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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Écologie Rail

Le nouveau ministre des transports persiste à vouloir liquider Fret SNCF !

Ce 28 Octobre 2024, le nouveau ministre des transports F. Durovray a confirmé, avec un certain cynisme, l’intégralité du plan de discontinuité présenté par la direction SNCF !

Alors que ce gouvernement vient de mettre à la charge de la SNCF et des cheminots 2,3 milliards d’euros qu’il aurait dû verser de 2025 à 2027 pour financer le réseau et qu’il met en avant son plan car express, pour Fret SNCF, c’est : « circulez y’a rien à voir », aucun argument n’est entendable pour notre néo-ministre.

À la sortie du ministère, les 4 organisations syndicales représentatives de la SNCF ont décidé de ne pas baisser les bras, aussi bien au niveau du gouvernement qu’envers la direction SNCF.

Le gouvernement refuse le bras de fer avec la commission européenne ; unitairement, nous allons continuer la riposte syndicale, politique et associative pour construire le rapport de force pour imposer la sortie du fret ferroviaire des marchés de la concurrence. La direction SNCF l’a encore montré aujourd’hui, elle a déjà tout préparé pour liquider fret et imposer un dumping social à ses salarié.es.

Dès demain, face à une telle violence sociale, l’ensemble des syndicats va s’opposer à cette marche forcée par tous les moyens !

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Éducation Répression

Répression au collège Auguste Renoir de Chatou Soutien à Laëtitia Salini !


Collectif des Réprimé·es de l’Éducation nationale « Sois Prof Et Tais-Toi »

Laëtitia Salini est une enseignante en SEGPA, en poste au collège Auguste Renoir depuis le 1er septembre 2020.
Elle est syndiquée, et réprimée pour s’être opposée aux agissements de la principale du collège Auguste Renoir en poste
depuis 2021. Cette dernière fait régner un climat de terreur au sein du collège, à coups d’intimidations, de comportements
vexatoires, et de menaces, provoquant de nombreux départs au sein de l’équipe pédagogique. Voir un article de presse
complet ici.


Le 13 juin 2024, l’administration l’a mise en congé d’office, pour raison médicale (pour suspicion de pensée suicidaire !), en la sortant de l’établissement de la manière la plus inhumaine qu’il soit. Ce congé d’office a duré 4 mois, il a été renouvelé chaque mois par mail sans aucune information, ni explication et surtout sans qu’elle ne soit passée devant le comité médical. *Petit rappel juridique : on ne peut être mis en congé d’office sans être d’abord passé devant un comité médical, sauf cas d’extrême danger (ce qui n’était pas le cas de Laëtitia) et si c’est le cas, celui-ci ne peut être renouvelé plus d’une fois sans être passé devant le comité médical. Tout cela est parti d’un mail envoyé par Laëtitia le 26 avril 2024 au psychologue de l’éducation nationale : « vous attendez qu’il y ait un drame dans cet établissement pour
agir !». Un comité médical restreint s’est tenu le 17 septembre 2024 mais elle n’a été informée ni de sa date, ni de sa
décision.


Elle a reçu par mail une convocation pour le 9 octobre 2024, elle a été reçue ce jour-là par l’inspectrice de l’éducation nationale ASH et le chef de la division des enseignants du 1er degré qui lui ont proposé 3 postes, qu’elle a refusés. On lui a dit que : « si elle revenait à Chatou, elle serait suivie et que ce serait très dur pour elle », est-ce là encore une forme d’intimidation et de chantage de la part de sa hiérarchie ? On lui a aussi dit qu’elle ne pourrait pas reprendre immédiatement mais qu’elle devrait voir la médecine du travail.


Or, le lendemain, le 10 octobre 2024 en fin de journée, on l’avertit par mail qu’elle est mutée dans l’intérêt du service pour une reprise le lundi 14 octobre dans un établissement à Achères. On ne lui communique aucune information quant à l’horaire, son emploi du temps, ni qui contacter…


La répression dont Laëtitia est victime est un cas d’école à plusieurs titres :

  • l’utilisation des dispositifs médicaux et de santé à des fins de gestion du personnel : comme à Saint-Denis, ou
    Marseille, il s’agit d’éloigner les personnes considérées comme gênantes pour des motifs médicaux fallacieux, soi-disant pour leur propre bien. Il s’agit en réalité d’une utilisation abusive et cynique de dispositifs censés venir en aide aux agent·es de la fonction publique qui sont détournés pour les besoins de l’administration pour les éloigner de leur établissement d’exercice ;
  • l’utilisation de la mutation dans « l’intérêt du service » pour complaire à la demande de supérieur·es hiérarchiques qui veulent faire taire des personnes souvent syndiquées qui cherchent à dénoncer ou alerter sur des situations de management toxique. Une nouvelle fois, comme à Bobigny, Saint-Denis, Nantes, Reims, Nanterre, Marseille, etc. aucun moyen de défense n’est accordé à la personne qui subit cette mutation. Dans le cas de Laëtitia, elle n’a même pas eu accès à son dossier administratif !

    Soutien à Laëtitia Salini !
    Non à la répression !
    Abandon de toutes les procédures !


    Signer la pétition ici.
    La cagnotte de soutien est ici.

« Sois prof et tais-toi ! » Collectif des réprimé·es de l’Éducation nationale
Mail : stop.repression.education@gmail.com
YouTube : Sois prof et tais-toi
Twitter : @soisproftaistoi, #SoisProfEtTaisToi
Site : collectifdesreprimees.fr

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Internationalisme Luttes féministes Précarité

Deux milliards de femmes n’ont pas accès à la protection sociale


Des prestations en espèces aux soins de santé et aux pensions, les politiques ne s’étendent pas à un nombre suffisant de femmes et de filles, ce qui les rend plus vulnérables à la pauvreté dans le monde entier, avertit un nouveau rapport d’ONU Femmes.

Analyse à lire sur le site Entre les lignes entre les mots

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(re)Penser notre syndicalisme anti-validisme

Accorder le statut de salarié.es à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs handicapé-es en ESAT (lettre ouverte)

Lettre ouverte à monsieur le premier ministre, à la ministre du travail, au ministre des solidarités, à la ministre déléguée aux personnes handicapées

Accorder le statut de salarié à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs handicapé-es en esat
(établissements et services d’accompagnement par le travail) 120.000 personnes concernées

Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs les Ministres,

La conférence nationale du handicap du 26 avril 2023 a affirmé une ambition majeure : « cesser d’enfermer les personnes handicapées dans des dispositifs et des parcours spécifiques et rendre l’environnement professionnel de droit commun totalement accessible, quel que soit le handicap ».

Mais la loi Plein Emploi adoptée en décembre 2023 par le parlement ne change pas le statut d’usager des personnes handicapées qui travaillent en ESAT et qui dépendent toujours du Code de l’Action Sociale et des Familles et non du Code du travail. Ce qui est vécu par beaucoup de ces personnes comme une grave discrimination et une non-reconnaissance de leur travail.

En droit du travail, trois notions principales déterminent la qualité de salariée ou de salarié : le contrat de travail, la rémunération et le lien de subordination.

Ces critères doivent s’appliquer à toutes les personnes qui travaillent en ESAT. Maintenir ces personnes dans la seule mouvance de l’action médico-sociale est contradictoire à l‘objectif recherché :

« Chacun est présumé pouvoir travailler en milieu ordinaire ».

Les ESAT devraient permettre aux personnes sous statut d’usagers, qui le peuvent ou le souhaitent, par un accompagnement adapté de s’insérer dans le milieu ordinaire du travail ou en entreprises adaptées. Ces mesures doivent leurs permettre d’accéder à un parcours professionnel. Le Code du travail prévoit déjà des cadres juridiques particuliers dans lesquels les salariées bénéficient à la fois des mêmes droits que les autres et de dispositions protectrices particulières comme dans les entreprises d’insertion, les entreprises adaptées, les salariées et salariés de l’intérim. Nous ne comprenons pas pourquoi le Gouvernement a refusé systématiquement et sans débat, lors de la discussion de la loi Plein emploi, à l’Assemblée nationale, tous les amendements allant dans ce sens.

En ESAT, les travailleuses et travailleurs sont soumis.es à l’autorité de l’association qui les emploie.

Ils ont une production à assurer et travaillent 35 heures avec une rémunération mensuelle directe moyenne de 350€ !

– Quel accès aux formations qualifiantes de droit commun ?

– Quel accès à un emploi librement choisi en milieu ordinaire ?

– Quels moyens humains, techniques et financiers seront mis en œuvre en ce sens ?

Nous constatons qu’aujourd’hui très peu de travailleurs et travailleuses handicapé-es en ESAT rejoignent le milieu ordinaire malgré les mesures d’accompagnement et de formation mises en place.

Les avancées votées comme le droit de se syndiquer ou de faire grève, la mutuelle collective ou la prise en charge partielle des frais de transports ne changent pas fondamentalement le statut d’usager des personnes handicapées des ESAT.

Il est temps d’en finir avec le statut d’usager et de leur accorder les mêmes droits qu’à toutes les personnes qui travaillent sous le statut de salarié de ce pays. Ce qui est la réalité dans bon nombre de pays européens.

Nous vous rappelons que la loi du 11 février 2005 s’intitule :

« Pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ». Il est temps de la mettre pleinement en œuvre.

Au niveau européen, la France a été épinglée par le Comité européen des droits sociaux (CEDS), institution du Conseil de l’Europe, qui a rendu publique le 17 avril 2023 une décision, dénonçant les manquements de la France concernant les personnes handicapées, qui a pour objectif de mettre l’État face à ses responsabilités, notamment pour « développer et adopter une politique coordonnée pour l’intégration sociale et la participation à la vie de la communauté des personnes handicapées. »

Au niveau international, cette position sur les ESAT démontre que la France continue à ne pas se conformer à la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées de 2006 qu’elle a signée en 2009.

Lors de son audition de 2021, le Comité des droits des personnes handicapées regrette que la France n’ait pas encore intégré l’approche du handicap fondée sur les droits humains. Le Comité a en particulier posé la question à la France sur : Les mesures politiques et législatives prises pour promouvoir l’accès des personnes handicapées à l’emploi sur le marché général du travail, notamment en favorisant le passage des lieux de travail « protégés » séparés du marché du travail général ; Les mesures prises pour prévenir la discrimination et l’exploitation des personnes handicapées dans le domaine de l’emploi et pour garantir leurs droits professionnels, syndicaux et salariaux.

Le refus de passer du statut d’usager en statut de salarié en est un exemple.

Convaincu de l’intérêt que vous porterez à notre requête, d’accorder le statut de salarié.e.s à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs handicapé.es en ESAT, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et

Messieurs les Ministres l’expression de notre plus haute considération.

Les signataires :

A.M.I Association nationale de défense des Malades Invalides et handicapés

F.D.F.A Femmes pour le Dire Femmes pour Agir

F.M.H Fédération des Malades et Handicapés

L.D.H Ligue des Droits de l’Homme

Association Les Dévalideuses

La Neurodiversté France

CLE Autistes

AVFT, Libres et Egales

C.G.T Confédération Générale du Travail

F.S.U Fédération Syndicale Unitaire

Union Syndicale Solidaires.

Union Syndicale de la Psychiatrie

A.C.O ESAT des Vosges

Avec le soutien de l’Action Catholique Ouvrière nationale

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antifascisme Rail

SUD Rail : refus de faire campagne dans nos gares pour l’Extrême Droite

Stoppons la campagne massive de Bardella dans nos gares

Pour Jean-Pierre Farandou, Président-directeur général de la SNCF et à Marlène Dolveck, directrice générale de Gare et Connexion.

Dès le mois prochain, le visage de Jordan Bardella, président du Rassemblement national, pourrait envahir les gares de France pour une campagne de promotion massive de son livre.

Il est aidé en cela par Vincent Bolloré qui s’est non seulement offert une centaine de maisons d’édition (dont celles du groupe Hachette) pour y propager ses idées, mais possède désormais les points de vente Relay dans les gares.

Parce que cette privatisation de l’espace public par l’extrême-droite est inacceptable, nous demandons à Jean-Pierre Farandou, Président-directeur général de la SNCF et à Marlène Dolveck, directrice générale de Gare et Connexion de s’opposer à cette campagne de communication qui touchera plus d’une centaine de gares pendant 3 semaines. Nous rappelons que le Rassemblement national n’est pas un parti comme les autres, héritier des collaborateurs de la Waffen-SS, des tortionnaires d’Algérie, à l’opposé de nos valeurs républicaines et, nous l’espérons, de celles de la SNCF. 

Si la campagne d’affichage devait être maintenue, la SNCF participerait de fait à la promotion du président d’un parti politique ayant comme membres nombre de personnes condamnées pour des injures raciales et tout ce qui va avec : l’exclusion, la discrimination, la violence et le repli sur soi. La promotion des idées d’extrême droite n’est pas une chose à sous-estimer ou à normaliser, ces 581 panneaux seront chacun l’outil d’un endoctrinement qui ne dit pas son nom, normalisant l’idéologie d’extrême-droite. 

En agissant pour le retrait de cette campagne, nous envoyons le message que notre espace public n’est pas à vendre aux discours de haine et de division. Empêcher Bardella et le RN d’occuper nos gares, nos rues, nos esprits c’est aussi faire en sorte que des victoires populaires soient possibles contre les promoteurs des idées réactionnaires. 

Cette publicité pour un responsable d’extrême droite dans nos lieux communs crée un dangereux précédent, nous nous refusons à la normalisation de ces idées et nous en appelons à la mobilisation de toutes et tous pour faire front contre son programme mortifère et ses représentants.


Cette pétition est lancée à l’initiative de Sud Rail et ~ Le Mouvement


~ Le Mouvement s’est engagé dès sa création contre l’extrême droite en organisant la mobilisation pour la fermeture des moyens de financement de Génération Identitaire ou plus récemment en portant une campagne contre le renouvellement de l’agrément de CNEWS et C8

La Fédération SUD-Rail a toujours combattu l’extrême droite, ses idées racistes, xénophobes et anti-démocratiques.

Nos gares ne sont et ne seront jamais un lieu où le Rassemblement National pourra faire campagne.


Monsieur Jean-Pierre Farandou Président Directeur Général du Groupe SNCF

Mme Marlène Dolveck Directrice Générale de Gares et Connexion

2 Place aux Etoiles 93 200 St Denis

St Denis, le 16 octobre 2024

Madame, Monsieur,

Nous apprenons ce jour le plan de communication de la maison d’édition Fayard pour le prochain livre du président du Rassemblement National Jordan Bardella qui fait état d’une campagne massive d’affichage dans de nombreuses gares SNCF (67 gares à Paris et en IDF et 43 grandes gares dans les autres régions) du 11 au 17 décembre prochain.

A l’heure où le Conseil d’Etat a confirmé le positionnement à l’extrême droite d’un parti – qui, nous le rappelons, a été créé par des Waffen-SS, des collaborateurs du régime de Vichy et des membres de l’OAS – la fédération SUD-Rail souhaite vous interpeller pour rappeler l’opposition totale des “valeurs” d’extrême droite de ce parti réactionnaire avec celles de notre syndicat et, nous l’espérons, du groupe SNCF.

En début d’année, la régie publicitaire de la RATP et de la SNCF Mediatransports n’a pas eu de problème pour retirer les affiches de l’humoriste Waly Dia et interrompre la campagne pourtant validée dans un premier temps au motif que celle-ci « présente un caractère politique incompatible avec le devoir de neutralité qui s’impose dans les transports publics et pourrait être considérée comme diffamatoire ou injurieuse », alors qu’il s’agissait d’un simple spectacle humoristique et, s’il ne nous appartient pas de juger de la qualité de celui-ci, cela pose la question de la liberté d’expression et de critique du pouvoir en place.

Mais cela ne poserait pas de problème à Gares et Connexion et à l’ensemble du groupe SNCF de participer à la promotion du président d’un parti reconnu et condamné pour des propos racistes et ce qui va avec ; l’oppression, la discrimination, la surexploitation et les violences. Nul besoin d’avoir lu le livre à paraître de Jordan Bardella pour savoir que celui-ci lui servira de programme politique. Le milliardaire Bolloré met son empire médiatique au service de l’extrême droite, après avoir tout misé sur Zemmour et Reconquête lors des présidentielles de 2022.

Avec force et gravité, la fédération SUD-Rail vous interpelle et exige que Gares et Connexion via sa régie publicitaire refuse cette campagne d’affichage au service d’un parti politique d’extrême droite.

Dans l’attente d’un retour rapide de votre part, veuillez recevoir nos salutations syndicales et antifascistes.

Pour la fédération SUD-Rail

Erik Meyer Julien Troccaz

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Éducation Répression

Communiqué du collectif Sois prof et tais toi

Lorsqu’un agent de l’éducation nationale saisit son administration pour dénoncer la répression :
Le rôle des Tribunaux administratifs consiste à s’empresser de la couvrir Il existe une facette méconnue des dossiers de répression qui se sont multipliés ces dernières années
dans l’Éducation nationale, c’est le confondant manque de rigueur manifeste avec lesquels ils ont été constitués. Souvent les éléments factuels sont soit manquants soit carrément erronés (à Nanterre, un réprimé a été accusé d’insulte durant une séance du conseil d’administration alors qu’il n’était pas présent
puisque qu’il n’était pas élu, à Bobigny, accusation de harcèlement par mail sans fournir le moindre mail
pour en attester, à Melle accusation de blocus d’un lycée ouvert et dépourvu de grille, à Saint-Denis accusation d’autogestion alors que le directeur académique refusait de nommer un directeur sur le poste…).


Il est constant que les dossiers de requête des réprimé·es soient autrement plus fournis, détaillés, circonstanciés, émaillés de témoignages variés, que ceux de l’administration. Il est constant aussi que les réprimé·es se comportent de façon plus respectueuse envers l’institution judiciaire : requêtes présentées
dans les délais impartis (contrairement à l’administration, par exemple dans le cas de Nanterre, le Rectorat de Versailles a présenté son mémoire en défense le 7 juillet 2024 alors qu’il lui était enjoint de le présenter le 19 août 2023), présence à toutes les audiences (contrairement aux Rectorats qui se permettent souvent de ne pas se présenter, comme par exemple à Melle lors de l’audience sur le fond), réponses longues et circonstanciées de leurs avocat·es aux demandes d’information des juges en
audience (contrairement aux rectorats qui présentent souvent des observations lapidaires comme pour Saint-Denis, Bobigny, etc. quand ils sont présents).


Pourtant, ce sont presque toujours les rectorats qui obtiennent gain de cause contre les réprimé·es. Pire, les arrêtés des tribunaux administratifs sont souvent des copier-coller des mémoires écrits par les rectorats, reprenant les arguments des rectorats, aussi fallacieux, fantaisistes, peu étayés, voire
manifestement mensongers, soient-ils.


Tout se passe comme si la parole des réprimé·es n’avait aucune valeur, qu’elle ne méritait aucune considération quels que soient le sérieux et le soin avec lesquels elle a été recueillie, malgré le respect avec lequel les réprimé·es se conforment aux demandes de la justice.


Cette absence d’impartialité qui se répète procédure après procédure a un effet délétère sur le comportement des administrations, qui s’enhardissent et vont toujours plus loin dans le déni des droits des agent·es, puisqu’elles savent que quoi qu’elles fassent, leurs turpitudes seront toujours couvertes et
validées par les tribunaux administratifs.


Le rôle officiel des tribunaux administratifs est de trancher des litiges entre les administrations et les particuliers en toute impartialité, et en droit. Nous sommes forcé·es et effaré·es de constater que leur rôle réel est de protéger coûte que coûte l’administration contre les agent·es et de légitimer la répression.
Ce déni de justice doit cesser car nous avons droit au respect !


Les réprimé·es exigent que justice leur soit rendue, et que leurs dossiers soient étudiés avec toute l’impartialité qui leur est due.

« Sois prof et tais toi ! » Collectif des réprimé·es de l’Éducation nationale


Mail : stop.repression.education@gmail.com

YouTube : Sois prof et tais toi


Twitter : @soisproftaistoi, #SoisProfEtTaisToi

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antifascisme antiracisme Luttes migrant·es

Marche des solidarités – Podcasts et déclarations

Plusieurs enregistrements de présentations faites lors du weekend de discussions des 28 et 29 septembre sont désormais accessibles en ligne, écoutez-les, partagez-les !

– Construire un Front de lutte contre le racisme et contre le fascisme : Les 4 interventions qui ont introduit le week-end et la discussion du samedi matin
Anzoumane Sissoko de la CSP75 : https://youtu.be/a4dlHmiQMzs
Christine du Front Commun Antifasciste 22 : https://youtu.be/Wa14pI4CVwU
Mimosa du collectif Les Inverti.e.s : https://youtu.be/aNKZKU5fEVw
Kahina, soutien des mineur.e.s isolé.e.s en lutte du collectif des jeunes du parc de Belleville : https://youtu.be/PtJaRJC2w8c

– Renforcer les luttes pour l’égalité des droits, luttes pour les papiers, logement, éducation : Présentation par Abdoulaye, délégué du collectif des jeunes du parc de Belleville, du collectif et de la lutte qu’ils et elles mènent depuis septembre 2023 en introduction de la discussion : https://youtu.be/yhDgj1B5z78

– Situation internationale et développement de la lutte internationale contre le racisme et le fascisme et la perspective d’une journée mondiale de manifestations contre le racisme et le fascisme le 22 mars 2025 : avec des interventions de Stand Up to Racism (Grande-Bretagne), Keerfa (Grèce), CISPM (Coalition Internationale des Sans-Papiers et Migrant·e·s), Urgence Palestine et Alarm Phone (enregistré et monté par nos camarades d’Actualité des Luttes) : https://youtu.be/NI_f2uHtU3w

Le 2024-10-04 12:38, Marche des Solidarités a écrit :

Agir et construire la solidarité contre le racisme et le fascisme !

Riposte face aux récupérations racistes du féminicide de Philippine par les fascistes, soutien face à la répression du mouvement Palestine, solidarité face à un gouvernement qui s’attaque aux immigré.e.s : Les résultats de l’assemblée de la MARCHE DES SOLIDARITÉS des 28 et 29 septembre montrent ce qu’il y a à construire pour agir et s’organiser localement, nationalement et internationalement.

Sur le blog : https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites/blog/041024/agir-et-construire-la-solidarite-contre-le-racisme-et-le-fascisme
Sur le site : https://antiracisme-solidarite.org/

*****

La MARCHE DES SOLIDARITÉS a organisé en région parisienne un week-end de discussions qui a rassemblé, samedi 28 et dimanche 29 septembre, 200 personnes représentant différents collectifs, réseaux et organisations de Paris et sa région, de Marseille, Rennes, St Brieuc, Brest, Blois, Lille, Dieppe, Besançon et Clermont-Ferrand. Des collectifs de Nantes et Montpellier ont également exprimé leur intérêt mais n’ont pas pu participer.

Collectifs de sans-papiers et de mineur.e.s isolé.e.s en lutte, collectifs antiracistes et antifascistes, collectifs féministes et LGBTQI+, collectifs engagés contre le réchauffement et le dérèglement climatique, syndicalistes des secteurs de l’éducation, de la santé, du travail social et de la culture se sont rassemblés pour échanger sur la situation et déterminer ensemble des modalités d’organisation pour agir localement, nationalement et internationalement contre le racisme et le fascisme.

Ci-dessous les décisions prises par cette assemblée qui se réunira de nouveau en région parisienne au mois de Janvier 2025. Les dates exactes seront prochainement communiquées.

1/ Deux communiqués pour renforcer la solidarité antiraciste et riposter face aux fascistes

Nous avons rédigé ensemble deux communiqués que vous pouvez retrouver en intégralité sur notre site (à cette page) et à la fin de ce texte.

Contre l’instrumentalisation raciste du féminicide de Philippine et pour appeler à se mobiliser contre les rassemblements fascistes dans la rue (Format image et Format pdf)

En solidarité avec Elias d’Imzalène, militant du mouvement de Solidarité avec la Palestine, pour exiger la levée immédiate de son contrôle judiciaire et la relaxe de toutes les charges portées par le ministère de l’intérieur (Format image et Format pdf).

2/ Une plateforme commune pour agir et se coordonner

Nous nous sommes accordés sur un texte qui présente la plateforme de la MARCHE DES SOLIDARITÉS, qui nous rassemble dans nos revendications, nos objectifs et nos moyens d’organisation.
Ce texte est disponible sur notre site internet (à cette page) et à la suite de ces points de décisions (Format image et Format pdf).

Tous les collectifs, assemblées, organisations, cadres unitaires, associations, syndicats et sections syndicales qui veulent s’affilier à la MARCHE DES SOLIDARITÉS peuvent le faire et s’en revendiquer sur la base de la plateforme en envoyant un mail à marche-des-solidarites@riseup.net

3/ Partager les expériences et construire les prochaines mobilisations nationales

Nous organiserons une fois par mois une réunion en visio-conférence afin de partager les informations de mobilisations locales et d’organiser ensemble les mobilisations nationales décidées ensemble en premier celles du 18 décembre 2024 pour la journée internationale des migrant.e.s et du 22 mars 2025 pour la journée internationale contre le racisme et contre le fascisme.
Nous organiserons un nouveau week-end de discussions et d’organisations ouvert à toutes et tous en Janvier 2025.


Communiqué de la MARCHE DES SOLIDARITÉS – Contre l’instrumentalisation raciste du féminicide de Philippine
(Format image et Format pdf)

MEURTRE ET VIOL DE PHILIPPINE – AUCUNE PLACE POUR LES FASCISTES !
LUTTONS CONTRE LE RACISME ET LES VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES

Le meurtre et le viol de Philippine nous révoltent.
Leur instrumentalisation raciste par les fascistes nous révolte.
Les viols et les féminicides sont le produit d’un système sexiste. Ils n’ont rien avoir avec l’origine ou la nationalité des agresseurs et meurtriers.

Il s’agit du 104e féminicide décompté depuis le début de l’année. Si les personnalités politiques et les fascistes n’ont pas parlé des 103 féminicides précédents, c’est qu’ils n’avaient rien de raciste à en dire.
Les féministes réagissent déjà dans de nombreuses villes aux violences sexistes, sans attendre un cas particulier.

L’instrumentalisation raciste de ce meurtre et de ce viol paralyse les luttes contre les causes réelles, la lutte contre la culture du viol et le sexisme.

Nous ne laisserons pas les fascistes utiliser des drames pour se développer, à l’image de ce qu’il s’est passé cet été en Grande-Bretagne, où les fascistes ont utilisé le meurtre de deux filles à Southport pour appeler à des émeutes racistes en diffusant une rumeur sur l’origine du meurtrier.

Appel à rejoindre toute initiative qui s’opposera à la présence des fascistes dans la rue, et contre les violences sexistes et sexuelles.

QUE VIVENT LES SOLIDARITÉS ANTIRACISTE ET ANTISEXISTE !

Paris, le 28 septembre 2024


Communiqué de la MARCHE DES SOLIDARITÉS – Nous sommes Elias !
 (Format image et Format pdf)

NOUS SOMMES ELIAS

Réuni.es en Assemblée pour organiser la lutte contre le racisme et le fascisme à l’appel de la MARCHE DES SOLIDARITÉS,
– de différents collectifs, réseaux et organisations
– de Paris et sa région, Marseille, Rennes, St Brieuc, Brest, Blois, Lille, Dieppe, Besançon, Clermont-Ferrand

Nous disons :
– Nous sommes les peuples qui se soulèvent
– Nous sommes aux côtés des peuples palestiniens et libanais en intifada
– Nous sommes les quartiers qui se soulèvent contre les violences policières, le racisme et l’islamophobie, le fascisme et le colonialisme
– Nous sommes toutes et tous Elias d’Imzalène

Nous apportons notre soutien à Elias et exigeons la levée immédiate de son contrôle judiciaire et la relaxe de toutes les charges portées par le ministère de l’intérieur.

Paris, le 28 septembre 2024


PLATE-FORME de la MARCHE DES SOLIDARITÉS
(Format image et Format pdf)

La MARCHE DES SOLIDARITÉS se bat contre le racisme et les discriminations sous toutes leurs formes, contre le colonialisme et combat le fascisme. Elle défend l’égalité des droits de toutes et tous sans différence d’origine, de nationalité ou de religion. Elle revendique la régularisation de tous et toutes les sans-papiers, la liberté de circulation et d’installation, l’accès sans condition à l’éducation, au logement et à la santé, la fermeture des centres de rétention, la fin des violences policières.

La MARCHE DES SOLIDARITÉS repose sur l’implication centrale des personnes immigré.es et racisé.es et de leurs formes d’auto-organisation (notamment les collectifs de sans-papiers et de mineur.e.s isolé.e.s en lutte). Elle cherche à construire l’unité de toutes et tous sur les lieux de travail, les lieux de vie et les quartiers, la lutte collective et la solidarité.

La MARCHE DES SOLIDARITÉS regroupe toutes les formes d’organisation nationale ou locale (collectifs, coordinations, assemblées, lieux culturels, clubs sportifs, associations, syndicats et/ou sections syndicales, organisations politiques…) et individus qui le souhaitent et qui partagent ces objectifs.

Elle initie ou participe à des campagnes et actions qui permettent de rendre visible tous ces objectifs ou certains d’entre eux et de développer des luttes concrètes pour les atteindre.Les collectifs de la MARCHE DES SOLIDARITÉS
https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites // blog
https://antiracisme-solidarite.org/ // site
https://www.facebook.com/marchesolidarites // facebook
https://twitter.com/MSolidarites // twitter
https://www.instagram.com/marchedessolidarites/?hl=fr // instagram
https://www.youtube.com/@AntiracismeEtSolidarite // youtube

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Santé-Social

Le Petit quotidien de la Mauldre

Vous trouverez joint à ce mail le nouveau numéro du journal du Centre Hiospitalier La Mauldre (Jouars Pontchartrain et Montfort L’amaury) ainsi que le tract pour la collecte alimentaire et de produits d’hygiène à destination des étudiante·s infirmiere·s et aide-soignante·s.



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(re)Penser notre syndicalisme Podcast Rail

VOIES SYNDICALES, UN PODCAST DE L’UNION SYNDICALE SOLIDAIRES – EPISODE N°1

Voies syndicales, un podcast de l’Union syndicale Solidaires – Episode n°1

Partons à la rencontre de femmes et d’hommes qui ont décidé à un moment de leur vie qu’ils et elles avaient envie de s’impliquer dans un syndicat. Il y a beaucoup de manières de s’impliquer et toutes sont nécessaires.

Pour ce premier épisode: rendez-vous à la gare de Lille Flandres pour découvrir des membres de la section de Sud Rail: Marc, Nelly, Romain, Myriam et David.
Leurs parcours, leurs rencontres, leur luttes et leurs envies !

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