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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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En grève ! La Poste Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

Régularisation des postiers et de tout·e·s les sans-papiers !

Publié le 7 juillet 2022

Depuis plus de 8 mois des travailleurs de l’agence d’intérim RSI de Gennevilliers (92), de la plateforme colis DPD du Coudray-Montceaux (91) et de l’agence Chronopost d’Alfortville (94), ces deux dernières entreprises étant des filiales de La Poste, sont en grève pour leur régularisation. Pour continuer à mettre la pression sur la Poste (concernée par 2 des 3 piquets) et plus largement sur les employeurs et le gouvernement ainsi que pour soutenir financièrement la grève, Solidaires et Sud PTT lancent une campagne pour l’été.

2 novembre, 15 novembre et 2 décembre. Ce sont, respectivement, les dates de début de grève des travailleurs de l’agence d’intérim RSI de Gennevilliers (92), de la plateforme colis DPD du Coudray-Montceaux (91) et de l’agence Chronopost d’Alfortville (94), ces deux dernières entreprises étant des filiales de La Poste. Ces trois grèves ne forment en réalité qu’une lutte, les trois piquets participent ensemble à toutes les initiatives (rassemblements, manifestations…). Leur unité, leur détermination et leur courage face à l’adversité forcent le respect. Ils bravent des conditions climatiques allant du gel aux températures caniculaires, en passant par la pluie. Mais leurs adversaires principaux ne sont pas le soleil, le vent ou la pluie, mais l’État et le patronat.

L’État, rouage du système d’exploitation des travailleurs/euses sans-papiers…

En durcissant toujours plus les conditions de régularisation, en multipliant les contrôles policiers, en maintenant des centaines de milliers de personnes en situation de précarité et de fragilité, l’État les livre, en toute conscience, à l’exploitation la plus brutale. Or ces travailleuses et ces travailleurs fuient, au péril de leur vie, la misère et les guerres qui sont le fruit d’un système néo-colonial dont l’État français est un des piliers. La politique ultra-répressive en matière de séjour des étranger·e·s en France a des conséquences sur les conditions de travail et de salaires.

Concernant DPD et Chronopost, l’État se fait le complice actif de la surexploitation des travailleurs mise en place au sein du groupe La Poste, deuxième employeur de France. Il s’agit bien d’un véritable système, basé sur la sous-traitance en cascade, du donneur d’ordre aux agences d’intérim, en passant par des sous-traitants. La principale entreprise sous-traitante utilisée par La Poste est Derichebourg, une entreprise présente dans une multitude d’activités industrielles et de services et qui dégage plus de 3 millions d’euros de chiffre d’affaires. C’est cette entreprise qui emploie des travailleurs sans-papiers pour le compte de La Poste, au Coudray-Montceaux comme à Alfortville. Ou plutôt employait car, sous pression de la mobilisation, La Poste a résilié les contrats avec Derichebourg… mais uniquement dans les deux sites concernés par la grève, alors que nous savons fort bien que des cas similaires existent un peu partout ailleurs.

La préfecture de l’Essonne, depuis le début de la mobilisation a préféré discuter avec ces patrons voyous, leur déléguant même une partie de ses prérogatives (l’établissement de dossiers), plutôt que d’échanger avec les grévistes victimes de leurs combines. Dans le Val-de-Marne, la porte est close à double tour depuis des mois. Il n’est pas étonnant que cette complicité étatique bénéficie également au donneur d’ordre qu’est le groupe La Poste.

Le vrai visage du groupe La Poste

La Poste bénéficie (encore) d’une image d’entreprise de service public proche de la population, avec l’image d’Épinal du facteur ou de la factrice rendant de multiples services, notamment en milieu rural. Certes, l’image s’est écornée ces dernières années avec les suppressions d’emplois et de bureaux de poste qui s’enchaînent, dégradant à la fois le service public et les conditions de travail des agent·e·s. Les suicides et tentatives de suicide de postier·e·s depuis dix ans témoignent, de la manière la plus brutale qui soit, de cette dégradation.

Mais, plus on descend dans la chaîne de sous-traitance, plus le tableau se noircit. Philippe Wahl, le PDG de La Poste, ne s’en cache pas. Il déclarait ainsi, en février 2021 devant la Commission des finances de l’Assemblée nationale : « La cohabitation dans une structure de salariés du groupe et de sous-traitants est une façon de tenir la concurrence. Tel est le cas de Chronopost ou DPD. Si les conditions sociales des facteurs étaient transposées sur tous les salariés de Chronopost, cette société disparaîtrait. ». On pourrait aussi discuter du « modèle social » de La Poste maison-mère, mais, sous couvert d’une lutte contre la concurrence (encouragée par les patrons successifs de La Poste), c’est l’existence de conditions sociales au rabais qui est assumée. Or, au bout de cette chaîne, il y a l’exploitation sans vergogne de travailleurs/euses sans-papiers obligé·e·s de bosser avec des horaires de dingues, incompatibles avec l’usage des transports en commun, dont les heures supplémentaires (voire même une partie des heures tout court) ne sont pas payées et dont les missions sont interrompues dès qu’ils réclament leurs droits. Et ça, en revanche, la direction La Poste, ne l’assume pas publiquement. Elle n’a de cesse de nier tout lien entre ces travailleurs et le groupe. L’honnêteté patronale a des limites, le cynisme non.

Une lutte qui concerne tou·te·s les travailleurs/euses

Dernièrement, sur un chantier des Jeux Olympiques, un scandale sur l’exploitation des Sans-papiers a éclaté et a conduit à leur régularisation. Les grands groupes, Bouygues, Eiffage, Vinci ne sont jamais mis en cause. C’est toujours au bout d’une cascade de sous-traitance qu’on trouve les Sans-papiers… et, si ce n’est pas en travail au noir, c’est en intérim. Les grévistes de RSI à Gennevilliers sont ainsi tous intérimaires avec des contrats à la semaine et travaillaient sur des chantiers dans des conditions indignes.

L’enjeu de la lutte des travailleurs des trois piquets est très important !

→ ll est important pour leur dignité, l’égalité des droits et pour que justice leur soit rendue.

→ Il est important pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs sans-papiers dans le pays, dans un contexte où le poids grandissant de l’extrême-droite et son influence sur une large partie du spectre politique fragilisent encore plus leur situation.

→ Il est important pour l’ensemble du monde du travail, car quand les droits des plus précarisé·e·s progressent, ce sont les conditions de toutes et tous qui s’améliorent. Dans le cas inverse, tout le monde paie l’addition. Pour s’en convaincre, il suffit, en prenant l’exemple de La Poste, de noter par exemple que l’intérim explose littéralement (+ 132 % en deux ans !).

À La Poste et ailleurs, la solidarité doit s’exprimer le plus massivement possible, par tous les moyens nécessaires (militants, financiers, politiques…).


Défi de l’été : diffusons ce tract, collons des autocollants, soutenons cette lutte pour la régularisation des Postiers et de tou·te·s les sans-papiers devant tous les bureaux de Poste !

Pour les Chronopost : https://www.cotizup.com/sans-papiers-chrono-alfortvill,
ou envoi de chèques à Solidaires 94 ou Sud Poste 94
(Maison des syndicats 11/13 rue des Archives 94010 Créteil Cedex)
Cagnotte en ligne pour les DPD :
https://www.cotizup.com/sanspapiersdpd
Pour les RSI :
https://lydia-app.com/collect/48135-caisse-de-grave/fr

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Ressources juridiques

2 fiches juridiques – La prise des congés payés

Tout·e salarié·e a droit à des congés payés, dès lors qu’il/elle a travaillé, chez le même employeur, pendant un temps équivalent à un minimum de 10 jours de travail effectif. Chaque mois de travail ouvre droit à un congé de 2,5 jours ouvrables. C’est l’employeur qui organise, selon certaines règles, les départs en congé. Pendant les congés, l’employeur verse au/à la salarié·e une indemnité de congés payés.
La prise des congés payés fait l’objet de la fiche 4B.


Les « congés payés », c’est quoi ?

C’est en 1936 que le gouvernement du Front Populaire a décrété les premiers congés payés de 15 jours. Il faudra attendre 1982 pour enfin obtenir la 5e semaine de congés payés. Tout·e salarié·e a droit, chaque année, à un congé payé à la charge de l’employeur. Les salarié·e·s de retour d’un congé de maternité ou d’un congé d’adoption ont droit à leurs congés payés annuels, quelle que soit la période de prise de congés payés retenue pour le personnel de l’entreprise.

Quelle est la différence entre jour ouvré et jour ouvrable ?

Les jours ouvrables sont tous les jours de la semaine, sauf :

  • le jour consacré au repos hebdomadaire (c’est-à-dire, en général le dimanche) ;
  • les jours fériés et chômés dans l’entreprise.

Les jours ouvrés sont tous les jours habituellement travaillés dans l’entreprise (par exemple : du lundi au vendredi). En général, les congés payés sont décomptés en jours ouvrables mais rien n’interdit à un employeur de les calculer dans les jours ouvrés. Cette méthode ne doit cependant pas défavoriser le/la salarié·e.

Comment se calculent les congés payés ?

Chaque salarié·e acquiert 2,5 jours ouvrables ou 2,08 jours ouvrés de congé par mois de travail effectif (sauf dispositions plus favorables prévues par le contrat de travail ou une convention collective). Si un·e salarié·e a travaillé 12 mois pendant la période de référence (en principe entre le 1er juin de l’année précédente et le 31 mai de l’année en cours), il a donc droit à 30 jours ouvrables de congés payés (la durée totale du congé exigible ne peut pas excéder 30 jours ouvrables).

Sont assimilées à un mois de travail effectif pour la détermination de la durée du congé, les périodes équivalentes à 4 semaines ou 24 jours de travail.

Par travail effectif, la législation entend uniquement des périodes pendant lesquelles le/la salarié·e a été à son poste de travail.

Sont assimilés à du travail effectif, notamment :

  • les périodes de congés payés de l’année précédente ;
  • les périodes de congé de maternité, de paternité et d’accueil de l’enfant et d’adoption ;
  • les contreparties obligatoires, sous forme de repos, des heures supplémentaires accomplies dans la limite du contingent annuel ;
  • les jours de repos accordés au titre d’un accord collectif, comme pour la « réduction du temps de travail » ;
  • les périodes, dans la limite d’une durée ininterrompue d’un an, pendant lesquelles l’exécution du contrat de travail est suspendue pour cause d’accident du travail ou de maladie professionnelle ;
  • les périodes pendant lesquelles un·e salarié·e se trouve maintenu·e ou rappelé·e sous les drapeaux à un titre quelconque ;
  • certains congés de formation.

En revanche, les absences pour maladie (ou pour grève) ne sont pas considérées comme du travail effectif, sauf en cas de dispositions conventionnelles plus favorables. Un·e salarié·e qui a été en arrêt de travail pour maladie pendant 2 mois peut donc perdre 5 jours ouvrables de congés payés. Mais l’absence du/de la salarié·e ne peut avoir pour effet d’entraîner une réduction de ses droits à congé plus que proportionnelle à la durée de cette absence.

Lorsque le nombre de jours ouvrables calculé n’est pas un nombre entier, la durée du congé est portée au nombre entier immédiatement supérieur.

Les salarié·e·s à temps partiel ont-ils les mêmes droits ?

Oui. Le nombre de jours de congés payés d’un·e salarié·e à temps partiel est le même que pour un·e salarié·e travaillant à temps plein (30 jours ouvrables pour 12 mois de travail effectif chez le même employeur).

Dans la pratique, des questions se posent parfois concernant le décompte des congés. La règle à retenir est la suivante : le point de départ des congés est le premier jour où le/la salarié·e aurait dû travailler. On compte ensuite tous les jours ouvrables jusqu’à la reprise effective de son travail (et non les seuls jours où il devait effectivement travailler).

Par exemple, pour un·e salarié·e qui ne travaille pas le mercredi :

  • s’il/elle demande une journée de congé un mardi, 2 jours ouvrables de congés sont décomptés (le mardi et le mercredi qui est un jour ouvré dans l’entreprise) ;
  • s’il/elle décide de partir un vendredi soir et de revenir une semaine plus tard, soit le lundi matin, il doit poser 6 jours ouvrables de congés payés ;
  • s’il/elle décide de partir en vacances un mardi soir et de reprendre le lundi matin suivant : son premier jour de congés sera le jeudi (puisqu’il ne travaille pas habituellement le mercredi), les suivants : le vendredi et le samedi. Il/elle aura donc pris 3 jours ouvrables de congés payés.

L’indemnité de congés payés est calculée selon les mêmes règles que pour les salarié·e·s à temps plein.

Existe-t-il d’autres congés payés ?

Le/la salarié·e a droit, sur justification, à un congé spécifique rémunéré et assimilé à du temps de travail effectif pour la détermination de la durée du congé payé annuel.

La durée de ce congé spécifique est de :

  • 4 jours pour son mariage ou pour la conclusion d’un pacte civil de solidarité ;
  • 1 jour pour le mariage d’un enfant ;
  • 3 jours pour chaque naissance survenue à son foyer ou pour l’arrivée d’un enfant placé en vue de son adoption. Ces jours d’absence ne se cumulent pas avec les congés accordés pour ce même enfant dans le cadre du congé de maternité ;
  • 7 jours pour le décès d’un enfant. Si l’enfant est âgé de moins de 25 ans, le/la salarié·e a également droit a un congé supplémentaire, dit congé de deuil, d’une durée de 8 jours. Cette disposition s’applique également si la personne décédée âgée de moins de 25 ans est à la charge effective et permanente du/de la salarié·e ;
  • 3 jours pour le décès de l’époux·se, concubin·e ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité, du père, de la mère, du beau-père, de la belle-mère, d’un frère ou d’une sœur ;
  • 2 jours pour l’annonce de la survenue d’un handicap chez un enfant.

La durée de ces congés spécifiques ne peut être imputée sur celle du congé payé annuel.

Une convention ou un accord collectif d’entreprise ou de branche peut déterminer la durée de chacun de ces congés, en respectant les minimums légaux.

C’est l’employeur qui fixe la période et les dates de congés. Il doit tenir compte de la situation familiale des salarié·e·s pour cela et les en informer au moins un mois à l’avance. Pendant les congés, l’employeur verse au/à la salarié·e une indemnité de congés payés. S’il y a un jour férié habituellement chômé, la durée des congés est prolongée d’une journée. Si un·e salarié·e est en arrêt de travail à la date où il/elle aurait dû partir en vacances, son employeur ne peut pas lui imposer de prendre ses congés payés pendant son arrêt de travail. Si le/la salarié·e tombe malade durant ses congés, la durée des congés n’est pas prolongée.
L’acquisition des congés payés fait l’objet de la
fiche 4A.


Un·e salarié·e peut-il choisir librement la date de ses vacances ?

Non. Sauf accord d’entreprise, d’établissement ou de branche, la loi donne le pouvoir à l’employeur de fixer la période et les dates de congés de ses salarié·e·s. Cependant, la période des congés d’été (congé principal) doit être comprise entre le 1er mai et le 31 octobre de chaque année, sauf si l’entreprise est soumise à une convention collective prévoyant des dispositions spécifiques sur ce point. Ainsi, un chef d’entreprise ne peut contraindre un·e salarié·e à prendre quatre semaines de vacances en avril. En revanche, il peut lui imposer de partir en juin ou en septembre.

Les familles ont-elles priorité pour obtenir leurs congés payés pendant les vacances scolaires ?

L’employeur doit tenir compte, dans la mesure du possible, de la situation familiale des salarié·e·s pour fixer leurs dates de vacances. Les conjoint·e·s et les partenaires lié·e·s par un pacte civil de solidarité travaillant dans une même entreprise ont droit à un congé simultané. Les parents qui ont des enfants scolarisés ont légitimité à demander de préférence les périodes de vacances scolaires. Ils ont priorité sur des salarié·e·s sans enfant.

Un employeur peut-il modifier la date des congés payés ?

Les salarié·e·s doivent être informé·e·s de leurs dates de congés payés au moins un mois à l’avance. Passé ce délai, ces dates ne peuvent pas être modifiées par l’employeur sauf circonstance exceptionnelle (par exemple : commande importante de nature à sauver l’entreprise). La même contrainte pèse sur le/la salarié·e. Rien n’interdit toutefois à l’employeur et au/à la salarié·e de tomber d’accord à tout moment sur un changement de dates.

Peut-on poser des congés payés pendant un préavis ?

En principe non, sauf si employeur et salarié·e en sont d’accord.

Les jours de congé pris pendant un préavis suspendent celui-ci :

  • Si les dates de vacances n’ont pas été fixées avant le début du préavis, ni l’employeur ni le/la salarié·e ne peuvent exiger de prendre des congés pendant cette période ;
  • Si une démission ou un licenciement intervient pendant les congés payés, le préavis ne commence à courir qu’au retour dans l’entreprise.

Le/la salarié·e reçoit une indemnité compensatrice de congé pour la fraction de congé, dont il/elle n’a pas bénéficié.

Peut-on reporter les congés non pris sur l’année suivante ?

Les salarié·e·s doivent bénéficier chaque année de leur droit à congés payés. Ni un employeur ni un·e salarié·e ne peut imposer à l’autre un report de tout ou partie des congés payés sur l’année suivante. Malgré tout, dans la pratique, un tel arrangement avec l’accord exprès des parties est possible.

Un employeur peut-il exiger le fractionnement des congés ?

La règle à retenir est la suivante : un congé de 12 jours ouvrables minimum doit pouvoir être pris en continu pendant la période du 1er mai au 31 octobre. L’employeur ne peut en demander le fractionnement. En revanche, les jours restant dus peuvent être pris en plusieurs fois.

Si le/la salarié·e ne prend pas l’intégralité de son congé principal de 4 semaines durant la période du 1er mai au 31 octobre, il peut bénéficier de jours de congés supplémentaires pour fractionnement :

  • deux jours ouvrables s’il ou elle prend 6 jours minimum de congés en dehors de cette période ;
  • un jour ouvrable s’il ou elle prend entre 3 et 5 jours de congés en dehors de cette période.

Quelle rémunération pendant les congés ?

Lorsque le/la salarié·e prend ses congés, l’employeur doit calculer le montant de son indemnité de congé. Pour cela, il doit effectuer pour chaque salarié·e deux méthodes de calcul : celle du « maintien » du salaire et celle dite « du dixième ». Il doit retenir l’indemnité la plus favorable des deux.

La méthode du maintien du salaire correspond à la rémunération qu’aurait perçu le/la salarié·e pendant le congé, s’il ou elle avait travaillé durant cette période. La méthode dite du dixième correspond au dixième de la rémunération brute perçue par le/la salarié·e entre le 1er juin de l’année N-2 et le 31 mai de l’année N-1.

Si le/la salarié·e est malade pendant ses congés, ou avant son départ en vacances, peut-il/elle les reporter ?

Si le/la salarié·e est malade pendant ses congés, il/elle ne peut pas exiger de son employeur un report de ses congés payés. Si un médecin lui a prescrit un arrêt de travail, il/elle peut cependant envoyer cet arrêt à sa caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) et percevoir les indemnités journalières de Sécurité sociale auxquelles il/elle a droit, s’il/elle en remplit les conditions. Ce versement est sans incidence sur la rémunération perçue par le/la salarié·e pendant ses vacances.

Si le/la salarié·e est en arrêt de travail à la date où il/elle aurait dû partir en vacances, son employeur ne peut pas lui imposer de prendre ses congés payés pendant son arrêt de travail.

Même si la période des congés est close lorsque son arrêt de travail prend fin, le/la salarié·e ne perd pas ses droits à congés payés. Comme le précise la Cour de cassation, « lorsque le salarié s’est trouvé dans l’impossibilité de prendre ses congés payés annuels au cours de l’année prévue par le code du travail ou une convention collective en raison d’absences liées à une maladie, un accident du travail ou une maladie professionnelle, les congés payés acquis doivent être reportés après la date de reprise du travail ».

Si le contrat de travail a pris fin, le/la salarié·e a droit à une indemnité compensatrice de congés payés.

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Actu Solidaires 78

CDIsation des AED : maintenant il faut appliquer la loi !

Le jeudi 24 février 2022, les député·es ont adopté définitivement à l’assemblée nationale une loi sur le harcèlement scolaire. Ce texte prévoit entre-autres la CDIsation des personnels AED (les surveillant·es des collèges et lycées) après 6 ans de CDD. Néanmoins, à ce jour, le décret d’application n’est toujours pas sorti.

SUD éducation est quotidiennement contacté par des personnels AED qui, arrivant au terme de leurs 6 années de CDD, s’inquiètent de leur réemploi en CDI. Les personnels AED pouvant prétendre au CDI n’ont reçu aucune information alors même que la période des renouvellements de contrat s’ouvre actuellement.

SUD éducation a mis en place une pétition nationale :
CDIsation des AED : il faut appliquer la loi !

SUD éducation s’est également adressé au ministère et au rectorat pour exiger l’application de la loi : les AED qui arrivent à 6 ans de service doivent pouvoir être réemployé·es en CDI.

Courrier au ministre Ndiaye

à M. le Ministre de l’Éducation nationale le 22 mai 2022 Le jeudi 24 février, les député·es ont adopté définitivement à l’Assemblée nationale une loi sur le harcèlement scolaire. Promulgué le 2 mars 2022, ce texte prévoit, dans son article 10, la CDIsation des personnels AED après 6 ans de CDD ; or le décret d’application de ce texte n’est pas sorti et vous n’avez fait aucune communication sur ce sujet. Les AED qui vont finir leur sixième année de service en août 2022 attendent pourtant impatiemment de savoir si elles et ils seront réemployé·es en CDI à la rentrée prochaine. Nous vous saurions gré de bien vouloir apporter aux AED des réponses sur ce point. Par ailleurs, les AED s’inquiètent des conditions d’emploi en CDI. L’accès au CDI doit permettre aux AED de bénéficier immédiatement de meilleures conditions de travail et salariales, SUD éducation revendique : une grille nationale de progression salariale ;une véritable formation initiale et continue ;un recrutement académique et non par les chef·fes d’établissement. La CDIsation des AED est une avancée, les AED exercent des missions qui sont indispensables au service public d’éducation. Néanmoins elles doivent être reconnues par de meilleures conditions d’emploi pour sortir de la précarité et par la création d’un vrai statut de la Fonction publique, juste et protecteur. Enfin, le Conseil d’État a ordonné le 12 avril 2022 l’attribution de l’indemnité REP/REP+ dans un délai de 6 mois, nous venons vers vous afin de savoir à partir de quelle date les AED effectuant leur service dans des établissements relevant de l’éducation prioritaire pourront bénéficier de cette indemnité. Nous vous prions de bien vouloir agréer l’expression de notre attachement sincère au service public d’éducation.

En cas de problème ou de questions : contactez-nous !
Voir aussi :} 4-pages AED de SUD éducation Paris (mai 2022)  Pour écrire à Sud éducation 78  Actu des luttes, mobilisations Personnels Politique éducative Laïcité – Public/privé Travail Interprofessionnel Retraites Services Publics RESF et immigration Mouvement social Répression anti-syndicale Europe  Le journal de Sud éduc 78  Pourquoi Sud Éducation 78 ?  Nous contacter / Adhérer…  La pédagogie, on s’en “fiche” pas !  Droits des personnels & guides juridiques  Dossier Numérique & autonomie  Préavis de grève  Rencontres “L’école se livre”  Stages (locaux & nationaux) Stages 78 et académie de Versailles Stages nationaux (mais ouvert à toutes et tous…)  Anti-hiérarchie, refus inspection  Solidaires 78
Dans la même rubrique Évaluation des écoles : en marche vers la concurrence ! Mardi 5 juillet, avec Solidaires 78, c’est la fête du mouvement social !!! AED en grève le 16 juin : le ministère doit entendre les revendications en urgence  ! Au collège Gustave Courbet de Trappes, l’enseignement n’est manifestement plus prioritaire … En visite syndicale dans le nouveau collège de Mantes Le Rectorat de Versailles tranche dans le vif des personnels administratifs des collèges. Le 27 janvier : on remet ça, toutes et tous en grève ! Jeudi 20 janvier, on continue ! AG virtuelle départementale et intersyndicale à 12 h 15 (avec lien) Le 20 janvier… et après, on continue ! Pour une grève reconductible à partir du 13 janvier ! Faisons plier le rectorat, faisons plier le ministère !

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Écologie

Les terres du Grand Paris à Porcheville : précipitation pour une fausse bonne idée ?

Image de une Reporterre – Le chantier du Grand Paris déborde et enverra ses déchets en Normandie (mais aussi à Porcheville)

Porcheville : Questionnements autour d’un projet de réaménagement .

Solidaires 78 ainsi que plusieurs associations locales (Attac 78N, Uni-es pour le climat, C100Fin) ont été interpellées à ce sujet.

C’est lors d’une réunion publique tenue le 23 juin dernier que la municipalité de Porcheville dévoile un projet de réaménagement d’une zone naturelle le long du boulevard traversant Porcheville et jouxtant le groupe scolaire Mandela ouvert il y a 2 ans. La partie centrale étant occupée par un terrain de foot loisir. 26 500 m3 de terres de remblais seront déversées sur la zone concernée pour constituer un monticule pouvant atteindre 6 m de haut avec un belvédère offrant une vue à 180° sur les environs, ainsi qu’un amphithéâtre végétal. Le chantier est prévu pour cet été.

De nombreux aménagements de ce type voient  le jour, comme à Epône avec le stadium VTT trial, car avec le chantier du Grand Paris c’est 40 millions de m³ de déchets constitués de terres excavées qui sont produits. De quoi ensevelir la Tour Eiffel ! 10 % de ces terres seraient polluées .

L’entreprise ECT spécialiste dans la réutilisation des terres issues des chantiers urbains, en charge de la réalisation du projet explique qu’il s’agit de terres dont la qualité sera contrôlée pour chaque camion, une cinquantaine par jour à partir du 10 juillet – soit un toutes les 12 minutes. Présence d’une balayeuse en permanence pour nettoyer la route et une fin de chantier avant la rentrée, l’accès au chantier se faisant par l’allée d’accès au groupe scolaire.

Pour l’élu municipal délégué au cadre de vie cela évitera les risques d’occupation illégale du terrain  (par les gens du voyage),  et les rodéos sauvages tout en améliorant la qualité résidentielle du voisinage, le coût sera  nul pour la commune qui va   même récupérer une enveloppe de 20 000 euros qui seront dédiés à la mise en place d’équipements de loisirs.

Urgence de la mise en œuvre, assurance que tout est sous contrôle, arguments sécuritaires, coût nul, bénéfices futurs… tout l’arsenal traditionnel de communication pour faire avaler la pilule.

Une partie de la cinquantaine de personnes présentes semble acquise au projet.

Certains-nes s’interrogent :

Manque de publicité quand à la tenue de la réunion, un projet précipité présenté tout ficelé quelques jours avant son démarrage et ne laissant aucune marge aux propositions des porchevillois-es. D’autres se plaignent de la disparition du terrain de foot régulièrement utilisé ou de la circulation et des nuisances des poids lourds en plein été.

D’un seul coup la municipalité s’inquiète du manque d’équipements, alors que la totalité des jeux pour enfants démontés il y a près de 10 ans n’ ont jamais été ré-installés à part un minuscule parc avec 3 modules.

Quelles garanties que les remblais ne soient pas pollués alors que ne nombreux scandales ont été dernièrement mis à jour suite à la découverte de pyrite ( dont l’oxydation dégage de l’acide sulfurique) dans des terres soient disant inertes qui allaient être déversés à Freneuse https://actu.fr/ile-de-france/freneuse_78255/dechets-du-grand-paris-a-freneuse-une-pollution-aurait-ete-irreversible_46387039.html

Même les élu-es de l’opposition municipale n’ont pas été informées  du projet, une partie d’entre eux a eu l’idée de lancer une consultation citoyenne pour recueillir l’avis des habitants.

Quelque soit le caractère fiable dans sa réalisation voire bénéfique dans le futur, cet aménagement avec son caractère précipité, son enrobage environnementaliste ne pose t-il pas de nombreuses questions  sur le fonctionnement de notre société et les modes de décisions des élus et des pouvoirs publics ?

Comme le déficit démocratique et les projets imposés : la population est mise devant le fait accompli. Des délais de réflexion quasi nuls sont-ils tolérables ? On a connu la même chose dans la région avec le circuit F1 prévu à Flins ou l’extension des carrières du Vexin, des projets imposés heureusement retirés face à la mobilisation populaire !

Le lien avec les projets pharaoniques comme le Grand Paris (et d’autres comme les grandes zones commerciales…), artificialisant les sols, producteurs de déchets, et avec transfert des terres excavées des aménagements des beaux quartiers vers les banlieues populaires ?

Des grands projets destructifs, on excave,  on bétonne, on goudronne, on camionne dans une logique de continuité d’un modèle économique qui nous entraîne vers la dégradation climatique et environnementale que l’on subit et que l’on va subir de plus en plus fort.

On nous vante des coûts soit disant nuls, mais qui rémunère les travaux et les entreprises qui s’enrichissent sur le créneau de la réutilisation de déchets ? C’est la collectivité, donc y compris les habitants de la commune concernée d’une manière ou d’une autre.

Cet exemple, comme d’autres, ne devrait-il pas nous amener vers une réflexion globale pour exiger la transparence et plus de démocratie, se questionner aussi sur les grands projets qui produisent ces déchets, leur réelle utilité pour les populations et aller vers une réflexion différente sur nos besoins.

Philippe M, porchevillois et militant local

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Éducation

Alerte de la FCPE pour les écoles de Porcheville

Aux parents d’élèves du groupe scolaire Nelson Mandela

La FCPE « Les écoles de Porcheville » vous alerte

Pour la rentrée scolaire de septembre compte tenu de l’augmentation des effectifs des enfants en primaire, l’ouverture d’une quatrième classe est nécessaire.

Dans le cas contraire, avec 82 élèves, cela ferait des classes de 28 toutes à double niveau, donc pas les meilleures conditions pour l’apprentissage par les enfants et pour l’enseignement par les professeurs-es des écoles. Cela sans compter l’arrivée probable d’enfants supplémentaires avec la livraison des logements de la cité des Orchidées. Pour la FCPE, cela est inadmissible. Le 23 juin nous avons donc demandé la nomination d’un-e enseignant-e supplémentaire. Notre courrier a fait l’objet d’un refus. Un deuxième courrier, signé par les représentants-tes FCPE élus par les parents d’élèves ainsi que par Mme DIEZ maire adjointe aux affaires scolaires vient d’être adressé à la Direction départementale de l’éducation nationale. En cas de nouveau refus nous comptons sur le soutien et l’implication des parents dès la rentrée, afin d’obtenir les moyens nécessaires à un enseignement de qualité pour nos enfants et leurs professeurs -es.

Comptant sur votre soutien. Bonnes vacances !

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Actu Solidaires 78 Santé-Social

Dans le 78 comme partout, ils ont ruiné notre hôpital

Meulan-en-Yvelines : la maternité de l’hôpital restera fermée trois semaines en août

En raison d’un nombre insuffisant de sages-femmes, la maternité de l’hôpital de Meulan-Les Mureaux (Yvelines) restera fermée du 6 au 29 août 2022.

Source : 78actu.fr

Faute de soignants, cet hôpital francilien (Poissy – NDLR) ferme ses urgences

Source : Capital.fr
Faute de soignants, cet hôpital francilien                     ferme ses urgences

 Faute de soignants, cet hôpital francilien ferme ses urgences © Pixabay

Depuis trois jours, les urgences d’un hôpital des Yvelines n’ont pas pu ouvrir à cause d’une absence de personnel en vacances ou en arrêt maladie. Le maire de la ville a dû donner les consignes à suivre.

La situation est critique à l’hôpital de Poissy dans les Yvelines, raconte France Bleu. A tel point que les urgences ont dû fermer ce week-end des 25 et 26 juin, et qu’elles l’étaient toujours ce lundi.
La direction de l’hôpital confirme avoir dû prendre cette décision à cause de “l’absence de la quasi-totalité des équipes soignantes, en arrêt maladie”.
Cela concerne tout le service de traumatologie pédiatrique du CHI de Poissy-Saint-Germain-en-Laye.
Dans le communiqué publié par la direction, cette dernière met en avant les postes “vacants” dans son service d’urgences alors même que “l’hôpital connaît un important nombre de passages dans son service”.
Les lits fermés provoquent également un “engorgement des urgences”.
Dans la foulée, le maire de Poissy, Karl Olive a partagé les procédures d’urgences à suivre.
Pour cela, il ne faut donc pas se rendre aux urgences mais composer le 15 qui vous donnera toutes les informations à suivre.
En mai dernier, le service des urgences de l’hôpital Robert Ballanger d’Aulnay-sous-Bois avait fermé pendant une nuit faute de personnel. Plus de la moitié des effectifs étaient absents pour cause d’arrêt maladie.

Hôpitaux : des cabines de télémédecine                             aux urgences cet été face au manque de                             personnel

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Solidarité entre hôpitaux

Alors que le chef des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou, Philippe Juvin avait alerté sur le risque de “morts cet été”, si rien ne bougeait,
dans le même temps, Emmanuel Macron avait lancé une mission flash pour la généralisation des services d’accès aux soins cet été. Celui qui en avait la charge notamment, François Braun, le président de Samu-Urgences de France, a formulé 150 propositions avec ses collègues dont 40 ont été retenues. Cette généralisation des services d’accès aux soins n’était prévue que l’année prochaine.
A Poissy, le maire explique que des discussions ont été menées (et le sont toujours d’ailleurs), et une “augmentation massive” des effectifs a été votée. Dans le même temps, les hôpitaux de Poissy-Saint-Germain, Mantes-la-Jolie et Meulan-les-Mureaux ont mis en place “des dispositifs de solidarité territoriale” afin de permettre aux hôpitaux de s’entraider. Face à ces situations tendues, certains hôpitaux offrent de très jolies primes pour éviter les fermetures de services.

Heures supplémentaires, soignants                             retraités... De nouvelles mesures pour faire                             face à la crise des urgences cet été

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antifascisme Écologie Éducation Idées, débats, cultures Lecture

Les Utopiques – numéro 20

Pour lutter efficacement contre l’extrême droite et ses idées, il est nécessaire de la (re)connaître. Dans cette optique, Les Utopiques dressent un portrait de la situation actuelle en France.

Loin de se limiter à sa dimension électorale, au Front national/Rassemblement national du clan Le Pen, ou encore à Zemmour, l’extrême droite est plurielle et active dans de nombreux champs.

Elle est ainsi aujourd’hui omniprésente dans plusieurs médias grand public. Un article de l’Observatoire des médias (Acrimed) analyse les relations ambivalentes de l’extrême droite avec les médias. Un autre présente un phénomène en pleine expansion : les youtubeurs d’extrême droite. Grégory Chambat (L’école des réac-publicains : la pédagogie noire du FN et des néoconservateurs, Libertalia, 2016) analyse l’action des « réac-publicains » dans le domaine de l’éducation.

Le traitement par l’extrême droite des questions environnementales, ce qu’on peut qualifier d’écofascisme, est au sommaire. On y lira également comment les extrêmes droites tentent de s’infiltrer dans les mouvements sociaux, comme les Gilets jaunes, et les formes que prend son implantation dans la police.

Le racisme, où l’antisémitisme occupe une place particulière, est évidemment une donnée centrale de la pensée des extrêmes droite et donne lieu à plusieurs textes.

Il en est de même de l’approche néofasciste du rôle des femmes, ramenées au traditionnel rôle maternel et soumises au chef naturel.

Au sommaire aussi, un tour d’horizon mondial des fascismes de notre temps et des résistances antifascistes : Espagne, Italie, Brésil, États-Unis…

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Fonction publique

Dégel du point : 3,5 % d’augmentation = 100% de mépris

Après une période glaciaire prolongée de plus ou moins 10 ans, c’est donc 3,5 petits pourcents d’augmentation du point d’indice qui ont été annoncés ce matin par Stanislas Guérini. Cette augmentation ne couvre même pas l’inflation sur un an qui s’établit à 5, 2 % et qui poursuit son accélération. Les agent-es publics ont perdu 20% de pouvoir d’achat depuis 10 ans. On est donc bien loin du compte.

Quant aux autres mesures annoncées, elles sont une déception pour certaines et ne relèvent pas des mesures générales salariales que les agent-es publics attendent pour d’autres. Par exemple, la reconduction de la GIPA prouve que le gouvernement a cons- cience que la mesure de dégel est insuffisante.

Le gouvernement a profité de la réunion de ce jour pour annoncer des mesures qui ne sont pas directement liées au dégel du point d’indice. Ces mesures telle l’augmentation de la prestation interministérielle restauration à l’Etat (+ 7%), l’amélioration de l’assiette du forfait mobilité durable désormais cumulable avec un titre de transport en commun, ou encore l’amélioration des débuts de carrière B ne peuvent faire illusion face à l’ab- sence de mesures générales indiciaires globales tendant à la reconnaissance des quali- fications des agent-es publics par la revalorisation de l’ensemble des grilles de carrière. Ces annonces donc une réelle déception pour l’ensemble des 5,5 millions d’agent-es publics qui sont pourtant en première ligne et font preuve d’un engagement sans faille en particulier pendant la période de crise sanitaire.

Solidaires Fonction publique revendique :
– une importante revalorisation du point d’indice qui couvre l’évolution de l’inflation (+10% depuis 2017)
– l’attribution de 85 points d’indice, soit environ 400€ pour toutes et tous
– la revalorisation des carrières, et notamment celle des filières féminisées, pour l’égalité salariale,
– l’intégration d’une large partie des primes dans le traitement
– l’indexation automatique de la valeur du point sur le coût de la vie
– les revalorisations doivent intégrer la situation des contractuel-les

Les agent-es publics valent mieux que le mépris.

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