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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Ressources juridiques

Coronavirus au travail

COVID-19 : un accident du travail/de service ou une maladie professionnelle ? Les stratégies individuelles et collectives à développer

De nombreuses équipes syndicales s’interrogent sur l’attitude à avoir face à des collègues de travail qui tombent malades après avoir été contaminé·es par le coronavirus. Ces arrêts de travail peuvent-ils être considérés comme un accident du travail1/de service ou une maladie professionnelle ?
La question est totalement légitime pour des salarié·es contraint·es de continuer à exercer leur activité et qui craignent d’être contaminés alors que le reste de la population est confinée à domicile pour éviter la propagation de l’épidémie. Le ministre de la Santé a d’ores et déjà annoncé pour les soignants qui tombent malades que « le coronavirus sera systématiquement et automatiquement reconnu comme une maladie professionnelle », il faudra que cela soit confirmé par les faits, mais qu’en sera-t-il des autres travailleuses et travailleurs ?
Pour répondre à ces questions il faut se reporter aux textes qui encadrent les notions d’accident du travail/de service et de maladie professionnelle et déterminer ensuite une stratégie.

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Ressources juridiques

Un numéro vert d’appui syndical

A partir du lundi 30 mars à 9H00, l’Union syndicale Solidaires met en place un numéro vert d’appui syndical le 0 805 37 21 34. Alors que cette classe politique ne pense qu’à sauver le capitalisme, pour les milliers d’adhérentes et d’adhérents de notre Union syndicale, l’heure est à la protection de la santé et la vie des travailleurs et travailleuses. Dans de trop nombreux secteurs, les patron-ne-s refusent de fermer les lieux de travail sous la pression du gouvernement. Dans les secteurs qui doivent continuer à fonctionner pour lutter contre la pandémie, cela ne peut se faire sans respecter les droits des salarié-es ! Le gouvernement a pris des ordonnances le 27 mars, restreignant particulièrement les droits des travailleurs-euses quant aux congés, RTT, à la durée du temps de travail notamment. L’Union syndicale Solidaires met tout en œuvre pour aider les salarié-es, les chômeurs/ses, les étudiant-es à faire valoir leurs droits, et met à disposition un numéro d’appui syndical animé par des militant-es de tous les secteurs. Ce numéro, pour être accessible à toutes et tous, prend la forme d’un “numéro vert”, gratuit depuis un téléphone fixe ou portable.

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Actu Solidaires 78

Union syndicale Solidaires

L’Union syndicale Solidaires est composée de fédérations et syndicats nationaux, et d’Unions locales et régionales. Elle existe depuis 2003 mais a des racines bien plus anciennes dans le syndicalisme.

Elle défend les travailleurs et les travailleuses en France, quelle que soit leur origine et leur culture, et travaille avec les organisations de jeunes, de chômeur et chômeuses, de paysans, d’habitants.

Elle entretient des relations fraternelles avec de nombreuses organisations syndicales et d’associations à l’étranger pour faire vivre la solidarité internationale.

https://dai.ly/x22fewm

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Actu Solidaires 78 Éducation

Sensibles à la bonne continuité du service public, mais pas naïf·ves !

Communiqué de presse de l’Union Départementale Solidaires des Yvelines, le 20/03/2020

Solidaires 78 et SUD Santé Sociaux 78 sont et seront entièrement mobilisé·es auprès de l’ensemble des personnels de l’Hôpital. Nous continuons de revendiquer des effectifs et des lits supplémentaires, des moyens matériels et 300€ d’augmentation pour l’ensemble du personnel. Nous n’avons que faire de quelques primes.

De plus, nous exigeons que toute contamination en lien avec l’activité professionnelle soit reconnue comme accident du travail.

    Parce que la prévention est essentielle, au-delà du secteur hospitalier, nous exigeons que :

  • les salarié·es soient dispensé·es des tâches non urgentes ou non indispensables par l’arrêt immédiat des activités non indispensables et que les mesures de chômage partiel soient étendues à tous et toutes ;
  •  le maintien de la totalité des rémunérations pour tout le monde : salarié·es du privé et du public, y compris ceux et celles en sous-traitance, intérim, intermittence, contrats à durée déterminée ou vacataires, agent·es public·ques contractuel·les, ainsi que celles et ceux en auto-entreprenariat ;
  • les droits des chômeurs et chômeuses soient prolongés ou accordés pour ne pas se trouver sans ressources ;
  • l’interdiction de licenciements soit mise en place ;
  • les salarié·es qui travaillent dans les secteurs indispensables soient protégé·es correctement ;
  • la suspension des loyers et des factures pour tous ceux et celles qui en ont besoin ;
  • la réquisition de logements vides ou utilisés à des fins spéculatives de type Airbnb.
  • tous et toutes soient protégé·es, y compris les plus fragiles et précaires, sans domicile, personnes migrantes…

pour que la crise sanitaire ne se transforme pas en désastre social !   

    Aujourd’hui, les hôpitaux Yvelinois font face à une crise sanitaire sans précédent. Les patient·es touché·es par le COVID-19 affluent en masse, même si le pic de l’épidémie est attendu d’ici une à deux semaines. Les hôpitaux s’adaptent comme ils le peuvent,  méthodiquement, grâce aux agents de l’Hôpital, Directions comprises, qui puisent dans leurs réserves d’énergie, ce qui est à saluer. Une fois de plus, l’ensemble du personnel hospitalier répond présent, malgré les conditions de travail dégradées et cela depuis plusieurs années. Heureusement, l’Hôpital,  garant d’un service public, a  résisté aux ministres de la casse de la santé publique : Bachelot, Touraine et Buzyn (à noter que cette dernière a su flairer la sortie de crise…).

    L’organisation des services d’urgences sanitaires va reposer essentiellement sur un personnel sensible à la continuité du service public. Mais le manque d’anticipation du gouvernement se révèle aussi par la pénurie sur les Yvelines de produit réactif servant à détecter le COVID19. Plus aucun dépistage possible à ce jour. Livraison prévue en début de semaine, paraît-il…

La guerre ? Avec quelles troupes et quels équipements ?

    Pour faire la guerre, il faut des troupes et pourtant l’hôpital « de campagne » de Versailles appelle à l’aide sur les réseaux sociaux pour obtenir du renfort de personnels….

    Pour accueillir dans les meilleures conditions les malades d’établissements débordés, c’est un service désaffecté au Centre Hospitalier de Plaisir qui va rouvrir pour des patients de Versailles. Mais dans l’obligation de travailler sur un régime journalier de 12 heures, les agents vont flirter avec la fatigue chronique.  C’est l’hôpital de Meulan qui récupère les interventions chirurgicales de Poissy ; Meulan, qui pour rappel, depuis quelques années, a dû résister fermement pour garder sa réanimation et s’est fait amputer son service d’oncologie. Les blocs opératoires sont fermés, sauf pour urgences vitales, afin que les salles de réveil puissent accueillir les patient·es contaminé·es.

    Que penser de certains établissements sociaux et médico-sociaux qui ne prennent pas au sérieux l’épidémie ? Leur personnel se plaint du manque de protection contre les projections de bave, postillons et autres vecteurs de maladie. Telle la Croix Rouge sur les Yvelines qui n’informe son personnel que le dimanche soir de la fermeture de l’Externat. Comble du manque de respect des consignes de confinement, une fois l’Externat fermé, le personnel devait être redéployé pour des visites à domicile, sans aucune protection (masque, gants, SHA – Savon Hydro Alcoolique) alors qu’il y a un cas avéré de contamination. Et pourtant, pour le gouvernement, seuls les pique-niques étaient jugés irresponsables le week-end passé…

    Qu’en est-il de la prévention des risques d’être contaminé par le COVID 19 pour le personnel hospitalier ? Le manque de masques au niveau national, fait que la distribution est contrôlée et priorisée, même pour le personnel. Certains distributeurs de SHA sont vides. Les matériels médicaux (pousse-seringue, et tout matériel nécessaire à la bonne prise en charge du patient) sont en rupture de stock. Devra-t-on sortir les vieux brancards obsolètes comme dans les Hôpitaux italiens ? Les risques s’aggravent pour toutes et tous, patient·es et soignant·es. Pour toute l’équipe hospitalière, le télétravail n’est naturellement que peu adapté…

L’argent : le nerf de la guerre

    Bref, nous payons aujourd’hui les conséquences des politiques désastreuses sur la santé depuis plus de 20 ans.

    En 20 ans, ce sont 100 000 lits fermés, des hôpitaux de proximités fermés, des suppressions de postes et de services à la pelle. La crise d’aujourd’hui nous rappelle à quel point la santé ne peut être une marchandise, mais un bien commun pour toutes et tous, avec un maillage territorial pour un accès aux soins partout.

    Les ARS, conseils départementaux et préfectures doivent rappeler aux employeurs leurs obligations en matière de protection de leurs salarié·es (confinement à domicile, fourniture de protections..). Parce que malheureusement l’activité économique continue, des élections municipales sont maintenues alors que l’important devrait être de ne pas saturer les Hôpitaux, de ralentir une pandémie qui s’accélère.

    Le gouvernement sermonne et s’attaque aux libertés individuelles, il sanctionne. Mais ne se remet pas en question. Il continue par un déploiement de 100 000 policiers et militaires qui seront sans doute un nouveau vecteur de contamination.

    L’énergie déployé aurait dû privilégier le soutien des salarié·es pour réussir le confinement, stopper la marche économique délirante. Mettre des moyens coercitifs pour obliger les enseignes d’alimentation à protéger leurs vendeurs et vendeuses.

    Comment Macron peut-il considérer le personnel soignant comme des héros, alors que sa police nous gazait il y a encore un mois lorsque nous réclamions justement les moyens qui nous font défaut aujourd’hui. Le gouvernement va devoir rendre des comptes sur les économies réalisées qui nous conduisent dans cette situation aujourd’hui.

La population peut compter sur nous,

pouvoir compter sur le président et ses semblables reste à prouver.

Les ministres et les patrons qui cassent l’hôpital public et veulent continuer à faire travailler les salarié·es non indispensables sont des irrésponsables, vis à vis de ces salarié·es et de toute la population. Ils devront eux aussi rendre compte.

La santé de l’ensemble de la population, sans restriction,

et les droits n’ont pas à être sacrifiés dans une situation d’exception.

Une fois sortie de cette crise, c’est bien l’ensemble du système qui nous y a conduit qu’il faudra changer, pour qu’il réponde aux urgences sociales, économiques, démocratiques et écologistes.

Toutes et tous ensemble, il nous faudra imposer un autre avenir.

Solidaires78@wanadoo.fr

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La vidéo de la manifestation du 29 août 2018, face au MEDEF dans les Yvelines à Jouy en Josas

A l’appel de Union syndicale Solidaires, Solidaires 78, FSU 78, APEIS, ATTAC, Comité national CGT Privés d’emplois et précaires, DAL, MNCP
et du Front Social 78 avec des militants de Solidaires, CNT, CGT Educ, FO, France Insoumise, NPA Yvelines
et avec la participation de SUD Poste 92. Toujours mobilisé contre les restructurations de la Poste et contre la répression antisyndicale.

Animé par des slogans tels que « nous ne sommes pas de la chair à patrons », « séparation du MEDEF et de l’Etat », le cortège était très revendicatif. C’est la troisième année qu’une unité syndicale et associative appelait à préparer cette prérentrée de luttes, face à ceux qui donnent le « la » aux gouvernements successifs. Les ordonnances aux connotations anti-démocratiques et les lois « travail » passées en force, risquent de donner des effets de plus en plus dévastateurs et sont des attaques directes contre les travailleuses et travailleurs. Aujourd’hui, la convergence des luttes est plus que jamais indispensable pour construire un rapport de force face aux réformes envisagées par cette « alliance » patronale-gouvernement.

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Les interventions de militants :
  François Hébert de la FSU 78 défend le service public de l’éducation et réagit fermement contre la privatisation de la restauration des collèges des Yvelines,
  Marie Huiban du DAL appelle à militer contre la marchandisation du logement social et contre la loi Elan (loi logement 2018) aux mesures anti-pauvres, le DAL prépare également les élections des représentants des locataires HLM pour cet automne.
  et Annick Coupé d’Attac dénonce les politiques fiscales perverses contre l’emploi, notamment la redistribution cette année, aux entreprises, du Crédit Impôt Compétitivité Emploi et la suppression des cotisations patronales des heures supplémentaires.

Rendez-vous l’année prochaine, même lieu, fin-août, toujours dans la convergence des luttes, pour bloquer cette assemblée de ploutocrates et ce n’est pas la pluie qui tombera mais belle et bien la foudre des travailleuses et des travailleurs, chantant la Varsovienne et en colère contre le MEDEF.

O frères, aux armes, pour notre lutte
Pour la victoire de tous les travailleurs

O sœurs, aux armes pour notre lutte
Pour la victoire de toutes les travailleuses

Les profiteurs vautrés dans la richesse
Privent de pain l’ouvrier affamé.
Ceux qui sont morts pour nos grandes idées
N’ont pas en vain combattu et péri.
Contre les richards et les ploutocrates.
Contres les rois, contre les trônes pourris,
Nous lancerons la vengeance puissante
Et nous serons à tout jamais victorieux.

Pour Solidaires 78
Merci à Sylvia pour cet excellent reportage vidéo

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