ont rejoint », pointe Joscelin Gutterman, membre du conseil d’administration de VISA et cheminot syndiqué à Sud Rail.

Le collectif a « énormément de demandes de formations ou d’interventions à des congrès locaux ». VISA effectue aussi une veille pour vérifier si des militants de la mouvance sont dans les syndicats.

« On tient toujours à appuyer sur la différence de traitement à accorder, selon les cas : le militant est-il candidat à des élections sous l’étiquette d’un parti d’extrême droite, ou partage-t-il simplement ses idées ? Est-il possible de le faire sortir de ce logiciel ? »

L’organisation contacte régulièrement les syndicats pour les alerter sur la présence de tels profils dans leurs rangs, avec plus ou moins de succès. Joscelin Gutterman pointe trois « cas de figure » : « Soit le syndicat concerné réagit directement, il lance en général une procédure d’exclusion qui se gère en interne. Soit on ne reçoit tout simplement pas de réponse et dans ce cas, on relance, à différents niveaux, avant de publiciser l’affaire en dernier recours. » Dernière possibilité :

« Ou alors, on reçoit des insultes, on se fait traiter de censeurs, de fascistes… »

Et, selon à quel syndicat écrit VISA, ils savent « plus ou moins à quelle réponse s’attendre à l’avance ». Les relations sont particulièrement tendues avec FO et la CFE-CGC. Pour la seconde, les crispations ont récemment concerné leur affilié Action et démocratie, un syndicat de l’Éducation nationale. Son secrétaire fédéral, Joost Fernandez, est adhérent Reconquête et même responsable du « pôle école » du parti d’Eric Zemmour. Alerté, VISA a prévenu le mouvement. Dans un mail que StreetPress a pu consulter, le président d’Action et démocratie a répondu que son organisation se revendiquait d’une « neutralité politique ». Et que si les adhérents « ont fort heureusement leur propre sensibilité », la direction « ne veut pas la connaître, car cela n’a aucun intérêt quand ces personnes sont animées par le désir d’aider leur prochain ». Vu le programme du parti zemmouriste, c’est une certaine idée du prochain. La CFE-CGC, à qui une copie de tous les échanges a été adressée, n’a jamais répondu.

À l’inverse, contacté après des prises de position de l’UNSA Police au sujet des révoltes après le meurtre de Nahel Merzouk en juin 2023 à Nanterre, le secrétaire de l’UNSA a répondu à VISA en prenant au sérieux le courrier, et en se dissociant publiquement de ces propos.

La crainte d’entrisme

Pour tous ces syndicalistes, l’inquiétude reste la même : pour le moment, le Rassemblement national n’a pas lancé de stratégie d’entrisme dans leurs rangs. Mais que se passera-t-il si c’est le cas ? Cela peut mener à des explosions dans certains syndicats, surtout « les moins solides sur leurs appuis antifascistes ». D’où l’urgence pour VISA de continuer son travail. « En 2024, nous avons touché 3.000 personnes, dont 1.000 en formations. Sur les dix dernières années, ce sont 10.000 syndicalistes qui ont rencontré notre organisation », calcule Joscelin Gutterman. Avec une pointe d’amertume dans la voix, il conclut :

« Même si on se félicite de l’existence d’une prise de conscience, on est comme les Restos du Coeur : si de plus en plus de gens ont besoin de nous, c’est que le problème s’accentue. »

Contactés, FO, CFE-CGC, le Medef et l’UNSA n’ont pas répondu aux questions de StreetPress. Pas plus que le RN.

Illustration de Caroline Varon.

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antifascisme antiracisme Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

De Le Pen à Meloni l’extrême droite est un danger pour l’école publique

Avec l’extrême droite au pouvoir, où en est l’éducation en Hongrie et en Italie ?

Programmes : nationalisme, rechristianisation et privatisation

Dans ces 2 pays, des auteurs et autrices nationalistes sont ajoutés aux programmes tandis que des auteurs et autrices progressistes contemporain·es sont censuré·es et leurs œuvres retiré·es. L’histoire ne cesse d’être revisitée dans un sens nationaliste, notamment en minimisant les crimes du fascisme.

Défenseur des racines chrétiennes du pays, Orban prive de moyens l’école publique afin de privilégier les écoles gérées par l’Eglise aux frais de l’Etat. Il rend aussi obligatoires des cours de religion et de morale.

Comme Orban, les maires RN et collectifs de parents “vigilants” et “en colère” mènent en France une chasse aux profs accusé·es d’endoctriner les élèves et de leur délivrer des cours à contenu pornographique !

Pédagogie : école d’antan

Le travail en groupes ou la coopération ne sont plus possibles en Hongrie où la liberté pédagogique n’existe plus. Les élèves, qui sont passé·es à 38h de cours par semaine en plus du travail à la maison, doivent se contenter d’apprendre par cœur.

En Italie, Meloni a mis en place une note de conduite pour la rentrée 2025.

En Italie comme en Hongrie, le pouvoir prend la main sur les manuels scolaires, dont il a réduit le nombre, et utilise l’éducation à la sexualité pour diffuser ses idées homophobes et transphobes.

Scolarisation : racisme et tri social

La politique néolibérale poursuivie par les dirigeant·es néofascistes a réduit drastiquement le budget de l’éducation en Italie, où 48% de la population arrête l’école à 14 ans et moins de 20 % va à la fac. Ces chiffres sont encore plus alarmants dans les régions à forte présence de familles immigrées.

En Hongrie, la scolarisation des tziganes est de plus en plus compliquée.

Comme Meloni qui a supprimé le revenu de citoyenneté, les villes RN d’Hayange, Béziers, Cogolin… mènent une chasse aux pauvres à l’école en augmentant le prix des transports et cantines scolaires, du périscolaire, et même en mettant fin au prêt de dictionnaires !

Statuts : la fin des fonctionnaires

En Hongrie, sous la tutelle du ministère de l’Intérieur depuis 2022, les enseignant·es ne sont même plus fonctionnaires depuis qu’une loi leur a retiré ce statut en 2024. Cette loi permet aussi la surveillance électronique des personnels et réintroduit les infractions et procédures disciplinaires collectives, telles les licenciements collectifs, notamment pour fait de grève.

En Italie, la loi de juin 2024 fait passer aux régions le recrutement des profs et la formation.

Salaires : précarité

En Hongrie, le salaire des enseignant·es est le plus bas d’Europe (600€/mois), les obligeant à cumuler un 2è ou 3è emploi, comme en Italie. Il est déterminé par le chef d’établissement via une évaluation de la performance. Il peut être inférieur au minimum légal en cas de notation négative. On aboutit à une pénurie record de personnels, avec 35000 postes non pourvus.

En Italie, les salaires ont aussi beaucoup baissé avec une précarisation de tous les personnels.

Travail : toujours plus

Orban et Meloni ne cessent de communiquer et légiférer sur l’école en dénigrant systématiquement les enseignant·es.

La loi de janvier 2024 impose en Hongrie :
– le passage à la semaine de 48h dont 24h d’enseignement ;
– l’obligation de remplacement non rémunéré des collègues absent·es jusqu’à 60h/an ;
– de nouvelles missions sans lien avec le poste comme l’entretien des locaux.

Fédération SUD éducation
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antifascisme antiracisme

Communiqué Visa : Le Pen est mort, pas ses idées

8 janvier 2025

Après Boulanger, Maurras et Pétain, un autre antisémite et raciste notoire est mort ce 7 janvier, Le Pen.

Ironie ou petit détail de l’histoire, la mort du fondateur du FN / RN, ce parti toujours contre-révolutionnaire, raciste, antisémite, poujadiste et clairement néofasciste, est survenue 10 ans jour pour
SD jour après le massacre des journalistes de Charlie Hebdo qui ont sans relâche
action syndicale combattu le militaire tortionnaire en Algérie, et ses idées.

Pour VISA, le combat contre les idées et les pratiques de l’extrême droite n’en demeure pas moins d’une actualité brûlante.

Preuve en est d’une part la déclaration de Bardella en hommage au fondateur du FN / RN : « Il a toujours servi la France. Engagé sous l’uniforme de l’armée française en Indochine et en Algérie, tribun du peuple à l’Assemblée nationale et au Parlement européen, il a toujours servi la France, défendu son identité et sa souveraineté », a écrit le président du FN / RN, parti à la flamme cofondé par Jean-Marie Le Pen en 1972.

D’autre part, même si la Marine nationaliste, en voyage de propagande indécente à Mayotte, a appris la mort de son père non pas par sa famille mais par les journalistes, il n’en demeure pas moins que ses propos sur l’île dévastée sont dans la continuité de sa lignée parentale et idéologique.

En effet, le discours historique du FN / RN refait rapidement surface : « Sans régler le problème de l’immigration clandestine, rien ne sera utile » a-t-elle déclaré. Dans les années 70 son père disait « un million de chômeurs, c’est un million d’immigrés », rien n’a changé chez les Le Pen.

Ravier, le sénateur des Bouches-du-Rhône, dit ce 7 janvier avoir perdu un « père politique ». Cela a le mérite d’être clair, tout comme pour Ciotti, qui adresse ses condoléances à la famille Le Pen dans un communiqué où « Il regrette la mort d’un politique profondément français, qui aimait passionnément la France et l’avait servie. »

Quant à Chenu, il déplore la « disparition d’un immense patriote. C’est aussi la disparition d’un Homme d’une immense culture, qui a porté l’espoir de millions de Français ».

Enfin, pour l’abject Zemmour, « Ce que nous retiendrons de lui dans les prochaines décennies, c’est qu’il fut parmi les premiers à alerter la France des menaces existentielles qui la guettaient ».

Rien n’est donc fini dans le combat contre les idées du FN / RN.

Comme elle le fait depuis bientôt 30 ans, l’association VISA continuera sans relâche d’aider les syndicats et leurs militant·es à lutter contre le poison que demeure le FN / RN.

Par ses analyses et ses formations unitaires, par ses initiatives et avec ses antennes locales, VISA continuera plus que jamais à alerter sur les dangers de l’extrême droite et à la combattre sur et hors les lieux de travail.

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Actu Solidaires 78 antifascisme Santé-Social

Communiqué SUD Santé Sociaux 78 – Nous ne cèderons pas aux menaces de l’extrême droite

Après avoir menacé des professionnels du Centre Hospitalier de Plaisir, un ancien patient, militant actif de l’extrême droite et proche de groupuscules violents, s’attaque maintenant aux militant·e·s et la section SUD Santé Sociaux de cet établissement.
Appels au meurtre, à l’attentat à la bombe. Rien que ça. La Direction de l’établissement est également ciblée.
Avec la parole décomplexée sur les plateaux télé, en particulier les chaînes du groupe Bolloré, l’extrême droite se sent pousser des ailes et affiche un peu plus chaque jour son vrai visage. Celui de la violence et de la haine envers celleux qui ne pensent pas comme elles.
L’extrême droite n’a jamais été et ne sera jamais l’alliée des travailleuses et des travailleurs. L’extrême droite, que ce soit au parlement Européen ou à l’Assemblée Nationale a voté CONTRE l’ensemble des mesures sociales à destination des travailleuses et travailleurs. Elle a voté contre l’augmentation du SMIC à 1500€, contre le blocage des prix, contre le retrait de la réforme des retraites à 64 ans, contre l’indexation des salaires sur l’inflation, contre le fond d’un milliard d’euros pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, contre l’inscription de l’IVG dans la constitution … La liste est longue.

Par contre, elle a voté contre le rétablissement de l’ISF, contre la taxe sur les superprofits. Elle est favorable à la baisse des cotisations sociales patronales et salariales (ce que le patronat appelle les charges) qui financent la sécurité sociale… L’extrême droite, Française et Internationale, est issue de la bourgeoisie et se tiendra toujours au côté de cette classe “dominante” et
historiquement antisyndicale afin de favoriser l’exploitation des travailleuses et travailleurs.
Jamais l’extrême droite n’a tenu de piquet de grève auprès de salarié·e·s se battant pour la défense et la sauvegarde de leurs emplois. Jamais l’extrême droite ne se battra pour améliorer nos droits ou nos conditions de travail. Les seules fois où l’extrême droite pointe le bout de son nez dans une manifestation, c’est pour venir s’en prendre verbalement et physiquement à celleux qui se battent au quotidien pour leurs droits, leurs salaires, le respect que l’on mérite toustes en tant que travailleuses et travailleurs.
Nous ne cèderons jamais face à l’extrême droite qui est et restera l’ennemie de la classe ouvrière, des femmes et des minorités de genre.
Le secrétariat départemental

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antifascisme

Bulletin Solidaires Riposte syndicale antifasciste n°11 décembre 2024

Édito

Et maintenant, tout reste (encore) à faire

Ne pas se tromper de colère

Pour Solidaires, le Rassemblement national n’est pas un parti
comme un autre. Il reste un parti fondamentalement d’extrême droite, raciste et nationaliste. La base de sa politique reste la préférence nationale, la division des travailleurs et des travailleuses, la promotion d’un capitalisme national.


Nous réaffirmons, sans concession, notre antifascisme, parce
qu’il est partie intégrante de notre identité et de notre projet
syndical : celui ci repose sur la défense et l’amélioration des
droits individuels et collectifs dans une perspective de transformation sociale.


Cette perspective et la défense de nos valeurs supposent la solidarité entre tous les salariéꞏes, les privéꞏes d’emploi, les retraitéꞏes, la solidarité internationale et le refus de toute forme de racisme, de sexisme, d’homophobie.


Face à l’extrême droite, on a besoin de luttes sociales victorieuses !


Face aux inégalités, aux injustices, à l’exploitation, aux exclusions, au désastre écologique… nous avons raison de nous révolter. Mais ça ne suffit pas : de nos révoltes, construisons un autre avenir !

Pour Solidaires, prise en charge des revendications immédiates, construction d’alternatives à travers les luttes, rupture avec la société actuelle et internationalisme sont complémentaires. C’est ainsi que le syndicalisme redeviendra une force porteuse d’un projet de société et renverra l’extrême droite dans les poubelles de l’histoire !


Soyons solidaires et antifascistes


Face à la montée de l’extrême droite et de ses idées, le syndicalisme se doit d’être à l’offensive. Il doit démystifier les discours et projets de l’extrême droite et montrer en quoi c’est un poison mortel pour le travailleurs et travailleuses.

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Actu Solidaires 78 antifascisme Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation Santé-Social

Soutien de SUD Éducation 78 à nos camarades du Centre hospitalier de Plaisir et de SUD santé sociaux 78, menacé·es par l’extrême droite

Nous avons appris avec consternation les menaces dont des personnels et des camarades de SUD santé sociaux 78 ont été la cible à Plaisir, de la part d’un ancien patient, militant actif de l’extrême droite et proche de groupuscules violents.

SUD éducation 78 partage les constats de nos camarades, énoncés dans leur communiqué, sur les dangers que représente l’extrême droite, toujours opposée aux intérêts des travailleuses et des travailleurs, et toujours à rebours de la justice sociale :
http://solidaires78.org/2024/12/19/communique-sud-sante-sociaux-78-nous-ne-cederons-pas-aux-menaces-de-lextreme-droite/

SUD éducation 78 tient à apporter son soutien à toutes les personnes visées et à réaffirmer son combat antifasciste, sur l’ensemble du territoire et dans notre département.

Depuis quelques années, nous constatons en effet une augmentation des actions des groupuscules d’extrême droite dans les Yvelines et nous les avions listées au printemps 2024 pour alerter les travailleuses et travailleurs et appeler chacun·e à la vigilance et à la lutte collective :
https://sudeducation78.ouvaton.org/Dans-les-Yvelines-comme-ailleurs-POUR-LA-DEMOCRATIE-ET-LA-JUSTICE-SOCIALE

Avec Solidaires Yvelines et SUD santé sociaux 78, SUD éducation 78 prend toute sa place dans les actions antifascistes du département, avec des partenaires comme l’Action Antifasciste 78 (AFA 78), et travaille également, en intersyndicale à la création d’un collectif VISA (Vigilance et initiatives syndicales antifascistes) pérenne, pour construire une riposte forte et intransigeante face à une extrême droite de plus en plus active dans le département.

Plus que jamais, les réponses doivent être collectives et le soutien à nos camarades de SUD santé sociaux doit être massif.

Le communiqué en pdf

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La newsletter VISA – Vigilance et initiatives antifascistes

Les articles parus sur VISA en novembre.
Madeleine Riffaud : le SNJ-CGT rend hommage à la résistante, la consœur, la camarade
preview Madeleine Riffaud est décédée ce 6 novembre à l’âge de cent ans. Le SNJ-CGT tient à rendre hom- mage à cette résistante, poétesse, journaliste, militante communiste et camarade de syndicat. Elle avait la modestie de déclarer en 2000, dans les Sept vies de Madeleine Riffaud, le documentaire de Jorge Amat : « Il n’y a… afficher en ligne.
Intersyndicale du Tarn : La propagande raciste de Patria Albigés doit cesser
Une fois encore, le groupe identitaire d’extrême droite Patria Albigés exploite les peurs et attise la haine, instrumentalisant un fait divers à des fins xénophobes et racistes. C’est cette fois à Castres qu’il souhaite organiser le dimanche 10 novembre un rassemblement « contre l’insécurité » et « pour Léo, le jeune Castrais poignardé à la… afficher en ligne.
CGT Normandie – Propos tenus par Michel ONFRAY : Une honte pour nos départements et notre Région
preview Les Unions Départementales CGT du Calvados, de l’Eure, de la Manche, de l’Orne, de la Seine-Maritime et le Comité Régional CGT de Normandie dénoncent solennellement les propos révisionnistes du polémiste normand et militant d’extrême droite Michel ONFRAY. Celui-ci considère les cheminotes et cheminots, et particulièrement celles et ceux engagé.es à la CGT et au PCF,… afficher en ligne.
VISA 44 : Pas de RN à Vertou ni ailleurs
preview Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement National (RN), a annoncé sa venue à Vertou (44) pour le samedi 26 octobre prochain. Preuve que le RN se sait ne pas être le bienvenu en Loire-Atlantique : le lieu de l’événement est tenu secret. Car VISA44 le réaffirme avec force : le RN n’est bienvenu ni à Vertou ni ailleurs. … afficher en ligne.
SUD Éducation : UN MINISTRE DE L’ESR AU SERVICE DE L’EXTRÊME-DROITE ET DU PATRONAT
preview Samedi 12 octobre, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Patrick Hetzel, s’est rendu à la “Convergence nationale” de l’UNI, organisation étudiante d’extrême droite. Le timing de cette visite est d’autant plus perturbant qu’elle a lieu moins d’une semaine après le dépôt d’une “proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête… afficher en ligne.
FERC CGT : Un ministre au service de l’ESR ou des thèses de l’extrême droite ?
preview Patrick Hetzel, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR), a tenu une conférence lors de la convergence nationale du syndicat étudiant l’UNI il y a une dizaine de jours. Cette organisation étudiante gravite autour des partis d’extrême droite, ce que confirment son programme et ses actions et ce qu’illustre sa proximité avec Reconquête… afficher en ligne.
Angers : Non à la venue de Louis Fouché à Terra Botanica
preview Les 18 et 19 novembre se tiendra à Angers le « forum des médecines de l’âme » dans les locaux du parc dédié au végétal Terra Botanica. Au programme une grande foire ésotérique, fourre tout de pseudo-thérapeutes qui prêterait à rire si ce charlatanisme n’était pas lourd de conséquences en terme de manipulations potentielles des plus faibles.… afficher en ligne.
VISA ROUEN AGGLO : BARNIER – MACRON UN GOUVERNEMENT CONTRE LES SALARIÉ·ES,
preview LES JEUNES ET LES RETRAITÉ·ES … MAIS AVEC LE SOUTIEN DU RN ! Malgré la première place du NFP lors des législatives du 30 juin et 1er juillet, E. Macron a décidé, seul, de nommer un gouvernement de droite qui s’inscrit dans la continuité de sa politique depuis 7 ans. Ainsi, ce gouvernement n’envisage nullement… afficher en ligne.
Synptac CGT : Soutien au théêtre de l’ESCAPADE à Hénin-Beaumont
preview Le Synptac-CGT, réuni au TNP à Villeurbanne pour son 15ème congrès, salue le courage et la détermination des salarié·es en grève depuis le 3 octobre au Théâtre de l’Escapade à Hénin- Beaumont, mobilisé·es contre la tentative de reprise en main de cet établissement par la mairie d’extrême-droite, aux manettes dans cette ville depuis 10 ans.… afficher en ligne.
VISA 29 : La Bretagne ne deviendra pas une terre d’impunité pour les concerts néonazis
preview Nos organisations ont appris par voie de presse que les poursuites contre l’organisateur du concert néonazi du 3 juin 2023 à Rosporden ont été classées sans suite par la procureure de Quimper. Nos organisations dénoncent ce choix et y voient un très mauvais signe envoyé à l’extrême droite. Comment ne pas considérer que cela puisse… afficher en ligne.
Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes 2024
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SNJ : MOTION – Face à la propagation des idées de l’extrême droite, le SNJ rappelle ses valeurs
preview Adoptée à l’unanimité, moins cinq abstentions Face à la progression de l’extrême droite, le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organisation de la profession, réaffirme le rôle fondamental des journalistes pour préserver la démocratie. Il est crucial de porter haut nos valeurs inscrites dans la charte d’éthique professionnelle des journalistes (1918-38-2011).L’extrême droite c’est l’extrême droite.… afficher en ligne.
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Communiqué SNJ – Bayard : n’en restons pas là !

Le Syndicat National des Journalistes (SNJ), première organisation de la profession, a pris connaissance ce lundi, avec soulagement, du communiqué du directoire du groupe Bayard. Le SNJ fait partie de l’intersyndicale qui a appelé à la grève “afin de réclamer le retrait de Bayard de l’ESJ-Paris et de s’opposer à l’embauche d’Alban du Rostu comme directeur de la stratégie et du développement”

Nous saluons la mobilisation exemplaire des salariés du groupe qui a permis d’obtenir satisfaction sur ces deux revendications. La menace est écartée… mais pour combien de temps  ? Il faut au plus vite protéger l’indépendance des rédactions, et consolider le dispositif d’enseignement du journalisme en France. Le SNJ appelle à la mobilisation de la profession autour de la création de nouveaux droits pour les équipes rédactionnelles, ainsi qu’au renforcement du soutien aux formations reconnues par la profession. A l’heure où le ministère de la Culture prépare un projet de loi censé reprendre les préconisations des Etats généraux de l’information, le SNJ rappelle qu’une mesure urgente s’impose : doter les rédactions d’un statut juridique leur permettant de faire valoir un droit d’opposition collectif. Si les équipes de Bayard viennent d’obtenir gain de cause, la lutte entre les rédactions et les actionnaires est trop souvent inégale. Rétablir un juste équilibre est aujourd’hui une nécessité démocratique.  Concernant le retrait de Bayard du groupe d’investisseurs ayant récemment racheté l’Ecole Supérieure de Journalisme (ESJ) Paris, cette décision va dans le bon sens mais ne règle pas le problème de fond. Avec ou sans Bayard, plusieurs propriétaires d’importants groupes de presse viennent de mettre la main sur une école de journalisme. Le journalisme est une profession “ouverte”, qu’on peut exercer sans diplôme. Nul besoin d’être passé par l’une des 14* formations reconnues par la profession pour travailler dans une rédaction. D’ailleurs, les diplômés de ces 14 cursus sont aujourd’hui minoritaires parmi les détenteurs de la carte d’identité des journalistes professionnels (la “carte de presse”).Néanmoins, le journalisme… ça s’apprend. Cette conviction a poussé les syndicats professionnels, SNJ en tête, et les fédérations d’employeurs à intégrer dans la convention collective de travail des journalistes*, il y a près de cinquante ans, le principe de la “reconnaissance” par la profession. Pour obtenir cette “reconnaissance”, un cursus de formation au journalisme doit déposer un dossier auprès de la Commission Paritaire Nationale de l’Emploi des Journalistes (CPNEJ), composée pour moitié de syndicats de salariés, et pour moitié d’employeurs. Cette dernière s’assure que les critères fixés par la profession sont bien remplis et qu’un référentiel pédagogique est respecté. Les journalistes diplômés des établissements suivant ce “cahier des charges” bénéficient d’avantages conventionnels, de la possibilité de participer aux “concours et bourses” mis en place par les médias, et plus généralement d’une meilleure insertion dans le milieu professionnel du fait des liens entre leurs écoles et les entreprises.  Trop souvent, les écoles de journalisme sont visées par des accusations délirantes, voire complotistes, parfois directement venues de l’extrême droite. Sortons des fantasmes et des débats irrationnels : si le dispositif actuel est sans nul doute perfectible, il a permis de dispenser à des générations d’étudiants “l’enseignement technique et général” attendu par la profession, sans oublier les règles éthiques et les pratiques conformes à la déontologie. Et ces milliers de diplômés, qu’ils travaillent aujourd’hui à TF1, Mediapart, l’Humanité, Le Figaro, l’Opinion ou France Inter, participent au pluralisme de l’information dans notre pays.   En décidant d’investir massivement dans une formation non reconnue par la profession, plusieurs milliardaires font planer une grave menace sur la stabilité de ce dispositif. Quel enseignement au journalisme souhaitent messieurs Bolloré, Dassault ou Saadé ? Les portes de leurs nombreux médias seront-elles toujours ouvertes aux journalistes passés par des formations reconnues ?   Cette acquisition de l’ESJ Paris intervient au moment où les écoles de journalisme agréées par la profession font face à d’importantes difficultés pour préserver leur niveau d’exigence et la spécificité de leurs enseignements. La volonté de magnats de la presse de racheter des établissements, ou de créer, comme le groupe Ebra, leurs propres formations “sur mesure”, met en péril l’équilibre global de l’enseignement du journalisme. Par ailleurs, le travail de la CPNEJ (commission paritaire à l’origine de la “reconnaissance”) reste toujours lourdement pénalisé par l’absence totale de financement public spécifique.  Le Syndicat National des Journalistes, première organisation de la profession, réaffirme son attachement à l’ensemble des établissements et instances qui concourent depuis des années à l’enseignement agréé du journalisme en France, et demande aux  pouvoirs publics d’agir pour que cette filière conserve les moyens de remplir ses missions. Nous appelons l’ensemble des journalistes et des entreprises de presse à défendre une formation exigeante, co-construite avec la profession, et indépendante des pouvoirs industriels.   

* 1 Le CUEJ (Strasbourg), l’ESJ (Lille), l’IUT de Lannion, l’IJBA (Bordeaux), l’EJT (Toulouse), l’EJCAM (Marseille), l’IUT de Nice-Cannes, l’EdJG (Grenoble), l’EPJT (Tours), le CFJ (Paris), l’IFP (Paris), le CELSA (Paris-Neuilly), l’IPJ-Dauphine (Paris), et l’EdJ de Sciences-Po (Paris). 

* 2 Article 10 de la Convention Collective Nationale de Travail des Journalistes: “Les parties contractantes affirment tout l’intérêt qu’elles portent à la formation professionnelle des journalistes. Elles souhaitent que les débutants aient reçu un enseignement général et technique aussi complet que possible. (…) Pour être agréés, (…) ces organismes devront être paritairement contrôlés, apporter les garanties nécessaires en ce qui concerne les méthodes pédagogiques et associer la profession (employeurs et journalistes professionnels) au corps enseignant”. 

Paris Mardi 3 décembre 2024

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