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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Automobile

Renault veut vendre son Technocentre


Renault veut mettre en vente le Technocentre de Guyancourt et devenir locataire de seulement 3/4 des surfaces occupées actuellement. Les bâtiments Gradient, Odyssée et Avancée seraient loués à d’autres sociétés. De quoi hypothéquer l’avenir de sa R&D.

Au cours de la séance ordinaire du CSE du 25 février 2021 a été présenté un projet immobilier concernant le Technocentre (TCR) de Guyancourt.

Une fuite en avant pour récupérer du Cash

Le TCR appartient à une société foncière, la SCI Plateau de Guyancourt. Cette Société Civile Immobilière est une filiale à 100% du Groupe Renault. Renault SAS loue le site dans le cadre d’un bail commercial accordé par la SCI. Renault se paie donc un loyer à lui-même.

Renault pourrait vendre jusqu’à 80% des parts de la SCI à des investisseurs d’ici fin 2022. Le cash ainsi récupéré serait utilisé pour financer la rénovation du site (programme Re-TCR).

Dans le même temps, le recours massif et pérenne au télétravail ainsi que la généralisation du flex Office (annoncée avec le passage au Re-TCR) s’accompagneront de la libération d’environ 1/4 de la surface des locaux du TCR. Les m2 libérés seraient ouverts à la location à des entreprises tierces, sur un mode « campus » (!?).

  • Ainsi, le bâtiment Odyssée, fraichement réceptionné, sera d’emblée mis en location auprès d’autres entreprises. Il en ira de même, courant 2023, pour le Gradient et l’Avancée.
  • Seul le « coeur TCR » (Ruche, Diapason ,Labo, CRP, …), représentant environ 3/4 du site, resterait utilisé par Renault.

Mais ce n’est pas tout. Renault dispose encore de droits à construire sur le site et rêve de valoriser ces droits !

L’analyse de SUD

D’abord il faut reconnaitre qu’il est légitime pour Renault de vouloir rationaliser son empreinte immobilière en Ile de France et maîtriser ainsi ses coûts immobiliers. La construction du Technocentre, ouvert en 1998, répondait en son temps à cet impératif.

Mais cette démarche est inacceptable dès lors qu’elle tire sa justification de la réduction des effectifs sur le site avec les 2500 suppressions de postes en Ingénierie/Tertiaire programmées dans le cadre du plan d’économie (principalement en Ile de France). Et ce sont plus de la moitié des prestataires qui ont déjà été remerciés en un an.

Le syndicat SUD Renault Guyancourt est totalement opposé à ce dépeçage et demande à la direction de Renault de renoncer à ce projet immobilier.

Le schéma directeur Ile de France est par ailleurs très flou. Seule certitude : le retour programmé des salariés aujourd’hui au bâtiment Connect à Vélizy. Quid de l’avenir du site du Plessis par exemple ? Aucune réponse. La fermeture du bâtiment Novadis a pourtant déjà été évoquée auprès des résidents.

D’autre part, le choix de vendre son patrimoine et de parier, de surcroît, sur le développement immobilier du site paraît bien hasardeux dans le contexte actuel : la directrice de la Stratégie et des montages immobiliers reconnait elle-même que le marché immobilier à Guyancourt « n’est pas très, très actif ».

Et que pèse l’attractivité du site du TCR face au rouleau compresseur du projet Paris-Saclay, classé Opération d’Intérêt National, qui, bien avant Luca de Meo, fantasmait sur le succès de la Silicon Valley pour développer un pôle scientifique et technologique ambitieux. Le plateau de Saclay n’est qu’à quelques encablures du TCR… Et ce n’est pas l’arrivée à l’horizon 2030 de la ligne 18 de métro à proximité du TCR qui va radicalement changer les choses.

Renault profite du Covid pour généraliser les bureaux partagés

Mais le plus inquiétant pour les salariés est la généralisation en douce des bureaux flexibles. La direction parle pudiquement d’« environnements de travail dynamiques ». Rappelons que, dans le système en vigueur jusqu’à présent, chaque salarié dispose d’un bureau qui lui est affecté nominativement. Avec le flex office (ou bureau flexible), le salarié n’a plus de poste de travail attitré.

Une première attaque d’ampleur sur l’environnement de travail des salariés avait déjà eu lieu en 2017 avec l’adoption d’un nouveau standard d’aménagement des espaces de travail tertiaire (le standard e-TCR). La surface allouée à chaque salarié est alors passée de 8 à 5m2, entraînant problèmes de concentration et nuisances sonores pour les salariés cobayes des plateaux pilotes à la Ruche et à l’Avancée.

Le passage en mode flex Office, pilier du projet immobilier présenté, aggrave la situation et paraît bien inopportun dans le contexte de la pandémie de CoVid19. Au manque d’intimité au poste de travail (un besoin pourtant vital pour chacun !) s’ajoutera le casse-tête du respect des mesures sanitaires de base…

L’emménagement des premières équipes en nord Ruche (première vague d’installation au standard Re-TCR) est prévu en mars. Présenté comme une expérimentation (avec 902 résidents pour 530 postes de travail), cela risque bien de servir ensuite de justification pour le déploiement massif du flex office, oubliant le contexte très particulier du moment (télétravail massivement recommandé).

Faites-nous part de votre retour d’expérience. Ne restez pas isolé.


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Actu Solidaires 78 Éducation

Lycée Rostand à Mantes-la-Jolie : la mobilisation continue…

Le lycée Rostand est toujours mobilisé contre la baisse de ses moyens pour la rentrée prochaine. Il s’est coordonné avec d’autres établissements du département, également en lutte (E. Galois à Sartrouville et R. Cassin à Chanteloup), avec qui une initiative a été décidée :

rassemblement devant le Rectorat de Versailles mercredi 24/03 à 14 h

La pétition de soutien, qui en est à près de 650 signatures, est toujours d’actualité : https://www.change.org/p/rectorat-de-versailles-rendez-nous-notre-poste-de-cpe-et-notre-1-2-poste-d-infirmière-lpo-j-rostand-78200-5028d8ad-d494-43cf-9153-f250854e1feb

Mercredi dernier, une délégation (composée de 2 représentantes des parents, 2 enseignants, 1 CPE et une infirmière) a été reçue par la DASEN 78 adjointe en charge du bassin et le DASEN 78 adjoint. Je fais un bilan de cette audience ci-après.​

Nos autorités ne nous accordent aucune attention réelle de toute façon, ils ont leurs chiffres à faire…



On a eu beau leur parler des réalités humaines de terrain, notamment en crise sanitaire, du besoin d’encadrement qui reste notre seul atout spécifique, et de la nécessité d’être soutenus par nos autorités dans nos missions éducatives et sociales pour réduire les inégalités, ils appliquent les demandes d’au-dessus et rabâchent une rhétorique présentant en termes positifs des mesures qui affaiblissent notre établissement, pourtant déjà fragilisé. Ils doivent rendre 3 postes de CPE à d’autres départements de l’académie moins dotés, et pour eux, les descriptions de réalités de terrain sont des « discours politiques » car ce ne sont pas des « données chiffrées objectives » comme celles qu’ils utilisent pour mener leur « redéploiement » au nom de « l’équité ».

Nos collègues expérimentés dont les postes sautent doivent bien mesurer qu’ils ne sont pas « licenciés », et qu’au contraire, cela peut être pour eux l’occasion de s’épanouir dans de nouvelles phases de carrière intéressantes L’expérience de terrain et le travail fait pour l’établissement n’y changent rien.

​Aucune nouvelle réaction particulière au fait que notre collègue CPE était toujours en grève de la faim après 12 jours, au-delà de l’empathie formulée lors d’un échange téléphonique personnel quelques jours avant, et l’assurance que les services médicaux de l’Académie sont à disposition en cas de besoin…

En conclusion, ils parlent de « dialogue », mais c’est comme la politique éducative – on peut échanger, mais ce que nous disons du terrain ne sert à rien, et c’est toujours le niveau hiérarchique au-dessus qui a raison à la fin.

Sources : personnels mobilisés du Lycée Rostand

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Actu Solidaires 78 Collectivités territoriales Éducation Nettoyage Restauration

Privatisation des cantines et de l’entretien des collèges du 78 : paroles de C’Midy

Sud éducation 78 et Solidaires 78 ont rencontré les salarié·es de C’Midy, la filiale de la multinationale Sodexo qui a obtenu du Conseil départemental des Yvelines le marché de la restauration et du nettoyage des 117 collèges des Yvelines.

Les conséquences de cette externalisation / privatisation sont effroyables, comme en témoignent les propos recueillis auprès des agentes.



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Actu Solidaires 78 Luttes féministes

Viol de Julie, des nouvelles de l’affaire…

#JusticePourJulie

La Cour de Cassation a rejeté le 17 mars le pourvoi de Julie et sa famille, qui demandait que les trois pompiers actuellement poursuivis pour « atteintes sexuelles » soient jugés pour viols :  la jeune fille était âgée de 13 à 15 ans au moment des faits.

La cour a estimé qu’elle avait assez de discernement et donc impliquait son consentement… Julie suivait un traitement médicamenteux lourd qui nécessitait de nombreuses interventions des pompiers : plus de 130 entre 2008 et 2010.  La famille demande la mise en examen de dix-sept autres pompiers, qu’elle accuse également de viols commis sur une période de plusieurs mois.

A l’époque, les coordonnées de la jeune fille, récupérées sur une fiche d’intervention, avaient circulé parmi les pompiers. Julie, personne fragile,   est désormais handicapée à 80 % après l’une de ses tentatives de suicide effectuées pendant cette longue procédure.

Ce jugement inique a révolté les nombreuses femmes, féministes et soutiens présent·es qui ont  rappelé qu’une vingtaine de pompiers sont aussi impliqués dans ces viols en réunion. Un arrêt de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles avait refusé le 12 novembre de requalifier les faits en viol. La Cour a suivi ce jugement, évitant aux pompiers de passer en procès aux assises. Pour la mère de Julie, dépitée, ” l’État distille des permis de violer. Pourtant, ils ont tous reconnu des actes sexuels avec pénétration alors que ma fille était mineure et suivait un traitement médical lourd à l’époque des faits. Pour l’État, les enfants et les femmes de ce pays sont des sous-citoyens.»  Alors que seulement un dixième des plaintes aboutissent à une condamnation pour viol, l’avocate s’inquiète du message envoyé : «cette jurisprudence vient valider l’impunité des agresseurs et met toute la responsabilité sur les enfants.».

Les avocates de Julie comptent porter l’affaire devant la Cour Européenne des droits de l’Homme (CEDH)  et engageront la responsabilité de l’État français. Nous les soutiendrons !


Le 7 février dernier, à l’appel d’un collectif national rassemblant plusieurs organisations et collectifs féministes, des manifestations étaient organisées dans de nombreuses villes.

Devant le Palais de justice de Versailles, les Fffrac du Mantois, NousToutes 78 ou d’autres groupe, étaient une trentaine avec pancartes et banderoles à réclamer justice pour Julie.

Julie a été violée en réunion par 22 pompiers de Paris alors qu’elle avait entre 13 et 15 ans. Après huit ans de procédures judiciaires douloureuses et trois juges d’instruction, la Cour d’Appel de Versailles, en novembre 2020, rend un verdict inhumain et déqualifie les faits de “viols en réunion”, en délit d’”atteinte sexuelle”, pour seulement trois d’entre eux. Les dix-neuf autres sont relaxés.

En France, la requalification des viols en atteintes sexuelles est courante et concerne majoritairement les mineur-e-s (qui représentent 54% des victimes de viol). Le 10 février la Cour de cassation décidera si les faits sont finalement requalifiés en viol et donc jugés aux assises.

Soutien total à Julie face à l’impunité des violeurs et la culture du viol.

JUSTICE POUR JULIE ET POUR TOUTES LES AUTRES VICTIMES !STOP JUSTICE SEXISTE !

Pour en savoir plus : https://www.humanite.fr/violences-sexuelles-laffaire-julie-sera-t-elle-requalifiee-en-viol-699752

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Actu Solidaires 78 Éducation

Éducation : mercredi 24 mars, mobilisons-nous contre les suppressions de postes dans les Yvelines !

Rassemblement devant le Rectorat de Versailles, mercredi 24 mars, 14h00

Les organisations syndicales FSU, FNEC FP FO, Sud éducation et CGT informent les personnels de l’Education Nationale des Yvelines de l’appel adopté le 15 mars par des enseignants et CPE mobilisés dans le 78 contre les suppressions de postes qui se prononce pour l’organisation d’un rassemblement mercredi 24 mars à 14h devant le rectorat de Versailles (voir au verso). Nos collègues ont raison ! Les suppressions de postes sont inacceptables et doivent être abandonnées.

Jeudi 11 mars dernier, lors du CTSD sur les créations et suppressions de postes, la Direction Académique des Yvelines a maintenu son projet de suppressions de 17 postes d’enseignants et de CPE pour la rentrée 2021, malgré la forte mobilisation des établissements concernés par ces suppressions tout au long de la semaine. Une semaine marquée par plusieurs journées de grève et d’action et le rejet quasi unanime par les organisations syndicales par 9 voix sur les 10 représentants élus des personnels au CTSD des Yvelines.

Les conséquences de ces suppressions de postes sont connues :

  • Aggravation de la dégradation des conditions de travail et d’étude
  • Classes encore plus surchargées
  • Recours accru aux heures supplémentaires
  • Offre de formation appauvrie

De telles décisions sont incompréhensibles dans un contexte où les établissements devront accueillir 1500 élèves de plus à la rentrée 2021, ce qui supposerait au contraire que des postes soient créés massivement pour faire face à la hausse des effectifs. L’annonce du redéploiement de trois des postes de CPE supprimés vers d’autres départements, encore plus sinistrés que le nôtre, est tout aussi inadmissible, alors que les besoins sont criants dans le département des Yvelines

Nous nous opposons à cette gestion comptable des moyens aveugle à la réalité des besoins sur le terrain.

Nous soutenons tous les établissements actuellement en grève et mobilisés contre les suppressions de postes, notamment de CPE, et demandons le maintien de ces postes.

Nous demandons :

  • Le maintien des postes supprimés, notamment des CPE
  • Des créations de postes d’enseignants, d’AED, d’AESH, de PSY-EN, de CPE, d’infirmières, de médecins scolaires, d’assistantes sociales, de personnels administratifs pour mieux suivre et encadrer les élèves.
  • Des moyens pour améliorer les conditions d’apprentissage des élèves.
  • De vraies mesures pour prendre en compte l’impact économique, social, et psychologique d’une crise sanitaire inédite et pour renforcer le pôle sanitaire et social

Les organisations syndicales FSU, FNEC FP FO, CGT et SUD édcuation invitent tous les personnels des collèges et des lycées à rejoindre le rassemblement du 24 mars, devant le Rectorat de Versailles, 3 boulevard de Lesseps, à 14h.

Tous ensemble, nous pouvons gagner !

La Rectrice et le Ministre doivent entendre les revendications des personnels

et abonder les moyens à la hauteur des besoins.

NON AUX SUPPRESSIONS : MAINTIEN DE TOUS LES POSTES, TOUTES LES HEURES, TOUTES LES CLASSES !

Appel de personnels enseignants et d’éducation des Yvelines

Nous sommes des personnels enseignants et d’éducation de plusieurs collèges et lycées du département des Yvelines, syndiqués ou non-syndiqués. Nous nous sommes réunis le 15 mars 2021 en visio-conférence à l’appel de nos collègues d’Evariste Galois de Sartrouville. Au lycée Evariste Galois de Sartrouville, au collège Cassin de Chanteloup-les-Vignes, au lycée Jean Rostand de Mantes-la-Jolie, 3 postes de CPE au total sont supprimés par M. le DASEN. Au collège Sully de Rosny-sur-Seine, deux suppressions de classes, qui viennent s’ajouter au 2 suppressions de la rentrée dernière. Au collège Picasso de Montesson, 32 heures de DGH en moins, deux postes de Lettres supprimés. Au lycée des Pierres Vives à Carrières-sur-Seine, 50 heures de DGH en moins. Les personnels ont massivement fait grève pour conserver les postes : une journée, voire plusieurs journées consécutives. Les personnels ont été et demeurent très déterminés. Nous apportons un soutien particulier à notre collègue CPE engagée dans une grève de la faim.

Ces suppressions sont inacceptables. Elles ne répondent à aucune justification pédagogique. Pour les CPE, la DSDEN des Yvelines répond que ces suppressions seraient rendues nécessaires car notre département serait excédentaire par rapport à d’autres et que, par conséquent, il conviendrait de « redéployer ». Mais s’il manque des moyens, et il en manque partout, pourquoi ce serait aux élèves et aux personnels d’en faire les frais ? Nous refusons la logique des redéploiements, qui répond à des objectifs exclusivement budgétaires.

La situation sanitaire nous a bien montré depuis des mois, si besoin était, que le renforcement de l’encadrement pédagogique et éducatif des élèves était indispensable. Le ministre ose affirmer que, pour lui, l’école serait « l’institution la plus précieuse au cœur de la société ». Or pour la rentrée prochaine, il a été décidé de supprimer 17 postes d’enseignants et de CPE dans notre département. En quoi la suppression de postes de CPE permettra-t-elle de mieux lutter contre le harcèlement, garantir l’égalité des chances et le droit pour tous à l’instruction ? Les assistantes sociales ? Zéro création. Même constat pour les personnels de santé scolaire, les personnels administratifs et les psychologues de l’Education Nationale qui subissent eux aussi des « redéploiements ». Mais ce sont plusieurs millions d’euros que le ministre n’a pas utilisés dans son budget… !

Lors du Comité technique spécial départemental du 11 mars 2021, malgré le vote majoritaire « contre » des organisations syndicales, M. le DASEN a décidé de poursuivre avec la carte scolaire qu’il avait proposée.

Alors comme l’ont fait nos collègues d’Evariste Galois, nous posons la question : face à ce mur institutionnel, comment construire un rapport de force plus favorable pour défendre nos postes ? Dans un contexte marqué par plus de 1800 postes supprimés dans le second degré à la rentrée prochaine, alors que le nombre d’élèves devrait continuer à augmenter ? Pour construire ce rapport de force, nous proposons de :

– diffuser cet appel (y compris à la presse), nouer le contact avec tous les collègues qui cherchent comme nous à résister, poursuivre les contacts avec les parents d’élèves qui manifestent aussi des inquiétudes ;

– comme nous l’avons fait dans nos établissements respectifs, inviter partout les personnels à se réunir pour lister leurs propres revendications ;

– inviter les fédérations syndicales à soutenir nos revendications et nos initiatives pour les faire valoir ;

– nous revoir le 22 mars 2021 pour faire le point, plus nombreux encore ;

Unissons nos forces pour obtenir de Mme la Rectrice, de M. le Ministre, tous les postes, toutes les heures, toutes les classes que nous estimons indispensables pour le bon fonctionnement de nos établissements, pour améliorer les conditions de travail de nos élèves et des personnels.

RASSEMBLEMENT AU RECTORAT DE VERSAILLES

Le mercredi 24 mars 2021 – 14 heures

Contact : comite.evariste.galois@gmail.com

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Actu Solidaires 78 TPE / TPA

22 mars – 6 avril : élections TPE/TPA : votez Solidaires !

Qu’est-ce que les élections TPE/TPA ?

Vous êtes salarié·e d’une très petite entreprise ou d’une très petite association de moins de 11 salarié·e·s, ou bien salarié·e au domicile d’un particulier employeur, vous serez appelé·e·s à voter du 22 mars au 6 avril 2021.

Dans chaque région, vous élirez 10 représentant·e·s syndicaux issu.e·s eux aussi de TPE qui vous représenteront face aux employeurs dans des Commissions Paritaires Régionales Interprofessionnelles (CPRI).

Ces élections comptent pour la représentation syndicale dans les branches professionnelles et les conseils de prud’hommes. Avec un score important de Solidaires, vous pourrez mieux défendre vos droits.

Solidaires, c’est qui ? c’est quoi ?

L’Union syndicale Solidaires est une union interprofessionnelle qui couvre tous les départements et des secteurs professionnels très divers. Nos syndicats Solidaires, SUD, SNJ, Asso…, appartiennent à des secteurs professionnels du secteur public comme du secteur privé qu’il soit marchand ou non : commerces et services, santé/social, associations, restauration, journalisme, nettoyage, banques et finances, chimie, collectivités territoriales, culture, éducation, énergie, formation, industrie, bâtiment, métallurgie, services postaux, télécommunications, prévention et sécurité, protection sociale, recherche, transports… ainsi que chez les étudiant.e·s et le retraité.e·s.

L’Union syndicale Solidaires veut être un contre-pouvoir et propose un syndicalisme de lutte qui lie défense quotidienne des salarié·e·s et transformation de la société.

Suis-je concerné·e par les élections ?

Pourra voter tout·e salarié·e en poste en décembre 2019, dans une entreprise ou association de moins de 11 salarié·e·s ou au domicile d’un particulier employeur :
– Âgé·e d’au moins 16 ans ;
– Inscrit·e sur les listes électorales du scrutin ;
– Quel que soit son contrat de travail (CDI, CDD, contrat de travail temporaire, intermittent, contrat de professionnalisation, contrat d’apprentissage…) ;
– Quelle que soit sa nationalité.

Comment voter ?

Le scrutin se déroulera du 22 mars au 6 avril 2021.
Les électrices et électeurs pourront voter, selon leur choix, par courrier ou bien par voie électronique sur le site Internet Grand Public dédié aux élections (election-tpe.travail.gouv.fr).
Mi-mars 2021, soit environ une semaine avant le début du scrutin, les électeurs et électrices recevront de la Direction Générale du Travail un courrier contenant leur matériel de vote :
– Une enveloppe T et un bulletin de vote mentionnant la liste des organisations syndicales candidates au scrutin, afin de voter par correspondance ;
– Des codes de connexion personnels et confidentiels, afin de voter directement en ligne sur le site Internet Grand Public.

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Actu Solidaires 78 antifascisme

Risposte syndicale, face à l’extrême droite #8

Au sommaire du nouveau numéro de Riposte syndicale, le bulletin antifasciste de Solidaires :

P. 2 – Islamo-gauchisme : Vidal démission !
P. 3 – Touche pas à mon flic : un syndicat d’extrême droite à la manœuvre
P. 4 – Extrême droite et jeux vidéo
P. 5 – Extrême droite : la race tue deux fois
P. 7 – Librairie “Les 2 cités” dégagez !
P. 8 – Rencontre sociales antifascistes
P. 9 – Maraude syndicale dans les Hautes-Alpes

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Actu Solidaires 78 Éducation Revue de presse

Vidéosurveillance dans les lycées, interventions de Sud éducation 78

Sur LFM-radio

Sud éducation 78 était invitée à l’émission “On en parle” de Lfm-radio

Cette semaine dans “On en parle” nous abordons la question de la videosurveillance dans les établissements scolaires. Les écoles sont des lieux très sensibles. C’est là que vont nos enfants et nous souhaitons les protéger. Mais sommes-nous prêts à le faire à tout prix ? C’est la question que soulève le débat sur les caméras de surveillance dans les lycées.

Si la principale fonction d’un dispositif de surveillance dans une école est de protéger les enfants, son impact sur eux entre parfois en conflit avec nos droits et libertés. Alors pour ou contre l’usages de la vidéosurveillance dans les établissements scolaires ? Quels sont ses effets ? Quel impact surtout a-t-elle sur la délinquance ou sur le sentiment d’insécurité des personnels et des lycéens ?

C’est pour répondre à ces questions que nous recevons aujourd’hui Robert Bussiere, professeur au Lycée Villaroy et membre du syndicat Sud éducation 78.

Retrouvez l’émission en intégralité via le podcast.
Bonne écoute !

ON EN PARLE, une émission présentée par Jesus ZOUMARA tous les jeudis de 11h00 à 11h45 sur le 95.5 FM et lfm-radio.com via le player. 

Dans 78 actu

Dans la Gazette Saint-Quentin-en- Yvelines

Voir également le communiqué de Sud éducation78

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Actu Solidaires 78 Éducation

Lettre ouverte des personnels du collège Sully (Rosny-sur-Seine) à M. le Dasen des Yvelines

Ne sacrifions pas la génération COVID : aucune fermeture de classe à la rentrée 2021 !

Monsieur le Directeur académique,

À l’heure où les enseignants mobilisent toute leur énergie pour pallier les effets néfastes du confinement de mars 2020 sur les apprentissages scolaires,

À l’heure où nos enfants, nos élèves, sont en grande précarité émotionnelle en raison de la situation sanitaire en France et de ses impacts sur les apprentissages,

Alors même que le collège a déjà perdu deux divisions l’an passé,

Nous ne pouvons comprendre ni accepter une baisse de la Dotation horaire globale, qui nous fait de nouveau perdre les moyens de deux classes, c’est pourquoi un mouvement de grève du personnel a eu lieu ce mardi 9 mars au collège.

Plus d’élèves dans les classes, moins de demi-groupes, 18 % des élèves à besoin éducatif particulier (en 2018), sans compter les salles trop petites pour garantir la sécurité de tous : nous ne pouvons nous résigner devant cette perspective néfaste pour les conditions d’apprentissages des jeunes et nos propres conditions de travail.

Dans ce contexte, le dispositif d’aide individualisée pour lutter contre le décrochage scolaire créé cette année entre en concurrence avec les autres choix pédagogiques comme les dédoublements, alors que l’un et l’autre sont essentiels. Ce serait en effet trahir nos élèves que de poursuivre notre enseignement sans rien dire, conscients des déplorables conditions dans lesquelles elles et ils seront accueillis l’an prochain, Ce serait renier l’école du commun, pour toutes et pour tous, que de mal accueillir, du fait d’effectifs pléthoriques, des élèves en situation de handicap (12 en ULIS et 27 PPS en tout) et / ou à besoins éducatifs particuliers, souvent accompagnés des AESH,

Ce serait faillir à notre mission que d’abaisser nos exigences pédagogiques en raison des classes surchargées, ceci afin de satisfaire une politique du chiffre qui ne tient pas compte de la réalité de terrain, de notre réalité. Car notre réalité, c’est un climat scolaire dégradé. Nous ne travaillons pas avec des statistiques, nous travaillons avec des êtres humains, nos élèves, les citoyens et citoyennes en devenir de la France de demain.

Pour poursuivre un travail pédagogique et éducatif de qualité, respectueux des besoins de nos élèves, nous avons en effet besoin de la réouverture des deux classes supprimées en 2019-2020 et de la non suppression des classes annoncées pour 2020-2021, complétées de leur marge d’autonomie.

De plus, nous avons besoin de 38h fléchées pour le dispositif de lutte contre le décrochage, inclus dans le projet d’établissement. Avec conviction en notre mission, Avec espoir pour nos élèves, Soyez assuré, Monsieur le Directeur académique, de notre implication à toutes et à tous pour une éducation publique de qualité.

Les personnels du collège Sully

Contacts presse : représentants élus des parents Amal HMAIDOUCH hmaidouch@hotmail.fr représentants élus des personnels Guillaume RICADAT-CROSNIER guiricadat@hotmail.fr, Stéphanie MARANGONE stefanie.marangone@wanadoo.fr

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Actu Solidaires 78 Luttes féministes Revue de presse Vidéo

8 mars, FFFRAC sur le pont dans le Mantois… et à Paris

8 Mars FFFRAC, à l’aube à Mantes la Jolie, puis à la gare en opération “la rue elle est à qui ?” puis manif parisienne…

contact: fffrac@protonmail.com

Revue de presse

Article sur le site 78actu.fr

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